Mobilité

Un parking relais sur pilotis en chantier à la Boiseraie pour desservir la ligne 1 du tramway

madeinmarseille.net - Par la rédaction

Publié le 07 novembre 2024

La Métropole a lancé la construction du parking relais de la . (12e). Construit sur pilotis dans un bassin de rétention pour 12 millions d’euros, il sera connecté à la ligne 1 du tramway.

Faire des transports en commun, c’est bien. Mais pouvoir laisser sa voiture pour les utiliser, c’est mieux. Parking relais ou « pôles d’échanges multimodaux (PEM) », ces structures se multiplient à Marseille le long des lignes de tramways, métro et bus à haut niveau de service (BHNS).

Dernier en date, celui de la Fourragère dont la capacité a doublé fin 2023. Une stratégie pour tenter de convaincre les automobilistes de poser leur véhicule individuel à l’extérieur de la ville. Puis de poursuivre vers le centre en mobilité douce ou collective.

C’est l’objectif du futur parking-relais de la Boiseraie dont les travaux viennent de commencer à l’Est, dans le 12e arrondissement. « Il permettra notamment de réduire le trafic automobile et la pollution dans le centre de Marseille en favorisant l’usage des transports collectifs », espère la Métropole Aix-Marseille-Provence. L’intercommunalité mène ce chantier pour 12 millions d’euros, aidée par le Département des Bouches-du-Rhône.

Connecter la L2 et le tramway en 2026

Sur trois étages pour 185 mètres de long et 14 mètres de haut, l’ouvrage pourra accueillir jusqu’à 378 véhicules et 40 vélos.

Il se situera au 6, traverse de la Parette. Contre la station Boiseraie de la ligne 1 du tramway (Noailles – Les Caillols). Il offrira ainsi une liaison avec l’échangeur des Faïenciers de la L2, près de la sortie Saint-Jean-du-Désert.

Sa mise en service est prévue pour 2026, et il sera gratuit pour les abonnés aux transports publics.

Légende : un parking sur pilotis sur un bassin de rétention

Lire la suite : https://madeinmarseille.net/170283-un-parking-relais-sur-pilotis-en-chantier-a-la-boiseraie-pour-desservir-la-ligne-1-du-tramway/

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Pam Francilien : Île de France Mobilités MET en demeure KISIO

presse.iledefrance-mobilites.fr - Communiqué

Publié le 04 Novembre 2024

En novembre 2023, Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités et de la Région Île-de-France, avait demandé un plan de redressement du service PAM et appelait à effectuer un service « zéro défaut ». La Présidente estimait alors que la qualité de service n’était pas à la hauteur des investissements consentis par Île-de-France Mobilités, la Région Île-de-France et les départements lors de la régionalisation du PAM, soit 40 M€ par an.

Depuis, le volume de courses réalisées est en constante augmentation grâce au nouveau système régionalisé (passant de 7 000 courses par semaine fin 2023 à plus de 13 000 aujourd’hui) et le taux d’annulation de dernière minute par l’opérateur est en baisse depuis janvier 2024. L’opérateur du PAM, Kisio, a intégré dans son outil régionalisé en complément des Départements 75, 91, 94 les Départements 77, 78 et 92, avec un enjeu fort de récupération de dossiers administratifs parfois incomplets. Cette régionalisation a pour objectif d’apporter un service identique pour tous, de qualité, avec une tarification harmonisée et attractive et sans frontière dans toute la région.

Toutefois, des dysfonctionnements importants sont toujours constatés, notamment au niveau du centre d’appel et de services du PAM. Après plusieurs alertes sur le sujet, son opérateur, Kisio, est donc mis en demeure pour atteindre ses objectifs contractuels.

D’importantes difficultés persistent avec deux principales causes :

  • la planification des courses, avec des taux de réponses négatives aux demandes des usagers trop importants (plus de 3% en heure de pointe, 10% en heure creuse), des modifications tardives des horaires par l’opérateur, et un non-respect des horaires de dépose et de prise en charge communiqués aux usagers ;
  • la relation client, avec une absence régulière de prise en compte des demandes des usagers (y compris pour ajuster ou annuler une course), une fiabilité aléatoire des informations de suivi de l’horaire d’arrivée du conducteur transmises aux usagers, une défaillance de suivi des réclamations, des erreurs de facturation, et une accessibilité numérique qui n’a pas atteint les objectifs espérés (notamment l’application mobile, peu accessible pour les malvoyants et non-voyants).

Lire la suite : https://presse.iledefrance-mobilites.fr/pam-francilien-ile-de-france-mobilites-met-en-demeure-kisio/

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Le R&D UK Centre soutient les communautés rurales dans le développement de la mobilité électrique

edu.fr -  Communiqué

Publié le 08 novembre 2024

Pendant 6 mois, la R&D d’EDF et ses partenaires ont exploré la mobilité électrique en milieu rural au Royaume-Uni, dans le cadre d'un projet de l’agence gouvernementale britannique « Innovate UK ».

Le Royaume-Uni a besoin de solutions innovantes pour construire un réseau de recharge de véhicules électriques à long terme et qui convienne au plus grand nombre.

Le projet « Rural Electric Mobility Enabler » (REME) auquel le centre de R&D d’EDF au Royaume-Uni a participé avec ses partenaires durant 6 mois, avait plusieurs objectifs :

  1.     Promouvoir et soutenir la croissance de la mobilité électrique dans les zones rurales et identifier "quels sont les besoins et où ils se situent".
  2.     Renforcer la confiance concernant l'accès aux points de charge, grâce à des solutions innovantes qui permettront aux résidents et aux visiteurs de disposer d'un plus grand choix de points de charge.
  3.     Offrir/évaluer une gamme de services à valeur ajoutée pour les infrastructures existantes (telles que les parkings des autorités locales et des attractions touristiques) qui favorisent la création de nouveaux emplois locaux.
  4.     Répondre à la fois à l'objectif de zéro émission et à celui de nivellement par le haut en développant des solutions aux problèmes de la demande de recharge variable et saisonnière qui soutient à la fois la population locale et l'économie touristique.
  5. L'équipe "Smart Customers" du R&D UK Centre a apporté deux contributions majeures :
  1.     Elle a construit un outil permettant d'estimer les coûts des panneaux solaires et d'une batterie au lithium sur site pour alimenter un parking de véhicules électriques ;
  2.     Elle a mené une enquête sur l'engagement et l'intérêt des consommateurs pour les véhicules électriques et la recharge, en ciblant spécifiquement les zones rurales.

Lire la suite : https://www.edf.fr/groupe-edf/inventer-l-avenir-de-l-energie/rd-un-savoir-faire-mondial/toutes-les-actualites-de-la-rd/le-rd-uk-centre-soutient-les-communautes-rurales-dans-le-developpement-de-la-mobilite-electrique

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Le premier bus à hydrogène du territoire a embarqué ses passagers à Fos

madeinmarseeille.net - Par Loïs Elziere

Publié le 07 novembre 2024

Pour la première fois sur le territoire, un bus à hydrogène a embarqué des passagers et circulé en conditions réelles à Fos-sur-Mer. D’autres expérimentations doivent débuter l’année prochaine.

C’est une première sur le territoire. Fin octobre, un bus roulant à l’hydrogène a circulé 10 jours en conditions réelles. Il a tourné sur la ligne 4 à Fos-sur-Mer, entre la Grand-Plage et le centre-ville.

Le véhicule opéré par Transdev pour la Métropole mobilité a pu s’approvisionner en hydrogène sur le site Air Liquide de Fos Tonkin. La « première station d’avitaillement hydrogène bas-carbone haute pression d’Europe », rappelle la Métropole Aix-Marseille-Provence.

Durant cette expérimentation, « les voyageurs comme les conducteurs ont valorisé le confort accru du fait de l’absence de vibrations du moteur », indique l’intercommunalité.

Mais son principal argument reste que l’hydrogène est « une solution pour la décarbonation du transport public durable ». Cette molécule permet « une autonomie importante et un temps de recharge identique à celui d’un véhicule thermique ».

À lire aussi

Un bateau alimenté à l’hydrogène à Marseille, une première mondiale

Décarboner les transports du territoire d’ici 2030

Lire la suite : https://madeinmarseille.net/170433-le-premier-bus-a-hydrogene-du-territoire-a-embarque-ses-passagers-a-fos/

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L’abandon du «plan vélo» est «inacceptable», dénoncent des collectivités

lefigaro.fr - Par Le Figaro avec AFP

Publié le 6 novembre 2024
Des dizaines de collectivités ont appelé mercredi le gouvernement à maintenir le financement du «plan vélo», supprimé dans le budget 2024, sans quoi des centaines de projets risquent d'être stoppés net.

Des dizaines de collectivités ont appelé mercredi le gouvernement à maintenir le financement du «plan vélo», supprimé dans le budget 2024, sans quoi des centaines de projets risquent d'être stoppés net. «La suppression pure et simple d'une politique publique prometteuse, efficace et nécessaire est juste totalement inacceptable», lancent dans une lettre ouverte l'association Vélo et territoires et le Club des villes et territoires cyclables et marchables (CVTCM), qui réunissent des communes, départements et régions.

En 2023, Elisabeth Borne avait promis la poursuite de son plan vélo avec deux milliards d'euros jusqu'en 2027, avec une attention particulière aux zones rurales et périurbaines. Les 304 millions d'euros alloués au «Fonds mobilités actives» ont été supprimés dans le projet de budget 2024, parmi les mesures prises pour limiter le déficit. Les projets d'aménagements comme des pistes cyclables, préparés et déposés par plus de 400 territoires, risquent ainsi de rester lettre morte, dénoncent les associations de collectivités. 

Ça va nous mettre un coup d'arrêt pour trois à quatre ans (François Cuillerier)

Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/l-abandon-du-plan-velo-est-inacceptable-denoncent-les-collectivites-20241106

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Ce n’est ni une voiture ni une hybride : Toyota investit 500 millions de dollars dans un autre type de véhicule électrique

greenworks.lu - Par Raphaël Dubois

Publié le 09 novembre 2024

Toyota fera très bientôt ses prochains pas dans le secteur des voitures électriques. Mais avant cela, la marque a investi massivement dans d'autres véhicules zéro émission.

Toyota, l’un des pionniers de l’électrification avec son célèbre modèle Prius, surprend une fois de plus en annonçant un investissement colossal de 500 millions de dollars dans un segment atypique des véhicules électriques. Cette fois-ci, la marque japonaise ne se concentre pas sur les voitures hybrides ou électriques classiques, mais explore un tout nouveau territoire de la mobilité électrique. Cet investissement souligne la volonté de Toyota de diversifier son portefeuille et de jouer un rôle clé dans la transformation de la mobilité mondiale.

L’initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à développer des solutions de transport innovantes, qui ne se limitent plus uniquement à l’automobile. L’ambition de Toyota est de repousser les limites de la mobilité durable, en cherchant des voies alternatives pour réduire les émissions de carbone et proposer des solutions adaptées aux besoins du futur.

Lire la suite : https://www.greenworks.lu/actualite/ce-nest-ni-une-voiture-ni-une-hybride-toyota-investit-500-millions-de-dollars-dans-un-autre-type-de-vehicule-electrique/596140/

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Adoption d'une proposition de loi pour protéger davantage les mineurs, notamment dans les services de transport

maire-info.com - Par Lucile Bonnin

Édition du jeudi 7 novembre 2024

Mardi, le Sénat a adopté une proposition de loi tendant à renforcer les moyens de surveillance des individus condamnés pour des infractions sexuelles, violentes ou terroristes. Ce texte permettrait aux opérateurs de transport public de personnes de consulter les fichiers dans lesquels sont inscrits les auteurs d'infractions sexuelles et violentes.

La loi du 7 février 2022 relative à la protection des enfants a renforcé le contrôle des antécédents judiciaires de tous les professionnels et bénévoles intervenant auprès des jeunes, notamment dans les accueils collectifs de mineurs (ACM). Depuis, selon le ministère de l’Intérieur, ce sont 157 729 consultations du fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais) qui ont été réalisées en 2023 par les préfectures – à la demande des maires et/ou de présidents d'exécutifs locaux – représentant une hausse substantielle de 109,5 % par rapport à l'année 2022.

Pour « renforcer les moyens de surveillance des individus condamnés pour des infractions sexuelles, violentes ou terroristes » , la sénatrice de la Saône-et-Loire, Marie Mercier, a déposé une proposition de loi qui a été adoptée mardi au Sénat. 

Consultation des fichiers judiciaires pour les conducteurs de transports 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/justice/adoption-dune-proposition-loi-pour-proteger-davantage-les-mineurs-notamment-dans-les-services-transport--article-29091

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Réduire la place de la voiture en ville est-il aussi impopulaire qu’on le pense ?

environnement-magazine.fr - par Mathieu Chassignet, Ingénieur transport et mobilité

Publié le 5 novembre 2024

Le drame de la mort de Paul, cycliste de 27 ans tué par un automobiliste sur une voie cyclable à Paris le 15 octobre dernier, est revenu questionner la place de la voiture en ville. Au nom de la transition écologique et de la santé publique, la tendance est déjà, depuis quelques années, à la limitation de la place de la voiture. Les maires, toutefois, se montrent souvent frileux, de crainte que la mesure soit considérée comme impopulaire par leur électorat. Cela tient pourtant de l’idée reçue.

Piétonnisation de l’espace public, limitation de vitesse à 30 km/h en ville, zones à faibles émissions, politiques de stationnement plus ou moins restrictives… les mesures visant à encadrer l’utilisation de la voiture sont à l’ordre du jour, tant dans les politiques locales que dans le débat médiatique.

Celles-ci répondent à différents objectifs politiques et sociaux : transition écologique, amélioration du cadre de vie, santé publique… Aujourd’hui, le défi n’est plus de convaincre les citoyens des raisons pour lesquelles nous devrions réduire la place de la voiture en ville, mais de savoir comment s’y prendre. Or, bien souvent, la crainte de mouvements de protestation très vifs tétanise les élus et se traduit par un recul sur la mise en place de telles mesures ou une diminution de leur niveau d’ambition.

Lire la suite : https://www.environnement-magazine.fr/mobilite/article/2024/11/05/150559/reduire-place-voiture-ville-estil-aussi-impopulaire-qu-pense

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Pays de la Loire: Hausse importante de la fréquentation dans les transports urbains depuis un an.

hitwest.ouest.fr - Par Elouen Rouchy

Publié le 4 novembre 2024

Avec 220,5 millions de voyages relevés fin juillet 2024, la fréquentation des transports urbains est en hausse cette année par rapport à l'année précédente : +15% notamment à Angers et +4,8% à Nantes. Un phénomène qui prend de l'ampleur depuis ces trois dernières années. Explications avec la FNAUT.

C'est une augmentation de 15% à Angers, et de près de 5% à Nantes, la fréquentation des transports urbains est en hausse dans les grandes villes des Pays de la Loire sur l’année 2023/2024 par rapport à la précédente. Au total, plus de 220 millions de voyages ont été enregistrés dans la région. Le chiffre augmente mais reste inférieur à ceux de 2019, avant la période Covid.

"les emplois et les logements ne sont pas très près les uns des autres, et cela crée des flux."

Nous avons interrogé la FNAUT, pour expliquer cette hausse. Jean Bernard Lugadet est membre de la Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports à Nantes, et pour lui la "métropole grandit soit par la croissance naturelle, soit par l'arrivée de personnes. Les emplois et les logements sont, comme toujours, pas très près les uns des autres et cela créé des flux. Ensuite, post Covid, le retour des fréquentations et des loisirs s'est développé et on le voit bien en week-end par exemple...

Lire la suite : https://hitwest.ouest-france.fr/pays-de-la-loire-hausse-de-frequentation-dans-les-transports-urbains

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Les propriétaire de véhicules électriques émettent plus de carbone que les autres : pourquoi ?

Techno-sicence.net - par Adrien - Source : PLOS Climate

Publié le 03 novembre 2024

Rouler en véhicule électrique ne signifie pas forcément être économe en émission de carbone. Ce constat émerge d'une étude menée en Finlande. En cause: le profil type des propriétaires de ces voitures, qui tendent à consommer plus que la moyenne.

Cette étude, publiée dans PLOS Climate, a analysé les réponses de 3 857 personnes ayant participé au questionnaire CLIMATE NUDGE. Ce sondage visait à comprendre les choix de vie des Finlandais et leurs opinions sur les véhicules électriques (VE). Il s'avère que les propriétaires de VE sont, en moyenne, plus riches et mieux éduqués.

L'une des conclusions les plus frappantes de cette étude est que malgré l'achat d'un véhicule moins polluant, ces propriétaires ne parviennent pas à réduire leur empreinte carbone. Pourquoi ? Parce que leurs modes de consommation global sont beaucoup plus énergivores que ceux des autres conducteurs.

L'étude souligne que ces personnes parcourent en moyenne plus de kilomètres par an, et ce n'est pas tout. Elles utilisent plus d'électricité, souvent issue de centrales à charbon, et achètent davantage de biens, dont la fabrication génère des émissions de gaz à effet de serre. Malgré les avantages indéniables des VE, les chercheurs concluent que cela ne suffit pas à compenser l'empreinte carbone plus large des classes aisées. Cela met en lumière une réalité souvent oubliée: la consommation d'énergie ne se limite pas à l'usage d'une voiture.

Lire la suite : https://www.techno-science.net/actualite/proprietaires-vehicules-electriques-emettent-plus-carbone-autres-pourquoi-N25907.html

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Mobilités : un nouveau réseau de transports en janvier 2025

Publié le 04 novembre 2024

A l’occasion du renouvellement de la délégation de service public relative à l’exploitation des services de mobilités de l’Agglomération, Quimper Bretagne Occidentale et son réseau QUB proposeront dès 2025 un service élargi en matière de transports pour répondre aux besoins des habitants.

L’ambition de Quimper Bretagne Occidentale pour son nouveau réseau

Il est avéré que l’absence de mobilité a des impacts majeurs sur la précarité, l’isolement, le sentiment de relégation, le temps consacré aux déplacements au détriment de la vie familiale, etc.

Ainsi, au travers du renouvellement de la DSP transport, l’Agglomération avait fixé un certain nombre de principes dans son cahier des charges, afin de donner une nouvelle impulsion au réseau QUB. L’objectif était notamment de travailler au « droit à la mobilité » des citoyens de l’Agglomération, quel que soit leur lieu d’habitation, leur lieu de travail, leur lieu d’études, etc. et contribuer à réduire la précarité liée à la mobilité sur le territoire communautaire.

Concrètement, le nouveau réseau de transport en commun va s’appuyer sur les quatre piliers suivants :

  1. Renforcer le service des lignes de bus régulières dans les quartiers de Quimper,
  2. Améliorer l’offre sur le Pays Glazik, tant en termes de niveau services qu’en termes de temps de parcours,
  3. Améliorer l’accessibilité aux zones d’emplois du territoire, y compris aux horaires atypiques,
  4. Proposer une solution de déplacement en journée dans les zones peu denses.

Lire la suite : https://www.quimper.bzh/actualite/42428/3-mobilites-un-nouveau-reseau-de-transports-en-janvier-2025.htm 

Identité numérique

IDnow Trust Services AB obtient la certification de Prestataire de Services de Confiance Qualifié dans l'Union européenne USA - Français 

prnewswire.com - provide by IDnow

Publié le 05 novembre 2024

IDnow s'associe à IDnow Trust Services AB pour fournir des signatures électroniques qualifiées, des horodatages et des sceaux électroniques à ses clients et partenaires.

MUNICH et RENNES, France, 5 novembre 2024 /PRNewswire/ -- IDnow, l'un des principaux fournisseurs de plateformes de vérification d'identité en Europe, annonce son partenariat avec la société récemment créée, IDnow Trust Services AB, Prestataire de Services de Confiance Qualifié (QTSP) certifié selon le règlement européen 910/2014 (eIDAS[1]). Créée en début d'année à Stockholm par IDnow et ESYSCO, intégrateur de systèmes et fournisseur de technologie, la joint-venture offre des services de confiance qualifiés, tels que des signatures électroniques, des horodatages et des sceaux électroniques, alliant sécurité, conformité et facilité d'utilisation.

Innovation et leadership sur le marché de la signature électronique

En tant que QTSP reconnu au sein de l'UE par l'autorité de surveillance suédoise Post-och telestyrelsen (PTS), IDnow Trust Services AB émet, valide et gère des certificats électroniques et des horodatages, capture des informations supplémentaires comme l'horodatage qualifié, conserve les données de preuve d'identification et effectue des révocations de certificats, tout en se conformant aux exigences d'une Autorité de Certification (AC). Le QTSP garantit l'existence de données électroniques spécifiques à un moment précis, comme la preuve que des documents ont été soumis pour traitement.

Une joint-venture pour garantir la confiance et simplifier la conformité

Lire la suite : https://www.prnewswire.com/news-releases/idnow-trust-services-ab-obtient-la-certification-de-prestataire-de-services-de-confiance-qualifie-dans-lunion-europeenne-302295490.html

Intelligence artificielle

L’IA au ministère de l’Économie et des Finances : l’analyse et les recommandations de la Cour des Comptes

actuia.com - par Marie-Claude Benoit

Publié le 5 novembre 2024

Alors que le ministère de l’Économie et des Finances a recours à l’IA depuis 2015, la Cour des comptes a récemment publié le rapport “L’intelligence artificielle dans les politiques publiques : l’exemple du ministère de l’Économie et des Finances”. Elle y examine les gains apportés par la mise en œuvre de l’IA, soulignant la nécessité de structurer le pilotage de l’IA et proposant plusieurs recommandations pour évoluer vers une IA publique de confiance. 

Les observations de la Cour des comptes portent sur la période 2015-2023.

Fin 2023, les directions et services du ministère de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique (MEFSIN) étudiaient, développaient ou exploitaient au total 35 systèmes d’IA : treize étaient déployés et exploités, huit en cours de développement et 14 envisagés ou étant l’objet d’une étude de faisabilité.

Selon le bilan de la Cour des comptes, les projets d’IA ont généré plus de 20 millions d’euros d’économies annuelles en 2022, un montant nettement inférieur aux 46,6 millions € attendus.

Un déploiement diversifié, dominé par la gestion fiscale et la détection des fraudes.

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/lia-au-ministere-de-leconomie-et-des-finances-lanalyse-et-les-recommandations-de-la-cour-des-comptes/?mc_cid=be0c1e2f89&mc_eid=1b5f52f4fd

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Automatisation documentaire chez LCL : l’IA classique tient mieux la route que l’IA générative

larevuedudigital.com - par Alain Clapaud dans fil d'actualité

Publié le 03 novembre 2024

Les cas d’usage de l’IA classique sont infinis, comme le démontre LCL. La banque a ainsi automatisé le traitement des documents liés aux successions, depuis l’acte de décès jusqu’au paiement de la facture des pompes funèbres. Un domaine où l’IA générative Gemini de Google – partenaire de la banque – testée par LCL doit encore faire ses preuves.

Axel Cypel, responsable des projets d’IA chez LCL, le reconnaît : l’ambition des métiers de la banque vis-à-vis des capacités d’automatisation est très élevée. De fait, l’IA a permis des avancées significatives en matière de reconnaissance des documents et d’extraction intelligente d’informations, si bien que l’automatisation de processus bancaires entiers devient possible, jusqu’à la mise en place du paiement automatique.

En l’occurrence, c’est le service de back office en charge des successions chez LCL qui s’est tourné vers Axel Cypel afin de mettre en œuvre l’IA dans ses processus internes. La banque traite de l’ordre de 60 000 dossiers de décès chaque année. « Lors d’un décès, le back office succession collecte de nombreux documents dans un contexte difficile pour les familles » explique le responsable.

Des contraintes réglementaires importantes à respecter

Lire la suite : https://www.larevuedudigital.com/automatisation-documentaire-chez-lcl-lia-classique-tient-mieux-la-route-que-lia-generative/

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Le plan de Trump et Musk pour une intelligence artificielle sans limites

futurs-sciences.com - par Sylvain Biget

Publié le 8 novembre 2024

AU SOMMAIRE

Elon Musk parle à l’oreille du président

Des IA débridées pour accélérer leur développement et aussi les empêcher de devenir « woke ». C'est le souhait du futur président américain Trump. Sans aucun doute sous l'influence de son contributeur de campagne Elon Musk, il a promis d'abroger les réglementations existantes sur l'IA, mises en place par le président actuel Joe Biden. Des dispositions adoptées en octobre 2023 et qui, de toute façon, avaient une portée déjà assez limitée sur les freins apportées aux IA en matière de sécurité.

Des IA trop « woke », qui sont l’expression des idées radicales de la gauche et des freins éthiques qui ralentissent l’innovation. Voici ce que pense le futur président des États-Unis, Donald Trump. Il compte abroger un décret qu'avaient promulgué les Démocrates pour sécuriser leur développement.

C'est le souhait du futur président américain Trump. Sans aucun doute sous l'influence de son contributeur de campagne Elon Musk, il a promis d'abroger les réglementations existantes sur l'IA, mises en place par le président actuel Joe Biden. Des dispositions adoptées en octobre 2023 et qui, de toute façon, avaient une portée déjà assez limitée sur les freins apportées aux IA en matière de sécurité.

Pour Trump, ce décret est considéré comme « dangereux » et entravant pour l'innovation en matière d'IA. Mais ce n'est pas tout, puisqu'il voit dans ce décret un acte politique des Démocrates qui « impose des idées radicales de gauche au développement de cette technologie ». Il souhaite une IA « enracinée dans la liberté d'expression et l'épanouissement humain ». Des mots qui semblent sortir tout droit de la bouche d'Elon Musk qui prône cette philosophie depuis son rachat de Twitter et sa transformation en X.

Lire la suite : https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/intelligence-artificielle-plan-trump-musk-intelligence-artificielle-limites-117382/

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Comment les cartes linguistiques de l’IA peuvent  protéger de la désinformation avant la présidentielle américaine

ledevoir.com - par Rana Ali Adeeb, doctorante et chercheuse publique

Publié le 04 novembre 2024

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi des outils d’intelligence artificielle (IA), comme ChatGPT, fournissaient parfois des réponses différentes à des questions presque identiques ? La réponse réside dans leur façon d’interpréter le langage, non pas par les mots eux-mêmes, mais par une transformation mathématique appelée vectorisation. Ce processus permet à l’IA de transformer des contenus — comme des titres, des articles d’actualité ou des publications sur les réseaux sociaux — en « vecteurs » numériques qui représentent leur sens, leur ton et leur contexte au sein d’une vaste « carte » linguistique invisible. Les mots aux significations ou aux sentiments similaires tendent à se regrouper dans cet espace, ce qui crée un réseau de connexions qui révèle des nuances plus profondes que de simples recherches par mots-clés.

On peut se demander pourquoi cela est important dans le contexte de la désinformation, l’un des plus grands défis en ligne aujourd’hui. Tout comme ChatGPT peut donner des réponses différentes selon le ton ou la formulation des demandes, la vectorisation permet à l’IA de détecter quand un contenu est conçu pour manipuler plutôt que pour informer. En effet, la vectorisation, autrefois principalement utilisée dans le domaine technologique pour améliorer les réponses de l’IA, joue maintenant un rôle essentiel dans le repérage de contenus qui pourraient déformer la réalité ou être conçus pour manipuler les émotions.

Lire la suite : https://www.ledevoir.com/opinion/idees/822974/idees-comment-cartes-linguistiques-ia-peuvent-proteger-desinformation-avant-presidentielle-americaine

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Intelligence artificielle (IA): le Conseil approuve des conclusions visant à renforcer les ambitions de l'UE

consilium.europa.eu - Conseil de l'Union européenne - Communiqué de presse

Publié le 5 novembre 2024

Le Conseil a approuvé aujourd'hui des conclusions sur un rapport de la Cour des comptes européenne (CCE) qui visent à rehausser le niveau d'ambition de l'UE en matière d'IA, notamment en renforçant la gouvernance et en veillant à ce que les investissements soient plus importants et mieux ciblés pour aller de l'avant dans ce domaine.

Le Conseil souscrit à la conclusion de la Cour selon laquelle l'UE doit accroître les investissements dans l'IA et faciliter l'accès aux infrastructures numériques, afin d'être un acteur compétitif à l'échelle mondiale ayant une incidence sur le monde, de jouer un rôle de premier plan dans le développement et le déploiement de l'IA, de stimuler les talents et de créer un écosystème fondé sur l'excellence et la confiance.

En outre, le Conseil souligne que l'incidence environnementale des systèmes d'IA, le calcul à haute performance et les solutions possibles pour accroître l'efficacité énergétique ainsi que la garantie d'une chaîne d'approvisionnement fiable en matériels sont des facteurs importants qui devraient également être pris en compte dans les politiques en matière d'IA.

Le Conseil partage également l'avis de la Cour selon lequel une coopération et une collaboration étroites avec les États membres et les organisations internationales, en vue d'optimiser les retombées des investissements au niveau de l'UE et au niveau national, tout en tirant parti des synergies, constituent un élément essentiel pour permettre à l'UE d'occuper un rôle de premier plan au niveau mondial dans le domaine de l'IA et de se positionner en tant que point de référence pour la gouvernance de l'IA.

Lire la suite : https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2024/11/05/artificial-intelligence-ai-council-approves-conclusions-to-strengthen-eu-s-ambitions/

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Avocats et juristes préoccupés par la GenAI

lemondeinformatique.fr - Par Emmanuelle Delsol

Publié le 07 novembre 2024

Une enquête réalisée pour l'éditeur Wolters Kluwer Legal & Regulatory identifie 3 préoccupations des avocats et juristes liées aux technologies. L'intelligence artificielle générative, sans surprise, mais aussi le volume croissant d'informations à gérer et la protection de ces dernières.

Sans surprise, 3 des 5 tendances qui devraient influencer le secteur juridique dans les 3 prochaines années sont liées à l'IT : l'IA générative, bien sûr, la sécurité de l'information et le volume croissant de données à traiter. C'est ce qu'indique une enquête auprès de plus de 700 professionnels aux États-Unis et en Europe, commandée en mai 2024 par l'éditeur de solutions juridiques Wolters Kluwer Legal & Regulatory.

76% des directions juridiques et 68% des cabinets d'avocat interrogés déclarent déjà utiliser la GenAI au moins une fois par semaine. Près d'un tiers y ont même recours quotidiennement. Les pratiques et organisations, mais aussi le niveau de l'utilisation de la GenAI variant d'un pays à l'autre, et en particulier entre les États-Unis et l'Europe, il est difficile de généraliser. Les États-Unis arrivent ainsi en tête des plus importants utilisateurs quotidiens de l'IA générative (44% des répondants) devant les Pays-Bas (42%) et l'Allemagne (38%). L'étude donne cependant une indication sur la maturité et l'état d'esprit des avocats et des juristes vis-à-vis des technologies et de leurs conséquences.

La GenAI pour la recherche documentaire

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-avocats-et-juristes-preoccupes-par-la-genai-95189.html?utm_source=ActiveCampaign&utm_medium=email&utm_campaign=NL+LMI+Quoti+08112024&ep_ee=3fcc643f8aec2046b1312981b11de1224ea8db2b&vgo_ee=Upvwmxf4UuEP5zktP38aJOfNQTerXDI%2BK2HXZMfs2GmXOF7PWoY6%3AiLZmGzfnqNFhq3kQQQiIpQ09arDDNMbg 

Catastrophes naturelles

En cas d'urgence, Paris ne pourrait survivre que quelques jours sans nourriture

geo.fr - Avec AFP

Publié le

En cas de catastrophe naturelle du type inondation, ou de blocus, Paris disposerait de denrées pour nourrir ses habitants pendant cinq à sept jours seulement, faute de capacités de stockage suffisantes, selon une étude de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) parue mardi.

Une nouvelle étude, la première du genre en France, a été initiée par la mairie de Paris dans le cadre de sa "stratégie de résilience" lancée en 2022 pour anticiper, avec la préfecture, divers scénarios de crise, tels que des catastrophes naturelles ou des blocus.

"La rupture d'approvisionnement a été identifiée comme un risque majeur" que la crise sanitaire du Covid et les menaces de blocage d'agriculteurs en 2023 ont mis en lumière, a expliqué à l'AFP Pénélope Komitès, adjointe à la maire de Paris en charge de la résilience et de la prospective.

Mais les autorités ne disposaient d'aucune donnée fiable sur la résilience alimentaire. "On parlait de trois jours d'autonomie, sans savoir d'où venait ce chiffre", développe-t-elle.

Selon les travaux de l'Apur, révélés par Le Parisien, cette autonomie serait de "cinq à sept jours", ce que l'élue juge finalement "plutôt rassurant".

Remplir les greniers

Le besoin a été estimé à 3 090 tonnes de denrées pour nourrir les 2 146 000 Parisiens et proposer 6,5 millions de repas chaque jour.

Lire la suite : https://www.geo.fr/geopolitique/en-cas-d-urgence-paris-ne-pourrait-survivre-que-quelques-jours-sans-nourriture-222895?utm_campaign=20241105&utm_medium=email&utm_source=nl-geo-quotidienne-geopolitique&perso-ad=#nlref=d08c15beaa7bdae671b863c88dae65bd87f0b1c470b5d6d61c7ba94bc8f84b49&part%5Bname%5D=pm&part%5Btoken%5D=d08c15beaa7bdae671b863c88dae65bd87f0b1c470b5d6d61c7ba94bc8f84b49&srAuthUserId=d08c15beaa7bdae671b863c88dae65bd87f0b1c470b5d6d61c7ba94bc8f84b49&nlsha=d08c15beaa7bdae671b863c88dae65bd87f0b1c470b5d6d61c7ba94bc8f84b49

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375 communes reconnues en état de catastrophe naturelle après les inondations du 16 au 20 octobre

maire-info.com © L'Avenir - Par Franck Lemarc

Édition du mardi 5 novembre 2024

Les pluies diluviennes qui ont touché le pays entre le 16 et le 20 octobre dernier ont occasionné de graves inondations dans 11 départements, notamment l'Ardèche et la Loire. L'arrêté de reconnaissance en état de catastrophe naturelle est paru ce matin au Journal officiel. 

Comme il l’avait promis, le gouvernement a fait diligence : une quinzaine de jours seulement après la catastrophe – au lieu de plusieurs mois habituellement – l’arrêté portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle a été publié ce matin pour 375 communes situées dans 11 départements. 

Des précipitations « inédites » 

Rappelons que ces inondations ont été causées par de violents orages survenus entre le mardi 15 et le jeudi 17 octobre. Pendant ces quelques jours se sont cumulés un épisode cévenol sur le Gard, l’Ardèche et la Lozère, et une perturbation pluvieuse particulièrement active qui a traversé le pays du nord-ouest vers le sud-ouest. Certaines zones des Alpes-Maritimes et de la Lozère reçoivent alors près de 100 mm de pluie en trois heures. Dans la nuit du mercredi au jeudi, l’Ardèche reçoit 300 mm de pluie. Puis, jeudi, les fortes pluies s’étendent sur tout le quart sud-ouest avant de remonter vers le nord jusqu’à atteindre l’Île-de-France. L’épisode se poursuivra jusqu’au vendredi dans le centre du pays. 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/catastrophes/375-communes-reconnues-en-etat-catastrophe-naturelle-apres-les-inondations-du-16-au-20-octobre-article-29080 

Numérique

Inclusion numérique : les associations d'élus demandent à ce que « l'État honore sa parole »

maire-info.com - par Lucile Bonnin

Édition du mardi 5 novembre 2024

Dans le cadre des débats sur le plan de loi de finances 2025, treize associations d'élus engagées en faveur de l'inclusion numérique dénonce une « situation catastrophique » due aux coupes budgétaires annoncées pour le portage de cette politique. La pérennisation des conseillers numériques est en jeu.

Jeudi dernier, les associations d’élus, dont l’AMF, réunies au sein de « La Belle Alliance »  ont diffusé un communiqué de presse pour dire « non au démantèlement de la politique d’inclusion numérique dans les territoires ». 

« Aujourd’hui, au moment même où se signent les feuilles de route "France Numérique Ensemble" instaurées en 2023 afin de généraliser le plan d’autonomie numérique des Français sur l’ensemble du territoire, le projet de loi de finances 2025 porte un coup d’arrêt à cette politique partenariale pour l’inclusion numérique », alertent les associations d’élus. 

Concrètement, le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une réduction drastique du budget consacré aux conseillers numériques France services (CNFS). Ce dernier passerait en effet de 62 millions à 27 millions d'euros pour l'année 2025. Selon les acteurs, « la situation est catastrophique ».

Les conseillers numériques en danger 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/numerique/inclusion-numerique-les-associations-delus-demandent-ce-que-etat-honore-sa-parole--article-29081

Détection

Le dispositif de détection des incendies fait figure d'exemple pour les départements du Loiret, du Loir-et-Cher et du Cher

Sarthe.fr - Communiqué

Publié le 11 août 2024

Le dispositif de détection des incendies mis en place par le Service Départemental d'Incendie et de Secours de la Sarthe (SDIS) fait figure de modèle pour les départements du Loiret, du Loir-et-Cher et du Cher.

Dominique Le Mèner, Président du Conseil départemental de la Sarthe et du Service départemental d'Incendie et de Secours de la Sarthe, a accueilli, ce jeudi 8 août, au SDIS de Coulaines, Philippe Sartori, Président du SDIS 41 et vice-président du Conseil départemental du Loir-et-Cher en charge de la sécurité, de la protection de la population et du service départemental d'incendie et de secours. 

Au programme de cette rencontre, la présentation du dispositif de détection des incendies. Il comprend 16 points hauts maillant tout le territoire et qui peuvent détecter à 360° les départs de feux. 

Les SDIS du Loiret, Loir-et-Cher et Cher, vont installer le même dispositif novateur que celui des sapeurs-pompiers sarthois.

Lire la suite : https://www.sarthe.fr/actualites/le-dispositif-de-detection-des-incendies-fait-figure-dexemple-pour-les-departements-du

RGPD

QSPTAG #314

Publié le 9 novembre 2024

laquadrature.net - Communiqué

Campagne anti-GAFAM : LinkedIn enfin condamné à une grosse amende

Nous avions lancé notre campagne anti-GAFAM au moment de l’entrée en vigueur du RGPD, en mai 2018… Sur la base du tout nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles, nous avions décidé d’attaquer les pratiques illégales des cinq plus grandes sociétés du numérique mondial : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. C’était la première action collective en Europe — une nouveauté permise par le RGPD — contre les entreprises privées qui exploitent délibérément et en toute illégalité les données personnelles des internautes sans leur consentement. Pour cette action collective, nous avions reçu le soutien de 12 000 personnes qui avaient décidé de nous donner leur mandat pour porter la plainte devant la CNIL. C’était chose faite le 18 mai 2018. Il y a six ans.

Le RGPD donne à la CNIL le pouvoir d’instruire les plaintes concernant les entreprises dont le siège européen est en France, ou n’ayant pas de siège social dans un autre pays de l’Union européenne. C’était le cas de Google à l’époque. La CNIL a donc traité d’abord la plainte contre Google, sans donner signe de son travail avant mai 2021, où elle a soudain rendu une décision bancale et insatisfaisante, assortie d’une amende minime de 50 millions de dollars, avant de transmettre le dossier à son homologue irlandais, la DPC, Google ayant entre temps créé un siège européen en Irlande (plus de détails dans cet article, dans le paragraphe « Google perdu au rebond »).

Lire la suite : https://www.laquadrature.net/2024/11/08/qsptag-314-8-novembre-2024/

Cybersécurité

Cybercriminalité en France : une menace en constante évolution selon ce rapport

En 2023, la cybercriminalité a continué de croître en France, posant des défis majeurs aux institutions, entreprises et citoyens. Ce rapport annuel, le premier du genre du ministère de l’Intérieur sur la cybercriminalité en 2024 dresse un tableau complet des menaces et des réponses apportées par les autorités françaises.

Une augmentation constante des infractions numériques

Le rapport révèle que 278 770 atteintes numériques ont été enregistrées en 2023, soit une augmentation de 40% par rapport aux cinq dernières années. Parmi ces infractions, les atteintes aux biens représentent la majorité, avec 130 000 escroqueries répertoriées, représentant 59% des infractions numériques. Les atteintes aux personnes et aux institutions suivent, constituant respectivement 34,5% et 6% des infractions.

Les femmes âgées de 18 à 44 ans sont particulièrement ciblées, représentant 50% des victimes d’atteintes numériques à la personne. Les cyberdélinquants exploitent diverses méthodes pour atteindre leurs objectifs, notamment les rançongiciels, les escroqueries en ligne et les attaques par déni de service distribué (DDoS).

Les rançongiciels : une menace croissante

Lire la suite : https://madeinperpignan.com/cybercriminalite-le-rapport-du-ministere-de-linterieur-montre-une-menace-en-constante-evolution/

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5 techniques de malware qui redéfinissent la cybercriminalité en 2024

clubs.com - Par Chloé Claessens, spécialiste cybersécurité.

Publié le 09 novembre 2024

Les choses bougent côté cybermenaces et modalités d’attaques en cette fin d’année. Gare aux infostealers, aux loaders, aux RAT et aux ransomwares, mais surtout à la manière dont ils s’infiltrent sur les systèmes.

Comme chaque trimestre, ANY.RUN a dévoilé cette semaine son rapport Q3 sur les dernières tendances des cybermenaces. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il traduit un virage significatif dans le paysage de la cybersécurité, tant concernant l’évolution des familles de malwares les plus actives, que vis-à-vis de l’intensification des attaques et de la sophistication des techniques employées par les hackers.

Des familles et types de malwares plus résilients

C’est un constat sans appel : les malwares gagnent en agressivité et en capacité d'adaptation, alors que l’on observe une diversification assumée des familles actives et une intensification des attaques.

D’après ANY.RUN, les utilisateurs et utilisatrices de la plateforme ont lancé plus d’un million de sessions de détection, un chiffre record en hausse de 23,7 % par rapport au trimestre précédent. Si ce nombre semble témoigner de pratiques de sécurité renforcées, les résultats restent préoccupants : 19,4 % des analyses révèlent des activités malveillantes confirmées, et plus de 4 % des cas restent suspects. En comparaison, le deuxième trimestre 2024 affichait un taux d'activités malveillantes de 18,4 % sur 880 000 analyses, tandis que le premier trimestre cumulait 877 000 analyses pour un taux de détection de 17,2%. En clair, la menace se renforce, trimestre après trimestre.

Lire la suite : https://www.clubic.com/actualite-543083-techniques-de-malware-qui-redefinissent-la-cybercriminalite-en-2024.html

Atos

Atos lance une augmentation de capital de 233 millions d'euros

Par AGEFI - Dow Jones

Publié le 8 nov. 2024 à 08:26

PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le groupe de services informatiques en difficulté Atos a annoncé vendredi le lancement d'une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription ("DPS") d'un montant brut, prime d'émission incluse, de 233,33 millions d'euros.

Cette augmentation de capital s'inscrit dans le cadre de la restructuration en cours de l'entreprise et fait suite à l'approbation par le tribunal de commerce de Nanterre de son plan de sauvegarde accélérée, a expliqué Atos dans un communiqué.

"Le produit de l'émission sera affecté au financement des besoins généraux du groupe, et notamment le financement de son business plan, tel que mis à jour par la société le 2 septembre 2024, en vue d'atteindre une cible de profil de notation de crédit 'BB' d'ici 2027 et d'obtenir une réduction de la dette brute de 3,2 milliards d'euros", a ajouté Atos.

Lire la suite : https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/atos-lance-une-augmentation-de-capital-de-233-millions-deuros-2130518


Mobilité

Stockholm inaugure le premier service de ferry à hydroptère électrique au monde

fr.busenessam.be - par Business AM

Publié le 30 octobre 2024

Principaux renseignements

  • Le lancement du service de ferry à hydroglisseur électrique à Stockholm marque une étape importante pour le transport urbain.
  • Candela a obtenu un financement d’environ 18,6 millions d’euros et un investissement de 24,5 millions d’euros pour faciliter la production en série de ses ferries et navettes maritimes.
  • Le modèle P-12, baptisé « Nova », a effectué un trajet de 15 km entre Ekerö et l’hôtel de ville de Stockholm en un peu plus de 30 minutes, dépassant de moitié les ferries diesel conventionnels tout en éliminant les émissions de carbone.

Le lancement du premier service de ferry à hydroptère électrique au monde à Stockholm marque une étape importante pour les transports urbains. Candela, l’entreprise à l’origine de cette innovation, travaille à la réalisation de cet objectif depuis plus de dix ans, en réunissant des experts de divers domaines pour révolutionner la navigation de plaisance électrique.

L’année dernière, Candela a obtenu un financement d’environ 18,6 millions d’euros pour faciliter la production en série de ses ferries et navettes maritimes. Ce financement a été suivi d’un investissement supplémentaire de 24,5 millions d’euros en mars 2024, qui comprenait le soutien du Groupe Beneteau, le plus grand fabricant de bateaux au monde.

Caractéristiques principales

Lire la suite : https://fr.businessam.be/stockholm-hydrofoil-ferry-electrique/

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Paris : interdiction de traverser les quatre premiers arrondissements en voiture à partir de lundi

liberation.fr - par Libération et AFP

Publié le 31 octobre 2024

Conformément à une promesse de campagne d’Anne Hidalgo, la mairie a publié ce jeudi un arrêté instaurant une zone à trafic limité dans l’hypercentre à compter du 4 novembre 2024.

Un pas de plus vers une ville moins tournée vers la voiture. La mairie de Paris a publié jeudi un arrêté instaurant une zone à trafic limité (ZTL) dans le cœur de Paris, qui entrera en vigueur dès lundi, selon l’adjoint écologiste chargé des transports de la mairie de Paris, David Belliard.

Cette zone d’environ 5,5 km² dans l’hypercentre de Paris ne sera plus autorisée qu’aux véhicules de secours, autobus, taxis, personnes à mobilité réduite, automobilistes y résidant ou y travaillant et tout le trafic «de destination», à savoir ceux dont les points de départ et d’arrivée se trouvent dans le secteur, pour un rendez-vous médical, faire des courses, aller au ciném

a… Exit, donc, les véhicules qui ne feraient que traverser les quatre premiers arrondissements de la capitale.

«Libérer de l’espace public» occupé par les voitures

Repoussée plusieurs fois, la mise en place de la ZTL est un engagement de campagne de la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, destiné à «libérer de l’espace public» occupé par les voitures et réduire la pollution. Des zones similaires existent déjà dans les quartiers centraux de plusieurs grandes villes européennes, notamment Madrid, Milan, Rome…

Lire la suite : https://www.liberation.fr/economie/transports/paris-interdiction-de-traverser-les-quatre-premiers-arrondissements-en-voiture-a-partir-de-lundi-20241031_B74SDKILX5DNFB67SNX3X5XWSE/

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Repenser la mobilité rurale, un impératif pour l'avenir de nos territoires

latribune.fr - par Jean-Sébastien Barrault

Publié le 31 octobre 2024

OPINION. Transports partagés, covoiturage et initiatives multimodales s'imposent comme des pistes prometteuses pour désenclaver les campagnes et promouvoir une France plus solidaire et écologique. Par Jean-Sébastien Barrault, Président de la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (*)

  • La France rurale, qui couvre 80% de notre territoire et abrite 30% de sa population, se trouve à un tournant crucial en matière de mobilité. L'omniprésence de la voiture individuelle, représentant plus de 80% des déplacements, n'est plus soutenable face aux défis sociaux, économiques et environnementaux qui se dressent devant nous.

Dans notre société moderne, le droit à la mobilité est fondamental. Pourtant, dans nos campagnes, ce droit est souvent compromis pour ceux qui ne possèdent pas de véhicule personnel ou qui ne peuvent plus conduire, exacerbant les inégalités et menaçant la cohésion de nos territoires.

L'urgence environnementale nous impose de repenser nos modes de déplacement. La dépendance à la voiture individuelle dans les zones rurales contribue significativement à notre empreinte carbone, alors même que ces territoires sont souvent les premiers touchés par les effets du changement climatique.

Lire la suite : https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/repenser-la-mobilite-rurale-un-imperatif-pour-l-avenir-de-nos-territoires-1010230.html

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IA et sécurité routière : la France devrait se doter de radars intelligents en 2025

actuia.com - par Marie-Claude Benoit

Publié e 31 octobre 2024

De nombreux pays utilisent désormais des radars routiers dotés d’IA pour améliorer la sécurité routière, la France prévoit de faire de même l’année prochaine, au grand dam d’associations d’usagers de la route comme “40 millions d’automobilistes” qui “dénonce le recours à outrance au système de verbalisation automatique”.

Selon une annexe du Projet de loi des finances 2025, 46,3 millions d’euros seront alloués à la Sécurité routière pour entretenir les radars existants et moderniser les équipements. Le nombre de radars déployés en France passera de 4000 à 4160, soit une hausse de 4 %. Si tous permettront de relever les excès de vitesse, plusieurs centaines d’entre eux détecteront trois autres infractions : le non-respect des distances de sécurité, l’absence de ceinture de sécurité et l’utilisation du téléphone au volant.

De nouvelles fonctionnalités rendues possibles grâce à “l’appropriation de technologie ou de techniques innovantes, comme l’extension de l’usage de l’intelligence artificielle pour améliorer les performances du contrôle automatisé et du recours à la datascience pour développer des outils de lutte contre la fraude“.

Chacune de ces infractions entraînera une amende de 135€ et un retrait de trois points sur le permis de conduire.

Les radars intelligents, des produits fiables ?

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/ia-et-securite-routiere-la-france-devrait-se-doter-de-radars-intelligents-en-2025/?mc_cid=e3d950ab88&mc_eid=1b5f52f4fd

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Carte grise : une hausse de prix attendue dès le 1ᵉʳ janvier 2025, découvrez combien cela va vous coûter

newsly.fr - par Julien DONMEZ

Publié le 27 octobre 2024

L'année 2025 apportera une hausse inattendue des coûts de la carte grise dans certaines régions, bouleversant de nombreux automobilistes.

La hausse des coûts de la carte grise prévue pour janvier 2025 suscite des inquiétudes parmi les automobilistes. Cette augmentation pourrait influencer la mobilité des Français, déjà encouragés à revoir leur mode de transport. Dans cet article, nous explorerons les régions concernées par cette hausse, les raisons derrière cette décision et les implications pour les automobilistes. Il est crucial de comprendre ce changement pour anticiper son impact sur votre budget et vos choix de transport.

Les régions concernées par l’augmentation

À partir de janvier 2025, plusieurs régions françaises verront le prix de la carte grise grimper. La Normandie est à l’avant-garde de ce mouvement. Elle détient le record de l’augmentation la plus significative et devient ainsi un point chaud pour les automobilistes concernés.

En 2023, la Normandie avait déjà appliqué une hausse notable, et cette tendance se poursuit de manière préoccupante. Le coût de la carte grise, qui était de 46 € en 2023, passera à 60 € en 2025, marquant une hausse significative qui ne manquera pas d’affecter le budget des automobilistes.

Impact sur le pouvoir d’achat

Lire la suite : https://newsly.fr/2024/10/27/carte-grise-une-hausse-de-prix-attendue-des-le-1%E1%B5%89%CA%B3-janvier-2025-decouvrez-combien-cela-va-vous-couter/ 

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Vélo-taxi à Pau : le futur de la mobilité douce

passion-quitaine.ouest-france.fr

Publié le 27 octobre 2024

À Pau, Henri IV a troqué son cheval pour la dernière invention 100% écoresponsable : le vélo-taxi d’Ecloz. Ces drôles de rickshaws français sont en train de redéfinir notre manière de nous déplacer en ville. La capitale du Béarn, fervente défenseuse des mobilités douces, avait déjà entrepris l’extension de son réseau cyclable. Ces petites merveilles à pédales ajoutent ainsi une touche de modernité à cette ville à la fois historique et dynamique. Allez, en selle, on part à la découverte de cette tendance (électrique) qui roule à plein régime.

Le vélo-taxi, c’est quoi ?

Comme leur nom l’indique, les vélos-taxis sont une alternative avant-gardiste aux voitures et aux bus. À mi-chemin entre triporteur et tuk-tuk, ces engins à trois roues sont constitués d’une place conducteur à l’avant et de deux sièges passager à l’arrière. Vadrouillant dans la ville, ils récupèrent touristes comme locaux pour les amener à bon port. L’avantage ? En plus d’être pratiques, ces taxis sont 100% électriques ! C’est donc l’idéal pour se déplacer tout en faisant un geste pour la planète.

Une mobilité douce, pour tous

Légende : Circulation des vélos-taxis à Pau dans le Béarn - Ekloz

Lire la suite : https://passion-aquitaine.ouest-france.fr/velos-taxis-pau/ 

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Comment construire ensemble les mobilités de demain?

nicematin.com - sponsorisé par VINCI Autoroutes

Publié le 30 octobre 2024

Le 18 octobre dernier, plusieurs partenaires de la mobilité se sont réunis, à Nice, à l’Institut méditerranéen du risque de l’environnement et du développement durable de L’université Côte d’Azur pour échanger sur l’avenir de nos mobilités quotidiennes.

Ce colloque, animé par Denis Carreaux, directeur des rédactions du Groupe Nice-Matin, a permis aux acteurs du territoire d’échanger autour de trois tables rondes: comment la mobilité électrique se développe-t-elle? Comment décarboner les déplacements longue distance par le covoiturage ou une plus grande intermodalité dans nos trajets? Et enfin, quelles solutions existent déjà pour réduire les émissions de CO2 liées au transport de marchandises? Des débats enrichissants et des solutions concrètes car, la route représentant 80% des trajets quotidiens des Français, sa décarbonation apparaît comme un enjeu essentiel et collectif.

Il y a moins de cinq ans, la mobilité électrique était principalement cantonnée aux centres urbains. Mais depuis deux ans, la longue distance est possible et elle connaît une croissance significative. Face à l’urgence de réduire nos émissions quotidiennes de CO2, l’électromobilité s’impose comme la première solution concrète. Les ventes de véhicules électriques sont en plein essor, marquant ainsi un premier cap franchi vers 2035, date à laquelle l’Union Européenne prévoit l’arrêt de la vente des véhicules thermiques. Comment organiser cette transition majeure dans notre société?

Lire notre dossier spécial

Lire la suite : https://www.nicematin.com/economie/et-si-nous-construisions-ensemble-les-mobilites-de-demain-953045

Budget 2025

BUDGET DE L'ÉTAT

Budget 2025 : la commission s'oppose au « fonds de précaution », cette ponction de 3 milliards d'euros sur les collectivités

maire-info.com - Par A.W

Publié le 31 octobre 2024

Considérée comme « injustifiée », la mise en place de ce dispositif fait peser « un risque réel sur l'investissement des collectivités », selon les députés qui ont, par ailleurs, décidé d'exclure près de 200 intercommunalités et certaines communes urbaines du bénéfice de la DETR. Mais rien ne garantit que ces décisions soient conservées dans le budget final.

Le « fonds de précaution »  voulu par le gouvernement ne passe décidément pas. Pas plus du côté des collectivités, qu’auprès des députés. Réunis en commission pour examiner le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, ils ont rejeté, hier, cette future ponction de 3 milliards d'euros sur les recettes des quelque 450 plus importantes collectivités que l’exécutif prévoit d’imposer aux élus locaux l’an prochain.

Rappelons que cette décision des députés reste pour l’heure – et comme depuis le début des débats budgétaires – purement symbolique puisqu’ils devront réexaminer, en séance, la version initiale du texte et donc revoter à nouveau tous les amendements passés en commission. Absolument rien ne garantit donc qu’ils seront conservés dans le texte final.

Un prélèvement « mal conçu »  et « injuste » 

Fustigée par les élus locaux, l’instauration de ce mécanisme d’auto-assurance – qui constitue le premier étage du plan d’économies de 5 milliards d’euros (complété par un gel de la TVA et l’amputation du FCTVA) demandées aux collectivités – a donc bien été balayée en commission grâce à l’adoption d’une demi-douzaine d’amendements portés par le Nouveau front populaire (NFP) et le groupe Liot.

Un prélèvement considéré comme « totalement injustifié »  par le député du Morbihan, Paul Molac (Liot), dans l’exposé des motifs de son amendement

Lire la suite : https://www.maire-info.com/budget-etat/budget-2025-la-commission-soppose-au-fonds-precaution-cette-ponction-3-milliards-deuros-sur-les-collectivites-article-29072

Intelligence artificielle

« Seuls 3 métiers survivront à l’IA », prévient Bill Gates

www.info.re - par la Rédaction

Pubié le 26 octobre 20245 – mis à jour le 28.10.2024

L’intelligence artificielle est-elle une menace pour nos emplois ? Le cofondateur de Microsoft a récemment partagé une vision plutôt alarmiste de cette évolution.

La simulation de l’intelligence humaine a été confinée aux romans de science-fiction. Désormais, c’est une réalité ancrée dans notre quotidien. Si l’intelligence artificielle offre des perspectives prometteuses, elle soulève aussi d’importantes interrogations, notamment sur l’avenir du marché du travail.

L’IA, un bouleversement sans précédent

Cette nouvelle technologie s’est immiscée dans tous les aspects de notre vie, de la santé à l’agriculture, en transformant radicalement l’industrie automobile et la technologie. Bill Gates assure que l’IA va profondément remodeler le paysage professionnel mondial. Selon lui, seuls trois secteurs seraient épargnés par cette révolution : l’énergie, la biologie et la programmation de l’IA elle-même."L’IA a le potentiel de nous permettre de travailler moins d’heures et de nous concentrer sur des tâches plus créatives et significatives", avance le pionnier de l’informatique.

Face à cette menace, il encourage vivement la population à se former aux compétences numériques, en particulier à la programmation. "L’IA évolue à un rythme vertigineux, et ceux qui maîtrisent ces compétences auront de meilleures opportunités d’emploi", affirme l’entrepreneur américain.

Si Internet a marqué une première révolution numérique, l’Intelligence artificielle s’annonce comme la prochaine étape, transformant à son tour nos modes de vie et de travail.

L’éducation, un enjeu clé

https://www.linfo.re/magazine/high-tech/seuls-3-metiers-survivront-a-l-ia-previent-bill-gates

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Offrir ChatGPT : la mesure inédite de la ville d'Arcachon pour "réduire la fracture numérique"

france3-regions.francetvinfo.fr

ChatGPT offert aux habitants de la ville d'Arcachon : l'initiative est-elle sans risque ?

© FRANK RUMPENHORST / DPA

Écrit par Catherine Bouvet

Publié le 26 octobre 2024

C’est une démarche inédite en France. La ville d’Arcachon offre à ses 12000 habitants un accès gratuit à ChatGPT, le célèbre outil d’intelligence artificielle. Portée par son maire Yves Foulon, l’initiative vise à réduire la fracture numérique dans l’une des communes les plus âgées du pays.

La ville vous offre l'Intelligence artificielle" indiquent les panneaux vert et bleu installés dans plusieurs sites de la ville. À 71 ans, Marie Acard semble très enthousiaste à l'idée d'essayer cette nouvelle application dont tout le monde parle.

Elle est venue ce jour-là s'informer auprès de l'animatrice, "une aidante numérique de la ville", qui va l'aider à faire ses premiers pas. Car depuis le 21 octobre, elle bénéficie d’un accès gratuit à ChatGPT. C'est un cadeau de la ville d’Arcachon

Peut-être que c’est plus abordable pour les jeunes mais je trouve que c’est une opportunité d'utiliser ce genre ce site. Marie Acard - Retraitée

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/arcachon/intelligence-artificielle-offrir-chat-gpt-la-mesure-inedite-de-la-ville-d-arcachon-pour-reduire-la-fracture-numerique-3051085.html

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L’Acte sur l’Intelligence Artificielle de l’Union Européenne : enjeux et perspectives

lesnews.ca : Par Faudel Tannouh

Publié le 26 octobre 2024

L’Union européenne (UE) a franchi une étape décisive en finalisant la loi sur l’ intelligence artificielle ( IA), établissant ainsi le premier cadre juridique mondial consacré à l’IA. Cet article présente l’historique, la structure, les exigences et les conséquences pratiques de la loi sur l’IA, y compris le vaste éventail d’amendes encourues.

I. Historique de la loi sur l’IA

La loi sur l’IA adoptée par le Parlement européen repose sur un projet présenté par la Commission européenne en 2021, mais a subi plusieurs modifications durant le processus législatif.

1. Premier projet de la Commission européenne de 2021

En avril 2021, la Commission européenne a publié son projet de loi sur l’IA[1] pour créer un cadre juridique uniforme applicable dans les États membres et faciliter la libre circulation des biens et services dans le domaine de l’IA.[2] La loi sur l’IA est une composante essentielle de la stratégie européenne en matière d’IA,[3] qui utilise une approche fondée sur les risques pour classifier les systèmes d’IA en plusieurs niveaux de risque.[4] Cette classification détermine les exigences et les conséquences juridiques, pouvant aller jusqu’à l’interdiction en cas de risque inacceptable.[5] Compte tenu de l’évolution rapide de ce domaine, les dispositions du projet ont été conçues pour être aussi résilientes que possible face à l’avenir.[6]

2. Projet du Parlement européen de juin 2022

Lire la suite : https://lesnews.ca/intelligence-artificielle/lacte-sur-lintelligence-artificielle-de-lunion-europeenne-enjeux-et-perspectives/

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Détection de contenu généré par l’IA : Google rend son outil de filigrane de texte SynthID open source

actuia.com - Par Marie-Claude Benoit

Publié le 28 octobre 2024

Google fait partie des 7 grandes entreprises de l’IA à s’être engagées à soutenir le développement d’une IA responsable, en juillet 2023, notamment à filigraner le contenu audio et visuel pour indiquer clairement que le contenu est généré par l’IA. La société vient de rendre open source SynthID-Text, afin de mettre à la disposition des développeurs et entreprises des outils de filigrane pour la génération de texte. Cette technologie est disponible via sa boîte à outils “Google Responsible Generative AI Toolkit”.

La détection de contenu généré par IA est essentielle pour lutter contre la désinformation et les deepfakes, mais la tâche reste complexe. D’ailleurs, Google reconnaît que SynthID n’est pas parfait.

Initialement, SynthID a été développé par Google DeepMind et amélioré en collaboration avec Google Research pour évaluer la probabilité qu’une image ait été créée par Imagen. Il permet d’intégrer le filigrane numérique directement dans les pixels d’une image, le rendant invisible à l’œil nu et très difficile à falsifier sans endommager l’image. Le filigrane résiste aux modifications courantes (recadrage, filtres, compression), assurant ainsi une traçabilité même après des changements mineurs.

L’outil, qui permet aujourd’hui de détecter le contenu généré par l’IA que ce soit du texte, de la musique, des images ou des vidéos, a ensuite été étendu au filigrane et à l’identification du texte généré par Gemini.

Comment SynthID-Text fonctionne-t-il ?

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/detection-de-contenu-genere-par-lia-google-rend-son-outil-de-filigrane-de-texte-synthid-open-source/?mc_cid=417136a4e9&mc_eid=1b5f52f4fd

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Sécurité nationale : l’administration Biden publie un mémorandum historique pour encadrer l’IA

actuia.com - par Marie-Clude Benoit

Publié le 28 octobre 2024

Le 30 octobre 2023, Joe Biden a émis un décret présidentiel historique visant à garantir que les Etats-Unis soient à l’avant-garde pour saisir les opportunités et gérer les risques de l’IA. Un an plus tard, il publie le tout premier Mémorandum de Sécurité Nationale (NSM) sur l’IA, soulignant son importance pour la sécurité nationale et la politique étrangère.

Ce NSM s’appuie sur les mesures clés déjà prises par le gouvernement fédéral, y compris ce décret exécutif historique. Il part du principe que les avancées de pointe en IA auront des répercussions significatives sur la sécurité nationale américaine et sa politique étrangère dans un avenir proche.

Le NSM définit plusieurs priorités stratégiques afin que les États-Unis conservent leur position de leaders mondiaux dans le développement de l’IA. Il vise également à exploiter cette dernière pour renforcer les capacités de sécurité nationale et à favoriser un consensus international autour de normes communes pour l’utilisation de cette technologie.

Des actions concrètes pour sécuriser la chaîne d’approvisionnement et prévenir les ingérences étrangères

L’un des volets essentiels du NSM concerne le renforcement de la chaîne d’approvisionnement en semi-conducteurs, technologie indispensable au développement de systèmes avancés d’IA. S’appuyant sur la loi CHIPS, signée par Joe Biden en 2023, le NSM appelle à sécuriser et diversifier l’accès aux puces, rendant les États-Unis moins dépendants de pays étrangers et mieux armés contre les cyber-menaces.

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/securite-nationale-ladministration-biden-publie-un-memorandum-historique-pour-encadrer-lia/?mc_cid=417136a4e9&mc_eid=1b5f52f4fd

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SUD IA : La Région Sud investit 70 millions d’euros pour démocratiser l’accès à l’IA et booster l’économie régionale

actuia.com - par Marie-Claude Benoit

Publié le 29 octobre 2024

Lors de son assemblée plénière du 25 octobre, la Région Sud a adopté un plan ambitieux baptisé SUD IA. Doté de 70 millions d’euros sur cinq ans, ce plan vise à faire de l’IA un outil utile, accessible à tous les citoyens, et un levier de compétitivité pour les entreprises et start-ups régionales.

En 2023, la Région Sud a sollicité les avis d’experts (universitaires, ingénieurs, sociologues) pour évaluer les bénéfices et les risques liés au développement de l’IA. Leurs conclusions ont été positives : l’IA présente un potentiel de transformation pour de nombreux secteurs de l’action publique, allant de l’emploi à l’énergie, en passant par la gestion des déchets, la qualité de vie et la compétitivité économique. Après avoir annoncé un partenariat avec Microsoft afin d’accélérer l’adoption de l’IA dans l’administration régionale, par les entreprises et les habitants du territoire, la Région dévoile un vaste plan pour faire de la Région une “Terre d’IA”.

Un cadre structurant pour un développement responsable et inclusif

Afin de tirer parti des opportunités de l’IA tout en répondant aux questions d’éthique, de souveraineté et de préservation de l’emploi, le plan SUD IA repose sur trois axes stratégiques :

Faire de l’IA un outil au service de la population

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/sud-ia-la-region-sud-investit-70-millions-deuros-pour-democratiser-lacces-a-lia-et-booster-leconomie-regionale/?mc_cid=d81f43a66a&mc_eid=1b5f52f4fd

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L'IA engendrera autant de pollution que 10 milliard d’aphone jetés d’ici 2030, selon une étude

bfmtv.com - Par  héotim Raguet

Publié le 20 octobre 2024

L’IA ne génère pas que du texte ou des images, elle génère aussi des déchets. Une récente étude parue dans Nature estime la pollution engendrée par l’IA d’ici 2030.

Entre 1,2 et 5 milliards de tonnes de déchets électroniques soit l’équivalent de 20 milliards de smartphones, et ce, entre 2020 et 2030. L’IA et son développement polluent plus qu’on ne le croit. Des chercheurs de l’Académie des Sciences chinoise et de l’Université de Cambridge en montrent l’ampleur dans cette étude publiée dans la revue scientifique Nature Computational Science.

La tech, bientôt un des secteurs les plus polluants ?

Dans ce contexte, on parle de e-waste ou déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE). On compte parmi eux la plupart des équipements électroménagers, les écrans ou les téléphones. Mais les DEEE à l'origine de cette explosion de pollution, ce sont les composants électroniques comme les cartes ou les puces qu'on retrouve dans nos ordinateurs.

Il s'agit là de détritus qui polluent en raison de la présence de certains produits ou composants particulièrement nocifs. Selon le Ministère de l'Écologie, on y retrouve notamment du mercure, des PCB et certains gaz à effet de serre.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/tech/intelligence-artificielle/l-ia-engendrera-autant-de-pollution-que-10-milliards-d-i-phone-jetes-d-ici-2030-selon-une-etude_AV-202410290688.html

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Une avalanche de PV : comment vont fonctionner les nouveaux radars avec de l’IA

bfmtv.com - par Sylvain Trinel

Publié le 30 octobre 2024

Redoutés par les associations de défense des automobilistes, les nouveaux radars doivent entrer en fonction au début de l'année 2025.

Annoncées en catimini par le gouvernement, les nouvelles infractions décelables par les radars installés aux abords des routes entreront en vigueur au début de l'année 2025. Pour ce faire, la sécurité routière compte s'appuyer sur des radars utilisant de l'intelligence artificielle.

Parmi les infractions qu'un de ces nouveaux radars va pouvoir sanctionner, les distances de sécurité non respectées, l'absence du port de la ceinture ou encore le téléphone à l'oreille alors que l'on est au volant. Une annonce qui a fait bondir l'association 40 millions d'automobilistes, qui y voit une "avalanche de PV" dans les prochains mois.

De l'IA pour détecter les comportements à risque

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/tech/intelligence-artificielle/une-avalanche-de-pv-comment-vont-fonctionner-les-nouveaux-radars-avec-de-l-ia_AV-202410300051.html 

Polices municipales

maire-info.com - par Franck Lenard

Publié le 29 octobre 2024

Le coût de fonctionnement des polices municipales pour les communes a dépassé les 2 milliards d'euros en 2023

L'Observatoire des finances et de la gestion publique locale (OFGL) a rendu publique hier une étude très attendue sur « les enjeux financiers des polices municipales », la première du genre. Enseignements.

« Nourrir le débat public sur l’organisation de la sécurité dans nos territoires. »  C’est à cet objectif – et non à celui de « faire un rapport sur l’efficacité des polices municipales »  – que répond cette enquête, explique en introduction André Laignel, président de l’OFGL. En effet, malgré la très forte progression du nombre de polices municipales ces dernières années, il n’existait pas jusqu’à présent d’étude sérieuse sur « leur impact budgétaire »  pour les collectivités. 

Et cet « impact »  est considérable, selon les calculs de l’OFGL : les dépenses de fonctionnement pour l’ensemble des polices municipales sont estimées à 2,2 milliards d’euros en 2023, et « 155 millions d’euros en moyenne par an depuis 2018 »  pour les dépenses d’investissement. 

Hausse des dépenses de fonctionnement

Les auteurs de l’étude rappellent que 11 % des communes se sont dotées d’une police municipale, mais que cette proportion monte à plus de 80 % pour les communes de plus de 3 500 habitants. Au-delà de 20 000 habitants, les communes ont presque toutes fait le choix de se doter d’une police municipale, la proportion oscillant, selon les strates, entre 96 et 99,7 %. 

Il y a aujourd’hui quelque 28 100 policiers municipaux employés par 3 613 communes.

Lire la suite : https://www.maire-info.com/polices-municipales/le-cot-fonctionnement-polices-municipales-pour-les-communes-depasse-les-2-milliards-deuros-en-2023-article-29060 

Catastrophes naturelles

531 communes placées en état de catastrophe naturelle après les inondations survenues du 8 au 13 octobre

maire-info.com par Franck Lemarc

Édition du lundi 28 octobre 2024

L'arrêté portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pour plus de 500 communes à la suite des inondations dues à la tempête Kirk a été publié ce week-end, alors que des maires de communes frappées par les intempéries demandent que celles-ci soient exemptées des ponctions budgétaires prévues par le gouvernement. 

Ce n'est qu'une première salve : la reconnaissance en état de catastrophe naturelle qui a été publiée samedi au Journal officiel ne concerne que les dégâts causés entre le 8 et le 13 octobre par la tempête Kirk. Il y aura donc un deuxième arrêté, dans les prochains jours, pour les communes (parfois les mêmes) frappées par les très graves inondations survenues les 16 et 17 octobre, notamment en Ardèche et dans le Rhône. 

Sept départements concernés

Pour ce qui concerne les seules conséquences de la tempête Kirk, ce sont sept départements qui ont été particulièrement touchés : l’état de catastrophe naturelle est reconnu dans 133 communes de l’Eure-et-Loir et 132 communes de la Seine-et-Marne, mais aussi dans 71 communes de l’Essonne, 58 de l’Aisne, 75 des Yvelines, 40 de la Loire-Atlantique et 22 du Loir-et-Cher. 

Maire info publie ci-dessous la carte des communes reconnues en état de catastrophe naturelle dans chaque département concerné (voir en fin d'article). 

Ponctions financières : des maires demandent à être « épargnés »

Lire la suite : https://www.maire-info.com/catastrophes/531-communes-placees-en-etat-catastrophe-naturelle-apres-les-inondations-survenues-du-8-au-13-octobre-article-29057

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La proposition de loi réformant le régime CatNat a été adoptée par le Sénat, mais sans extension du fonds Barnier

maire-info.com - Par Franck Lemarc

Publié le 30 octobre 2024

La proposition de loi « visant à assurer l'équilibre du régime d'indemnisation des catastrophes naturelles » a été adoptée hier par le Sénat, après avoir été enrichie de plusieurs amendements et vu certaines mesures retirées à la demande du gouvernement. 

Comment assurer la soutenabilité du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles, alors que les experts estiment que le coût de celles-ci va augmenter de 47 % d’ici à 2050 ? C’est la question à laquelle la sénatrice LR des Hauts-de-Seine, Christine Lavarde, a voulu contribuer à répondre en déposant en mai dernier une proposition de loi. Celle-ci a été adoptée hier à l’unanimité par le Sénat.

« Prévenir la catastrophe financière » 

« Le régime CatNat est déjà à bout de souffle », explique la sénatrice dans l’exposé des motifs du texte, du fait du caractère de plus en plus fréquent des aléas climatiques et de l’émergence d’un nouveau risque de plus en plus prégnant, le retrait gonflement des argiles (RGA). Le relèvement du taux de la surprime prévu pour 2025 (de 12 à 20 %) ne suffira pas à garantir à long terme l’équilibre du régime, assure la sénatrice, qui déplore également un problème « d’équité », notamment sur le phénomène RGA – la moitié des communes qui demandent une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle à ce titre se le voient refuser. 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/catastrophes/la-proposition-loi-reformant-regime-catnat-ete-adoptee-par-senat-mais-sans-extension-du-fonds-barnier-article-29066 

Cybersécurité

Cybersécurité : comment surveiller gratuitement vos données sur le dark web

lesnumeriques.com - Par Florent Lanne

Publié le 27 octobre 2024

Voici les meilleures méthodes gratuites pour détecter les fuites de vos données confidentielles sur le Dark web.

À l'ère du numérique, la cybersécurité est devenue une préoccupation majeure des internautes consciencieux de leurs données confidentielles. Si ces données —d'une simple adresse e-mail à un relevé d'identité bancaire, une copie de carte d'identité ou un mot de passe — sont précieuses à nos yeux, elles sont également la cible privilégiée des cybercriminels. Revendues en masse au travers du Dark web, elles peuvent ensuite être exploitées, compromises et utilisées à des fins frauduleuses par des individus malveillants. Comment savoir si vos informations ont fuité ? À quels outils et à quelles méthodes pouvez-vous recourir pour surveiller le Dark web et identifier d'éventuelles informations vous concernant ? Voici nos meilleurs conseils pour détecter les fuites des données qui vous concernent.

Surveiller gratuitement le Dark web avec Google

Google intègre une fonctionnalité permettant de surveiller les éventuelles fuites de vos données personnelles sur le Dark Web. Par le biais de votre compte Google, accédez à l'onglet intitulé "Sécurité". Puis, cliquez sur le module "Rapport sur le Dark web". Google permet d'ajouter plusieurs adresses e-mail — y compris de fournisseurs tiers à Gmail — ainsi que de suivre des numéros de téléphone et des adresses postales. Néanmoins, il sera nécessaire de valider par réception d'un code à usage unique les adresses e-mail renseignées afin d'éviter toute tentative de fraude.

Lire la suite : https://www.lesnumeriques.com/appli-logiciel/cybersecurite-comment-surveiller-gratuitement-vos-donnees-sur-le-dark-web-n228025.html

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Free victime d’un piratage massif : que risquez-vous si votre IBAN a été volé ?

leparisien.fr - Par Enzo Guerini

Publié le 27 octobre 2024

En plus des informations personnelles de dizaines de milliers de clients Free, comme l’identité ou encore le numéro de téléphone, les IBAN de ces abonnés ont également été dérobés lors de la cyberattaque massive contre l’opérateur, révélée ce week-end.

Free, le deuxième opérateur de téléphonie en France, a été visé par un piratage d’ampleur, les clients commençant à en être informés à partir de vendredi soir. Les noms, prénoms, adresses e-mail et postale, dates et lieux de naissance, numéros de téléphone, identifiants abonné et données contractuelles de dizaines de milliers de clients ont ainsi été dérobés, comme l’indiquait Free dans un e-mail transmis à ses souscripteurs concernés.

Seulement, selon l’ingénieur en cybersécurité Clément Domingo, les IBAN (pour « International Bank Account Number »), code qui permet d’identifier un compte en banque, ont également été dérobés lors de cette attaque.

« La nuit dernière à 4h30 du matin, le cybercriminel à l’origine de la cyberattaque de Free a diffusé un échantillon de 100 000 IBAN sur les 5,11 millions qu’il dit détenir », détaille-t-il ce dimanche sur son compte X, partageant une capture d’écran d’une publication du hackeur sur le « Amazon de la cybercriminalité ». Le vol de ces IBAN a été confirmé par Free, dimanche, dans un email envoyé à certains de ses clients.

Lire la suite ; https://www.leparisien.fr/high-tech/free-victime-dun-piratage-massif-que-risquez-vous-si-votre-iban-a-ete-vole-27-10-2024-OTCDA6QPBRFVJHWCJXFKBYL5ZY.php 

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Chercher un travail sur LinkedIn peut finir par un piratage de tous vos comptes

Le diable s'habille en recruteur

numerama.com - Par Bogdan Bodnar

Publié le 27 octobre 2024

Des utilisateurs de LinkedIn ont reçu des messages de phishing envoyés par des cybercriminels qui ciblent les personnes à la recherche d’un nouvel emploi.

Le #opentowork sur LinkedIn est devenu un bon moyen d’attirer tous les recruteurs comme des insectes autour d’une lampe. Et, dans le tas des nombreuses offres que vous allez trouver dans votre messagerie, vous tomberez peut-être sur celle d’un cybercriminel.

La société de cybersécurité Malwarebytes a mené une enquête, publiée le 23 octobre 2024, sur les bots qui envoient automatiquement des messages à tous les comptes qui annoncent être à la recherche d’un emploi. Quelques sociétés de recrutement se sont lancées dans l’automatisation des envois d’offres, et les cybercriminels n’ont pas tardé à les suivre.

Ces derniers se déguisent à travers des comptes premium et des usurpations d’identité, pour rendre leur demande de phishing encore plus crédible. Les experts en cybersécurité sont, par exemple, tombés sur le profil d’une fausse recruteuse nommée « Kay Poppe » qui prétend travailler pour Amazon. La photo de profil semble avoir été générée par l’IA, et le nom Kay Poppe nous rappelle vaguement la « K-pop », le phénomène de la musique pop coréenne, ce qui laisse penser aux campagnes de piratage nord-coréennes.

Les documents contenaient des descriptions de postes et un programme malveillant pour dérober les données personnelles.

Lire la suite : https://www.numerama.com/cyberguerre/1833262-chercher-un-travail-sur-linkedin-peut-finir-par-un-piratage-de-tous-vos-comptes.html

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Apple a un plan contre les arnaques téléphoniques

Jean-Noël Barrot en rêvait, Apple l'a fait

numerama.com - par Nicolas Lellouche

Publié le 17 octobre 2024

Dans une prochaine mise à jour d’iOS, Apple permettra aux entreprises de certifier leurs numéros de téléphone ou leurs adresses mail à l’aide d’un logo, afin d’authentifier la provenance d’une demande. Un changement souhaitable alors que les arnaques se multiplient.

Apple a du nouveau pour les entreprises membres de son programme « Apple Business Connect », qui permet aux groupes de gérer leur présence dans Plans et dans ses autres applications.

Dans les prochaines semaines, les entreprises membres du programme pourront disposer d’un logo personnalisé lors des paiements sans contact (avec la technologie Tap to Pay) et de l’envoi d’un mail. Ce logo attestera de l’authenticité d’un expéditeur, pour éviter de se faire arnaquer par une contrefaçon. Enfin, en 2025, Apple déploiera un système anti-spam dans l’application Téléphone. Il permettra d’authentifier une vraie entreprise en un coup d’œil.

Un logo réservé aux vraies entreprises : est-ce suffisant ?

Apple a fait la démonstration de son nouveau système anti-fraude à plusieurs médias, comme 9to5mac.

Avec iOS 18.2, une mise à jour attendue en décembre, les iPhone gagneront une toute nouvelle application Mail. Cette dernière disposera d’un nouveau design avec un système de tri similaire à celui de Gmail. Elle mettra aussi en avant des logos pour chaque expéditeur, qui indiqueront s’il s’agit d’un vrai ou d’un faux mail.

Lire la suite : https://www.numerama.com/cyberguerre/1827878-apple-a-un-plan-contre-les-arnaques-telephoniques.html

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Cybercriminalité : les « stealers » Redline et META visés par une opération policière internationale

lemonde.fr - Par Florian Reynaud

Publié le 29 octobre 2024 

Le marché des identifiants dérobés est devenu un secteur central de la cybercriminalité. Les deux virus visés par cette opération policière, baptisée « Magnus », ont permis le vol de plus de 227 millions de mots de passe en 2024.

Les polices de plusieurs pays, dont les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Belgique et les Etats-Unis, ont participé à une opération policière internationale, selon des communiqués publiés mardi 29 octobre. Baptisée Magnus, elle visait Redline et META, deux acteurs majeurs de la cybercriminalité.

Tous deux sont ce que l’on appelle des « infostealers », des virus conçus pour dérober, sur un ordinateur infecté, toutes les informations pouvant servir à d’autres activités criminelles. Mots de passe et adresses e-mail, cookies de connexion, données bancaires… Ces logiciels fouillent le navigateur de la victime mais aussi d’autres programmes à la recherche de tout ce qui peut permettre de se connecter à une boîte e-mail, un compte sur les réseaux sociaux, un portail bancaire ou même un réseau d’entreprise.

Lire la suite - réservée aux abonnés : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/10/29/cybercriminalite-les-stealers-redline-et-meta-vises-par-une-operation-policiere-internationale_6364915_4408996.html

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Cybercriminalité : Un logiciel malveillant ciblant « des millions de personnes » a été neutralisé par « Eurojust »

20minutes.fr - Pr O.M. avec AFP

MALWARE•Les données personnelles volées étaient ensuite revendues sur des plateformes clandestines.

C’est un petit pas dans la lutte contre la criminalité, mais un grand pas pour votre sécurité : une opération policière internationale a neutralisé, lundi 28 octobre 2024, un logiciel malveillant ciblant « des millions de victimes dans le monde entier », a annoncé l’unité de coopération judiciaire de l’Union européenne, Eurojust.

« Une opération mondiale, soutenue par Eurojust, a permis de démanteler des serveurs d’infostealers, un type de logiciel malveillant utilisé pour voler des données personnelles et commettre des cybercrimes dans le monde entier », a indiqué Eurojust dans un communiqué publié mardi 29 octobre 2024.

1.200 serveurs dans plus de 10 pays

L’unité de coopération judiciaire basée à La Haye, aux Pays-Bas, explique que les autorités ont agi après avoir découvert que « plus de 1.200 serveurs, répartis dans des dizaines de pays, exécutaient le logiciel malveillant ».

Baptisée « opération Magnus », la coalition policière internationale comprenant les Pays-Bas, les États-Unis, la Belgique, le Portugal, le Royaume-Uni et l’Australie a fermé trois serveurs aux Pays-Bas, saisi deux domaines, engagé des poursuites aux États-Unis et placé deux personnes en garde à vue en Belgique.

Une des plus grandes plateformes de malwares au monde

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/high-tech/by-the-web/4118470-20241029-cybercriminalite-logiciel-malveillant-ciblant-millions-personnes-neutralise-eurojust

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Cybersécurité : le Centre-Val de Loire se met à jour avec le GIP Cyberéponse

mafcentre.fr - Pr Mael Petit

Publié le 30 octobre 2024

Face aux vagues croissantes de cyberattaques en Centre-Val de Loire, une nouvelle structure voit le jour pour défendre le territoire numérique régional : le GIP Cyberéponse.

Elle était présentée comme la nouvelle arme de défense contre la cybercriminalité par les autorités régionales. La voici qui prend du galon. La structure Cyberéponse, nouvel acteur essentiel de la cybersécurité dans la région, a officiellement pris son envol pour renforcer la lutte contre la cybercriminalité. Lancé en mars 2023 sous la forme d’un CSIRT (Centre de réponse aux incidents de sécurité informatique) et aujourd’hui structuré en groupement d’intérêt public, le GIP Cyberéponse offre aux entreprises et établissements publics de la région un accompagnement sur mesure pour renforcer leur défense face aux menaces numériques. Aux précédentes assises régionales de la cybersécurité à Chartres en mars 2024, la Région, l’État et les différents acteurs de la sécurité numérique s’alarmaient de la multiplication des attaques contre les entreprises du Centre-Val de Loire, un phénomène récent appelé à encore s’intensifier ces prochaines années.

« Un service public contre la cybercriminalité »

Déjà alors les différents représentants des autorités locales louaient l’efficacité du dispositif au moment de dresser un premier bilan douze mois après son lancement. Initialement porté par le GIP RECIA, la Région Centre-Val de Loire et l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), Cyberéponse démontrait sa capacité à soutenir efficacement les structures touchées par des attaques cyber : plus de 250 dossiers pris en charge, dont 19 % concernaient des incidents majeurs, sans aucun dépôt de bilan pour les entreprises impactées.

Lire la suite: https://www.magcentre.fr/318854-cybersecurite-le-centre-val-de-loire-se-met-a-jour-avec-le-lancement-du-gip-cybereponse/

Atos

Activités stratégiques : pour protéger ATOS, l’État tient un droit de veto sur les supercalculateurs.

bfmtv.com - par PS avec AFP

Publié le 31 octobre 2024

L'État a acquis une action de préférence de la filiale de supercalculateurs d'Atos pour obtenir un droit de veto.

L'État, qui souhaite depuis mars racheter les "activités stratégiques" du géant français de l'informatique en difficulté Atos, a acquis une action de préférence de sa filiale de supercalculateurs pour obtenir un droit de veto, est-il indiqué dans le Journal officiel jeudi.

"C'est un signal très clair de notre détermination à protéger les actifs stratégiques d'Atos", avait déclaré en avril l'ancien ministre de l'Économie Bruno Le Maire, juste après avoir annoncé son intention d'acquérir cette action de préférence de la filiale Bull, constructeur des supercalculateurs d'Atos, en grande difficulté après la perte de plusieurs contrats.

Les actions de préférence accordent à leur propriétaire des avantages supplémentaires par rapport à une action ordinaire, comme un droit de veto sur certaines décisions, par exemple sur le rachat par une société étrangère du capital de la filiale.

Contrats avec l'armée française

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/activites-strategiques-pour-proteger-atos-l-etat-obtient-un-droit-de-veto-sur-les-supercalculateurs_AD-202410310418.html 

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Franchissement d’une nouvelle étape décisive dans la réalisation de la restructuration financière : Arrêté du plan de sauvegarde accélérée d’Atos par le Tribunal de commerce spécialisé de Nanterre

atos.net - communiqué

Publié le 24 octobre 2024

Atos SE (« Atos » ou la « Société ») annonce aujourd’hui que, par jugement rendu le 24 octobre 2024, le Tribunal de commerce spécialisé de Nanterre (le « Tribunal »), après avoir constaté, en application des dispositions de l’article L. 626-31 du Code de commerce, que toutes les conditions légales avaient été satisfaites, a arrêté le plan de sauvegarde accélérée d’Atos (le « Plan »), présenté lors de l’audience du 15 octobre 2024.

Philippe Salle, Président du Conseil d’administration d’Atos, a déclaré : « L’arrêté du plan de sauvegarde accélérée d’Atos par le Tribunal de commerce spécialisé de Nanterre est une étape décisive dans notre processus de restructuration financière et je tiens à remercier l’ensemble de l’équipe de direction pour le travail remarquable qu’elle a accompli au cours des derniers mois. Cette étape importante garantit la pérennité des activités d’Atos dans le meilleur intérêt de nos employés et de nos clients, et permet de projeter le Groupe sereinement vers une nouvelle page de son histoire. »

Jean Pierre Mustier, Directeur Général d’Atos, a déclaré : « Notre groupe franchit une étape décisive qui lui permet d’avoir les ressources financières pour mener à bien une nouvelle période de développement industriel sous la direction de Philippe Salle, avec une forte mobilisation de toutes nos équipes pour servir au mieux nos clients à travers l’innovation et la qualité de service. »

Lire la suite : https://atos.net/fr/2024/communiques-de-presse_2024_10_24/franchissement-dune-nouvelle-etape-decisive-dans-la-realisation-de-la-restructuration-financiere-arrete-du-plan-de-sauvegarde-acceleree-datos-par-le-tribunal-de-commerce-specialise

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Atos: La commission des Finances adopte un amendement du NFP sur une nationalisation

zonebourse.com - Rédigé par Kate Entringer, édité par Augustin Turpin

Publié le 01 novembre 2024

PARIS (Reuters) - Les députés de la commission des Finances ont adopté vendredi un amendement visant à créer un programme de nationalisation du fournisseur de services numériques Atos, en grande difficultés.

"Victoire !", a commenté sur le réseau social X Bastien Lachaud, député La France insoumise - Nouveau front populaire (LFI-NFP), après l'adoption de l'amendement déposé par son groupe.

"Cette entreprise stratégique pour la défense comme la vie quotidienne des français doit être protégée contre la vente à la découpe envisagée par le gouvernement", a-t-il ajouté.

Le groupe parlementaire LFI-NFP, peut-on lire dans l'exposé de l'amendement, "propose de créer un programme 'Nationalisation d'Atos'" en l'abondant de 70 millions d'euros en autorisation d'engagement et en crédits de paiement.

La commission des Finances examine depuis lundi la seconde partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2025. Pour entrer en vigueur, cet amendement devra toutefois être confirmé à la fin de la navette parlementaire entre l'Assemblée et le Sénat.

Lire la suite : https://www.zonebourse.com/cours/action/ATOS-SE-4612/actualite/Atos-La-commission-des-Finances-adopte-un-amendement-du-NFP-sur-une-nationalisation-48234472/

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ATOS : Communiqué de presse état

boursorama.com - Bravo22 - Communiqué de presse

Publié le 02 novembre 2O24

L’État décide l’acquisition d’une action de préférence dans Bull SA, filiale française d’Atos opérant les activités stratégiques de conception et de fabrication de supercalculateurs.

La Convention de protection des actifs stratégiques mise en place entre l’État et Atos le 28 juin 2024, en contrepartie du prêt octroyé à Atos par le Fonds de développement économique et social (FDES), prévoyait l’émission d’une action de préférence dans Bull SA au bénéfice de l’État.

La souscription de cette action actée par Antoine Armand, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, contribue directement à la protection des intérêts de la Nation et de son patrimoine technologique et industriel. « L’État bénéficiera ainsi de droits renforcés, inscrits dans les statuts et pouvant aller dans certains cas jusqu’au veto, sur les informations et décisions que pourraient prendre la société. La convention et l’action de préférence garantissent un haut niveau de sécurité indispensable à la souveraineté de la Nation et démontrent la capacité de l’État à déployer les protections nécessaires dans les entreprises qui opèrent des activités stratégiques », a déclaré le ministre.

L’État poursuit par ailleurs, comme annoncé le 7 octobre dernier, l’étude en lien avec Atos de nouveaux schémas d’opérations d’acquisition des activités sensibles de la société.

Lire sur : https://www.boursorama.com/bourse/forum/1rPATO/detail/465568878/


Mobilité

Nouvelle Tarification RATP : Paris, Londres, Dublin.. Quelle ville est la plus chère pour se déplacer.

bfmtv.com - Par Lilian Pouyaud

Publié le 14 octobre 2024

2025 va rimer avec une nouvelle tarification pour les usagers du réseau de transports Île-de-France Mobilités. Certains titres vont tout bonnement disparaître, un ticket unique va faire son apparition. Côté prix, tout le monde ne sera pas gagnant avec une augmentation de certains trajets. Mais où s'inscrit le réseau francilien par rapport à ses voisins européens?

Dès 2025, certains déplacements franciliens coûteront plus cher. Dès le 2 janvier de l'année prochaine, les usagers du réseau Île-de-France Mobilités vont devoir payer plus cher les trajets en métro et les liaisons vers les aéroports. Contre 2,15 euros actuellement, le ticket T+ commun aux métros, train et RER, sans limite de distance, passe à 2,50 euros.

Néanmoins, certains trajets vont baisser leurs prix (les tickets pour les bus et les tramways). Si la nouvelle n'est pas accueillie avec joie par l'ensemble des usagers, le prix du billet unique ne risque pas de faire évoluer la position de Paris parmi le classement des villes européennes où il est plus cher de voyager. RMC Conso s'est intéressé à la tarification des transports dans ces grandes capitales voisines de la France.

Londres, Dublin, Paris, Amsterdam et Bucarest. Voici les cinq villes européennes où les transports en commun coûtent le plus cher. Selon un classement publié en 2023 par Greenpeace, ces cinq capitales s'inscrivent parmi les villes où le trajet unique coûte en moyenne plus de 2,25 euros. Dans le détail, ce classement mérite des précisions, tant la situation a légèrement évolué au cas par cas selon les villes.

La grille tarifaire fin 2024

Lire la suite : https://rmc.bfmtv.com/conso/transports/nouvelle-tarification-ratp-paris-londres-dublin-quelle-ville-est-la-plus-chere-pour-se-deplacer_AN-202410140480.html

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Mobilités et transport

france.representation.ec.eurpa.eu - Communiqué

Publié le 14 octobre 2024

La politique des transports de l'Union Européenne (UE) vise à développer un réseau d'infrastructures moderne qui rend les trajets plus rapides et plus sûrs, tout en promouvant des solutions durables et numériques.  

Pierre angulaire de l’intégration européenne, les transports sont un rouage essentiel de la libre circulation des personnes, des services et des marchandises. Mais les transports sont aussi déterminants pour faire de l’Europe le premier continent neutre en carbone d’ici 2050, l’une des grandes priorités politiques de l’UE. Les collectivités locales jouent un rôle clé dans la mise en œuvre des initiatives européennes en matière de mobilité durable. 

Les compétences des communes en matière de transport

Les communes sont les autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire. Elles sont compétentes pour l’organisation des transports publics et des services de covoiturage, du transport scolaire, de l’autopartage, le service public de location de bicyclettes, le transport de marchandises et la logistique urbaine.  

Elles s’occupent également de l’élaboration du plan de déplacements urbains ainsi que de l’instauration du versement transport. La compétence des lignes capillaires de frêt peut également être déléguée aux EPCI qui en font la demande auprès de l’état français ou de ses établissements publics.

La politique européenne des transports à l’échelle des communes

Lire la suite : https://france.representation.ec.europa.eu/mobilites-transport_fr

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"Une opération unique en France" : Bordeaux Métropole entame la rénovation de ses rames de tramway les plus anciennes

francebleu.fr - Bordeaux de Jules Brelaz - Par France Bleu Gironde

Publié le 16 octobre 2024

Pour rallonger de 10 ans leur durée de vie, les 62 rames les plus anciennes du réseau de tramway bordelais vont être rénovées dans l'entreprise spécialisée ACCM basée à Clermont-Ferrand.

Rien ne se perd, tout se récupère, y compris des rames de tramway ! Opération décrite comme sans précédent en France, Bordeaux Métropole et Keolis Bordeaux Métropole Mobilité ont entamé lundi la rénovation des 62 rames les plus anciennes. Celles qui circulent depuis 20 ans vont être remises à neuf en Auvergne chez ACCM. Fondée en 1919 à Clermont-Ferrand, cette entreprise spécialisée dans le ferroviaire a remporté le marché d'appel d'offres. Les rames ainsi remises à niveau pourront rouler 10 ans de plus, rallongeant leur durée de vie de 30 à 40 ans. Ce projet, dont le coût avoisine les 35 millions d'euros, va durer jusqu'en 2029.

Feu vert du Service Technique des Transports Guidés

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/une-operation-unique-en-france-bordeaux-metropole-entame-la-renovation-de-ses-rames-de-tramway-les-plus-anciennes-4406962

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L'usage des caméras piétons dans les réseaux de transport temporairement interdit

maire-info.com - Par Franck Lenard

Édition du jeudi 17 octobre 2024

Une fois encore, un manque d'anticipation conduit à devoir stopper, momentanément du moins, une expérimentation pourtant plébiscitée par les principaux concernés : l'usage des caméras piétons par les contrôleurs des transports collectifs. 

Par Franck Lemarc

Il semble que l’État n’apprend pas toujours de ses erreurs. Alors qu’une situation exactement similaire s’était déjà produite en 2018, à propos des caméras piétons des policiers municipaux, les contrôleurs des services de transport n’ont plus le droit, depuis le 1er juillet, d’utiliser les leurs. 

Le précédent des policiers municipaux

Revenons un peu en arrière. En 2016, la loi sur la lutte contre le crime organisé autorisait à titre expérimental les policiers municipaux à être dotés de caméras piétons pour « procéder à un enregistrement audiovisuel de leurs interventions ». La durée de l’expérimentation était fixée à deux ans et devait s’arrêter au 3 juin 2018. Or les règles régissant les expérimentations sont claires : à l’issue d’une expérimentation, le dispositif expérimenté peut être soit généralisé, soit abandonné – et pour qu’il soit généralisé, il faut qu’une loi soit votée par le Parlement. 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/transports/usage-cameras-pietons-dans-les-reseaux-transport-temporairement-interdit-article-29018

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La Chambre de commerce et d’industrie du Loiret lance son incubateur de start-ups

francebleu.fr - Par France Bleu Orléans

Diffusé le 14 octobre 2024

La CCI 45 a lancé il y a quelques jours un incubateur de start-up sur des thématiques particulièrement concernantes dans notre département : la logistique, la mobilité et les transports.

C'était la seule CCI du Centre-Val de Loire à ne pas en avoir, c'est désormais chose fait. La semaine dernière, la Chambre de commerce et d'industrie du Loiret a inauguré son incubateur de start-up. Mais pour pouvoir l'intégrer, ces jeunes entreprises doivent travailler sur la mobilité, les transports et la logistique. Des thèmes centraux dans l'économie loirétaine, comme l'explique Philippe Gobinet, le directeur de la CCI 45 : "le Loiret est le cinquième pôle logistique en France, avec 2.20 établissements, 51.000 salariés". des choix basés aussi sur les demandes des entreprises elles-mêmes : "Nous sommes allés au devant des entreprises pour identifier les sujet de recherche et développement externalisés qui pourraient les intéresser" explique le président.

Quelques jours seulement après son lancement, deux start-ups ont déjà intégré l'incubateur : Asgard Motors, qui développe un quad électrique 100% français à destination du secteur agricole ou forestier, et Mobilitaf, dédié au développement du covoiturage en entreprise. La CCI espère accueillir cinq start-up dans son incubateur cette année, 10 d'ici l'année prochaine.

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/emissions/trois-questions-a/la-chambre-de-commerce-et-d-industrie-du-loiret-lance-son-incubateur-de-start-ups-5844826

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Une vitre pour protéger les femmes dans les bus : la genèse et l’impact d’une initiative sécuritaire

ma-grande-taille.com - Par Anale G.

Publié le 14 octobre 2024

Sur Tik Tok, une vidéo est devenue populaire montrant une conductrice de bus protéger une utilisatrice à l’aide d’une vitre. Bien que cette vidéo soit une mise en scène, elle montre que l’insécurité est un sujet primordial et préoccupant à l’heure actuelle. Cette vitre de protection pourrait être une bonne initiative dans les transports en commun.

Face à cet enjeu sociétal majeur, celui de la sécurité des femmes dans les espaces publics, des mesures ont quand même été mise en place notamment  à Lyon, où chaque véhicule devient un refuge potentiel pour celles qui se sentent menacées.

L’engagement des acteurs locaux

La métropole de Lyon illustre son engagement par la formation approfondie des chauffeur.euse.s de bus, leur permettant d’accueillir et d’intervenir efficacement auprès des femmes en détresse. Bruno Bernard, président de la métropole, souligne que ce dispositif assure non seulement la protection mais aussi une prise en charge adaptée des demandes d’assistance.

Lire la suite : https://www.ma-grande-taille.com/societe/vitre-proteger-femmes-bus-initiative-393943

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Le Cybercab de Tesla : une vision audacieuse du transport urbain de demain

Posted by par : Sébastien Meunier

Publié le 14 octobre 2024

Tesla vient de franchir une nouvelle étape avec la présentation de son Cybercab. Ce concept de robotaxi électrique sans conducteur promet de redéfinir notre façon de nous déplacer en ville. Mais entre ambition et réalité, que faut-il retenir de cette annonce qui fait déjà beaucoup parler ?

Un véhicule qui repousse les limites du design automobile

Le Cybercab se démarque radicalement des taxis traditionnels. Avec ses lignes futuristes et ses portes papillon, il ressemble davantage à un vaisseau spatial qu’à un véhicule urbain classique. L’absence de volant et de pédales témoigne de la confiance de Tesla dans sa technologie de conduite autonome.

L’intérieur du véhicule a été repensé comme un espace de vie mobile. Tesla imagine un habitacle où les passagers pourront travailler, se divertir ou se reposer pendant leurs trajets, transformant ainsi le temps de transport en temps utile ou de détente.


Des promesses ambitieuses face à des défis de taille

Tesla annonce un prix de vente inférieur à 30 000 dollars, un tarif étonnamment bas pour un véhicule aussi avancé. Cette stratégie de prix agressive pourrait bouleverser le marché des transports urbains si elle se concrétise

Lire la suite : https://digitechnologie.com/cybercab-robot-taxi-tesla/

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Transports : le plan national de cars express lancé en 2025 ?

lautomobiliste.fr - Écrit par : Paolo Garoscio

Publié le 14 octobre 2024

Le gouvernement veut déployer des cars express pour améliorer les transports dans les zones rurales.

En 2025, le gouvernement français lancera un projet ambitieux : le plan national de cars express, un nouveau projet destinée à répondre aux enjeux majeurs de mobilité dans les zones rurales et périurbaines. François Durovray, ministre délégué aux Transports, a annoncé les grandes lignes de ce programme qui vise à faciliter les déplacements quotidiens des citoyens souvent laissés pour compte par les infrastructures de transport en commun.

Plan cars express : un projet conçu pour les zones délaissées

La fracture territoriale est un problème de plus en plus montré en France, et ce plan s’entend s’attaquer directement à cette inégalité en matière de mobilité. Actuellement, près de 15 millions de Français, principalement dans les zones rurales et les périphéries des grandes villes, n’ont pas accès à des transports en commun réguliers. Ce qui les contraint à utiliser leur voiture pour des trajets parfois longs, engendrant des coûts financiers importants et contribuant aux émissions de CO2.

Lire la suite : https://lautomobiliste.fr/14/10/2024/transports-le-plan-national-de-cars-express-lance-en-2025/

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Kiwee : des voitures sans permis en autopartage pour faciliter la mobilité périurbaine

wedemain.fr - Par florence Santrot

Publié le 16 octobre 2024

Pour répondre à une problématique de mobilité en périphérie des villes, Metacar, avec sa solution en autopartage Kiwee, table sur des véhicules légers pour des trajets courts plus inclusifs et durables.

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L'originalité de Kiwee est de pouvoir accrocher les véhicules en autopartage pour les ramener à une zone de rechargement des batteries. Crédit : Metacar.

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Le Mondial de l’Auto 2024, qui se tient à Paris du 14 au 20 octobre, n’est pas que l’occasion de découvrir de nouveaux SUV ou Kitt, la célèbre voiture de K2000 (même si…). Le Mondial de l’Auto est aussi une opportunité de découvrir des projets innovants – et éco-responsables – en matière de mobilité. C’est par exemple le cas de Metacar et de ses petits véhicules Kiwee en autopartage. L’idée a germé il y a un peu plus de 10 ans, en 2013, en… observant les caddies de supermarché. Leur façon de s’emboîter et de pouvoir ainsi être déplacés facilement d’un point à un autre par une seule personne est à l’origine du projet de la société lyonnaise Metacar.

Essayez de regarder cette vidéo sur www.youtube.com

Un usage flexible pour le dernier kilomètre ou pour décongestionner des trajets très empruntés

Lire la suite : https://www.wedemain.fr/inventer/kiwee-des-voitures-sans-permis-en-autopartage-pour-faciliter-la-mobilite-periurbaine/

Organisation territoriale - Rapport

Compétences, finances, gouvernance... une nouvelle et très large mission pour Boris Ravignon

banquedesterritoires.fr - par Claire Mallet, Localtis

Publié le 23 octobre 2024

Finances et fiscalité, Organisation territoriale, élus et institutions

Depuis sa nomination, à chacune de ses interventions devant les élus locaux (notamment lors de leurs congrès), Catherine Vautrin fait part de son intention de s'appuyer sur le rapport Ravignon remis en mai dernier au précédent gouvernement. Début octobre, elle précisait avoir demandé au maire de Charleville-Mézières de conduire une nouvelle mission pour approfondir certains points de ce rapport sur "le coût du millefeuille administratif".

Les choses sont désormais officielles puisque la ministre du Partenariat avec les territoires a signé le 17 octobre avec Laurent Saint-Martin, son collègue en charge du Budget, une nouvelle lettre de mission invitant Boris Ravignon à poursuivre son travail afin de "rendre rapidement opérationnelles" les propositions de son rapport, "en en définissant les voies et les moyens".

Les "axes" ébauchés par cette lettre diffusée par nos confrères de l'AEF couvrent un très large spectre :

  • "Empêcher la superposition des compétences et des responsabilités" : "Identifier les évolutions législatives et réglementaires nécessaires pour réduire ces enchevêtrements de compétences, les financements croisés, et développer la notion de chef de file".
  • "Refonder" le financement des collectivités : identifier les évolutions "permettant aux collectivités de retrouver une meilleure maîtrise de leurs ressources propres, dans le contexte actuel de participation des collectivités au redressement des finances publiques", sans oublier la dimension péréquation.
  • Établir une "feuille de route" pour "mettre en place les outils visant à renforcer la performance" des collectivités, qu'il s'agisse de fonction publique ou de commande publique. "Etablir un calendrier opérationnel des principales simplifications normatives à gain rapide qui peuvent être engagées dès 2025" (environnement, urbanisme, accessibilité, politiques sociales…).
  • Définir "les contours d'une nouvelle gouvernance partenariale avec les collectivités", en veillant à valoriser le CFL et le CNEN.

Lire la suite : https://www.banquedesterritoires.fr/competences-finances-gouvernance-une-nouvelle-et-tres-large-mission-pour-boris-ravignon

Blockchain

Un ordinateur quantique réussit à pirater des algorithmes cryptographiques – Est-ce une menace pour la blockchain ?

cryptoast.fr - Par Zacharie Tazrout

Publié le 14 octobre 2024

L'informatique quantique est généralement présentée comme l'avenir du traitement de données tant son potentiel est immense. Toutefois, des chercheurs ont montré que cette technologie, mieux maîtrisée, pourrait être utilisée pour pirater des algorithmes cryptographiques et mettre à mal la blockchain.

Un ordinateur quantique parvient à déchiffrer plusieurs algorithmes cryptographiques

Des chercheurs chinois de l'Université de Shanghai ont affirmé avoir piraté des algorithmes de chiffrement utilisés dans la finance et dans le secteur des cryptomonnaies. Pour y parvenir, les scientifiques se sont basés sur l'informatique quantique.

En utilisant un ordinateur quantique produit par la société canadienne D-Wave Systems, les chercheurs ont réussi à déchiffrer certains algorithmes comme Presents, Gift-64 ou encore Rectangle.

Les algorithmes Present, Gift-64 et Rectangle sont des exemples de chiffrements légers (lightweight ciphers) reposant sur une structure de réseau de substitution-permutation (SPN), similaire à celle utilisée par l'Advanced Encryption Standard (AES). Précisons cependant que ces algorithmes ne constituent pas la base de l'AES, qui est une norme de chiffrement robuste et largement adoptée dans des domaines comme la finance et la protection des portefeuilles de cryptomonnaies.

L'ordinateur quantique de D-Wave System exploite la technologie de recuit quantique. Selon les scientifiques, il s'agirait, par analogie, de l'équivalent quantique des réseaux de neurones utilisés dans l'intelligence artificielle pour le deep learning.

Lire la suite : https://cryptoast.fr/ordinateur-quantique-pirater-algorithmes-cryptographiques-menace-blockchain/ 

Fonction Publique

Coût de la prise en charge de l'instruction des cartes nationales d'identité pour les collectivités

senat.fr - Question écrite n°01685 - 17e législature

Question de M. CADEC Alain (Côtes-d'Armor - Les Républicains-A) publiée le 17/10/2024

M. Alain Cadec attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique, de la simplification et de la transformation de l'action publique M. Alain Cadec attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la question du coût supporté par les communes concernant l'instruction et la délivrance des cartes nationales d'identité (CNI).

Mis en oeuvre sur la période 2016-2020, le plan « préfectures nouvelle génération » en matière d'instruction des demandes de cartes nationales d'identité a profondément modifié l'organisation de l'administration territoriale. Dès 2017, la mission qui concernait les demandes de CNI était confiée aux communes disposant d'un dispositif de recueil (DR), même si les mairies assuraient déjà depuis 2009 l'instruction des passeports biométriques.

Ce transfert de gestion reste une charge conséquente pour les communes, et qui pèse lourdement sur les finances, puisqu'il nécessite des moyens humains et matériels.

Pour exemple, dans le département des Côtes-d'Armor, la commune de La Motte. Un agent à mi-plein, affecté à cette mission, coûte à la commune plus de 17 364 euros par an alors que les dotations de compensations versées par l'État aux communes ne sont que de 8 530 euros par an.

Il lui demande si le Gouvernement a l'intention de compenser le coût réel de cette mission pour les communes, autrefois assurée par les services de l'État.

Lire la suite : https://www.senat.fr/questions/base/2024/qSEQ241001685.html

France Identité

La carte vitale et France Identité ne fusionneront pas, mais les apps vont s’aider entre elles.

igen.fr - Par Greg Onizuka

Publié le 18 octobre 2024

Depuis maintenant plusieurs mois, voire plus d’un an, le gouvernement louvoie sur le rapprochement de la carte d’identité et de la carte vitale. Projet longtemps couvé par Gabriel Attal, déjà en tant que ministre de l’Action et des Comptes publics mais plus encore en tant que Premier Ministre, il semblait devoir continuer sous l’ère Barnier, en tout cas si l’on se référait à ses premières déclarations.

Il en va cependant autrement après les clarifications plus que nécessaires obtenues récemment par Acteurs publics. Alors que l’on s’attendait à voir fusionner la carte vitale (ou plutôt son penchant numérique, la e-carte vitale) avec la carte d’identité dématérialisée, le tout dans l’app France Identité, ce ne sera finalement pas le cas. Même si les deux se rapprochent effectivement, le mariage n’aura pas lieu.

Une procédure simplifiée

Si chacune restera dans son app personnelle, la CNIe (pour Carte Nationale d’Identité électronique) et son acolyte France Identité permettront tout de même de faciliter la création d’une e-carte vitale, en simplifiant la procédure d’enregistrement jusqu’ici plutôt lourde.

Sans CNIe, l’utilisateur souhaitant une carte vitale dématérialisée doit en effet suivre plusieurs étapes : enregistrement du numéro de carte vitale, de l’adresse mail, vérification de cette dernière par code, vérification vidéo de la pièce d’identité, et enfin une reconnaissance faciale ! Seulement une fois toutes ces étapes remplies, vous aurez votre fameuse e-carte vitale, sous 48h. Sous réserve que tout se passe bien...

Lire la suite : https://www.igen.fr/app-store/2024/10/la-carte-vitale-et-france-identite-ne-fusionneront-pas-mais-les-apps-vont-saider-entre-elles-146497

Intelligence artificielle

Intelligence artificielle : quelle mise en œuvre au ministère de l'économie et des finances ?

vie-publique.fr - Par La Rédaction

  • Publié le 25 octobre 2024

La Cour des comptes a publié de récentes observations sur la mise en œuvre de l’intelligence artificielle (IA) dans les politiques publiques. Le ministère de l’économie et des finances, qui expérimente l’IA depuis 2015, sert d’objet d’étude.

Les observations publiées le 22 octobre 2024 étudient les effets de l'IA en termes de gains de productivité ainsi que la manière dont est géré le risque au sein du ministère de l'économie et des finances, sur les exercices 2015-2023. 

Le déploiement de l'IA au sein du ministère de l'économie et des finances

Huit directions du ministère recourent aux systèmes d’IA. La Cour estime à 66,3 millions d’euros le montant total des coûts de développement des 35 systèmes d’IA recensés au ministère sur la période 2015-2023. L’IA est utilisée pour des missions variées. Comme le souligne la Cour : "les systèmes d’IA recensés concernent la fiscalité, les contrôles douaniers, la lutte contre le blanchiment, la statistique publique, le droit de la consommation, les aides aux entreprises, la sécurité économique, le contrôle réglementaire de la dépense publique ou encore les relations avec les fournisseurs de l’État". 

Pour la Cour des comptes, l’IA permet globalement des gains de productivité. Le recours à cinq systèmes d’IA à la Direction générale des finances publiques (DGFiP) et à l’Agence pour l’informatique financière de l’État (AIFE) a généré 20,4 millions d’euros d'économie en 2022 même si une économie de 46,6 millions d’euros était attendue pour l'exercice 2022. 

Globalement, les systèmes d’IA améliorent la productivité dans une majorité de cas mais ne permettent pas nécessairement de libérer des emplois. Dans un certain nombre de tâches, le recours aux systèmes d’IA peut même accroître le volume d’activité des services. 

Des risques maîtrisés ?

Lire la suite : https://www.vie-publique.fr/en-bref/295892-intelligence-artificielle-quelle-mise-en-oeuvre-au-sein-de-letat

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Ces méthodes permettent de mieux identifier la vérité »… Un chercheur français en intelligence artificielle récompensé

20 minutes.fr - Par Gilles Durand

Publié le 18 septembre 2024

INTERVIEW - Directeur de recherche au CNRS, le Nordiste Sébastien Konieczny a été récompensé par un prix européen pour ses travaux sur l’intelligence artificielle.

L'essentiel Le chercheur Sébastien Konieczny a été nommé EuAI Fellow 2024 pour ses travaux dans le domaine de l’intelligence artificielle.

  • Ses recherches se focalisent sur la fusion et la révision des connaissances, notamment par la gestion de l’incohérence.
  • Il part du « théorème du jury de Condorcet » sur la prise de décision collective et qui suppose que toutes les sources ont la même fiabilité.

Les systèmes intelligents peuvent-ils raisonner de manière fiable en présence d’incohérences dans leurs sources d’information ? C’est l’un des grands enjeux du développement de l’intelligence artificielle (IA). Un chercheur nordiste de 50 ans vient d’être nommé EuAI Fellow 2024, un titre, décerné par l’association européenne d’intelligence artificielle qui récompense « l’ensemble de ses activités de recherche portant sur la fusion de croyances et la gestion de l’incohérence ». Rencontre avec Sébastien Konieczny, directeur de recherche CNRS au centre de recherche en informatique de Lens*, dans le Pas-de-Calais.

Comment vivez-vous cette récompense ?

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/high-tech/4116131-20241018-methodes-permettent-mieux-identifier-verite-chercheur-francais-intelligence-artificielle-recompense 

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« Chez BNP Paribas, l'intelligence artificielle entre dans une nouvelle ère ! »

http.group.bnpparibas - Par Hugues Even, Group Chief Data Officer

Publié le 15. octobre 2024

BNP Paribas entre dans une nouvelle phase d’intégration de l’intelligence artificielle, avec plus de 750 cas d’usage déjà en production et de fortes ambitions de développement. Rencontre avec Hugues Even, Chief Data Officer de BNP Paribas, qui revient sur les progrès réalisés au sein du Groupe et les défis à relever pour que l’IA soit responsable et au service de tous et toutes.

Group Data Office de BNP Paribas, dont vous êtes responsable, a récemment organisé la 7ème édition de l'AI Summer School. Quel était le thème cette année et sur quoi ont principalement porté les échanges ?

Cette année, plus de 4000 collaborateurs et collaboratrices, issus de l’ensemble de nos métiers et fonctions, ont participé à l’AI Summer School de BNP Paribas. Un chiffre qui montre bien que le sujet de l’intelligence artificielle est entré dans une nouvelle dimension. Ce n’est plus aujourd’hui une thématique intéressant seulement les experts de l’IA, de la data et de l’IT, mais un enjeu véritablement transverse à l’entreprise qui concerne l’ensemble de nos équipes, qu’elles couvrent les ventes, le marketing, la conformité, les risques ou encore le juridique.

Cette année, les échanges ont largement porté sur l’intelligence artificielle générative (Gen AI). Nous avons également abordé l'importance capitale de la formation et du développement des compétences, ainsi que la nécessité d'une collaboration renforcée entre experts internes et partenaires externes, à l’instar de l’accord partenariat récemment conclut avec Mistral AI.

Où en est le groupe BNP Paribas en matière d'intelligence artificielle ?

Lire la suite : https://group.bnpparibas/actualite/chez-bnp-paribas-lintelligence-artificielle-entre-dans-une-nouvelle-ere

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Pour l'adoption d'une IA responsable et sécurisée dans l'entreprise : et si l'IA privée était la clé ?

Journaldunet.com - Chronique de Nicolas Ouerimi VMware

Publié le 16 octobre 2024

Les dépenses dans l'intelligence artificielle devraient passer de 175,9 milliards de dollars en 2023 à 509,1 milliards de dollars en 2027, soit une augmentation de 30,4 %.

« Plus de 80% des entreprises du Fortune 500 ont adopté ChatGPT », se félicitait OpenAI en août dernier. Une façon de suggérer que le chatbot est très bien implanté dans le monde du travail et que la percée de l’IA générative a accéléré la progression de l’IA en entreprise au cours des douze derniers mois. Ainsi, selon les prévisions du cabinet IDC, les dépenses dans l’intelligence artificielle devraient passer de 175,9 milliards de dollars en 2023 à 509,1 milliards de dollars en 2027, soit une augmentation de 30,4 %.

Toutefois, la plongée au cœur du quotidien des entreprises révèle une réalité plus contrastée. En effet, nombreux sont les départements IT qui sont favorables à la vague de l’intelligence artificielle et à son adoption mais qui laissent poindre leurs craintes concernant la gestion et la sécurité des données. Les données représentant le cœur des systèmes d’intelligence artificielle, les entreprises doivent donc les protéger et les exploiter scrupuleusement pour alimenter de manière effective leurs modèles. Cependant, elles doivent également se démarquer de la concurrence en maintenant la cadence et le champ de l’innovation autour de l’IA. Face à cette double injonction, comment peuvent-elles maximiser le potentiel de l’IA tout en adoptant cette technologie de manière durable et éthique ?

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/intelligence-artificielle/1534971-pour-l-adoption-d-une-ia-responsable-et-securisee-dans-l-entreprise-et-si-l-ia-privee-etait-la-cle/

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Open source : IBM dévoile Granite 3.0, sa nouvelle génération de LLMs optimisés pour les entreprises

actuai.com - par Marie-Claude Benoit

Publié le 25 octobre 2024

Lors de l’événement annuel TechXchange d’IBM, la société a annoncé la sortie de Granite 3.0, la dernière version de sa famille de modèles de langage (LLM) open source, adaptés aux besoins des entreprises. Granite 3.0 se distingue par son équilibre entre performance, sécurité et rentabilité, répondant aux défis de l’utilisation de LLMs dans des environnements professionnels. 

La suite de modèles Granite 3.0 comprend :

  •  Des LLM à usage général : Granite 3.0 8B-Instruct, Granite 3.0 2B-Instruct, Granite 3.0 8B Base, Granite 3.0 2B Base
  • Des modèles garde-fous orientés sécurité : Granite Guardian 3.0 8B, Granite Guardian 3.0 2B
  • Des modèles « Mixture-of-Experts » : Granite 3.0 3B-A800M Instruct, Granite 3.0 1B-A400M Instruct, Granite 3.0 3B-A800M Base, Granite 3.0 1B-A400M Base.

Granite 3.0 : un modèle d’efficacité et de flexibilité

Granite 3.0 8B et 2B ont été entraînés à partir de 12 000 milliards de jetons de données, provenant de 12 langages naturels et de 116 langages de programmation différents. Les entreprises peuvent les personnaliser avec leurs propres données grâce à la méthode d’alignement InstructLab, introduite par IBM et Red Hat en mai dernier. Elle permet aux entreprises de personnaliser les modèles en utilisant des données synthétiques et des protocoles de formation adaptés à leurs besoins, réduisant ainsi les coûts de trois à vingt-trois fois, et les délais de mise en œuvre.

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/open-source-ibm-devoile-granite-3-0-sa-nouvelle-generation-de-llms-optimises-pour-les-entreprises/?mc_cid=896993e0f4&mc_eid=1b5f52f4fd

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L’ascension des attaques de phishing : quand l’IA redéfinit la cybercriminalité

forbes.com - Une contribution de Hamza Sayah, co-fondateur et CTO de Qevlar AI

Publié le 12 octobre 2024

Les attaques de phishing ont atteint un niveau de sophistication sans précédent en 2024, marquant une nouvelle ère dans la cybercriminalité. Au cœur de cette évolution, l’Intelligence Artificielle (IA) joue un rôle central en transformant les méthodes des cybercriminels. Ce changement n’a pas seulement renforcé l’efficacité des campagnes de phishing, mais a aussi permis à des acteurs novices de mener des attaques complexes avec une facilité déconcertante. Cette démocratisation des outils d’IA met en lumière une menace croissante pour les entreprises du monde entier.

L’évolution des tactiques de phishing : un aperçu

En l’espace de quelques années, les campagnes de phishing sont passées de simples courriels de masse à des attaques ciblées, personnalisées et difficiles à détecter. Aujourd’hui, grâce à des technologies génératives comme les grands modèles de langage (LLM) et des outils d’automatisation, les cybercriminels peuvent créer des messages trompeurs quasi parfaits. Ils peuvent également cloner des sites web et des pages de connexion en quelques minutes, augmentant ainsi la probabilité de succès de leurs tentatives d’usurpation d’identité.

Les dernières statistiques montrent une augmentation significative de 58 % des attaques de phishing à l’échelle mondiale en 2023. Cette hausse reflète non seulement la portée croissante des cybercriminels, mais aussi leur capacité à exploiter des données publiques pour cibler des individus ou des organisations avec une précision redoutable.

Phishing et IA : une nouvelle frontière pour les cyberattaques

Lire la suite : https://www.forbes.fr/technologie/lascension-des-attaques-de-phishing-quand-lia-redefinit-la-cybercriminalite/

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Lutte contre la fraude fiscale : quelle place pour l'intelligence artificielle ?

vie-publique.fr - Par la Rédaction

Publié le 14 octobre 2024

L’évasion fiscale coûte chaque année entre 80 et 120 milliards d’euros à l’État. L’intelligence artificielle (IA) est utilisée depuis 2013 par la Direction générale des finances publiques (DGFiP) pour moderniser le ciblage de la fraude fiscale. Un rapport parlementaire fait le point sur ce recours à l’IA.

L'Assemblée nationale a publié, en juillet 2024, un rapport d'information sur l'usage des nouvelles technologies dans le contrôle fiscal.

Intelligence artificielle et moyens humains

Extraction automatisée d’informations par reconnaissance optique de caractère, data mining (exploration de données)... différentes techniques permettent un meilleur repérage des situations frauduleuses, tout en entraînant des gains de productivité.

Entre 2016 et 2022, les effectifs du contrôle fiscal ont diminué de plus de 15%, passant de 12 303 à 10 427 équivalents temps plein (ETP).

Selon le rapport, alors que le recours à l'IA sert régulièrement de justification à des suppressions de postes, les gains de productivité n’ont pas été réellement mesurés. La part des suppressions de postes véritablement induite par l’utilisation de l'IA n’est pas quantifiable.

Le recours à l'IA et au data mining ne supprime pas l’intervention humaine, car les dossiers ciblés font toujours l’objet d’un examen par un agent pour vérifier la pertinence des motifs de sélection et pour organiser un contrôle.

Par ailleurs, l'utilisation de l'IA en administration centrale a entraîné une perte de compétence des agents des services déconcentrés.

Lire la suite : https://www.vie-publique.fr/en-bref/295696-lia-au-service-de-la-lutte-contre-la-fraude-fiscale 

Vie numérique

Un dernier adieu à l'ère numérique : et si notre identité survivait dans le cloud ?

journaldunet.com - Chronique de Sacha Carol - Interpresse SAS

Notre vie numérique est devenue une extension de nous-mêmes. Réseaux sociaux, courriels, photos, documents : nos données personnelles sont disséminées sur d'innombrables plateformes.

Notre identité numérique : un double virtuel

Si l'on considère que notre identité numérique est un reflet de notre personnalité, de nos passions et de nos relations, alors sa disparition soulève de nombreuses interrogations. Que se passe-t-il de nos souvenirs numérisés, de nos échanges avec nos proches ? Comment concilier notre désir d'immortaliser notre mémoire et le caractère éphémère de nos données en ligne ?

Le défi de la succession numérique

La mort pose des questions complexes en matière d'héritage. Si l'héritage matériel est relativement bien réglementé, qu'en est-il de notre patrimoine numérique ? Comment transmettre ses mots de passe, ses comptes en banque en ligne, ses photos et ses vidéos à ses proches ? En l'absence de directives claires, c'est souvent le chaos qui s'installe, laissant les familles démunies face à un labyrinthe numérique.

Les enjeux juridiques et éthiques

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/cloud/1534949-un-dernier-adieu-a-l-ere-numerique-et-si-notre-identite-survivait-dans-le-cloud/

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Vers une numérisation des passeports et cartes d’identité pour plus de services en Europe

solutions.numériques.com - par Patrice Repreneur

Publié le 15 octobre 2024

La Commission européenne a récemment soumis une proposition pour numériser les passeports et les cartes d’identité pour toute personne voyageant à destination ou en provenance de l’espace Schengen. Cette initiative, qui pourrait se concrétiser d’ici à 2030, s’inscrit dans le cadre de l’évolution numérique des services publics européens et a pour objectif d’améliorer la sécurité, l’efficacité des contrôles aux frontières et de faciliter les déplacements des personnes.

Chacun pourra demander une identité gratuitement pour faciliter sa mobilité et l’accès à de nombreux services.

Cette proposition est liée à la mise en place des portefeuilles européens d’identité numérique, dans lesquels les passeports et cartes d’identité numériques pourront être stockés au même endroit que les permis de conduire, prescriptions médicales et autres documents de la vie des utilisateurs en format numérique.

Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/vers-une-numerisation-des-passeports-et-cartes-didentite-pour-plus-de-services-en-europe/

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La carte vitale et France Identité ne fusionneront pas, mais les apps vont s’aider entre elles

igen.fr - Par Greg Onizuka

Publié le 18 octobre 2024

Depuis maintenant plusieurs mois, voire plus d’un an, le gouvernement louvoie sur le rapprochement de la carte d’identité et de la carte vitale. Projet longtemps couvé par Gabriel Attal, déjà en tant que ministre de l’Action et des Comptes publics mais plus encore en tant que Premier Ministre, il semblait devoir continuer sous l’ère Barnier, en tout cas si l’on se référait à ses premières déclarations.

Il en va cependant autrement après les clarifications plus que nécessaires obtenues récemment par Acteurs publics. Alors que l’on s’attendait à voir fusionner la carte vitale (ou plutôt son penchant numérique, la e-carte vitale) avec la carte d’identité dématérialisée, le tout dans l’app France Identité, ce ne sera finalement pas le cas. Même si les deux se rapprochent effectivement, le mariage n’aura pas lieu.

Une procédure simplifiée

Lire la suite : https://www.igen.fr/app-store/2024/10/la-carte-vitale-et-france-identite-ne-fusionneront-pas-mais-les-apps-vont-saider-entre-elles-146497 

Paiement électronique

L’Algérie prépare le lancement d’un système de paiement électronique instantané

wearetech.africa.fr - Par Samira Njoya

Publié le 14 octobre 2024

A l'instar de nombreux pays africains, l'Algérie s'efforce d'améliorer le niveau de vie et de moderniser ses infrastructures. Le lancement d’un système de paiement instantané s'inscrit dans ces efforts pour une prospérité durable et une inclusion financière renforcée.

L’Algérie se prépare à lancer un système de paiement électronique instantané dans les prochains mois. C’est ce qu’a annoncé Nabil Dahia, vice-directeur général du Centre de pré-compensation interbancaire (CPI), lors de la Conférence internationale sur les paiements numériques organisée la semaine passée par le ministère algérien des Finances et la Banque d’Algérie, en partenariat avec le Fonds monétaire arabe (FMA).

« La Banque d’Algérie se prépare au lancement du projet de système de paiement instantané afin d’atteindre des objectifs stratégiques liés à l’inclusion financière, d’améliorer l’accès aux services de paiement et de réduire les coûts et les risques associés aux transactions », a déclaré Nabil Dahia.

Le futur système permettra d’effectuer des transactions financières en ligne de manière instantanée, permettant aux commerçants de recevoir immédiatement le montant des transactions. A l’heure actuelle, les fonds versés par les clients sont crédités sur le compte du commerçant après un délai pouvant atteindre 72 heures. Cette évolution représente un saut qualitatif dans le secteur des services bancaires, visant à fluidifier les paiements et à faciliter les échanges.

Lire la suite : https://www.wearetech.africa/fr/fils/actualites/tech/l-algerie-prepare-le-lancement-d-un-systeme-de-paiement-electronique-instantane 

Désinformation

Les enfants sont plus exposés aux risques d’abus et d’exploitation sexuels à travers les nouvelles technologies 

© UNICEF/Ueslei Marcel 

Publié le 11 octobre 2024, Droit et prévention du crime

Les abus sexuels et l’exploitation des enfants se sont intensifiés dans l’environnement numérique, avec plus de 300 millions d’enfants victimes chaque année d’abus sexuels et d’exploitation en ligne, a alerté vendredi une Experte indépendante des Nations Unies.

Dans un rapport présenté à l’Assemblée générale de l’ONU, la Rapporteure spéciale sur la vente, l’exploitation et les abus sexuels concernant des enfants explique comment l’utilisation abusive des technologies existantes et émergentes exacerbe et amplifie l’exposition des enfants aux risques, aux préjudices et aux diverses formes d’exploitation et d’abus sexuels.

Les technologies existantes sont utilisées à « mauvais escient pour harceler sexuellement, prendre et partager des images et des vidéos non consensuelles, produire du matériel pédopornographique, extorquer sexuellement des enfants et diffuser en direct des images d’abus sexuels sur des enfants».

L’impact des 'deepfakes' et de l’intelligence artificielle

« Les technologies offrent un large éventail de possibilités de protéger et de faire respecter les droits de l’enfant, mais leurs capacités rapides, évolutives et sans précédent présentent des risques importants pour les enfants et les exposent à des préjudices », a déclaré Mama Fatima Singhateh.

A l’instar des technologies émergentes, telles que « les deepfakes, la nudité, le dé-vieillissement, l’intelligence artificielle, le partage de fichiers peer-to-peer intégré et le clonage vocal », qui  selon l’experte « amplifient et étendent les méthodes existantes d’exploitation des enfants et de production de matériel pédo-pornographique ».

Lire la suite : https://news.un.org/fr/story/2024/10/1149661

CNIL

Quels sont les manquements récemment sanctionnés par la CNIL ?

solutions-numériques.com - Par Patrice Remeur

Publié le 14 octobre 2024

Depuis juin 2024, la CNIL a prononcé onze sanctions dans le cadre de sa procédure simplifiée, pour un total d’amendes de 129 000 euros. Ces sanctions révèlent divers manquements au RGPD qui sont couramment réalisées par les organisations.

Quels sont les principaux manquements relevés dans cette procédure simplifiée ? Mise en place en 2024, cette procédure a conduit à 28 décisions en 9 mois, pour un total de 290 500 euros d’amendes, dépassant ainsi les sanctions de 2023.

« Cette augmentation reflète la volonté de la CNIL d’appliquer rigoureusement le RGPD », souligne l’autorité. « Il est important de rappeler que la mise en conformité peut aussi se faire sans mises en demeure ou sanctions. Par exemple, lors du traitement des plaintes, les services de la CNIL peuvent intervenir auprès des responsables pour obtenir cette mise en conformité, comme lors d’échanges avec le délégué à la protection des données afin de satisfaire une demande d’exercice de droits », prévient-elle également.

Des manquements courants

Ainsi, les principaux manquements des entreprises constatés sont :

Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/quels-sont-les-manquements-recemment-sanctionnes-par-la-cnil/

Budget 2025

Budget 2025 : le gouvernement confirme l'effort demandé aux élus locaux

N°AMF Finances - Par Xavier Brivet

Publié le 17 octobre 2024

Devant les élus d'Intercommunalités de France, réunis lors de leur Convention nationale, le 17 octobre, au Havre (76), Catherine Vautrin a confirmé l'effort de 5 milliards d'euros demandé par le gouvernement aux collectivités et à leurs groupements. Elle a ouvert deux chantiers : l'un sur la fiscalité locale, l'autre sur la simplification pour supprimer les mesures pesant sur les budgets locaux.

La ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, Catherine Vautrin, à la 34e convention d'Intercommunalités de France, le 17 octobre 2024, au Havre.

« Je ne peux pas effacer les 5 milliards d’euros », a déclaré Catherine Vautrin, ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, le 17 octobre, devant les élus d’Intercommunalités de France réunis en convention nationale, au Havre (76). La veille, dans une motion, ces derniers avaient demandé au gouvernement de renoncer à leur imposer, l’an prochain, cette contribution dans le cadre de leur participation au redressement des comptes publics.

Devant la ministre, Sébastien Martin, président de la communauté d’agglomération du Grand Chalon (71) et d’Intercommunalités de France, a fustigé «une reprise en main des budgets locaux », qui aura un impact direct «sur les services publics rendus aux habitants et l’investissement local ». 

Haro sur le «fonds de précaution »

Lire la suite : https://www.mairesdefrance.com/budget-2025-gouvernement-confirme-effort-demande-elus-locaux-article-28115-0

Cybersécurité

Cybersécurité : Numeum et le Campus Cyber lancent la plateforme Cyber4Tomorrow.fr et signent un partenariat avec Cybermalveillance.gouv.fr pour une cybersécurité durable et inclusive

cybermalveillance.com - Communiqué

Publié le 15 octobre 2024

À l’occasion des Assises de la Cybersécurité 2024, et en plein cœur du Cybermoi/s, Numeum et le Campus Cyber annoncent deux initiatives majeures : le lancement de la plateforme Cyber4Tomorrow.fr et la signature d’un partenariat avec Cybermalveillance.gouv.fr. L’ambition est commune : mobiliser l’écosystème cyber et les citoyens autour de pratiques durables, inclusives et sécurisées dans le cyberespace. Ce type d’initiative se révèle d’autant plus utile dans un contexte où près d’une entreprise française sur deux (49%)* déclare avoir subi au moins une cyberattaque en 2023.

Cyber4Tomorrow : trois piliers pour passer à l’action

Incubée au Studio des Communs du Campus Cyber, l’initiative Cyber4Tomorrow vise à promouvoir un grand mouvement « cybercitoyen » en embarquant une large communauté d’acteurs : professionnels de la cybersécurité (ESN, startups, clients finaux, etc.), institutionnels, acteurs de la recherche ou encore étudiants pour répondre aux défis sociaux et environnementaux liés à la sécurité numérique. Elle permet à ces professionnels de devenir de véritables cybercitoyens en passant à l’action grâce à trois piliers fondateurs : 

  • CyberSustainability : réduire l’impact écologique des pratiques de cybersécurité. La gestion de l’énergie, l’utilisation raisonnée des infrastructures numériques et la maîtrise des ressources sont au cœur des actions proposées pour une cybersécurité durable.
  • CyberCitizenship : sensibiliser les citoyens et les entreprises à l’importance de comportements responsables en ligne. Des ressources éducatives et des ateliers permettent de former les utilisateurs aux bonnes pratiques numériques.
  • CyberSpecialists : démocratiser l’accès aux métiers de la cybersécurité en valorisant la diversité et en offrant des opportunités de formation pour les jeunes talents, avec un accent particulier sur les femmes et les profils sous-représentés.

L’initiative est aujourd’hui pilotée par le Campus Cyber, Numeum, et de nombreuses entreprises de la filière fortement engagées en faveur d’une cybersécurité et d’un numérique plus responsable.  

Cyber4Tomorrow : la plateforme d’actions concrètes pour une cybersécurité à impact

Lire la suite : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/actualites/numeum-campus-cyber-cyber4tomorrowfr-cybermalveillancegouvfr

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Cybersécurité : la loi NIS 2 entre en vigueur, un tsunami pour les entreprises et collectivités

latribune.fr - Par Guillaume Renouard, à Londres

Publié le 16 octobre 2016

La directive entre en application dès le 17 octobre et s'applique à 100.000 organisations en Europe, dont 15.000 en France. Elle impose aux grands groupes et aux PME de 18 secteurs de renforcer leurs cyberdéfenses.

La nouvelle loi NIS 2 touche davantage de PME, et le champ d'activité a été étendu à 18 secteurs, dont la santé, les transports, la gestion des déchets, les fournisseurs de services numériques ou encore les communes de plus de 30.000 habitants. (Crédits : Reuters)

Plus une semaine ne passe sans une cyberattaque d'ampleur, obligeant les autorités à adapter leur législation au fil de l'eau pour protéger leurs entreprises et infrastructures publiques. Cet impératif a poussé en 2016 le Parlement européen à adopter la directive NIS (pour Network and Information Systems), dont l'application a démarré à partir de 2018. Son objectif était d'imposer un certain standard de cybersécurité aux entreprises opérant dans des secteurs d'importance vitale ou stratégique, comme l'énergie, l'alimentation ou encore les services financiers.

Mais le domaine de la cybersécurité évoluant à toute allure, NIS se révèle déjà obsolète. Comme les grandes entreprises et agences gouvernementales ont considérablement renforcé leurs cyberdéfenses, les cybercriminels ont en effet déniché une nouvelle astuce pour les contourner : cibler les plus petites sociétés situées en amont et en aval de la chaîne de valeur, plus vulnérables. Et qui ne tombaient pas sous le coup des exigences de NIS.

Lire la suite : https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/cybersecurite-la-loi-nis-2-entre-en-vigueur-un-tsunami-pour-les-entreprises-et-collectivites-1008365.html 

Cybercriminalité

Attaques de phishing : quand l’IA redéfinit la cybercriminalité

ecoreseau.fr - Par LMedia

Publié le 14 octobre 2024

Par Hamza Sayah, cofondateur et CTO de Qevlar AI, qui utilise l’IA pour aider les entreprises à lutter contre les cyberattaques.TRIBUNE. Les attaques de phishing ont atteint un niveau de sophistication sans précédent en 2024, marquant une nouvelle ère dans la cybercriminalité. Au cœur de cette évolution, l’Intelligence Artificielle (IA) joue un rôle central en transformant les méthodes des cybercriminels. Ce changement n’a pas seulement renforcé l’efficacité des campagnes de phishing, mais a aussi permis à des acteurs novices de mener des attaques complexes avec une facilité déconcertante. Cette démocratisation des outils d’IA met en lumière une menace croissante pour les entreprises du monde entier

L’évolution des tactiques de phishing : un aperçu

En l’espace de quelques années, les campagnes de phishing sont passées de simples courriels de masse à des attaques ciblées, personnalisées et difficiles à détecter. Aujourd’hui, grâce à des technologies génératives comme les grands modèles de langage (LLM) et des outils d’automatisation, les cybercriminels peuvent créer des messages trompeurs quasi parfaits. Ils peuvent également cloner des sites Web et des pages de connexion en quelques minutes, augmentant ainsi la probabilité de succès de leurs tentatives d’usurpation d’identité.

Lire la suite : https://www.ecoreseau.fr/expressions/tribune-libre/attaques-de-phishing-quand-lia-redefinit-la-cybercriminalite-2024-10-14-108621

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La France est le cinquième pays européen le plus ciblé par des cybercriminels affiliés à un État

usine-digitale.fr - Par Yoann Bourgin

Publié le 16 octobre 2024

Microsoft a publié son rapport annuel sur l’état de la cybercriminalité et les tendances en matière de menaces cyber. Cette étude met en évidence une augmentation significative du recours aux outils d’IA générative de la part des acteurs malveillants, notamment russes et chinois, et une concentration des menaces étatiques autour de zones de conflit.

600 millions : c’est le nombre d’attaques provenant de cybercriminels ou de groupes étatiques auxquelles sont confrontés les clients de Microsoft chaque jour, qu’il s’agisse d’opérations de ransomware, de phishing ou d’usurpation d’identité. Un chiffre qui ressort du cinquième rapport sur la défense numérique publié le 15 octobre par la firme de Redmond. Entre juillet 2023 et juin 2024, Microsoft a reçu en moyenne 78 000 milliards de “signaux de sécurité” par jour, à partir des différents outils logiciels, du cloud et des terminaux (+20% sur un an).

Les hackers utilisent des outils d’IA pour générer des milliers de faux CV

PLire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/la-france-est-le-cinquieme-pays-europeen-le-plus-cible-par-des-cybercriminels-affilies-a-un-etat.N2220576

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Cybersécurité : OpenAI a perturbé plus de 20 opérations malveillantes exploitant ChatGPT

usine-digitale.fr - Par Yoann Bourgin

Publié le 14 octobre 2024

La société d’intelligence artificielle affirme que son agent conversationnel est utilisé par des cybercriminels pour développer des malwares, mener des attaques de phishing par ingénierie sociale et contribuer à la désinformation. Elle a notamment identifié des groupes de hackers chinois et iraniens.

OpenAI a publié la semaine dernière un rapport détaillant une vingtaine de cas dans lesquels des acteurs malveillants ont utilisé ChatGPT pour mener à bien leurs opérations. “Depuis le début de l’année, nous avons perturbé plus de 20 opérations et réseaux frauduleux du monde entier, qui tentaient d’utiliser nos modèles, écrit la société de San Francisco. Leurs activités allaient du développement de malwares à la rédaction d’articles web, en passant par la création de contenus par de faux profils ensuite postés sur les réseaux sociaux.”

Une utilisation de ChatGPT pour faciliter les opérations cybermalveillantes offensives

La société américaine avait déjà fait part d’opérations malveillantes exploitant ses outils d’IA générative, notamment pour mener des campagnes d’influence et rechercher des vulnérabilités. Avec ce rapport, OpenAI montre que des hackers peuvent être aussi facilités dans leurs opérations offensives. “Les acteurs de la menace ont le plus souvent utilisé nos modèles pour effectuer des tâches dans une phase spécifique et intermédiaire de leur activité”, précise-t-elle. Cela signifie par exemple que des hackers ont pu utiliser ChatGPT pour déployer des malwares et faux profils, mais ne s’en sont pas servi pour se procurer des noms de comptes.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/cybersecurite-openai-a-perturbe-plus-de-20-operations-malveillantes-exploitant-chatgpt.N2220430 

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Cyberguerre : Microsoft appelle les démocraties à s’armer face aux menaces de la Russie, de l’Iran et de la Chine

challenges.fr - Par Paul Loubière

Publié le 16 octobre 2024

Le rapport de Microsoft sur l’état des cybermenaces en 2024 vient de sortir. Il se démarque nettement des opus précédents en demandant la mise en place d’une régulation internationale pour lutter contre la cybercriminalité en provenance de certains États. Sans surprise, le rapport épingle la Russie, l’Iran, la Chine et la Corée du Nord et lance un plan de formation en France pour contribuer à combler le déficit en compétences.

Une fois n’est pas coutume, Microsoft souhaite davantage de régulation et milite pour que les Etats s’engagent ouvertement dans la défense de l’internet. Dans son dernier rapport sur les cybermenaces, le géant américain explique en effet que la guerre contre la cybercriminalité ne peut pas se faire avec seulement des moyens techniques. Il en appelle à la dissuasion judiciaire. « Si l’industrie doit faire davantage pour déjouer les efforts des attaquants grâce à une meilleure cybersécurité, affirme Tom Burt, vice-président sûreté et confiance des consommateurs, cela doit aller de pair avec des actions du gouvernement pour imposer des conséquences qui découragent les attaques les plus dangereuses. » En clair, Microsoft souhaite la mise en place d’une véritable dissuasion cyber pour décourager les criminels qui, aujourd’hui, ne risquent pas grand-chose faute d’une véritable coopération internationale.

Lire la suite : https://www.challenges.fr/cybersecurite/cyberguerre-microsoft-appelle-les-democraties-a-s-armer-face-aux-menaces-de-la-russie-de-l-iran-et-de-la-chine_908336

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[Etude Cybercriminalité] une multiplication alarmante des tentatives de fraudes basées sur l’IA !

webmarketing.com - Par Nini Brusa

Publié le 8 octobre 2024

L’intelligence artificielle n’est pas seulement utilisée pour générer du texte, des images ou de la musique. De plus en plus exploitée pour mettre en œuvre des pratiques frauduleuses complexes, elle est devenue une arme redoutable pour les cybercriminels ! Alertées par la multiplication des tentatives de fraude basées sur l’IA, les institutions financières ont plus que jamais besoin de renforcer leurs défenses. Pour mieux comprendre ce phénomène et nous aider à mieux réagir, Signicat a dévoilé sa nouvelle étude Battle Against AI-Driven Identity Fraud…

De nouvelles tendances alarmantes en matière de fraude basée sur l’IA

Les techniques de fraude utilisant l’IA représentent aujourd’hui une grande menace dans plusieurs secteurs, à commencer par le secteur financier. Dans son étude, Signicat a principalement mentionné les campagnes de phishing ou hameçonnage avancées, les deepfakes et l’utilisation d’identités synthétiques.

Avec ces nouvelles techniques, les cybercriminels parviennent à exécuter encore plus facilement des fraudes de plus en plus sophistiquées.

Lire la suite : https://www.webmarketing-com.com/2024/10/18/1733198-etude-cybercriminalite-multiplication-fraude-basees-sur-ia 

Thales

LES SYSTÈMES RADIO DE THALES, TESTÉS AVEC SUCCÈS PAR LES FORCES ARMÉES ALLEMANDES, SERONT DÉPLOYÉS AU SEIN DES GROUPEMENTS DE PRÉSENCE AVANCÉE DE L’OTAN

thalesgroup.com/fr - Communiqué de presse

Publié le 15 octobre 2024

Les forces armées allemandes ont réalisé des essais opérationnels avec les systèmes radio PR4G et SYNAPS-H de Thales en vue de démontrer leur conformité aux besoins des groupements tactiques multinationaux déployés par l’OTAN.

  • En l’espace d’un an, Thales a fourni aux forces armées allemandes des systèmes radio destinés à équiper les groupements de présence avancée de l’Alliance Atlantique.
  • Ces essais opérationnels, d’une durée de quatre semaines, ont démontré l’interopérabilité et la sécurité des systèmes radio de Thales.

Les systèmes radio de Thales, destinés à être utilisés dans le cadre de la présence avancée de l’OTAN ont été testés lors d’essais opérationnels d’une durée de quatre semaines, organisés sous la direction du bureau de développement des forces armées. Ces essais ont été réalisés avec la participation de cet organisme, mais aussi du BAAINBw, l’office fédéral des équipements, technologies de l’information et soutien en service de la Bundeswehr, des équipes Tests et Essais de l’armée de Terre allemande et des forces armées néerlandaises et françaises.

L’objectif était ici de fournir des systèmes radio de commandement et de contrôle modernes et cryptés, compatibles avec les capacités de contremesures électroniques (ECCM), pour faciliter le déploiement des groupements de présence avancée, capables de transmissions vocales parallèlement aux échanges de données et à la localisation géographique.

Lire sur : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/defence-and-security/press_release/systemes-radio-thales-testes-succes-forces-armees 

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THALES DÉMONTRE SA CAPACITÉ À DÉPLOYER DES ESSAIMS DE DRONES À UN NIVEAU D’AUTONOMIE INÉGALÉ GRÂCE À L’IA

Publié le 16 octobre 2024

  • Mercredi 16 octobre 2024, Thales a démontré à l’occasion de tests en vol inédits tout le potentiel des essaims de drones intégrant différents niveaux d’autonomie. Optimisée grâce à l’Intelligence Artificielle (IA) et aux agents intelligents, cette autonomie permet d’alléger la charge cognitive de l’opérateur, tout en lui permettant de conserver le contrôle de la mission à tout moment, notamment lors des phases critiques.
  • Dans la continuité de l’offre Drone Warfare, Thales et ses partenaires appliquent les principes d'interopérabilité et d'intégration aux essaims de drones, afin de faciliter leur utilisation coordonnée.
  • Pour répondre aux besoins des forces armées, Thales propose une architecture système innovante basée sur l’IA, assurant aux essaims de drones un niveau d’autonomie supervisée inégalé, leur permettant de s’adapter à des besoins opérationnels fluctuants.

C’est un fait établi, les drones offrent des avantages considérables sur les théâtres d’opérations. Ils présentent encore deux limites : un mode d’emploi impliquant un pilotage par un opérateur dédié dans la majorité des cas, et la nécessité d’une liaison de données sécurisée et résistante durant toute la durée de la mission. Lors de la Journée de Démonstrations d’Essaims de drones de Contact (JDEC), Thales et ses partenaires ont dévoilé leurs dernières avancées visant à apporter des réponses à ces contraintes afin de permettre des opérations en essaims adaptées aux besoins militaires. Au cœur de cette journée : le démonstrateur COHESION de la solution d’essaim Thales qui permet d’atteindre un niveau d’autonomie inégalé grâce à l’IA et à l’usage d’agents intelligents.

Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/defence-and-security/press_release/thales-demontre-sa-capacite-deployer-des-essaims-drones 

ATOS

Qui est Philippe Salle, le nouveau PDG d’Atos ?

forbes.fr - Par Gaëlle Ménage

Publié le 16 octobre 2024

Le groupe informatique Atos, en pleine restructuration, a nommé Philippe Salle président de son conseil d’administration ce lundi. Il deviendra PDG de l’ex-fleuron de la tech le 1er février 2025, selon un communiqué publié mardi.

  • Atos tient enfin son nouveau patron. Jusqu’ici directeur général du groupe spécialisé dans l’immobilier Emeria, Philippe Salle succèdera à Jean-Pierre Mustier, qui avait pris les rênes d’Atos en juillet 2024 pour mener à bien le plan de restructuration négocié avec les créanciers, après le départ de l’ancien directeur général Paul Saleh. Ce plan vise à alléger la dette colossale de la société, et devait être soumis ce mardi au tribunal de commerce de Nanterre.
  • La saga dure depuis des mois. Le groupe français aux 90 000 employés dans le monde est endetté à hauteur de près de 5 milliards d’euros. il connaît depuis plusieurs années une période de peine financière doublée d’une crise de gouvernance. Son plan de restructuration, voté début septembre, a été élaboré après l’abandon du rachat par l’actionnaire principal Onepoint et son dirigeant David Layani.
  • « J’ai conscience des défis qui nous attendent, mais également des forces du groupe, de la qualité de ses services à l’engagement continu de ses collaborateurs, qui nous permettront, ensemble, d’ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire du groupe », déclare Philippe Salle dans un communiqué. Malgré un allègement de sa dette de 3 milliards d’euros, l’entreprise prévoit une augmentation de capital et une dilution « massive » de la valeur des actions. Le cours de Bourse de Atos, sortie du CAC 40 en septembre 2021, a chuté de 90 % depuis le début de l’année et vaut désormais moins d’un euro. La décision du tribunal de commerce devrait être mise en délibéré à une date encore inconnue, tandis qu’Atos se trouve en parallèle confronté à d’autres dossiers majeurs. Le groupe doit par ailleurs publier ses résultats du 3e trimestre le 24 octobre.

Lire la suite : https://www.forbes.fr/business/qui-est-philippe-salle-le-nouveau-pdg-datos/


Mobilité

Nouvelle Tarification RATP : Paris, Londres, Dublin.. Quelle ville est la plus chère pour se déplacer

bfmtv.com - Par Lilian Pouyaud

Publié le 14 octobre 2024

2025 va rimer avec une nouvelle tarification pour les usagers du réseau de transports Île-de-France Mobilités. Certains titres vont tout bonnement disparaître, un ticket unique va faire son apparition. Côté prix, tout le monde ne sera pas gagnant avec une augmentation de certains trajets. Mais où s'inscrit le réseau francilien par rapport à ses voisins européens?

Dès 2025, certains déplacements franciliens coûteront plus cher. Dès le 2 janvier de l'année prochaine, les usagers du réseau Île-de-France Mobilités vont devoir payer plus cher les trajets en métro et les liaisons vers les aéroports. Contre 2,15 euros actuellement, le ticket T+ commun aux métros, train et RER, sans limite de distance, passe à 2,50 euros.

Néanmoins, certains trajets vont baisser leurs prix (les tickets pour les bus et les tramways). Si la nouvelle n'est pas accueillie avec joie par l'ensemble des usagers, le prix du billet unique ne risque pas de faire évoluer la position de Paris parmi le classement des villes européennes où il est plus cher de voyager. RMC Conso s'est intéressé à la tarification des transports dans ces grandes capitales voisines de la France.

Londres, Dublin, Paris, Amsterdam et Bucarest. Voici les cinq villes européennes où les transports en commun coûtent le plus cher. Selon un classement publié en 2023 par Greenpeace, ces cinq capitales s'inscrivent parmi les villes où le trajet unique coûte en moyenne plus de 2,25 euros. Dans le détail, ce classement mérite des précisions, tant la situation a légèrement évolué au cas par cas selon les villes.

La grille tarifaire fin 2024

Lire la suite : https://rmc.bfmtv.com/conso/transports/nouvelle-tarification-ratp-paris-londres-dublin-quelle-ville-est-la-plus-chere-pour-se-deplacer_AN-202410140480.html

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Mobilités et transport

france.representation.ec.eurpa.eu - Communiqué

Publié le 14 octobre 2024

La politique des transports de l'Union Européenne (UE) vise à développer un réseau d'infrastructures moderne qui rend les trajets plus rapides et plus sûrs, tout en promouvant des solutions durables et numériques.  

Pierre angulaire de l’intégration européenne, les transports sont un rouage essentiel de la libre circulation des personnes, des services et des marchandises. Mais les transports sont aussi déterminants pour faire de l’Europe le premier continent neutre en carbone d’ici 2050, l’une des grandes priorités politiques de l’UE. Les collectivités locales jouent un rôle clé dans la mise en œuvre des initiatives européennes en matière de mobilité durable. 

Les compétences des communes en matière de transport

Les communes sont les autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire. Elles sont compétentes pour l’organisation des transports publics et des services de covoiturage, du transport scolaire, de l’autopartage, le service public de location de bicyclettes, le transport de marchandises et la logistique urbaine.  

Elles s’occupent également de l’élaboration du plan de déplacements urbains ainsi que de l’instauration du versement transport. La compétence des lignes capillaires de frêt peut également être déléguée aux EPCI qui en font la demande auprès de l’état français ou de ses établissements publics.

La politique européenne des transports à l’échelle des communes

Lire la suite : https://france.representation.ec.europa.eu/mobilites-transport_fr

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"Une opération unique en France" : Bordeaux Métropole entame la rénovation de ses rames de tramway les plus anciennes

francebleu.fr - Bordeaux de Jules Brelaz - Par France Bleu Gironde

Publié le 16 octobre 2024

Pour rallonger de 10 ans leur durée de vie, les 62 rames les plus anciennes du réseau de tramway bordelais vont être rénovées dans l'entreprise spécialisée ACCM basée à Clermont-Ferrand.

Rien ne se perd, tout se récupère, y compris des rames de tramway ! Opération décrite comme sans précédent en France, Bordeaux Métropole et Keolis Bordeaux Métropole Mobilité ont entamé lundi la rénovation des 62 rames les plus anciennes. Celles qui circulent depuis 20 ans vont être remises à neuf en Auvergne chez ACCM. Fondée en 1919 à Clermont-Ferrand, cette entreprise spécialisée dans le ferroviaire a remporté le marché d'appel d'offres. Les rames ainsi remises à niveau pourront rouler 10 ans de plus, rallongeant leur durée de vie de 30 à 40 ans. Ce projet, dont le coût avoisine les 35 millions d'euros, va durer jusqu'en 2029.

Feu vert du Service Technique des Transports Guidés

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/une-operation-unique-en-france-bordeaux-metropole-entame-la-renovation-de-ses-rames-de-tramway-les-plus-anciennes-4406962

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L'usage des caméras piétons dans les réseaux de transport temporairement interdit

maire-info.com - Par Franck Lenard

Édition du jeudi 17 octobre 2024

Une fois encore, un manque d'anticipation conduit à devoir stopper, momentanément du moins, une expérimentation pourtant plébiscitée par les principaux concernés : l'usage des caméras piétons par les contrôleurs des transports collectifs. 

Par Franck Lemarc

Il semble que l’État n’apprend pas toujours de ses erreurs. Alors qu’une situation exactement similaire s’était déjà produite en 2018, à propos des caméras piétons des policiers municipaux, les contrôleurs des services de transport n’ont plus le droit, depuis le 1er juillet, d’utiliser les leurs. 

Le précédent des policiers municipaux

Revenons un peu en arrière. En 2016, la loi sur la lutte contre le crime organisé autorisait à titre expérimental les policiers municipaux à être dotés de caméras piétons pour « procéder à un enregistrement audiovisuel de leurs interventions ». La durée de l’expérimentation était fixée à deux ans et devait s’arrêter au 3 juin 2018. Or les règles régissant les expérimentations sont claires : à l’issue d’une expérimentation, le dispositif expérimenté peut être soit généralisé, soit abandonné – et pour qu’il soit généralisé, il faut qu’une loi soit votée par le Parlement. 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/transports/usage-cameras-pietons-dans-les-reseaux-transport-temporairement-interdit-article-29018

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La Chambre de commerce et d’industrie du Loiret lance son incubateur de start-ups

francebleu.fr - Par France Bleu Orléans

Diffusé le 14 octobre 2024

La CCI 45 a lancé il y a quelques jours un incubateur de start-up sur des thématiques particulièrement concernantes dans notre département : la logistique, la mobilité et les transports.

C'était la seule CCI du Centre-Val de Loire à ne pas en avoir, c'est désormais chose fait. La semaine dernière, la Chambre de commerce et d'industrie du Loiret a inauguré son incubateur de start-up. Mais pour pouvoir l'intégrer, ces jeunes entreprises doivent travailler sur la mobilité, les transports et la logistique. Des thèmes centraux dans l'économie loirétaine, comme l'explique Philippe Gobinet, le directeur de la CCI 45 : "le Loiret est le cinquième pôle logistique en France, avec 2.20 établissements, 51.000 salariés". des choix basés aussi sur les demandes des entreprises elles-mêmes : "Nous sommes allés au devant des entreprises pour identifier les sujet de recherche et développement externalisés qui pourraient les intéresser" explique le président.

Quelques jours seulement après son lancement, deux start-ups ont déjà intégré l'incubateur : Asgard Motors, qui développe un quad électrique 100% français à destination du secteur agricole ou forestier, et Mobilitaf, dédié au développement du covoiturage en entreprise. La CCI espère accueillir cinq start-up dans son incubateur cette année, 10 d'ici l'année prochaine.

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/emissions/trois-questions-a/la-chambre-de-commerce-et-d-industrie-du-loiret-lance-son-incubateur-de-start-ups-5844826

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Une vitre pour protéger les femmes dans les bus : la genèse et l’impact d’une initiative sécuritaire

ma-grande-taille.com - Par Anale G.

Publié le 14 octobre 2024

Sur Tik Tok, une vidéo est devenue populaire montrant une conductrice de bus protéger une utilisatrice à l’aide d’une vitre. Bien que cette vidéo soit une mise en scène, elle montre que l’insécurité est un sujet primordial et préoccupant à l’heure actuelle. Cette vitre de protection pourrait être une bonne initiative dans les transports en commun.

Face à cet enjeu sociétal majeur, celui de la sécurité des femmes dans les espaces publics, des mesures ont quand même été mise en place notamment  à Lyon, où chaque véhicule devient un refuge potentiel pour celles qui se sentent menacées.

L’engagement des acteurs locaux

La métropole de Lyon illustre son engagement par la formation approfondie des chauffeur.euse.s de bus, leur permettant d’accueillir et d’intervenir efficacement auprès des femmes en détresse. Bruno Bernard, président de la métropole, souligne que ce dispositif assure non seulement la protection mais aussi une prise en charge adaptée des demandes d’assistance.

Lire la suite : https://www.ma-grande-taille.com/societe/vitre-proteger-femmes-bus-initiative-393943

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Le Cybercab de Tesla : une vision audacieuse du transport urbain de demain

Posted by par : Sébastien Meunier

Publié le 14 octobre 2024

Tesla vient de franchir une nouvelle étape avec la présentation de son Cybercab. Ce concept de robotaxi électrique sans conducteur promet de redéfinir notre façon de nous déplacer en ville. Mais entre ambition et réalité, que faut-il retenir de cette annonce qui fait déjà beaucoup parler ?

Un véhicule qui repousse les limites du design automobile

Le Cybercab se démarque radicalement des taxis traditionnels. Avec ses lignes futuristes et ses portes papillon, il ressemble davantage à un vaisseau spatial qu’à un véhicule urbain classique. L’absence de volant et de pédales témoigne de la confiance de Tesla dans sa technologie de conduite autonome.

L’intérieur du véhicule a été repensé comme un espace de vie mobile. Tesla imagine un habitacle où les passagers pourront travailler, se divertir ou se reposer pendant leurs trajets, transformant ainsi le temps de transport en temps utile ou de détente.

Des promesses ambitieuses face à des défis de taille

Tesla annonce un prix de vente inférieur à 30 000 dollars, un tarif étonnamment bas pour un véhicule aussi avancé. Cette stratégie de prix agressive pourrait bouleverser le marché des transports urbains si elle se concrétise

Lire la suite : https://digitechnologie.com/cybercab-robot-taxi-tesla/

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Transports : le plan national de cars express lancé en 2025 ?

lautomobiliste.fr - Écrit par : Paolo Garoscio

Publié le 14 octobre 2024

Le gouvernement veut déployer des cars express pour améliorer les transports dans les zones rurales.

En 2025, le gouvernement français lancera un projet ambitieux : le plan national de cars express, un nouveau projet destinée à répondre aux enjeux majeurs de mobilité dans les zones rurales et périurbaines. François Durovray, ministre délégué aux Transports, a annoncé les grandes lignes de ce programme qui vise à faciliter les déplacements quotidiens des citoyens souvent laissés pour compte par les infrastructures de transport en commun.

Plan cars express : un projet conçu pour les zones délaissées

La fracture territoriale est un problème de plus en plus montré en France, et ce plan s’entend s’attaquer directement à cette inégalité en matière de mobilité. Actuellement, près de 15 millions de Français, principalement dans les zones rurales et les périphéries des grandes villes, n’ont pas accès à des transports en commun réguliers. Ce qui les contraint à utiliser leur voiture pour des trajets parfois longs, engendrant des coûts financiers importants et contribuant aux émissions de CO2.

Lire la suite : https://lautomobiliste.fr/14/10/2024/transports-le-plan-national-de-cars-express-lance-en-2025/

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Kiwee : des voitures sans permis en autopartage pour faciliter la mobilité périurbaine

wedemain.fr - Par florence Santrot

Publié le 16 octobre 2024

Pour répondre à une problématique de mobilité en périphérie des villes, Metacar, avec sa solution en autopartage Kiwee, table sur des véhicules légers pour des trajets courts plus inclusifs et durables.

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L'originalité de Kiwee est de pouvoir accrocher les véhicules en autopartage pour les ramener à une zone de rechargement des batteries. Crédit : Metacar.

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Le Mondial de l’Auto 2024, qui se tient à Paris du 14 au 20 octobre, n’est pas que l’occasion de découvrir de nouveaux SUV ou Kitt, la célèbre voiture de K2000 (même si…). Le Mondial de l’Auto est aussi une opportunité de découvrir des projets innovants – et éco-responsables – en matière de mobilité. C’est par exemple le cas de Metacar et de ses petits véhicules Kiwee en autopartage. L’idée a germé il y a un peu plus de 10 ans, en 2013, en… observant les caddies de supermarché. Leur façon de s’emboîter et de pouvoir ainsi être déplacés facilement d’un point à un autre par une seule personne est à l’origine du projet de la société lyonnaise Metacar.

Essayez de regarder cette vidéo sur www.youtube.com

Un usage flexible pour le dernier kilomètre ou pour décongestionner des trajets très empruntés

Lire la suite : https://www.wedemain.fr/inventer/kiwee-des-voitures-sans-permis-en-autopartage-pour-faciliter-la-mobilite-periurbaine/   

Blockchain

Un ordinateur quantique réussit à pirater des algorithmes cryptographiques – Est-ce une menace pour la blockchain ?

cryptoast.fr - Par Zacharie Tazrout

Publié le 14 octobre 2024

L'informatique quantique est généralement présentée comme l'avenir du traitement de données tant son potentiel est immense. Toutefois, des chercheurs ont montré que cette technologie, mieux maîtrisée, pourrait être utilisée pour pirater des algorithmes cryptographiques et mettre à mal la blockchain.

Un ordinateur quantique parvient à déchiffrer plusieurs algorithmes cryptographiques

Des chercheurs chinois de l'Université de Shanghai ont affirmé avoir piraté des algorithmes de chiffrement utilisés dans la finance et dans le secteur des cryptomonnaies. Pour y parvenir, les scientifiques se sont basés sur l'informatique quantique.

En utilisant un ordinateur quantique produit par la société canadienne D-Wave Systems, les chercheurs ont réussi à déchiffrer certains algorithmes comme Presents, Gift-64 ou encore Rectangle.

Les algorithmes Present, Gift-64 et Rectangle sont des exemples de chiffrements légers (lightweight ciphers) reposant sur une structure de réseau de substitution-permutation (SPN), similaire à celle utilisée par l'Advanced Encryption Standard (AES). Précisons cependant que ces algorithmes ne constituent pas la base de l'AES, qui est une norme de chiffrement robuste et largement adoptée dans des domaines comme la finance et la protection des portefeuilles de cryptomonnaies.

L'ordinateur quantique de D-Wave System exploite la technologie de recuit quantique. Selon les scientifiques, il s'agirait, par analogie, de l'équivalent quantique des réseaux de neurones utilisés dans l'intelligence artificielle pour le deep learning.

Lire la suite : https://cryptoast.fr/ordinateur-quantique-pirater-algorithmes-cryptographiques-menace-blockchain/ 

Fonction Publique

Coût de la prise en charge de l'instruction des cartes nationales d'identité pour les collectivités

senat.fr - Question écrite n°01685 - 17e législature

Question de M. CADEC Alain (Côtes-d'Armor - Les Républicains-A) publiée le 17/10/2024

M. Alain Cadec attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique, de la simplification et de la transformation de l'action publique M. Alain Cadec attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la question du coût supporté par les communes concernant l'instruction et la délivrance des cartes nationales d'identité (CNI).

Mis en oeuvre sur la période 2016-2020, le plan « préfectures nouvelle génération » en matière d'instruction des demandes de cartes nationales d'identité a profondément modifié l'organisation de l'administration territoriale. Dès 2017, la mission qui concernait les demandes de CNI était confiée aux communes disposant d'un dispositif de recueil (DR), même si les mairies assuraient déjà depuis 2009 l'instruction des passeports biométriques.

Ce transfert de gestion reste une charge conséquente pour les communes, et qui pèse lourdement sur les finances, puisqu'il nécessite des moyens humains et matériels.

Pour exemple, dans le département des Côtes-d'Armor, la commune de La Motte. Un agent à mi-plein, affecté à cette mission, coûte à la commune plus de 17 364 euros par an alors que les dotations de compensations versées par l'État aux communes ne sont que de 8 530 euros par an.

Il lui demande si le Gouvernement a l'intention de compenser le coût réel de cette mission pour les communes, autrefois assurée par les services de l'État.

Lire la suite : https://www.senat.fr/questions/base/2024/qSEQ241001685.html

France Identité

La carte vitale et France Identité ne fusionneront pas, mais les apps vont s’aider entre elles.

igen.fr - Par Greg Onizuka

Publié le 18 octobre 2024

Depuis maintenant plusieurs mois, voire plus d’un an, le gouvernement louvoie sur le rapprochement de la carte d’identité et de la carte vitale. Projet longtemps couvé par Gabriel Attal, déjà en tant que ministre de l’Action et des Comptes publics mais plus encore en tant que Premier Ministre, il semblait devoir continuer sous l’ère Barnier, en tout cas si l’on se référait à ses premières déclarations.

Il en va cependant autrement après les clarifications plus que nécessaires obtenues récemment par Acteurs publics. Alors que l’on s’attendait à voir fusionner la carte vitale (ou plutôt son penchant numérique, la e-carte vitale) avec la carte d’identité dématérialisée, le tout dans l’app France Identité, ce ne sera finalement pas le cas. Même si les deux se rapprochent effectivement, le mariage n’aura pas lieu.

Une procédure simplifiée

Si chacune restera dans son app personnelle, la CNIe (pour Carte Nationale d’Identité électronique) et son acolyte France Identité permettront tout de même de faciliter la création d’une e-carte vitale, en simplifiant la procédure d’enregistrement jusqu’ici plutôt lourde.

Sans CNIe, l’utilisateur souhaitant une carte vitale dématérialisée doit en effet suivre plusieurs étapes : enregistrement du numéro de carte vitale, de l’adresse mail, vérification de cette dernière par code, vérification vidéo de la pièce d’identité, et enfin une reconnaissance faciale ! Seulement une fois toutes ces étapes remplies, vous aurez votre fameuse e-carte vitale, sous 48h. Sous réserve que tout se passe bien...

Lire la suite : https://www.igen.fr/app-store/2024/10/la-carte-vitale-et-france-identite-ne-fusionneront-pas-mais-les-apps-vont-saider-entre-elles-146497

Intelligence artificielle

Ces méthodes permettent de mieux identifier la vérité »… Un chercheur français en intelligence artificielle récompensé

20 minutes.fr - Par Gilles Durand

Publié le 18 septembre 2024

INTERVIEW•Directeur de recherche au CNRS, le Nordiste Sébastien Konieczny a été récompensé par un prix européen pour ses travaux sur l’intelligence artificielle.

L'essentiel• Le chercheur Sébastien Konieczny a été nommé EuAI Fellow 2024 pour ses travaux dans le domaine de l’intelligence artificielle.

• Ses recherches se focalisent sur la fusion et la révision des connaissances, notamment par la gestion de l’incohérence.

• Il part du « théorème du jury de Condorcet » sur la prise de décision collective et qui suppose que toutes les sources ont la même fiabilité.

Les systèmes intelligents peuvent-ils raisonner de manière fiable en présence d’incohérences dans leurs sources d’information ? C’est l’un des grands enjeux du développement de l’intelligence artificielle (IA). Un chercheur nordiste de 50 ans vient d’être nommé EuAI Fellow 2024, un titre, décerné par l’association européenne d’intelligence artificielle qui récompense « l’ensemble de ses activités de recherche portant sur la fusion de croyances et la gestion de l’incohérence ». Rencontre avec Sébastien Konieczny, directeur de recherche CNRS au centre de recherche en informatique de Lens*, dans le Pas-de-Calais.

Comment vivez-vous cette récompense ?

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/high-tech/4116131-20241018-methodes-permettent-mieux-identifier-verite-chercheur-francais-intelligence-artificielle-recompense 

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« Chez BNP Paribas, l'intelligence artificielle entre dans une nouvelle ère ! »

http.group.bnpparibas - Par Hugues Even, Group Chief Data Officer

Publié le 15. octobre 2024

BNP Paribas entre dans une nouvelle phase d’intégration de l’intelligence artificielle, avec plus de 750 cas d’usage déjà en production et de fortes ambitions de développement. Rencontre avec Hugues Even, Chief Data Officer de BNP Paribas, qui revient sur les progrès réalisés au sein du Groupe et les défis à relever pour que l’IA soit responsable et au service de tous et toutes.

Group Data Office de BNP Paribas, dont vous êtes responsable, a récemment organisé la 7ème édition de l'AI Summer School. Quel était le thème cette année et sur quoi ont principalement porté les échanges ?

Cette année, plus de 4000 collaborateurs et collaboratrices, issus de l’ensemble de nos métiers et fonctions, ont participé à l’AI Summer School de BNP Paribas. Un chiffre qui montre bien que le sujet de l’intelligence artificielle est entré dans une nouvelle dimension. Ce n’est plus aujourd’hui une thématique intéressant seulement les experts de l’IA, de la data et de l’IT, mais un enjeu véritablement transverse à l’entreprise qui concerne l’ensemble de nos équipes, qu’elles couvrent les ventes, le marketing, la conformité, les risques ou encore le juridique.

Cette année, les échanges ont largement porté sur l’intelligence artificielle générative (Gen AI). Nous avons également abordé l'importance capitale de la formation et du développement des compétences, ainsi que la nécessité d'une collaboration renforcée entre experts internes et partenaires externes, à l’instar de l’accord partenariat récemment conclut avec Mistral AI.

Où en est le groupe BNP Paribas en matière d'intelligence artificielle ?

Lire la suite : https://group.bnpparibas/actualite/chez-bnp-paribas-lintelligence-artificielle-entre-dans-une-nouvelle-ere

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Pour l'adoption d'une IA responsable et sécurisée dans l'entreprise : et si l'IA privée était la clé ?

Journaldunet.com - Chronique de Nicolas Ouerimi VMware

Publié le 16 octobre 2024

Les dépenses dans l'intelligence artificielle devraient passer de 175,9 milliards de dollars en 2023 à 509,1 milliards de dollars en 2027, soit une augmentation de 30,4 %.

« Plus de 80% des entreprises du Fortune 500 ont adopté ChatGPT », se félicitait OpenAI en août dernier. Une façon de suggérer que le chatbot est très bien implanté dans le monde du travail et que la percée de l’IA générative a accéléré la progression de l’IA en entreprise au cours des douze derniers mois. Ainsi, selon les prévisions du cabinet IDC, les dépenses dans l’intelligence artificielle devraient passer de 175,9 milliards de dollars en 2023 à 509,1 milliards de dollars en 2027, soit une augmentation de 30,4 %.

Toutefois, la plongée au cœur du quotidien des entreprises révèle une réalité plus contrastée. En effet, nombreux sont les départements IT qui sont favorables à la vague de l’intelligence artificielle et à son adoption mais qui laissent poindre leurs craintes concernant la gestion et la sécurité des données. Les données représentant le cœur des systèmes d’intelligence artificielle, les entreprises doivent donc les protéger et les exploiter scrupuleusement pour alimenter de manière effective leurs modèles. Cependant, elles doivent également se démarquer de la concurrence en maintenant la cadence et le champ de l’innovation autour de l’IA. Face à cette double injonction, comment peuvent-elles maximiser le potentiel de l’IA tout en adoptant cette technologie de manière durable et éthique ?

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/intelligence-artificielle/1534971-pour-l-adoption-d-une-ia-responsable-et-securisee-dans-l-entreprise-et-si-l-ia-privee-etait-la-cle/

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L’ascension des attaques de phishing : quand l’IA redéfinit la cybercriminalité

forbes.com - Une contribution de Hamza Sayah, co-fondateur et CTO de Qevlar AI

Publié le 12 octobre 2024

Les attaques de phishing ont atteint un niveau de sophistication sans précédent en 2024, marquant une nouvelle ère dans la cybercriminalité. Au cœur de cette évolution, l’Intelligence Artificielle (IA) joue un rôle central en transformant les méthodes des cybercriminels. Ce changement n’a pas seulement renforcé l’efficacité des campagnes de phishing, mais a aussi permis à des acteurs novices de mener des attaques complexes avec une facilité déconcertante. Cette démocratisation des outils d’IA met en lumière une menace croissante pour les entreprises du monde entier.

L’évolution des tactiques de phishing : un aperçu

En l’espace de quelques années, les campagnes de phishing sont passées de simples courriels de masse à des attaques ciblées, personnalisées et difficiles à détecter. Aujourd’hui, grâce à des technologies génératives comme les grands modèles de langage (LLM) et des outils d’automatisation, les cybercriminels peuvent créer des messages trompeurs quasi parfaits. Ils peuvent également cloner des sites web et des pages de connexion en quelques minutes, augmentant ainsi la probabilité de succès de leurs tentatives d’usurpation d’identité.

Les dernières statistiques montrent une augmentation significative de 58 % des attaques de phishing à l’échelle mondiale en 2023. Cette hausse reflète non seulement la portée croissante des cybercriminels, mais aussi leur capacité à exploiter des données publiques pour cibler des individus ou des organisations avec une précision redoutable.

Phishing et IA : une nouvelle frontière pour les cyberattaques

Lire la suite : https://www.forbes.fr/technologie/lascension-des-attaques-de-phishing-quand-lia-redefinit-la-cybercriminalite/

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Lutte contre la fraude fiscale : quelle place pour l'intelligence artificielle ?

vie-publique.fr - Par la Rédaction

Publié le 14 octobre 2024

L’évasion fiscale coûte chaque année entre 80 et 120 milliards d’euros à l’État. L’intelligence artificielle (IA) est utilisée depuis 2013 par la Direction générale des finances publiques (DGFiP) pour moderniser le ciblage de la fraude fiscale. Un rapport parlementaire fait le point sur ce recours à l’IA.

L'Assemblée nationale a publié, en juillet 2024, un rapport d'information sur l'usage des nouvelles technologies dans le contrôle fiscal.

Intelligence artificielle et moyens humains

Extraction automatisée d’informations par reconnaissance optique de caractère, data mining (exploration de données)... différentes techniques permettent un meilleur repérage des situations frauduleuses, tout en entraînant des gains de productivité.

Entre 2016 et 2022, les effectifs du contrôle fiscal ont diminué de plus de 15%, passant de 12 303 à 10 427 équivalents temps plein (ETP).

Selon le rapport, alors que le recours à l'IA sert régulièrement de justification à des suppressions de postes, les gains de productivité n’ont pas été réellement mesurés. La part des suppressions de postes véritablement induite par l’utilisation de l'IA n’est pas quantifiable.

Le recours à l'IA et au data mining ne supprime pas l’intervention humaine, car les dossiers ciblés font toujours l’objet d’un examen par un agent pour vérifier la pertinence des motifs de sélection et pour organiser un contrôle.

Par ailleurs, l'utilisation de l'IA en administration centrale a entraîné une perte de compétence des agents des services déconcentrés.

Lire la suite : https://www.vie-publique.fr/en-bref/295696-lia-au-service-de-la-lutte-contre-la-fraude-fiscale 

Vie numérique

Un dernier adieu à l'ère numérique : et si notre identité survivait dans le cloud ?

journaldunet.com - Chronique de Sacha Carol - Interpresse SAS

Notre vie numérique est devenue une extension de nous-mêmes. Réseaux sociaux, courriels, photos, documents : nos données personnelles sont disséminées sur d'innombrables plateformes.

Notre identité numérique : un double virtuel

Si l'on considère que notre identité numérique est un reflet de notre personnalité, de nos passions et de nos relations, alors sa disparition soulève de nombreuses interrogations. Que se passe-t-il de nos souvenirs numérisés, de nos échanges avec nos proches ? Comment concilier notre désir d'immortaliser notre mémoire et le caractère éphémère de nos données en ligne ?

Le défi de la succession numérique

La mort pose des questions complexes en matière d'héritage. Si l'héritage matériel est relativement bien réglementé, qu'en est-il de notre patrimoine numérique ? Comment transmettre ses mots de passe, ses comptes en banque en ligne, ses photos et ses vidéos à ses proches ? En l'absence de directives claires, c'est souvent le chaos qui s'installe, laissant les familles démunies face à un labyrinthe numérique.

Les enjeux juridiques et éthiques

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/cloud/1534949-un-dernier-adieu-a-l-ere-numerique-et-si-notre-identite-survivait-dans-le-cloud/

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Vers une numérisation des passeports et cartes d’identité pour plus de services en Europe

Publié le 15 octobre 2024

La Commission européenne a récemment soumis une proposition pour numériser les passeports et les cartes d’identité pour toute personne voyageant à destination ou en provenance de l’espace Schengen. Cette initiative, qui pourrait se concrétiser d’ici à 2030, s’inscrit dans le cadre de l’évolution numérique des services publics européens et a pour objectif d’améliorer la sécurité, l’efficacité des contrôles aux frontières et de faciliter les déplacements des personnes.

Chacun pourra demander une identité gratuitement pour faciliter sa mobilité et l’accès à de nombreux services.

Cette proposition est liée à la mise en place des portefeuilles européens d’identité numérique, dans lesquels les passeports et cartes d’identité numériques pourront être stockés au même endroit que les permis de conduire, prescriptions médicales et autres documents de la vie des utilisateurs en format numérique.

Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/vers-une-numerisation-des-passeports-et-cartes-didentite-pour-plus-de-services-en-europe/

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La carte vitale et France Identité ne fusionneront pas, mais les apps vont s’aider entre elles

igen.fr - Par Greg Onizuka

Publié le 18 octobre 2024

Depuis maintenant plusieurs mois, voire plus d’un an, le gouvernement louvoie sur le rapprochement de la carte d’identité et de la carte vitale. Projet longtemps couvé par Gabriel Attal, déjà en tant que ministre de l’Action et des Comptes publics mais plus encore en tant que Premier Ministre, il semblait devoir continuer sous l’ère Barnier, en tout cas si l’on se référait à ses premières déclarations.

Il en va cependant autrement après les clarifications plus que nécessaires obtenues récemment par Acteurs publics. Alors que l’on s’attendait à voir fusionner la carte vitale (ou plutôt son penchant numérique, la e-carte vitale) avec la carte d’identité dématérialisée, le tout dans l’app France Identité, ce ne sera finalement pas le cas. Même si les deux se rapprochent effectivement, le mariage n’aura pas lieu.

Une procédure simplifiée

Lire la suite : https://www.igen.fr/app-store/2024/10/la-carte-vitale-et-france-identite-ne-fusionneront-pas-mais-les-apps-vont-saider-entre-elles-146497 

Paiement électronique

L’Algérie prépare le lancement d’un système de paiement électronique instantané

wearetech.africa.fr - Par Samira Njoya

Publié le 14 octobre 2024

A l'instar de nombreux pays africains, l'Algérie s'efforce d'améliorer le niveau de vie et de moderniser ses infrastructures. Le lancement d’un système de paiement instantané s'inscrit dans ces efforts pour une prospérité durable et une inclusion financière renforcée.

L’Algérie se prépare à lancer un système de paiement électronique instantané dans les prochains mois. C’est ce qu’a annoncé Nabil Dahia, vice-directeur général du Centre de pré-compensation interbancaire (CPI), lors de la Conférence internationale sur les paiements numériques organisée la semaine passée par le ministère algérien des Finances et la Banque d’Algérie, en partenariat avec le Fonds monétaire arabe (FMA).

« La Banque d’Algérie se prépare au lancement du projet de système de paiement instantané afin d’atteindre des objectifs stratégiques liés à l’inclusion financière, d’améliorer l’accès aux services de paiement et de réduire les coûts et les risques associés aux transactions », a déclaré Nabil Dahia.

Le futur système permettra d’effectuer des transactions financières en ligne de manière instantanée, permettant aux commerçants de recevoir immédiatement le montant des transactions. A l’heure actuelle, les fonds versés par les clients sont crédités sur le compte du commerçant après un délai pouvant atteindre 72 heures. Cette évolution représente un saut qualitatif dans le secteur des services bancaires, visant à fluidifier les paiements et à faciliter les échanges.

Lire la suite : https://www.wearetech.africa/fr/fils/actualites/tech/l-algerie-prepare-le-lancement-d-un-systeme-de-paiement-electronique-instantane 

Désinformation

Les enfants sont plus exposés aux risques d’abus et d’exploitation sexuels à travers les nouvelles technologies 

© UNICEF/Ueslei Marcel 

Publié le 11 octobre 2024, Droit et prévention du crime

Les abus sexuels et l’exploitation des enfants se sont intensifiés dans l’environnement numérique, avec plus de 300 millions d’enfants victimes chaque année d’abus sexuels et d’exploitation en ligne, a alerté vendredi une Experte indépendante des Nations Unies.

Dans un rapport présenté à l’Assemblée générale de l’ONU, la Rapporteure spéciale sur la vente, l’exploitation et les abus sexuels concernant des enfants explique comment l’utilisation abusive des technologies existantes et émergentes exacerbe et amplifie l’exposition des enfants aux risques, aux préjudices et aux diverses formes d’exploitation et d’abus sexuels.

Les technologies existantes sont utilisées à « mauvais escient pour harceler sexuellement, prendre et partager des images et des vidéos non consensuelles, produire du matériel pédopornographique, extorquer sexuellement des enfants et diffuser en direct des images d’abus sexuels sur des enfants».

L’impact des 'deepfakes' et de l’intelligence artificielle

« Les technologies offrent un large éventail de possibilités de protéger et de faire respecter les droits de l’enfant, mais leurs capacités rapides, évolutives et sans précédent présentent des risques importants pour les enfants et les exposent à des préjudices », a déclaré Mama Fatima Singhateh.

A l’instar des technologies émergentes, telles que « les deepfakes, la nudité, le dé-vieillissement, l’intelligence artificielle, le partage de fichiers peer-to-peer intégré et le clonage vocal », qui  selon l’experte « amplifient et étendent les méthodes existantes d’exploitation des enfants et de production de matériel pédo-pornographique ».

Lire la suite : https://news.un.org/fr/story/2024/10/1149661

CNIL

Quels sont les manquements récemment sanctionnés par la CNIL ?

solutions-numériques.com - Par Patrice Remeur

Publié le 14 octobre 2024

Depuis juin 2024, la CNIL a prononcé onze sanctions dans le cadre de sa procédure simplifiée, pour un total d’amendes de 129 000 euros. Ces sanctions révèlent divers manquements au RGPD qui sont couramment réalisées par les organisations.

Quels sont les principaux manquements relevés dans cette procédure simplifiée ? Mise en place en 2024, cette procédure a conduit à 28 décisions en 9 mois, pour un total de 290 500 euros d’amendes, dépassant ainsi les sanctions de 2023.

« Cette augmentation reflète la volonté de la CNIL d’appliquer rigoureusement le RGPD », souligne l’autorité. « Il est important de rappeler que la mise en conformité peut aussi se faire sans mises en demeure ou sanctions. Par exemple, lors du traitement des plaintes, les services de la CNIL peuvent intervenir auprès des responsables pour obtenir cette mise en conformité, comme lors d’échanges avec le délégué à la protection des données afin de satisfaire une demande d’exercice de droits », prévient-elle également.

Des manquements courants

Ainsi, les principaux manquements des entreprises constatés sont :

Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/quels-sont-les-manquements-recemment-sanctionnes-par-la-cnil/

Budget 2025

Budget 2025 : le gouvernement confirme l'effort demandé aux élus locaux

N°AMF Finances - Par Xavier Brivet

Publié le 17 octobre 2024

Devant les élus d'Intercommunalités de France, réunis lors de leur Convention nationale, le 17 octobre, au Havre (76), Catherine Vautrin a confirmé l'effort de 5 milliards d'euros demandé par le gouvernement aux collectivités et à leurs groupements. Elle a ouvert deux chantiers : l'un sur la fiscalité locale, l'autre sur la simplification pour supprimer les mesures pesant sur les budgets locaux.

 

La ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, Catherine Vautrin, à la 34e convention d'Intercommunalités de France, le 17 octobre 2024, au Havre.

« Je ne peux pas effacer les 5 milliards d’euros », a déclaré Catherine Vautrin, ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, le 17 octobre, devant les élus d’Intercommunalités de France réunis en convention nationale, au Havre (76). La veille, dans une motion, ces derniers avaient demandé au gouvernement de renoncer à leur imposer, l’an prochain, cette contribution dans le cadre de leur participation au redressement des comptes publics.

Devant la ministre, Sébastien Martin, président de la communauté d’agglomération du Grand Chalon (71) et d’Intercommunalités de France, a fustigé «une reprise en main des budgets locaux », qui aura un impact direct «sur les services publics rendus aux habitants et l’investissement local ». 

Haro sur le «fonds de précaution »

Lire la suite : https://www.mairesdefrance.com/budget-2025-gouvernement-confirme-effort-demande-elus-locaux-article-28115-0

Cybersécurité

Cybersécurité : Numeum et le Campus Cyber lancent la plateforme Cyber4Tomorrow.fr et signent un partenariat avec Cybermalveillance.gouv.fr pour une cybersécurité durable et inclusive

cybermalveillance.com - Communiqué

Publié le 15 octobre 2024

À l’occasion des Assises de la Cybersécurité 2024, et en plein cœur du Cybermoi/s, Numeum et le Campus Cyber annoncent deux initiatives majeures : le lancement de la plateforme Cyber4Tomorrow.fr et la signature d’un partenariat avec Cybermalveillance.gouv.fr. L’ambition est commune : mobiliser l’écosystème cyber et les citoyens autour de pratiques durables, inclusives et sécurisées dans le cyberespace. Ce type d’initiative se révèle d’autant plus utile dans un contexte où près d’une entreprise française sur deux (49%)* déclare avoir subi au moins une cyberattaque en 2023.

Cyber4Tomorrow : trois piliers pour passer à l’action

Incubée au Studio des Communs du Campus Cyber, l’initiative Cyber4Tomorrow vise à promouvoir un grand mouvement « cybercitoyen » en embarquant une large communauté d’acteurs : professionnels de la cybersécurité (ESN, startups, clients finaux, etc.), institutionnels, acteurs de la recherche ou encore étudiants pour répondre aux défis sociaux et environnementaux liés à la sécurité numérique. Elle permet à ces professionnels de devenir de véritables cybercitoyens en passant à l’action grâce à trois piliers fondateurs : 

  • CyberSustainability : réduire l’impact écologique des pratiques de cybersécurité. La gestion de l’énergie, l’utilisation raisonnée des infrastructures numériques et la maîtrise des ressources sont au cœur des actions proposées pour une cybersécurité durable.
  • CyberCitizenship : sensibiliser les citoyens et les entreprises à l’importance de comportements responsables en ligne. Des ressources éducatives et des ateliers permettent de former les utilisateurs aux bonnes pratiques numériques.
  • CyberSpecialists : démocratiser l’accès aux métiers de la cybersécurité en valorisant la diversité et en offrant des opportunités de formation pour les jeunes talents, avec un accent particulier sur les femmes et les profils sous-représentés.

L’initiative est aujourd’hui pilotée par le Campus Cyber, Numeum, et de nombreuses entreprises de la filière fortement engagées en faveur d’une cybersécurité et d’un numérique plus responsable.  

Cyber4Tomorrow : la plateforme d’actions concrètes pour une cybersécurité à impact

Lire la suite : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/actualites/numeum-campus-cyber-cyber4tomorrowfr-cybermalveillancegouvfr

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Cybersécurité : la loi NIS 2 entre en vigueur, un tsunami pour les entreprises et collectivités

latribune.fr - Par Guillaume Renouard, à Londres

Publié le 16 octobre 2016

La directive entre en application dès le 17 octobre et s'applique à 100.000 organisations en Europe, dont 15.000 en France. Elle impose aux grands groupes et aux PME de 18 secteurs de renforcer leurs cyberdéfenses.

La nouvelle loi NIS 2 touche davantage de PME, et le champ d'activité a été étendu à 18 secteurs, dont la santé, les transports, la gestion des déchets, les fournisseurs de services numériques ou encore les communes de plus de 30.000 habitants. (Crédits : Reuters)

Plus une semaine ne passe sans une cyberattaque d'ampleur, obligeant les autorités à adapter leur législation au fil de l'eau pour protéger leurs entreprises et infrastructures publiques. Cet impératif a poussé en 2016 le Parlement européen à adopter la directive NIS (pour Network and Information Systems), dont l'application a démarré à partir de 2018. Son objectif était d'imposer un certain standard de cybersécurité aux entreprises opérant dans des secteurs d'importance vitale ou stratégique, comme l'énergie, l'alimentation ou encore les services financiers.

Mais le domaine de la cybersécurité évoluant à toute allure, NIS se révèle déjà obsolète. Comme les grandes entreprises et agences gouvernementales ont considérablement renforcé leurs cyberdéfenses, les cybercriminels ont en effet déniché une nouvelle astuce pour les contourner : cibler les plus petites sociétés situées en amont et en aval de la chaîne de valeur, plus vulnérables. Et qui ne tombaient pas sous le coup des exigences de NIS.

Lire la suite : https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/cybersecurite-la-loi-nis-2-entre-en-vigueur-un-tsunami-pour-les-entreprises-et-collectivites-1008365.html 

Cybercriminalité

Attaques de phishing : quand l’IA redéfinit la cybercriminalité

ecoreseau.fr - Par LMedia

Publié le 14 octobre 2024

Par Hamza Sayah, cofondateur et CTO de Qevlar AI, qui utilise l’IA pour aider les entreprises à lutter contre les cyberattaques.TRIBUNE. Les attaques de phishing ont atteint un niveau de sophistication sans précédent en 2024, marquant une nouvelle ère dans la cybercriminalité. Au cœur de cette évolution, l’Intelligence Artificielle (IA) joue un rôle central en transformant les méthodes des cybercriminels. Ce changement n’a pas seulement renforcé l’efficacité des campagnes de phishing, mais a aussi permis à des acteurs novices de mener des attaques complexes avec une facilité déconcertante. Cette démocratisation des outils d’IA met en lumière une menace croissante pour les entreprises du monde entier

L’évolution des tactiques de phishing : un aperçu

En l’espace de quelques années, les campagnes de phishing sont passées de simples courriels de masse à des attaques ciblées, personnalisées et difficiles à détecter. Aujourd’hui, grâce à des technologies génératives comme les grands modèles de langage (LLM) et des outils d’automatisation, les cybercriminels peuvent créer des messages trompeurs quasi parfaits. Ils peuvent également cloner des sites Web et des pages de connexion en quelques minutes, augmentant ainsi la probabilité de succès de leurs tentatives d’usurpation d’identité.

Lire la suite : https://www.ecoreseau.fr/expressions/tribune-libre/attaques-de-phishing-quand-lia-redefinit-la-cybercriminalite-2024-10-14-108621

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La France est le cinquième pays européen le plus ciblé par des cybercriminels affiliés à un État

usine-digitale.fr - Par Yoann Bourgin

Publié le 16 octobre 2024

Microsoft a publié son rapport annuel sur l’état de la cybercriminalité et les tendances en matière de menaces cyber. Cette étude met en évidence une augmentation significative du recours aux outils d’IA générative de la part des acteurs malveillants, notamment russes et chinois, et une concentration des menaces étatiques autour de zones de conflit.

600 millions : c’est le nombre d’attaques provenant de cybercriminels ou de groupes étatiques auxquelles sont confrontés les clients de Microsoft chaque jour, qu’il s’agisse d’opérations de ransomware, de phishing ou d’usurpation d’identité. Un chiffre qui ressort du cinquième rapport sur la défense numérique publié le 15 octobre par la firme de Redmond. Entre juillet 2023 et juin 2024, Microsoft a reçu en moyenne 78 000 milliards de “signaux de sécurité” par jour, à partir des différents outils logiciels, du cloud et des terminaux (+20% sur un an).

Les hackers utilisent des outils d’IA pour générer des milliers de faux CV

PLire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/la-france-est-le-cinquieme-pays-europeen-le-plus-cible-par-des-cybercriminels-affilies-a-un-etat.N2220576

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Cybersécurité : OpenAI a perturbé plus de 20 opérations malveillantes exploitant ChatGPT

usine-digitale.fr - Par Yoann Bourgin

Publié le 14 octobre 2024

La société d’intelligence artificielle affirme que son agent conversationnel est utilisé par des cybercriminels pour développer des malwares, mener des attaques de phishing par ingénierie sociale et contribuer à la désinformation. Elle a notamment identifié des groupes de hackers chinois et iraniens.

OpenAI a publié la semaine dernière un rapport détaillant une vingtaine de cas dans lesquels des acteurs malveillants ont utilisé ChatGPT pour mener à bien leurs opérations. “Depuis le début de l’année, nous avons perturbé plus de 20 opérations et réseaux frauduleux du monde entier, qui tentaient d’utiliser nos modèles, écrit la société de San Francisco. Leurs activités allaient du développement de malwares à la rédaction d’articles web, en passant par la création de contenus par de faux profils ensuite postés sur les réseaux sociaux.”

Une utilisation de ChatGPT pour faciliter les opérations cybermalveillantes offensives

La société américaine avait déjà fait part d’opérations malveillantes exploitant ses outils d’IA générative, notamment pour mener des campagnes d’influence et rechercher des vulnérabilités. Avec ce rapport, OpenAI montre que des hackers peuvent être aussi facilités dans leurs opérations offensives. “Les acteurs de la menace ont le plus souvent utilisé nos modèles pour effectuer des tâches dans une phase spécifique et intermédiaire de leur activité”, précise-t-elle. Cela signifie par exemple que des hackers ont pu utiliser ChatGPT pour déployer des malwares et faux profils, mais ne s’en sont pas servi pour se procurer des noms de comptes.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/cybersecurite-openai-a-perturbe-plus-de-20-operations-malveillantes-exploitant-chatgpt.N2220430 

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Cyberguerre : Microsoft appelle les démocraties à s’armer face aux menaces de la Russie, de l’Iran et de la Chine

challenges.fr - Par Paul Loubière

Publié le 16 octobre 2024

Le rapport de Microsoft sur l’état des cybermenaces en 2024 vient de sortir. Il se démarque nettement des opus précédents en demandant la mise en place d’une régulation internationale pour lutter contre la cybercriminalité en provenance de certains États. Sans surprise, le rapport épingle la Russie, l’Iran, la Chine et la Corée du Nord et lance un plan de formation en France pour contribuer à combler le déficit en compétences.

Une fois n’est pas coutume, Microsoft souhaite davantage de régulation et milite pour que les Etats s’engagent ouvertement dans la défense de l’internet. Dans son dernier rapport sur les cybermenaces, le géant américain explique en effet que la guerre contre la cybercriminalité ne peut pas se faire avec seulement des moyens techniques. Il en appelle à la dissuasion judiciaire. « Si l’industrie doit faire davantage pour déjouer les efforts des attaquants grâce à une meilleure cybersécurité, affirme Tom Burt, vice-président sûreté et confiance des consommateurs, cela doit aller de pair avec des actions du gouvernement pour imposer des conséquences qui découragent les attaques les plus dangereuses. » En clair, Microsoft souhaite la mise en place d’une véritable dissuasion cyber pour décourager les criminels qui, aujourd’hui, ne risquent pas grand-chose faute d’une véritable coopération internationale.

Lire la suite : https://www.challenges.fr/cybersecurite/cyberguerre-microsoft-appelle-les-democraties-a-s-armer-face-aux-menaces-de-la-russie-de-l-iran-et-de-la-chine_908336

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[Etude Cybercriminalité] une multiplication alarmante des tentatives de fraudes basées sur l’IA !

webmarketing.com - Par Nini Brusa

Publié le 8 octobre 2024

L’intelligence artificielle n’est pas seulement utilisée pour générer du texte, des images ou de la musique. De plus en plus exploitée pour mettre en œuvre des pratiques frauduleuses complexes, elle est devenue une arme redoutable pour les cybercriminels ! Alertées par la multiplication des tentatives de fraude basées sur l’IA, les institutions financières ont plus que jamais besoin de renforcer leurs défenses. Pour mieux comprendre ce phénomène et nous aider à mieux réagir, Signicat a dévoilé sa nouvelle étude Battle Against AI-Driven Identity Fraud…

De nouvelles tendances alarmantes en matière de fraude basée sur l’IA

Les techniques de fraude utilisant l’IA représentent aujourd’hui une grande menace dans plusieurs secteurs, à commencer par le secteur financier. Dans son étude, Signicat a principalement mentionné les campagnes de phishing ou hameçonnage avancées, les deepfakes et l’utilisation d’identités synthétiques.

Avec ces nouvelles techniques, les cybercriminels parviennent à exécuter encore plus facilement des fraudes de plus en plus sophistiquées.

Lire la suite : https://www.webmarketing-com.com/2024/10/18/1733198-etude-cybercriminalite-multiplication-fraude-basees-sur-ia 

Thales

LES SYSTÈMES RADIO DE THALES, TESTÉS AVEC SUCCÈS PAR LES FORCES ARMÉES ALLEMANDES, SERONT DÉPLOYÉS AU SEIN DES GROUPEMENTS DE PRÉSENCE AVANCÉE DE L’OTAN

thalesgroup.com/fr - Communiqué de presse

Publié le 15 octobre 2024

Les forces armées allemandes ont réalisé des essais opérationnels avec les systèmes radio PR4G et SYNAPS-H de Thales en vue de démontrer leur conformité aux besoins des groupements tactiques multinationaux déployés par l’OTAN.

  • En l’espace d’un an, Thales a fourni aux forces armées allemandes des systèmes radio destinés à équiper les groupements de présence avancée de l’Alliance Atlantique.
  • Ces essais opérationnels, d’une durée de quatre semaines, ont démontré l’interopérabilité et la sécurité des systèmes radio de Thales.

Les systèmes radio de Thales, destinés à être utilisés dans le cadre de la présence avancée de l’OTAN ont été testés lors d’essais opérationnels d’une durée de quatre semaines, organisés sous la direction du bureau de développement des forces armées. Ces essais ont été réalisés avec la participation de cet organisme, mais aussi du BAAINBw, l’office fédéral des équipements, technologies de l’information et soutien en service de la Bundeswehr, des équipes Tests et Essais de l’armée de Terre allemande et des forces armées néerlandaises et françaises.

L’objectif était ici de fournir des systèmes radio de commandement et de contrôle modernes et cryptés, compatibles avec les capacités de contremesures électroniques (ECCM), pour faciliter le déploiement des groupements de présence avancée, capables de transmissions vocales parallèlement aux échanges de données et à la localisation géographique.

Lire sur : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/defence-and-security/press_release/systemes-radio-thales-testes-succes-forces-armees 

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THALES DÉMONTRE SA CAPACITÉ À DÉPLOYER DES ESSAIMS DE DRONES À UN NIVEAU D’AUTONOMIE INÉGALÉ GRÂCE À L’IA

Publié le 16 octobre 2024

Mercredi 16 octobre 2024, Thales a démontré à l’occasion de tests en vol inédits tout le potentiel des essaims de drones intégrant différents niveaux d’autonomie. Optimisée grâce à l’Intelligence Artificielle (IA) et aux agents intelligents, cette autonomie permet d’alléger la charge cognitive de l’opérateur, tout en lui permettant de conserver le contrôle de la mission à tout moment, notamment lors des phases critiques.

Dans la continuité de l’offre Drone Warfare, Thales et ses partenaires appliquent les principes d'interopérabilité et d'intégration aux essaims de drones, afin de faciliter leur utilisation coordonnée.

Pour répondre aux besoins des forces armées, Thales propose une architecture système innovante basée sur l’IA, assurant aux essaims de drones un niveau d’autonomie supervisée inégalé, leur permettant de s’adapter à des besoins opérationnels fluctuants.

C’est un fait établi, les drones offrent des avantages considérables sur les théâtres d’opérations. Ils présentent encore deux limites : un mode d’emploi impliquant un pilotage par un opérateur dédié dans la majorité des cas, et la nécessité d’une liaison de données sécurisée et résistante durant toute la durée de la mission. Lors de la Journée de Démonstrations d’Essaims de drones de Contact (JDEC), Thales et ses partenaires ont dévoilé leurs dernières avancées visant à apporter des réponses à ces contraintes afin de permettre des opérations en essaims adaptées aux besoins militaires. Au cœur de cette journée : le démonstrateur COHESION de la solution d’essaim Thales qui permet d’atteindre un niveau d’autonomie inégalé grâce à l’IA et à l’usage d’agents intelligents.

Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/defence-and-security/press_release/thales-demontre-sa-capacite-deployer-des-essaims-drones 

ATOS

Qui est Philippe Salle, le nouveau PDG d’Atos ?

forbes.fr - Par Gaëlle Ménage

Publié le 16 octobre 2024

Le groupe informatique Atos, en pleine restructuration, a nommé Philippe Salle président de son conseil d’administration ce lundi. Il deviendra PDG de l’ex-fleuron de la tech le 1er février 2025, selon un communiqué publié mardi.

  • Atos tient enfin son nouveau patron. Jusqu’ici directeur général du groupe spécialisé dans l’immobilier Emeria, Philippe Salle succèdera à Jean-Pierre Mustier, qui avait pris les rênes d’Atos en juillet 2024 pour mener à bien le plan de restructuration négocié avec les créanciers, après le départ de l’ancien directeur général Paul Saleh. Ce plan vise à alléger la dette colossale de la société, et devait être soumis ce mardi au tribunal de commerce de Nanterre.
  • La saga dure depuis des mois. Le groupe français aux 90 000 employés dans le monde est endetté à hauteur de près de 5 milliards d’euros. il connaît depuis plusieurs années une période de peine financière doublée d’une crise de gouvernance. Son plan de restructuration, voté début septembre, a été élaboré après l’abandon du rachat par l’actionnaire principal Onepoint et son dirigeant David Layani.
  • « J’ai conscience des défis qui nous attendent, mais également des forces du groupe, de la qualité de ses services à l’engagement continu de ses collaborateurs, qui nous permettront, ensemble, d’ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire du groupe », déclare Philippe Salle dans un communiqué. Malgré un allègement de sa dette de 3 milliards d’euros, l’entreprise prévoit une augmentation de capital et une dilution « massive » de la valeur des actions. Le cours de Bourse de Atos, sortie du CAC 40 en septembre 2021, a chuté de 90 % depuis le début de l’année et vaut désormais moins d’un euro. La décision du tribunal de commerce devrait être mise en délibéré à une date encore inconnue, tandis qu’Atos se trouve en parallèle confronté à d’autres dossiers majeurs. Le groupe doit par ailleurs publier ses résultats du 3e trimestre le 24 octobre.

Lire la suite : https://www.forbes.fr/business/qui-est-philippe-salle-le-nouveau-pdg-datos/

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Supercalculateur de défense : le duo HPE-Orange écarte Atos

  • portail-ie.fr - Par Grégoire Aubry
    Publié le 18 octobre 2024
    La Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information a présélectionné HPE et Orange pour la conception d’un supercalculateur militaire, un choix majeur en matière de souveraineté technologique française.

Le contrat est destiné à l’agence ministérielle pour l’intelligence artificielle de défense (AMIAD). Hewlett Packard Enterprise (HPE) fournirait le matériel du supercalculateur, notamment des processeurs graphiques (GPU) Nvidia. De son côté, Orange serait responsable de la partie logicielle. Atos disposait de 15 jours pour contester cette décision, annoncée le 2 octobre.

L’annonce intervient alors que l’État négocie le rachat des supercalculateurs Atos, estimés entre 700 millions et 1 milliard d’euros. L’entreprise, récemment privée de son statut de partenaire pour les Jeux Olympiques, connait aujourd’hui d’importantes difficultés financières. Le contrat, à hauteur de 300 millions d’euros, aurait pu offrir au groupe français les ressources nécessaires pour se redresser. 

Mais, sur le plan des capacités technologiques, des prix et des délais, le duo HPE-Orange semble proposer une solution « anormalement » supérieure à celle d’Atos, selon Sébastien Lecornu, ministre des Armées. Ce dernier a donc saisi le Contrôle général des armées afin de s’assurer du respect de la procédure. Le 14 octobre, aucune décision n’était encore prise.

Une dépendance accrue aux technologies étrangères ?

Lire la suite : https://www.portail-ie.fr/univers/risques-et-gouvernance-cyber/2024/supercalculateur/


Mobilité

La Cour de justice européenne valide l’essentiel du paquet mobilité adopté en 2020 : un pas décisif vers un transport durable, équitable et social !

écologie.gouv.fr - Communiqué de presse

publié le 08 octobre 2024

François DUROVRAY, Ministre délégué aux Transports, se réjouit que la Cour de Justice de l’Union européenne confirme largement la validité du paquet mobilité adopté au Parlement et au Conseil européen en 2020. Il permet d’améliorer les conditions de travail des conducteurs tout en restreignant les distorsions de concurrence au sein de l’Union.

La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) juge que, par le paquet mobilité, le législateur de l’Union a visé à assurer un nouvel équilibre entre l’intérêt des conducteurs à bénéficier de meilleures conditions sociales de travail et l’intérêt des employeurs à exercer leurs activités de transport dans des conditions commerciales équitables.

Elle valide notamment :

• L’interdiction faite aux conducteurs de prendre leur repos hebdomadaire à bord du véhicule,

• L’obligation pour les entreprises de transport d’organiser le travail de leurs conducteurs de telle sorte que ces derniers soient en mesure de retourner, pendant le temps de travail, toutes les trois ou quatre semaines, au centre opérationnel de l’entreprise ou à leur lieu de résidence, pour y entamer ou y passer au moins leur temps de repos hebdomadaire normal ou compensatoire ;

Lire la suite : https://www.ecologie.gouv.fr/presse/cour-justice-europeenne-valide-lessentiel-du-paquet-mobilite-adopte-2020-pas-decisif

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Grand Paris • Ile-de-France - Contrat de plan : 7,4 Mds € pour les transports en commun

lemoniteur.fr - N.M.

Publié le 09 octobre 2024

Adopté par les élus franciliens le 26 septembre, le volet mobilités 2023-2027 du contrat de plan Etat-région 2021-2027 a été signé le même jour par Valérie Pécresse, présidente de la région, François Durovray, nouveau ministre délégué aux Transports et président du département de l'Essonne, ainsi que par Marc Guillaume, préfet d'Ile-de-France. La conclusion d'un protocole d'accord en décembre 2023 avait précédé cette signature, suivie de la saisine de l'autorité environnementale au printemps dernier puis de la consultation du public cet été.

Doté de 8,4 Mds €, ce volet mobilités est financé par la région (3,7 Mds €), l'Etat et la Société des grands projets (3 Mds €), les collectivités locales, Ile-de-France Mobilités et les opérateurs RATP/SNCF (1,7 M d€). Il consacre la presque totalité des investissements (88 %) aux transports en commun. Il réserve ainsi 1,8 Md € à la modernisation du réseau existant qualifiée de « priorité » par Valérie Pécresse et François Durovray, avec notamment l'automatisation des lignes B et D du RER (système Nexteo) à hauteur de 712 M€. L'extension d'Eole de Nanterre (Hauts-de-Seine) à Mantes-la-Jolie (Yvelines) mobilise à elle seule 1,7 Md €. « De nouveaux surcoûts sur ce chantier seraient inacceptables », a prévenu la présidente du conseil régional. Les prolongements de lignes de métro et de tramways bénéficient d'un peu plus de 1,4 Md € et les projets de bus à haut niveau de service de près de 900 M€.

Connexion avec le GPE. « L'intermodalité du réseau existant avec celui du Grand Paris Express (GPE), autre enjeu des transports en Ile-de-France, est désormais financée », a commenté le ministre. Quelque 179 M€ sont ainsi fléchés vers l'adaptation des gares existantes qui seront connectées au GPE et 449 M€ vers celles qui seront créées (gare du RER E Villiers-Champigny-Bry sur la ligne 15 sud et arrêt de la ligne H en correspondance avec la gare Saint-Denis-Pleyel).

Lire la suite : https://www.lemoniteur.fr/article/region-contrat-de-plan-7-4-mds-pour-les-transports-en-commun.2335968

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À Dijon, un écosystème complet pour la mobilité hydrogène

acte-environnement.com - Par N. Gorbatko

Publié le 11 octobre 2024

Après toute une série de retards, l'écosystème hydrogène de la métropole de Dijon a été inauguré en juin dernier. Retour sur une entreprise de coconstruction volontariste, émaillée de quelques déconvenues dues au manque de maturité du marché.

La station alimente les bus et les bennes à ordures ménagères à hydrogène de Dijon Métropole.

À l'arrière, un électrolyseur d'un mégawatt de puissance, des conteneurs de déminéralisation de l'eau et des équipements de stockage. À l'avant, quatre bornes de recharge, dont une pour les véhicules légers (700 bars) et trois pour les véhicules lourds (350 et 700 bars). Mais surtout, une nuée d'élus, de fonctionnaires et d'acteurs économiques à la mine réjouie. Le 24 juin dernier, après cinq longues années d'attente, la métropole de Dijon inaugurait enfin sa première station d'hydrogène, sur une parcelle de 9 000 mètres carrés, tout au nord de l'agglomération. L'infrastructure complète (fabrication et distribution) dispose d'une capacité de production de 430 kg d'hydrogène par jour, 18 kg par heure. De quoi ravitailler une vingtaine de véhicules lourds quotidiennement.

Essentiellement alimentée « en circuit court » par l'électricité turbinée par l'usine d'incinération des déchets voisine, qui valorise 92 % des ordures ménagères du département, la station est théoriquement ouverte à tous les usages. Objectif : réduire de 1 200 tonnes par an les émissions de C02, soit l'équivalent de 10 millions de kilomètres effectués en voiture citadine à moteur thermique, puis de 4 000 tonnes à plus long terme.

Lire la suite : https://www.actu-environnement.com/ae/news/ecosysteme-mobilite-hydrogene-Dijon-metropole-44865.php4

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Lille joue de tous les leviers pour verdir ses transports

lesechos.fr - Par Olivier Ducuing

Publié le 10 octobre 2024

La Métropole européenne de Lille (MEL) a adopté un plan de mobilités ambitieux pour réduire la place de la voiture. Sur fond de gros enjeux d'infrastructures et de changement de comportements.

Le boulevard Carnot, grande pénétrante lilloise, ramenée à deux voies et bordée de plantations ; un écobonus gratifiant les Nordistes qui renoncent à leur voiture aux heures les plus denses sur l'A25 vers Dunkerque : ces exemples illustrent la politique de la métropole lilloise qui souhaite réduire toujours plus la place de la voiture au profit de modes alternatifs pour son 1,2 million d'habitants, soit 5 millions de déplacements chaque jour. Une politique renforcée dans le nouveau plan de mobilités voté en octobre dernier.

Cette planification à horizon 2035 s'articule avec le schéma directeur des infrastructures de transport (SDIT) adopté, lui, en 2019, qui prévoit un net renforcement des transports en commun, avec, par exemple, la création de nouvelles lignes de tramway ou de nouvelles dessertes en bus à haut niveau de service. Soit environ 2 milliards d'euros d'investissements, sans compter un plan vélo de 100 millions d'euros pour démocratiser un usage beaucoup plus ancré de l'autre côté de la frontière, en Belgique.

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/thema/articles/lille-joue-de-tous-les-leviers-pour-verdir-ses-transports-2124330

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Mobilités durables : la Métropole européenne de Lille obtient 276 millions d'euros de financements européens

banquedesterritoires.fr - Par Anne Lenormand, Localtis

Publié le  26 septembre 2024

La Métropole européenne de Lille (MEL) va bénéficier d'un prêt vert de 245 millions d'euros de la Banque européenne d'investissement (BEI) pour ses projets de modernisation des transports urbains, auquel s'ajoute une subvention de 31,5 millions d'euros de la Commission européenne au titre de la facilité de prêt au secteur public (FPSP) mise en place dans le cadre du mécanisme pour une transition juste (JTM) prévu par le Pacte vert européen. Ce soutien combiné permet de mobiliser des investissements supplémentaires pour les entités publiques situées dans les régions d'Europe les plus touchées par la transition énergétique, font valoir la BEI, la Commission et la MEL dans un communiqué commun diffusé ce 24 septembre. 

Pour financer le projet "Mel in Green Mobility" de modernisation de ses transports urbains, la Métropole européenne de Lille (MEL) a fait coup double en obtenant un prêt vert de 245 millions d'euros auprès de la Banque européenne d'investissement (BEI) et une subvention de 31,5 millions d'euros de la Commission européenne au titre de la facilité de prêt au secteur public (FPSP) mise en place dans le cadre du mécanisme pour une transition juste (JTM) prévu par le Pacte vert européen (lire notre encadré).

Le projet lillois prévoit en premier lieu des investissements dans la modernisation de la flotte de transports publics avec le renouvellement de 30 rames de tramway et de 42 bus avec de nouveaux véhicules propres. Il comprend également des investissements dans les plateformes, dépôts et autres équipements connexes, le financement d’une nouvelle ligne de bus à haut niveau de service et la construction d'un pôle d'échange multimodal. Enfin, il accompagne un plan cyclable ambitieux qui prévoit 220 km d’infrastructures supplémentaires sur la période 2023-2027.

Lire la suite : https://www.banquedesterritoires.fr/mobilites-durables-la-metropole-europeenne-de-lille-obtient-276-millions-deuros-de-financements

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BARCELONE : L’Europe en quête de 1 500 milliards d’€ pour les besoins de la mobilité urbaine durable à l’horizon 2050

presseagence.fr - Par Gilles Carvoyeur

Publié le 10 octobre 2024

Les investissements nécessaires à la mise en place des mesures visant la mobilité durable des villes européennes devront représenter une enveloppe de 1 500 milliards d’euros pour satisfaire aux objectifs du pacte vert pour l’Europe d’ici à 2025.

Telle est la principale conclusion de l’étude rapportée aux coûts et avantages de la transition de la mobilité urbaine réalisée par EIT Urban Mobility, une initiative de l’Institut européen d’innovation et de technologie (ou EIT pour European Institute of Technology and Innovation), un organisme de l’Union européenne. L’étude sera présentée le 6 novembre prochain, à l’occasion du congrès mondial de la mobilité de demain Tomorrow.Mobility (ci-après TMWC pour Tomorrow.Mobility World Congress), l’événement international dédié à la promotion de la conception et adoption de nouveaux modèles pour la mobilité urbaine durable.

Cette recherche approfondie présente une simulation détaillée de trois scénarios de transition visant douze prototypes de villes européennes, ce chiffre reflétant la diversité des environnements urbains au sein de l’UE. Elle révèle que, même si le progrès technologique peut à lui seul induire une réduction des émissions de CO2 de 21 % d’ici 2030, l’atteinte des objectifs du pacte vert exige des mesures beaucoup plus ambitieuses. La seule voie de réduction des émissions pour la mobilité urbaine qui respecte l’objectif 2030 du pacte vert sous-entend une baisse de 44 % des émissions, et s’accompagne d’enjeux majeurs d’acceptation publique et de comportement.

Lire la suite : https://presseagence.fr/barcelone-leurope-en-quete-de-1-500-milliards-de-pour-les-besoins-de-la-mobilite-urbaine-durable-a-lhorizon-2050/

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Mobilité hydrogène : La France, un marché qui démarre

techniques-ingénieur.fr - Par Matthieu Combe dans Énergie

Publié le 07 octobre 2024

Le Pôle Véhicule du Futur vient de publier le 1er baromètre du déploiement de la mobilité hydrogène dans le monde. Si peu de véhicules roulent encore à l'hydrogène, le cap des 100 000 véhicules routiers devrait être dépassé d'ici fin 2024.

Le marché du véhicule hydrogène se développe doucement. Le 1er baromètre du déploiement de la mobilité hydrogène, lancé par le Pôle Véhicule du Futur, s’intéresse aux tendances et dynamiques des marchés en France, en Europe et à l’échelle mondiale, de nombreux véhicules : les voitures particulières, les utilitaires, les camions et autobus, mais aussi les engins de manutention et les rames hydrogène du ferroviaire.

Selon ce pôle de compétitivité qui anime la filière hydrogène sur les régions Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est, le parc mondial de véhicules hydrogène s’élève à près de 89 000 véhicules : 76 % de véhicules particuliers, 11 % de camions, 9 % d’autobus et 5 % de véhicules utilitaires légers[1]. Il devrait dépasser les 100 000 véhicules d’ici la fin de l’année 2024.

En 2023, 17 500 nouveaux véhicules hydrogène ont été immatriculés, en baisse de 8 % par rapport à 2022. La Corée du Sud se hisse en tête des ventes, avec 4 254 immatriculations, en baisse de 58 % sur un an. Suivent les États-Unis (2 978 immatriculations, +10 %), l’Europe (856 véhicules, -37 %) et le Japon (424 immatriculations, -50 %).

La France, premier marché européen pour les voitures en 2023

Lire la suite:https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/mobilite-hydrogene-la-france-un-marche-qui-demarre-138553/

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Paquet mobilité : les juges européens annulent le retour périodique des poids lourds dans l’Etat d’origine

transportinfo.fr - Par Marc Fressoz

Publié le 07 octobre 2024

Les transporteurs européens n’auront plus l’obligation de faire rentrer leur camion dans leur pays d’origine toutes les huit semaines. Ainsi en décidé la Cour des justices de l’UE dont le jugement rendu le 4 octobre s’applique immédiatement.

Cette mesure emblématique du paquet mobilité, destinée à mieux contrôler le cabotage et le recours à des sociétés coquille vides, visait en priorité les pavillons des États périphériques à bas coût. Sept d’entre eux (Bulgarie, Chypre, Hongrie, Lituanie, Malte, Pologne, Roumanie) sont d’ailleurs à l’origine de la saisine de la Cour européenne.

En novembre 2023, l’avocat général de la Cour, convaincu par leurs arguments, avait recommandé d’annuler cette contrainte. Dans le jugement rendu la semaine passée, les juges considèrent que la « proportionnalité de la mesure » n’a pas été suffisamment prise en compte selon les pays.

Cette annulation peut-elle faire l’objet d’un recours ? « Difficile d’imaginer la suite » admet l’IRU.

Lire la suite : https://www.transportinfo.fr/paquet-mobilite-les-juges-europeens-annulent-le-retour-periodique-des-poids-lourds-dans-letat-dorigine/

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Mobilité aérienne urbaine : les défis logistiques des taxis volants

enerzine.com - Par la rédaction

Publié le 11 octobre 2024

La mobilité aérienne urbaine (UAM) émerge comme une solution novatrice pour fluidifier les déplacements dans les métropoles. Les taxis volants électriques, autrefois relégués au domaine de l’imaginaire, s’apprêtent à devenir une réalité concrète dès 2025 aux États-Unis. Cette technologie soulève de nombreuses interrogations logistiques et organisationnelles. Comment optimiser les itinéraires ? Quelles sont les contraintes techniques à considérer ? Quels enjeux attendent les opérateurs de ces nouveaux modes de transport ?

Les eVTOLs (electric vertical take-off and landing aircraft) constituent une innovation de rupture dans le domaine du transport urbain. Ces aéronefs électriques à décollage et atterrissage verticaux allient les atouts des hélicoptères et des véhicules électriques. Leur fonctionnement silencieux et leur capacité à transporter 4 à 6 passagers en font des candidats sérieux pour la mobilité urbaine de demain.

«Ce concept s’inscrit dans l’idée des villes intelligentes où les déplacements – d’un endroit à l’autre – seront beaucoup plus faciles et durables, tout en permettant des zones urbaines denses.» a expliqué Raghu Raghavan, professeur à l’Université du Maryland.

Optimisation des trajets : un défi logistique considérable

Lire la suite : https://www.enerzine.com/mobilite-aerienne-urbaine-les-defis-logistiques-des-taxis-volants/147086-2024-10 

Identité

Matignon veut adosser la carte vitale à la carte d'identité électronique

banquedesterritoires.fr - Par Olivier Devillers, pour Localtis

Publié le 8 octobre 2024

Dans son discours de politique générale, Michel Barnier Premier ministre a déclaré vouloir "lutter dans la durée contre la fraude fiscale et sociale" citant notamment "la sécurisation des cartes vitales pour éviter le versement indu d'allocations". Un rapport du Haut Conseil du financement de la protection sociale (HCFIPS) publié fin septembre évalue à 1,71 milliard d’euros le montant de la fraude à l'Assurance Maladie, essentiellement en raison des pratiques de certains professionnels de santé, et non des assurés porteurs de carte vitale.
Dans un article du journal La Tribune daté du 6 octobre 2024, Michel Barnier a précisé ses intentions en déclarant vouloir "sécuriser les cartes vitales en les adossant aux cartes d’identité numériques". Le mot "fusion" évoqué par son prédécesseur Gabriel Attal en mars 2024 n'a en revanche pas été prononcé.

Selon nos confrères du Parisien, "l'adossement" évoqué par Matignon devrait ressembler fortement à ce qui existe pour le permis de conduire (notre article du 14 février 2024). À partir du premier trimestre 2025, les titulaires d'une carte nationale d'identité électronique (CNie), la nouvelle carte d'identité très sécurisée, au format carte bancaire, devraient pouvoir importer leur carte vitale dans France Identité. Le mode d'enrôlement des cartes, qui comprend la vérification d'identité du détenteur, serait encore à l'étude, le périmètre carte vitale et CNie ne se recoupant que partiellement.

Lire la suite : https://www.banquedesterritoires.fr/matignon-veut-adosser-la-carte-vitale-la-carte-didentite-electronique?pk_campaign=newsletter_quotidienne&pk_kwd=2024-10-08&pk_source=Actualit%C3%A9s_Localtis&pk_medium=newsletter_quotidienne

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Un seul compte pour se connecter à tous les services publics, France Services lance une campagne "identité numérique"

francebleu.fr - Par Par France Bleu Gard Lozère - Laura Blairet

Publié le 8 octobre 2024

Un code et un identifiant unique pour accéder à tous les sites du service public. C'est ce en quoi consiste "l'identité numérique". Un gain de temps, de praticité et de sécurité. Pour vous aider à la créer, La Poste et France Services proposent une campagne du 7 au 19 octobre.

Se connecter avec un seul code au site des impôts, de la Caisse d'allocations familiales (CAF) ou encore à celui de l'Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) pour un passeport, par exemple, c'est possible depuis quelques années grâce à "l'identité numérique". C'est un service proposé par La Poste, qui permet, en une application, de se connecter facilement à 1.700 sites de services publics. Et de ne plus avoir à retenir une grande quantité d'identifiants et de mots de passe.

Disponible toute l'année en bureau de poste

Sauf que ce n'est encore ni très connu, ni facile d'accès pour tout le monde. Il faut avoir un smartphone, y télécharger une application et suivre toute une série d'étapes.

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/societe/un-seul-compte-pour-se-connecter-a-tous-les-services-publics-france-services-lance-une-campagne-identite-numerique-3210042 

Paiement électronique

Wero : le nouveau service de paiement européen débarque enfin en France

lesnumeriques.com - Par Sofian Nouira

Publié le 10 octobre 2024

Wero, le nouveau service de paiement mobile européen, débarque en France. Porté par les grandes banques, il entend concurrencer les géants étasuniens en autorisant des transferts instantanés et bientôt des paiements en ligne et en magasin.

Il y a quelques mois, nous évoquions Wero, le nouveau service de paiement mobile européen. Avec un peu de retard, la solution arrive enfin sur le marché français, à partir de ce mois d'octobre 2024.Porté par un consortium de 16 grandes banques européennes, dont BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Crédit Mutuel Alliance Fédérale, La Banque Postale et Société Générale en France, Wero ambitionne de devenir une alternative crédible aux géants d'outre-Atlantique comme Visa, Mastercard, PayPal ou encore Apple Pay.

Déjà disponible en Allemagne et Belgique depuis quelques semaines, Wero sera progressivement déployé en France selon un calendrier qui variera en fonction des banques, entre octobre 2024 et janvier 2025. Le Luxembourg et les Pays-Bas suivront prochainement.

Un successeur de Paylib aux fonctionnalités étendues

Wero va remplacer progressivement le service de paiement mobile français Paylib, qui compte à ce jour 35 millions d'inscrits et 15 millions d'utilisateurs réguliers pour 6 milliards d'euros échangés chaque année. Les deux services resteront compatibles, il sera possible de transférer de l'argent d'un service à l'autre.Comme Paylib, Wero permettra d'envoyer et recevoir de l'argent instantanément entre particuliers, en utilisant simplement le numéro de téléphone ou l'adresse email du destinataire. Il sera aussi possible de générer un QR Code personnel directement depuis une app dédiée à la solution. Les virements seront plafonnés à 500 € par transaction dans un premier temps. Notez que les établissements bancaires devraient également proposer Wero depuis leurs propres applications.

Lire la suite : https://www.lesnumeriques.com/banque-en-ligne/wero-le-nouveau-service-de-paiement-europeen-debarque-enfin-en-france-n227500.html

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Quelles sont les dernières innovations pour sécuriser vos paiements en ligne ?

zataz.com - Par sébastien Mangel

Publié le 06 octobre 2024

Dans un environnement où les transactions numériques explosent, vous devez désormais accorder une attention particulière à la sécurité de vos paiements en ligne. Que vous utilisiez une carte bancaire ou des alternatives sans carte, les risques de fraude persistent. Heureusement, les innovations technologiques pour renforcer cette sécurité avancent rapidement, avec des solutions comme la tokenisation, l’authentification biométrique et les portefeuilles numériques, qui établissent de nouveaux standards de protection.

L’évolution de la validation des achats sur le Play Store

Google a récemment mis à jour son système de validation des achats sur le Play Store pour renforcer la sécurité des transactions tout en offrant une expérience fluide et agréable. Grâce à cette initiative, vous bénéficiez d’un environnement de paiement plus sécurisé.

Les mots de passe traditionnels : efficaces mais pas sans faille

Jusqu’à présent, vous deviez confirmer vos achats sur le Play Store en entrant votre mot de passe Google. Si cette méthode reste efficace, elle présente des failles, notamment face à l’oubli de mots de passe ou aux risques de piratage.

Du nouveau chez Google : la validation des achats par biométrie

Lire la suite : https://www.zataz.com/quelles-sont-les-dernieres-innovations-pour-securiser-vos-paiements-en-ligne/ 

Services Publics

L'État peut-il faire des économies en fusionnant des services publics ?

francetvinfo.fr - Par Armêl Balogog

Publié le 07 octobre 2024

Dans L'Événement, jeudi, sur France 2, le Premier ministre Michel Barnier a dit vouloir notamment "fusionner des services publics" pour faire des économies de dépenses publiques.

Une agence France travail (anciennement Pôle Emploi) en Vendée, (photo d'illustration, le 10 mars 2024. (MATHIEU THOMASSET / HANS LUCAS)

C'est une annonce qui a fait beaucoup réagir. Le syndicat FSU dénonce de "la pure démagogie". Le Premier ministre, Michel Barnier, veut faire 40 milliards d'euros d'économies en baissant les dépenses publiques. Interviewé dans l'émission L'Événement  sur France 2, jeudi 3 octobre, il a listé quelques pistes pour faire des économies et a notamment dit vouloir "fusionner des services publics" et "sans doute ne pas remplacer tous les fonctionnaires". Mais fusionner des services publics permet-il vraiment de faire des économies ?

Des surcoûts les premières années après la fusion

Il n'y a aucune étude globale, neutre, absolue, qui permettrait de répondre par oui ou par non à cette question. En revanche, il est possible de faire le bilan de deux fusions de services publics récentes : la fusion de la Direction générale des impôts et de la Direction générale de la comptabilité publique qui a donné naissance à la Direction générale des finances publiques en 2008, et la création, la même année, de Pôle emploi, après une fusion entre l'ANPE et les Assedic.

Dans un premier temps, il s'est passé exactement l'inverse de ce qu'espère le Premier ministre : il y a eu des surcoûts. Concernant Pôle emploi, ces surcoûts ont d'abord été estimés entre 350 et 500 millions d'euros par le Conseil d'analyse économique. Finalement, un rapport d'information du Sénat publié en 2011 note qu'il y a eu un surcoût de 500 millions d'euros. Selon le rapport annuel de performance annexé au projet de loi de règlement des comptes pour 2010, ce surcoût est dû à l'acquisition d'une partie des biens mobiliers et immobiliers de l'Unédic (324 millions d'euros) et à l'impact de la nouvelle convention collective nationale sur la comptabilisation des engagements sociaux (188 millions d'euros). Les salaires d'une grande majorité des anciens de l'ANPE – qui avaient accepté la nouvelle convention collective – ont augmenté de 20% pour être mis au niveau de la rémunération des anciens des Assedic.

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/vrai-ou-faux-l-etat-peut-il-faire-des-economies-en-fusionnant-des-services-publics_6796060.html

Finances locales

Les élus et leurs associations vent debout contre la ponction programmée sur les finances locales

maire-info.com - Par  Franck Lemarc

Publié le 9 octobre 2024

Individuellement ou collectivement, les responsables d'associations d'élus et les élus eux-mêmes ont vivement réagi à l'annonce, hier, d'une ponction de 5 milliards d'euros sur les finances des collectivités territoriales. Florilège. 

Par Franck Lemarc

Avec sa formule « Nous n’accepterons aucune des mesures proposées », André Laignel, président du CLF et numéro deux de l’AMF, a donné le ton. Depuis hier après après-midi, communiqués de presse, tweets et déclarations se succèdent, et les choses sont claires : le gouvernement fait l’unanimité contre lui. 

Mesures « triplement inacceptables » 

Interrogé ce matin sur Franceinfo, le président de l’AMF, David Lisnard, a refusé le terme « d’économies »  demandées aux collectivités : « Ce ne sont pas des mesures d’économies mais des prélèvements supplémentaires de l’État », qui « une fois de plus demande aux autres d’assumer ses propres turpitudes ». Parlant de « rafistolage d’un système à bout de souffle », le maire de Cannes a rappelé que les gouvernements successifs n’ont cessé de confier des responsabilités, des compétences et des charges supplémentaires aux collectivités, et de l’autre main les ponctionnent. « Le gouvernement prévoit de créer un ‘’fonds de précaution’’ [dans les plus grandes collectivités] de 2 %. Chez moi à Cannes, 2 % cela voudra dire 10 millions d’euros en moins. Et on nous demande de faire plus de crèches ? ». Le président de l’AMF a une fois de plus rappelé que les dépenses cumulées de tous les niveaux de collectivités et des EPCI, en France, représente 11 % du PIB, contre une moyenne « de 19 % en Europe ». 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/finances-locales/les-elus-leurs-associations-vent-debout-contre-la-ponction-programmee-sur-les-finances-locales-article-28987

Intelligence artificielle

Comment faire de l’intelligence artificielle une technologie vertueuse pour l'emploi et le travail ?

vie-publique.fr - Par : Nathalie Greenan ; Flore Barcellini et Moustafa Zouinar

Publié le 11 octobre 2024

Les opportunités comme les risques de l'intelligence artificielle (IA) pour le monde du travail sont nombreux. Pour l'instant, leur évaluation scientifique reste limitée. Que suggèrent les résultats empiriques en économie et en ergonomie et comment les pouvoirs publics peuvent-ils favoriser une approche nuancée et vertueuse des usages l'IA ?

L'Intelligence artificielle (IA) connaît actuellement un regain d'intérêt sans précédent dans les sphères politiques et socio-économiques. Les discours qui en émanent prônent une nouvelle ère d'innovations technologiques et de services, à même de transformer le monde du travail. Face à cette évolution, plusieurs pays ont mis en place des plans stratégiques visant à soutenir et encadrer le développement de l'IA. En France, le rapport Villani de 2018 a conduit au lancement du Programme national de recherche en IA (PNRIA). La Commission de l'intelligence artificielle a publié un rapport en mars 2024, contenant 25 recommandations tandis qu'au niveau européen, le Règlement sur l'IA, qui établit des règles harmonisées fondées sur les risques, a été adopté par le Conseil de l'Europe en mai 2024.

SOMMAIRE

L'IA : une technologie en pleine mutation qui devient une affaire politique et sociale

Les opportunités et les risques pour l'entreprise et le salarié

Au-delà de l'IA : les vrais moteurs de la révolution du travail

L'enjeu des politiques publiques : promouvoir des "scénarios vertueux" d'usages de l'IA

L'IA : une technologie en pleine mutation qui devient une affaire politique et sociale

Lire la suite : https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/295603-lintelligence-artificielle-lemploi-et-le-travail

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Intelligence artificielle : pourquoi les lauréats du Nobel de physique sonnent l’alarme

la-croix.com - Par Elie Guidi avec AFP)

Publié le 09 octobre 2024

Récompensés mardi 8 octobre du Nobel de physique pour leurs travaux en lien avec le développement de l’intelligence artificielle (IA), Geoffrey Hinton et John Hopfield ne cachent pas leur inquiétude concernant les risques de cette technologie et appellent à l’empêcher de devenir incontrôlable.

L’intelligence artificielle, une menace pour l’humanité ? Les chercheurs américains John Hopfield et britanno-canadien Geoffrey Hinton, récompensés mardi 8 octobre du prix Nobel de physique pour leurs travaux respectifs dans « l’apprentissage automatique », cruciaux pour le développement de l’intelligence artificielle (IA), ont sonné l’alarme sur cette technologie.

« Je crains que la conséquence globale de tout cela ne soit des systèmes plus intelligents que nous, qui finissent par prendre le contrôle », a déclaré à la presse, après l’annonce mardi, Geoffrey Hinton. John Hopfied a quant à lui appelé à une meilleure compréhension de l’IA pour l’empêcher de devenir incontrôlable.

Les deux scientifiques ont mené des recherches dans les réseaux de neurones artificiels dès les années 1980, ouvrant la voie aux promesses de l’intelligence artificielle, révolution technologique qui suscite des inquiétudes y compris chez ses inspirateurs.

« Ce n’est pas inimaginable »

Considéré comme l’un des pères fondateurs de l’intelligence artificielle, Geoffrey Hinton multiplie des alertes sur les dangers de cette technologie. En mars 2023, interrogé par une télévision américaine sur les « risques que l’intelligence artificielle anéantisse l’humanité », le professeur de l’université de Toronto ne cache pas son inquiétude et répond : « Ce n’est pas inimaginable. »

Lire la suite : https://www.la-croix.com/international/intelligence-artificielle-pourquoi-les-laureats-du-nobel-de-physique-sonnent-l-alarme-20241009

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« L’intelligence artificielle peut être très utile aux collectivités territoriales »

Ouest-France.fr - Par Emilie Michel

Publié le 07 octobre 2024

Thomas Solignac, expert en intelligence artificielle et en innovations, a présenté une conférence sur l’IA à l’attention des collectivités territoriales, en Normandie. Il les invite à s’informer et se former à ce nouvel outil qui peut les aider au quotidien.

Où les collectivités en sont-elles avec l’intelligence artificielle ? En quoi celle-ci peut-elle leur être utile ? Pour répondre à ces questions, les Centres de gestion normands ont organisé une conférence interactive mercredi 2 octobre 2024. Ils avaient convié un spécialiste en la matière, Thomas Solignac, dans le cadre de la 3e édition de la Conférence régionale pour l’emploi territorial en Normandie.

« Il y a une accélération très forte de l’IA depuis deux ans »

Pourquoi parler d’intelligence artificielle aux collectivités territoriales ?

Depuis deux ans, il y a une accélération très forte de l’IA, qui touche aussi bien la sphère privée que la sphère publique. Les collectivités ont aussi un questionnement à ce sujet.

lire la suite : (réservée aux abonnés) : https://www.ouest-france.fr/high-tech/intelligence-artificielle/entretien-lintelligence-artificielle-peut-etre-tres-utile-aux-collectivites-territoriales-9186c37c-825c-11ef-91d9-7f562215fe95

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AI World Summit 2024 : l’IA à l’épreuve du sens

alliancy.fr - Par par Stéphane Gervais Ducouret

Publié le 11 octobre 2024 

Dans sa nouvelle chronique, Stéphane Gervais revient sur sa participation à l’évènement mondial de référence de l’IA, au Pays-Bas. La réglementation et les enjeux d’IA responsable ont été un filtre permanent pour donner du sens aux technologies et aux innovations présentées.

« AI World Summit 2024 » s’est déroulé le 9 et 10 octobre à Amsterdam et a réuni 6 000 leaders mondiaux, décideurs politiques et experts en technologie. Une étape importante dans l’avenir de l’intelligence artificielle (IA) par ceux qui développent les technologies, ceux qui les utilisent et ceux qui les régulent. En effet, même si l’événement a mis en lumière les opportunités grandissantes offertes par l’IA, les défis considérables auxquels nous devons faire face collectivement ont été adressés. Entre progrès très rapides et régulation nécessaire, l’IA a été placée sous les projecteurs sous des angles intéressants et constructifs.

Des voix influentes pour un avenir réfléchi de l’IA

Des personnalités influentes, telles que Sarah Porter, ont rappelé que chaque individu a un rôle à jouer pour façonner l’avenir de l’IA et son impact sur la société. En évoquant l’importance de l’action personnelle, Porter a réitéré l’idée que la technologie doit être utilisée de manière éthique et responsable. Alexander Scholtes, responsable numérique de la ville d’Amsterdam, a souligné un point fondamental : la technologie doit servir les gens, et non l’inverse. Cette idée a même été renforcée par Microsoft, qui a expliqué que les innovations les plus puissantes en IA sont celles qui autonomisent les utilisateurs, en leur donnant plus de contrôle et de capacité.

Les villes en première ligne pour une IA responsable

Lire la suite : https://www.alliancy.fr/ai-world-summit-2024-ia-epreuve-sens

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Révolution pour l'intelligence artificielle: un nouveau type de mémoire vive la rendrait 2500 fois moins vorace

geo.fr - Par Pierre Monnier

Publié le 08 octobre 2024

L'intelligence artificielle est confrontée à un problème majeur : sa consommation électrique. Heureusement, une nouvelle technologie de mémoire vive promet d'apporter une solution radicale.

L'intelligence artificielle pèse sur de nombreuses industries. Dans l'art, Hollywood avait manifesté pour des garanties quant à l'utilisation de cette technologie au cours d'une grève en 2023. Dans l'informatique, l'émergence de l'IA avait lourdement pesé sur la disponibilité de composants électroniques. Aussi, les calculs incessants nécessaires pour générer des images, répondre à des questions (ou bien raconter n'importe quoi) impactent grandement le secteur énergétique.

C'est pourquoi des chercheurs ont tenté de trouver comment réduire le besoin des intelligences artificielles en électricité, indique Live Science. Pour ce faire, ils ont développé un nouveau type de mémoire vive : la CRAM. La RAM (pour random access memory) permet à un ordinateur de stocker temporairement des informations afin qu'un processeur puisse exécuter un programme.

Prédiction inquiétante : la consommation énergétique de l'IA aura doublé d'ici 2026

Mais la mémoire mise en œuvre par les scientifiques de l'université du Minnesota dépasse de loin cette fonction. La CRAM est un dispositif de mémoire vive computationnel, c'est-à-dire qu'elle ne va pas stocker des informations, mais procéder à des calculs. Cette différence évite de déplacer des données d'une partie à une autre d'un ordinateur avant qu'elles ne soient traitées.

Lire la suite : https://www.geo.fr/sciences/revolution-intelligence-artificielle-calculs-energie-vorace-2500-fois-memoire-vive-computationnel-cram-221627

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Un quart des victimes de fraude à l’identité accusent l’IA

zoner.fr - Par Artie Beaty

Publié le 06 octobre 2024

Beaucoup de personnes n'ont pas confiance en leur capacité à détecter les deepfakes, ce qui fait peser une menace sur la protection de l'identité.

L'intelligence artificielle (IA) fait fureur de nos jours, qu'il s'agisse d'une nouvelle fonction pour le dernier téléphone portable, d'un outil pour générer des images ou d'un moyen de créer des podcasts en quelques secondes. Malheureusement, l'IA est également populaire dans le monde criminel.

De nombreuses escroqueries utilisent l'IA, qu'il s'agisse d'une escroquerie téléphonique clonant la voix d’un proche, d'une fausse facture pour un achat de cryptomonnaie ou d'une arnaque alimentée par l'IA qui a infiltré le monde du tricot et du crochet.

Les deepfakes inquiètent...

Selon une étude récente de Censuswide, plus de 25 % des personnes ont déclaré avoir été victimes d'une escroquerie liée à l'usurpation d'identité. La majorité de ces victimes ont blâmé l'IA.

Même si l'escroquerie dont ces personnes ont été victimes n'était peut-être pas liée à l’intelligence artificielle, le potentiel des deepfakes est leur plus grande préoccupation. Interrogés sur la plus grande menace pesant sur la sécurité de l'identité, 78 % des personnes interrogées ont pointé du doigt l'utilisation abusive de l'IA.

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/1-personne-sur-4-a-ete-victime-dune-fraude-a-lidentite-et-la-plupart-accusent-lia-398922.htm

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Nomination de Clara Chappaz : La voie vers une nouvelle mission ?

actuia.com - Par Jade Berre

Publié le e 8 octobre 2024

En ligne avec l’intervention en Serbie d’Emmanuel Macron fin août, la nomination de Clara Chappaz en tant que Secrétaire d’Etat Chargée de l’Intelligence Artificielle et du Numérique, fait écho à l’ambition d’un « modèle mixte public-privé » pour le développement de l’IA, dans le contexte de l’action publique française. Coïncidence ? En aucun cas. Cohérence ? Sans aucun doute. Ayant déployé de multiples tactiques de structuration et de croissance sur l’échiquier des start-ups françaises, elle apparait aujourd’hui comme un symbole de diversité dans le monde de la tech et du numérique français.

Si « d’ici 2025, l’IA et le BD pourraient augmenter la productivité des entreprises françaises de 10% » (source : PWC), il est aisé d’imaginer que le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a encore fort à faire. Heureusement, l’appellation même de cette entité et la nomination récente de Clara Chappaz soulignent un positionnement de l’action publique en ligne avec la philosophie de nombreux acteurs liés à l’IA (Deepmind, Meta, OpenAI, Mistral AI ou Hugging Face). En d’autres termes, innover et relever les défis liés à l’IA (notamment sa fiabilité technologique) via la recherche scientifique.

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/nomination-de-clara-chappaz-la-voie-vers-une-nouvelle-mission/

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ARNEO : L’IA pour révolutionner le recrutement

cbnews.fr - par Fouzia Kamal

Publié le 06 octobre 2024

Arneo lève le voile sur Aptitud.ai, nouvel outil basé sur l’intelligence artificielle qui ambitionne de transformer la gestion des compétences et le processus de recrutement des entreprises de services du numérique et cabinets de recrutement. Au cœur du modèle développé : « sa capacité à analyser rapidement des CV, interpréter les besoins des recruteurs et générer des dossiers de compétences sur mesure, tout cela en quelques clics. Cet outil innovant permet aux recruteurs de gagner un temps précieux et d’améliorer la pertinence des profils sélectionnés pour chaque mission », indique un communiqué de l’agence digitale.

Lire la suite : https://www.cbnews.fr/digital/image-arneo-ia-revolutionner-recrutement-87642 

CNIL

La CNIL a prononcé ces trois derniers mois onze nouvelles sanctions dans le cadre de la procédure simplifiée

cnil.fr - Communiqué

Publié le 08 octobre 2024

Collecte excessive de données, absence de registre, non-respect des droits des personnes ou défaut de coopération : la CNIL a prononcé onze nouvelles sanctions simplifiées depuis juin 2024. Elle rappelle les règles et les mesures répressives qu’elle peut prendre en cas de non-conformité.

Depuis juin 2024, la CNIL a rendu onze nouvelles décisions de sanctions dans le cadre de sa procédure simplifiée pour un montant cumulé d’amendes de 129 000 euros.

Les principaux manquements retenus concernent :

  • le non-respect du principe de minimisation des données (vidéosurveillance des salariés et enregistrements de conversations téléphoniques de manière systématique et en intégralité) ;
  • l’absence de registre de traitement ;
  • l’absence de moyens permettant de refuser les cookies aussi facilement que de les accepter ;
  • le défaut de coopération avec la CNIL ;
  • le non-respect des droits des personnes (absence de réponse dans les délais prévus) ;
  • le manquement à l’information des personnes (clients et salariés).

Des manquements au principe de minimisation des données

Plusieurs sanctions prises dans le cadre de la procédure simplifiée ont retenu un manquement au principe de minimisation des données, qu’il s’agisse de la vidéosurveillance des salariés ou de l’enregistrement systématique et en intégralité des conversations téléphoniques entre des téléconseillers et des prospects ou clients.

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/onze-nouvelles-sanctions-procedure-simplifiee 

Détection de fraudes

Florence Giuliano (SAS) "L'IA augmente la précision des modèles de détection de fraude utilisés par les banques"

journaldunet.com - Par Bleuirent Fréquent

Publié le 07 octobre 2024

Florence Giuliano, directrice des solutions pour la lutte contre la criminalité financière chez SAS, dresse un état des lieux des nouvelles typologies de fraudes et des innovations pour aider à leur détection.

Alors que les transactions se modernisent avec l'open banking, quelles nouvelles fraudes émergent ?

Le rapport de l'Observatoire de la sécurité des moyens de paiement, publié ce 10 septembre, fait état de la fraude sur les moyens de paiement scripturaux (chèques, cartes, virements, prélèvements…), pour un total de 1,195 milliard d'euros en 2023. La fraude à la carte, qui inclut les retraits, représente 42% des fraudes cette année, contre 39% en 2022. La fraude au virement qui avait explosé, multipliée par 3 en 5 ans en passant de 78 millions d'euros en 2017 à 313 millions en 2022, se stabilise cette année à 312 millions. Ce qui ressort également, c'est l'importance croissante des fraudes par manipulation, ou ingénierie sociale, qui représentent environ un tiers du montant total des fraudes, soit 379 millions d'euros. Ces fraudes touchent particulièrement les personnes physiques, notamment les jeunes adultes. Exemple typique : un étudiant révise tard et reçoit un SMS à 3 heures du matin qui prétend qu'il a reçu une contravention pour avoir grillé un feu rouge. Il rentre alors ses coordonnées bancaires sur un faux site, croyant qu'il s'agissait d'une démarche légitime.

Comment l'IA générative augmente le risque ces fraudes par manipulation ?

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/cybersecurite/1534779-florence-giuliano-sas/

 

Cybersécurité

La gouvernance de la cybersécurité française : un panorama des acteurs

defnat.com Par Sophie Agulhon

« La gouvernance de la cybersécurité française : un panorama des acteurs  » Revue n° 873 Octobre 2024 - p. 47-50

La cybersécurité devient un enjeu en croissance exponentielle face aux menaces et cyberattaques de plus en plus nombreuses. Cela oblige à organiser des outils et des structures efficaces pour contrer les risques. Les organismes comme l’Anssi ou la Cnil voient leur périmètre s’élargir avec plus de responsabilités et d’interlocuteurs concernés.

La gouvernance de la cybersécurité est un enjeu multidimensionnel et crucial pour la sécurité nationale. Elle nécessite de fait la coordination d’acteurs d’horizons variés au plan national comme international, ce que défend la France depuis l’Appel de Paris du président Emmanuel Macron le 12 novembre 2018 (1). Avec plus de 1 200 soutiens de tous les continents (80 États, entreprises, organisations de la société civile, collectivités locales et autorités publiques dont la Commission européenne), la doctrine française a donc vocation à essaimer dans le monde.

Une gouvernance efficace de la cybersécurité permet de renforcer la souveraineté numérique et l’indépendance technologique d’un pays, réduisant sa vulnérabilité face aux cybermenaces étrangères. Elle nécessite de mettre en place des politiques, des procédures et des technologies visant à prévenir les cyberattaques et à y répondre efficacement. Cependant, face à l’hétérogénéité des enjeux cyber sur le territoire, des formes de réponse se structurent autour de catégories d’acteurs.

Des typologies relatives à la vulnérabilité des organisations au risque cyber

Lire la suite : https://www.defnat.com/e-RDN/vue-article.php?carticle=23536

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Mois de la cybersécurité : l'ARS Île-de-France en première ligne pour la protection des données de santé

iledefrance.ars.sante.fr - Communiqué

Publié le 08 octobre 2024

En octobre, le Mois européen de la cybersécurité est une opportunité pour sensibiliser les acteurs de la santé aux menaces grandissantes en matière de sécurité informatique. Pour l’ARS Île-de-France, garantir la confidentialité des données de santé et la sécurité des infrastructures numériques des établissements de santé est une priorité absolue. Focus sur les actions mises en place.

En 2023, plus de 600 cyberattaques ont visé des établissements de santé en France, faisant du secteur de la santé la 3e cible la plus concernée par les cyber-attaques au niveau mondial. 

En moyenne, un incident cyber est remonté à l’Agence régionale de santé Île-de-France une fois tous les 7 jours et des alertes moins conséquentes interviennent quotidiennement. Depuis plusieurs années, l’ARS investit massivement dans le renforcement de la cybersécurité des acteurs régionaux, en partenariat avec les acteurs nationaux (DNS et ANS, ANSSI, CertSanté notamment) et le GIP SESAN. L’offre en matière de cybersécurité s’est considérablement étoffée et couvre désormais la surveillance, la sensibilisation, la préparation et la réponse aux crises cyber.   

L'engagement institutionnel en matière de cybersécurité 

Lire la suite : https://www.iledefrance.ars.sante.fr/mois-de-la-cybersecurite-lars-ile-de-france-en-premiere-ligne-pour-la-protection-des-donnees-de

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Que change le règlement Cyber Résilience Act (CRA) adopté par le Conseil de l’UE ?

solutions-numériques.com - Par Patrice Remeur

Publié le 11 octobre 2024

Le Conseil de l’UE a adopté le 10 octobre, le règlement Cyber résilience act (CRA). Ce texte majeur impose la sécurité numérique à tous les produits digitaux. De nombreuses entreprises, grandes ou petites de l’UE ou hors UE, sont concernées.

Le CRA vise à compléter NIS2 et DORA en renforçant la cybersécurité des produits intégrant des éléments numériques. Il impose des exigences minimales de sécurité à tous produits numériques : caméras connectées, réfrigérateurs intelligents, téléviseurs et jouets connectés… avant leur mise sur le marché de l’Union européenne.

De manière générale, le CRA couvre les organisations qui réalisent :

– Des produits physiques (hardware) dotés de fonctionnalités connectées : smartphones, ordinateurs portables, caméras domestiques, montres connectées, jouets connectés, modems, pare-feu, compteurs intelligents…

– Des logiciels (software) commercialisés séparément des produits physiques, tels que les logiciels de comptabilité, jeux en ligne ou applications mobiles…

Les logiciels libres non commerciaux sont exclus du règlement. Cependant, les logiciels libres distribués à des fins commerciales devront respecter les règles du CRA, à l’exception des projets gérés par des fondations open source, qui bénéficient d’un régime spécial.

Les produits intégrant des logiciels libres devront garantir que ces logiciels sont sécurisés afin de limiter les risques liés à la chaîne d’approvisionnement.

Lire la suite: https://www.solutions-numeriques.com/que-change-le-reglement-cyber-resilience-act-cra-adopte-par-le-conseil-de-lue/

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Indispensable, le Guide Cybersécurité 2024-2025 !

solutions-numériques.com - Par Juliette Paoli

Publié le 11 octobre 2024

Le Guide Cybersécurité 8e édition vient de sortir. Découvrez-le en ligne

Ce guide annuel, indispensable, réunit les solutions et services de la cybersécurité.

Ce sont en tout plus de 900 acteurs du domaine qui y sont référencés : éditeurs, conseils, prestataires, formateurs, distributeurs…

Il réalise par ailleurs un focus sur 68 champions de la cyber.

Au sommaire également le règlement NIS2, la cybersécurité managée et le SOC. 

Et retrouvez les avis d’expert et tribunes des professionnels et organisations du secteur : le Clusif, le Cigref, le Campus Cyber, le Cesin, Numeum, etc.

Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/indispensable-le-guide-cybersecurite-2024-2025/ 

Cybercriminalité

Un quart des victimes de fraude à l’identité accusent l’IA

Beaucoup de personnes n'ont pas confiance en leur capacité à détecter les deepfakes, ce qui fait peser une menace sur la protection de l'identité.

L'intelligence artificielle (IA) fait fureur de nos jours, qu'il s'agisse d'une nouvelle fonction pour le dernier téléphone portable, d'un outil pour générer des images ou d'un moyen de créer des podcasts en quelques secondes. Malheureusement, l'IA est également populaire dans le monde criminel.

De nombreuses escroqueries utilisent l'IA, qu'il s'agisse d'une escroquerie téléphonique clonant la voix d’un proche, d'une fausse facture pour un achat de cryptomonnaie ou d'une arnaque alimentée par l'IA qui a infiltré le monde du tricot et du crochet.

Les deepfakes inquiètent...

Selon une étude récente de Censuswide, plus de 25 % des personnes ont déclaré avoir été victimes d'une escroquerie liée à l'usurpation d'identité. La majorité de ces victimes ont blâmé l'IA.

Même si l'escroquerie dont ces personnes ont été victimes n'était peut-être pas liée à l’intelligence artificielle, le potentiel des deepfakes est leur plus grande préoccupation. Interrogés sur la plus grande menace pesant sur la sécurité de l'identité, 78 % des personnes interrogées ont pointé du doigt l'utilisation abusive de l'IA.

Face aux deepfakes, quelles stratégies de défense ?

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/1-personne-sur-4-a-ete-victime-dune-fraude-a-lidentite-et-la-plupart-accusent-lia-398922.htm 

Atos

De cloud first à cloud smart

atos.net - Par Laurent Barbet

Publié le 11 octobre 2024

L’adoption des technologies cloud est devenue une étape incontournable pour les entreprises. Faut-il pour autant se lancer tête baissée dans une approche cloud first ?

Le recours au cloud est désormais pratique courante. Quel que soit leur secteur d’activité, chefs d’entreprise et responsables technologiques sont acquis aux bénéfices du cloud : une meilleure agilité, une plus grande efficacité et une plus forte résilience. La preuve, 80 % des entreprises devraient avoir fermé leurs datacenters d’ici 2025.

Le fardeau des datacenters pour les entreprises

L'immobilier coûte cher. Les datacenters d’anciennes générations ne sont pas vraiment économes en énergie. Leur exploitation exige des investissements conséquents et des compétences technologiques de plus en plus rares. Il est donc logique que les entreprises mettent en place des stratégies de sortie lorsque les contraintes de souveraineté le permettent. C’est d’ailleurs un sujet sur lequel Atos accompagne ses clients depuis plus d’une décennie. En étroite collaboration avec eux, nous avons, depuis 2010, fermé 112 datacenters et déplacé des centaines d’applications vers le cloud.

Les entreprises se tournent vers les services cloud des hyperscalers qui proposent un modèle de paiement à l’usage. Propulsés par l’automatisation et déployés via des API accessibles depuis internet, leur mode de consommation garantit rapidité et flexibilité. Il n'est donc pas surprenant que de plus en plus de grandes entreprises se tournent vers le cloud public.

Mais la migration de toutes les applications vers le cloud public est-elle la meilleure des stratégies pour fermer un datacenter ? Je suis convaincu que non.

Comment éviter le casse-tête de la migration sans fin ?

Lire la suite : https://atos.net/fr/blog/de-cloud-first-a-cloud-smart 

Thales

Thales façonne ses cartes à puce au profit de la cybersécurité

challenges.fr - Par Margaux Vulliet

Publié le 06 octobre 2024

Cartes biométriques, eSIM, reconnaissance faciale… Le géant de l’électronique, Thales, développe avec succès ses solutions de paiement et de vérification d’identité.

Chaque mois, ce sont plus de 20 millions de cartes à puce qui sortent de l’usine de Gémenos, près de Marseille, emplacement historique de Gemalto, le pionnier de la sécurité numérique. Cinquante ans après son invention par Roland Moreno, bidouilleur de génie, le petit rectangle de plastique et de silicium tient toujours la vedette. Selon Mordor Intelligence, ce marché devrait atteindre près de 17 milliards d’euros en 2024 et bondir de 10 % par an ces cinq prochaines années. Et Gemalto, devenu la division Digital Identity and Security (DIS) de Thales, est désormais l’une des activités les plus rentables du groupe, son propriétaire depuis 2019. « Ce n’est pas la fin de la carte à puce, assure David Byrne, en charge de l’innovation pour DIS. Des offres physiques et dématérialisées coexistent désormais. »

Mais la concurrence est de plus en plus rude. Après l’absorption de Gemalto, Thales a multiplié les rachats afin de « créer des synergies », confie Philippe Vallée, l’ex-patron de l’entreprise, qui dirige désormais DIS. L’une des dernières acquisitions en date est celle de l’américain Imperva, spécialiste de la menace cyber, acheté 3,6 milliards de dollars. Une stratégie qui semble fonctionner puisque la filiale de Thales continue de croître dans ce marché très disputé : son chiffre d’affaires, à 3,3 milliards d’euros en 2023, était en hausse de 4,1 % sur un an.

Lire la suite : https://www.challenges.fr/entreprise/tech-numerique/thales-faconne-ses-cartes-a-puce-au-profit-de-la-cybersecurite_907169

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Lancement réussi pour la mission de défense planétaire HERA

thalesgroup.com - communiqué

Publié le 08 octobre 2024

Hera a pour mission de confirmer la possibilité de dévier la trajectoire d’un astéroïde menaçant d’entrer en collision avec la Terre, en tant que stratégie répétable rapidement déployable en cas de risque avéré;

Thales Alenia Space a fourni certaines des technologies clés de la sonde Hera, notamment pour transmettre les données relatives à l’astéroïde binaire Didymos - un exemple de géocroiseur parmi tant d’autres susceptibles de représenter une menace pour notre planète

Madrid, le 8 octobre 2024 - Hera, la première mission de défense planétaire de l’Agence spatiale européenne (ESA), a été lancée avec succès hier à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX depuis Cap Canaveral, en Floride. Le satellite est désormais en route vers sa cible finale, le système d’astéroïde binaire Didymos-Dimorphos, qui n’est que l’un des quelque 1,3 million de géocroiseurs connus de notre Système solaire.

Si l’un de ces corps célestes venait à menacer la Terre, quelle serait la parade possible ? Le 26 septembre 2022, la mission DART (Double Asteroid Redirection Test) de la NASA a tenté une première mondiale : lancer un impacteur cinétique contre la petite lune baptisée Dimorphos, de la taille d’une des grandes pyramides d’égypte, afin de dévier sa trajectoire. L’impact a eu pour effet d’infléchir très légèrement son orbite autour de l’astéroïde principal Didymos, grand comme une montagne.

Vient à présent la propre contribution de l’ESA au programme collaboratif international AIDA (Asteroid Impact & Deflection Assessment) : la mission Hera s’approchera de Dimorphos suffisamment près pour caractériser le corps dévié et transformer l’expérience d’impact cinétique à grande échelle de la mission DART en technique de défense planétaire bien maîtrisée et potentiellement répétable. À cet égard, la sonde Hera mesurera précisément la masse de l’astéroïde et recueillera de précieuses informations sur sa composition et sa structure interne, afin de pouvoir interpréter le résultat de l’impact.

Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/espace/press_release/lancement-reussi-mission-defense-planetaire-hera