Revue de presse ADCET N°233 du 09 Octobre 2023

Mobilité

Transport : les opérateurs demandent une rallonge de 500 millions

lagazettedescommunes.com - Par Jean-Baptiste Forray

Publié le 04 octobre 2023

L’Union des transports publics souhaite que l’Etat aide les autorités organisatrices de la mobilité. Des fonds destinés à faire face aux nouvelles charges, comme l’achat de bus propres.

Exit, la demande d’une TVA à 5,5 % contre 10 % aujourd’hui dans le secteur. L’Union des transports publics, qui regroupe les principales acteurs de la filière (Kéolis, Transdev, la RATP…), plaide désormais pour une rallonge de 500 millions par an jusqu’en 2029 au profit des autorités organisatrices de la mobilité.

Une enveloppe destinée à remplir les obligations légales de verdissement des flottes. Un bus électrique vaut plus de deux fois plus cher en moyenne qu’un bus au diesel (450 000 euros en moyenne, contre 200 000).

« L’Etat, en France, n’apporte pas de soutien financier, contrairement à l’Italie où a été mis en place un plan pour acheter 1 000 bus électrique, et à l’Espagne où il existe une aide de 200 000 euros par véhicule », déplore Marie-Ange Debon, présidente de l’UTP et de Kéolis, lors d’une conférence de presse à Paris, le 3 octobre.

Versement mobilité : hausse du plafond

L’Union des transports publics demande aussi une hausse du plafond du versement mobilité que versent les entreprises au prorata du montant des salaires de leurs employés.

Le taux maximum est aujourd’hui de 2,25 % en province. Mais il s’élève à 2,95 % en Ile-de-France.  Il va même, là, être rehaussé de 0,25 % supplémentaire, selon l’accord intervenu le 26 septembre entre la présidente de la région capitale Valérie Pécresse et Clément Beaune, le ministre des Transports.

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Mobilités : l'UTP livre ses priorités pour favoriser le report modal

banquedesterritoires.fr - Par Anne Lenormand, Locatis

Publié le 4 octobre 2023

A l'occasion de la présentation de la nouvelle édition de son Observatoire de la mobilité, centrée sur le report modal, l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP) a détaillé ce 3 octobre ses priorités pour favoriser "un choc d'offre".

Les "déclarations d'amour" de l'exécutif à l'égard des transports collectifs "ont été fréquentes tout au long de l'année", "on voudrait maintenant voir arriver les preuves d'amour", a déclaré Marie-Ange Debon, présidente de l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP) ce 3 octobre, avant de présenter les grandes attentes du secteur, dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2024. "Toutes les déclarations publiques, du président de la République et de la Première ministre vont dans le même sens : un report modal vers les transports publics est nécessaire pour tenir nos engagements en matière de décarbonation, constate l'UTP. Pour y parvenir, le seul moyen est de créer un choc d’offre avec plus d’amplitude horaire, plus de fréquence, sur des territoires plus étendus et appuyés par des infrastructures performantes et robustes. A cet effet, un soutien massif de l’Etat est indispensable", souligne l'organisation professionnelle.

500 millions d'euros par an pour les collectivités

Pour le ferroviaire, compte tenu des besoins de rénovation du réseau, dont l'âge moyen est de 35 ans contre 17 en Allemagne, a rappelé Marie-Ange Debon, un effort d'1,5 milliard d'euro est nécessaire. "Ces crédits supplémentaires sont à phaser dans le temps avec 300 millions d’euros dès 2024", estime la présidente de l'UTP. En parallèle, estime-t-elle, le transport urbain doit bénéficier d’un soutien dans tous les territoires. L’UTP demande pour cela la mise en place d'un dispositif d’aide aux collectivités, pour développer des infrastructures et des systèmes de transport public urbain ou périurbain en allouant une dotation annuelle de 500 millions d’euros, plutôt que des financements par "à coups" via des appels à projets, comme cela a été le cas depuis 2008, a rappelé Marie-Ange Debon.

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Mobilité : Bruxelles propose une déclaration européenne sur le vélo

euractiv.fr - Par Sean Goulding - Eurativ..com translated by Lysia Fouilleul

Publié le 5 octobre 2023

« Cette Déclaration reconnaît que le vélo est l’une des formes de transport et de loisirs les plus durables, accessibles et inclusives, peu coûteuses et saines, et qu’il est d’une importance capitale pour la société et l’économie européennes », indique le document.

La commissaire européenne aux Transports, Adina-Ioana Vălean, a présenté, mercredi (4 octobre), une proposition de déclaration européenne sur le vélo, témoignant de la volonté de Bruxelles d’encourager les déplacements via ce moyen de transport.

La déclaration, initialement proposée par Frans Timmermans, l’ancien chef du Pacte vert pour l’Europe (Green Deal) passionné de cyclisme, a été dévoilée lors des Journées de la mobilité urbaine à Séville, promettant de nouveaux financements et un soutien politique renouvelé à la fois pour encourager les déplacements en vélo et pour améliorer l’industrie du vélo de l’Union.

Mme  Vălean a expliqué que la déclaration améliorerait la sécurité des cyclistes et « contribuerait à stimuler des emplois de qualité, notamment dans les domaines de la formation et du cyclotourisme ». Quelque 14,7 millions de vélos ont été produits dans l’UE en 2022, a indiqué la commissaire, soit une augmentation de 29 % par rapport à 2012.

La déclaration contient 36 principes visant à stimuler l’adoption du vélo, considérés comme une base pour la législation future. Il s’agit notamment d’améliorer les infrastructures, d’augmenter les investissements, de développer l’industrie, de soutenir le cyclotourisme et de renforcer la collecte de données sur le cyclisme.

« Cette déclaration reconnaît que le vélo est l’une des formes de transport et de loisirs les plus durables, accessibles et inclusives, peu coûteuses et saines, et qu’il est d’une importance capitale pour la société et l’économie européennes », peut-on lire dans le document.

Le projet de texte va maintenant être débattu et amendé par les colégislateurs du Parlement européen et du Conseil.

La présentation de la proposition est un succès pour les militants, qui ont fait pression sur la Commission pendant des années pour qu’elle prenne un tel engagement. Bien qu’elle ne soit pas juridiquement contraignante, la déclaration contribuera à porter la question au niveau européen.

Lire la suite : https://www.euractiv.fr/section/politique/news/mobilite-bruxelles-propose-une-declaration-europeenne-sur-le-velo/

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Transports publics : « un choc d’offre » pour contrer l’hégémonie de la voiture

lacroix.com - Par Denis Peiron

Publié le 03 octobre 2023

L’Union des transports publics et ferroviaires a estimé, ce mardi 3 octobre, que seul un renforcement de l’offre permettrait aux opérateurs de gagner du terrain face à la voiture. Pour elle, le passe transport illimité, idée portée par l’exécutif, constitue, tout comme la gratuité, une fausse piste.

Sur les trajets du quotidien, 83 % des kilomètres parcourus le sont en voiture, contre seulement 11 % en transports en commun… Comment obtenir un nécessaire rééquilibrage, à l’heure où s’impose l’urgence de la décarbonation ? En déclenchant « un choc d’offre », a plaidé Marie-Ange Debon, la présidente l’Union nationale des transports publics et ferroviaires (UTP), par ailleurs patronne de Keolis, lors d’une conférence de presse à Paris, le mardi 3 octobre.

500 millions d’euros par an pour moderniser les transports urbains

L’UTP, qui rassemble 200 entreprises du secteur, réclame notamment un soutien massif de l’État aux collectivités pour les aider à développer des infrastructures (métro, tramway, bus à haut niveau de service, création de voies dédiées et de parkings relais permettant de laisser sa voiture pour terminer son trajet en transports en commun). Elle évalue à 500 millions d’euros par an la dotation nécessaire pour accompagner la modernisation et l’extension des réseaux urbains et périurbains.

La poursuite de cet objectif impose aussi, selon l’UTP, d’ajuster à la hausse la fiscalité pour permettre aux autorités organisatrices de transports, notamment les régions, d’investir dans de nouveaux services.

Mettre vraiment sur les rails la nouvelle donne ferroviaire

Lire la suite : https://www.la-croix.com/economie/Transports-publics-choc-doffre-contrer-lhegemonie-voiture-2023-10-03-1201285293

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Une offre de transport à moins d’un kilomètre pour tous : la nouvelle promesse du Grand Reims

Le Grand Reims a présenté le nouveau contrat sur le transport public qu’elle a signé avec la société Transdev. Parmi les nouveautés, plus de 200 km de lignes nouvelles, des bus à haut niveau de service et une offre largement étendue dans les zones rurales.

leparisien.fr - Par Simon Ksiazenicki 

Publié le 5 octobre 2023

C’est un dossier délicat que les élus du Grand Reims (Marne) ont eu à démêler avec l’attribution du nouveau contrat de concession pour l’exploitation des services de transport et de mobilité. Sur les trois candidats en lice, Keolis, RATP Dev et Transdev, les élus du Grand Reims ont choisi ce dernier, qui exploitait jusqu’ici le réseau des transports urbains pour le compte du précédent concessionnaire, Mars. Or, la communauté urbaine a résilié le contrat signé en 2006 avec ce groupement d’actionnaires qui courrait jusqu’en 2041. La présidente du Grand Reims, Catherine Vautrin, le jugeait inadapté à l’agrandissement de sa collectivité et aux objectifs liés à la transition énergétique.

L’offre rurale va croître de 291 %

Au-delà de ce choix somme toute technique pour les usagers, le Grand Reims promet « une nouvelle ère des services de transport de mobilité ». « Cela constitue l’un des points majeurs du projet de territoire qui est de créer un réseau de transport à l’échelle des 143 communes, contre seulement 16 actuellement, afin que chaque habitant soit à moins d’un kilomètre d’une réponse de transport », a expliqué Catherine Vautrin, au moment du vote de cette délibération.

Dans le détail, le nouveau contrat, qui porte sur une durée de six ans, promet un service étendu et de meilleure qualité, aussi bien en ville qu’à la campagne. L’offre urbaine augmentera de 14 %, notamment grâce aux deux lignes de bus à haut niveau de service (en site propre avec la priorité aux feux) qui verront le jour en 2025. Quant à l’offre rurale, sept lignes périurbaines, une ligne reliant la gare Champagne-Ardenne TGV à Verzy et neuf lignes de transports à la demande lui permettront de croître de 291 % ! Le contrat prévoit également 800 vélos en location longue durée, huit parkings relais modernisés, de nouvelles lignes de covoiturage garanti ou encore la numérisation de tous les services.

Lire la suite : https://www.leparisien.fr/marne-51/une-offre-de-transport-a-moins-dun-kilometre-pour-tous-la-nouvelle-promesse-du-grand-reims-05-10-2023-I2BGKQAT7BE5LDRI3S6TVYH7YA.php

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Nantes : Des femmes en précarité apprennent le vélo, entre « mobilité » et « émancipation »

20minutes.fr - Par Julie Urbach

Publié le 01 octobre 2023

REPORTAGE Lancé mi-septembre, le programme d’accompagnement Les Rayo’nantes propose dix semaines de cours de vélo, mais aussi de soutien en langue française ou d’ateliers CV. Une façon de gagner en autonomie et en confiance en soi.

• Depuis la mi-septembre, à Nantes, une dizaine de femmes en situation précaire se sont (re) mises au vélo grâce à un nouveau programme d’insertion appelé Les Rayo’nantes.

• Pratiquer la bicyclette serait autant un moyen de développer la mobilité de ces femmes, notamment dans le cadre de la recherche d’emploi, qu’une source d’émancipation pour elles.

• L’association s’est entourée de différents acteurs pour proposer également des sessions de Code de la route, des ateliers de mécanique, mais aussi un soutien en langue française ou une aide à la rédaction de CV.

Même lorsqu’elle frôle le mur d’un peu trop près, Karima ne perd ni son sourire ni sa motivation. Il faut dire que cette mère de famille nantaise, un casque noir enfoncé sur la tête, attendait ce moment depuis longtemps. « Cela fait quatre ans que j’ai envie d’apprendre à faire du vélo, confie cette auxiliaire de vie, habitante du quartier des Bourderies. Mais mes enfants n’ont jamais le temps pour moi, ils me disent que c’est facile. Alors que moi, au milieu de la circulation, j’ai peur, je n’ai pas confiance. Pourtant, pour aller au travail, ce serait quand même plus simple et moins cher que la voiture… »

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/societe/4055605-20231001-nantes-femmes-precarite-apprennent-velo-entre-mobilite-emancipation

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Rencontres Nationales du Transport Public

acte-environnement.com

Les RNTP 2023 se tiendront du 17 au 19 octobre à la Grande Halle d’Auvergne de Clermont-Ferrand. Ce sera l’occasion pour les 8 000 professionnels de la mobilité durable attendus de participer à deux événements en un seul lieu : le congrès GART/UTP et le salon. Un congrès pour débattre et s’informer et un salon pour découvrir les nouveautés, échanger et participer à de nombreuses animations. Premier focus sur les temps forts des RNTP 2023…
Le congrès
Des transports publics plus fréquents et une meilleure desserte du territoire… Le GART et l’UTP appellent la nécessité d’un choc d’offre des transports urbains et ferroviaires afin de relever les enjeux sociaux, économiques et climatiques des années à venir. Comment y parvenir ? Les experts réunis tâcheront d’y répondre en passant en revue les différents leviers d’action à disposition : financement, transition énergétique, recrutement, intermodalité, ouverture à la concurrence…

Durant trois jours, près de 1 000 congressistes (membres des collectivités territoriales, élus, exploitants, industriels, chercheurs…) assisteront à ces débats.

MARDI 17 OCTOBRE

15H30 – 16H30 Transport public : quelles priorités pour le GART et l’UTP ?

16H45 – 17H45 Quel modèle économique pour financer nos mobilités ?

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Loi numérique

La loi numérique arrive à l'Assemblée : "identité numérique", "levée de l'anonymat"... pourquoi les débats sont déjà électriques

ladepeche.fr - Par Philippe Rioux

Publié le 04 octobre 2023

Le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (SREN), arrive en première lecture à l’Assemblée aujourd’hui.

Il n’y a pas que les projets de loi de finances et sur l’immigration qui électrisent l’Assemblée nationale. Le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (SREN), qui arrive en première lecture aujourd’hui, risque lui aussi de donner lieu à des débats houleux, notamment autour de l’anonymat sur internet. Contre l’avis du gouvernement, la majorité revient, en effet, à l’offensive pour lutter contre l’anonymat sur les réseaux sociaux, un sujet clivant entre partisans d’une meilleure régulation de l’espace numérique, et défenseurs d’un internet libre ou « libertaire ».

Cyberharcèlement, arnaques sur internet, propos haineux, accessibilité des sites pornographiques aux mineurs… autant de fléaux auxquels le projet de loi SREN tente d’apporter une réponse, en prenant notamment appui sur deux règlements européens récents, le DSA (Digital Services Act, qui a introduit de nouvelles obligations sur la modération) et le DMA (Digital Markets Act, qui encadre mieux l’utilisation de données par les grandes plateformes).

« Identité numérique » obligatoire

Le député Paul Midy souhaite aller plus loin, en limitant « le sentiment d’anonymat » sur les réseaux sociaux, qui favorise selon lui un « sentiment d’impunité ». « On passe en moyenne deux heures dans l’espace numérique par jour, plus que dans l’espace public. Pour nos jeunes de 15-24 ans c’est même 4 heures en moyenne par jour […] Il faut qu’on y mette de l’ordre et qu’on y assure la sécurité à nos concitoyens », plaide ce député Renaissance.

La majorité veut notamment imposer la généralisation de l’affectation à chacun d’une « identité numérique », obliger les réseaux sociaux à proposer aux utilisateurs un service de certification de compte (à partir du 1er janvier 2025) et enfin obliger pour « toute création de nouveau compte par un utilisateur » le respect d’« une procédure de certification » de son identité numérique (à partir du 1er janvier 2027).

Lors de l’examen du texte en commission, M. Midy avait déposé des amendements en ce sens en début de semaine dernière qu’il avait finalement retirés face à l’opposition exprimée par de nombreux députés – y compris de la majorité comme Eric Bothorel – et surtout par le gouvernement. Mais Paul Midy, soutenu dit-il par 200 députés, a redéposé ses amendements samedi pour un débat en séance qui s’annonce houleux à partir d’aujourd’hui.

« Logique liberticide »

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Transition écologique

Budget : 10 milliards d'euros en plus pour la transition écologique

maire-info.com - Par Franck Lemarc

Publié le 02 octobre 2023

Le budget de la transition écologique est augmenté de 10 milliards d'euros dans le projet de loi de finances pour 2024. On connaît à présent dans le détail la répartition de ces crédits nouveaux… et les choix faits pour la refonte des redevances sur l'eau.

Par Franck Lemarc

« Un effort sans précédent de l’État ». C’est ainsi que le ministère de la Cohésion des territoires et de la Transition écologique qualifie le projet de budget pour 2024. L’engagement est autant financier, avec  10 milliards d’euros de crédits supplémentaires, qu’humain, avec « 770 postes supplémentaires dédiés à la transition »  – la plus importante augmentation d’effectifs de ce ministère depuis « vingt ans ». 

Logement

Trois secteurs mobilisent à eux seuls la moitié de ces crédits supplémentaires : les transports (+ 1,6 milliard), l’énergie et la rénovation énergétique (+ 1,8 milliard chacun).

Au-delà de ces hausses, c’est toujours le secteur du logement qui mobilise les crédits les plus importants des crédits du ministère, avec 23,2 milliards d’euros au total – dont 5 milliards pour la rénovation énergétique. Les crédits alloués au dispositif MaPrimeRénov sont en forte hausse, avec l’objectif d’atteindre les 200 000 rénovations de logements particuliers en 2024, notamment par « la poursuite du déploiement du réseau France Rénov avec les collectivités territoriales ». L’éco-PTZ (prêt à taux zéro pour la rénovation énergétique) va être prolongé jusqu’en 2027, et « recentré pour soutenir en priorité l’accession à la propriété dans l’habitat collectif neuf dans les zones les plus tendues et dans le parc ancien à rénover sur le reste du territoire ». 

Énergie

Le Fonds chaleur va être renforcé pour être porté à 800 millions d’euros, ce qui représente un quadruplement par rapport à 2027. Les énergies renouvelables seront à nouveau fortement soutenue, notamment les grands projets tels que les parcs d’éoliennes en mer : le ministère annonce que l’État financera entièrement les dépenses permettant la mise en service des trois parcs de Courseulles-sur-Mer, Dieppe-Le Tréport et Yeu-Noirmoutier, pour une production totale de 1,4 GW. Dès cet automne, le gouvernement va par ailleurs lancer un débat public sur « chaque façade »  maritime afin d’identifier les futures zones prioritaires de développement de l’éolien en mer. 

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Fonction publique

La fonction publique accélère pour expérimenter l'IA générative

lemondeinformatique.fr - Par Jacques Cheminat

Publié le 06 Octobre 2023

Le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini veut généraliser l'expérimentation de l'IA générative. Un premier test est réalisé avec une solution commerciale. En parallèle, la Dinum travaille sur un modèle nommé Albert basé sur une approche open source.

Un coup d’accélérateur a été donné par Stanislas Guerini, ministre de la Fonction publique, sur les tests de l’IA générative auprès des agents. Il se concrétise par deux projets menés en parallèle. Le premier est organisé par la DITP (direction interministérielle de la transformation publique) auprès des agents du site Services Publics +. Il s’agit d’une plateforme de témoignages des usagers sur leur expérience avec l’administration.

Les agents vont disposer d’un bouton où une IA générative va leur proposer une réponse. Ils pourront l’éditer, la modifier et ensuite la publier. Une première expérimentation s’est déroulée avec des agents de la CNAV (caisse nationale de l’assurance-vieillesse) avec comme résultat, un temps de réponse divisé par 2. Bientôt, 1 000 agents volontaires vont être équipés et les tests seront d’ici la fin de l'année étendus aux agents des maisons France services dans leur accompagnement des usagers au guichet. Concernant la technologie utilisée, la DITP a fait le choix d’un modèle commercial pour cette première phase. Notre confrère d’Acteurs publics souligne que le modèle Claude d’Anthropic a été utilisé mais via la start-up Allobrain.

Une IA générative nommée Albert en préparation

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Cartes de paiement

[L’industrie c’est fou] Une carte de crédit sertie de diamants réservée aux ultra-riches

usinenouvelle.com - Par Elise Pontoizeau

Publié le 03 octobre 2023

Le joaillier Jacobs & Co s’est associé à la marque de prêt à porter de luxe Billionaire et à la société de cartes de crédit premium Insignia pour créer la Billionaire Card. Sertie de diamants, cette carte bancaire réservée à 150 happy few donne accès à des entrées VIP dans de grands événements comme Coachella ou le Super Bowl.

© Jacob & Co

https://www.usinenouvelle.com/mediatheque/2/1/0/001484012_896x598_c.jpg

Les détenteurs de la Billionaire Card bénéficieront de tarifs préférentiels dans une sélection de luxueux hôtels.

Exit les Mastercard Gold et Visa Premier, bonjour la Billionaire Card ! Vous faites partie du 1% des personnes les plus riches et vous souhaitez le faire savoir au moment de votre passage en caisse ? Voici la carte de crédit ultra-haut de gamme qu’il vous faut pour attirer tous les regards vers vous. Conçue par la marque de prêt à porter de luxe Billionnaire, la société de cartes bancaires premium Insignia et le joaillier Jacobs & Co, la Billionaire Card est un véritable bijou en forme de CB. Qui plus est, pour s’adapter aux goûts (très bling-bling) de chacun, elle se décline en des versions soit argentée ou dorée mais toutes deux serties de diamants.

Au-delà de son esthétique extravagante, la Billionaire Card constitue la clé d’accès au petit monde convoité des ultras-riches. Les 150 personnes triées sur le volet qui pourront se la procurer bénéficieront d’entrées VIP à des événements tels que Coachella, le Super Bowl, la cérémonie des Oscars ou encore la fashion week de New York. Elles pourront également se rendre à des rassemblements privés et à des galas en compagnie de tout le gotha américain. Selon The Good Life, ces privilégiés seront même conviés une fois par an dans un hôtel de luxe situé au bord de l'Océan indien, au Kenya !

Une assistance à toute heure

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Cybersécurité

Cybermois 2023 : 83 entités s’engagent à travers la signature de la « CharteCyber » et lancent un appel à mobilisation générale

banquedesterritoires.fr - Par Olivier Devillers, pour Locatis

Publié le 01 Octobre 2023

Dans le cadre du Cybermoi/s, 83 entités s’engagent pour la mise en place d’un cadre de cybersécurité vertueux et responsable à travers la signature de la CharteCyber. L’objectif des premiers signataires est de démontrer l’importance de la cybersécurité au sein de leur entité au travers du respect de ces engagements, d’en témoigner auprès de leur écosystème et d’encourager toutes les autres organisations à adopter cette démarche.

« À travers cette charte, nous avons souhaité lancer un signal fort de façon à ce que la cybersécurité soit reconnue comme un enjeu sociétal et que les organisations s’engagent avec leurs équipes et auprès de l’ensemble de leurs collaborateurs à mettre en place les mesures de sensibilisation et de protection cyber de premier niveau qui s’imposent tant sur les volets techniques qu’humains », Jérôme Notin, Directeur Général de Cybermalveillance.gouv.fr.

1. La CharteCyber

Les organisations signataires de cette charte s’engagent à :

1. Faire de la cybersécurité une priorité stratégique adaptée aux risques qui peuvent peser sur son activité.

2. Nommer un « référent cybersécurité » en charge de porter et d’animer le sujet en interne.
3. Sensibiliser l’ensemble des collaborateurs aux risques cyber et aux enjeux pour l’organisation.
4. Former ses collaborateurs aux bonnes pratiques et réflexes de cybersécurité à adopter et à en veiller à l’application.
5. Anticiper les cyberattaques en élaborant des plans de secours adaptés et à en vérifier périodiquement la pertinence par des exercices.

Lire la suite : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/actualites/chartecyber

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La coopération internationale, clé de voûte pour affronter les cybermenaces ?

Géopolitique et cybersécurité sont aujourd’hui indéniablement liées. Or, entre intérêts nationaux et besoin de coopération internationale, quelles réponses efficaces peuvent être apportées face à la cybermenace ? Thierry Auger, CIO & CISO au sein d’un grand groupe média, passera le sujet au crible lors de la 23ᵉ édition des Assises de la Cybersécurité.

Le risque des cybermenaces pèse de plus en plus lourd sur les épaules des entreprises. Selon une étude menée par Cybersecurity Ventures, la cybercriminalité coûtera aux sociétés du monde entier environ 10 500 milliards de dollars par an d’ici à 2025, contre 3 000 milliards en 2015. S’ajoutent à cela d’autres répercussions : vol de données sensibles, création de brèches, atteinte à la réputation… Des conséquences qui peuvent toucher une pléthore de cibles, à l’image des organisations, des collectivités et des services publics.

Face au caractère international de la cybermenace, les États ont vite prédit le besoin d’une stratégie commune. Pourtant, cette coopération présente encore quelques carences, qui impactent directement les responsables de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI).

Pour aborder ce sujet épineux, Siècle Digital est parti à la rencontre de Thierry Auger, CIO & CISO au sein d’un grand groupe média. L’expert sera présent lors de la 23ᵉ édition des Assises de la Cybersécurité du 11 au 14 octobre, à Monaco. Lors de cet événement, qui réunira tous les professionnels de la tech, il animera la conférence “Chamboulement du monde et offensive réglementaire : un nouveau casse-tête pour les RSSI ?”.

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2023/10/04/cooperation-internationale-cle-de-voute-pour-affronter-cybermenaces/

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83 collectivités, ministères et entreprises signent une charte sur l'importance de la cybersécurité

usine-digitale.fr - Par Alice Vitard

Publié le 03 octobre 2023 

Dans le cadre du Cybermois, le mois dédié à la sécurité informatique en Europe, 83 organisations publiques et privées ont signé une charte. Cette dernière, qui ne produit pas d'effet juridique contraignant, vise à promouvoir l'importance de la cybersécurité en élaborant des scénarios de crise, en désignant un représentant ainsi qu'en formant et en sensibilisant les employés.
Cybermalveillance.gouv.fr, la plateforme d'assistance aux victimes d'attaques, annonce ce 3 octobre la signature d'une "Cybercharte" par 83 organisations visant à "démontrer l'importance de la cybersécurité au sein de leur entité" à travers des engagements. Ces derniers n'ont pas de force contraignante.

AWS, Google, la Cnil parmi les signataires

Parmi les signataires, on trouve des ministères, des organisations publiques telles que la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), le Conseil national du logiciel libre (CNLL), ainsi que des entreprises, comme Google France, Amazon Web Services (AWS), Sekoia.io, Kasperky... La ville de Nantes (Loire-Altantique) s'est également engagée. D'autres signataires pourront s'ajouter.

La charte comprend 8 engagements dont la plupart visent à sensibiliser aux enjeux de la sécurité informatique. Pour cela, un référent doit être nommé. Plus intéressant, les signataires s'engagent à s'appuyer "autant que de besoin" sur des fournisseurs et des prestataires de cybersécurité à la compétence reconnue et attestée par des labels et des certifications.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/83-collectivites-ministeres-et-entreprises-signent-une-charte-sur-l-importance-de-la-cybersecurite.N2178427

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L’IA générative : une révolution qui oblige les entreprises à repenser la lutte contre le phishing

siècle-digital.fr - Par Andrew Shikiar, Directeur Exécutif de l’Alliance FIDO.

Par Les Experts Du Siècle - @siecledigital

Publié le 2 octobre 2023 à 07h02

Le phishing, déjà un fléau pour les entreprises, a été exacerbé par l’émergence des grands modèles linguistiques et de l’intelligence artificielle générative. Cette technique de cyberattaque, responsable de plus de 90 % des violations de données, est désormais renforcée par une technologie qui la rend presque indétectable. Face à cette menace, les méthodes traditionnelles sont obsolètes. L’avènement de l’IA générative exige une réponse plus avancée.

Pour donner une idée de l’ampleur de la problématique, une entreprise moyenne subit 700 attaques de social engineering par an, dont 57 ciblent le PDG. En 2022, le volume mondial de cyberattaques a augmenté de 38 %, atteignant un pic historique au quatrième trimestre. Auparavant, de nombreuses attaques de phishing étaient facilement repérables grâce à une mauvaise grammaire ou à des stratagèmes peu réalistes. Mais avec l’arrivée des outils d’IA générative, les cybercriminels ont désormais de puissants alliés pour rendre leurs attaques de phishing plus crédibles et extensibles. En d’autres termes, un problème déjà colossal s’aggrave et devient plus intelligent.

Sécurité et IA générative : vers un nouveau paradigme

Utilisées à bon escient, des technologies comme ChatGPT peuvent faire économiser aux entreprises du temps, de l’argent et de la main-d’œuvre grâce à leurs capacités de création de contenu et de traitement du langage. Cependant, leur détournement pour des campagnes de phishing sophistiquées est de plus en plus courant.

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Cybersécurité : Orange convoite une partie de Risk&Co

zoner.fr - Par Xavier Biseul

Publié le 06 octobre 2023

Sécurité : L’opérateur historique pourrait reprendre les activités cyber et ingénierie de cette entreprise spécialisée dans la gestion des risques et la cybersécurité. D’autres candidats seraient sur les rangs dont l’acteur télécom alternatif Foliateam.

La cybersécurité est décidément un domaine très convoité par les opérateurs télécoms. Loin des marges étroites et de la concurrence farouche qui régissent sur leurs métiers historiques, la « cyber » constitue un relais de croissance bienvenue. Leurs divisions BtoB comme SFR Business et Bouygues Telecom Entreprises en ont fait un axe privilégié de développement. Le petit dernier, Free Pro entend « disrupter » ce marché très lucratif en lançant récemment une offre clés en main.

Le numéro un du secteur, Orange affiche également de fortes ambitions pour son entité dédiée. Après franchi le milliard d’euros de revenus en 2022, Orange Cyberdefense se donne pour objectif de devenir « un leader en Europe » et vise un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros d’ici 2025.

Lors de la présentation des résultats annuels, la filiale, présidée depuis avril par Hugues Foulon (X, ENSTA) faisait savoir qu’elle se renforcera sur le marché des TPE et des PME tout. Elle entend aussi poursuivre sa stratégie de croissance externe. Après avoir bouclé, en novembre, deux acquisitions en Suisse, Orange Cyberdefense pourrait ainsi s’emparer d’une partie de Risk&Co selon Les Echos.

« Contrats stratégiques pour l'Etat et de grands groupes »

Créée en 1994, Risk&Co se présente comme une Entreprise de Services de Sûreté et de Défense (ESSD) spécialisée dans les métiers de la sécurité des personnes et des infrastructures, de la gestion des risques et de la cybersécurité.

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Intelligence artificielle

IBM annonce de nouveaux services de détection et de réponse aux menaces alimentés par l'IA

zonebourse.com - © S&P Capital IQ - 2023

Publié le 05 octobre 2023

IBM a dévoilé la prochaine évolution de ses offres de services gérés de détection et de réponse avec de nouvelles technologies d'IA, y compris la capacité d'escalader ou de fermer automatiquement jusqu'à 85% des alertes, aidant à accélérer les délais de réponse de sécurité pour les clients. Les nouveaux services de détection et de réponse aux menaces (Threat Detection and Response Services - TDR) assurent la surveillance, l'investigation et la correction automatisée des alertes de sécurité, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, à partir de toutes les technologies pertinentes dans les environnements cloud hybrides des clients, y compris les outils et investissements de sécurité existants, ainsi que les technologies cloud, sur site et opérationnelles (OT).

Les services gérés sont fournis par l'équipe mondiale d'analystes en sécurité d'IBM Consulting via la plateforme de services de sécurité avancée d'IBM, qui applique plusieurs couches d'intelligence artificielle et de renseignements contextuels sur les menaces à partir du vaste réseau de sécurité mondial de l'entreprise - aidant à automatiser le bruit tout en escaladant rapidement les menaces critiques. Adaptation intelligente des défenses contre les menaces : Les nouveaux services TDR s'appuient sur un ensemble de technologies de sécurité alimentées par l'IA qui soutiennent des milliers de clients à travers le monde, en surveillant des milliards d'événements de sécurité potentiels par jour.

Ils s'appuient sur des modèles d'IA qui apprennent en permanence à partir des données réelles des clients, y compris les réponses des analystes de sécurité, conçues pour fermer automatiquement les alertes de faible priorité et les faux positifs en fonction d'un niveau de confiance défini par le client. Cette capacité permet également d'escalader automatiquement les alertes à haut risque qui nécessitent une action immédiate de la part des équipes de sécurité et de fournir un contexte d'enquête. Les services TDR d'IBM sont conçus pour fournir : des règles de détection issues de la foule, des alertes optimisées.

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Biométrie

Reconnaissance faciale : dans quels pays est-elle utilisée ?

francetvinfo.fr 

Publié le 01 octobre 2023

La France envisage de tester la reconnaissance faciale pour sécuriser les Jeux olympiques. Dans certains pays, cette technologie est déjà utilisée au quotidien.

Dans certains pays, il est possible de payer ses courses avec la reconnaissance faciale. Une boutique japonaise teste ce moyen de paiement. "Nous attendons que cela nous permette de renouveler notre clientèle et que cela facilite les opérations en magasin", explique Yoshioka Tomohiko, de Yahoo Japan. En Chine, la reconnaissance biométrique est monnaie courante. L'Etat se sert de cette technologie pour identifier les individus dans la rue. Les faits et gestes des citoyens chinois sont répertoriés et certains se retrouvent fichés sur une liste noire.

La reconnaissance faciale pour retrouver des femmes non voilées en Iran

En Iran, l'intelligence artificielle permettant la reconnaissance faciale figure dans un clip diffusé par le régime. Dans celui-ci des femmes qui marchent dans la rue sans voile sont filmées, jusqu'à ce que leur identité s'affiche. En France, des dispositifs ont été testés sur des événements ponctuels. "Certains se sont dit : la biométrie est une solution avérée pour pouvoir repérer de potentielles malveillances, voire d'actes de terrorisme", explique Damien Bancal, expert en cyber-intelligence, fondateur de zataz.com.

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Blockchain

Carte d’identité nouvelle génération : le Brésil adopte la blockchain

cryptoast.fr - Par Vincent Maire, Source Serpro

Publié le 2 octobre 2023

Alors qu’un nouveau décret entre en vigueur au Brésil pour les cartes d’identité, ces dernières se mettent désormais à l’heure de la blockchain. Nous faisons le point sur cette nouveauté.

Le Brésil utilise la blockchain pour ses nouvelles cartes d'identité

À la faveur d'un décret publié en début d'année, le Brésil commence à adopter la blockchain pour ses cartes d'identité. En effet, dès le 6 novembre prochain, ces nouvelles cartes seront munies d'un QR Code et seront accompagnées de leur double numérique, permettant ainsi l'implémentation de la technologie blockchain pour sécuriser les données.

Depuis la semaine dernière, les États de Goiás, Paraná et Rio de Janeiro ont déjà commencé à déployer cette nouveauté et l'opération doit se généraliser à tout le pays durant les semaines à venir.

Pour mener à bien ce changement, c'est la technologie de Serpro, un fournisseur de solutions technologiques au service du pays, qui a été retenue. Alexandre Amorim, le président de l'entreprise, a ainsi souligné l'importance de la blockchain pour ces nouvelles cartes d'identité :

« La technologie blockchain joue un rôle fondamental dans la protection des données personnelles et la prévention de la fraude, offrant ainsi une expérience numérique plus sûre aux citoyens brésiliens. L'utilisation de la plateforme blockchain b-Cadastros est un différenciateur majeur pour la sécurité et la fiabilité du projet de Carte Nationale d'Identité. »

Si le communiqué de Serpro souligne également les valeurs de décentralisation des technologies blockchain, il convient de relativiser ce point. En effet, b-Cadastros est une solution privée, construite grâce aux solutions d'Hyperledger Fabric.

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5G

Déploiement 4G et 5G : les données des opérateurs pour septembre 2023

kulturegeek.fr - Par - Jean-Baptiste A.

Publié le 04 octobre 2023

Les données pour le déploiement de la 4G et de la 5G par les opérateurs français en septembre 2023 sont désormais connues grâce à l’Agence nationale des fréquences (ANFR). Cela concerne Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile.

Orange a été l’opérateur le plus actif du côté de la 5G avec le déploiement de 336 nouveaux sites 5G (avec un total de 7 867). L’opérateur historique se focalise une nouvelle fois sur la bande de fréquences de 3,5 GHz qui assure les meilleurs débits. Il y a ensuite SFR avec 215 nouveaux sites 5G (10 192 au total). Il est question d’un déploiement sur les bandes de fréquences de 2,1 et 3,5 GHz.

Bouygues est à la troisième place avec 209 nouveaux sites 5G (avec un total de 11 527). À l’instar de SFR, l’opérateur s’est focalisé sur le 2,1 GHz et le 3,5 GHz. Vient enfin Free Mobile avec 197 nouveaux sites 5G (17 988 au total), avec un focus sur le 700 MHz et le 3,5 GHz.

33 680 sites 5G sont déclarés techniquement opérationnels par les opérateurs. La quasi-totalité de ces implantations 5G sont autorisées sur des sites existants, déjà utilisés par les technologies 2G, 3G ou 4G. Seuls huit sites n’hébergent que de la 5G.

En ce qui concerne la 4G, Bouygues Telecom a déployé 234 nouveaux sites 4G (pour un total de 25 905). Il est suivi par Free Mobile avec 224 nouveaux sites 4G (25 325 au total). SFR arrive juste derrière avec 213 nouveaux sites 4G (25 694). L’opérateur le moins actif cette fois-ci a été Orange avec seulement 59 nouveaux sites 4G (29 450 au total).

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Atos

Paris 2024 active son centre de commandement IT avec Atos

lemondeinformatique.fr -  Par Jacques Cheminat 

Publié le 03 Octobre 2023

A 10 mois du début des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le comité d'organisation a inauguré son TOC (Technology Operation Center). Ce site va mobiliser plusieurs centaines de personnes en mode 24/7 pour assurer le bon fonctionnement des infrastructures IT de l'évènement. Ce lancement marque une étape d'un travail préparé bien en amont.

« La technologie est au cœur de la réussite d’un évènement comme les Jeux Olympiques et Paralympiques. Elle est à la base de notre pyramide », explique Tony Estanguet, président de Paris 2024 lors de l’inauguration du TOC (Technology Operation Center) en collaboration avec Atos. « Il s’agit d’un centre de commandement stratégique », assure le dirigeant. Le lieu situé dans la banlieue Nord de Paris comprend un plateau de 610 m² avec 104 postes, pouvant accueillir 300 personnes en 24/7 dont les équipes d’Atos, mais aussi des partenaires (télécom, réseau,…).

Une préparation en amont

Mais la mise en place de cette structure ne s’est pas faite en un jour et a été préparée bien en amont de l’évènement, comme l’indique Christophe Thivet, directeur de l’intégration technologique de Paris 2024 chez Atos. « L’aventure a démarré il y a 5 ans par des discussions, en 2020, il y a eu la mise en place d’un schéma directeur, puis l’expression des besoins en 2021 sur la partie infrastructure, laboratoire de test. Aujourd’hui, nous sommes dans une phase de test en lançant officiellement le TOC, centre névralgique garantissant les implémentations de l’IT en temps et en heure », observe-t-il. A noter que le TOC comprend des sites de back office à Barcelone et à Madrid.

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Yves Bernaert est nommé Directeur Général du Groupe Atos

atos.net - Par Communiqué

Publié le 4 octobre 2023

Le Conseil d’administration d’Atos, réuni le 3 octobre 2023, suivant les recommandations du Comité des Nominations et de Gouvernance, a nommé Yves Bernaert Directeur Général du Groupe Atos. Sa prise de fonction est effective ce jour. Il sera proposé à l’Assemblée générale de le nommer Administrateur.

Après avoir achevé en juillet 2023 la séparation opérationnelle interne d’Atos en deux entités distinctes, le Groupe est dorénavant en ordre de marche pour mener à bien sa transformation.

En nommant Yves Bernaert à la tête d’Atos, le Conseil a fait le choix d’un dirigeant aux compétences reconnues dans l’industrie des technologies et de la transformation digitale.

Il aura pour première mission de mener à bien les prochaines étapes du plan de transformation, et d’accélérer le redressement des activités du Groupe. Dans l’éventualité où la finalisation de la séparation venait à être décidée par le Conseil d’administration, il serait ensuite exclusivement en charge de développer le nouveau groupe Eviden, seul acteur français d'envergure mondiale en mesure d'offrir une gamme complète de solutions pour la transformation numérique, y compris des solutions digitales, de cloud, d'IA, de cybersécurité et de calcul de haute performance.

De plus, il conduira aux côtés de Paul Saleh, Directeur Financier du Groupe, les négociations exclusives en cours avec EPEI sous la supervision du Conseil d’administration en vue de l’approbation du projet d’opération et des augmentations de capital envisagées par l’Assemblée générale.

Bertrand Meunier, Président du Conseil d’administration d’Atos, a déclaré : « Au nom de l’ensemble du Conseil, je suis très heureux d’accueillir Yves Bernaert en tant que Directeur Général d’Atos. Ses qualités personnelles et professionnelles, sa capacité à conduire les équipes pour mener des transformations d’envergure, sa fine connaissance des enjeux de notre industrie et sa conviction du rôle essentiel de notre secteur pour répondre aux enjeux de souveraineté numérique nationale et européenne, font de lui le dirigeant dont Atos a besoin. L’ensemble du Conseil tient à remercier Nourdine Bihmane, Philippe Oliva et Diane Galbe, qui ont jusqu’ici mis en œuvre le plan d’amélioration de la performance opérationnelle du Groupe et son projet de transformation stratégique. »

Yves Bernaert, Directeur Général d’Atos, a déclaré : « Je suis très heureux de rejoindre le groupe Atos. Après plus de 30 ans passés dans le secteur des technologies, je sais qu’Atos possède de grands atouts et j’ai un grand respect pour les compétences mondialement reconnues des équipes. Atos dispose de capacités technologiques remarquables et occupe des positions solides dans de nombreux domaines stratégiques. C’est pourquoi, avec le soutien du Conseil d’administration et la mobilisation continue des femmes et des hommes du Groupe, je suis convaincu que nous ferons face aux importants défis qui nous attendent et réussirons la transformation engagée pour renouer avec le succès. »

Nourdine Bihmane est nommé Directeur Général Adjoint d’Atos en charge de Tech Foundations. Philippe Oliva a pris la décision de quitter le groupe au terme d’une période de transition.

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Eviden à la tête du consortium sélectionné pour construire le premier supercalculateur exascale d’Europe

eviden.com - Communiqué

Publié le 04 Octobre 2023

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Baptisé JUPITER, ce supercalculateur marque un tournant pour l’Europe, sur la voie de l’excellence scientifique et de la souveraineté industrielle.

Paris, France – 4 octobre 2023 – Un consortium franco-allemand composé d’Eviden, la ligne d’activités du groupe Atos leader dans le calcul avancé, et de ParTec, la société allemande de supercalculateurs modulaires, annonce aujourd’hui un contrat avec EuroHPC JU pour fournir le tout premier supercalculateur Exascale en Europe, qui sera exploité par le centre de recherche Jülich (Allemagne), un projet dont l’enveloppe budgétaire globale est d’environ 500 millions d’euros.

Grâce aux GPU et CPU de nouvelle génération de NVIDIA et SiPearl, le consortium fabriquera le premier système européen capable de dépasser le seuil d’un milliard de milliards de calculs par seconde, une étape clé pour garantir l’excellence scientifique et l’indépendance industrielle de l’Europe. En atteignant un niveau exceptionnel de puissance de calcul tout en réduisant la consommation d’énergie, le système permettra de nouvelles percées dans des domaines critiques tout en favorisant l’innovation pour l’ensemble de la communauté scientifique européenne.

JUPITER est conçu pour s’attaquer aux simulations les plus exigeantes et aux applications d’IA à forte intensité de calcul dans les domaines de la science et de l’industrie. Les applications comprendront l’entraînement de grands modèles de base pour l’IA générative, des simulations pour le développement de matériaux avancés, la création de jumeaux numériques du cœur ou du cerveau humain à des fins médicales, la validation d’ordinateurs quantiques et des simulations à haute résolution du climat pour l’ensemble du système terrestre.

Basé sur l’architecture BullSequana XH3000 d’Eviden, avec un système breveté de refroidissement à eau chaude, JUPITER aura une capacité de calcul trois fois supérieure à celle du supercalculateur européen le plus puissant actuellement, et fournira une puissance équivalente à celle de 10 millions d’ordinateurs portables. L’ensemble du système occupera l’espace d’environ 4 terrains de tennis et utilisera plus de 260 km de câblage haute performance, ce qui lui permettra de traiter plus de 2 000 To par seconde, l’équivalent de 11 800 copies complètes de Wikipédia à chaque seconde.

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