Mobilité
La MEL souhaite mobiliser 4 millions d’euros pour redonner confiance aux usagers du réseau ilévia
lillemetropole.fr - par Communiqué
Publié le 25 février 2025
Suite aux perturbations importantes ayant affecté le métro en fin d’année 2024, la Métropole Européenne de Lille s’est engagée à prendre des mesures concrètes pour ses usagers. Lors du Conseil métropolitain du 20 décembre 2024, le Président Damien Castelain a exprimé sa volonté d’agir rapidement. Fidèle à cet engagement et avant toute décision formelle, il a initié ce jour une démarche de concertation avec l’ensemble des Présidents de groupes politiques de la Métropole afin d’échanger et d’identifier les dispositifs les plus pertinents pour les usagers.
Les propositions formulées pour redonner de l’attractivité au réseau
La MEL entend mobiliser les pénalités appliquées à ilévia. Sous réserve de l’approbation du Conseil métropolitain, ce sont ainsi 4 millions d’euros qui pourraient être consacrés à des offres commerciales tarifaires au bénéfice direct des abonnés (soit près de 300 000 usagers réguliers ayant pu subir les perturbations du réseau de septembre à décembre 2024).
Ainsi, la MEL propose les mesures suivantes :
Pour les usagers réguliers disposant d’un abonnement longue durée en vigueur entre le 1er septembre et le 31 décembre 2024, sont proposés :
- pour les abonnés permanents : la suspension du prélèvement pour le mois de juin 2025 ;
- pour les abonnés annuels et les abonnés 10 mois : le 1er mois de réabonnement offert.
Une remise de 50% sera appliquée sur tout abonnement mensuel pris entre le 23 mai et le 22 juin 2025, sans condition.
Cet engagement financier en faveur des usagers des transports traduit un objectif clair : rétablir la confiance des usagers fidèles au réseau et augmenter leur nombre.
Une démarche concertée pour une mise en œuvre efficace
Lire la suite : https://lillemetropole.fr/communique-de-presse/la-mel-souhaite-mobiliser-4-millions-deuros-pour-redonner-confiance-aux
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Sécurité dans les transports : la Métropole renforce son action avec un ambitieux plan
Publié le 27 février 2025
Face aux enjeux de sécurité dans les transports en commun, tant pour les usagers que pour les personnels, la Métropole engage un plan ambitieux visant à protéger, rassurer et prévenir les incidents grâce à des mesures concrètes, innovantes et adaptées aux réalités du territoire.
Face à l’augmentation des incivilités et des agressions dans les transports en commun, la Métropole Aix-Marseille-Provence déploie un plan de sécurité renforcé. L’objectif : garantir un cadre serein aux voyageurs et aux agents. Ce dispositif ambitieux, dévoilé par la présidente Martine Vassal, repose sur des mesures concrètes et innovantes qui seront mises en place progressivement.
« La révolution des transports que la Métropole conduite sur l’ensemble de notre territoire doit nécessairement s’accompagner d’un renforcement drastique des conditions de sécurité. Nous devons garantir à chaque voyageur et chaque agent des conditions de voyage sereines. Ce plan marque un tournant avec des actions fortes, immédiates et visibles, qui répondront aux attentes des habitants de notre Métropole », déclare Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence.
Un plan d’action structurant
Afin d’améliorer la sécurité au quotidien, plusieurs axes prioritaires ont été définis :
Protection des chauffeurs
Les conducteurs de bus bénéficieront de nouveaux dispositifs de sécurité avec l’installation de cabines de protection intégrale, remplaçant les modèles actuels présentant des angles de vulnérabilité.
Lire la suite : https://ampmetropole.fr/mobilite-transports/securite-dans-les-transports-la-metropole-renforce-son-action-avec-un-ambitieux-plan/
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Mobilité : et si en 2025, nous changions nos habitudes ?
bordeaux.fr - Communiqué
Publié le vendredi 21 février 2025
En ce début d'année, la Ville mise sur les "bonnes résolutions" et lance une campagne de communication multicanaux pour inciter les Bordelaises et Bordelais à privilégier le vélo, la marche et le bus pour leurs déplacements quotidiens.
Trois mises en situation illustrent le contraste entre une route souvent trop saturée par les automobiles et une voie au contraire dégagée et apaisée avec l'usage de mobilités douces.
Dans la conception, le choix s'est porté sur une direction artistique colorée et positive pour illustrer combien le bus, le vélo ou la marche apportent une respiration et une perspective agréable dans les déplacements de tous les jours.
Optez pour une mobilité plus responsable
En bus pour plus de facilité
Bordeaux Métropole offre un réseau de transports en commun diversifié et interconnecté. Il permet aux usagers de combiner différents modes de déplacement en associant vélo, bus, tram et train au sein de l'agglomération.
À pied pour une meilleure santé
Lire la suite : https://www.bordeaux.fr/p158645/mobilite-et-si-en-2025-nous-changions-nos-habitudes-
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Mobilité 2030 : les 8 tendances qui redéfinissent les transports publics à travers le monde
groupeonepoint.com - Communiqué
En collaboration avec Onepoint, RATP Dev dévoile aujourd’hui une étude prospective explorant les huit mégatendances qui façonnent l’avenir de la mobilité dans le monde.
Les transports publics sont à un moment charnière de l’histoire, traversant des transformations sans précédent – de l’adaptation au changement climatique et aux évolutions démographiques à la gestion de la congestion urbaine croissante et à l’exploitation de l’IA pour des opérations plus intelligentes – qui exigent toutes des solutions innovantes et tournées vers l’avenir.
De puissantes mégatendances remodèlent le paysage mondial du transport public
Élaboré en étroite collaboration avec nos experts en prospective, le rapport offre une perspective globale, s’appuyant sur plus de 50 entretiens avec des experts internationaux dans une dizaine de pays. Il intègre également une analyse approfondie des études et des rapports de prospective existants, fournissant aux autorités publiques, aux opérateurs de transport et aux acteurs du secteur les informations nécessaires pour relever les nouveaux défis.
Le rapport met en évidence huit mégatendances qui auront un impact sur la mobilité d’ici 2030 :
1. LES PRESSIONS LIÉES AU CHANGEMENT CLIMATIQUE S’INTENSIFIENT – Préparer les transports publics aux conditions climatiques extrêmes grâce à des énergies plus vertes et à la résilience des infrastructures.
2. LES VOYAGEURS VEULENT ÊTRE RASSURÉS – Renforcer la sécurité avec des technologies avancées et assurer la confiance du public dans les systèmes de transport.
Lire la suite : https://www.groupeonepoint.com/fr/publications/mobilite-2030-les-8-tendances-qui-redefinissent-les-transports-publics/
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Le CNRS, moteur de la transition des mobilités
Publié le 24 février 2025
La transition du secteur des transports connaît une nette accélération depuis quelques années. Une transformation majeure dans laquelle la recherche publique et le CNRS jouent un rôle essentiel.
Si la voiture autonome fait régulièrement la une des journaux, elle ne représente pourtant qu’un aspect de la vaste révolution que connaît aujourd’hui le secteur de la mobilité. Citons aussi les évolutions du marché du transport ferroviaire ou encore les mobilités écoresponsables… La transition – déjà largement entamée – du secteur des transports connaît une nette accélération depuis quelques années.
Une transformation majeure dans laquelle la recherche publique et le CNRS jouent un rôle essentiel. « Les laboratoires publics permettent de créer de la connaissance scientifique, qui peut ensuite être exploitée par les entreprises pour générer de la valeur économique », estime Dieumet Denis, responsable de l’agence de Clermont-Ferrand de la société SHERPA Engineering, spécialisée en ingénierie des systèmes embarqués, et lui-même ancien chercheur. « Pour une PME comme la nôtre, la collaboration avec des chercheurs revêt une importance stratégique dans notre démarche d’innovation. »
L’IA au service de la mobilité intelligente
Lire la suite : https://www.cnrs.fr/fr/actualite/le-cnrs-moteur-de-la-transition-des-mobilites
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Ticket de métro dans « Le Monde », d’indicateur du coût de la vie à bout de carton obsolète
lemonde.fr - Chronique Benoît Hopquin
Le titre de transport physique ne sera bientôt plus disponible sur le réseau de transport francilien. Pendant des décennies, son prix a représenté un enjeu national. Il est évoqué pour la première fois dans le quotidien le 2 janvier 1947.
Publié le 23 février 2025 à 08h00Circulez, y a plus rien à voir ! A la fin de cette année, les tickets de métro physiques, ces bons vieux rectangles de carton, auront définitivement disparu des transports en commun franciliens. Cette information ne changera pas la vie de l’immense majorité des usagers, pardon, des clients de la RATP, tant les passes magnétiques rechargeables Navigo se sont imposés dans leur quotidien. Pour la nouvelle génération, le ticket de métro appartient déjà à l’antiquité métropolitaine. Sic transit urbain.
Qui se souvient que cet objet aujourd’hui délaissé fut, plus qu’un titre de transport,
la terreur des gouvernements ? Le prix de ce bout de carton appartenait aux « indicateurs avancés » permettant de calculer ce qu’on appelait alors « le coût de la vie », au même titre que le pain ou le tabac. Il était l’équivalent de ce que représente le prix de l’essence aujourd’hui. La lecture des archives du Monde suffit à s’en convaincre. Pendant plusieurs décennies, en une interminable litanie, chaque nouvelle hausse sera ainsi annoncée, et souvent politiquement commentée, dans les colonnes du journal.
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Il doit financer les transports en commun : qu'est-ce que le versement mobilité régional, que le patronat rejette ?
laprovence.com - par Quentin GUÉROULT
Publié le 22 février 2025
Instaurée par le budget 2025 du gouvernement, et soutenu par le ministre délégué chargé des Transports, ce versement mobilité régional fait tiquer le patronat, et certaines Régions peu enclines à taxer leurs entreprises. On vous explique de quoi il s'agit.
C’est l’une des nouveautés du budget 2025. Le versement mobilité, qui était jusqu’ici uniquement payé par les entreprises de la région parisienne et des grandes villes ou agglomérations, a été étendu aux Régions. Ces dernières peuvent désormais taxer toutes les entreprises de 11 salariés ou plus, à hauteur de 0,15%, au maximum, de leur masse salariale.
Recouvré par l’Urssaf, ce Versement mobilité régional (VMR) a pour but de financer le développement des transports en commun. Portée par le ministre délégué chargé des Transports, Philippe Tabarot, cette taxe est notamment consacrée à 10% aux territoires ruraux, afin de "financer de nouveaux services".
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Les taxis volants à Paris, une idée qui peine à décoller
Mobilité Urbaine - Par Olivier
Publié le le 23 février 2025
L’idée de voir des taxis volants circuler au-dessus de Paris n’est pas encore enterrée. Volocopter, constructeur allemand d’aéronefs électriques, et Jet Systems Hélicoptères Services, une entreprise française spécialisée dans le transport par hélico, viennent de signer un accord de long terme pour tenter de concrétiser ce projet. L’idée est toujours de faire voler des engins à décollage et atterrissage vertical (eVTOL) dans la région parisienne.
Dans un premier temps, Jet Systems doit récupérer deux appareils Volocity. Mais avant qu’ils ne prennent leur envol, il faut encore passer par la certification de l’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne (AESA). « 75 % des inspections sont déjà bouclées », assure Andreas Fehring, directeur exécutif de Volocopter, qui espère une validation prochaine.
Obstacles en plein ciel
Michel Moulin, PDG de Jet Systems, veut proposer « des solutions de mobilité sûres, responsables et respectueuses de l’environnement ». En bref, réduire le bruit et la pollution des hélicoptères classiques tout en gardant l’avantage d’un transport rapide. Ce partenariat s’inscrit dans la continuité du projet de taxis volants soutenu par le Groupe ADP, en collaboration avec la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC). L’idée est de relier les aéroports, héliports et autres points stratégiques de l’Île-de-France.
Lire la suite : https://www.journaldugeek.com/2025/02/23/les-taxis-volants-a-paris-une-idee-qui-peine-a-decoller/
RGPD
Vers une utilisation stratégique du RGPD en matière de concurrence déloyale
pausine-digitale.fr - par Alice Vitard
Publié le 26 février 2025
La justice européenne semble avoir ouvert une nouvelle voie à l'utilisation du RGPD dans les litiges commerciaux. Dans une récente décision, elle a ainsi jugé qu'un concurrent pourrait intenter une action en justice en invoquant une violation du texte européen, si cette violation crée un avantage concurrentiel déloyal. Pour comprendre la portée de cette décision, le Club Data Protection s'est entretenu avec l'avocate Pauline Ducoin.
Qui a dit que l'intérêt du RGPD s'arrêtait aux litiges liés à la protection des données personnelles ? La Cour de justice de l'Union européenne a rendu une décision qui ouvre une voie à l'utilisation de ce texte sur le fondement de la concurrence déloyale.
A l'origine, un litige commercial
Le litige opposait deux particuliers, exploitant chacun une pharmacie en Allemagne. Le premier accusait le second d'avoir violé le droit de la concurrence et le RGPD en commercialisant des médicaments réservés aux pharmacies sur Amazon. En effet, il affirmait que son concurrent traitait les données de santé des clients sans leur consentement. Le Bundesgerichtshof (Cour fédérale de justice, Allemagne), confronté à des questions d'interprétation du droit de l'Union, a décidé de saisir la Cour de justice de l'Union européenne pour une décision préjudicielle.
Pour lire l’intégralité de cet article, abonnez-vous au Club Data Protection - édition Abonné
Lire la suite (réservée aux abonnés du Club Data Protection) : https://www.usine-digitale.fr/article/vers-une-utilisation-strategique-du-rgpd-en-matiere-de-concurrence-deloyale.N2228017
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La vidéoprotection algorithmique va-t-elle être pérennisée ?
maire-info.com - par Lucile Bonnin
Publié le 26 février 2025
La loi du 19 mai 2023 relative aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 a autorisé une expérimentation de la vidéoprotection algorithmique. Si son bilan est « contrasté », le Sénat et le gouvernement sont favorables à prolonger cette expérimentation alors qu'elle devrait s'achever en mars prochain.
L’utilisation de la vidéoprotection algorithmique durant les Jeux olympiques et paralympiques de l’été dernier avait fait l’objet de nombreux débat dans le cadre de l’adoption de la loi du 19 mai 2023 relative à l’organisation des Jeux. Cet arsenal législatif prévoyait notamment un dispositif de sécurité musclé dans les villes accueillant des épreuves ou la flamme olympique mais instaurait également des mesures allant bien au-delà de la seule organisation des Jeux. La vidéoprotection algorithmique en fait partie.
De quoi parle-t-on ? Classiquement, l'analyse des images captées par des caméras de surveillance est faite par des humains, dans des centres de contrôle. La vidéoprotection algorithmique consiste à automatiser, en tout ou partie, le dispositif : ce sont des algorithmes (programmes informatiques) qui analysent les images et sont chargés de repérer, par exemple, des comportements suspects, des objets abandonnés, voire, en théorie, de faire de la reconnaissance faciale.
Strictement encadrée dans la loi, l’expérimentation prévue jusqu’au 31 mars 2025, permet concrètement « l’application de traitements algorithmiques à des images collectées par des systèmes de vidéoprotection ou de drones » . La pratique a été utilisée dans les « lieux accueillant des manifestations et à leurs abords ainsi que dans les véhicules et emprises de transport public et sur les voies les desservant, afin de détecter, en temps réel, des événements prédéterminés susceptibles de présenter ou de révéler ces risques et de les signaler en vue de la mise en œuvre des mesures nécessaires par les services compétents. »
Lire la suite : https://www.maire-info.com/securite/la-videoprotection-algorithmique-va-t-elle-etre-perennisee--article-29441
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Comment DORA s’articule-t-il concrètement avec le RGPD et NIS 2 ?
lemagit.fr - par Marc Schuler, Associé, et Benjamin Znaty, Counsel chez Taylor Wessing
Publié le 24 février 2025
Le nouveau règlement européen s’inscrit dans une approche complémentaire de la résilience numérique. Ce qui pose la question de savoir comment DORA s’articule avec ces deux autres réglementations.
Le Règlement européen sur la résilience opérationnelle numérique du secteur financier (dit règlement DORA), entré en application le 17 janvier 2025, constitue une avancée majeure des entités financières face aux risques technologiques.
Ce règlement s’inscrit dans le « Digital Finance Package », une initiative lancée par la Commission européenne en septembre 2020 qui vise à accompagner et favoriser la transformation digitale du secteur financier. C’est-à-dire le développement de nouveaux produits financiers disruptifs, tout en garantissant la protection des consommateurs et la stabilité du secteur. En résulte également le règlement européen sur les marchés des cryptoactifs (MiCA).
Le règlement DORA relève également d’un programme stratégique de l’Union européenne qui veut répondre à l’enjeu, majeur, de sécurisation des systèmes d’information face à la montée des cybermenaces et face aux risques systémiques qui pèsent sur les infrastructures critiques.
En ce sens, DORA s’inscrit dans un paysage réglementaire plus large. Le règlement est en interaction avec d’autres régulations majeures comme le Règlement général sur la protection des données (RGPD) et la directive sur la cybersécurité (NIS 2).
Lire la suite : https://www.lemagit.fr/conseil/Comment-DORA-sarticule-t-il-concretement-avec-le-RGPD-et-NIS-2
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La CNIL réservée sur le projet décret sur le SI France Travail
solutions-numériques.com - par Patrice Remeur
Publié le 24 février 2025
La Cnil est défavorable à l'ouverture massive du SI de France Travail
La Cnil a émis des réserves sur le projet de décret lié à l’ouverture du système d’information de France Travail prévu dans le cadre de la loi sur le plein emploi du 18 décembre 2023. L’institution indépendante pointe des inquiétudes sur la sécurité des données personnelles notamment de publics fragiles.
Le projet de décret prévoit que l’information des personnes concernées est assurée, selon les traitements, par la CNAF et la CCMSA ou par FT, notamment par l’intermédiaire de leurs sites web et lors du dépôt de demande d’allocation. “Au regard du public concerné incluant des mineurs et des personnes en situation de handicap, la délivrance de l’information devra être adaptée conformément à l’article 12 du RGPD, notamment via la mise à disposition d’une mention d’information au format « Facile à lire et à comprendre » (FALC)” pointe la CNIL.
Sur l’exercice des droits des personnes, le projet de décret écarte expressément pour chacun des traitements l’exercice du droit d’opposition en application de l’article 56 de la loi du 6 janvier 1978 modifiée. “Dès lors, la CNIL s’interroge sur une limitation aussi générale du droit d’opposition. La CNIL rappelle, d’une part, que, pour pouvoir apporter valablement des limitations au droit d’opposition des personnes, la mesure normative prise à cet effet doit contenir certaines « dispositions spécifiques » minimales énumérées à l’article 23.2 du RGPD et, d’autre part, que l’article 56 de la loi énonce qu’une telle exclusion doit être prévue par « une disposition expresse de l’acte instaurant le traitement”. La CNIL invite en conséquence le ministère à compléter le projet de décret afin de satisfaire entièrement aux exigences de ces articles. Par ailleurs, la CNIL indique qu’elle “ne sauraient préjuger de la licéité de l’ensemble des traitements concernés“.
Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/la-cnil-reservee-sur-le-projet-decret-sur-le-si-france-travail/
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Protection des données : Mistral AI dans le viseur de la CNIL
Publié le 25 février 2025
Une plainte déposée auprès de la CNIL accuse l’entreprise de ne pas respecter le RGPD, notamment via son application Le Chat. L’absence de paramètre « opt-out » pour les comptes gratuits soulève des questions sur la protection des données des utilisateurs. La CNIL n’a pas encore rendu sa décision, cette affaire met en lumière l’importance d’un cadre réglementaire. Celui-ci s’avère essentiel pour encadrer le développement des technologies d’intelligence artificielle.
Une licorne française sous pression réglementaire
Mistral AI, la start-up française qui s’est imposée comme une alternative crédible à OpenAI, se retrouve aujourd’hui au centre d’une controverse juridique. Récemment mise en avant lors du Sommet de l’IA à Paris, elle fait désormais l’objet d’une plainte auprès de la CNIL pour non-respect du RGPD. En cause, l’utilisation des données personnelles des utilisateurs de son application mobile Le Chat. Selon la plainte, les utilisateurs de la version gratuite ne disposent pas d’option pour refuser l’exploitation de leurs données. Les abonnés payants, en revanche, peuvent désactiver cette collecte directement depuis leur compte.
Un manquement ou une interprétation stricte du RGPD ?
Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/mistral-ai-plainte-rgpd-cnil
Fonction Publique Territoriale
Indemnités maladie des agents publics : les décrets publiés, la diminution entre en vigueur demain
maire-info.com - par AW.
Édition du vendredi 28 février 2025
À partir du 1er mars, l'indemnisation des agents publics en arrêt maladie passe de 100 % à 90 %, comme les parlementaires l'ont adopté dans la loi de finances pour 2025. Deux décrets parus ce matin fixent les règles pour les agents contractuels de la fonction publique territoriale, entre autres.
Le gouvernement vient de publier, ce matin, deux décrets - ici et là – qui fixent les nouvelles règles de rémunération pour les agents en arrêt maladie.
Une mesure qui entre en vigueur à compter de demain, le 1er mars 2025. Ces deux textes établissent ainsi à 90 % le taux de remplacement du traitement pour les périodes de congé de maladie « ordinaire » au lieu de 100 % et visent, entre autres, les agents contractuels de la fonction publique territoriale.
Taux de remplacement de 90 %
Pour rappel, ces textes font suite à la décision des sénateurs de suivre la volonté du gouvernement en adoptant, fin janvier, un amendement de l’exécutif qui visait à réduire l'indemnisation des agents en arrêt maladie. Bien qu’ils aient, toutefois, choisi de s’opposer à l'allongement du délai de carence.
Identité numérique
Identité numérique. Une station biométrique à la mairie annexe de MéanPenhoët
Saintnazaire.fr - Mairie / Numérique
Publié le 26 février 2025
Depuis la semaine dernière, vous pouvez effectuer la démarche de certification de votre identité numérique à la mairie annexe de Méan-Penhoët.
- Afin de faire certifier votre identité numérique, il suffit de télécharger l’application France identité, scanner votre carte d’identité puis effectuer une pré-demande. Une fois la demande enregistrée, vous pourrez prendre rendez-vous à la mairie annexe de Méan-Penhoët. La prise d’empreintes et vérifications effectuées, vous recevrez sous 24h à 48h la certification de votre identité numérique.
- L’utilité ? Effectuer vos démarches administratives à distance : procuration, retrait de colis sans avoir besoin de votre carte d’identité…
- Attention pour pouvoir créer son identité numérique, il faut posséder une nouvelle carte d’identité et être majeur.
Lire la suite : https://www.saintnazaire.fr/actualite/identite-numerique-une-station-biometrique-a-la-mairie-annexe-de-mean-penhoet/
Intelligence artificielle
OpenAI lance GPT-4.5, une IA aux interactions plus humaines
Par La rédaction (@Lesnums)
Publié le 27 février 2025
OpenAI a lancé aujourd'hui, 27 février 2025, son dernier modèle d'intelligence artificielle : GPT-4.5. Les promesses ? Des interactions plus naturelles et une meilleure compréhension émotionnelle. Disponible actuellement pour les abonnés ChatGPT Pro, ce modèle suscite autant d'enthousiasme que de questions.
La course aux meilleurs modèles d'IA bat son plein, et il ne se passe pas une semaine sans qu'une nouvelle version d'un large language model (LLM) ne vienne bousculer l'ordre établi. Avec DeepSeek R1, Claude 3.7 ou Microsoft Phi 4, l'hégémonie d'OpenAI est constamment remise en jeu, et l'entreprise américaine se devait de réagir avec une évolution de son GPT.
Tout dans la nuance
La nouvelle itération, GPT-4.5, se distingue par sa capacité à reconnaître les nuances sociales et à répondre de manière plus intuitive. Selon Sam Altman, PDG d'OpenAI, ce modèle est le premier à donner l'impression de converser avec une personne réfléchie. Cette amélioration est attribuée à une formation combinant de nouvelles techniques de supervision et des méthodes traditionnelles, réduisant les "hallucinations" et affinant la personnalité du modèle.
Lire la suite : https://www.lesnumeriques.com/intelligence-artificielle/openai-lance-gpt-4-5-une-ia-aux-interactions-plus-humaines-n233609.html
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« Exigeons une pause IA : quand des citoyens et des ingénieurs veulent encadrer l’IA
bfmtv.com - Par Lucien D'Armagnac de Castanet
Publié le 23 février 2025
L’intelligence artificielle suscite un engouement qui se diffuse partout dans la société. Partout? Pas vraiment. L'association Pause IA milite pour un encadrement de secteur en plein essor.
Le mois de février a été celui de l'intelligence artificielle. Tout le monde a parlé du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, organisé à Paris par la France. Mais dans son ombre, d'autres événements ont eu lieu. Parmi eux, le Forum des solutions pour le contrôle de l'IA, organisé par l'association Pause IA, au Learning Planet Institute.
Dans cette annexe de l’Université Paris-Cité, différentes associations, des experts de l’intelligence artificielle, des chercheurs et des membres de la société civile se sont donné rendez-vous pour donner des conférences, discuter des thématiques d'actualité et sensibiliser l’opinion publique aux enjeux de l’intelligence artificielle.
"On savait que la France devait organiser un sommet sur l’IA qui devait à la base s'appeler Sommet de la sécurité de l’IA mais qui est devenu ensuite Sommet de l’action pour l’IA", explique Ludwig Iguedjtal-Buisson, l'organisateur du forum et directeur marketing de Pause IA.
"On a trouvé ça un peu dommage et on a décidé de sensibiliser les gens de notre événement sur les risques que comportent les IA les plus perfectionnées."
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L’IA pourrait détruire l’humanité d’ici 30 ans : un scientifique tire la sonnette d’alarme
futura-sicences.com - par La Rédaction
L’intelligence artificielle pourrait-elle sonner le glas de l'humanité ? Geoffrey Hinton, lauréat du prix Nobel de physique 2024, estime que le risque est bien réel. Selon lui, la probabilité d'une telle catastrophe dans les trois prochaines décennies serait de 10 à 20 %. Une perspective alarmante qui soulève de nombreuses questions sur notre avenir face à ces entités plus intelligentes que nous.
AU SOMMAIRE
- Un scénario catastrophe de plus en plus plausible
- L’humanité, future subordonnée de l'intelligence artificielle ?
- Urgence d'une régulation gouvernementale
L'intelligence artificielle (IA) connaît des avancées fulgurantes, dépassant les attentes des experts les plus chevronnés. Cette technologie révolutionnaire suscite autant d'espoirs que d'inquiétudes. Alors que certains y voient une opportunité sans précédent pour l'humanité, d'autres, comme le célèbre scientifique Geoffrey Hinton, tirent la sonnette d'alarme. Le risque que l'IA détruise notre espèce serait bien plus élevé qu'on ne le pensait auparavant.
Un scénario catastrophe de plus en plus plausible
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IA et formation : 3 changements majeurs
culture-rh.com - par Adeline Lajoinie
Publié le 26 février 2025
L’IA est un assistant apprécié dans de nombreux domaines, dont la formation. Mais quels changements concrets sont encore attendus en 2025 ?
IA et Formation : plus de peur que de mal
L’intelligence artificielle dans la formation ne fait plus peur. Selon une récente étude d’ILDI — Impacts de l’Intelligence Artificielle en formation, elle est perçue comme un levier d’optimisation plutôt qu’un risque pour la pédagogie. Les professionnels du secteur ne s’interrogent plus sur l’opportunité de l’adopter, mais sur la manière de l’intégrer efficacement.
L’IA promet des gains en productivité, une individualisation accrue et un meilleur accompagnement des apprenants. Ceux qui l’ont expérimentée la voient comme une réponse aux faiblesses du digital learning, notamment l’uniformisation et le manque d’interactions personnalisées.
Elle rapproche l’expérience de l’apprenant en ligne de celle du présentiel grâce à l’adaptive learning et à l’accès facilité à l’expertise des formateurs.
Saviez-vous que 40 % des profils RH ne sont pas à l’aise avec l’utilisation des KPIs dans la gestion des RH ? Pour vous accompagner, Culture RH a mis à jour son livre blanc sur les indicateurs RH incontournables à suivre en 2025.
L’étude révèle que 55 % des professionnels ont déjà initié la formation de leurs équipes à l’IA, et 28 % prévoient de le faire en 2025. Seuls 16 % restent réticents.
Les freins sont principalement psychologiques, organisationnels et éthiques.
Lire la suite : https://culture-rh.com/ia-formation-changements-majeurs/
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IA en conditions contraintes : Thales lance cortAIx au Royaume-Uni
alliance.fr - par Brittany Kesraoui
publié le 28 février 2025
Avec son accélérateur cortAIx, Thales veut tendre vers une IA plus fiable et sécurisée, visant à améliorer spécifiquement les domaines de la défense et de la sécurité. Le groupe a récemment franchi une nouvelle étape en lançant l’initiative également au Royaume-Uni.
Avec CortAIx, Thales entend placer l’IA au cœur de la sécurité et de la durabilité. L’entreprise a ainsi intégré dans plus de 100 produits une IA dite “de confiance”, adaptée aux environnements difficiles et contraignants. Après avoir récemment proposé un tour d’horizon de ces avancées à la presse française, l’entreprise a communiqué plus largement ces derniers jours sur ses plans au Royaume-Uni. Outre-manche, l’initiative repose sur 200 spécialistes de l’IA et des données qualifiées dans le but de soutenir la vision du gouvernement britannique, récemment martelée par le Premier ministre travailliste Keir Starmer : aller chercher la croissance et la productivité grâce à l’IA. L’occasion pour le spécialiste français de la défense, de l’aéronautique et de la cybersécurité de jouer sa carte. Phil Siveter, directeur général de Thales UK, souligne : « La mise en place de cortAIx au Royaume-Uni constitue une avancée majeure, en s’appuyant sur les capacités d’IA que nous déployons déjà et en accélérant considérablement le temps nécessaire à l’intégration de l’IA dans les systèmes de Thales. En s’alignant sur le plan d’action du gouvernement britannique sur les opportunités de l’IA, cortAIx au Royaume-Uni stimulera l’innovation, développera les compétences et veillera au déploiement éthique de l’IA dans des environnements réglementés, en garantissant la transparence, l’explicabilité et la confiance. Cela aura un impact très positif sur l’industrie britannique de la sécurité et de la défense. »
Lire la suite : https://www.alliancy.fr/ia-en-conditions-contraintes-thales-lance-cortaix-au-royaume-uni
Big Data
Big Data en 2025 : Jusqu’où ira l’explosion des données mondiales ?
ssolutions-numeriques.com - Par Salomé Laborde-Balen, Directrice des ventes EMEA, Rivery
Publié le 24 février 2025
Avec le règne du numérique et l’accélération du tout digital dans notre quotidien, les données sont devenues le carburant essentiel de l’innovation et de la compétitivité, alimentant la transformation numérique et redéfinissant les modèles économiques. Jamais dans l’histoire de l’humanité autant de données n’avaient été produites, stockées et analysées. En 2025, le volume mondial de données atteindra 181 zettaoctets (ZB), soit l’équivalent de la capacité de stockage de plus de deux mille fois l’ensemble des données contenues dans toutes les bibliothèques du monde, un chiffre vertigineux qui illustre l’accélération sans précédent de la transformation numérique. Cette masse d’informations, dopée par l’essor des objets connectés (IoT), l’intelligence artificielle et le stockage sur le cloud, s’accroît à un rythme effréné. Selon des analyses récentes, environ 90 % des données mondiales ont été générées au cours des deux dernières années, et d’après IDC, le volume de données stockées à l’échelle mondiale double environ tous les quatre ans, bouleverse les modèles économiques et les stratégies des entreprises.
Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène d’explosion des données et notre appétit grandissant pour elles, nous rendant toujours plus datavores. L’intelligence artificielle et l’automatisation, omniprésentes, produisent et traitent en continu des volumes croissants d’informations. L’IoT transforme l’industrie en optimisant la maintenance prédictive et la gestion des chaînes de production. Dans les services financiers, ces flux massifs de données affinent la détection des fraudes et l’analyse des marchés.
Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/communiques/big-data-en-2025-jusquou-ira-lexplosion-des-donnees-mondiales/
Paiement électronique
En cas de suspicion de fraude, la banque doit identifier le bénéficiaire du paiement
droit-technologie.org - par Etienne Wery
Publié le 17 février 2025
La banque doit obtenir et fournir toutes les informations disponibles ou accessibles, y compris via les intermédiaires bancaires, et ne peut pas se contenter d’invoquer un manque d’accès à ces données. C’est une obligation de résultat. Les informations doivent mettre le payeur en mesure d’identifier de manière certaine l’opération de paiement concernée. Une simple référence…
La banque doit obtenir et fournir toutes les informations disponibles ou accessibles, y compris via les intermédiaires bancaires, et ne peut pas se contenter d’invoquer un manque d’accès à ces données. C’est une obligation de résultat. Les informations doivent mettre le payeur en mesure d’identifier de manière certaine l’opération de paiement concernée. Une simple référence numérique ou une localisation ne suffit pas : le nom du bénéficiaire doit être communiqué.
Les faits
ZG, un résident belge, possède un compte bancaire chez Beobank en Belgique et une carte de débit associée.
Dans la nuit du 20 au 21 avril 2017, alors qu’il se trouvait à Valence (Espagne), plusieurs paiements ont été effectués avec sa carte sur un terminal de paiement mobile. Le premier, d’un montant de 100 euros à 0 h 35, est accepté par ZG.3Lire la suite : https://www.droit-technologie.org/actualites/en-cas-de-suspicion-de-fraude-la-banque-doit-identifier-le-beneficiaire-du-paiement/
Cybersécurité
Fraude par deepfake : une explosion des attaques de plus de 2000 % en trois ans
breizh-info.com - par
Publié le 23 février 2025
La menace des deepfakes ne cesse de croître et s’impose désormais comme un défi majeur pour la sécurité numérique. Selon une étude récente publiée par Signicat, les tentatives de fraude par deepfake ont augmenté de 2137 % au cours des trois dernières années, un chiffre alarmant qui souligne l’ampleur du phénomène. Longtemps cantonnées aux sphères du divertissement et de la désinformation, ces falsifications numériques extrêmement réalistes sont désormais devenues l’un des principaux outils des cybercriminels, particulièrement dans le secteur financier.
Les entreprises financières en première ligne
L’étude de Signicat, menée auprès de 1200 professionnels de la fraude dans plusieurs pays européens, met en lumière une situation préoccupante :
- 42,5 % des fraudes détectées dans le secteur financier sont désormais alimentées par l’intelligence artificielle.
- Les attaques par deepfake, qui représentaient 0,1 % des fraudes il y a trois ans, atteignent aujourd’hui 6,5 %, soit 1 cas sur 15.
Autrement dit, ce qui était autrefois un phénomène marginal s’est imposé comme l’une des principales menaces pesant sur les entreprises et les consommateurs.
Deepfakes : des techniques d’attaque de plus en plus sophistiquées
Lire la suite : https://www.breizh-info.com/2025/02/23/244090/fraude-par-deepfake-une-explosion-des-attaques-de-plus-de-2000-en-trois-ans/
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L'Anssi a traité 144 incidents cyber affectant les communes en 2024
maire-info.com - par Lucille Bonnin
Publié le 27 février 2024
L'Agence Nationale de la Sécurité des systèmes d'Information (Anssi) publie un rapport sur l'état de la menace cyber qui a touchée les collectivités territoriales en 2024. Si les attaques à but lucratif sont celles qui touchent le plus les collectivités, les attaques à but de déstabilisation progressent.
Par Lucile Bonnin
Sur l’année 2024, l’Agence Nationale de la Sécurité des systèmes d’Information (Anssi) a traité 218 incidents cyber affectant les collectivités territoriales, soit une moyenne de 18 incidents par mois.
Ces chiffres ne signifient pas que seulement 218 collectivités ont été attaquées en 2024. Pour rappel, selon Cybermalveillance.gouv.fr, qui a publié une étude sur la maturité cyber des collectivités à l'occasion du dernier Congrès des maires, une collectivité sur 10 déclare avoir déjà été victime d’une ou plusieurs attaques au cours de l’année 2024.
Ceci étant dit, les incidents qui ont été signalés et traités par l’Anssi visant les collectivités représentent 14 % de l’ensemble des incidents déclarés en 2024. Au total, l’Agence a traité 44 incidents affectant des départements, 29 incidents affectant des régions, 144 touchant les communes et 2 évènements de cybersécurité ciblant des EPCI sans fiscalité propre. SI le nombre de communes est naturellement plus élevé, il montre cependant que contrairement aux départements, le signalement d’incidents auprès de l’Anssi est effectué de façon moins systématique. Les communes en effet doivent encore s’approprier le sujet de la cybersécurité (lire Maire info du 21 novembre 2024).
Rançongiciel et vol de données
Lire la suite : https://www.maire-info.com/cybermalveillance/anssi-traite-144-incidents-cyber-affectant-les-communes-en-2024-article-29445
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Plan d'action en matière de cybersécurité - projet de recommandation du Conseil
digital-strategy.ec.europa.eu - POLICY AND LEGISLATION
Publié le 24 février 2025
Le présent projet de recommandation du Conseil relative au schéma directeur de l'UE pour la gestion des crises de cybersécurité (plan directeur cyber) a pour objectif de présenter, de manière claire, simple et accessible, le cadre de l'UE pour la gestion des crises de cybersécurité.
Le plan d’action en matière de cybersécurité devrait permettre aux acteurs concernés de l’Union (c’est-à-dire les entités individuelles et les réseaux d’entités au niveau de l’Union) de comprendre comment interagir et utiliser au mieux les mécanismes disponibles tout au long du cycle de vie de la gestion de crise. Il vise à expliquer ce qu’est une crise informatique et ce qui déclenche un mécanisme de crise informatique au niveau de l’Union. Il explique l’utilisation des mécanismes disponibles, tels que le mécanisme d’urgence en matière de cybersécurité, y compris la réserve de cybersécurité de l’UE, pour préparer la manière de gérer une crise résultant d’un incident de cybersécurité de grande ampleur, d’y réagir et de s’en remettre. Il vise en outre à favoriser une coopération plus structurée entre les acteurs civils et militaires, y compris la coopération avec l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), étant donné qu’un cyberincident de grande ampleur affectant les infrastructures civiles de l’Union sur lesquelles les militaires s’appuient peut également activer les mécanismes de réaction de l’OTAN.
Le plan d’action en matière de cybersécurité est un instrument non contraignant qui recense des actions spécifiques pour les acteurs concernés par une crise informatique et qui peut améliorer l’efficacité globale du cadre de gestion des crises informatiques. Il actualise le schéma directeur établi dans la recommandation (UE) 2017/1584 de la Commission concernant la réaction coordonnée aux incidents et crises de cybersécurité majeurs et s’appuie sur les résultats et les enseignements tirés des exercices menés au niveau de l’Union depuis l’adoption de cette recommandation.
Téléchargements
Lire la suite : https://digital-strategy.ec.europa.eu/fr/library/cyber-blueprint-draft-council-recommendation
Paiement électronique
Les paiements par CB dépassent les espèces en 2024 : une première en France
entrevue.fr - par Patrice CLESH
Publié le 27 Février 2025
Pour la première fois, les paiements par carte bancaire ont dépassé les paiements en espèces dans les commerces en France en 2024, selon une enquête de la Banque centrale européenne. Une évolution marquante qui illustre la transformation des habitudes de consommation et l’essor des moyens de paiement dématérialisés.
Selon les chiffres publiés par la Banque de France dans son bulletin du 25 février 2025, 48 % des paiements effectués dans les commerces ont été réalisés par carte bancaire, contre 43 % en espèces. Cette inversion confirme une tendance de fond : la diminution progressive de l’usage du liquide au profit du paiement électronique. Dans le même temps, les paiements par téléphone ont atteint 4 %, contre seulement 2 % en 2022. L’adoption croissante des portefeuilles numériques et du paiement sans contact contribue à accélérer ce changement.
Autre enseignement de cette étude, les paiements en ligne continuent de gagner du terrain. En 2024, les transactions dans les commerces physiques n’ont représenté que 73% du total des paiements, contre 84 % il y a cinq ans. Ce recul traduit l’explosion du commerce en ligne, qui capte une part croissante des achats des Français. Si cette mutation des moyens de paiement semble inéluctable, l’usage des espèces reste encore significatif, notamment pour les petits montants et dans certaines catégories de population moins enclines à utiliser la carte bancaire. Toutefois, la dématérialisation des transactions semble appelée à se poursuivre, poussée par la modernisation des infrastructures et la digitalisation des habitudes de consommation.
Lire la suite : https://entrevue.fr/les-paiements-par-cb-depassent-les-especes-en-2024-une-premiere-en-france/
BITCOIN
La nouvelle marque Trump fait allusion à l’expansion du metavers et aux ambitions NFT
coineidition.com - Par Izabela Anna
Publié le 1 mars 2025
- Les entreprises NFT de Trump mettent en évidence le pouvoir de l’image de marque sur les marchés des actifs numériques.
- L’adoption des ordinaux Bitcoin signale un changement dans la sécurité et la valeur à long terme des NFT.
- Les personnalités politiques pourraient de plus en plus utiliser les NFT pour engager leurs partisans et collecter des fonds.
Trump Org a déposé une demande de marque pour « TRUMP », indiquant une plus grande poussée dans les actifs numériques. Le dépôt détaille les plans d’un métavers de marque Trump et d’une plateforme d’échange de NFT et de crypto-monnaies, limitée à ceux « autorisés par les 45e et 47e présidents des États-Unis ».
Il s’est déjà forgé une forte empreinte dans le domaine des objets de collection numériques en publiant plusieurs ensembles NFT présentant des designs patriotiques et une image de marque personnelle. Bien que cette décision ait suscité à la fois des soutiens et des critiques, elle pourrait remodeler l’engagement politique via le commerce blockchain et susciter des débats sur le profit de l’influence publique.
Lire la suite : https://coinedition.com/fr/la-nouvelle-marque-trump-fait-allusion-a-lexpansion-du-metavers-et-aux-ambitions-nft/
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La SEC organise des tables rondes sur les cryptomonnaies et lance la CETU alors que les réformes de Trump se multiplient
By Izabela Anna
- Le groupe de travail sur les cryptomonnaies de la SEC entame des tables rondes pour clarifier la réglementation des cryptomonnaies.
- L’administration Trump fait pression pour une réglementation des actifs numériques, favorisant ainsi la croissance des crypto-monnaies aux États-Unis.
- Les régulateurs internationaux expriment leur inquiétude face à l’approche déréglementaire des États-Unis en matière de cryptomonnaies.
La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis intensifie son intérêt pour les actifs numériques en annonçant plusieurs tables rondes et un nouvel aileron chargé de l’application de la loi. Le groupe de travail sur les crypto-monnaies de l’agence tiendra cinq tables rondes à partir du 21 mars dans ses bureaux de Washington, D.C.
Les sessions, intitulées « Spring Sprint Towards Crypto Clarity », examineront les principaux sujets réglementaires, la première réunion portant sur l’état de la sécurité. Ces mesures montrent un changement de position de la SEC alors que la nouvelle administration fait pression pour des mises à jour plus larges de la fintech.
Atos
Atos : Eviden dévoile une nouvelle génération de serveurs d'entreprise pour l'IA
boursier.com - Par La Rédaction
Publié le 24 février 2025
(Boursier.com) — Eviden , la ligne d'activité du groupe Atos leader dans les domaines du numérique, du cloud, du big data et de la sécurité, annonce aujourd'hui l'arrivée de 4 nouveaux serveurs Bullsequana SH, basés sur la technologie processeur la plus récente d'Intel, le processeur Intel Xeon 6. Combinant une amélioration des performances, une architecture scale-up inégalée et des technologies éco-efficaces uniques, ces serveurs sont particulièrement adaptés aux besoins des entreprises, des fournisseurs de cloud et des hyperscalers, leur permettant de déployer en toute confiance leurs applications critiques et d'intelligence artificielle (IA).
Bien que la virtualisation et l'adoption du cloud aient favorisé les déploiements en architecture scale-out, ils ne sont pas toujours bien adaptés au traitement d'opérations en temps réel, au Big Data et à l'analytique (par exemple, SAP HANA) qui nécessitent des ressources de calcul maximales pour traiter un très large volume de données. Ces applications peuvent bénéficier d'une architecture scale-up qui offre un grand nombre de processeurs et une capacité de mémoire importante, ce qui permet de conserver de grandes quantités de données à proximité du processeur, minimisant ainsi la latence lors de la récupération des informations.
D'un modèle à l'autre
Conçus pour une flexibilité et une évolutivité optimales, ces nouveaux ajouts à la gamme Lire la suite : https://www.boursier.com/actions/actualites/news/atos-eviden-devoile-une-nouvelle-generation-de-serveurs-d-entreprise-pour-l-ia-951384.html
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Atos: lance des services de sécurité dédiés à Google Cloud
easybourse.com - Copyright © 2025 CercleFinance
Publié le 25 Février 2025
(CercleFinance.com) - Atos annonce la lancement d'un portefeuille d'offres de Managed Security Services Provider (MSSP) dédié à Google Cloud, offrant 'une gamme complète de services managés pour renforcer la cybersécurité'. En partenariat avec Google Cloud, Atos a obtenu la spécialisation Services de sécurité dans le programme Google Cloud Partner Advantage pour les régions EMEA et Amérique du Nord.
Ce portefeuille inclut des solutions avancées comme la Google CloudSecOps Protection Platform, des services pour Google Security Command Center Premium et Enterprise, ainsi qu'un SOC avancé alimenté par Google SecOps. Ces services visent à protéger les organisations contre les menaces en constante évolution et à garantir une sécurité continue.Copyright (c) 2025 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
CercleFinance
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Thales
UN CONSORTIUM EUROPÉEN LANCE LE PROJET PQC4EMRTD POUR AMÉLIORER LA SÉCURITÉ DES PASSEPORTS ÉLECTRONIQUES À L'ÈRE QUANTIQUE
thalesgroup.com - par
Publié le 28 février 2025
Munich, Allemagne – 27 février 2025 – Une initiative européenne majeure, le projet PQC4eMRTD (Post-Quantum Cryptography for electronic Machine-Readable Travel Documents), a officiellement commencé début 2025, financé par l’Union européenne dans le cadre du programme pour une Europe numérique. Ce projet de deux ans vise à relever les défis de sécurité posés par l’essor de l’informatique quantique, en se concentrant sur la normalisation et la promotion de protocoles cryptographiques résistants aux futures menaces quantiques, pour les documents de voyage électroniques lisibles par machine (eMRTD).
L’informatique quantique progresse rapidement grâce à des investissements substantiels des secteurs public et privé. D’ici 2026, le nombre de bits quantiques (qubits) devrait être multiplié par dix par rapport aux quelques 400 qubits atteints fin 2022, ce qui augmentera considérablement la capacité de traitement des ordinateurs quantiques et leur permettra de résoudre des problèmes de plus en plus complexes. Ces avancées constituent une menace pour la cryptographie classique, ce qui rend essentiel le développement de normes et d’infrastructures adaptées
Représentée par Eurosmart, l'industrie européenne de la sécurité numérique souligne l'urgence de la transition vers des infrastructures résistantes au quantique, en particulier pour les eMRTD tels que les passeports électroniques, qui sont vulnérables à ces nouvelles menaces. Le projet PQC4eMRTD vise à soutenir cette transition en plaidant pour le développement et la promotion de la normalisation des protocoles cryptographiques post-quantiques.
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THALES ET CUBIC LANCENT DES SOLUTIONS ESIM DE NOUVELLE GÉNÉRATION POUR LES VÉHICULES CONNECTÉS
thalesgroup.com - Communiqué
Publié le 27 février 2025
Cubic, l'un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions pour véhicules connectés, intègre la technologie eSIM de Thales pour répondre au besoin croissant de connectivité intelligente et efficace conforme aux dernières normes GSMA.
- Thales, leader mondial des plateformes de gestion eSIM, a déjà réalisé plusieurs déploiements avec succès pour l’IoT (Internet des Objets) de masse, ce qui en fait un partenaire technologique de choix pour Cubic.
Thales, leader mondial en hautes technologies, et Cubic, fournisseur mondial de premier plan de solutions pour véhicules définis par logiciel (SDV - Software Defined Vehicle), annoncent une collaboration visant à stimuler l'innovation et à simplifier la gestion de la connectivité. En s'appuyant sur la plateforme de gestion eSIM de Thales, Cubic sera conforme aux dernières normes GSMA et pourra garantir une connectivité mondiale transparente pour les secteurs de l’IoT de masse, tels que l'automobile, le transport et l'agriculture.
Avec l’adoption de la nouvelle norme GSMA pour l’IoT (GSMA SGP.32*), les enjeux pour le secteur sont considérables. Cette norme décrit plusieurs exigences pour la gestion de l’eSIM dans l’IoT, notamment une sécurité renforcée, l’interopérabilité entre les appareils et les opérateurs de réseau, et l’évolutivité pour les déploiements de masse. Ce nouveau cadre est essentiel pour permettre le déploiement à grande échelle de la technologie eSIM sur une variété d’appareils, répondant ainsi au besoin d’une gestion intelligente et transparente de la connectivité.
Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/identite-et-securite-numeriques/press_release/thales-et-cubic-lancent-des-solutions-esim