Le STIF avait fait part de sa volonté de remplacer progressivement les cartes sans-contact aujourd'hui utilisées dans les transports franciliens par des téléphones portables.L'objectif était d'économiser sur les frais d'émission de ces cartes.

Cependant, des obstacles subsistent. Le principal porte sur la capacité du STIF à s'entendre avec les opérateurs de téléphonie sur le partage des revenus. L'annonce de l'expérimentation de la RATP et de la SNCF de titres de transport dématérialisés sous forme de clé USB semble confirmer que le téléphone-titre de transport n'est pas pour fin 2010.

Une étude menée par IBBT, un institut de recherche Flamand, a exploré le potentiel de l'utilisation du NFC pour dématérialiser les chèques papiers et notamment les tickets restaurants, chèques cadeaux ou de réduction.

Accompagné par Clear2Pay/Integri, Keyware et Accor Services, IBBT a enquêté sur l'utilisation, le réalisme juridique et sécuritaire ainsi que les applications et le business model d'une telle innovation.

Selon ces organisations, les résultats sont encourageant et indiquent que son développement commercial est réaliste, notamment du fait d'avantages pour le client et les marchands: baisse des coûts et des prix, écologique, rapidité de paiement, suppression des temps de collecte...

Le GSMA, association représentative des opérateurs de téléphonie mobile, et le Conseil Européen des paiements tentent de redynamiser la technologie NFC par la rédaction de spécifications techniques pour le paiement mobile via NFC. Ces spécifications seront destinées à la future zone de paiement unifié, le SEPA. Cette harmonisation sera l'occasion de revenir sur la définition du rôle des différents acteurs de la chaine de valeur, une problématique clé dans la généralisation de cette technologie.

Une consultation a été lancée visant à définir l'articulation des transactions de paiements mobiles une fois le SEPA en place.