Réalisée par Charles Copin
Mobilité
Gratuité des transports publics : une illusion coûteuse qui menace l’avenir des mobilités
contrepoints.org - par Lorenzo Delpech
Publié le 24 septembre 2025
Depuis quelques années, certaines grandes villes françaises ont expérimenté la gratuité des transports collectifs urbains (TCU). L’observatoire des villes du transport recensait 46 territoires aux transports gratuits en 2024. À première vue, cette mesure paraît séduisante : faciliter l’accès aux bus, trams ou métros, encourager la mobilité « durable » et alléger le portefeuille des ménages. Mais derrière cette apparente générosité, se cache une réalité économique brutale : la gratuité coûte cher, et c’est le contribuable qui paie la note.
Le vrai coût des transports collectifsSelon un rapport de la Cour des comptes, en 2019, les recettes tarifaires des usagers couvraient en moyenne 41 % des dépenses de fonctionnement des transports collectifs urbains. L’écart est important selon la taille des réseaux : 45 % en Île-de-France, 33 % hors IDF, et seulement 18 % pour les petites agglomérations de moins de 100 000 habitants. Et si l’on inclut les investissements (tramways, métros, bus propres, infrastructures), le taux de couverture chute à 26 %. La contribution « réelle » des usagers, une fois déduites les aides financières, comme celle des employeurs, tombe même à 22 %. Autrement dit : pour 1 euro dépensé, 78 centimes viennent de la fiscalité.La principale source de financement est le versement mobilité (prélevée sur la masse salariale des entreprises de 11 salariés et plus), qui rapportait déjà 9,3 milliards d’euros en 2019, soit 46 % du financement total des TCU. Les contributions des collectivités locales, financées par les contribuables, ont servi de variable d’ajustement pour le financement des TCU, le taux du versement mobilité ayant atteint son plafond.
Lire la suite : https://contrepoints.org/gratuite-des-transports-publics-une-illusion-couteuse-qui-menace-lavenir-des-mobilites/
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Qui paie la gratuité des transports urbains ? Les réponses décapantes de la Cour des comptes
Ouest-Francs.fr - par Jacques Sayagh
Publié le 24 septembre 2025
La gratuité des transports urbains concerne de plus en plus de grandes agglomérations. Mais qui paie ? Un rapport récent de la Cour des comptes apporte des éléments de réponse intéressants.
Un rapport récent de la Cour des comptes apporte un éclairage intéressant sur la gratuité des transports urbains. En voici les principaux enseignements.
Combien de réseaux de transports urbains sont-ils gratuits ?
Quarante-neuf des 300 principales agglomérations offrent la gratuité des transports urbains à leurs 2,8 millions d’habitants, note la Cour des comptes dans un rapport récent. Le mouvement de gratuité, entamé dans les petites villes, s’accélère depuis dix ans, « avec un accroissement de la taille des territoires concernés ». Désormais, la gratuité est en vigueur dans une dizaine d’agglomérations de plus de 100 000 habitants (Montpellier, Douai, Niort…). Et une gratuité partielle dans une vingtaine d’autres (le week-end à Nantes, par exemple). La Cour distingue les petits réseaux des grands.
« Dans certains petits réseaux, la gratuité permet d’accroître la fréquentation, pour un coût limité par rapport à la situation initiale », notent les magistrats. Mais ils se montrent réservés concernant la gratuité dans les grandes agglomérations. Les possibilités de développement du réseau se voient réduites « par les pertes de recettes ».
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Transports franciliens : un téléphérique arrive, et ce n’est pas une blague
alto.fr - par la-redaction
Publié le 27 septembre 2025
Le téléphérique C1, premier du genre en Île-de-France, promet des trajets rapides et écolos. Avec ses vues imprenables, il pourrait bien transformer votre quotidien. Découvrez cette révolution urbaine qui change la donne en matière de mobilité !
Le 13 décembre, l’Île-de-France se pare d’un projet innovant qui pourrait bien changer notre façon de bouger au quotidien. Ce sera la mise en service officielle du tout premier téléphérique urbain de la région, nommé C1. Mené par Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités, ce projet s’inscrit dans une démarche de modernisation visant à désengorger les réseaux de transport existants.
Un projet audacieux pour relever les défis de la mobilité
Face aux bouchons habituels et aux transports surchargés, le téléphérique C1 se présente comme une solution à la fois originale et écolo pour améliorer la mobilité durable en banlieue parisienne. Conçu pour desservir des zones jusqu’ici mal reliées par le métro ou le RER, il offre une alternative rapide et efficace aux usagers. L’idée, c’est de faciliter les déplacements quotidiens tout en allégeant la circulation sur les routes.
Lire la suite : https://www.nlto.fr/transports-franciliens-un-telepherique-arrive-et-ce-nest-pas-une-blague/#google_vignette
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Urban Mobility Days 2025
ratpgroup.com - par communiqué
Publié le 27 septembre 2025
Le groupe RATP sera présent aux Urban Mobility Days 2025, la principale conférence de la Commission européenne sur la politique de mobilité urbaine.
Lors de cet événement ayant lieu à Vilnius du 29 septembre au 2 octobre 2025, les décideurs politiques, les autorités locales, les ONG, les universitaires, les professionnels des transports urbains et l'industrie auront l’occasion de débattre et échanger sur les questions clés de la politique européenne en matière de mobilité urbaine.
Le 2 octobre à 11h30, Mathilde Petit, Responsable Affaires et financements européens au sein du Pôle Relations internationales et Affaires européennes, interviendra lors du panel « Delivering low-emission public transport: clean bus procurement » afin de parler de l'expérience de la RATP, en lien étroit avec IDFM, en matière de déploiement de bus et de dépôts propres à travers le programme Bus 2025.
Le 2 octobre à 15h15, Céline Mazières, Directrice de la stratégie, du marketing et de la communication de RATP Solutions Ville, participera à la session « Reimagining urban mobility: innovative design and provision of urban public transport services » pour évoquer comment la filiale du groupe RATP contribue à la transition écologique et sociale des villes grâce à des équipements urbains à usage mixte.
Lire la suite : https://ratpgroup.com/fr/medias-et-publications/actualites/urban-mobility-days-2025/
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CARTE. Quelles sont les villes qui proposent des transports en commun gratuits ?
ouest-francs.fr - par Erwan ALIX.
Publié le 24 septembre 2025
Les métropoles de Rouen et d’Aix-Marseille proposent depuis le 1er septembre des transports en commun gratuits selon certaines catégories d’âge, ou certains jours de la semaine. Dans certaines villes, la gratuité est totale. Découvrez le point, ville par ville, avec notre carte interactive.
La gratuité des transports en commun est un vaste sujet de débats, qui ne manquera pas de s’inviter lors de la campagne des élections municipales de mars 2026. Bus et tramways gratuits sont déjà dans l’actualité avec une gratuité partielle à Marseille et à Rouen depuis le 1er septembre 2025, mais aussi avec un rapport de la Cour des comptes, qui estime que cette gratuité coûte cher…
En France, plus de 200 collectivités locales ont introduit de la gratuité dans les transports en commun. Le site spécialisé Transbus.org et l’Observatoire de la gratuité des transports recensent les réseaux de transports ayant franchi ce pas.
Plusieurs types de gratuité
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C2A lance une carte de paiement affectée à un véhicule
trm24.fr - Par Hervé Rébillon _ Journaliste et fondateur de TRM24 -
Publié le
Lors d’un point presse hier à Paris, C2A a dévoilé sa nouvelle offre : une carte de paiement affectée non seulement à une personne mais aussi à un véhicule. Actuellement en tests chez des clients pilotes, elle sera mise en service en octobre en France puis dans les autres pays européens.
Répondre aux contraintes du secteur
Face à un turn-over de la main d’œuvre dans le transport routier, C2A a souhaité lancer une carte nominative et affectée à un véhicule. Il est possible de changer en une minute l’identité de la personne. Cette carte à l’affectation modulable a été pensée pour tous les segments : poids lourds, autocaristes, véhicules de flotte ou encore autopartage.
“Jusqu’à présent, les conducteurs devaient se munir d’une carte de paiement à leur nom pour gérer leurs frais. Mais le processus de demande, commande et réception des cartes engendrait des contraintes logistiques et une perte de temps pour les exploitants. Ce nouveau principe d’affectation à un véhicule offre un confort aux entreprises tout en assurant une efficacité opérationnelle ”, a expliqué Gilles D’Huiteau, président et fondateur de C2A.
8 000 cartes en service
Lancé en 2012, C2A enregistre aujourd’hui 8 000 cartes en service en Europe (27 pays) dont la France, l’Espagne, l’Italie et la Pologne. S’appuyant sur un réseau de 5 300 stations-services, C2A propose la seule carte qui peut être facturée.
Lire la suite : https://www.trm24.fr/c2a-lance-une-carte-de-paiement-affectee-a-un-vehicule/
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UTO lance le PRO16, un vélo électrique compact conçu près de Lyon
lion-entreprises.com - Par Lyon entreprise
Publié le 24 septembre 2025
La PME industrielle UTO, basée à Genas dans la métropole lyonnaise, dévoile son nouveau modèle de vélo électrique pliant : le PRO16. Pensé pour les citadins et adapté aux usages intermodaux, ce modèle incarne l’ambition d’une mobilité urbaine plus légère, pratique et décarbonée.
Un modèle conçu pour le vélotaf
Après le succès de son PRO20, multi-primé, UTO décline son concept en version 16 pouces. Avec seulement 18,5 kg, le PRO16 est le plus léger de la gamme. Il se plie en trois secondes grâce à une charnière brevetée et peut être facilement transporté dans les transports ou rangé sous un bureau. « Ce n’est pas qu’un vélo, c’est un compagnon de route pour vos déplacements en ville », soulignent les fondateurs Luca Chevalier et Baptiste Fullen.
Caractéristiques techniques et innovations
- Roues de 16 pouces, cadre optimisé et fourche en carbone
- Moteur BAFANG Dual Speed et freinage à disques hydrauliques Shimano
- Courroie d’entraînement limitant l’entretien et évitant les taches
- Emplacement dissimulé pour Airtag
- Pneus Schwalbe
Grâce à ces choix techniques, le PRO16 se positionne comme une version plus compacte et plus légère du PRO20, tout en conservant ses performances. Son prix public est fixé à 2 799 €, avec trois coloris disponibles : Bleu Minéral, Taupe et Gris Anthracite.
Un contexte de mobilité en évolution
Lire la suite : https://www.lyon-entreprises.com/actualites/article/uto-lance-le-pro16-un-velo-electrique-compact-concu-pres-de-lyon
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Contrôles contre la fraude dans les transports
assemblée-nationale.fr - Question écrite n° 9873 :
17e Législature
Publication de la question au Journal Officiel du 23 septembre 2025, page 8244
Question de : M. Michel Guiniot
Oise (6e circonscription) - Rassemblement National
M. Michel Guiniot interroge M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur, sur le rapport public thématique de la Cour des comptes portant sur la contribution des usagers au financement des transports collectifs urbains. Dans ce rapport, la Cour des comptes constate que la fraude représenterait une charge annuelle entre 470 millions et 660 millions d'euros, pour des recettes de 5,7 milliards d'euros, soit presque 10% de manque à gagner annuel pour les collectivités et les gestionnaires, mais aussi 10% de plus à financer pour les contribuables et les entreprises. La Cour note également que « la fraude contribue à un sentiment d'insécurité et à un sentiment d'inégalité parmi les voyageurs. Elle contribue à la dégradation de la qualité de service et de la satisfaction des usagers ». En considérant que les transports en commun sont financés à presque 30% par des subventions, il lui demande comment des moyens humains pour lutter contre la fraude peuvent être mobilisés pour permettre aux conducteurs de se concentrer sur leurs tâches et maintenir ainsi une haute qualité de service pour les usagers.
Lire la suite : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/questions/QANR5L17QE9873
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CARTE. Quelles sont les villes qui proposent des transports en commun gratuits ?
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Ouest-France - par Erwan ALIX. Publié le 24 septembre 2025 |
Les métropoles de Rouen et d’Aix-Marseille proposent depuis le 1er septembre des transports en commun gratuits selon certaines catégories d’âge, ou certains jours de la semaine. Dans certaines villes, la gratuité est totale. Découvrez le point, ville par ville, avec notre carte interactive.
La gratuité des transports en commun est un vaste sujet de débats, qui ne manquera pas de s’inviter lors de la campagne des élections municipales de mars 2026. Bus et tramways gratuits sont déjà dans l’actualité avec une gratuité partielle à Marseille et à Rouen depuis le 1er septembre 2025, mais aussi avec un rapport de la Cour des comptes, qui estime que cette gratuité coûte cher…
En France, plus de 200 collectivités locales ont introduit de la gratuité dans les transports en commun. Le site spécialisé Transbus.org et l’Observatoire de la gratuité des transports recensent les réseaux de transports ayant franchi ce pas.
Lire aussi : Niort, Rouen, Dunkerque… Les transports gratuits gagnent encore du terrain
Plusieurs types de gratuité
D’après leurs relevés, près de 180 villes et intercommunalités proposent un service de transports gratuit pour la majorité des usagers. Il s’agit souvent de réseaux de petite dimension, ou de navettes, notamment en montagne ou dans des zones touristiques.
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Comment adopter une mobilité plus écologique et économique ?
radiofrance.fr - Par Amaury Ollivier
Publié le lundi 22 septembre 2025
Provenant du podcastBienvenue chez vous, ici Occitanie
Face aux enjeux climatiques et économiques, repenser nos déplacements quotidiens et touristiques est crucial. Le vélo, les transports en commun et l'écoconduite sont des solutions rapides, économiques et moins polluantes. Découvrez comment adopter facilement une mobilité plus durable et responsable.
Près d'un trajet quotidien sur deux fait moins de 5 km. Pour ces courtes distances, marcher ou prendre le vélo est la meilleure option, ce sont des modes de déplacement propres, rapides et pas chers. À titre d'exemple, pour parcourir 3 km en cas de trafic dense, il faut seulement 12 minutes à vélo, contre 27 minutes en voiture. Si c'est trop loin pour marcher ou pédaler, pensez aux transports en commun, qu'il s'agisse des bus urbains, du tramway, du métro, ou des trains (TER, TGV). En moyenne, le coût annuel d'utilisation des transports en commun est 17 fois moins élevé que celui d'une voiture individuelle. De plus, il existe des aides financières accordées par votre employeur, comme le « forfait mobilité durable », une aide qui facilite l'usage de moyens de transport plus écologiques, tels que le vélo, le covoiturage ou les véhicules partagés.
Adoptez l'écoconduite et les solutions de partage
Si vous devez utiliser votre voiture, vous pouvez minimiser votre consommation de carburant en pratiquant l'écoconduite. Cela consiste à rouler sans agressivité, pas trop vite, sans à-coups et sans rouler en surrégime.
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C2A invente la carte bancaire dédiée aux véhicules
auto-infos.fr - par Fabio Crocco
Publié le 23 septembre 2025
Sujets relatifs : Poids lourd, Flottes, Transport
L’opérateur toulousain C2A franchit une étape décisive avec C2A Flotte : une carte bancaire multiservices qui peut être affectée soit à un chauffeur, soit directement à un véhicule. Une première en Europe, qui vise à simplifier la gestion des frais de route et à renforcer le contrôle des dépenses dans un secteur sous forte pression.
« Nos clients nous ont demandé une carte qui ne soit pas liée à une personne mais à une immatriculation. C’est ce que nous lançons aujourd’hui : une première en Europe », se réjouit Gilles D’Huiteau, président et fondateur de C2A. L’entrepreneur évoque un « long parcours réglementaire » pour convaincre l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, mais aussi Mastercard, d’autoriser cette évolution.
Depuis 2012, C2A a émis 480 000 cartes, dont 70 % utilisées par des transporteurs. Le dirigeant rappelle la problématique qui a conduit à l’innovation : « Avec la rotation des chauffeurs et la pénurie dans le secteur, un conducteur peut quitter son poste du jour au lendemain. Lier la carte au véhicule permet de continuer l’exploitation sans rupture. » La carte peut être attribuée ou retirée en temps réel via une plateforme web.
Lire la suite : https://www.auto-infos.fr/article/c2a-invente-la-carte-bancaire-dediee-aux-vehicules.288709
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Face au "tout-voiture", le Forum Vies mobiles présente son "système alternatif de mobilité"
banquedesterritoires.fr- par Anne Lenormand, Localtis
Publié le 23 septembre 2025
Le Forum Vies mobiles, un think tank expert de la mobilité, a présenté ce 16 septembre les résultats d’une étude menée pendant deux ans sur sept départements pour évaluer un "système alternatif de mobilité" (SAM) "plus inclusif, plus écologique et cinq fois moins coûteux que le système voiture actuel" qui pourrait être mis en place rapidement en s’appuyant sur les infrastructures existantes.
"Et si la France pouvait se passer de voiture ?" En posant la question, le Forum Vies mobiles ne craint pas de répondre par l’affirmative. Il se fonde pour cela sur les résultats d’une étude sur la faisabilité technique et le coût d’un "système alternatif de mobilité" (SAM), qu’il a présentés ce 16 septembre. L'étude a été menée pendant deux ans avec les bureaux d’étude Vizea et BL évolution qui ont dessiné et chiffré le système sur sept départements représentatifs du territoire métropolitain et de sa diversité (Ille-et-Vilaine, Mayenne, Loiret, Meurthe-et-Moselle, Hautes-Alpes, Creuse et Gironde). Un chiffrage national a ensuite été réalisé à partir de ces sept territoires.
Modèle dominant jugé "à bout de souffle"
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Mobilité décarbonée : les entreprises soutiennent le marché des véhicules électriques
lesechos.fr - par Bruno Mouly
Publié le 26 sept. 2025
Les flottes d'entreprises accélèrent leur transition vers l'électrique, portées par la loi d'orientation des mobilités (LOM) et la fiscalité. En juin, les immatriculations de véhicules électriques ont bondi de 49,1 %, atteignant 21,3 % de part de marché, tandis que les autres motorisations reculent.
« Depuis début 2025, les achats très dynamiques de voitures électriques s'installent dans le mix-motorisation de manière plus significative. La part de la motorisation 100 % électrique dans les flottes surpasse même celle des hybrides rechargeables, pénalisées par le malus CO2 et le malus au poids. Les objectifs plus contraignants de quotas de véhicules à faible émission dans les flottes de plus 100 véhicules peuvent expliquer cette envolée des véhicules électriques », résume Marie-Laure Nivot, responsable intelligence marchés chez AAA-Data, l'expert de la donnée augmentée.
L'embellie de l'électrique est d'ailleurs la seule réjouissance dans un marché entreprise où les immatriculations de voitures particulières et d'utilitaires légers sont dans le rouge depuis un an, selon AAA-Data. Le mois de juin a enfoncé le clou. Toutes les énergies ont plongé, à l'exception de l'électrique qui progresse de 49,1 % : 8.862 véhicules électriques ont été immatriculés, soit une part de marché sur le mois de 21,3 %. Même les hybrides auto-rechargeables, la locomotive du marché des flottes, perdent 8,8 %. Les hybrides rechargeables, elles, reculent de 34,5 %.
La LOM dope le véhicule électrique
Lire la suite : https://www.lesechos.fr/thema/articles/mobilite-decarbonee-les-entreprises-soutiennent-le-marche-des-vehicules-electriques-2188521
Municipales 2026
Les ONG anti-corruption entendent peser sur les municipales 2026 malgré un vent contraire
courrierdesmaires.fr - par Martin Delacoux
Publié le 26 septembre 2025
Alors que tous les néo-candidats et maires sortants prêts à rempiler n'ont pas encore fait partie de leurs intentions de se présenter sur la ligne de départ des municipales 2026, les associations et ONG anti-corruption ne les ont pas attendues pour partir en campagne. Au terme d'un mandat où la cause de la probité et de la transparence a timidement progressé les premières années avant de refluer progressivement, Anticor et Transparency France peaufinent leurs arguments. Objectif : convaincre un maximum de potentiels futurs élus de montrer patte blanche et de s'emparer des dispositifs de prévention de la corruption plutôt que de détricoter la législation existante.
Il n'y a pas que les têtes de listes, déjà déclarées ou sur le point d'officialiser leurs candidatures, à étoffer leurs derniers arguments en vue des prochaines élections municipales de mars 2026. Les associations anti-corruption sont aussi en train de fourbir leur vocabulaire et peaufiner leurs listes d'envoi pour convaincre de potentiels nouveaux élus et donner de la visibilité à leur plaidoyer.
Respectivement vice-présidente d'« Anticor » et déléguée générale, Elise Van Beneden et Inès Bernard dévoilent leurs « propositions éthiques » ce samedi 27 septembre, à l'issue d'une matinée de colloque consacré aux élections locales, lors de l'université de l'association organisée à Toulouse. Lire la suite : https://www.courrierdesmaires.fr/article/les-ong-anti-corruption-entendent-peser-sur-les-municipales-2026-malgre-un-vent-contraire.59239?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=cdm_flash&email=98870165&idbdd=2101928
Identité bancaire
Précautions Contre les fraudes, les bénéficiaires de virements bancaires devront bientôt être identifiés
Par LIBERATION• AFP
Publié le 25 septembre 2025
Il sera obligatoire d’indiquer le nom complet du destinataire, afin que la banque de l’émetteur vérifie que son patronyme corresponde bien à son identité bancaire. Un service gratuit qui vise à éviter les fraudes.
Fini les virements vers sa mère ou un artisan libellés sobrement «Maman» ou «Electricien» : il faudra désormais indiquer l’identité complète du bénéficiaire, conseille jeudi 25 septembre la Fédération bancaire française (FBF). En cause, un nouveau service de vérification de l’identité du destinataire décidé au niveau européen, qui entrera en vigueur à partir du 9 octobre. Un nom complet sera désormais exigé pour tout virement.
«Ce dispositif vise à sécuriser les virements bancaires en vérifiant que le nom du bénéficiaire renseigné par le client correspond bien à l’Iban [numéro de compte, ndlr] du compte destinataire», afin d’apporter «une protection renforcée contre les fraudes», détaille la fédération professionnelle.
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«Ton mini-prêt en cinq minutes» : les minicrédits et leurs maxi-risques
La correspondance sera automatiquement contrôlée par la banque de l’émetteur. Le client sera alors informé du résultat et pourra «décider de corriger ou confirmer son virement». «En cas de non-concordance, le client conserve la liberté d’exécuter le virement, mais en toute connaissance de cause», souligne la FBF.
Réforme de l’Etat
Sébastien Lecornu annonce la fin du Service national universel
maire-info.com - Par Franck Lemarc
Publié le 22 septembre 2025
Au détour d'un communiqué de presse consacré à la création d'une mission « État efficace », le Premier ministre annonce que le SNU (Service national universel) va être mis en « extinction ». C'est la fin annoncée d'un dispositif qui n'a jamais réellement trouvé ses marques.
Par Franck Lemarc
Ce devait être « la grande réforme de société du quinquennat » , estimait Gabriel Attal, alors secrétaire d’État chargé de la Jeunesse, en 2018. Finalement, le Service national universel – qui ne l’a jamais été – connaît une fin sans gloire, avec une « extinction » annoncée au détour d’une phrase par le Premier ministre Sébastien Lecornu.
Allers-retours
Pour mémoire, l’idée d’un Service national universel figurait dans le programme présidentiel d’Emmanuel Macron en 2017. En 2018, le président de la République lance le chantier, dans le but notamment de « promouvoir la notion d’engagement et favoriser un sentiment d’unité nationale » dans la jeunesse. En avril 2018, un premier rapport est rendu au chef de l’État sur le sujet, qui conduira à l’annonce, le 27 juin 2018, par le Premier ministre Édouard Philippe, de la création du SNU en deux phases – une première séquence, obligatoire, d’un mois en hébergement collectif, encadrée par des militaires, et une seconde, au volontariat, de trois mois, au sein d’une structure liée à la défense, à l’accompagnement des personnes ou à l’environnement.
Lire la suite : https://www.maire-info.com/reforme-etat/sebastien-lecornu-annonce-la-fin-du-service-national-universel-article-30003
Cybersécurité
Cybersécurité des ministères : un contrat stratégique confié à l’étranger
lavoixdugendarme.fr - By Webmaster
Un danger pour la souveraineté numérique française et européenne
Par la commission communication UNPRG
Une décision qui interroge
En pleine guerre informationnelle, alors que l’Europe affirme vouloir reconquérir son autonomie stratégique, la France vient d’attribuer l’un de ses contrats les plus sensibles en cybersécurité à un duo étranger : le canadien CGI, associé au cabinet français Wavestone.
Cet appel d’offres interministériel, estimé à 500 millions d’euros sur quatre ans, visait à renforcer la protection des systèmes d’information de l’État. Pourtant, malgré la présence d’un consortium 100 % français (Capgemini, Atos, Thales, HeadMind Partners), c’est l’offre étrangère qui a été retenue. La raison ? Elle était 30 % moins chère.
Mais à quel prix pour notre souveraineté ?
Un choix lourd de conséquences
Confier une mission aussi critique à un acteur non européen n’est pas neutre. CGI est soumis au Cloud Act et aux lois extraterritoriales américaines, qui autorisent les autorités à demander l’accès à certaines données, même hébergées en dehors des États-Unis.
Bien que le contrat prévoie l’hébergement des données en France, sous surveillance de l’ANSSI, la dépendance juridique et opérationnelle demeure. Or, dans le domaine cyber, ce que l’on ne contrôle pas peut devenir une faille.
Ce choix affaiblit également la filière industrielle française. Faute de commandes publiques d’envergure, nos champions nationaux perdent des occasions de se renforcer et de rivaliser à l’échelle mondiale.
La Gendarmerie, pionnière de la cybersécurité française
Lire la suite : https://lavoixdugendarme.fr/souverainete-numerique-cybersecurite-ministeres/
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Ils participent au Big Bang de la cybersécurité
lefigaro.fr - Par CF
Publié le 23 septembre 2025
Lors de cette nouvelle édition du Big Bang de l’Économie consacré à la cybersécurité, un panel éclectique d’invités viendra apporter son éclairage. Découvrez le programme !
« C’est le livreur, je n’ai pas pu déposer votre colis. Vous êtes chez vous ? ». Les Français se sont désormais habitués à recevoir ce type de messages frauduleux sur leur téléphone. À cela s’ajoutent les appels d’un prétendu conseiller bancaire alertant sur des paiements suspects de plusieurs centaines d’euros, ou encore des e-mails plus vrais que nature réclamant le règlement d’une taxe pour récupérer un colis. La question n’est plus de savoir si nos données ont fuité mais plutôt d’où viendra la prochaine tentative de fraude.
En 2020, l’ONU estimait que les profits générés par la cybercriminalité dépassaient de près de trois fois ceux du trafic de drogue et d’une fois et demie ceux de la contrefaçon. Une manne qui ne cesse de croître. Hameçonnage, rançongiciels, manipulation de l’information : les criminels perfectionnent sans relâche leurs méthodes, bien loin des courriels caricaturaux du « prince nigérian » truffés de fautes et promettant des récompenses en milliers d’euros qui circulaient aux débuts d’internet.
Dans ce contexte marqué par la professionnalisation des arnaques, une question s’impose : comment mieux protéger les individus et les organisations face aux cyberattaques ?
C’est la question à laquelle nos invités tenteront d’apporter des éléments de réponse.
Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/economie/ils-participent-au-big-bang-de-la-cybersecurite-20250922
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Atos décroche un contrat de cybersécurité de 326 millions d'euros auprès de la Commission européenne
usine-digitale.fr - par Alice Vitard
Publié le 24 septembre 2025
En pleine tourmente, le groupe français a été choisi par la Commission européenne pour fournir des services professionnels liés au cloud et aux systèmes d'information dans le cadre d'un contrat de 326 millions d'euros.
Atos a annoncé ce 24 septembre 2025 avoir remporté un contrat-cadre de quatre ans, d'un montant de 326 millions d'euros, pour fournir des services de cybersécurité auprès de la Commission européenne.
L'entreprise interviendra comme prestataire principal selon un mécanisme "en cascade", ce qui signifie qu'elle sera prioritaire dans l'attribution des missions de sécurité informatique aux institutions, agences et organismes de l'Union européenne. Elle agit en consortium avec l'industriel Leonardo.
Réponse aux incidents, analyse de logiciels...
Dans le détail, le contrat « CLOUD II DPS II MC17 » porte sur « l'acquisition de services professionnels liés au cloud et aux systèmes d'information » en matière de cybersécurité, explique le groupe français. Quatre missions principales lui ont ainsi été confiées : la réponse aux incidents et enquêtes numériques, la surveillance des menaces, l'analyse des logiciels malveillants et la sécurité offensive (gestion des vulnérabilités, tests d'intrusion et simulations d'attaques).
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/editorial/atos-decroche-un-contrat-de-cybersecurite-de-326-millions-d-euros-aupres-de-la-commission-europeenne.N2238299
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Cybersécurité : La meilleure défense, c’est l’attaque
https://www.globalsecuritymag.fr/cybersecurite-la-meilleure-defense-c-est-l-attaque.html - globalsecuritymag.fr - par Nicolas Ippolito, Responsable Commercial de la France chez Horizon3.ai.
Septembre 2025
En se focalisant essentiellement sur des outils défensifs, le tissu économique français risque de passer à côté de l’essentiel : adopter une démarche de sécurité offensive pour mesurer et renforcer la cyberrésilience. C’est l’analyse de Nicolas Ippolito, Responsable Commercial de la France chez Horizon3.ai. Il rappelle que, dans la finance, des tests de résistance (« stress tests ») sont imposés par la Banque centrale européenne (BCE) depuis plusieurs années. « Toutes les organisations, quel que soit leur secteur, auraient intérêt à se soumettre volontairement à des tests de résistance réguliers », recommande l’expert.
Dans un tel test de résistance — techniquement appelé « test d’intrusion » ou simplement « pentest » — des hackers éthiques (« white hats ») sont mandatés par une organisation pour pénétrer son propre réseau afin d’y déceler des faiblesses. Mais, selon Nicolas Ippolito, cela ne nécessite plus d’intervenants humains : « Aujourd’hui, des plateformes autonomes de tests de résistance sont disponibles directement dans le cloud, prêtes à l’emploi et abordables. »
L’expert en sécurité explique : « Les pentests autonomes relèvent d’une approche de sécurité offensive. Cette approche permet de mettre au jour des vulnérabilités qui passent souvent inaperçues lors d’audits traditionnels. Les organisations obtiennent ainsi une vision claire des mesures de protection efficaces et des actions prioritaires à mener. »
Lire la suite : https://www.globalsecuritymag.fr/cybersecurite-la-meilleure-defense-c-est-l-attaque.html
Cybercriminalité
Nouvelle plateforme de lutte contre la cybercriminalité
touleco.fr - par La Rédaction dans la rubrique En bref.
Publié le 21 septembre 2025
L’État lance une nouvelle plateforme de lutte contre la cybercriminalité nommée 17Cyber. Accessible 24h/24 et 7j/7, ce guichet unique et gratuit permet à chacun (particuliers, entreprises, collectivités) d’identifier une menace, de recevoir des conseils immédiats et, si besoin, d’être mis en relation avec les forces de l’ordre ou un expert en cybersécurité. Cette plateforme est le fruit d’une collaboration entre la gendarmerie nationale et la police nationale.
Entre 2016 et 2023, les atteintes numériques aux biens (telles que les escroqueries) auraient augmenté de 8 % par an. Dans le même temps, les atteintes numériques à la personne (cyberharcèlement, menaces, etc.), auraient progressé de 9 % [1].
Notes
[1] Source : Service de statistiques ministériel de la sécurité intérieure.
Lire la suite : https://www.touleco.fr/L-Etat-lance-une-nouvelle-plateforme-de-lutte-contre-la,47818
Blockchain
La blockchain, future colonne vertébrale financière
allnews.ch - par Vincent Pignon, Wecan Group
Publié le 24 Septembre 2025
Chronique blockchain. La Suisse doit encourager les stablecoins en francs suisses pour rester souveraine et compétitive.
Les systèmes financiers actuels reposent encore sur des infrastructures pensées il y a des décennies. Les transferts internationaux restent lents et coûteux, souvent contraints par des horaires bancaires, alors même que le monde numérique fonctionne en continu. La blockchain change ce paradigme. Elle n’est plus seulement une technologie émergente mais tend à devenir une infrastructure universelle d’échange de valeur. Qu’il s’agisse d’actifs traditionnels comme les dépôts bancaires et les obligations, ou d’actifs historiquement illiquides tels que l’immobilier, le private equity ou les œuvres d’art, tous peuvent désormais circuler de façon fluide et transparente sur des réseaux décentralisés.
Au cœur de cette mutation se trouvent les stablecoins, ces jetons numériques adossés à une monnaie fiduciaire. Conçus pour représenter fidèlement le dollar, l’euro ou demain le franc suisse, ils reposent sur des réserves équivalentes en bons du Trésor, dépôts bancaires ou autres actifs sûrs. Ils offrent ainsi une valeur stable, tout en bénéficiant des atouts propres à la blockchain : rapidité, disponibilité permanente, vérifiabilité en temps réel et programmabilité. Les transactions s’effectuent en quelques secondes, de manière continue, et la transparence inhérente aux registres distribués permet un suivi exhaustif. Les contrats intelligents ouvrent la voie à des paiements automatisés et conditionnels, tandis que la conformité réglementaire peut être intégrée directement dans les transactions. Cette dimension de compliance programmée représente une rupture majeure, réduisant les risques et améliorant l’efficacité des institutions financières.
Le rôle de la Confédération ne serait pas nécessairement de créer une monnaie numérique nationale, mais plutôt de jouer un rôle de catalyseur.
Lire la suite : https://www.allnews.ch/content/points-de-vue/la-blockchain-future-colonne-vert%C3%A9brale-financi%C3%A8re
RGPD
Vers une simplification du RGPD, Cybersecurity Act, Data Act et AI act avec Omnibus
solutions-numériques.com - Par Patrice Remeur
Publié le 22 septembre 2025
La Commission européenne a lancé un appel à contributions jusqu’au 14 octobre 2025 afin de recueillir les avis visant à simplifier la législation liée au numérique, dans le cadre du prochain paquet omnibus soumis à l’adoption de la Commission à la fin de l’année.
“Le train de mesures omnibus sur le numérique prévoira des dispositions ciblant certaines problématiques et recherchant une simplification dans les domaines suivants :
– l’acquis en matière de données (règlement sur la gouvernance des données — Data Governance Act ; règlement relatif au libre flux des données à caractère non personnel — Data Act ; directive sur les données ouvertes) ;
– les règles relatives aux cookies et autres technologies de suivi établies par la directive “vie privée et communications électroniques” (ePrivacy) ;
– les obligations de signalement des incidents liés à la cybersécurité (Cybersecurity Act) ;
– la bonne application des règles énoncées dans le règlement sur l’IA (AI Act) ;
Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/vers-une-simplification-du-rgpd-cybersecurity-act-data-act-et-ai-act-avec-omnibus/
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IA et RGPD : les recommandations de la CNIL à l’épreuve du droit
acte-juridique.fr - par Guillaume Fricker, avocat au barreau de Saint Malo-Dinan, administrateur de L’AAPPE.
Publié le 24 septembre 2025
Comment la CNIL encadre le développement de l’intelligence artificielle à la lumière du RGPD, à travers ses recommandations pratiques et ses exigences de conformité pour les acteurs du numérique. Décryptage des enjeux de gouvernance, d’explicabilité et de respect des droits des personnes dans les projets IA, à partir de ses dernières publications officielles du 22 juillet 2025.
L’essor de l’intelligence artificielle (IA) bouleverse en profondeur le traitement des données à caractère personnel. L’introduction d’algorithmes d’apprentissage automatique dans la sphère économique, sociale et administrative pose d’innombrables défis, tant sur le plan technique que juridique. La multiplication des usages de l’IA dans des domaines sensibles – comme la santé, la justice, la sécurité ou encore les ressources humaines – accroît la nécessité d’un encadrement strict du traitement des données personnelles.
Dans ce contexte, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) s’impose en France comme l’autorité référente pour accompagner la transition numérique dans le respect des droits fondamentaux. Ses recommandations du 22 juillet 2025 offrent une grille de lecture pertinente pour les acteurs souhaitant se conformer aux exigences du RGPD tout en innovant dans le domaine de l’IA. Ces recommandations, à la fois techniques et juridiques, visent à répondre aux attentes croissantes de la société civile en matière de transparence, de loyauté et de maîtrise des risques liés à l’intelligence artificielle.
I – Les principes fondamentaux du RGPD applicables à l’IA
Lire la suite : https://www.actu-juridique.fr/informatique/ia-et-rgpd-les-recommandations-de-la-cnil-a-lepreuve-du-droit/
Services Publics
« L’IA supprime 125 millions d’emplois » : cette étude terrifie les fonctionnaires et révèle que vos métiers disparaissent dans 36 % des cas
hellobiz.fr - Par Emile FAUCHER
Publié le 21 septembre 2025
En bref
• 36 % des emplois étudiés pourraient subir des changements significatifs
• 7,5 % des emplois du secteur public pourraient être entièrement automatisés
• Les métiers de l’enseignement et des relations publiques pourraient être « augmentés »
• Les politiques publiques doivent s’adapter pour soutenir les travailleurs impactés
L'étude du cabinet Roland Berger dévoile l'impact potentiel de l'intelligence artificielle sur l'emploi public mondial, soulevant autant d'espoirs que de préoccupations.
36 % des emplois étudiés pourraient subir des changements significatifsUne récente étude menée par le cabinet de conseil Roland Berger a mis en lumière l’impact potentiel de l’intelligence artificielle générative sur l’emploi dans le secteur public à l’échelle mondiale. Publiée le 19 septembre, cette analyse soulève à la fois des espoirs et des inquiétudes quant aux transformations à venir. Alors que de nombreux emplois pourraient être automatisés, certains secteurs pourraient bénéficier d’une assistance accrue grâce à l’IA. Les résultats de cette étude incitent à une réflexion approfondie sur l’avenir du travail et sur les mesures à prendre pour accompagner ces changements.
Intelligence artificielle
Intelligence artificielle : le géant américain des puces électroniques Nvidia va investir 100 milliards de dollars dans les centres de données d’OpenAI
lemonde.fr - Avec AFP
Publié le 22 septembre 2025
Les entreprises américaines de la tech rivalisent à coups de dizaines, voire centaines, de milliards de dépenses dans les infrastructures et la puissance de calcul nécessaires pour rester dans la course à l’intelligence artificielle.
La multinationale américaine des puces électroniques Nvidia prévoit d’investir 100 milliards de dollars dans la construction de centres de données géants pour OpenAI, le leader de l’intelligence artificielle (IA) générative, ont-ils annoncé, lundi 22 septembre.
Les deux géants californiens de la tech ont signé « une lettre d’intention pour un partenariat stratégique historique visant à déployer au moins 10 gigawatts de systèmes Nvidia pour l’infrastructure IA de nouvelle génération d’OpenAI ».
Ces capacités supplémentaires vont permettre à la start-up « de former et d’exécuter sa prochaine génération de modèles dans le cadre du développement de la superintelligence », affirment-ils dans le communiqué. « Pour soutenir ce développement, qui comprend des centres de données et de la puissance électrique, Nvidia prévoit d’investir jusqu’à 100 milliards de dollars dans OpenAI au fur et à mesure du déploiement des nouveaux systèmes Nvidia », poursuivent-ils
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L'IA pourrait détruire Microsoft et ça inquiète beaucoup son PDG
lesnumeriques.com - Par Nassim Chentouf
Publié le 21 septembre 2025
La crise interne est majeure chez Microsoft. La firme de Redmond enchaîne les vagues de licenciements et ce sont des milliers de personnes qui sont touchées. Mais ce n'est pas tout, puisque la peur du remplacement par l'IA se répand dans les couloirs de la société.
Satya Nadella fait face à une pression énorme. Et pour cause : il faut maintenir Microsoft dans la course à l'IA face à la redoutable concurrence incarnée par des géants comme Google. La firme de Redmond réduit massivement ses effectifs et investit des milliards de dollars dans cette technologie. Sauf que cette stratégie fragilise sa position, et même Satya Nadella l'admet.
La peur de l'IA est bien présente chez Microsoft
Lors d'un meeting interne, le PDG de Microsoft a expliqué être "hanté" par l'histoire de Digital Equipment Corporation. Il s'agit d'une entreprise informatique des années 1970 qui a été dépassée par IBM suite à des erreurs stratégiques. "Certaines personnes qui ont contribué à Windows NT venaient du laboratoire de Digital Equipment Corporation et avaient été licenciées", explique Satya Nadella dans le document consulté par The Verge.
Pour rappel, les entreprises d'IA n'hésitent pas à dépenser des sommes astronomiques pour débaucher les talents de leurs concurrents. La pression sur Microsoft est donc énorme.
Lire la suite : https://www.lesnumeriques.com/intelligence-artificielle/l-ia-pourrait-detruire-microsoft-et-ca-inquiete-beaucoup-son-pdg-n242671.html
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Le créateur de ChatGPT prévient : des millions d’emplois vont disparaître à cause de l’IA
Des propos chocs de Sam Altman sur l'avenir du travail…
siecledigital.fr - Par Frédéric Olivieri
Publié le 25 septembre 2025
Alors que l’intelligence artificielle s’installe dans tous les secteurs, et que de plus en plus d’études affirment que certains métiers pourraient disparaître très prochainement, la nouvelle déclaration de Sam Altman arrive comme une véritable onde de choc…
En effet, le PDG d’OpenAI, a livré une prédiction qui ne manquera pas de faire débat et d’inquiéter les professionnels qui craignent pour leur emploi. Invité sur le plateau de l’émission The Tucker Carlson Show, il a affirmé que certains métiers bien identifiés seront bientôt balayés par l’automatisation, notamment dans le support client et la programmation…
Les premiers métiers visés par l’automatisation selon Sam Altman
Pour le dirigeant d’OpenAI, la disparition de postes liés au support client ne fait aucun doute, et leur disparition ne serait qu’une question de temps. Dans son interview face à Tucker Carlson, il affirme être convaincu qu’une grande partie d’entre eux, y compris par téléphone, seront mieux réalisés par des IA que par des humains.
Mais Sam Altman va encore plus loin, et il estime que les programmeurs sont aussi exposés, en particulier pour les tâches répétitives et peu créatives. Une perspective qui change le rapport de force dans des professions historiquement considérées comme difficiles à remplacer…
Selon lui, cette transformation pourrait être brutale, bien plus rapide que les précédentes grandes vagues de mutation du marché du travail, sans évoquer la date de 2035 comme l’avait fait Bill Gates.
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Intelligence artificielle : chercheurs et cadres réclament un cadre réglementaire international
ouest-france.fr avec AFP
Publié le 23 septembre 2025
Alors que s’ouvre l’Assemblée générale des Nations unies à New York, des dizaines de chercheurs et experts en intelligence artificielle ont lancé un appel urgent à la création d’un cadre réglementaire international.
Des dizaines de chercheurs et cadres du secteur de l’intelligence artificielle ont publié lundi 22 septembre un appel commun à l’instauration d’un cadre réglementaire international fixant des limites à l’utilisation de l’IA pour prévenir des effets dévastateurs pour l’humanité.
L’IA possède un potentiel immense pour le bien-être de l’humanité, mais sa trajectoire actuelle présente des dangers sans précédent », ont écrit les signataires dans une lettre publiée alors que s’ouvre, à New York, l’assemblée générale des Nations unies.
Une collaboration demandée
Ils réclament une collaboration entre dirigeants pour parvenir à des « accords internationaux sur des lignes rouges pour l’IA », des limites fixées aux grands acteurs de l’intelligence artificielle dans le développement de cette technologie.
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Intelligence artificielle générale : entre fantasmes et réalité
afis.org - par Jean-Paul Krivine - Rédacteur en chef de la revue Science et pseudo-sciences (depuis 2001). Président de l’Afis en 2019 et 2020.
Publié en ligne le 21 septembre 2025
L’intelligence artificielle (IA) est omniprésente dans le débat public et dans les médias. Les impressionnantes performances des IA génératives (qui génèrent des textes, des images ou des vidéos en réponse à une requête) ainsi que leur mise à disposition du grand public à partir de 2022 suscitent des réactions très contrastées. Il est vrai que les performances sont impressionnantes. Pour Andrew Ng, un des scientifiques les plus reconnus dans la discipline, « l’IA est la nouvelle électricité. Elle transformera tous les secteurs et créera une valeur économique considérable » [1]. Pour Sam Altman, patron d’OpenAI, l’entreprise qui a mis au point ChatGPT, « l’humanité est sur le point de construire une super-intelligence numérique ».
La plupart des dirigeants des grandes entreprises de la Tech prédisent une « intelligence artificielle générale » (AGI pour Artificial General Intelligence en anglais) d’ici cinq à dix ans [3]. Mais pour certains, c’est un grand risque existentiel qui nous menacerait. Des intentions malveillantes sont déjà prêtées aux systèmes existants : « Chantage, mensonge et manipulation : quand l’IA se joue de l’homme et inquiète les chercheurs » (Nouvel Obs, 29 juin 2025), « Cette IA scientifique a modifié son propre code pour échapper au contrôle des humains qui l’utilisent ! » (Futura-Sciences, 23 août 2024), etc. Pour Elon Musk, « le danger de l’IA est bien plus grand que celui des ogives nucléaires » [4]. Des « pauses » dans les recherches en intelligence artificielle sont également demandées, parfois par ceux qui continuent d’y travailler activement.
Lire la suite : https://www.afis.org/Intelligence-artificielle-generale-entre-fantasmes-et-realite
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Gartner chiffre les investissements déjà massifs dans l’IA : 1.500 milliards de dollars !
itforbusiness.fr - Par Laurent Delattre
Publié le 17 septembre 2025
La progression fulgurante des dépenses en intelligence artificielle transforme profondément les stratégies IT. De la puissance des GPU aux logiciels applicatifs, chaque brique du système d’information se réorganise autour de l’IA. La dernière étude Gartner chiffre les investissements massifs des organisations, éclaire les principaux postes de dépenses et alerte sur l’essentielle quête de valeur.
L’IA est partout… Et les investissements des entreprises grimpent en flèche. Deux ans après la sortie de ChatGPT, l’effet « Tsunami » n’est pas retombé. Et ne retombera pas de ci tôt.
Selon les analystes de Gartner, Alicia Mullery et Daryl Plummer, d’ici 2030, l’intelligence artificielle sera tellement imbriquée dans les systèmes d’information qu’il sera impossible de penser l’un sans l’autre. Ils prévoient que la totalité du travail effectué par un service informatique impliquera l’utilisation de l’IA, une progression fulgurante quand on sait qu’aujourd’hui, 81 % de ces tâches sont encore réalisées sans y recourir.
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Google intègre Gemini à Chrome : le navigateur devient un assistant intelligent
L'IA de Google pourrait changer votre façon de naviguer…
Par Frédéric Olivieri - @21_janvier
Publié le 19 septembre 2025 à 10h12
Depuis sa création en 2008, Google Chrome a façonné l’expérience en ligne en s’imposant comme un navigateur web de référence.
Et si la justice américaine pourrait forcer Google à le revendre, cela n’a pas empêché l’entreprise d’amorcer une nouvelle étape avec l’arrivée de Gemini dans son navigateur.
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S’il est limité pour les utilisateurs américains ayant défini l’anglais comme langue par défaut pour le moment, en transformant Google Chrome d’un « simple » outil d’accès au web en un véritable assistant, l’entreprise pourrait redéfinir le rôle même d’un navigateur web…
Un assistant intégré pour simplifier la navigation
Réseaux sociaux
LinkedIn va utiliser vos données pour entraîner son IA : comment s’y opposer ?
siecledigital.fr - Par Frédéric Olivieri
Publie le 19 septembre 2025
Vos données LinkedIn pourraient servir à entraîner son IA…
- Si on se souvient encore de l’annonce de Meta qui annonçait vouloir entraîner son IA sur les données des utilisateurs européens au mois d’avril dernier, suivi de WeTransfer qui avait modifié ses conditions générales d’utilisation devant un scandale, c’est désormais au tour de LinkedIn…
- En effet, comme on peut lire dans la dernière mise à jour des conditions générales d’utilisation, LinkedIn commencera prochainement à utiliser certaines données de ses membres pour entraîner ses modèles d’IA.
- Une décision qui concerne désormais l’Europe, la Suisse et le Royaume-Uni, après avoir été limitée aux États-Unis et à d’autres régions. Derrière cette évolution, LinkedIn a prévu une logique de consentement « par défaut » qui laisse toutefois la possibilité de s’y opposer…
- De nouvelles fonctionnalités IA sur LinkedIn ?
- Comme l’a annoncé le réseau social professionnel, à partir du 3 novembre prochain, les données publiques des utilisateurs comme les profils, les publications, les commentaires ou encore recherches d’emploi, devraient servir à entraîner son IA.
- Pour se justifier, en plus de préciser que les messages privés ne sont pas concernés, LinkedIn rappelle que l’exploitation de ces données respecte le RGPD, tant que cela ne crée pas de déséquilibre au détriment des droits des utilisateurs.
THALES
Pari réussi pour le drone de Thales et SEAir testé par la marine au large du Portugal
lemarin.ouest-france.fr - par Jean-Marc Tanguy
Publié le 23 septembre 2025
La frégate française « Courbet » a été mobilisée 15 jours, lors de l’exercice de l’Otan Repmus, pour l’expérimentation du drone de surface polyvalent FT80 développé en quelques mois par Thales et SEAir. Un augmenteur de capacité de lutte anti-sous-marine à très court terme. Et un équipement qui offrira plus de polyvalence par la suite.
Après la mer Baltique en juin, l’Otan avait donné rendez-vous aux industriels et aux principales marines de l’alliance au large de Lisbonne en ce mois de septembre pour tester de nouveaux concepts et matériels d’engins sans pilote à bord, lors de l’exercice Repmus. La frégate Courbet, alors en arrêt technique, avait déjà été désignée pour densifier la présence française, avec le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine et le bâtiment base de plongeurs démineurs (BPPD) Achéron.
Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://lemarin.ouest-france.fr/defense/reportage-pari-reussi-pour-le-drone-de-thales-et-sea-air-teste-par-la-marine-au-large-du-portugal-3f3991aa-9884-11f0-9738-d0ea6e12e479
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