Revue de presse ADCET N°244 du 25 Décembre 2023

Mobilité

Plan à 100 milliards : le gouvernement distribue les premiers crédits pour les transports de demain

maire-info.com - Par Antoine Guy - AFP

Publié le 20 décembre 2023

La fin de l'année coïncide avec une distribution de crédits conséquents pour les transports régionaux, présentée par le gouvernement comme une première traduction du plan à 100 milliards d'euros pour le ferroviaire, que certains élus peinent toujours à discerner.

Depuis la mi-novembre, le ministre délégué aux Transports Clément Beaune sillonne le territoire pour signer les volets mobilité des contrats de plan État-région (CPER). Ces contrats, qui portent sur la période 2023-2027, doivent permettre de financer des « projets structurants »  de transport collectif, des routes ou bien encore des infrastructures destinées au vélo. Le dernier CPER en date, qui doit être signé mercredi avec la région Ile-de-France, est plus important. Il prévoit 8,3 milliards d'euros d'investissements sur quatre ans, dont 3 milliards abondés par l'État.

Parmi les plus gros projets financés figurent « l'amélioration et la modernisation des RER et Transilien »  pour 1,1 milliard d'euros et le prolongement du RER E à l'Ouest de Paris, pour 1,7 milliard d'euros. Le ministère des Transports insiste : les montants alloués dans le cadre de ces CPER dépassent de 50 % ceux de la génération précédente et seront à 70 % dédiés aux transports collectifs, tandis que les crédits routiers ont diminué de moitié.

Priorité au ferroviaire

Avec l'Ile-de-France, six régions sur 13 auront signé un accord, pour un montant total de 12,9 milliards d'euros de crédits partagés entre l'Etat, les régions et les collectivités locales. Ces subsides font partie des « premières briques »  du « plan d'avenir pour les transports », a déclaré le ministre délégué aux Transports Clément Beaune, lors d'une rencontre avec des journalistes fin octobre.

Plus que les 100 milliards d'euros d'investissement d'ici 2040, le ministre se concentre sur « les 25 à 30 milliards d'euros »  d'ici la fin du quinquennat. « Honnêtement, nous avons eu un CPER négocié au maximum de ce que l'État pouvait faire » , a reconnu auprès de l'AFP Christophe Coulon, vice-président chargé des mobilités à la région Hauts-de-France.

Lire la suite : https://www.maire-info.com/transports/plan-100-milliards-gouvernement-distribue-les-premiers-credits-pour-les-transports-demain-article-28135

•••

Grand Est : 2,1 milliards d’euros consacrés aux transports durables

environnement-magazine.fr - Par La rédaction

Publié le 22 décembre 2023

L’Etat et la région Grand Est jugent cet investissement "historique". 

L’État et la région Grand Est investiront chacun plus de 700 millions d’€ pour créer ou améliorer les infrastructures de transport d’ici la fin du quinquennat. Au total, 1,4 milliard d’euros seront consacrés par ces deux partenaires, dans un CPER inédit pour la région, qui totalise 2,1 milliards d’euros d’investissement. Un montant que les deux entités jugent « historique » : l’engagement financier de l’Etat est en hausse de 90 % par rapport au précédent contrat de plan État-Région (CPER).

Plus des trois quarts de ces investissements seront dédiés au développement des transports ferroviaires et collectifs, comme les services express régionaux métropolitains de Strasbourg, de Lorraine-Luxembourg et de Mulhouse-Bâle et la seconde phase de l’électrification de la ligne Paris-Troyes, à la régénération des petites lignes et au développement des véloroutes.

Lire la suite : https://www.environnement-magazine.fr/mobilite/article/2023/12/22/147124/grand-est-milliards-euros-consacres-aux-transports-durables

•••

La ville de Montpellier lance la gratuité dans tous ses transports ce jeudi

lefigaro.fr - Par Le Figaro avec AFP

Publié hier à 06:44, mis à jour hier à 16:03

Après Dunkerque et Compiègne, le réseau métropolitain proposera à son tour ce service aux 260 000 abonnés munis d’un justificatif de résidence. Pour les habitants extérieurs à la métropole comme pour les touristes, le ticket restera payant et pourrait même augmenter.

À partir de jeudi soir, les transports en commun seront gratuits pour les 500.000 habitants de la métropole de Montpellier (sud de la France), l'une des plus grandes collectivités européennes engagées dans une telle démarche. «C'est une mesure qui, je l'espère, inspirera d'autres grandes villes», expliquait le maire et président de la métropole de Montpellier, Michaël Delafosse, en amont du lancement, fier de «concilier écologie et pouvoir d'achat et de répondre directement à cette inflation qui mine les ménages». Pour un couple avec deux enfants, la facture annuelle totale avant la gratuité s'élevait à 1472 euros. «Vu le prix de l'essence, je me dis que cette mesure peut aider à réduire l'utilisation de la voiture», commentait mercredi Audrey Benezech, 46 ans, directrice d'une agence de voyages.

En Europe, le Luxembourg, 650.000 habitants, a rendu les transports en commun gratuits dans tout le pays depuis 2020, tout comme la capitale estonienne Tallinn (445.000 habitants) depuis 2013. En France, une quarantaine de collectivités avaient déjà franchi ce pas (Dunkerque, Aubagne, Compiègne, etc), mais toutes moins peuplées que la métropole de Montpellier et ses 31 communes.

Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/montpellier-devient-la-plus-grande-metropole-a-passer-aux-transports-gratuits-ce-jeudi-20231221

•••

L’Europe s’accorde pour redéfinir le réseau de transport trans-européen

auto-infos.fr - Par Fabio Crocco

Publié le 21 décembre 2023

L'accord provisoire sur la révision du RTE-T marque une avancée majeure vers un réseau de transport européen fiable et durable, renforçant la connectivité et la cohésion à travers le continent.

Le 14 novembre 2023, le Conseil et le Parlement européen ont conclu un accord provisoire sur la révision du règlement relatif aux lignes directrices de l'UE pour le développement du réseau de transport trans-européen* (RTE-T). Cette nouvelle législation vise à établir un réseau de transport fiable, résilient et de haute qualité, assurant une connectivité durable à travers l'Europe, dépourvu d'interruptions physiques, de points d'étranglement et de maillons manquants.

Ce réseau contribuera à la réalisation des objectifs de mobilité durable de l'UE, au bon fonctionnement du marché intérieur et à la cohésion économique, sociale et territoriale de l'UE. Son développement ou sa modernisation se fera de manière progressive, avec le nouveau règlement établissant des délais clairs pour l'achèvement du réseau RTE-T en trois phases : le réseau principal d'ici 2030, l'extension du réseau principal d'ici 2040 et le réseau complet d'ici 2050.

L'accord provisoire maintient l'ambition globale de développer une infrastructure de transport cohérente, connectée et de haute qualité à travers l'UE, prenant en compte les différentes situations initiales des États membres, ainsi que leurs priorités et approches en faveur d'un transport plus respectueux de l'environnement. Les États membres auront la responsabilité de prioriser les projets d'intérêt commun conformément à des exigences techniques et des priorités réalistes visant à créer une infrastructure unifiée, performante et entièrement interopérable, contribuant ainsi à la décarbonisation du secteur des transports et à sa multimodalité.

Des routes plus sécurisées offrant des meilleurs conditions de travail

Lire la suite : https://www.auto-infos.fr/article/l-europe-s-accorde-pour-redefinir-le-reseau-de-transport-trans-europeen.280326

•••

Aménagement numérique du territoire

Subventions des technologies alternatives à la fibre : la fausse bonne idée qui pénalise les collectivités et les abonnés

maire-info.com - Par Lucile Bonnin

Publié le mercredi 20 octobre 2023

Les subventions annoncées dimanche dernier pour aider les foyers n'ayant pas la fibre ont du mal à convaincre du côté des collectivités. In fine, ces nouvelles aides publiques profitent avant tout aux opérateurs.

Dimanche, le ministre chargé du Numérique Jean-Noël Barrot a annoncé que les foyers les plus modestes n'ayant pas encore accès à la fibre pourront obtenir une subvention allant de 300 à 600 euros (lire Maire info du 18 décembre). 

Pour rappel, le gouvernement a décidé d’étendre le dispositif qui concernait jusqu’ici toutes les communes de la zone d'initiative publique à l’ensemble du pays. Ainsi, trois niveaux de soutien ont été débloqués pour tous les foyers n’ayant pas la fibre : un montant de 150 euros dans les territoires ultra-marins pour du Bon haut débit, une aide de 300 euros en France métropolitaine pour du Très haut débit, et jusqu'à 600 euros pour les foyers modestes, notamment les bénéficiaires du RSA.

Si le ministre a présenté cette nouvelle mesure comme étant « un pas de plus vers le très haut débit pour tous » , les associations d’élus ne l’entendent pas de cette oreille. Dans un communiqué de presse commun diffusé hier, l’Avicca, la FNCCR et Départements de France dénoncent « le revirement opéré par l’État ».

Financement des aides sur fonds publics

Lire la suite : https://www.maire-info.com/amenagement-numerique-du-territoire/subventions-technologies-alternatives-la-fibre-la-fausse-bonne-idee-qui-penalise-les-collectivites-les-abonnes-article-28134

 

Internet des Objets

Sécurité des objets connectés : l’Europe passe à l’action

techniques-ingenieur.fr - Par Philippe Richard

Publié 18 décembre 2023

Caméras de vidéosurveillance, réfrigérateurs, téléviseurs, robots cuisine, jouets... Les fabricants d’appareils connectés devraient être obligés prochainement de renforcer la protection des données qu’ils y traitent.

Ces appareils aux apparences anodines sont de plus en plus utilisés et installés chez les particuliers. Problème, en étant connectés, ils récupèrent des données plus ou moins sensibles sur notre vie privée, qui sont ensuite stockées sur des serveurs.

Comme de nombreux produits sont fabriqués par des industriels chinois et/ou commercialisés par des marques américaines, on peut légitimement se poser la question de l’usage qui est fait de cette masse d’informations.

Même si le RGPD renforce la protection des données personnelles de tous les citoyens européens depuis 5 ans, différentes affaires ont fait la une des médias à propos d’une exploitation exagérée ou d’un niveau de sécurité trop faible de ces données.

En 2019, les données de 2,4 millions d’utilisateurs de Wyze, un fabricant d’appareils de sécurité, avaient fuité. La même année, la CNIL mettait déjà en garde contre des appareils qui commençaient à être de plus en plus présents dans nos cuisines, les robots.

Pour renforcer la protection des données personnelles, les négociateurs du Parlement et du Conseil ont annoncé un accord provisoire sur la proposition de législation relative aux exigences de cybersécurité pour les produits comportant des éléments numériques.

Des données qui partent dans le cloud

Lire la suite : https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/leurope-veut-plus-de-securite-dans-les-objets-connectes-2-129870/

 

Intelligence artificielle

IA : risques cyber, réglementation du marché, où en sommes-nous ?

actuia.com - Par Raphël Beltrame, Responsable consultant GRC chez Synetis

Publié le 21 décembre 2023

« La création de l’intelligence artificielle serait le plus grand événement de l’histoire de l’humanité. Mais il pourrait aussi être l’ultime ! ». C’est en ces mots que l’astrophysicien, Stephen Hawking, évoquait l’IA, quelque temps avant son décès. À l’heure où la technologie en est encore à ses prémices, et commence à faire partie intégrante du quotidien de bon nombre d’entreprises et organisations, le potentiel de certains outils (dont ChatGPT est le fer de lance) paraît vertigineux. Les organisations cherchent donc à réguler le marché de l’IA pour se protéger, et anticiper les problématiques liées à leur cybersécurité.

Une révolution : une nouvelle menace, de nouveaux risques

L’intelligence artificielle permet, aujourd’hui, à tout un chacun de créer des images de toute pièce, de produire une nouvelle chanson de son artiste préféré en quelques clics, mais également de construire une présentation client comme si de rien n’était… Un gain de temps, de moyens parfois ! Mais comme toute nouveauté, elle apporte — avec elle — de nouveaux risques à ne pas sous-estimer.

En effet, l’émergence de l’IA rebat les cartes, et le spectre des menaces cyber s’élargit. Comme l’actualité l’a récemment démontré, les possibilités offertes par la technologie de machine learning de l’IA sont multiples, et permettent de reproduire des actions et tâches humaines à une vitesse fulgurante — et avec un réalisme épatant.

De nombreux hackers exploitent par exemple ChatGPT, pour réaliser des modélisations de phishing ultra perfectionnées. D’autres ont commencé à utiliser la technologie pour accélérer le développement de codes ou de logiciels malveillants polymorphes, qui, via leurs mutations permanentes, deviennent difficilement détectables. Les pirates utilisent également l’IA comme outil tactique. L’objectif : déjouer la sécurité et mieux contourner les filtres de sécurité faciale et antispam, promouvoir de fausses commandes vocales ou, encore, passer outre les moteurs de détection d’anomalies.

Lire la suite : https://www.actuia.com/contribution/rbeltrame/ia-risques-cyber-reglementation-du-marche-ou-en-sommes-nous/

•••

L'année de l'IA: dix innovations marquantes liées à l'intelligence artificielle en 2023

lori.slate.fr - Par Clément Poursain

Publié le 23 décembre 2023

On a quand même essayé de traduire le gloussement des poules grâce à l'IA.

Les lecteurs les plus assidus de Korii –les «petits koriieux» comme aime les appeler le directeur des rédactions de Slate– auront sans doute remarqué qu'on se faisait un malin plaisir à vous parler des dernières innovations liées à l'intelligence artificielle (IA), des plus intéressantes aux plus absurdes, en passant par les plus dangereuses.

L'année 2023 fut saturée d'intelligence artificielle (non, on ne parle pas de l'émission «Frenchie Shore»). L'heure est donc venue de faire un peu le tri pour vous ressortir un best of maison des projets incluant l'IA qui nous ont marqués ces derniers mois. De la traduction du langage des poules aux prédictions météo, en passant par la télépathie, l'IA sait tout faire, ou presque, comme:

1. Trouver des traces de vie extraterrestre

Distinguer les éléments biotiques (LA VIE) des échantillons abiotiques (PAS LA VIE), en détectant des différences subtiles dans les motifs moléculaires des échantillons (modernes ou anciens) collectés sur différentes planètes, c'est tout l'IA ça. Lire l'article

2. Résoudre des crimes

Analyses ADN, prédictions basées sur les données, recherches d'information: ça ne fait pas tout, mais ça mâche bien le travail. Lire l'article

3. Comprendre le langage des poules

'est quand même la base d'utiliser une technologie telle que l'IA pour décrypter la communication animale... Dommage que les mecs aient choisi la poule en premier. Lire l'article

4. Ranger votre appart

Bon, dans les faits, c'est juste pendant vos appels en visioconférence et votre salon reste digne d'un appartement de hoarder, mais c'est un début. Lire l'article

Lire la suite : https://korii.slate.fr/tech/annee-ia-top-10-innovations-marquantes-trucs-fous-intelligence-artificielle-chatgpt-openai-iag-bilan-2023

 

Jumeaux numériques

Les communes suisses adoptent des jumeaux numériques – rts.ch

Les communes suisses adoptent des jumeaux numériques – rts.ch

Nous sommes passés du jeu vidéo à la réalité. Aujourd’hui, les villes ont la possibilité de tester leurs infrastructures dans des simulations de plus en plus réalistes. Transports, environnement, urbanisme. Tout peut être testé grâce à la technologie innovante du jumeau numérique.

C’est un mouvement silencieux. Les communes suisses adoptent progressivement les jumeaux numériques. Ces versions virtuelles de leurs villes sont bien plus sophistiquées que de simples cartes ou modèles 3D.

Ces jumeaux numériques offrent la possibilité de simuler des scénarios, de planifier des évolutions ou de gérer plus efficacement les infrastructures existantes.

Pour comprendre l’ampleur de ces technologies, il faut imaginer un mélange de réalité virtuelle, d’intelligence artificielle et d’analyse de données. La ville virtuelle est identique à la ville réelle.

Il permet de simuler des situations comme la fermeture d’une route pour observer le mouvement de la circulation ou un tremblement de terre pour évaluer la réaction de la ville. C’est un outil précieux pour gérer les systèmes d’eau potable ou améliorer l’efficacité des transports publics.

Du nouveau au pilier public

Ecublens, dans le canton de Vaud, fait partie des communes suisses ayant adopté cette technologie. Lors de l’étude d’un nouveau bâtiment, un jumeau numérique a été utilisé.

Le design du bâtiment imaginé par l’architecte a été intégré dans un quartier virtuel, reproduit à l’identique de manière photoréaliste. Vous pouvez y accéder sur votre smartphone grâce à un simple QR code. C’est une sorte de Google Earth sur mesure. Ensuite, il ne vous reste plus qu’à vous promener dans le quartier virtuel.

Précision accrue pour certains jumeaux numériques photoréalistes [Uzufly]“On peut faire le tour du bâtiment, on peut simuler les ombres portées, on peut se mettre du point de vue d’un voisin au bord de la rue depuis son balcon et voir concrètement comment ce projet va s’intégrer”, explique Romain Kirchkoff, réalisateur. de la société Uzufly qui a développé le projet.

Tester la rentabilité

Lire la suite : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/14556838-les-communes-suisses-adoptent-les-jumeaux-numeriques.html

 

RGPD

Pour la CJUE, les algorithmes de notation enfreignent le RGPD

incyber.org - La rédaction

Publié le 22 décembre 2023

Donner un rôle « décisif » aux algorithmes de « scoring » pour prendre une décision contractuelle est illégal.

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu, le 7 décembre 2023, son premier arrêt concernant l’article du RGPD relatif à la prise de décision individuelle automatisée. Ce jugement acte ainsi l’interdiction des algorithmes de notation individuelle s’ils jouent un rôle « décisif » dans des décisions contractuelles.

Le litige concernait la SCHUFA, la plus grande agence de crédit privée d’Allemagne. Cette dernière attribuait une note à ses clients en fonction de leur solvabilité – note qui jouait un rôle crucial dans l’attribution d’un crédit. La CJUE a jugé que cet usage des données personnelles ne respecte pas le RGPD, et est donc illégal.

Le jugement précise que le RGPD n’autorise l’usage de la notation automatisée que dans trois cas : un consentement explicite des individus, une nécessité contractuelle ou une obligation légale. L’intérêt commercial ou « l’intérêt légitime » ne saurait donc justifier ces pratiques.

Cet arrêt devrait avoir d’importantes conséquences sur les nombreux services ayant recours à des algorithmes de « scoring », notamment dans l’assurance ou le crédit. En France, la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) utilise depuis 2010 un algorithme automatisé de ce genre : il sert notamment à déclencher des contrôles à domicile pour suspicion de fraude. La décision de la CJUE pourrait conduire à son interdiction.

Lire la suite : https://incyber.org/pour-cjue-algorithmes-notation-enfreignent-rgpd/

 

Cybersécurité

Un centre pour déjouer les cyberattaques contre les TPE/PME

Limoges Métropole, Haute Vienne

aqui.fr - Par Corinne Merigaud

Publié le 21 décembre 2023

Les cyberattaques gagnent du terrain avec de plus en plus de cibles visées par les hackers en quête de données à monnayer. Le projet de Centre de ressources en cybersécurité de Limoges Métropole se veut un rempart contre ces attaques.

Après le lancement du Campus régional cyber, à l’automne 2022 en Gironde, Limoges Métropole a inauguré, le 13 décembre, son projet de Centre de ressources en cybersécurité (CRC). Un collectif d’acteurs du territoire s’est doté d’une feuille de route qui sera mise en oeuvre de manière partenariale en associant chacun. Porté par Limoges Métropole ce CRC, inclus dans son Projet de Territoire, en représente un axe stratégique et prioritaire.

Lire aussi : Une nouvelle force de protection contre les cyberattaques

Sa mission principale sera de fournir des informations, ressources et services afin d’aider les entreprises et organisations à se protéger contre les menaces pesant sur la sécurité des données en ligne. En plus, le CRC travaille sur un volet formation, innovation et recherche ainsi qu’au développement d’une signature territoriale ciblée sur la sécurité des données de santé. Des actions de communication et sensibilisation sont également prévues vers les PME, TPE, prestataires cyber, porteurs de projet, étudiants et scolaires. « La cybersécurité peut permettre de créer des emplois sur notre territoire estime Guillaume Guérin, président de la Communauté urbaine, ce centre a déjà été identifié comme l’un des pionniers au niveau national. »

Lire aussi : La Nouvelle-Aquitaine à la pointe de la cybersécurité

Lire la suite : https://aqui.fr/article/un-centre-pour-dejouer-les-cyberattaques-contre-les-tpe-pme/

•••

ChatGPT Builder aide à créer un outil de cybercriminalité

Bbc.com - Par Joe Tidy -  Correspondant Cyber

Publié le 17 décembre 2023

Une fonction de ChatGPT permettant aux utilisateurs de créer facilement leurs propres assistants d'intelligence artificielle peut être utilisée pour créer des outils de cybercriminalité, comme l'a révélé une enquête de BBC News.

OpenAI l'a lancée le mois dernier, afin que les utilisateurs puissent créer des versions personnalisées de ChatGPT "pour presque tout".

Aujourd'hui, BBC News l'a utilisé pour créer un transformateur génératif pré-entraîné qui fabrique des courriels, des textes et des messages de médias sociaux convaincants pour les escroqueries et les piratages.

Cette initiative fait suite aux mises en garde concernant les outils d'IA.

BBC News a souscrit à la version payante de ChatGPT, qui coûte 20 euros par mois, a créé un bot d'IA privé sur mesure appelé Crafty Emails et lui a demandé de rédiger des textes en utilisant des "techniques pour inciter les gens à cliquer sur des liens ou à télécharger des choses qui leur sont envoyées".

Lire la suite : https://www.bbc.com/afrique/articles/ce9pr309ydro

•••

Paris 2024 se prépare à plusieurs milliards d’attaques informatiques

ici.radio-canada.ca - Par Robert Frosi

Publié le 17 décembre 2023

Les Jeux olympiques sont une cible privilégiée pour les cybercriminels. En 2012, les Jeux de Londres avaient subi 200 millions d’attaques. Le summum a été atteint aux Jeux de Tokyo 2020 avec quatre milliards d’attaques. Les projections effectuées par les spécialistes français prévoient, pour les Jeux de Paris, pas moins de 8 à 10 milliards d’attaques informatiques.

À quoi peut-on s’attaquer à ce chapitre durant les Jeux ?

“Le site Internet des Jeux, les systèmes de chronométrage, le système antidopage, les transports, la billetterie et, en premier lieu, la cérémonie d’ouverture sont quelques cibles privilégiées des pirates informatiques. Il ne faut pas oublier les athlètes et leur entourage, qui pourraient être victimes de ces attaques”, explique Damien Bancal, expert en cybersécurité et en cybercriminalité, joint à Lille, en France, par Radio-Canada Sports

La firme française Yes We Hack offre ses services de cybersécurité aux gouvernements, aux entreprises et aux particuliers dans le monde entier.

“Yes We Hack, c’est une communauté de pirates informatiques éthiques, explique Guillaume Vassault-Houlière, président-directeur général. Nous sommes répartis dans 170 pays et nous avons des dizaines de milliers de hackers éthiques.”

Parmi les nombreux clients de Yes We Hack, il y a le gouvernement du Québec et le ministère québécois de la Cybersécurité et du Numérique, mais nous n’en saurons pas plus de la bouche de M. Vassault-Houlière. Les organisateurs des Jeux de Paris ont donc fait appel aux services du leader européen et asiatique en matière de cybersécurité.

Lire la suite : https://ici.radio-canada.ca/sports/2034137/olympiques-paris-attaques-informatiques-cybersecurite 

•••

L’ANSSI et le BSI publient un rapport sur la vérification d’identité à distance

cyber.gouv.fr - Communiqué

Publié le 20 décembre 2023

L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) et l’Office fédéral allemand pour la sécurité de l’information (Bundesamt für Sicherheit in der Informationstechnik – BSI) ont publié leur 6ème rapport annuel conjoint, dédié cette année à la vérification d’identité à distance.

Publié le 20 Décembre 2023  Mis à jour le 20 Décembre 2023

La transformation numérique a de nombreux impacts sur la vie quotidienne, y compris sur l’identité des individus. Partout en Europe, de plus en plus de services publics et privés sont accessibles par le biais de technologies d’identification numérique. La vérification d’identité à distance est un processus plus pratique et plus rapide que la vérification physique. Néanmoins, il soulève de nouveaux défis en matière de sécurité face à d’éventuelles attaques, potentiellement répétées et industrialisées.

L’évaluation des méthodes de vérification d’identité à distance nécessite de prendre en compte la sécurité des systèmes d’information, les mesures organisationnelles et les risques spécifiques liés notamment aux attaques par présentation et par injection. Au vu de ces enjeux, il est aujourd’hui primordial d’évaluer et de garantir l’intégrité des moyens d’identification numérique à distance.

Certains Etats membres de l’UE, dont la France via la certification PVID, ont élaboré des schémas d’évaluations des prestataires de vérification d’identité à distance, permettant de garantir leur robustesse et un niveau élevé de confiance des utilisateurs, des bénéficiaires ainsi que des régulateurs. Le développement de portefeuilles européens d’identité numérique prévu par le règlement eIDAS, nécessitera que les Etats membres harmonisent la manière dont ils certifient la fiabilité, la sureté et la confiance des solutions de vérification d’identité à distance.

Pour découvrir ce document, cliquez sur le lien ci-dessous :

Pièce jointe

ANSSI BSI Rapport annuel conjoint 2023

Lire la suite : https://cyber.gouv.fr/actualites/lanssi-et-le-bsi-publient-un-rapport-sur-la-verification-didentite-distance

•••

La cybercriminalité boostée par l’IA : quelles perspectives pour 2024 ?

lematin.ma - Par Hajjar El Haïti

Publié le 20 décembre 2023

Le développement de l’intelligence artificielle fait passer la cybercriminalité à un niveau plus élevé dans le monde. Dans son dernier rapport, Kaspersky montre comment les outils de l'IA ont aidé les cybercriminels dans leurs activités malveillantes en 2023. Ils mettent également en évidence les applications défensives potentielles permises par cette technologie. Voici les détails.

La cybercriminalité continue de gagner du terrain. Et la prolifération des systèmes d’intelligence artificielle (IA) risque d’aggraver la situation. En effet, dans leur dernier rapport, les experts de Kaspersky révèlent l'influence profonde de l'IA sur le paysage de la cybersécurité en 2023. Cette analyse explore les implications multi-facettes de l'IA, en se concentrant d’une part sur son utilisation par les défenseurs et les autorités, et d’autre part sur son potentiel d’exploitation par les cybercriminels.

Avec la rapidité à laquelle les progrès technologiques et les évolutions sociales s’installent dans notre quotidien, le terme “IA” s'est clairement positionné en tête des sujets de discussion les plus en vogue en cette année 2023. Le développement des grands modèles de langage (LLM) et la montée en puissance des préoccupations en matière de sécurité et de confidentialité créent un lien direct entre l'IA et le monde de la cybersécurité», indique l’entreprise dans un communiqué.

Davantage de cybermenaces en 2024

D’après les experts du géant de la sécurité informatique, l’IA aura de nombreuses conséquences sur le paysage des cybermenaces l’année prochaine. Ainsi, à mesure que les modèles de langage sont intégrés dans un plus grand nombre de produits grand public, il faut s’attendre à ce que de nouvelles vulnérabilités complexes apparaissent à l'intersection de l'IA générative et des technologies traditionnelles, élargissant ainsi la surface d'attaque à sécuriser pour les professionnels de la cybersécurité. Les développeurs vont donc devoir étudier de nouvelles mesures de sécurité, comme l'approbation par l'utilisateur des actions lancées par les agents LLM.Lire la suite : https://lematin.ma/societe/la-cybercriminalite-boostee-par-lia-quelles-perspectives-pour-2024/205676

 

Blockchain

Qu’est-ce que Quant Network et comment ça marche ?

Par Éditeur

Publié le 18 Décembre 2023

Qu’est-ce que le réseau Quant ?

Le réseau Quant est une initiative qui vise à relever un défi majeur de l’architecture Internet actuelle : la transformer en un réseau ouvert, sécurisé et fiable. La solution trouvée à ce défi implique l’utilisation de technologies de registre distribué (DLT), telles que la blockchain. Ces technologies sont appliquées dans divers secteurs, notamment la finance et la santé, et permettent à Internet de se rapprocher de son idéal de réseau décentralisé.

Les DLT présentent de nombreux avantages, mais ils sont confrontés à un défi de taille : la nécessité d’une intercommunication plus efficace. Ce besoin se manifeste à la fois dans la communication avec d’autres réseaux et dans l’interaction entre différents registres. Sans cette interopérabilité, les applications distribuées sont limitées à un seul registre ou ne peuvent pas fonctionner de manière interconnectée.

Pour faire face à cet obstacle, Quant Network, créé par Gilbert Verdian en 2015, propose une solution innovante. Verdian, après avoir identifié le potentiel du DLT grâce à ses expériences au sein des gouvernements britannique et australien, a développé Quant Network. Ce réseau utilise le système d'exploitation Overledger DLT, connu sous le nom d'Enterprise 5, pour promouvoir l'interopérabilité des blockchain. La passerelle Overledger DLT prend en charge plusieurs blockchains, notamment Bitcoin, Hyperledger Fabric, Ethereum, R3 Corda et Binance Chaîne.

Lire la suite : https://portalcripto.com.br/fr/Qu%27est-ce-qu%27un-r%C3%A9seau-quantitatif-et-comment-%C3%A7a-marche/

 

Thales

INDUSTRIE. Thales retenu pour sécuriser les communications militaires norvégiennes

asafrance.fr - Par Nathan Gain

Publié le 21 décembre 2023

Nouveau succès en Norvège pour Thales. Après les radars GM200 MM/C, le groupe français est cette fois retenu pour sécuriser les communications militaires du pays.

Annoncé le 8 décembre et valorisé à plus de 51 M€, ce contrat notifié à la filiale locale de Thales recouvre le développement de solutions de cryptage de nouvelle génération répondant aux besoins des forces armées norvégiennes et aux standards de l’OTAN. Les livraisons sont attendues à compter de 2027. 

« Ce contrat est important pour nous afin de garantir que les informations susceptibles de mettre en cause la sécurité de la Norvège ne soient pas égarées. Thales a une longue tradition de fourniture de solutions cryptographiques de confiance aux forces armées norvégiennes et, comme toute la production a lieu en Norvège, nous avons également un bon contrôle sur l’ensemble de la chaîne de valeur et contribuons au maintien des emplois norvégiens et de l’industrie de défense norvégienne », déclarait le directeur de l’agence norvégienne des matériels de défense (FMA), Gro Jære.

« La modernisation que nous réalisons protégera nos plus grands secrets pour les 50 prochaines années. C’est pourquoi nous dépendons de partenariats stratégiques et de long terme », notait pour sa part le CEO de Thales Norway, Tom Tuhus. Hormis des normes de cryptage à la hausse, la grande différence par rapport aux systèmes en service est une multiplication par 10 de la quantité de données pouvant y transiter, relève la FMA. 

Lire la suite : https://www.asafrance.fr/item/industrie-thales-retenu-pour-securiser-les-communications-militaires-norvegiennes.html 

 

Metavers

Mainbot obtient le soutien de “France 2030” pour la   création du premier métavers éducatif mondial basé sur le jeu

being crypto.com - Par La rédaction

Publié le 16 décembre 2023

Dans le cadre du programme d’investissement France 2030 qui vise à préparer la France de demain, l’Etat a validé l’octroi d’une aide financière à Mainbot pour la réalisation de son projet principal The Winkyverse, un métavers  qui  vise à réinventer l’apprentissage à travers des expériences immersives joignant e-learning, gaming et Web3, à destination des professionnels et des particuliers.

Une plateforme éducative et évolutive pour les entreprises et le grand public

The   Winkyverse  a pour ambition de devenir une plateforme ouverte réunissant les savoirs de tous accessibles  via  des  Académies.  La  plateforme  est  pensée  et  conçue  comme  un  environnement pouvant  grandir  de  manière  illimitée  au  fil  du  temps  pour  pouvoir  héberger  de  plus  en  plus  de contenus. Mainbot entend s’adresser en premier lieu aux entreprises pour proposer des formations clé en main ou créées sur-mesure, puis à un large public lorsque l’offre de contenus sera multiple.

Les Académies : des espaces d’apprentissage immersifs

Les  Académies  sont  au  cœur  de   The   Winkyverse,  ce  sont  les  premières  briques  du  projet  de métavers éducatif. Elles se présentent sous la forme d’espaces 3D permettant d’apprendre dans un environnement interactif. Les visiteurs peuvent déjà explorer les premières Académies au sein de  la  Grande  Académie, gratuitement et sans création de compte. Couvrant des sujets variés, elles ont été réalisées par Mainbot, des entreprises telles que TV5MONDE, ainsi que des membres de la  communauté. Les Académies seront à terme hébergées sur des Lands présents sur la carte de l’univers  The  Winkyverse, pour lesquelles l’accès ou la certification pourront être monétisés.

Lire la suite : https://fr.beincrypto.com/affaires/communique-de-presse/267433/mainbot-soutien-france-2030-premier-metavers-educatif-mondial-jeu/