Revue de presse ADCET N°237 du 06 Novembre 2023

Mobilité

Vous prenez les transports en commun ? Google prépare une révolution

journaldugeek.com - Par Amandine Jonniaux

Publié le le 30 octobre 2023

Le portefeuille numérique de Google Wallet va accueillir quelques nouveautés destinées aux usagers de transports en commun.

Google Pay est déjà utilisé dans plus de 500 villes du monde pour payer en ligne les abonnements de transports en commun. Sauf que pour Paris comme beaucoup d’autres communes, il devient parfois compliqué de s’y retrouver. Pour y voir plus clair entre vos différents tickets et abonnements, Google Wallet dévoile plusieurs nouveautés pensées pour faciliter la vie des usagers des transports en commun.

Une appli pour stocker tous vos abonnements

Depuis déjà plusieurs mois, le portefeuille numérique de Google Wallet (anciennement Google Pay) est capable non seulement vos cartes de paiement, de fidélité, et même vos billets d’avion ou places de spectacle. Dans certaines régions, il est aussi possible de stocker vos titres de transport en commun. Désormais, l’application vous permet de garder vos trajets en mémoire, et de vous indiquer combien vous avez économisé grâce à un abonnement, en comparaison d’un achat de ticket à l’unité.

Autre bonne nouvelle, les perturbations de lignes seront dorénavant annoncées directement depuis l’application Wallet, en fonction de votre trajet habituel. Vous pourrez ainsi recevoir une notification en temps réel en cas de problème. Un bon moyen d’éviter de vous retrouver devant le fait accompli une fois sur le quai du métro.

Lire la suite : https://www.journaldugeek.com/2023/10/30/vous-prenez-les-transports-en-commun-google-prepare-une-revolution/

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Montpellier. Gratuité des transports : quel abonnement choisir d'ici la date butoir ?

actu.fr/occitanie/montpellier_34172 - Par Léa Pippinato

Publié le 04 novembre 2023

Ce jeudi 21 décembre 2023 à 19h, les transports en commun seront gratuits pour les habitants des 31 communes de la métropole. Comment se déplacer à moindre prix d'ici là ?

La gratuité des transports débarque enfin à Montpellier. Dès ce jeudi 21 décembre 202319h, les habitants des 31 communes de la métropole n’auront plus à débourser un seul centime pour emprunter tramways et bus. Cependant, cette mesure ne s’applique pas encore. D’ici là, vous devez encore payer le prix pour voyager sur l’ensemble du réseau TaM. Il existe tout de même quelques moyens de faire des économies tout en circulant en règle jusqu’au jour J.

Tickets et forfaits

La première question à vous poser pour choisir votre abonnement concerne votre fréquence d’utilisation du réseau TaM. Si vous n’empruntez que peu bus et tramways, les tickets et les forfaits peuvent s’avérer avantageux. Un voyage à l’unité coûte 1,60€, tandis que le carnet 10 voyages, utile pour ceux qui voyagent plus fréquemment, est à 10€. Les forfaits, surtout si vous circulez en groupe ou en famille pendant une journée complète, ont leur intérêt. Comptez 4,30€ pour un forfait 1 jour vous permettant de voyager en illimité sur tout le réseau pendant 24 heures. Petite précision : la durée de validité du ticket est allongée. Elle passe d’une heure à une heure et demi, ce qui vous permettra d’utiliser les transports un peu plus longtemps.

Lire la suite : https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/montpellier-gratuite-des-transports-quel-abonnement-choisir-d-ici-la-date-butoir_60275415.html

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Le Grand Paris express lance une « opération séduction »

lesechos.fr - Catherine Bocquet

Publié le 3 novembre 2023

Le Grand Paris Express, vaste réseau de transports qui changera la vie de nombre de Franciliens, reste encore mal connu des futurs usagers. Des expositions et visites immersives, à l'initiative notamment de la Société du Grand Paris chargé du projet permettent d'en savoir plus.

Le Grand Paris Express, chantier gigantesque - l'un des plus grands projets d'infrastructure et d'aménagement d'Europe - commencé il y a sept ans déjà, reste encore souvent méconnu des Franciliens. Le futur métro, qui en sortira de terre, sera pourtant sur les rails dans à peine plus d'un an. Pour permettre aux futurs usagers et habitants du territoire, de mieux en appréhender les enjeux, la Société du Grand Paris (SGP), chargée de l'orchestration du projet, lance une grande campagne de communication et d'information.

Jusqu'à samedi, un camion affrété par la SGP est parti à la rencontre des habitants d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), qui se voient proposer une exposition itinérante. Cette « Tournée du Grand Paris Express » diffuse des contenus à vocation pédagogique, notamment sur la ligne 15 sud, qui desservira les gares d'Issy et Clamart.

A Paris, jusqu'au 6 novembre, la Société du Grand Paris et l'architecte Dominique Perrault se sont installés au coeur du Forum des Halles, sous la canopée, pour une installation immersive en « format cube » consacrée au Grand Paris Express. Les visiteurs y trouveront des cartographies historiques du Grand Paris, du réseau ferré francilien et des 68 nouveaux quartiers de gares. Un film, présenté à l'intérieur d'un cube, permettra de retracer l'histoire du métro parisien, des débuts du XXe siècle jusqu'au Grand Paris Express. A partir du 8 novembre, c'est la Cité de l'Architecture et du Patrimoine de Paris, qui prendra le relais avec une exposition intitulée « Métro ! Le Grand Paris en mouvement ».

Lire sur : https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile-de-france/le-grand-paris-express-lance-une-operation-seduction-2026742

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4 usages qui seront la norme sur le marché de la mobilité grâce à la 5G IoT

journaldunet.com -Chronique de Bernardo Cabrera Objenious

Publié le 03 novembre 2023

D'ici 10 ans, la 5G sera à sa toute puissance, et le secteur du transport sera marqué par la fin des voitures thermiques. Voici 4 usages de la 5G qui transformeront la mobilité des prochaines années.

Dans 10 ans, l’apogée de la 5G coïncidera avec la fin des véhicules thermiques souhaitée par le gouvernement. L’IoT, qui se trouvera au croisement de ces deux dimensions, participera activement à l’évolution technologique du secteur de la mobilité. De nouveaux standards seront la norme.

Les bornes de recharges électriques seront disponibles partout sur le territoire

Les bornes de recharge électrique sont essentielles à la démocratisation de l’usage des véhicules électriques, au-delà d’un environnement citadin. Au 31 octobre 2022, la France comptait 75 279 points de charge accessibles (+53% en un an) soit un ratio moyen de 112 bornes de recharge pour 100 000 habitants. Cette tendance va s’accélérer dans les prochaines années, notamment pour faire écho au plan de planification écologique proposée par le gouvernement en juillet dernier.

L’évolution technologique des voitures électriques, et surtout l’augmentation de l’autonomie des batteries, joueront un rôle majeur dans cette généralisation. En effet, les voitures électriques modernes affichent une autonomie comprise entre 100 à 600 kilomètres en conditions réelles en fonction des modèles, encore trop faible pour convertir certains conducteurs.

Les véhicules seront interconnectés

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/iot/1525985-4-usages-qui-nous-sembleront-la-norme-sur-le-marche-de-la-mobilite-dans-10-ans-grace-a-la-5g-iot/

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Mobilité - RER métropolitains : le consensus se dessine

lemoniteur.fr - Par Laurent Miguet

Publié le 04 novembre 2023

La proposition de loi pour développer des services express en région ayant été adoptée par les deux chambres, la bataille du financement peut commencer.

Les services express régionaux métropolitains (Serm) ne dévient pas d'un pouce de leur trajectoire législative. Dans la foulée de l'Assemblée nationale qui avait approuvé le 16 juin la proposition de loi visant à les développer et portée par le député Jean-Marc Zulesi, président de la commission du développement durable, la chambre haute s'est prononcée dans le même sens le 23 octobre. Les sénateurs ont confirmé l'optimisme affiché une semaine plus tôt par Philippe Tabarot, rapporteur de la proposition. « Peu de sujets nous réunissent autant que les transports », avait affirmé l'élu (LR) des Alpes-Maritimes, pour introduire son intervention au colloque sur les Serm auquel l'avait convié son homologue écologiste alsacien Jacques Fernique.

Offre complète. Le « S » de service, à la place du « R » de réseau, a joué son rôle dans la maturation du consensus trans-par tisan, après que le président de la République a posé le sujet parmi les priorités de son second mandat, dans une vidéo postée sur Youtube, le 27 novembre 2022. Alors que le RER francilien désigne exclusivement des lignes ferroviaires, ses équivalents provinciaux se définissent comme des systèmes de mobilité multimodaux à faible impact carbone. Les sénateurs ont d'ailleurs insisté sur la systématisation d'une offre de transport public routier, en complément du socle ferroviaire, du covoiturage et des modes doux et actifs.

Lire la suite : https://www.lemoniteur.fr/article/mobilite-rer-metropolitains-le-consensus-se-dessine.2312428

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Belgique

Cette carte vous permet de savoir si un trajet vaut plus la peine d’être réalisé en voiture ou en transports en commun

metrotime.be - Par Sarah Mangeleer

Publié le 3 Novembre 2023

Ce n’est pas toujours de facile d’estimer si un trajet sera plus ou moins rapide en voiture ou en transports en commun. Entre les embouteillages d’un côté et les retards de l’autre, c’est loin d’être évident. Heureusement, Metro a déniché une solution pour vous aider.

Pour filer un petit coup de pouce aux automobilistes et aux navetteurs, l’Écho a décidé de mettre au point une carte de la Belgique intelligente, capable de vous aider à déterminer si un trajet vaut la peine d’être effectué en voiture ou à l’aide des transports en commun. «Introduisez votre destination et passez votre curseur sur votre point de départ pour voir si vous irez plus ou moins vite en transports en commun qu’en voiture aux heures de pointe.», explique le journal au-dessus de sa carte interactive.

Vous n’avez plus qu’à promener votre curseur sur la destination de votre choix pour découvrir si le pourcentage tend à être plus ou moins élevé (et donc intéressant ou non de passer par les transports en commun). Et pour vous donner une idée globale et instantanée n’hésitez pas à prêter attention aux couleurs des lieux affichés sur la carte : s’ils sont présentés dans une teinte bleue, c’est que la voiture est plus rapide. Tout ce qui est orangé en revanche, ne l’est pas (à des degrés différents). Vous pouvez découvrir la carte ici.

Comment la carte a-t-elle été créée?

Lire la suite : https://www.metrotime.be/fr/move/cette-carte-vous-permet-de-savoir-si-un-trajet-vaut-plus-la-peine-detre-realise-en-voiture-ou-en-transports

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Une nouvelle offre de location de vélos en libre-service se développe à Strasbourg, autre que Vélhop

acte.fr/grand-est-strasbourg - Par Ivan Capecchi

Publié le 02 novembre 2023

Après s'être concentrée sur la trottinette électrique, Knot, une entreprise strasbourgeoise qui conçoit des systèmes de mobilité en libre-service, veut se mettre au vélo.

Après avoir développé son offre de trottinettes électriques, Knot, une entreprise strasbourgeoise qui conçoit et fabrique des systèmes de mobilité en libre-service pour des acteurs privés et publics, s’oriente vers le vélo mécanique et électrique.

Une offre de mobilité en libre-service clé en main

Knot est une entreprise fondée par des Strasbourgeois en 2016, aujourd’hui présente dans une dizaine de pays.

Elle propose aux collectivités et aux entreprises qui en font la demande une offre de mobilité en libre-service clé en main. Concrètement, elle fournit la station de recharge/verrouillage, la flotte de véhicules, l’application de location ou encore le système de gestion de flotte, qui désigne le logiciel permettant de savoir qui loue quoi, quand, comment, pour combien de kilomètres, etc.

Utilisable par tous

Lire la suite : https://actu.fr/grand-est/strasbourg_67482/une-nouvelle-offre-de-location-de-velos-en-libre-service-se-developpe-a-strasbourg-autre-que-velhop_60278156.html

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Moblités durables

univ-brest.fr -

Publié le 03 novembre 2023

Repenser nos modes de déplacements est un enjeu crucial dès aujourd’hui, et à plus forte raison dans l’objectif d’atteinte de la neutralité carbone en 2050.

Bientôt un plan de mobilité

L’UBO travaille actuellement sur un plan de mobilité. Objectif : structurer et repenser l’offre en matière de déplacements tout en poursuivant l’accompagnement des usagers vers une mobilité plus douce.

Et déjà de nombreuses actions

Au quotidien, l’université encourage ses personnels et étudiants à utiliser des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle en :

• développant, sur ses nombreux sites, des équipements en faveurs des mobilités durables : parkings à vélos, bornes de recharge pour véhicules électriques, places de stationnement réservées au covoiturage, trottibox (casier de rangement pour trottinettes, avec borne de recharge), etc.

Les campus brestois bénéficient de 300 attaches vélos, dont 102 couvertes et 80 sécurisées et couvertes.

- en sensibilisant les personnels  et étudiants à la pratique du covoiturage ou du vélo : défi « Au boulot à vélo », Journée des mobilités durables, distribution de kits de sécurité, etc.

- en facilitant la mise en relation des covoitureurs (étudiants et personnels) et le covoiturage depuis et vers les campus par la création de deux communautés sur la plateforme Ouestgo : UBO Campus de Brest/Plouzané ou UBO Campus de Quimper.

Lire la suite : https://www.univ-brest.fr/fr/page/mobilites-durables

 

Blockchain

Quand la blockchain fiabilise la gouvernance des données

usinenouvelle.com

Publié le 03 novembre 2023

Pour exploiter toujours mieux les data, les industriels et fournisseurs ont intégré l’intelligence artificielle aux solutions algorithmiques. Face aux avantages de cette puissance de traitement et aux mutations de modèles d’affaires en cours, peut-on pour autant faire confiance à l’IA ? De nouvelles approches technologiques permettent de fiabiliser les process, pour un gain partagé.

03 novembre 2023 
La data est le nouvel or gris des entreprises, notoirement des industriels. Afin d’en exploiter les plus fines combinaisons, les outils de captation et de traitement de ces data s’appuient sur des modèles d’intelligence artificielle. Mais sait-on réellement si les données comme les modèles sont protégées de bout en bout ?

Tracer

Le concept de souveraineté sur la donnée n’est pas un gros mot. C’est même un enjeu clé à considérer, lorsque de l’IA est utilisée. Parmi les phases les plus sensibles, pouvoir tracer les tâches de traitement réalisées est essentiel. C’est ici que la blockchain, technologie de stockage et de traitement décentralisé de l’information, rentre en jeu.

L’intérêt ? La transparence de cette approche et les différentes sécurités (hachage cryptographique, clés de cryptage pour chaque utilisateur) permettent une authentification avancée. Des entreprises telles que Appinventiv (USA) ou encore iExec (Française) se positionnent sur la blockchain pour sécuriser/superviser les usages data industriels.

Avec ce type de solutions, un industriel peut décider la manière dont il autorise le partage de ses données à un tiers. À qui cela est destiné, quelles sont les informations spécifiques confiées, pendant combien de temps et dans quel périmètre, etc.

Chiffrer

Lire la suite : https://www.usinenouvelle.com/article/quand-la-blockchain-fiabilise-la-gouvernance-des-donnees.N2188313

Intelligence artificielle

Intelligence artificielle : à Londres, la France recommande d’« innover avant de réguler »

lemonde.fr - Par Alexandre Picard

Publié le 01 novembre 2023

A l’occasion du sommet britannique sur les risques de l’IA, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, fait valoir des points de « divergence » sur le projet de règlement européen, alors que Paris va accueillir le prochain sommet sur l’IA dans un an.

« Le message que je veux porter à Londres est le suivant : sur l’intelligence artificielle [IA], l’Europe doit innover avant de réguler », assure au Monde Bruno Le Maire. Le ministre de l’économie représentera, jeudi 2 novembre, la France au sommet sur les risques de l’IA, organisé par le premier ministre britannique, Rishi Sunak, en présence de représentants d’entreprises du secteur et d’Etats, comme la vice-présidente américaine, Kamala Harris, ou la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

« Il est illusoire de vouloir réguler de notre côté si l’on ne participe pas à l’émergence de cette technologie, argumente Bruno Le Maire. La régulation est indispensable, mais elle sera plus efficace si nous disposons d’acteurs européens qui maîtrisent l’IA. »

Pour le ministre français, l’Europe ne doit pas répéter les erreurs de la « dernière révolution technologique des années 1990 », qu’elle a « ratée », ne disposant aujourd’hui « d’aucun géant » de l’Internet grand public.

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/11/01/intelligence-artificielle-a-londres-la-france-prone-d-innover-avant-de-reguler_6197675_3234.html

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Après ChatGPT, au tour d'Elon Musk de lancer son intelligence artificielle

dna.fr - La rédaction avec AFP

Publié le 04 novembre 2023

ChatGPT ou encore Bard auront-ils bientôt de la concurrence ? xAi, l'entreprise spécialisée dans l'intelligence artificielle et fondée par Elon Musk, va présenter ce samedi son premier modèle d'IA générative. Voici ce que l'on sait à son sujet.

Quatre mois seulement après la création de xAI, Elon Musk va lancer ce samedi son premier modèle d'intelligence artificielle (IA) générative. Le fantasque milliardaire américain a affirmé la veille que la toute première IA de sa société est « par certains aspects importants, la meilleure qui existe actuellement. »

Elon Musk avait officialisé la création de xAI début juillet, expliquant que son but était de « comprendre la véritable nature de l'univers », sans plus de précision. xAI a aussi vocation à développer des outils d'IA en collaboration avec des sociétés contrôlées par Elon Musk, notamment X (anciennement Twitter) et Tesla.

Musk a recruté chez ses rivaux

Lire la suite : https://www.dna.fr/science-et-technologie/2023/11/04/apres-chatgpt-au-tour-d-elon-musk-de-lancer-son-intelligence-artificielle

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Les États-Unis, la Chine et l’UE signent une première déclaration mondiale sur les risques de l’IA

bfmtv.com - P.M. avec AFP

Le 01 novembre 2023

Tech&Débat : IA, une vraie révolution ?

Dans ce numéro de Tech&Débat, nous parlerons intelligence artificielle avec nos invités Giada Pistilli, responsable de l'éhtique chez Hugging Face et Luc Chagnon, journaliste de la rédaction de Tech&Co. L'IA va-t-elle révolutionner nos vies ?

La déclaration de Bletchley vise à ce que l'intelligence artificielle se développe sereinement. Le texte a été signé par une vingtaine de pays, dont l'Union européenne, les Etats-Unis et la Chine.

La Chine, les Etats-Unis, l'UE et une vingtaine de pays ont signé mercredi 1er novembre au Royaume-Uni la déclaration de Bletchley pour un développement "sûr" de l'intelligence artificielle (IA), lors du premier sommet international sur l'essor fulgurant de cette technologie.

"Cette déclaration historique marque le début d'un nouvel effort mondial visant à renforcer la confiance du public dans l'IA en veillant à ce qu'elle soit sûre", a salué le Premier ministre britannique Rishi Sunak sur X (ex-Twitter).

L'Union européenne et les 28 pays réunis à Bletchley Park au nord de Londres se sont mis d'accord sur "le besoin urgent de comprendre et gérer collectivement les risques potentiels" de l'IA à travers "un nouvel effort mondial visant à garantir que l'IA est développée et déployée de manière sûre et responsable".

« Poser les bases d'une législation mondiale »

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/tech/intelligence-artificielle/les-etats-unis-la-chine-et-l-ue-signent-une-premiere-declaration-mondiale-sur-les-risques-de-l-ia_AD-202311010468.html

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Etats-Unis : Biden signe un décret marquant un premier pas vers la difficile régulation de l’intelligence artificielle

20minutes.fr - Par 20 minutes avec AFP

Publié le 31 octobre 2023

Le décret donne notamment des orientations en matière d'équité et lance des recherches sur l’impact de l’IA sur le marché du travail.

« Il n’y a pas d’autre solution » pour Joe Biden : l’intelligence artificielle « doit être encadrée ». La Maison-Blanche a donc dévoilé lundi des règles et principes censés assurer que l’Amérique « montre la voie » dans la régulation de cette technologie.

Le président a pour l’occasion signé un décret qui impose notamment aux entreprises du secteur de transmettre au gouvernement fédéral les résultats de leurs tests de sécurité, quand leurs projets posent « un risque sérieux en termes de sécurité nationale, de sécurité économique nationale, ou de santé publique ». Les critères de ces tests de sécurité seront fixés au niveau fédéral et rendus publics.

Identifier les contenus produits avec de l’IA

« Pour réaliser les promesses de l’IA et éviter les risques, nous devons gouverner cette technologie », a déclaré le dirigeant avant de signer le décret à la Maison-Blanche, devant des élus, membres du gouvernement et représentants d’industries.

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/4060170-20231031-etats-unis-biden-signe-decret-marquant-premier-vers-difficile-regulation-intelligence-artificielle

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OpenAI monte une équipe pour se préparer aux "risques catastrophiques" de l'IA

usine-digitale.fr  - Par Aurélien Defer

Publié le 27 octobre 2023 

Baptisée "Preparedness", ce qui signifie "état de préparation" en français, cette unité spéciale d'OpenAI aura la charge d'anticiper les utilisations malveillantes de l'intelligence artificielle qui pourraient avoir des conséquences dites "catastrophiques" pour l'humanité, et ce à différentes échelles.

Sam Altman, cofondateur et CEO d'OpenAI, alimente régulièrement les craintes les plus vives vis-à-vis de l'essor de l'intelligence artificielle. Après avoir évoqué un juin un "risque d'extinction" que ferait peser cette technologie sur l'humanité et avoué se préparer de son côté à une apocalypse future, le patron de la start-up à l'origine de l'outil révolutionnaire ChatGPT a annoncé la création d'une équipe dédiée à l'anticipation des "risques catastrophiques" que peut poser une IA placée entre de mauvaises mains.
Cette unité intitulée "Preparedness" évoluera au sein d'OpenAI sous la direction d'Aleksander Madry, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) à la tête sur place du Center for Deployable Machine Learning (CDML). Elle aura pour mission de suivre, évaluer, prévoir et mettre en place des moyens de protection contre des risques. OpenAI ne détaille pas le nombre d'employés qui serviront cet objectif mais a publié deux offres d'emploi, l'une pour un poste de chercheur en menaces pour la sécurité nationale et l'autre pour être ingénieur de recherche.

Cybersécurité, nucléaire et autonomisation de l'IA

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/openai-monte-une-equipe-pour-se-preparer-aux-risques-catastrophiques-de-l-ia.N2188008?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=info_ud-quotidienne&email=98870165&idbdd=56561

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La France, l’Italie et l’Allemagne appellent à une législation sur l’IA "sans bureaucratie inutile"

usine-digitale.fr - Mélicia Poitiers

Publié le 31 octobre 2023

Les Ministres de l'Économie français, italien et allemand estiment que pour assurer l'autonomie stratégique et la compétitivité de l'UE dans le domaine de l'IA, il faut réduire les charges administratives superflues pesant sur les entreprises européennes et entravant leur capacité d’innovation.

Alors que l’AI Act européen est en ce moment négocié à Bruxelles, Bruno le Maire et ses homologues italien et allemand Adolfo Urso et Robert Habeck se sont réunis le 30 octobre 2023 à Rome pour réfléchir aux stratégies qui permettraient de garantir l'autonomie stratégique de l'Union européenne dans le domaine de l’intelligence artificielle, la considérant comme cruciale pour la compétitivité du continent.
L’idée était de définir un plan commun qui sera ensuite présenté d’une seule voix aux Vingt-Sept. Ce même 30 octobre, le président Joe Biden signait un décret imposant de nouvelles obligations aux géants du secteur, faisant des Etats-Unis le premier pays à le réglementer.

Réduire les charges administratives

Les trois ministres européens ont insisté sur la nécessité à instaurer une législation "sans bureaucratie inutile". L’Europe a selon eux besoin d’une approche qui favorise l'innovation en réduisant et en simplifiant les procédures administratives superflues.

Ils appellent en particulier à la réduction des charges administratives pour les projets impliquant plusieurs États membres, ainsi qu'à la formation d'un solide écosystème européen de capital-risque "qui permettrait aux entreprises innovantes de recevoir le financement dont elles ont tant besoin".

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/la-france-l-italie-et-l-allemagne-appellent-a-une-legislation-sur-l-ia-sans-bureaucratie-inutile.N2189678?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=info_ud-quotidienne&email=98870165&idbdd=56561

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IA : ChatGPT consomme plus d'énergie qu'une recherche internet classique

euronews.com - Par Margaux Recaniere

Publié le 01 novembre 2023

Trois clics pour écrire une pièce de théâtre ou créer un site internet, les systèmes intelligences artificielles (IA) peuvent sembler magiques, mais leur fonctionnement n'est pas neutre pour l’environnement. Ils restent très gourmands en eau et en électricité.

Bien que les IA ne boivent pas d'eau, les centres de données, où les systèmes d'intelligence artificielle sont entraînés, en consomment énormément pour refroidir leurs serveurs. Cela s'inscrit dans le cadre plus large de la consommation d'eau due à l'utilisation du numérique.

Des IA telles que ChatGPT et Bard consomment beaucoup plus d'eau et d'énergie que votre recherche internet classique. Selon une prépublication de l’université de Riverside en Californie, une conversation avec ChatGPT consommerait environ 50 cl d'eau, l'équivalent d'une petite bouteille en plastique. Avec près d'1,5 milliard d'utilisateurs par mois, cela s'additionne rapidement.

Des émissions de CO2 très variables

Les centres de données, essentiels pour l’entraînement des IA, représentent près d’1% de l’énergie utilisée dans le monde. Un nombre qui devrait grimper dans les prochaines années.

Mais les émissions de CO2 liées à ces centres de données varient grandement, selon si le pays d’entrainement produit son électricité à partir de charbon ou de gaz par exemple, ou plutôt d’énergies renouvelables. Dans un papier financé par Microsoft et le Allen Institute for Artificial Intelligence, des chercheurs ont montré qu’en modifiant le lieu d’entrainement d’une IA, il était possible de réduire de 75% les émissions de CO2 de l’opération.

Lire la suite : https://fr.euronews.com/next/2023/11/01/ia-chatgpt-consomme-plus-denergie-quune-recherche-internet-classique

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Intelligence artificielle : États-Unis, Chine et UE signent une première déclaration mondiale sur ses risques

europe1.fr avec AFP

Publié le 01 novembre 2023

Lors du premier sommet international consacré à l'intelligence artificielle, la Chine, les Etats-Unis, l'UE et une vingtaine de pays ont signé mercredi au Royaume-Uni la déclaration de Bletchley pour un développement "sûr" de cette technologie. "Le début d'un nouvel effort mondial visant à renforcer la confiance du public dans l'IA", a salué Rishi Sunak.

La Chine, les États-Unis, l'UE et une vingtaine de pays ont signé mercredi au Royaume-Uni la déclaration de Bletchley pour un développement "sûr" de l'intelligence artificielle (IA), lors du premier sommet international consacré à cette technologie à l'essor fulgurant. L'Union européenne et les 28 pays réunis à Bletchley Park, au nord de Londres, se sont mis d'accord sur "le besoin urgent de comprendre et gérer collectivement les risques potentiels" de l'IA à travers "un nouvel effort mondial, visant à garantir que l'IA est développée et déployée de manière sûre et responsable".

"Cette déclaration historique marque le début d'un nouvel effort mondial visant à renforcer la confiance du public dans l'IA en veillant à ce qu'elle soit sûre", a salué le Premier ministre britannique Rishi Sunak sur X (ex-Twitter).

Deux sommets internationaux prévus en Corée du Sud puis en France

Lire la suite : https://www.europe1.fr/international/intelligence-artificielle-etats-unis-chine-et-ue-signent-une-premiere-declaration-mondiale-sur-ses-risques-4212208

Identité numérique

Docaposte certifié par l’ANSSI pour la vérification d’identité

silicon.fr - Par la Rédaction

Publié le 30 octobre 2023

AR24 (filiale de Docaposte) rejoint la liste des PVID (prestataires de vérification d’identité à distance) certifiés ANSSI.

La certification PVID (prestataire de vérification d’identité à distance) ? C’est fait pour AR24.

La filiale de Docaposte* n’a pas attendu d’apparaître sur la liste officielle des certifiés pour communiquer à ce sujet. Elle répond donc aux exigences du référentiel PVID… au niveau « substantiel ». C’est-à-dire, entre autres, que son produit « vise à réduire substantiellement le risque d’usurpation ou d’altération de l’identité ». Au-dessus, il y a le niveau « élevé », qui vise à « empêcher » ce risque.

Les trois autres fournisseurs apparaissant actuellement sur la liste des certifiés le sont aussi au niveau substantiel. Il s’agit, d’une part, d’Ubble (Paris) et de l’autre, de deux entreprises qui ont fusionné : IDnow (Allemagne) et ARIADNEXT (région de Rennes). Outre AR24, six entreprises sont signalées en cours de certification : DOXIO (Aveyron), LUMINESS (Paris), Lydia Solutions (Paris), Netheos (Montpellier), QuickSign (Paris) et TESSI (Boulogne-Billancourt).

Lire la suite : https://www.silicon.fr/docaposte-ar24-pvid-anssi-472864.html

Cybersécurité

Cyberattaques : de fortes menaces sur les collectivités territoriales

Publié le 3 novembre 2023

Les collectivités territoriales qui disposent d'un certain nombre de données financières, administratives et personnelles sont particulièrement visées par les cybercriminels. Entre janvier 2022 et juin 2023, l'Agence de sécurité des systèmes d'information (Anssi) a enregistré et traité 187 cyberattaques visant les collectivités territoriales.

 Sur les 187 incidents traités :

131 concernaient les communes et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) ; 

42 ont touché un département ;

12 une région ;

2 une collectivité d'outre mer

Dans une synthèse rendue le 23 octobre 2023, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) évoque les diverses attaques auxquelles doivent faire face les collectivités territoriales. Par leur échelon stratégique entre l'État et les administrés, les attaques informatiques sont particulièrement dommageables, affectant leurs compétences et les citoyens. 

Typologie des différentes attaques informatiques

Dans sa synthèse, l'Anssi énumère les différentes attaques informatiques auxquelles sont confrontées les collectivités territoriales depuis plusieurs années : 

Lire la suite : https://www.vie-publique.fr/en-bref/291598-cyberattaques-de-fortes-menaces-sur-les-collectivites-territoriales

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40 pays, dont la France, s'engagent à ne plus payer de rançon aux cybercriminels

usine-digitale.fr - Par Mélicia Poitiers

Publié le 31 octobre 2023 

40 pays, dont ceux de l'UE, promettent de ne plus céder aux rançons des cybercriminels pour assécher les ressources de ces derniers et mettre fin à ce cercle vicieux. Ils ont par ailleurs décidé de coopérer dans la lutte contre les ransomwares, notamment pour tenter de tracer les fonds illicites.

Quarante pays réunis au sein d'une alliance coordonnée par les États-Unis vont s’engager à ne plus payer de rançon aux cybercriminels. L’information a été donnée ce 31 octobre 2023 par un haut fonctionnaire de la Maison Blanche, et rapportée le jour même par Reuters. L’idée ? Ralentir le cercle vicieux qui alimente la croissance des rançongiciels depuis quelques années en coupant les vivres des pirates informatiques.

Un serment historique contre les ransomwares

Ce serment a été adopté dans le cadre de l'International Counter Ransomware, une initiative visant à lutter contre les ransomwares, dont les travaux ont débuté au début de l’année. Ce groupe de travail réunit 40 nations parmi lesquelles le Brésil, le Canada, la Colombie, le Japon, l’Israël, les Emirats Arabes Unis ou encore le Nigeria, ainsi que l’ensemble des pays composants l’UE.

Il est dirigé par les Etats-Unis, dont on comprend aisément l’implication puisqu’il est de loin le pays plus touché : par 46% des attaques de ransomware mondiales recensées. Les hackers cryptent les systèmes d'une organisation et exigent le paiement d'une rançon pour les déverrouiller, ou s'emparent d'informations confidentielles ou privées pour extorquer des fonds.

Une coopération mondiale contre le financement criminel

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/40-pays-dont-la-france-s-engagent-a-ne-plus-payer-de-rancon-aux-cybercriminels.N2189818?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=info_ud-quotidienne&email=98870165&idbdd=56561

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L'Iéseg ouvre un Master en management de la cybersécurité à Lille

lemondeinformatique.fr - Par Véronique Arène

Publié le 02 Novembre 2023

L'école de commerce Iéseg annonce l'ouverture d'une spécialité de grade Master en cybersécurité à la rentrée 2024. Dispensé sur le campus lillois de l'établissement, ce parcours reconnu par l'Etat s'adresse aux candidats qui souhaitent posséder les compétences techniques et managériales nécessaires à la gestion des risques cyber en entreprise.

En annonçant l’ouverture d’un Master en management de la cybersécurité à la rentrée 2024, l’Iéseg ouvre ses portes à des formations à la fois technologiques et business. Des cours interactifs dispensés par des universitaires et des industriels - entièrement en anglais - abordent les risques cyber au-delà de l’informatique pour en comprendre les ramifications juridiques et savoir quelles sont les régulations à appliquer pour être en conformité avec la législation en vigueur. L'idée est de fournir aux participants les bases techniques nécessaires, sans requérir de formation en informatique pour s'y inscrire. À l'issue du programme (120 ECTS), les étudiants obtiennent un Grade de Master reconnu par l'État dans le cadre d'un troisième cycle de diplôme d'études spécialisées en management international (Desmi).

Ce titre est reconnu par le Ministère français de l'enseignement supérieur et de la recherche et enregistré au Répertoire nationale des certifications professionnelles (RNCP). De plus, chaque candidat aura la possibilité d'obtenir une certification estampillée par l'industrie, CompTIA Security+ et une deuxième certification CompTIA alignée sur les objectifs de carrière. À noter le coût élevé du parcours, 17 900 euros comme pour les autres Masters spécialisés mis sur pied par l'école de management. Ce parcours sera dispensé sur le campus de Lille, mais rien n’empêchera de le dupliquer à Paris à terme. Le contenu du programme est disponible à cette adresse.

Une formation à la data avec le Wagon 

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-ieseg-ouvre-un-master-en-management-de-la-cybersecurite-a-lille-91990.html

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Google oriente son bug bounty sur les cyberattaques liées à l’IA

usine-digitale.fr - Par Mélicia Poitiers

Publié le 27 octobre 2023

Le Vulnerability Reward Program (VRP), le programme de bug bounty de Google, va désormais couvrir les scénarios d'attaques spécifiques à l'intelligence artificielle générative. 

Comme beaucoup d’autres entreprises technologiques, Google cherche à détecter les vulnérabilités de ses systèmes en rémunérant les pirates informatiques dits "éthiques", qui découvrent et divulguent leurs failles de sécurité. Ce sont les fameux bug bounty, Vulnerability Reward Program (VRP), ou primes aux bogues en français.
Le 26 octobre 2023, le géant des big tech a annoncé étendre son programme de bug bounty aux scénarios d'attaques spécifiques à l'intelligence artificielle générative, conscient que cette petite révolution soulève aussi de nouvelles préoccupations en matière de sécurité numérique. Il espère inciter les hackers à soumettre davantage de bogues dans le domaine et ainsi "contribuer à rendre l’IA plus sûre".

Nouvelle technologie, nouvelles menaces

L'"AI Red Team" de Google, récemment créée, a déjà pu déterminer les principales menaces qui pèsent sur la technologie derrière les produits d'IA générative comme ChatGPT et Google Bard. L'équipe a découvert que les grands modèles de langage (LLM) sont vulnérables aux attaques par injection d'invite (prompt injection attack), qui permettent à un pirate informatique de créer des invites contradictoires qui peuvent influencer le comportement du modèle, le faisant ignorer les instructions précédentes ou exécuter des actions involontaires.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/google-oriente-son-bug-bounty-sur-les-cyberattaques-liees-a-l-ia.N2187908

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Informatique: un labo pour détecter les pirates avant intrusion

sudradio.fr - Par Par Marine LEDOUX / Villers-lès-Nancy (France) (AFP)

Publié le 29 octobre 2023

Détecter l'attaque informatique avant même qu'elle se concrétise : près de Nancy, des chercheurs analysent le mode de fonctionnement des cybercriminels dans un programme de recherche unique en Europe.

Détecter l'attaque informatique avant même qu'elle se concrétise : près de Nancy, des chercheurs analysent le mode de fonctionnement des cybercriminels dans un programme de recherche unique en Europe.

Au sous-sol du Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications (Loria), à Villers-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), est située une salle de recherche "hautement sécurisée": ses fenêtres pourraient résister à sept coups de hache.

A l'intérieur du "laboratoire de haute sécurité" (LHS), des écrans d'ordinateur avec lesquels les chercheurs écoutent "les bruits de fond" des données, en partenariat avec le National Institute of Information and Communications Technology de Tokyo. Concrètement, des mouvements sont repérés sur des adresses IP "qui ne devraient pas être utilisées", ce qui peut présager d'une attaque à venir.

Et avec leur technique du "pot de miel", les universitaires attirent déjà au quotidien les attaquants dans des pièges, pour ensuite analyser leur mode de piratage.

La France compte deux laboratoires de haute sécurité, l'autre se trouve à Rennes.

Fini le temps où les antivirus permettaient de protéger ses données face au pirate de base qui lançait ses attaques "au fond d'un garage", souligne Jean-Yves Marion, ancien directeur du Loria. Ils sont désormais plus organisés.

Ces dernières années, la menace s'est "démultipliée" selon lui, rendant "indispensable une mobilisation universitaire (...) en lien constant avec le monde de l'entreprise et des pouvoirs publics".

Lire la suite : https://www.sudradio.fr/societe/informatique-un-labo-pour-detecter-les-pirates-avant-intrusion

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Vous connaissez le phishing, mais le quishing ? On vous dit tout !

lebigdata.fr - Par Nirina R.

publié le 30 octobre 2023

Alors que la technologie continue de progresser, la cybercriminalité trouve toujours une manière de se renouveler. Si le phishing vous dit quelque chose, il est temps de découvrir le quishing, une technique trompeuse exploitant les codes QR. Attention, cette petite innovation pourrait chambouler votre sécurité en ligne.

Ah, la cybercriminalité, toujours à la pointe de la nouveauté ! Si autrefois les pirates utilisaient des mails trompeurs pour nous piéger, aujourd’hui ils se sont tournés vers quelque chose que nous croisons tous les jours : les codes QR.

Les codes QR, amis ou ennemis ?

Rappelez-vous, il n’y a pas si longtemps, lors d’un Super Bowl, une entreprise avait diffusé une annonce consistant uniquement en un code QR. Innocent, non ? Mais c’est là que réside le danger. Ces petites matrices graphiques, autrefois inoffensives, peuvent maintenant servir d’outil pour des attaques malveillantes. En clair, elles sont devenues une nouvelle forme de phishing – d’où le terme « quishing ».

Imaginez un instant que le code QR diffusé lors du Super Bowl avait des intentions sinistres. Et si, en le scannant, un logiciel de rançon s’installait automatiquement sur votre téléphone ? Avec le nombre de personnes scannant ces codes, surtout lors d’événements majeurs, les conséquences pourraient être catastrophiques.

Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/phising-vs-quishing

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Prévisions Forrester sur la cybersécurité, les risques et la confidentialité pour 2024

globalsecuritymag.fr Par Forrester

Publié le 30 octobre 2023

Forrester vient de dévoiler ses prévisions pour 2024 dans les domaines de la cybersécurité, du risque, de la confidentialité des données et de la confiance.

Quelques Perspectives d’avenir :

Cybersécurité, risque et confidentialité des données
● Une application utilisant ChatGPT se verra infliger une amende pour le traitement d’informations personnelles identifiables (PII). Certaines applications risquent beaucoup plus de se voir infliger une amende qu’OpenAI, car elles introduisent des risques par l’intermédiaire de leur fournisseur de technologie tiers, mais manquent de ressources et d’expertise pour les atténuer de manière appropriée et pour faire face à la complexité des audits et des enquêtes réglementaires. Les entreprises doivent identifier les applications qui augmentent potentiellement leur exposition aux risques et redoubler d’efforts dans la gestion des risques liés aux tiers.
● Au moins trois brèches seront publiquement imputées à des codes générés par l’IA. En l’absence de garde-fous appropriés autour du code généré par TuringBot, Forrester prévoit qu’au moins trois brèches seront publiquement imputées à un code généré par l’IA non sécurisé - soit en raison de failles de sécurité dans le code généré lui-même, soit en raison de vulnérabilités dans les dépendances suggérées par l’IA.
● 90 % des violations comporteront un élément humain. Le pourcentage de violations incluant un élément humain augmentera en 2024 en raison de l’impact de l’IA générative et de la prévalence des canaux de communication qui rendent les attaques d’ingénierie sociale plus simples et plus rapides. Cette augmentation mettra en lumière l’une des solutions miraculeuses vantées pour atténuer les violations humaines, la sensibilisation et la formation à la sécurité : un marché en pleine croissance, malgré son inefficacité, sa conformité centrée et ses normes et réglementations obsolètes et déroutantes.

La confiance
Lire la suite : https://www.globalsecuritymag.fr/Previsions-Forrester-sur-la-cybersecurite-les-risques-et-la-confidentialite.html

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Cybersécurité. Edwige Cyffers veut protéger vos données médicales des intelligences artificielles

tribunedelyon.fr - Par David Gossart*

Publié le 03 novembre 2023

Cette ancienne étudiante à l'ENS de Lyon travaille à retranscrire le secret médical dans le monde de l'intelligence artificielle.

Edwige Cyffers a étudié à l’ENS (École normale supérieure) de Lyon* et a validé une licence d’informatique et une licence de mathématiques appliquées. Elle a été récompensée début octobre du prix Jeunes talents L’Oréal-Unesco Pour les femmes et la science au sujet des travaux qu’elle a entrepris pour protéger nos données de santé dans le cadre de leur usage par l’intelligence artificielle.

Respect de la vie privée par défaut

Les modèles d’IA piochent en effet dans les bases de données la matière première de leur apprentissage. Le risque étant qu’un « attaquant » puisse reconstruire vos données personnelles et votre dossier médical et en déduise, par exemple, de quoi vous êtes malade.

Les travaux de thèse d’Edwige Cyffers visent à s’assurer que nos données ne puissent pas être extraites, et que l’IA respecte la vie privée par défaut. Bref, retranscrire le secret médical dans le monde de l’intelligence artificielle.

* Edwige Cyffers, diplômée d’informatique à l’ENS de Lyon, d’un master de philosophie des sciences (Paris 1) et de mathématiques, vision, apprentissage (ENS Paris-Saclay). Elle est aussi ingénieure civile des Mines de Paris.

Lire sur : https://tribunedelyon.fr/sciences-innovation/cybersecurite-edwige-cyffers-veut-proteger-vos-donnees-medicales-des-intelligences-artificielles/

RGPD

Bonne nouvelle : Meta n’a plus le droit d’utiliser vos données pour cibler ses pubs dans l’UE

lebigdata.fr - Elina S.3

Publié le 03 novembre 2023

Les utilisateurs vont enfin être seuls maîtres de leurs données, du moins en Europe et seulement par rapport à Meta. Le Comité européen de la protection des données (EDPB) décide en effet d’interdire à Meta d’utiliser les données personnelles des utilisateurs à des fins de publicité ciblée. Comment la Maison mère de Facebook et d’Instagram a-t-elle réagi face à cette décision ?

Cette décision de l’UE sera quasi paralysante pour Meta

Le 27 octobre dernier, le Comité européen de la protection des données (EDPB) a pris la décision d’interdire définitivement à Meta d’utiliser les données personnelles de ses utilisateurs à des fins publicitaires. Cette décision s’appliquera à l’ensemble des utilisateurs dans l’UE et dans l’Espace économique européen (EEE).

L’ordonnance s’appuie sur les mesures temporaires existantes en Norvège. L’interdiction fait en l’occurrence suite à une demande formulée en septembre par l’autorité norvégienne de protection des données. Adressée à l’EDPB, cette demande visait une application unifiée  de l’interdiction norvégienne du traitement des données personnelles par Meta à l’ensemble de l’UE.

Cette interdiction paralysera certainement  la capacité de l’entreprise à vendre des publicités personnalisées aux 258 millions d’Européens qui utilisent Facebook et Instagram chaque mois. Selon Greet Gysen, porte-parole du Comité européen de la protection des données (EDPB), l’interdiction prendra effet d’ici deux semaines

Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/meta-ue

Internet des Objets

Comment la 5G et l'IoT intègrent l'IA

zoner.fr - Par Joe McKendrick

Publié le lundi 30 Octobre 2023

Technologie : Les algorithmes d'IA qui fonctionnent sur les appareils connectés de l'Internet des Objets proposent désormais des informations et des actions en temps réel qui peuvent améliorer les temps de réponse. De quoi renforcer l'aspect temps réel des nouveaux réseaux sans fil.

Les appareils connectés connectés à l'internet des objets (IoT) - en association avec la technologie de réseau 5G - sont désormais partout. Mais les applications de la prochaine génération, qui utilisent l'intelligence artificielle (IA), commencent à arriver sur les objets connectés. De quoi réduire encore la latence et améliorer les vitesses de transfert de données plus élevées de la 5G et de l'IdO.

Prenons l'exemple d'un casque de VR ou de RA qui propose non seulement une vue en 3D de l'intérieur d'un moteur d'avion, mais aussi d'une intelligence embarquée pour vous indiquer les zones problématiques ou les informations sur les anomalies de ce moteur, qui sont immédiatement et automatiquement reconnues et corrigées.

Les fabricants de puces développent déjà des processeurs puissants et économes en énergie - ou "systèmes sur puce" (SoC - System on Chip) - capables de traiter l'intelligence artificielle dans un petit appareil. Par exemple, Qualcomm vient d'annoncer des puces Snapdragon compatibles avec l'IA qui fonctionnent sur les smartphones et les PC.

Le nombre d'appareils IoT connectés devrait dépasser les 29 milliards d'ici 2027

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/comment-la-5g-et-l-iot-integrent-l-ia-39962148.htm

French Tech Bordeaux

Mathilde Le Roy, nouvelle présidente de la French Tech Bordeaux

france3-regions.francetvinfo.fr - Par Marie-Luce Rigout et Caroline Hubert

Publié le 03 novembre 2023

Première femme à occuper cette fonction depuis la création de l’association il y a 10 ans, Mathilde Le Roy se fixe comme objectif, de consolider la vitalité entrepreneuriale en Nouvelle-Aquitaine, et de continuer à en faire une place forte de l’innovation et du numérique.

L’année 2023 est celle des dix ans du label French Tech. Tout au long de cette décennie, la French Tech Bordeaux a bien grandi et a gagné en maturité. L’association regroupe 800 jeunes entreprises de Nouvelle-Aquitaine, représente plus de 32 000 emplois et une communauté de 90 000 membres. 

Bordeaux arrive en tête des French Tech en France en nombre d’adhérents. C’est le fruit du travail de l’équipe précédente et de leurs projets, comme French Tech Day, rendez-vous annuel devenu incontournable, les afterwork mensuels, Job Connect ou French Tech Night, lancé il y a deux ans et qui a inspiré d’autres French Tech.          

Mathilde Le Roy  

Une feuille de route ambitieuse

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/mathilde-le-roy-nouvelle-presidente-de-la-french-tech-bordeaux-2866889.html

Metavers

Le ministère des Armées teste le recrutement dans le Métavers pour les métiers « en tension »

opex360.com - Par Laurent Lagneau

Publié le 30 octobre 2023

En avril dernier, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Pierre Schill, avait dévoilé les grandes lignes d’un nouveau plan de transformation en soulignant qu’il fallait se mettre en ordre de bataille pour « vaincre du coin de la rue jusqu’au Métavers, pour protéger la France et les Français ».

Pour rappel, le Métavers est un espace virtuel collectif et partagé en 3D. Et de nombreuses publications ont soutenu qu’il serait le « futur » d’Internet, au point que la « Red Team » de l’Agence de l’innovation de défense [AID] a imaginé qu’il pourrait être un potentiel champ de confrontation. Mais on n’en est pas encore là…

En tout cas, pour le moment, le ministère des Armées estime que le Métavers pourrait être un moyen pour recruter plus facilement pour ses spécialités « en tension », en particulier ceux liés au numérique. En effet, le 30 octobre, il a fait savoir qu’il venait de lancer un « espace virtuel en ligne sur la plateforme Dacentraland pour une durée de trois mois ».

Lire la suite : https://www.opex360.com/2023/10/31/le-ministere-des-armees-teste-le-recrutement-dans-le-metavers-pour-les-metiers-en-tension/

THALES

Pour Thales et Naval Group, le futur de la défense se joue dans les capteurs quantiques

usinenouvelle.com - Par Olivier James

Publié le 02 novembre 2023

[L'instant tech] Pour certains grands groupes industriels, les technologies quantiques ouvrent des perspectives alléchantes. Les premières mises en œuvre sont attendues d’ici à cinq ans.

lors que les start-up du calcul quantique commencent à initier leur passage à l'échelle industrielle, leurs futurs clients se préparent. Dans l'attente d'un calculateur aux capacités suffisantes, les industriels montent des équipes de recherche pour identifier quels cas d'usages de la technologie pourront leur apporter, à plus ou moins court terme, un avantage face à leur concurrence. Thales et Naval Group sont de ceux-là.

Thales développe des antennes supraconductrices

Il n’est pas surprenant de voir Thales figurer parmi les sociétés à la pointe de l’usage des technologies quantiques, le groupe d’électronique étant l’un de ses principaux promoteurs. Sa réalisation la plus aboutie : des antennes quantiques pas plus grandes qu’un ongle, développées en laboratoire et constituées de milliers de petits anneaux en matériau supraconducteur.

«Ces anneaux génèrent une onde d’états quantiques qui oscille lorsqu’elle est traversée par un champ magnétique, décrit Marko Erman, son directeur scientifique. Ici, le qubit correspond à la fluctuation de l’état quantique des anneaux.» De quoi réduire radicalement la taille des antennes, qui devait jusque-là être équivalente à la moitié de la longueur d’onde captée. Des capteurs qui fonctionnent à une température proche de 80 kelvins, nécessitant l’utilisation d’un petit cryostat.

Lire la suite : https://www.usinenouvelle.com/editorial/pour-thales-et-naval-group-le-futur-de-la-defense-se-joue-dans-les-capteurs-quantiques.N2166667

ADCET

Caroline Zorn sera Présidente de l’ADCET en 2024

adcet.org - Par Philippe Rousselet

Publié le 29 octobre 2023

A l'occasion de l'assemblée générale de l'ADCET  du 18 octobre 2023 qui s'est tenue à Bordeaux en marge des Assises des usages numériques citoyens (#AUNC2023) Caroline Zorn a été élue Présidente de l'association pour 3 ans à partir du 1er Janvier 2024 à l'unanimité des votants. Elle remplacera Mathieu THEURIER à l'issue de son mandat . 

Caroline Zorn est Vice-présidente de l'Eurométropole de Strasbourg en charge de l'Enseignement supérieur, recherche, vie étudiante, métropole numérique et innovante. 

Pour présenter sa candidature Caroline Zorn a dit aux membres de l'ADCET : "Mon attachement tout particulier au développement des usages numériques dans les territoires m’a conduit à me rapprocher de votre association dès 2020, début de mon mandat en tant que conseillère municipale de Strasbourg et vice-présidente de l’Eurométropole en charge notamment de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de l’Innovation et du numérique. Depuis 3 ans, j’ai pu suivre l’ADCET de près et notamment en contribuant à l’accueil de ses Assises à Strasbourg en 2022. Je suis admirative du travail accompli et j’aimerais avoir l'honneur de contribuer à sa poursuite.

Par mes fonctions passées au plus près des grands systèmes d’information de l’Etat et en tant qu’avocate en droit du numérique, je sais quelle est l’importance des travaux de normalisation pour aller vers une mutualisation des offres de services des collectivités territoriales.

La publication de la norme AFNOR AMC est une remarquable réussite de l’ADCET et ma candidature porte l’ambition de conforter cette norme au plus haut niveau (européen ), mais aussi de contribuer aux rayonnements des autres travaux de l’Association notamment les usages citoyens les plus élémentaires.". 

Lire sur : https://www.adcet.org/fr/component/content/article/28-news/1327-caroline-zorn-presidente-de-l-adcet-en-2024?Itemid