Revue de presse ADCET N°225 du 14 Août 2023

Mobilité

Etude comparative internationale sur la gouvernance et le financement de la mobilité

trésor.economie.gouv.fr - Rédigé par DG Trésor

Publié le 07 août 2023

Dans le cadre de deux missions, l’une confiée par la commission des finances du Sénat sur la gouvernance et le financement de la mobilité ; l’autre par l’inspection générale des finances (IGF) sur le financement des systèmes de transport en commun de grandes agglomérations, les services économiques de neuf pays ont été sollicités.

Ils ont réalisé un travail de parangonnage concernant les systèmes de gouvernance et de financement des transports collectifs dont les résultats ont été rassemblés dans cette synthèse.

Les questionnaires s’intéressaient principalement à deux aspects :

  • • L’organisation de la gouvernance des transports en commun dans les pays et les villes
  • • Les sources actuelles et potentielles de financement des services de mobilités du quotidien

Cette nouvelle étude comparative internationale s’appuie sur les travaux menés par les services économiques et régionaux de Washington, de Londres, de Berlin, de La Haye, de Madrid et de Rome ainsi que les services économiques de Berne, de Bruxelles et de Vienne.

Les principales conclusions :

  • • La gouvernance des transports collectifs est hétérogène et parfois morcelée.
  • • Les sources de financement et les contributions des financeurs des transports en commun varient selon les pays et selon les régions.
  • • La crise sanitaire a perturbé l’équilibre financier des autorités organisatrices de mobilités.
  • • La mise en place de péages urbains et de taxes sur le logement ainsi que la différenciation des prix des transports publics sont des solutions envisagées pour financer les transports en commun et leurs nouveaux projets.

Fichier attaché : https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/96c05cd2-6d7a-47a6-9af9-fe676e622a1e/files/aab27619-9eca-4319-be14-8fc3e4488176

Lire la suite : https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2023/08/07/etude-comparative-internationale-sur-la-gouvernance-et-le-financement-de-la-mobilite

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USA: les robots-taxis gagnent du terrain à San Francisco

datanews.levif.be - Par Belga

Publié le 09 août 2023

Les taxis sans chauffeurs de Waymo et Cruise vont désormais pouvoir proposer des courses payantes dans toute la ville de San Francisco, de jour et de nuit, après un vote favorable des autorités californiennes jeudi.

La California Public Utilities Commission (CPUC), chargée de superviser les véhicules autonomes, a voté à trois membres contre un en faveur des requêtes de Waymo, filiale d’Alphabet (maison mère de Google), et de Cruise (General Motors) pour étendre leurs services.

Jusqu’à présent, elles étaient limitées: Cruise opère un service de robots-taxis payants la nuit et Waymo expérimente avec des volontaires, gratuitement (ou moyennant paiement, mais avec un humain sur le siège du conducteur).

Leurs étranges véhicules bardés de caméras et lidars sont devenus banals depuis un an que les deux entreprises ne sont plus obligées d’avoir un humain derrière le volant. Mais ils sont loin de faire l’unanimité.

Jeudi, des dizaines d’habitants de San Francisco, adolescents, parents, ingénieurs, retraités, responsables associatifs ou syndicaux ont pris la parole pour faire part de leur opinion lors d’une audience publique de la CPUC qui a duré plus de 7 heures. De nombreux partisans et utilisateurs ont vanté ce nouveau mode de transport, au nom de la sécurité et de la modernité.

Lire la suite : https://datanews.levif.be/actualite/innovation/mobilite/usa-les-robots-taxis-gagnent-du-terrain-a-san-francisco/?cel_hash=4497b9a6108ebf4d986c5210fa75caf86023e9a6&chts=1691860385&utm_source=Newsletter-20230811&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDATANFR

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Vous pourrez bientôt prendre le métro avec votre carte bancaire : comment ça marche ?

presse-citron.net - Par Romain Vitt

Publié le 6 août 2023

Fini le ticket de métro perdu dans le fond de la poche. Fini aussi le Pass Navigo. Bientôt, vous pourrez prendre le métro en posant votre carte bancaire sur le portique.

  • - Circuler dans le métro en passant sa carte bancaire sera bientôt possible
  • - Pour y parvenir, Thales développe des technologies innovantes qui rendront l’expérience fluide
  • - Les premiers essais en France sont prévus pour 2024

« La plupart des voyageurs ont envie de simplicité, et la simplicité, c’est le téléphone ou la carte de crédit ». Ces mots, ce sont ceux de Jean-Marc Reynaud, directeur général des Systèmes de paiement et parking. Alors qu’il est déjà possible dans de nombreux pays du monde de prendre le métro en posant son smartphone ou sa carte bancaire sur le portique, la France reste encore timide.

Pour le moment, dans l’Hexagone, on ne peut passer qu’avec son smartphone à condition d’avoir un Pass Navigo par le biais de l’application RATP. Il faut dire que développer une telle technologie est plus difficile qu’il n’y paraît. « On ouvre la barrière en même temps qu’on demande l’autorisation à la banque » explique Nicolas Cousinard, responsable de la ligne produit billettique au sain de Thales Revenue Collection Systems (RCS).

Cette division spécialisée du groupe technologique français (bientôt cédé au groupe japonais Hitachi Rail), travaille sur les « gates », ces portillons qui donnent accès au métro. Dubai, Le Caire, Johannesburg, Saint-Domingue, Amsterdam, Rotterdam sont autant d’exemples de villes faisant confiance à Thales RCS.

Metro 3.0

« On développe des infrastructures qui vont être déployées sur quinze ans chez nos clients, et pendant ce temps il y aura 5 à 6 mises à jour, explique Jean-Marc Reynaud. Tous les trois ans, on a un nouveau choc technologique qui arrive ».

Lire la suite : https://www.presse-citron.net/vous-pourrez-bientot-prendre-le-metro-avec-votre-carte-bancaire-comment-ca-marche/

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Mais qu’est-ce que c’est que ce tricycle électrique qui a été annoncé pour l’Europe ?

netcost-securityu.fr  - Par Lucas R.

Publié le 11 août 2023

Je crains qu’il n’y ait pas de juste milieu avec le Lámpago Electric Trike : soit on l’aime, soit on le déteste.

https://www.netcost-security.fr/wp-content/uploads/2023/08/1691788531_Mais-quest-ce-que-cest-que-ce-tricycle-electrique-qui-a-758x426.jpg

Je ne saurais pas le définir très précisément, mais en ces temps récents, nous avons vu toutes sortes de véhicules de mobilité personnelle (VMP) électriques, de toutes les couleurs et de tous les goûts, y compris des vélos électriques qui ressemblent presque à des motos ou à des « jouets » pour enfants que Richie Rich aurait voulu à son époque, et même des trottinettes comme le Xiaomi Electric Scooter 4 Ultra qui montent presque toutes les pentes et tiennent jusqu’à 70 kilomètres avec leurs batteries.

Ainsi, nous pouvons maintenant vous présenter la dernière folie des fabricants de VMP électriques, qui s’appelle Lámpago Electric Trike et qui arrivera bientôt en Europe à un prix encore indéterminé, tout comme son esthétique rétro à mi-chemin entre un side-car et un Vespa ancienne, formant ainsi une sorte de tricycle déguisé.

C’est ce que nos collègues de GizmoChina nous ont montré, grâce à quoi nous allons également pouvoir vous parler de tout ce que ce véhicule offrira, fabriqué par une société de solutions de mobilité électrique basée en Turquie.

Lire la suite : https://www.netcost-security.fr/mobilite/184387/mais-quest-ce-que-cest-que-ce-tricycle-electrique-qui-a-ete-annonce-pour-leurope/

Blockchain

La Chine déploie sa stratégie blockchain : Une menace pour les USA ?

cointribune.com - par Luc Jose A.

Publié le 06 août 2023

Avec une ambition mondiale débridée et une énergie sans égale, Shanghai est décidée à remporter la course mondiale, technologique et économique d’ici 2025. Dans son plan récemment publié par le ministère chinois de l’Industrie et de la technologie de l’information et le Bureau des affaires centrales du cyberespace, la ville peint avec éloquence et élégance son intention de s’imposer comme le leader mondial de la blockchain. Sur le plan géopolitique, c’est une comète. Le dragon chinois semble déterminé à renverser la structure monopolistique qui caractérise le secteur de la blockchain et à prendre de l’avance sur les États-Unis. Précisions.

Déploiement de la blockchain Pujiang Digital Chain en 2025

Pour Shanghai, 2025 sera l’année de toutes les grandes surprises dans le domaine de la technologie numérique. Le plan Shanghai 2025 publié le 31 juillet 2023 prévoit, en effet, la mise en place d’une infrastructure numérique blockchain pour la ville.

La blockchain Pujiang Digital Chain, puisque c’est ainsi qu’elle s’appellera, embarquera diverses fonctionnalités telles que l’identification de données, les paiements numériques, la supervision, etc.

Elle fera également l’objet d’un certain nombre d’intégrations pratiques, notamment celle du Delta du fleuve Yang Tsé, laquelle est composée de 27 villes et représente près de 20% du PIB chinois avec un important potentiel d’attraction pour les investissements directs étrangers.

Plusieurs autres intégrations seront également faites à la blockchain Pujiang Digital Chain après sa mise en œuvre en 2025, notamment des services municipaux, des services publics et des services industriels. Avec cette batterie d’innovations en vue, la blockchain fera de la région un centre d’attraction à la fois sur le plan technologique et commercial.

Pujiang Digital Chain 2025 : les gouvernements locaux chinois mis à contribution

Lire la suite : https://www.cointribune.com/la-chine-deploie-sa-strategie-blockchain-une-menace-pour-les-usa/

Biométrie

La démarche pourrait être l’avenir de la technologique biométrique

lapresse.ca - Par Tara Deschamps

Publié le 06 août 2023

Les données du talon aux orteils que les chercheurs capturent aideront à développer des modèles 3D des personnes marchant sur les tuiles.

Les Canadiens déverrouillent leurs iPhones avec leur empreinte digitale depuis 2013 et sont parfois exposés à des logiciels de reconnaissance faciale avant de monter à bord des avions, mais en matière de technologie biométrique, Erik Scheme et Mayssa Rekik ont une longueur d’avance.

Le directeur associé de l’Institut de génie biomédical de l’Université du Nouveau-Brunswick et l’étudiante de premier cycle en technologies de pointe font partie d’une équipe de recherche sur ce que pourrait être l’avenir de la sécurité biométrique : les pas.

Ils ont installé des tuiles électroniques de la compagnie Stepscan Technologies, de l’Île-du-Prince-Édouard, dans leur laboratoire universitaire et dans le hall du Cyber Centre de Fredericton pour générer une carte thermique, pixel par pixel, de la répartition de la pression dans les pieds d’une personne pendant qu’elle marche.

Les données du talon aux orteils qu’ils capturent aideront à développer des modèles 3D des personnes marchant sur les tuiles et des cadres d’apprentissage en profondeur qui peuvent différencier la marche d’une personne d’une autre, pour identifier les individus en fonction de leur démarche.

« Qu’il s’agisse de chaussures différentes, de porter différents objets ou de marcher de manière distraite, nous essayons de créer le plus grand ensemble de données au monde à mettre à la disposition de la communauté des chercheurs, afin que nous puissions faire avancer cette discipline », a affirmé M. Scheme.

L’intérêt pour la technologie biométrique, qui repose sur des caractéristiques physiques uniques telles que la démarche, la rétine, le visage, le rythme cardiaque ou la voix d’une personne, augmente en partie parce que la plupart des entreprises s’appuient sur des clés, des cartes, des numéros d’identification personnels ou du personnel pour sécuriser l’accès à leurs espaces ou systèmes.

Lire la suite : https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2023-08-06/la-demarche-pourrait-etre-l-avenir-de-la-technologique-biometrique.php#

Cybersécurité

WormGPT : le ChatGPT malveillant qui sème la terreur sur le Web

tomsguide.fr - Par Aymeric Geoffre-Rouland

Publié le 19 juillet 2023 07:13

WormGPT est une IA malveillante dédiée aux attaques d’hameçonnage par email. Utilisant GPTJ, elle crée des faux emails convaincants et échappe à tous les filtres de sécurité. Les entreprises doivent renforcer leurs défenses.

Dans le petit monde de la cybercriminalité, une nouvelle menace est en train d’émerger : WormGPT. Derrière ce nom se cache un outil d’intelligence artificielle redoutable, conçu spécifiquement pour alimenter des attaques d’hameçonnage par email professionnel (BEC).

En s’appuyant sur le modèle de langage GPTJ (développé en 2021), WormGPT permet le support illimité de caractères, la mémorisation des échanges de chat et même, des capacités de formatage de code. Ce ChatGPT néfaste risque, fort malheureusement, de faire parler de lui dans les mois qui arrivent.

WormGPT : comment fonctionne-t-il et pourquoi s’en inquiéter ?

Concrètement, comment fonctionne WormGPT ? Les cybercriminels l’utilisent pour générer des emails factices d’une qualité étonnante, presque indiscernables des communications réelles. Grâce à son intelligence artificielle sophistiquée, l’outil est capable de personnaliser les messages en fonction du destinataire, augmentant ainsi les chances de succès de l’attaque.

WormGPT peut être utilisé par des attaquants de tous niveaux, même ceux qui ne maîtrisent pas la langue dans laquelle l’email est rédigé. Le souci, c’est que les e-mails envoyés par cette IA malveillante sont quasiment irréprochables en termes de syntaxe, de grammaire, etc.

Lire la suite : https://www.tomsguide.fr/wormgpt-le-chatgpt-malveillant-qui-seme-la-terreur-sur-le-web/

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Cybercrime: les assurances suisses risquent la ruine

watson.ch - Par ann-kathrin amstutz / ch media

Publié le 06 août 2023

Le secteur de la cyberassurance devrait doubler d'ici 2025. Cependant, cette couverture est controversée, notamment lorsqu'il s'agit de payer des rançons. De plus, les assurances pourraient risquer la faillite.

Si la cybercriminalité était un pays, elle serait la troisième économie du monde après les Etats-Unis et la Chine. Les dommages causés par la cybercriminalité mondiale cette année s'élèvent à un montant inimaginable de 8000 milliards de dollars. C'est du moins l'estimation de l'entreprise américaine d'études de marché Cybersecurity Ventures. Ce montant devrait continuer à augmenter d'environ 15% par an.

Qui doit payer ces sommes colossales? Qui peut le faire? C'est là que le secteur des assurances entre en jeu. De plus en plus de fournisseurs vendent des cyberassurances aux entreprises et aux particuliers. En Suisse, de nombreux assureurs se sont déjà lancés: Swiss Life (via des entreprises partenaires), AXA, Helvetia, Zurich, Baloise, La Mobilière, Allianz et Generali ont tous au moins une offre, soit pour les entreprises, soit pour les particuliers. Aucun assureur n'a communiqué le nombre de cyberpolices qu'il a souscrites.

Les assurances jouent avec le feu

Le secteur perçoit des affaires lucratives sur un marché en pleine croissance. Mais en même temps, les assureurs sont confrontés à des risques qui sont difficilement calculables et qui peuvent facilement échapper à tout contrôle. Apparemment, les assureurs ont sous-estimé le nombre d'attaques ces dernières années. Selon l'association professionnelle allemande, les cyberpolices ont généré des pertes en 2022. En d'autres termes, les frais de sinistre et d'administration ont été plus élevés que les primes encaissées.

Lire la suite : https://www.watson.ch/fr/economie/cybercrime/874084490-cybercrime-les-assurances-suisses-pourraient-etre-ruinees

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Crypto : Ethereum, l'empire du cybercrime

cointribune.com - Par Evans S.

Publié le 07 Août 2023

Dans le secteur crypto, Ethereum se présente non pas comme un asile idyllique, mais plutôt comme un empire insoupçonné de la cybercriminalité. Sur cette scène numérique, une manifestation alarmante de crime prospère, dont l’échelle titanesque a été récemment dévoilée par des chercheurs perspicaces.

L’ombre proliférante du cybercrime sur Ethereum

Le spectre du cybercrime s’étend dans l’ombre du réseau Ethereum. Alors que bitcoin reste le mastodonte incontesté de la cryptosphere, Ethereum se distingue par la complexité de ses activités frauduleuses d’après les chercheurs.

Sa capacité à héberger des contrats intelligents offre un éventail plus large de délits numériques. Cette caractéristique transforme Ethereum en un véritable empire du cybercrime.

D’après les informations extraites des explorateurs de blockchain, tels que Etherscan, un nombre alarmant de plus de 5 600 adresses Ethereum ont été repérées comme étant liées à des activités de cybercriminalité.

De plus, ces constatations trouvent un écho puissant dans les analyses rigoureuses réalisées par Whale Alert’s ScamAlert. Ensemble, ces données dévoilent l’étendue effrayante de la cybercriminalité qui sévit dans l’écosystème Ethereum.

Ces adresses marquées ont permis de tracer plus de 1,78 million de transactions provenant de victimes non méfiantes, totalisant une somme stupéfiante de 1,65 milliard de dollars en fonds volés. Ce chiffre est presque 16 fois supérieur aux pertes auto-déclarées à la FTC, révélant l’ampleur sévère de la sous-déclaration du cybercrime crypto par les régulateurs.

Les divers visages de la cybercriminalité sur Ethereum

Lire la suite : https://www.cointribune.com/crypto-ethereum-lempire-du-cybercrime/

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Washington veut lancer un concours pour sécuriser ses systèmes critiques grâce à l’IA

siecledigital.fr - Par Zacharie Tazrout

Publié le 10 août 2023

Microsoft, Open AI, Google ou Anthropic vont collaborer à ce concours.

Dans le cadre de la conférence Black Hat USA s’étant déroulée le 9 août, à Las Vegas, l’Administration Biden a présenté l’un de ses leviers pour mieux sécuriser les infrastructures critiques du pays. Les États-Unis comptent lancer un hackathon dédié à la cybersécurité, visant à développer des systèmes d’intelligence artificielle capables d’identifier et de corriger des vulnérabilités logicielles.

Les États-Unis restent inquiets en matière de cybersécurité

La Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), l’agence américaine de recherche et développement de nouvelles technologies militaires, sera l’entité qui se chargera de ce concours. Baptisé « AI Cyber Challenge » (AIxCC), ce programme de développement est ouvert à tous les Américains souhaitant s’investir dans la conception de modèles d’intelligence artificielle pour la cyberdéfense du pays. Les géants Google et Microsoft, ainsi que les start-up OpenAI et Anthropic spécialisées dans l’IA collaboreront avec la DARPA, notamment pour vérifier la fiabilité des outils qui seront proposés.

« Nous voulons créer des systèmes capables de défendre automatiquement tout type de logiciel contre les attaques, » a déclaré Perry Adams, le responsable du programme à la DARPA. À la Maison-Blanche, plusieurs hauts responsables ont admis que sécuriser correctement les logiciels utilisés par les agences gouvernementales constitue une tâche très ardue.

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2023/08/10/washington-veut-lancer-un-concours-pour-securiser-ses-systemes-critiques-grace-a-lia/#utm_source=Newsletter+Siecle+Digital&utm_campaign=898a45c6c5-rss_quotidienne&utm_medium=email&utm_term=0_3b73bad11a-898a45c6c5-259790657

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Cette intelligence artificielle peut déchiffrer les mots de passe grâce aux bruits du clavier

capital.fr - Par Claire Domenech

Publié le 10 août 2023

Les dernières avancées en matière d'intelligence artificielle (IA) sont toujours plus surprenantes. Des chercheurs de l'université de Durham, Surrey et Londres auraient réussi à mettre au point une intelligence artificielle capable de déchiffrer des mots de passe grâce aux bruits émis par le clavier, rapporte Midi Libre. Leurs travaux ont été publiés jeudi 3 août sur le site de l'université de Cornell.

Et le résultat serait bluffant avec une fiabilité de 95 %. Pour arriver à mettre au point cette IA, les scientifiques se seraient servis d'un MacBook et d'un iPhone. Les deux appareils étaient placés à seulement 17 centimètres l'un de l'autre. Pour éviter les bruits parasites, un tissu en microfibres avait été placé sous le smartphone.

À LIRE AUSSI

IA : Apple aurait créé son propre ChatGPT dans le plus grand secret

Le son enregistré par l'iPhone pendant qu'une personne tapait sur le clavier de l'ordinateur portable a ensuite été analysé par l'IA, qui a réussi à retrouver le mot de passe tapé sur le clavier du MacBook. À noter qu'à partir d'un enregistrement via l'application Zoom, le taux de réussite était quant à lui de 93 %.

Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/cette-intelligence-artificielle-peut-dechiffrer-les-mots-de-passe-grace-aux-bruits-du-clavier-1476390

Intelligence artificielle

GRAND DÉFI IA

afnor.org - Communiqué

Publié le

Le Grand Défi IA appréhende la normalisation volontaire comme un outil générateur de confiance, en appui au Règlement européen sur l’IA (AI Act) dont l’entrée en application est prévue en 2025 afin d’offrir aux concepteurs et utilisateurs de systèmes d’intelligence artificielle un diptyque cadre réglementaire + cadre normatif sécurisant pour développer et mettre sur le marché leurs solutions et produits utilisant une IA de confiance.

AFNOR publie sa feuille de route stratégique, qui identifie 6 axes stratégiques pour la normalisation de l’IA

AFNOR place l’IA sous les projecteurs de la Présidence française de l’Union européenne (PFUE). Revivez ici la journée AFNOR du 10 mars 2022 organisée avec BDVA-Dairo et Confiance.ai !

AFNOR mène une grande consultation nationale et recueille les besoins et attentes des acteurs français concernant les futures normes sur l’IA.

Afin de répondre aux enjeux éthiques de l’intelligence artificielle et de déployer une IA digne de confiance, le gouvernement français lance un Grand Défi visant à « sécuriser, certifier et fiabiliser les systèmes fondés sur l’intelligence artificielle », piloté par le Secrétariat général pour l’investissement et financé par le Plan d’investissement d’avenir et le plan France Relance. AFNOR est chargé de « créer l’environnement normatif de confiance accompagnant les outils et les processus de certification des systèmes critiques à base d’intelligence artificielle ».

Lire la suite : https://www.afnor.org/numerique/intelligence-artificielle/grand-defi-ia/

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Du riz à l’eau de javel : ce ChatGPT déraille et recommande des recettes mortelles

01net.com - Par Florian Bayard

Publié le  11 août 2023

Une chaîne de supermarchés a lancé une version personnalisée de ChatGPT taillée pour la cuisine. Le chatbot peut en effet imaginer des recettes à la demande. Malheureusement, il s’avère que l’IA a des goûts particuliers en matière de gastronomie.

Inspiré par le succès monstre de ChatGPT, Pak ‘n’ Save, une grande chaîne de supermarchés néozélandaise, a lancé son propre chatbot animé par l’IA générative. Baptisé Savey Meal, le robot conversationnel est conçu pour suggérer des idées de repas à ses interlocuteurs. Pour générer les recettes, l’IA s’appuie sur la liste des ingrédients fournie par l’utilisateur.

« Tapez n’importe quel aliment que vous avez dans votre réfrigérateur ou votre garde-manger et notre Savey-bot vous générera immédiatement une recette. Il faut au moins trois ingrédients pour faire une recette », explique Pak ‘n’ Save sur le site web dédié au robot.

Dans l’interface du chatbot, il faut en effet sélectionner des denrées dans une liste prédéfinie d’aliments de la vie quotidienne. Une fois les ingrédients choisis, Savey Meal propose une recette complète, incluant un descriptif, une liste d’instructions et le nombre de convives idéal. Il est possible d’enregistrer la recette ou de la partager. Lors de nos tests, le chatbot a notamment imaginé une recette d’œufs au piment et fromage, une salade de noix et de poulet ou des pâtes au bœuf sauce tomate.

Lire la suite : https://www.01net.com/actualites/riz-eau-javel-ia-facon-chatgpt-deraille-recommande-recettes-mortelles.html

Identité

VIDÉO - Usurpation d'identité : ce nouvel outil sécurise vos envois de documents par mail

tf1info.fr - Par La rédaction de TF1info | Reportage vidéo Pierre Gallaccio, Kélian Yousfi, Bruno Chastagner

Publié hier le 07 Août 2023

Source : JT 20h Semaine

Il est fréquent de transmettre ses papiers d'identité par mail ou sur des sites officiels, au risque de se faire pirater.

Apposer un filigrane sur vos envois, comme le permet un nouvel outil lancé par l'État, peut empêcher de voir ces documents être réutilisés à votre insu.

On vous explique la marche à suivre.

Au cours des derniers mois, combien de fois avez-vous été amené à envoyer une pièce d'identité par mail ou sur un formulaire en ligne ? Aujourd'hui, nombreux sont les cas où un tel envoi est nécessaire, que ce soit pour une réservation de voiture, d'hôtel ou toute autre démarche officielle dématérialisée. Une tendance loin d'être rassurante quand on sait que les piratages sont toujours plus nombreux. En 2021 ainsi, 40 milliards de données personnelles ont été volées ou perdues. 

Dans certains cas, les pirates peuvent revendre les données obtenues. Lorsqu'il s'agit d'une pièce d'identité, cela peut se terminer par une usurpation d'identité. Pour y faire face, l'État vient de mettre au point une nouvelle plateforme : filigrane.beta.gouv.fr. Son rôle ? Apposer sur tous les documents que vous lui soumettez un filigrane empêchant l'utilisation de vos papiers d'identité sans votre accord.

Ce nouveau site internet est accueilli à bras ouverts par l'UFC-Que Choisir. "Il y a quelques semaines, une grosse agence de voyages a été piratée et 10.000 passeports se sont retrouvés diffusés sur Internet. C'est bien la preuve qu'il faut sécuriser ce document, peu importe la circonstance", juge Morgan Bourven, de l'association de consommateurs, dans le reportage du 13H de TF1 en tête de cet article.

Comment utiliser la plateforme ?

Lire la suite : https://www.tf1info.fr/conso-argent/video-usurpation-d-identite-mode-emploi-du-filigrane-ce-nouvel-outil-securise-vos-envois-de-documents-par-mail-2265955.html

5G

La 5G en France : le retard se résorbe, les usages industriels fleurissent

forbes.fr - Par Pierre Mangin

Publié le 06 août 2023
La 5G comble son retard en France s’agissant des abonnements grand public. En milieu industriel, la 5G privée marque des points notamment auprès de grands acteurs comme ArcelorMittal ou Aéroports de Paris (Hub One). À l’intérieur des immeubles, en revanche, le wifi garde sa légitimité. 

• La 5G commence à décoller en France : deux ans après le lancement commercial, l’Arcep a compté 8,2 millions d’utilisateurs actifs sur les réseaux 5G à la fin 2022 (contre 3 millions fin 2021). Cela représentait moins de 10 % des cartes SIM utilisées, car on en dénombrait alors 68,9 millions en 4G

• Il est vrai que les licences 5G ont été attribuées tardivement en France, notamment à cause de divergences entre Bercy et les quatre opérateurs mobiles. À la différence de l’Allemagne, la France a privilégié des licences de dix ans sur la bande de 2,6 GHz par grandes zones de 100 km2. 

• Pour permettre d’ouvrir le marché de la 5G privée à des opérateurs industriels (cf. l’association Agurre réunissant RATP, SNCF Réseau, Air France, groupe ADP, EDF, Sanef…), le rapport Philippe Herbert en mars 2022 a heureusement permis de débloquer la situation. En octobre 2022, l’Arcep a pu officialiser treize expérimentations d’industriels en France (cf. carte, dans la bande 3,8-4,0 GHz). À ce jour, la France compte une cinquantaine de projets, l’Allemagne une centaine. Un bon début.

Lire la suite : https://www.forbes.fr/technologie/technologie-la-5g-en-france-le-retard-se-resorbe-les-usages-industriels-fleurissent

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Au 1er aout 2023, près de 41 700 sites 5G et de 64 700 sites 4G autorisés par l’ANFR en France

antre.fr - Communiqué

publié le 08 août 2023

L’Agence nationale des fréquences (ANFR) actualise son observatoire mensuel des déploiements des réseaux mobiles ainsi que Cartoradio.fr, plateforme cartographique qui répertorie l’ensemble des sites radioélectriques autorisés sur le territoire français.

Au 1er août, l’ANFR a autorisé au total 65 156 sites de réseaux mobiles en France, toutes générations confondues (+ 235 sur le mois de juillet).

Déploiement de la 5G

41 699 sites 5G sont autorisés en France par l’ANFR, dont 274 sites en Outre-Mer.

32 108 sites 5G sont déclarés techniquement opérationnels par les opérateurs de téléphonie mobile. La quasi-totalité de ces implantations 5G sont autorisées sur des sites existants, déjà utilisés par les technologies 2G, 3G ou 4G. Seuls 7 sites n’hébergent que de la 5G.

Sur le mois de juillet, les sites 5G autorisés ont donc augmenté de 1,1 %.

Selon les déclarations des opérateurs, 77 % des sites autorisés sont techniquement opérationnels.

En France, quatre bandes de fréquences permettent actuellement de fournir un service 5G :

  • - 22 181 sites 5G sont autorisés dans la bande 700 MHz (Free Mobile, Orange, Telco OI), dont 1  045 sont déclarés techniquement opérationnels ;
  • - 45 sites 5G sont autorisés dans la bande 1800 MHz en Guyane (Outremer Telecom) dont 35 sont déclarés techniquement opérationnels ;
  • - 18 042 sites 5G sont autorisés dans la bande 2 100 MHz (Bouygues Telecom, Orange, SFR, Outremer Telecom), dont 12 522 sont déclarés techniquement opérationnels ;
  • - 26 430 sites 5G sont autorisés dans la bande 3,5 GHz (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange, SFR, Outremer Telecom, SRR, Telco OI), dont 19 284 sont déclarés techniquement opérationnels.

Les premiers sites 5G ont été mis en service en Guyane (Orange, Outremer Telecom) notamment dans la bande 3,5 GHz dans laquelle les premiers sites ont également été autorisés en juillet.

Certains des sites autorisés sont mutualisés : la somme des sites autorisés par bande de fréquences est plus élevée que le total des supports autorisés.

Déploiement de la 4G

Au 1er août, 64 676 sites 4G sont autorisés en France par l’ANFR.

lire la suite : https://www.anfr.fr/liste-actualites/actualite/au-1er-aout-2023-pres-de-41-700-sites-5g-et-de-64-700-sites-4g-autorises-par-lanfr-en-france

RGPD

Le CEPD adopte la version définitive du référentiel BCR « responsable de traitement »

cnil.fr - Communiqué

Publié le 07 août 2023

Le 20 juin 2023, le Comité européen de la protection des données (CEPD) a adopté la version définitive de ses recommandations en matière de règles d’entreprise contraignantes « responsable de traitement » (BCR-C).

Que sont les règles d’entreprise contraignantes ou BCR ?

Le RGPD s’applique dans l’Union européenne (UE) aux traitement mis en œuvre par les sociétés qui y sont installées. Il protège également les personnes concernées dans l’UE, par exemple si elles sont clientes d’entreprises situées à l’étranger. Ainsi, dans le cas des multinationales, toutes les sociétés d’un même groupe ne sont pas forcément situées dans l’UE : certaines d’entre elles peuvent être implantées dans des pays où le RGPD ne s’applique pas. Pour transférer des données personnelles entre ces différentes entités, il est nécessaire qu’elles justifient de la mise en place de garanties appropriées assurant un niveau de protection équivalent à celui prévu par le RGPD.

Pour ce faire, il est possible de mettre en place des règles d’entreprise contraignantes (binding corporate rules ou BCR en anglais), car cet outil est spécifiquement conçu pour permettre, à l’échelle des groupes internationaux, le transfert de données personnelles en dehors de l'Espace économique européen entre responsables de traitement ou sous-traitants. Elles amènent les sociétés d’un même groupe à déployer un schéma de gouvernance commun, basé sur un référentiel approuvé par le CEPD, ce qui permet d’obtenir le niveau de protection des données requis.

BCR-C : les recommandations du CEPD

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