Revue de presse ADCET N°226 du 21 Août 2023

Mobilité

En septembre, Acigné prévoit une fresque pour faire réfléchir à une mobilité plus sobre

rennes.maville

Publié le 18 août 2023

Légende : Le bus de la maison du vélo sera présent place de la Mairie, vendredi 22 septembre 2023, à Acigné, dans le cadre de la semaine de la mobilité. © Archives Ouest-France

À l’occasion de la semaine de la mobilité, en septembre, une fresque de la mobilité sera présentée aux habitants d’Acigné, près de Rennes (Ille-et-Vilaine), afin de les amener à réfléchir sur leurs modes de transport.

Du 16 au 22 septembre 2023, la semaine européenne des mobilités sera organisée.

L’occasion pour chacun de revoir ses trajets alors qu’il existe de nombreuses alternatives à la voiture solo.

Lundi 18 septembre 2023, une fresque de la mobilité sera présente dans la salle des Clouères à Acigné (Ille-et-Vilaine) afin de prendre connaissance des ordres de grandeur et identifier les actions possibles pour aller vers une mobilité plus sobre. Cette animation est proposée par l’antenne locale de Rayons d’action.

Lire la suite : https://rennes.maville.com/actu/actudet_-en-septembre-acigne-prevoit-une-fresque-pour-faire-reflechir-a-une-mobilite-plus-sobre-_-5901256_actu.Htm

•••

Dans la métropole d'Orléans, les tickets TAO désormais accessibles sur SNCF Connect

francebleu.fr - de Anne Oger par France Bleu Orléans

Publié le 14 août 2023

L'application SNCF Connect, filiale de la SNCF, développe son offre d'accès aux titres de transports urbains, en plus des billets de train. Comme ceux de 26 réseaux de transports publics en France, les tickets de tram ou de bus de TAO peuvent désormais être achetés directement depuis l'application.

Si vous voyagez beaucoup par le train, vous connaissez sans doute l'application SNCF Connect, cet outil qui permet de consulter les horaires de train en ligne, d'acheter des billets, de les télécharger, et de connaître aussi le meilleur trajet pour rejoindre votre destination, depuis votre lieu de travail ou votre domicile. Depuis quelques semaines, il est désormais possible d'acheter aussi des tickets TAO, le réseau de transports publics de la métropole d'Orléans. TAO fait partie des 26 réseaux de transports publics désormais accessibles depuis cette application.

SNCF Connect développe cette offre avec pour objectif de proposer des solutions de transport globales, du domicile jusqu'au dernier kilomètre. Elodie Gendron est responsable des mobilités urbaines chez SNCF Connect. "Notre ambition c'est d'être le tout-en-un de la mobilité, explique Elodie Gendron, responsable des mobilités urbaines chez SNCF Connect, et donc de proposer un voyage de bout en bout. Quand on arrive dans une ville, on ne connaît pas forcément le nom du réseau sur place, où se trouvent les bornes ou les lieux d'achat. Là, on a tout sur la même application".

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/transports/dans-la-metropole-d-orleans-les-tickets-tao-desormais-accessibles-sur-sncf-connect-2116827

 

Cryptomonnaie

Satoshi Nakamoto démasqué : connaissait-on la vérité depuis le début ?

fr.beincrypto.com - Par Laure Elizabeth Jacoucci - Mis à jour par Matias Calderon

Publié le 02 août 2023

EN BREF

• Sujet suivant pour notre chronique "Satoshi démasqué" : Hal Finney, considéré comme l’un des candidats les plus susceptibles d’être le créateur de Bitcoin.

• Avec de nombreux indices à son actif, le développeur de logiciels a encore de nombreuses surprises à nous réserver aux fans de Satoshi Nakamoto.

• Gagnez de vrais Bitcoin tous les jours avec le mineur de cloudYouHodler
Parmi les probables identités de Satoshi Nakamoto, Hal Finney est sans doute l’un des préférés de la crypto sphère. Certains éléments sont troublants…

Qui est Hal Finney ?

Hal Finney, de son vrai nom Harold Thomas Finney II, est un développeur de logiciels informatiques né en 1956 en Californie. On sait peu de choses sur les premières années de sa vie ou sur ses premiers pas dans l’informatique.

Il a néanmoins étudié au California Institute of Technology et en est ressorti avec un diplôme d’ingénierie en 1979. Il s’est ensuite rapidement engagé dans la voie des jeux vidéo avant de se reconvertir dans le développement de logiciels.

Hal Finney a passé la majeure partie de sa carrière à travailler pour PGP Corporation, une entreprise dédiée à la cryptographie. Cette dernière est notamment connue pour son logiciel Pretty Good Privacy, destiné au cryptage et décryptage de données, en passant de simples emails à des contenus de disquettes entières.

Lire la suite : https://fr.beincrypto.com/marches/206271/satoshi-nakamoto-demasque-connaissait-on-reponse-depuis-debut/

 

Cybersécurité

Percée en matière de cybersécurité : un nouveau système de chiffrement protège les ordinateurs contre les programmes d’espionnage

issues.fr

Publié le 13 août 2023

Une équipe de chercheurs internationaux a développé SCARF, un nouveau chiffrement pour la randomisation du cache qui traite les attaques par canal latéral du cache et offre une sécurité robuste avec des performances exceptionnelles. La mise en œuvre de SCARF pourrait renforcer considérablement la sécurité informatique, et sa praticité a été validée par des évaluations rigoureuses, ouvrant la voie à une société de l’information plus sûre.

Une équipe de chercheurs du monde entier a réalisé des progrès significatifs dans le domaine de la sécurité informatique en créant un chiffrement innovant et très efficace pour la randomisation du cache. Le chiffrement innovant, conçu par le professeur adjoint Rei Ueno de l’Institut de recherche en communication électrique de l’Université de Tohoku, répond à la menace des attaques par canal latéral du cache, offrant une sécurité renforcée et des performances exceptionnelles.

Les systèmes informatiques modernes sont gravement menacés par les attaques par canal latéral du cache, qui peuvent collecter secrètement des données sensibles telles que des clés secrètes et des mots de passe provenant de cibles inconscientes. Il est particulièrement difficile de lutter contre ces attaques car elles tirent parti des failles des mécanismes de fonctionnement actuels des ordinateurs, ce qui rend extrêmement difficile la création de contre-mesures efficaces.

https://scitechdaily.com/images/A-Schematic-Outlining-How-the-New-SCARF-System-Operates-777x712.jpg

Schéma

Un schéma décrivant le fonctionnement du nouveau système SCARF.

La randomisation du cache est apparue comme une contre-mesure prometteuse ; cependant, l’identification d’une fonction mathématique sûre et efficace à cette fin a été un défi persistant.

Pour surmonter cela, Ueno et ses collègues ont créé SCARF. SCARF est basé sur une formulation mathématique complète et une modélisation des attaques par canal latéral du cache, offrant une sécurité robuste. De plus, SCARF présente des performances remarquables, complétant le processus de randomisation avec seulement la moitié de la latence des techniques cryptographiques existantes. L’aspect pratique et les performances du chiffrement ont été minutieusement validés par des évaluations matérielles rigoureuses et des simulations au niveau du système.

Lire la suite : https://issues.fr/percee-en-matiere-de-cybersecurite-un-nouveau-systeme-de-chiffrement-protege-les-ordinateurs-contre-les-programmes-despionnage/ 

•••

Le voleur de mots de passe Raccoon Stealer est de retour pour vous jouer un mauvais tour

numerama.com - Par Bogdan Bodnar

Publié le 19 août 2023

Le raton laveur malveillant

Un célèbre logiciel malveillant spécialisé dans le vol d’informations revient sur la scène du cybercrime. Ce malware a déjà permis de dérober plus de 50 millions d’identifiants, selon le FBI.

Raccoon Stealer, l’un des info stealer les plus populaires – un logiciel malveillant spécialisé dans le vol de mots de passe – a fait son retour sur les forums de hackers. Le compte Twitter spécialisé vx-underground a partagé une publication en date du 14 août 2023, annonçant le déploiement de la nouvelle version du malware. Les développeurs de « Raccoon » – le raton laveur, en anglais – ont pris une pause de six mois pour retravailler leur logiciel.

Ce malware lancé en avril 2019 a rapidement été adopté par les cybercriminels. Selon le FBI, plus de 50 millions d’identifiants (mails, comptes bancaires, portefeuilles de crypto-monnaies, numéros de cartes de crédit, etc.) avaient été dérobés depuis cet outil en 2022. Sa popularité est due au fait qu’il est proposé pour un abonnement de 200 dollars (environ 180 euros) par mois sur divers forums de hackers. « Raccoon » est programmé de manière à toucher un grand nombre d’applications.

Le logiciel se déploie de manière classique à travers une pièce jointe piégée, par exemple. Une fois l’ordinateur ou le smartphone compromis, le cybercriminel peut dérober les données de près de 60 applications différentes, y compris des moteurs de recherche, des banques, des comptes de crypto-monnaies ou des services de messagerie.

Protégez vos mots de passe

Lire la suite : https://www.numerama.com/cyberguerre/1474706-le-voleur-de-mot-de-passe-raccoon-stealer-est-de-retour-pour-vous-jouer-un-mauvais-tour.html

•••

Radar cybersécurité 2023 : où en sont les startups françaises ?

Par BPI

laprovence.com

Publié le 17 août 2023 

Dévoilée il y a peu, l'édition 2023 du radar de l'innovation cybersécurité français réalisée par Wavestone, en partenariat avec Bpifrance, revient avec les chiffres clés d'un secteur en pleine progression. Zoom sur les tendances du marché.

831. C'est le nombre de cyberattaques recensées sur l'année 2022 par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi). Un chiffre en baisse par rapport à l'année précédente (1 082), mais qui n'est toutefois pas synonyme de diminution significative de la menace. En parallèle, l'Anssi observe que ce risque concentre de moins en moins sur les opérateurs régulés publics et privés (à l'exception des hôpitaux) et se déplace davantage vers des entités moins sécurisées, comme les TPE et PME. De quoi porter attention aux innovations françaises en matière de cybersécurité, puisqu'elles pourraient bien accompagner le développement pérenne de nombreuses entreprises. 

La France, un pays d'innovations en matière de cybersécurité

Avec plus de 164 startups comptabilisées dans le radar en 2023, 1 FT120 (ce programme d'accompagnement public, à destination des startups en hypercroissance, ndlr.), 31 scale-ups et 1 licorne, la France peut se vanter d'être sur le podium européen des pays qui innovent le plus en matière de sécurité informatique. En outre, l'Hexagone voit naître chaque année, depuis quatre ans, environ 25 nouvelles startups cyber. D'après l'étude Wavestone, ces jeunes pousses sont considérées comme "particulièrement innovantes", dans la mesure où elles tentent de se positionner sur la création de nouveaux marchés (solutions disruptives, recherche de clients inédits, etc.) 

Gérôme Billois, du cabinet Wavestone regarde vers l'avenir avec optimisme : « De véritables ruptures technologiques sont devant nous, comme le quantique et l’intelligence artificielle. Il est clé que nos start-ups se mobilisent sur ces sujets et soient à la pointe technologiquement. Cela passera forcément par un meilleur lien avec l’écosystème de la recherche déjà très actif sur ces sujets ». A date, seulement 20 % des startups cyber s'appuient sur le secteur de la recherche publique, et 67 % ont fait le choix d'internaliser complètement leur R&D. 

La cybersécurité comme vecteur d'opportunités commerciales

Lire la suite : https://www.laprovence.com/article/economie/55904260706572/radar-cybersecurite-2023-ou-en-sont-les-startups-francaises

•••

La cybersécurité à l’ère de l’IA

forbes.fr - Article traduit de Forbes US – Auteur : Tony Bradley

Publié le 17 août 2023

L’intelligence artificielle (IA) n’est certainement pas un concept nouveau, mais avec le lancement public de ChatGPT et l’essor des modèles d’IA générative, elle a pris un nouvel élan vertigineux. L’IA transforme le monde de la cybersécurité et fait évoluer le paysage des menaces à un rythme remarquable. Une table ronde a été organisée sur ce sujet lors de la conférence Black Hat à Las Vegas.

Intitulée, « Cybersécurité à l’ère de l’IA », cette table ronde était animée par Christine Elswick, EVP et Cybersecurity Practice Lead chez Highwire PR. Plusieurs participants ont pris part au débat : Fleming Shi, CTO de Barracuda, Amit Elazari, J.S.D, la fondatrice d’OpenPolicy, J. Michael Daniel, le PDG de la Cyber Threat Alliance, Mark Ryland, le directeur du bureau du CISO Amazon Web Services (AWS), et Patrick Coughlin, le VP, Technical GTM de Splunk.

Transformer le paysage des menaces

L’émergence de l’IA générative permet aux hackers de frapper plus rapidement et avec plus de précision. En minimisant les fautes d’orthographe et les problèmes de grammaire qui étaient autrefois des signaux pour les attaques de phishing, l’IA les rend plus évasives et plus convaincantes. En particulier, les secteurs critiques tels que la santé, l’éducation et les administrations locales ont signalé une augmentation significative des attaques au cours des deux dernières années.

« L’IA générative est une nouveauté. C’est un sous-ensemble de l’apprentissage automatique, de l’apprentissage profond et de l’intelligence artificielle en général », explique Fleming Shi. « Lorsque nous commençons à examiner les armes [numériques] tous les jours, celles-ci ne sont pas très différentes au moment où elles sont réellement créées, car les humains peuvent encore fabriquer des armes très performantes et très efficaces. »

Fleming Shi ajoute : « Cependant, les choses sont différentes avec l’IA générative, car elle est capable de générer du contenu très rapidement à partir d’une certaine orientation, de quelques invites, et sera en mesure de manipuler et de fournir des armes numériques beaucoup plus rapidement. »

En outre, les hackers ont désormais la possibilité d’utiliser les capacités d’écriture de code de l’IA générative pour écrire des codes malveillants et exploiter ainsi les vulnérabilités des logiciels. Les compétences requises pour lancer une attaque par ransomware se résument désormais à la construction d’un message malveillant et à l’accès à des outils de ransomware en tant que service. Cela a donné lieu à une toute nouvelle vague d’attaques développées à une échelle sans précédent.

Lire la suite : https://www.forbes.fr/technologie/la-cybersecurite-a-lere-de-l-ia/

•••

Quand les organisations luttent contre l'émergence des cyberattaques assistées par l'IA… en utilisant l'IA !

journaldunet.com - Chronique de Guillaume Maidon

Publié le 18 août 2023

Les cybercriminels utilisent désormais l'IA pour augmenter la fréquence et l'intensité de leurs attaques mais l'IA et le Deep Learning peuvent aussi jouer un rôle essentiel dans l'analyse des menaces.

Face à une suite ininterrompue de cyberattaques aux conséquences souvent tragiques, les organisations sont en quête permanente de moyens pour renforcer la protection de leurs données. Ce combat sans fin, qui oppose acteurs légitimes et cybercriminels, a pris récemment une nouvelle tournure : les acteurs malveillants ont pris le dessus.

Ces cybercriminels utilisent désormais l’IA pour augmenter la fréquence et l’intensité de leurs attaques. 

Pire encore, de nombreux débutants se lancent dans le monde de la cybercriminalité. Même ceux que l’on appelle les « script kiddies », sans compétence en programmation, peuvent mettre la main sur des outils d’IA clés en main pour concevoir et opérer des logiciels malveillants. Ainsi, toute personne malintentionnée peut rapidement créer et diffuser des programmes nuisibles, semant ainsi le chaos au sein des entreprises.

Par exemple, des outils d’IA faciles d’accès permettent même à des acteurs peu expérimentés de mener des attaques par déni de service, de créer des campagnes de phishing et de déclencher des attaques par ransomware. Ces attaques peuvent être lancées simultanément à partir de multiples systèmes à travers le monde, ce qui rend pratiquement impossible pour les opérateurs humains de détecter manuellement tous les systèmes d’attaque qui ciblent leurs sites internet ou leurs portails.

Rendre aux hackers la monnaie de leur pièce

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/solutions/dsi/1524193-quand-les-organisations-luttent-contre-l-emergence-des-cyberattaques-assistees-par-l-ia-en-utilisant-l-ia/

•••

De l'IA générative pour prévenir les risques cybersécurité chez Tenable

lemondeinformatique.fr - Par Dominique Filippone

Publié le 14 Aout 2023

LIRE LE DOSSIER 

Pour mieux anticiper et prévoir les risques en cybersécurité, l'éditeur de sécurité Tenable renforce sa plateforme One Exposure Management avec une fonction d'IA générative. Baptisée ExposureAI, elle promet des indicateurs de compréhension du risque cyber plus fins et pointus.

L'IA n'est pas qu'une passade pour les éditeurs de solutions de sécurité mais un véritable mouvement de fond. L'éditeur de sécurité Tenable monte d'un cran dans ce domaine avec l'annonce d'une dernière brique, ExposureAI, qui vient renforcer sa plateforme One Exposure Management. Avec à la clé l'ambition de doter les entreprises de capacités d'intelligence générative à même de renforcer leurs capacités en prévention des attaques informatiques et d'expertise en cybersécurité. « ExposureAI va fournir de nouveaux indicateurs pour rendre la gestion de l'exposition plus accessible, transformer tous les analystes en experts de la défense cybersécurité », avance Tenable.

Pour nourrir son offre, l'éditeur indique s'appuyer sur un référentiel de 1 000 milliards de données de sécurité. « Pour fournir les meilleures capacités basées sur l'IA, il faut disposer des meilleures données, et nous disposons du plus grand référentiel de données contextuelles sur l'exposition au monde ». Plus précisément, ExposureAI exploite 1 000 milliards de données contenues dans un datalake basé sur Snowflake.

Réduire le temps de compréhension du chemin d'attaque

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-de-l-ia-generative-pour-prevenir-les-risques-cybersecurite-chez-tenable-91253.html

•••

Pour éviter les systèmes de sécurité, les campagnes de phishing se mettent au QR code

usine-digitale.fr - Jérôme Marin

Publié le 17 août 2023

Une première campagne d'envergure a été détectée, notamment contre un grand groupe pétrolier américain. Les QR code permettent de ne pas être détectés par les systèmes de filtrage des courriers électroniques.

Les spécialistes du phishing pourraient avoir trouvé une parade face à l’amélioration des systèmes de filtrage des courriers électroniques. Depuis trois mois, les chercheurs en cybersécurité de la société Cofense ont constaté une première attaque d’envergure utilisant des QR codes pour tromper des employés de grandes entreprises.

Les QR codes présentent un avantage majeur pour les campagnes de phishing (hameçonnage en français) : leur utilisation frauduleuse ne peut pas être détectée par les filtres de sécurité, qui bloquent seulement les messages contenant des liens suspicieux. Les e-mails envoyés terminent ainsi dans la boîte de réception, et non dans les courriers indésirables.

Identifiants Microsoft 365

Mais les QR codes présentent également un inconvénient de taille : les applications mobiles qui permettent de les scanner affichent généralement le lien vers lequel ils redirigent les internautes. Et leur demandent de cliquer dessus. Ces étapes peuvent leur permettre de détecter plus facilement une redirection suspecte.

L’attaque constatée par Cofense visait de grandes entreprises, et notamment une grande compagnie pétrolière américaine. Plus d’un millier d’e-mails ont été envoyés, demandant aux employés d’effectuer une démarche de sécurité liée à leur compte Microsoft 365, la suite bureautique en ligne de l’éditeur de Windows.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/editorial/pour-eviter-les-systemes-de-securite-les-campagnes-de-phishing-se-mettent-au-qr-code.N2161417#xtor=EPR-4

•••

Réaction à un incident de cybersécurité : où en est-on ?

lemondeinformatique.fr - Par Véronique Arène

Publié le 18 Aout 2023

Une étude mondiale d'Immersive Labs révèle une amélioration des délais de réaction des entreprises face aux cybermenaces. Entre 2021 et 2022, les temps de réponse moyen passent ainsi de 29 à 19 jours. Dans le même temps, l'absence de préparation des équipes aux interventions après incident est pointée du doigt.

Pour faire face aux attaques informatiques, le degré de réactivité des équipes est essentiel et la formation des employés à la cybersécurité devient une question cruciale. Une étude réalisée par Immersive Labs apporte un aperçu plus approfondi de la capacité de réaction (ou de leur absence) des entreprises face aux cybermenaces. Dans le cadre de cette enquête, les performances des entreprises réalisant des simulations cyber ont été analysées. Soit 1,1 million d'exercices cybersécurité et d’incidents en laboratoires couvrant le personnel technique et les cadres pendant une période de 12 mois allant d'avril 2022 à avril 2023. L'objectif de ce rapport ? Fournir aux dirigeants en sécurité des systèmes d'information des données pour combler les lacunes stratégiques, atténuer les risques et renforcer durablement leur défense face aux menaces informatiques.  

D'après l'étude, il s'avère qu'en moyenne, le temps de réponse des entreprises aux cyberattaques s'est accéléré, glissant de 29 jours en 2021 à 19 en 2022, ce qui peut être attribué à l'urgence des délais de réactions rapides dans le contexte des retombées de la crise Log4j et d'autres vulnérabilités très médiatisées au cours de l'année écoulée. L’amélioration du temps médian des entreprises pour répondre aux menaces en dit long sur l'état général de la cyber-résilience, car un temps de réponse plus rapide signifie une plus petite fenêtre de vulnérabilité et un risque plus faible d'impact négatif sur l'entreprise. La crise Log4j, par exemple, a été un moment clé qui a servi de catalyseur à cette urgence compte tenu de son impact catastrophique. Bien que la découverte initiale de Log4j remonte à décembre 2021, elle continue d'être en tête des classements parmi les utilisateurs de la plate-forme Immersive Labs, car deux des cinq laboratoires CVE les plus fréquemment tentés au cours de l'année dernière étaient liés à Log4j.

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-reaction-a-un-incident-de-cybersecurite-ou-en-est-on-91256.html 

Intelligence artificielle

« Bac à sable » données personnelles : la CNIL lance un appel à projets sur l’intelligence artificielle dans les services publics

acutia.com - Par Thierry Daubant

Publié le 18 août 2023

Pour sa 3e édition, la CNIL propose un nouveau « bac à sable » afin d’accompagner trois projets utilisant l’intelligence artificielle au bénéfice des services publics. L’appel à projets est ouvert jusqu’au 30 septembre 2023.

Qu’est-ce que le « bac à sable » données personnelles ?

Le « bac à sable » données personnelles de la CNIL est un dispositif d’accompagnement à destination des innovateurs d’un secteur sur des problématiques émergentes. Ce dispositif s’inscrit dans l’action de la CNIL en soutien à l’innovation, l’une de ses grandes missions.

Sur la base d’un appel à projets thématique, la CNIL sélectionne des organismes qui pourront bénéficier d’un accompagnement poussé sur leur projet.

Le « bac à sable » s’adresse donc aux organismes confrontés à des problématiques nouvelles en lien avec la réglementation données personnelles. En intervenant à un stade précoce de développement du projet, les équipes de la CNIL aident l’organisme à identifier les solutions possibles, et à les implémenter.

Il ne s’agit pas d’un bac à sable réglementaire : il ne permet pas de lever les contraintes légales, même temporairement, car le droit en matière de données personnelles ne le permet pas.

Le « bac à sable » de la CNIL, c’est aussi faire progresser tout un écosystème : les bilans tirés des travaux menés avec les porteurs de projets sont publiés pour que les autres acteurs puissent en bénéficier. La CNIL a ainsi publié les bilans de ses premiers bacs à sable sur la santé et les EdTech.

Pourquoi le thème de « l’IA au bénéfice des services publics » ?

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/bac-a-sable-donnees-personnelles-la-cnil-lance-un-appel-a-projets-sur-lintelligence-artificielle-dans-les-services-publics/?mc_cid=d1dfa6f727&mc_eid=1b5f52f4fd

•••

ChatGPT vaincu ? Le grand rival d’OpenAI lance une IA plus rapide et moins chère

lebigdata.fr - Par Magloire

publié le 13 août 2023

Anthropic lance la nouvelle version du rival de ChatGPT. Celle-ci se veut être une alternative moins chère à ChatGPT, mais non moins performante.

Est-ce le début du bras de fer entre Anthropic et OpenAI ? Rappelons que le premier a été fondé par des anciens du second. Ils ont ainsi à cœur de proposer un sérieux concurrent au très populaire ChatGPT de leur ancienne entreprise. Anthropic annonce son IA Claude Instant 1.2 qui est plus Une mise à jour améliorée dans tous les domaines

La version 1.2 est ainsi une mise à jour de l’IA Claude Instant 1.1. Selon Anthropic, la nouvelle version du rival de ChatGPT intègre les points forts de Claude 2. Il s’agit de l’autre intelligence artificielle phare du concurrent d’OpenAI.

La mise à jour de Claude Instant montre des améliorations significatives dans des domaines comme les mathématiques, le codage, le raisonnement et la sécurité. Des tests internes ont clairement mis en évidence la supériorité de la nouvelle version. Dans un test de codage identique, Claude Instant 1.2 a obtenu un score de 58,7 % contre seulement 52,8 % pour la précédente version.

Une série de problèmes mathématiques a également servi à départager les deux modèles. l’ancien modèle est parvenu à un score de 80,9 %, tandis que la mise à jour a fait mieux avec une note de 86,7 %.

Le rival de ChatGPT moins sujet aux erreurs

Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/rival-chatgpt

•••

La fonction publique teste l’IA pour améliorer la qualité de service aux usagers

zoner.fr - Par Xavier Biseul

Publié le 17 août 2023

Réseaux : Avec son Plan Téléphone, le gouvernement entend améliorer l’accueil téléphonique des services publics. A la rentrée, des agents volontaires seront, par ailleurs, aidés d’IA génératives pour mieux répondre aux usagers.

Comment améliorer l’accueil aux usagers dans la fonction publique ? A l’instar d’une entreprise privée, l’Etat entend faciliter l’entrée en contact des usagers avec ses agents. C’est l’un des engagements inscrits dans son programme de transformation Services Publics+.

Dans ce cadre, Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, présentait, le 18 juillet, son « plan Téléphone » aux ministères et aux opérateurs de services publics concernés. Objectif : obtenir un taux de décroché de 85 % d’ici à décembre 2024. Pour mesurer les progrès accomplis, la satisfaction des usagers sera évalué à la suite d’un contact téléphonique dans les prochains mois.

Ce plan Téléphone comprend des mesures simples et de bon sens comme renforcer la lisibilité et l’affichage des numéros de téléphone sur les sites web des services publics, afin notamment de mieux prendre en compte les situations de handicap. De nouvelles fonctionnalités seront également mises en place comme la prise de rendez-vous en ligne et le rappel des usagers pour limiter le temps d’attente au téléphone.

ChatGPT, LLaMA et Bloom en test
Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/la-fonction-publique-teste-l-ia-pour-ameliorer-la-qualite-de-service-aux-usagers-39960920.htm

•••

Google et Deloitte s'associent pour connecter data science et marketing à l'IA

lemondeinformatique.fr - Célia Seramour

Publié le 17 Aout 2023

Deloitte étend son partenariat avec Google Cloud pour proposer aux entreprises des solutions clés pour mieux prendre le tournant de l'IA générative. L'intégration avec Vertex AI, Generative AI App Builder et Generative AI Studio ou encore Cortex Framework est de mise.

Faire converger marketing et data science pour multiplier les opportunités. C'est ce que le cabinet Deloitte et le géant de la recherche Google entendent bien prouver. Les deux entreprises viennent d’annoncer que la plateforme de données, d’analyse et d’IA ConvergeConsumer de Deloitte est désormais optimisée pour Google Cloud (GCP). Présentée comme une « initiative de co-innovation avec Google Cloud », la mise en commun de ces technologies doit aider les entreprises « à créer des expériences client plus pertinentes, engageantes et efficaces ». Ainsi, le portefeuille de solutions ConvergeConsumer de Deloitte, disponible sur GCP, intègre les principales capacités d'analyse de données, d'intelligence artificielle (IA) et d'IA générative (Gen AI) de Google Cloud. Avec cette palette de solutions, les entreprises centrées sur les consommateurs pourront déployer rapidement des outils alimentés par l’IA afin de « prévoir plus précisément la demande, personnaliser les campagnes de marketing et optimiser la tarification des produits ». Le tout dans un seul objectif : accroître la fidélité à la marque et étendre l'avantage concurrentiel.

Traditionnellement, les sociétés s’appuient sur des équipes internes de data scientists et d'ingénieurs pour développer et maintenir des solutions sur mesure, ce qui entraîne souvent des dépenses importantes et de longs délais de développement. Avec sa plateforme, Deloitte propose une autre approche où les entreprises profitent de solutions clés en main. Par exemple, les clients peuvent désormais appliquer les capacités d'IA et d'analyse de données de Google Cloud à leurs données d'entreprise avec un large éventail de points de données externes provenant de ConvergeConsumer, tels que des informations sur des segments de clientèle spécifiques ou des événements météorologiques ayant des implications logistiques. Pour Ben Stiller, directeur général de ConvergeConsumer et directeur de Deloitte Consulting, ce partenariat est primordial : « Pour s'imposer sur ce marché en pleine mutation, les entreprises en contact avec les consommateurs doivent être plus précises, plus granulaires et plus réactives aux besoins individuels des clients.

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-google-et-deloitte-s-associent-pour-connecter-data-science-et-marketing-a-l-ia-91302.html

Paiement électronique

Le virement open banking, la solution de paiement à suivre de près

usinedigitale.fr - Par Raphaële Karayan

Publié le 14 août 2023

Dans un secteur des paiements en pleine ébullition, le virement instantané de compte à compte, reposant sur l'open banking, fait beaucoup parler de lui. S'il ne se développe pas au rythme espéré par ses promoteurs, car la concurrence est rude, il est cependant porteur d'évolutions intéressantes.

L'open banking est en train de passer un nouveau cap. La traction dont bénéficie actuellement le virement instantané et l'annonce du nouveau paquet législatif européen sur les services de paiement représentent des moteurs de croissance pour ce secteur, dont les services reposent sur l'accès en temps réel aux données bancaires des clients des établissements financiers.

L'open banking recouvre différents usages : agrégation de comptes bancaires, virement de compte à compte (également appelé initiation de paiement par virement), applications de coaching financier ou encore scoring de crédit. L'adoption croissante de cette technologie, mise en œuvre par le biais d'API ouvertes sur les SI des banques, a donné naissance à une multitude de fintechs spécialisées. Parmi les plus connues, on peut citer GoCardlessPlaidVolt, Finicity (Mastercard), Tink (Visa), et en France Linxo, Bridge, Fintecture et Budget Insight.

Levier de souveraineté

Le cas d'usage le plus en vue de l'open banking, actuellement, est le virement de compte à compte, qui permet à un particulier ou une entreprise d’ordonner une opération de paiement par virement en cliquant simplement sur un lien (ou un bouton, un QR code…). Plus besoin de passer par les étapes d'ajout de bénéficiaire, de renseignement de l'Iban, etc. Par rapport à la carte bancaire, ce type de paiement permet au client de s'affranchir des contraintes de plafonds de dépenses mensuels, et offre au commerçant un paiement instantané et irrévocable, à un coût bien inférieur. Il est également possible de l'utiliser pour mettre en place des virements récurrents de manière moins lourde qu'un mandat de prélèvement, ce que fait par exemple la start-up Slimpay pour l'encaissement des abonnements.

Ce mode de paiement, poussé par la Commission européenne qui y voit un levier pour retrouver de la souveraineté face aux grands "schemes" de paiement internationaux comme Visa et Mastercard, est au cœur d'un projet européen d'infrastructure de paiement, baptisé EPI, mené par les grandes banques européennes, qui devrait voir le jour en 2024.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/le-virement-open-banking-la-solution-de-paiement-a-suivre-de-pres.N2160297

Internet des Objets

Mioty : l’innovation pour une ville intelligente

objetconnecte.com - Par Nirina

Publié le 17 août 2023

La transformation numérique urbaine s’appuie sur des technologies fiables pour relier l’infrastructure de la ville. Le défi est de parvenir à une communication stable et durable malgré la saturation des canaux sans licence. Mioty, une technologie LPWAN, se présente comme une solution idéale pour répondre à ces préoccupations.

Chaque jour, davantage d’appareils IoT sont déployés. De ce fait, la demande de bandes sous-GHz sans licence croît. Toutefois, cette croissance provoque une congestion. D’où l’importance de technologies à la fois fiables et évolutives. Comme l’indique András Gnandt de Silicon Laboratories, ces technologies devraient également coexister. C’est dans ce contexte que mioty intervient.

Le réseau sans fil mioty se présente comme une technologie LPWAN. En outre, elle propose une approche PHY et MAC singulière, basée sur le fractionnement des télégrammes, prescrit par une norme ouverte. Silicon Labs, faisant partie de l’alliance mioty, soutient que cette norme garantit fiabilité et évolutivité, Applications et performances de mioty

Généralement, les appareils LPWAN fonctionnent sur batterie. Leurs transmissions vers une station de base sont rares et à faibles débits. D’une part, ils peuvent opérer dans des spectres avec ou sans licence. D’autre part, la technologie LPWAN peut être soit propriétaire, soit normative, et convient aux réseaux publics comme privés.

Lire la suite : https://www.objetconnecte.com/mioty-ville-intelligente/

Blockchain

Les entreprises françaises à la conquête de la Blockchain

cryptonaute.fr - Par Léo G

Publié le 19 août 2023

L’année 2020 marque un véritable tournant pour la France avec une multiplication des projets Blockchain au sein des entreprises traditionnelles, mais également dans le positionnement des Blockchains publiques vis-à-vis de cette nouvelle technologie. Ces dernières vont effectivement prendre les devants et s’imposer comme leaders de l’adoption en France. 2020 c’est aussi la première fois que se structurent les équipes et les budgets alloués à la Blockchain dans les entreprises françaises.

Nous observons de cette manière que la Blockchain n’est aujourd’hui plus réservée aux initiés et même s’il reste encore de gros efforts pédagogiques et de formations à entreprendre, la Blockchain s’installe peu à peu comme une évidence au sein de l’écosystème français.

Un écosystème français fort au service de la révolution technologique

Face à des avancées techniques et technologiques de plus en plus rapides, les cartes ont été redistribuées et la France à réussi à se placer rapidement avec succès sur plusieurs sujets clefs. En effet, nous avons vu émerger de grands leaders français comme Ledger dans la sécurité des actifs digitaux, Woorton dans la création de marchés, Tezos dans les contrats intelligents… C’est grâce à ces pionniers qu’aujourd’hui, la plupart des entreprises du CAC40 développent des projets Blockchain qui viendront à l’avenir s’insérer dans leurs activités.

L’un des avantages principaux du développement de la Blockchain en France est son intégration dans l’écosystème traditionnel. Karim Sabba et Charlie Meraud, fondateurs de la Paris Blockchain Week témoignent de cette force :

“Ce qui est frappant, c’est que le secteur reste assez fermé partout dans le monde à la collaboration avec le monde traditionnel. On a l’impression que la France peut mieux faire le pont entre le monde de la blockchain et la tech ou le monde industriel français”.

Lire la suite : https://cryptonaute.fr/entreprises_francaises_conquete_blockchain/

•••

Cryptos, blockchain et NFTs pour les (pas trop) nuls

aqui.fr - par Cyrille Pitois

Publié le 18 août 2023

C'est la semaine de la blockchain à Biarritz. NFT Biarritz se consacre lundi et mardi à ces données numériques authentifiables et persistantes. Juste avant Surfin'Bitcoin sur les évolutions de la crypto. Immersion pour comprendre ce Web3 qui émerge.

Pas besoin d’un surf dernier cri pour surfer la vague numérique de l’innovation au cours de l’édition 2023 de NFT Biarritz. Ce lundi 21 et mardi 22 août, la deuxième édition de cet évènement initié par les frères Franck et Damien Dupont va permettre de replonger dans le monde intrigant des Tokens Non Fongibles plus connus sous l’acronyme de NFTs. Avec quelques détours par la blockchain, les cryptomonnaies et l’intelligence artificielle.

Rappelons qu’une NFT est une donnée digitale unique, authentifiable et persistante. On peut donc se l’approprier, la partager, l’échanger, la vendre… Une nouvelle dimension qui ouvre des autoroutes au troisième grand chapitre de l’histoire d’internet, ce qu’on appelle le Web3.0. « La notion de propriété va devenir centrale et véhiculer un changement de paradigme pour les utilisateurs du web et notamment les entreprises. Cette vague, soit vous la prendrez, soit vous la subirez. On veut vous aider à la prendre », expliquent les deux frères eux-mêmes fondateurs de Opengem, société qui accompagne les entreprises au développement de la technologie blockchain.

La nouvelle édition du rendez-vous de Biarritz NFT 2023 hébergée par le connecteur est conçue comme une aventure alliant éducation, créativité et amusement. Ateliers décoiffants, conférences stimulantes et même quelques surprises contribuent à se familiariser avec les dernières évolutions technologiques. Le potentiel des NFTs et de la technologie web3.0 s’applique à plusieurs secteurs, comme le jeu, l’immobilier ou la finance.

Lire la suite : https://aqui.fr/article/cryptos-blockchain-et-nfts-pour-les-pas-trop-nuls/

Cloud

Controverse. L’Irlande doit-elle limiter le nombre de centres de données ?

courrierinternational.com - Par source The Irish Times

Publié le 13 août 2023

En 2022, les centres de données implantés en Irlande ont consommé autant d’électricité que la population urbaine. Face à cette situation, certains appellent à un moratoire. Quand d’autres pensent que le problème est ailleurs. “The Irish Times” est traversé par ces divergences.

OUI Le système est saturé

Plus on en apprend sur l’incidence réelle des centres de données, plus la politique irlandaise des vingt dernières années sur leur emplacement et leur importance paraît court-termiste. Au début de juin, l’Office central des statistiques a révélé que les soixante-quinze centres de données irlandais avaient mobilisé en 2022 près d’un cinquième de la production électrique du pays, l’équivalent de ce que consomment l’ensemble des foyers urbains en Irlande. C’est une hausse de 30 % par rapport à 2021, sachant qu’en 2015, ils n’avaient utilisé que 5 % de la production électrique du pays.

Cela représente une explosion de 300 % en moins de dix ans. Les spécialistes et le fournisseur d’électricité national, EirGrid, ont pourtant répété que le réseau électrique national était de plus en plus sous tension, notamment à cause des centres de données. Particulièrement énergivores, ces derniers peuvent alimenter des dizaines voire des centaines de serveurs informatiques. D’autre part, ils ne peuvent pas fonctionner sans système de refroidissement et consomment énormément d’eau. Les grands centres utilisent autant d’énergie et d’eau qu’une petite ville.

Avec trente nouveaux centres de données prévus, dont huit sont en construction, il est probable que le secteur totalise, d’ici à 2030, entre 23 et 30 % de la consommation nationale – la fourchette estimée par EirGrid. Celui-ci a imposé un moratoire sur la création de nouveaux centres dans la région de Dublin, déjà saturée. Cependant, disperser les centres ne résout pas les enjeux sous-jacents d’approvisionnement en électricité. Quant au gouvernement, il a répété en juin qu’il ne plafonnerait pas la croissance du secteur.

L’Irlande ne respecte pas ses engagements climatiques

Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.courrierinternational.com/article/controverse-l-irlande-doit-elle-limiter-le-nombre-de-centres-de-donnees

 

Atos

Atos : comment le Made in France s'est fait coiffer sur le poteau par Kretinsky

challenges.fr - Par Régis Soubrouillard

Publié le 14 août 2023

ENQUÊTE. Au pied du mur, le fleuron français Atos va céder ses activités de conseil à Daniel Kretinsky tout en lui ouvrant 7,5% du capital de la filiale stratégique Eviden. De l'Elysée aux cabinets de conseil en passant par le réseau de polytechnique, voici comment les propositions françaises et européennes de reprises ont été éconduites, profitant au milliardaire tchèque.

Dans les couloirs du ministère des Armées, un drôle de nom de code circule : "Dixmude". Sous couvert de discrétion, il s'agit de nommer un dossier ultrasensible qui agite le monde économique, militaire et politique depuis plus de deux ans : l'avenir du géant français Atos, confronté à une tempête boursière et à des errances stratégiques récurrentes. Ce nom de code fait référence à une bataille décisive de la première guerre mondiale. Fin 1917, à Dixmude, une ville belge proche de la frontière française, des fusiliers marins inexpérimentés étaient venus prêter main forte à l'armée de terre tricolore pour repousser 40.000 Allemands.

Un choix d'appellation qui dit à quel point le dossier Atos est stratégique. Il met en jeu des intérêts français sensibles alors que l'ombre plane sur le rachat du groupe exsangue par un investisseur étranger. Le fleuron devient une proie encore plus ciblée depuis l'annonce en juin 2022 de la scission du groupe voulue pour son président Bertrand Meunier. Celle-ci prévoit la vente des métiers de conseil et infogérance, regroupés dans Tech Foundation et la mise en Bourse d'Evidian (désormais Eviden), qui rassemble les activités très rentables et en forte croissance de cybersécurité, cloud, big data, IA et supercalculateur.

Dos au mur, Atos dégaine un plan de scission

Le 1er août, l'offre de Daniel Kretinsky est acceptée par Atos. Le magnat tchèque est désormais en position de mettre la main sur Tech Foundations. Et avec 7,5% du capital d'Eviden, il entrerait au conseil d'administration, qui chapeaute les activités cybersécurité, supercalculateur et IA.

Lire la suite : https://www.challenges.fr/entreprise/atos-comment-le-made-in-france-sest-fait-coiffer-sur-le-poteau-par-kretinsky_864024