Revue de presse ADCET N°219 du 05 Juin 2023

Mobilité

Dès cet été, tous en vélo et trottinette électrique avec la MEL !

lillemetropole.fr

Publié le 01 juin 2023

Face à l’expansion des mobilités douces, et avec pour ambition de s’inscrire pleinement dans les objectifs du Plan de Mobilité, la Métropole Européenne de Lille a choisi, contrairement aux autres agglomérations ou villes qui ont interdit la location de trottinette et de vélo électrique en libre-service, de réguler plutôt qu’interdire. Elle propose un usage complémentaire aux transports collectifs (usage en intermodalité) et au V’Lille avec des opérateurs de micromobilités qui mettent des engins à disposition respectant les normes de sécurité. Après l’expérimentation sur la commune de Roubaix, la MEL a répondu au souhait de plusieurs communes de déployer une initiative similaire sur leur territoire. 68 communes volontaires ont répondu à l’initiative de la MEL qui désigne aujourd’hui les deux opérateurs en charge du déploiement de ce service à plus large échelle.

68 communes prêtes à accueillir dès cet été, trottinette et vélo électrique 

Forte de l’expérimentation de mise en service de trottinettes électriques et de vélos à assistance électrique menée en « semi-floating » dans la ville de Roubaix avec l’aval de la MEL, la Métropole Européenne de Lille a lancé un appel pour recenser les communes intéressées pour le déploiement de ce type de service de mobilité sur leur territoire. 

68 communes ont ainsi intégré l’appel à manifestation d’intérêt mis en place par la MEL, dont :

  • 44 pour les 2 modes (trottinettes et vélos à assistance électrique) 
  • 24 pour le vélo à assistance électrique uniquement. 

L’AMI lancé le 1er mars a permis de désigner 2 opérateurs privés, proposant les 2 modes, pour une durée de 1 an renouvelable 2 fois (3 ans max).

Lire la suite : https://www.lillemetropole.fr/communique-de-presse/des-cet-ete-tous-en-velo-et-trottinette-electrique-avec-la-mel

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Le gouvernement retient 8 projets Transport de mobilité automatisée et connectée

trm24.fr - Communiqué

Publié le 1 juin 2023

Roland Lescure, ministre chargé de l’Industrie, Jean-Noël Barrot, ministre chargé de la Transition numérique et des Télécommunications et Clément Beaune, ministre chargé des Transports, ont annoncé les lauréats de l’Appel à projets « Mobilités routières automatisées, infrastructures de services connectées et bas carbone ». 8 projets lauréats ont été retenus, ils concernent le transport de voyageurs et la logistique.  

 Lancé en octobre 2021 dans le cadre de la stratégie « Digitalisation et Décarbonation des Mobilités » de France 2030, le dispositif « Mobilités routières automatisées, infrastructures de services connectées et bas carbone » a pour objectif de soutenir le développement d’une offre souveraine de systèmes, de composants et de services favorisant la mobilité routière automatisée, connectée et bas carbone, rappelle le communiqué.

Ces projets représentent un investissement industriel de 80 millions d’euros, dont près de 44 millions d’euros de soutien public dans le cadre de France 2030. Pour rappel, France 2030 doit permettre, à l’horizon 2030, la production de 2 millions de véhicules zéro émission par an et le développement d’une mobilité sobre, souveraine et résiliente. Pour atteindre ces objectifs, 3,6 milliards d’euros sont prévus.

Les 8 projets lauréats, issus de la 1ère et la 2ème relèves de l’appel à projets, de la thématique « Mobilité routière automatisée et connectée » concernent des pilotes de services de transport automatisé de voyageurs sous diverses formes (services réguliers, de transports à la demande, ou rabattements vers des pôles multimodaux).

Projets des 8 lauréats :

Lire la suite : https://trm24.fr/le-gouvernement-retient-8-projets-transport-de-mobilite-automatisee-et-connectee/

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Le Conseil d'Etat donne deux mois au gouvernement pour instaurer le contrôle technique des deux-roues

francetvinfo.fr - - Par France Info avec AFP

Publié le 01 juin 2023

Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, a assuré que le gouvernement appliquerait "bien entendu la décision du Conseil d'Etat", et qu'il préciserait "dans les prochains jours le calendrier et les modalités du contrôle technique".

Le Conseil d'Etat a donné au gouvernement deux mois, à partir du jeudi 1er juin, pour prendre l'arrêté mettant en place le contrôle technique pour les deux-roues motorisés, conformément à une disposition imposée au niveau européen mais jamais mise en pratique par la France. Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, a immédiatement réagi, affirmant dans un communiqué que le gouvernement appliquerait "bien entendu la décision du Conseil d'Etat" et que lui-même préciserait "dans les prochains jours le calendrier et les modalités du contrôle technique". 

A ce stade, la date exacte à laquelle les motos et scooters seront soumis au contrôle technique en France n'est pas connue. La plus haute juridiction administrative, saisie en référé par plusieurs associations luttant pour la qualité de l'air et la sécurité routière, enjoint au gouvernement de "prendre l'arrêté d'application du décret du 9 août 2021 relatif à la mise en place du contrôle technique des véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur dans un délai de deux mois à compter de la notification de la présente décision".

En juillet 2022, le gouvernement avait abrogé le décret du 9 août 2021 qui introduisait l'obligation d'effectuer un contrôle technique sur les deux-roues de plus de 125 cm3, à partir du début de l'année 2023. Fin octobre, le Conseil d'Etat avait annoncé réinstaurer le contrôle technique des deux-roues. "La décision prise par le gouvernement le 25 juillet dernier, de revenir sur l'application du contrôle technique aux 'deux-roues' (...) est illégale", avait estimé la plus haute juridiction administrative dans un communiqué. Quelques semaines plus tard, des centaines de motards avaient défilé dans plusieurs villes de France – notamment Lille, Nantes, Toulouse ou Rennes – pour exprimer leur opposition à l'instauration de ce contrôle technique. 

"On s'inquiète d'une mise en œuvre aussi rapide"

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/societe/securite-routiere/le-conseil-d-etat-donne-deux-mois-au-gouvernement-pour-instaurer-le-controle-technique-des-deux-roues_5862002.html#xtor=EPR-51-[le-conseil-d-etat-donne-deux-mois-au-gouvernement-pour-instaurer-le-controle-technique-des-deux-roues_5862002]-20230601-[bouton]

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Alstom présentera ses solutions durables et innovantes pour la mobilité urbaine lors du Congrès « UITP Global Public Transport Summit 2023 »

alstom.com - Communiqué

• Retrouvez-nous au Centre de convention Fira Gran Via (à Barcelone) du 4 au 7 juin 2023, à l’entrée du Hall 6, stand #6K200

• Découvrez la voiture de métro Metropolis d’Alstom et essayez notre simulateur de conduite

• Découvrez les innovations numériques qui améliorent les déplacements quotidiens en ville.

30 mai 2023 – Alstom, leader mondial de la mobilité durable et intelligente, présentera ses solutions innovantes et durables pour la mobilité urbaine lors du Congrès de l’Union internationale des transports publics, UITP Global Public Transport Summit 2023, qui se tiendra du 4 au 7 juin à Barcelone, au centre de convention Fira Gran Via. Le thème du congrès de cette année est "Bright Light of the City".

« Notre industrie est au cœur de la transformation de nos villes, a déclaré Henri Poupart-Lafarge, Président du Conseil d’administration et Directeur Général d’Alstom. Le rail offre la voie la plus rapide vers la décarbonation du secteur des transports. Aujourd’hui, lorsque les voyageurs choisissent le train, le métro ou le tramway, ils émettent 30 fois moins de gaz à effet de serre que pour le même trajet en voiture, et 20 fois moins qu’en avion. Il est de notre responsabilité collective de faire du rail le choix le plus attractif pour les voyageurs ».

« Aujourd’hui, lorsque les voyageurs choisissent le train, le métro ou le tramway, ils émettent 30 fois moins de gaz à effet de serre que pour le même trajet en voiture, et 20 fois moins qu’en avion ».

Henri Poupart-Lafarge. Président du Conseil d’administration et Directeur Général d’Alstom

Lire la suite : https://www.alstom.com/fr/press-releases-news/2023/5/alstom-presentera-ses-solutions-durables-et-innovantes-pour-la-mobilite-urbaine-lors-du-congres-uitp-global-public-transport-summit-2023

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Optimix propose une deuxième version de sa plateforme en ligne

strasbourg.eu - Lucas Bauer

Publié le 31 mai 2023

Dispositif mis en place et géré par les agents de l’Eurométropole de Strasbourg, Optimix accompagne les entreprises dans une logique d’optimisation des déplacements. Son évolution a été présentée mardi 30 mai sur le site de Carambar & Co.

Chaque employeur s’appuie sur son référent mobilité dans le but de trouver le trajet optimal des salariés pour se rendre au travail. Conseils sur la mobilité, envoi d’une newsletter, mise à disposition d’une plateforme en ligne… : le dispositif Optimix fournit différents types d’aides. Sur les 190 employeurs qu’il a accompagnés en 2022, 80 utilisaient la première version de la plateforme en ligne, datant de 2015. "Aider notre économie à se tourner vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement et de notre territoire", c’est l’objectif poursuivi par le programme et énoncé par Anne-Marie Jean, vice-présidente de l’Eurométropole en charge de l’économie durable et de la transition écologique des entreprises.

Optimix 2.0

Avec cette amélioration, les agents de l’Eurométropole accèdent facilement aux données des ressources humaines des entreprises. En se basant sur les besoins de mobilité des employés et sur les solutions disponibles, ils fournissent des conseils aux sociétés. En leur sein, les référents mobilité bénéficient ainsi de l’outil en ligne qui propose calculateurs d’itinéraires, cartographies et autres visuels afin de déployer leur plan d’action. "La deuxième version a été pensée avec la volonté d’impliquer davantage les référents mobilité des entreprises et d’avoir une idée réelle du nombre de salariés à sensibiliser à d’autres modes de déplacement", souligne Christine Guionie, du service Pilotage et organisation des mobilités de l’Eurométropole. 

Devenir exemplaire

Lire la suite : https://www.strasbourg.eu/-/webmag-optimix-20230531

Titres d’identité

bfmtv.com - Margaux Vulliet

Publié le 30 mai 2023

Alors que Gabriel Attal a annoncé vouloir fusionner la carte d'identité et la carte vitale, la CNIL émet quelques réserves.

Dans le cadre du plan de lutte contre la fraude sociale, Gabriel Attal, le ministre de l’Action et des Comptes publics a annoncé le lancement d'une mission pour définir les contour d'une fusion des données de la carte vitale à la nouvelle carte d'identité. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) alerte sur plusieurs points bloquants.

Deux scénarios sont proposés dans un rapport de l'Inspection générale des finances, que Tech&Co a pu se procurer. L'une des pistes émises est celle d'intégrer le numéro de sécurité sociale sur la puce de la carte d'identité. Pour la CNIL, cette solution serait "la moins intrusive et la moins risquée d'un point de vue technique".

Cependant, la Commission recommande la réalisation d'une étude "technique, juridique et économique poussée" en amont de sa mise en place qui devra intégrer plusieurs pré-requis. Parmi eux, le cloisonnement du numéro de sécurité sociale par rapport aux autres données contenues dans la puce, en chiffrant la partie assurance maladie. De cette manière, le numéro ne serait visible que par les professionnels de santé.

Niveau de sécurité insuffisant

Il s'agit aussi d'assurer la sécurité du numéro tout au long du processus de création et de délivrance du titre pour que celui-ci ne soit pas visible par les services de mairie. La CNIL recommande également d'inscrire dans la loi, le fait que "tout assuré puisse s'opposer au traitement de son numéro de sécurité sociale sur sa carte d'identité".

Autre hypothèse possible: intégrer le numéro de sécurité sociale sur un QR Code de la carte d'identité ou d'un titre de séjour. Pour la CNIL, ce scénario "n'apparaît pas apporter un niveau de sécurité suffisant" car le QR code serait facilement lisible depuis une simple photocopie ou un scan.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/tech/fusion-carte-d-identite-et-carte-vitale-les-mises-en-garde-de-la-cnil_AV-202305300388.html

Identité numérique

Les français en quête de systèmes d’identification plus simples

itforbusiness.fr - Par Laurent Delattre

Publié le 31 mai 2023

Un nouveau rapport signé Okta met en lumière les attentes et comportements parfois paradoxaux des consommateurs français en matière d’identité numérique. Voici les enseignements que les DSI peuvent en tirer.

On sait que les utilisateurs ont toujours eu et ont toujours des relations compliquées avec les logins, les mots de passe et l’usage fait de leurs identités numériques. Et, sur le fond, le premier rapport « Customer Identity Trends Report » publié par Okta ne dévoile aucun scoop. Mais il a le mérite de mettre en perspective et en chiffre les préférences des internautes français, de quoi aider les DSI et les directions métiers à prioriser leurs actions et à veiller à adopter des politiques d’authentification des clients en accord avec leurs préoccupations du moment.

Comptes en ligne

C’est une évidence pour tout le monde, le nombre de comptes en ligne que chacun doit gérer (et forcément d’une manière ou d’une autre sécuriser) ne cesse d’augmenter. 72 % des consommateurs français possèdent au moins 10 comptes actifs (à peine moins que la moyenne internationale : 75%), et en moyenne, plus de 20 comptes actifs sur des applications en ligne et sites web.

Pas étonnant dès lors que 65% des consommateurs français se sentent submergés par le nombre de login et mots de passe qu’ils doivent gérer. Une multiplicité qui encourage à la fénéantise et donc à l’imprudence : 21% des répondants français déclarent avoir saisi les mêmes données plus de fois qu’ils ne peuvent le compter au cours des 6 derniers mois. Et en la matière les français sont mauvais élèves puisqu’à l’international la moyenne est de 12% des répondants.

La fin des mots n’est pas pour tout de suite

Lire la suite : https://www.itforbusiness.fr/les-francais-en-quete-de-systemes-d-identification-plus-simples-63467

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À l’ère des identités numériques, l’individu reste-t-il maître de sa propre identité ?

latribune.fr - Par Capucine Folliot, Mathilde Ravat et Boris Laurent

Publié le 02 Juin 2023

OPINION - Le 5 avril 2023, Europol a annoncé la fermeture de l’une des plus grandes plates-formes de revente de données volées. Genesis Market avait en effet mis en vente l’identité de plus de deux millions de personnes au moment de sa fermeture. Le vol d’identité est passé à une autre échelle ! Les conséquences des fraudes à l'identité sont « largement sous-estimées par les autorités », selon le Credoc. Par Capucine Folliot, consultante, Mathilde Ravat, étudiante en master Cybersecurity and Defense Management et Boris Laurent, manager Défense & Sécurité, Sopra Steria Next.

L'usurpation d'identité est un phénomène ancien, mais aujourd'hui, avec la multiplication des réseaux numériques et des plateformes et services en lignes, elle a réellement pris un nouveau tournant. En effet, de nombreux pirates trouvent de nouveaux moyens perfectionnés pour arnaquer leurs victimes et usurper leur identité. Ce phénomène inquiétant touche les particuliers mais aussi les entreprises.

Avec le numérique, la fraude à l'identité change d'échelle

La pandémie a été une véritable « aubaine » pour les cybercriminels. En 2019, la direction centrale de la police aux frontières (DCPAF) a ainsi détecté 3.510 cas de fraude à l'identité liée à l'usage frauduleux d'un document, soit une progression de 27 % par rapport à 2018. En 2019, 8.881 porteurs de faux ont été interpellés par la PAF pour 16.194 faux documents.

Un autre phénomène inquiétant a émergé : les fraudeurs sont plus organisés et utilisent des techniques plus perfectionnées, basées sur l'usurpation d'identité, avec des erreurs plus difficiles à détecter (qualité de la photo, erreur de police de caractères, etc...).

Lire la suite : https://www.latribune.fr/opinions/a-l-ere-des-identites-numeriques-l-individu-reste-t-il-maitre-de-sa-propre-identite-964452.html

Biométrie

Togo : les Français ATOS et IDEMIA décrochent le marché de construction du système d’identification biométrique

togofirst.com - Esaiïe Edoh

Publié le 01 juin 2023

(Togo First) - Au Togo, une nouvelle étape vient d’être franchie dans la mise en place du système d'identification biométrique. L'Agence togolaise d'identification, (ANID-TOGO), a annoncé dans un communiqué publié ce jeudi 1er juin 2023, avoir confié la construction du système aux sociétés Atos et IDEMIA.

Ces sociétés françaises de sécurité numérique spécialisées dans la biométrie vont proposer une solution biométrique nationale basée sur la plateforme MOSIP (Modular Open Source Identity Platform). Concrètement, elles se chargeront de concevoir, construire, tester et mettre en œuvre la solution biométrique nationale d'identification électronique pour le Togo. La solution sera basée sur la technologie de reconnaissance de l'iris, du visage et des empreintes digitales.

« Nous sommes honorés de travailler avec le gouvernement togolais et ses partenaires sur ce projet essentiel. La solution biométrique d'identification électronique jouera un rôle crucial dans la transformation numérique et le développement national du Togo. Atos s'engage à fournir une solution fiable et sécurisée qui répond aux besoins du gouvernement et des citoyens. Nous sommes fiers de mettre à profit notre expertise en biométrie, cybersécurité et transformation numérique pour soutenir les ambitions du Togo et contribuer à un monde plus inclusif et connecté », a déclaré Alpha Barry, Directeur général d'Atos Afrique.

Ce projet soutenu par la Banque Mondiale, à travers le programme WURI, permettra au Togo de doter toutes les personnes physiques présentes sur le territoire togolais, d’un numéro d’identification unique (NIU) dans le but de faciliter les interactions entre citoyens et administrations, et faciliter la digitalisation de l'administration publique.

Lire la suite : https://www.togofirst.com/fr/gestion-publique/0106-12001-togo-les-francais-atos-et-idemia-decrochent-le-marche-de-construction-du-systeme-didentification-biometrique

Euro numérique

Un euro numérique d'ici quatre ans? C'est le pari de la BCE

fr.cryptonews.com - Paul Guillot

Publié le 30 mai 2023

La Banque centrale européenne (BCE) a vingt-cinq ans. Et, à l'occasion de cet anniversaire quart de siècle, Fabio Panetta, qui siège depuis 2020 au Comité exécutif de la Banque centrale européenne, a accordé un entretien aux Echos, dans lequel il revient sur le pourquoi du comment d'un euro numérique, et entrevoit le lancement de ce dernier d'ici trois à quatre ans. 

Mais qu'est-ce que c'est, une monnaie numérique de banque centrale (MNBC)? Eh bien, c 'est une forme de monnaie électronique émise et garantie par une banque centrale, telle que la Banque centrale européenne. Elle est conçue pour être utilisée comme moyen de paiement électronique sûr et stablecomplétant ou remplaçant l'argent liquide traditionnel. En d'autres termes, c'est du "cash électronique".

Mais revenons à notre euro numérique. Fabio Panetta, en charge du projet, attaque l'entretien par ces mots : 

Nous étudions la conception de l’euro numérique, sa distribution et son incidence sur le secteur financier. L’équipe qui travaille sur ce projet compte une cinquantaine de personnes. La Commission européenne (...) doit présenter en juin une proposition législative qui posera le cadre réglementaire de l’euro numérique. En octobre prochain, le Conseil des Gouverneurs décidera s’il veut passer à une phase de préparation pour développer et tester l’euro numérique. Cette phase pourrait durer deux ou trois ans. 

Si le Conseil des gouverneurs et les législateurs européens – États membres et eurodéputés – l’approuvent, nous pourrions lancer l’euro numérique dans trois ou quatre ans.

Ce qu'il faut retenir de l'entretien de Panetta

Lire la suite : https://fr.cryptonews.com/news/euro-numerique-quatre-ans-pari-bce.htm

5G

Troisième ville dans l'Aveyron : après Rodez et Millau, Villefranche-de-Rouergue passe à la 5G

ladepeche.fr - Benoit Donnadieu

Publié le 29 mai 2023

Le réseau 5G est désormais disponible sur la commune de Villefranche-de-Rouergue. Decazeville et Conques attendent leur tour. Le point avec les représentants d’Orange. 

Après Rodez et Millau, la commune rentre à son tour dans la course. Les Villefranchois qui ont des téléphones récents s’en sont peut-être rendu compte. Le réseau 5G est accessible depuis quelques jours.
“L’objectif avec ce déploiement est de décongestionner le réseau 4G. Chaque année, ce dernier accumule de plus en plus de Data”, détaille Laurent Pauzies, directeur Orange des relations avec les collectivités locales de l’Aveyron. “La 5G assure un temps de réponse presque sans aucune latence et fournit débit 10 fois plus rapide que la 4G. C’est aussi une solution qui consomme beaucoup moins d’énergie, car la 5G ne fonctionne que lorsque nous l’utilisons, contrairement à la 4G qui émet en continu”.

10 fois plus rapide

Une offre en complément de la fibre pour les particuliers. “On veut que les clients sentent directement la différence.” ajoute Laurent Pauzies. “C’est aussi un outil indispensable pour la compétitivité des territoires. Dans le secteur de l’économie, cela permet de connecter près de 100 000 objets au kilomètre carré, ce qui peut être un boost pour le développement d’une usine. Dans le secteur de la santé, cela permet d’assurer le suivi d’une personne dans une ambulance et d’envoyer les informations en direct vers l'hôpital.

“Vecteur de développement”

Lire la suite : https://www.ladepeche.fr/2023/05/29/villefranche-passe-a-la-5g-11218946.php

Cybersécurité

Cybersécurité: l’Assemblée nationale vote le renforcement de l’Anssi

frenchweb.fr - Par AFP

Publié le 02 juin 2023

L’Assemblée nationale a adopté jeudi des mesures pour élargir les prérogatives de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) dans la lutte contre les cyberattaques, malgré les inquiétudes de la gauche en matière de libertés publiques.

La cybersécurité est l’un des volets du projet de loi de programmation militaire en cours d’examen à l’Assemblée.

L’article 32 permet notamment à l’Anssi, en cas de menace susceptible de porter atteinte à la sécurité nationale, de prescrire plusieurs mesures graduelles, comme ordonner aux fournisseurs d’accès ou aux hébergeurs le blocage d’un nom de domaine internet (qui donne accès à un site internet, par exemple www.mon-site-internet.fr).

Un amendement du groupe Renaissance a élargi en commission ces dispositions aux « navigateurs et systèmes d’exploitation » qui font le pont entre la requête d’un utilisateur sur sa machine et l’adresse IP correspondant au nom de domaine recherché.

Le ministre délégué au Numérique Jean-Noël Barrot a assuré que ces « mesures administratives » seraient limitées à des « atteintes manifestes à la sécurité nationale », des « attaques coordonnées et massives sur un certain nombre d’autorités et d’opérateurs d’importance vitale », des « événements d’une sévérité extrêmement importante mais en nombre extrêmement restreint ».

Les députés LFI et écologistes ont voté contre ce dispositif qui ne passe pas par la voie judiciaire. « Petit à petit, on réduit les droits », a dénoncé l’insoumis Antoine Léaument.

La socialiste Mélanie Thomin s’est dite « favorable à l’élargissement des pouvoirs de l’Anssi », mais « dans un cadre strict et délimité ». Son groupe s’est abstenu.

Le projet de loi entend aussi contraindre les éditeurs de logiciels à informer l’Anssi en cas de vulnérabilité significative affectant un de leurs produits ou en cas d’incident informatique compromettant la sécurité de leurs systèmes d’information.

Lire la suite : https://www.frenchweb.fr/cybersecurite-lassemblee-nationale-vote-le-renforcement-de-lanssi/443351

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Campagne massive de SMS Phishing des impôts.

nicolascoolman.eu

Publié le 30 mai 2023

Découverte d’une campagne massive de phishings SMS.

La fin de période de déclaration papier des impôts approche et une campagne massive de SMiShing a été lancée par les pirates. Des campagnes massives de phishing, de SPAM téléphonique et de courriels frauduleux se multiplient. Les escrocs tentent de vous substituer des données personnelles et confidentielles dans un but hautement lucratif. Ces données peuvent être exploitées directement ou bien vendues sur le dark web. Généralement vos données sont collectées et peuvent servir à trouver rapidement des identifiants de connexion bancaires plutôt que de passer par des méthode de brute force pour casser les mots de passe.

Le SMiShing, ou SMS phishing, est une méthode d'arnaque semblable au phishing mail qui s'opère via le service de messagerie de téléphonie mobile SMS. Les SMS sont envoyés aux détenteurs de smartphones dans le but de leur dérober des données personnelles ou bancaires. Les pirates font preuve d'ingéniosité pour mener des campagnes massives SMS. Parmi les plus connues, ces faux SMS peuvent porter sur le renouvellement d'une carte vitale, le remboursement d'un acte médical (Ameli); la réception imminente d'un colis; le règlement d'une contravention; le contentieux d'une facture impayée ou la déclaration d'impôts sur le revenu. Le SMS phishing devient une arme redoutable aux mains des hackers tant par sa rapidité d'exécution que par sa méthode d'exploitation des données personnelles recueillies. Les campagnes de SMiShing est souvent menées conjointement avec des campagnes de SPAM téléphonique.

Quelquefois, il est très difficile de séparer le vrai du faux message. En cas de doute il est préférable de contacter le service émetteur ou de se connecter sur le site concerné. Mais surtout, il faut évitez de valider un lien ou d’entrer des identifiants à partir de la réception d’un SMS.

Lire la suite : https://nicolascoolman.eu/2023/05/31/campagne-massive-de-sms-phishing-des-impots/

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Sekoia lève 35 millions d’euros pour son service de cybersécurité

planetegrandesecoles.com - Par Nathan Henrio

Publié le 28 mai 2023

Les startups françaises de la cybersécurité continuent de convaincre les investisseurs. La société rennaise Sekoia, spécialisée dans la détection des menaces cyber, a achevé une levée de fonds de 35 millions d’euros le 24 mai 2023.

Retour sur l’une des plus grosses levée de fonds du secteur depuis le début de l’année.

Sekoia : spécialiste de la cyber

La pépite française de la cybersécurité a été créée en 2008. Présente à Paris comme à Rennes, elle compte près d’une centaine d’employés et est experte dans la détection des cybermenaces.

En 2020, elle déploie sa plateforme de cybersécurité Sekoia.io. Cette dernière est le fruit de cinq ans de R&D. De nombreuses entreprises du CAC 40, de grandes administrations françaises et européennes ont déjà adopté le service de cybersécurité de Sekoia. De même, une vingtaine d’entreprises de services numériques et d’opérateurs télécoms partenaires font confiance à sa technologie et l’intègrent dans leurs services.

Actuellement, la plateforme compte près de 200 clients, essentiellement des moyennes et grandes entreprises, comme Suez, L’Oréal, le Crédit Mutuel ou encore Arkéa.

Sekoia lève 35 millions pour s’attaquer au marché européen

En 2020, Sekoia avait déjà achevé un tour de table à 10 millions d’euros pour se lancer véritablement sur le marché. Elle a enregistré depuis une croissance à hauteur de 250 %.

Lire la suite : https://www.planetegrandesecoles.com/sekoia-leve-35-millions-deuros-pour-son-service-de-cybersecurite

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Le service secret américain révèle comment la blockchain aide à la lutte contre les crimes financiers liés aux cryptomonnaies.

Une vraie opportunité pour traquer pirates et argent !

zataz.co - Par Damien Bancal

Publié le 31 mai 2023

Le service secret américain, en collaboration avec le groupe d’intervention criminelle de Californie, a récemment tenu une session « Ask Me Anything » sur Reddit pour discuter de la traque des crimes liés aux cryptomonnaies. Lors de cette session, ils ont révélé que la blockchain offre une « opportunité incroyable » pour suivre les flux d’argent et dévoiler les crimes financiers.

Alors que les crypto-monnaies sont souvent associées à des activités criminelles, les responsables ont souligné que la technologie blockchain peut en réalité être un outil précieux pour la lutte contre ces crimes. Les attaques de piratage de crypto-monnaies ont connu une augmentation significative ces dernières années, avec près de 776 millions de dollars volés lors de 32 attaques distinctes, principalement sur des protocoles de financement décentralisé.

Le service secret est responsable de la sécurité financière du pays et dispose d’une équipe spécialisée dans les crimes liés aux crypto-monnaies. Ils ont souligné l’importance de la connaissance de la technologie blockchain pour leurs agents et ont déclaré que le livre blanc sur le bitcoin était « obligatoire pour tous les nouveaux agents de notre équipe !« 

REACT

Le groupe ciblé REACT, composé de détectives locaux et de partenaires fédéraux, est chargé d’enquêter sur les crimes de haute technologie. Ils se sont concentrés sur les vols de cryptomonnaies liés à la découpe de porc, une arnaque dans laquelle l’escroc gagne la confiance de la victime avant de voler la cryptomonnaie. REACT a souligné qu’ils ont réussi à restituer les cryptomonnaies volées à 17 victimes au cours des neuf derniers mois.

Lire la suite : https://www.zataz.com/le-secret-service-declare-que-la-blockchain-est-une-opportunite-incroyable-pour-traquer-largent/

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« Les panneaux solaires souvent facilement piratables via internet »

datanews.levif.be - Par source Belga

Publié le 30 mai 2023

Une recherche effectuée sur divers onduleurs montre que les panneaux solaires sont souvent faciles à pirater. Voilà la teneur de la mise en garde lancée par la Rijksinspectie Digitale Infrastructuur (RDI), le régulateur néerlandais des communications.

Nombre d’onduleurs équipant les panneaux solaires – nécessaires pour convertir l’énergie solaire en électricité – ne satisfont pas aux exigences fixées, selon le régulateur. Il en résulte qu’ils peuvent provoquer des dysfonctionnements et permettre l’accès à d’autres appareils connectés à internet.

Attaques DDoS

En connectant les onduleurs à internet, les propriétaires de panneaux solaires peuvent contrôler leur rendement énergétique. Mais ce n’est pas sans risque, prévient le régulateur néerlandais RDI. Aucun des onduleurs examinés ne répond en effet à la norme de cybersécurité. Voilà qui facilite la vie des hackers. Ils sont en effet capables non seulement de déconnecter des panneaux solaires à distance ou de les assaillir par des attaques DDoS (déni de service), mais il leur est aussi possible de mettre la main sur des données personnelles via ces onduleurs.

Lire la suite : https://datanews.levif.be/actualite/les-panneaux-solaires-souvent-facilement-piratables-via-internet/?cel_hash=4497b9a6108ebf4d986c5210fa75caf86023e9a6&chts=1685801871&utm_source=Newsletter-20230602&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBDATANFR

Internet des Objets

L’IoT face aux catastrophes naturelles : enjeux, opportunités et obstacles

Par Nicolas Guillot | Publié le 29.05.2023

Les catastrophes naturelles font la une de l’actualité en France, alors que les tempêtes et les tremblements de terre se multiplient et se renforcent. Les technologies IoT peuvent jouer un rôle clé dans la prévention et la gestion de ces situations. Dans cet article, nous explorerons les applications actuelles de l’IoT, ainsi que les obstacles et les opportunités pour son adoption plus large.

Applications de l’IoT pour prévenir et gérer les catastrophes naturelles

L’IoT offre des solutions permettant de détecter les signes précurseurs de catastrophes naturelles, d’alerter les populations en cas de risques et de faciliter la communication entre les secours. Deux principaux types de dispositifs IoT émergent en France :

  • La détection des feux de forêt, avec des entreprises telles que Sylviacare et Ubiwan
  • La prévention des inondations, comme les capteurs de pluviométrie de HD Rain et les barrières anti-inondation d’Ailau Protect

Obstacles à la généralisation de l’IoT dans la gestion des catastrophes naturelles

Malgré les nombreuses solutions IoT disponibles, les déploiements à grande échelle sont limités en raison de plusieurs obstacles :

  • Les coûts de mise en œuvre à court terme, particulièrement pour les collectivités
  • Le manque d’incitations de la part des assurances pour mettre en place des mesures de prévention

L’IoT au service du smart building pour anticiper les aléas climatiques

Lire la suite : https://www.especes-menacees.fr/actualites/liot-face-aux-catastrophes-naturelles-enjeux-opportunites-et-obstacles/

Blockchain

Blockchain Sui : comment ça marche ?

fr.beingcrypto.com - Par Ryan Glenn - Traduit par Fatima-Zahra Coundi

Publié le 28 mai 2023

Lancée par un groupe d’anciens employés de Meta, la blockchain Sui promet monts et merveilles à la crypto sphère. Promesses en l’air ou véritable révolution Web3 ? BeInCrypto fait le point.

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Table Des Matières

Qu’est-Ce Que Sui ?

Comment Fonctionne La Blockchain Sui ?

•  Aptos Vs Sui : Quelles Différences ?

La Feuille De Route De Sui

La Tokenomics De La Crypto Sui

Où Acheter La Crypto Sui ?

La Blockchain Sui Peut-Elle Tenir Ses Promesses ?

Quel Avenir Pour La Blockchain Sui ?

Foire Aux Questions (Faq)

Qu’est-ce que Sui ?

Sui est une blockchain Layer 1 basée sur un mécanisme de consensus Proof of Stake. Elle a été lancée par Mysten Labs, une société fondée par un groupe d’anciens développeurs de Libra, le projet crypto déchu de Meta.

Lire la suite : https://fr.beincrypto.com/apprendre/blockchain-sui-comment-ca-marche/

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Le consortium blockchain Archipels accueille IN Groupe à son capital

Par coins.fr

Publié le 30 mai 2023

L’acteur de référence des cartes d’identité et passeports IN Groupe entre au capital d’Archipels, une plateforme blockchain de services de confiance numérique opérée par la Caisse des DépôtsLa Poste ou encore EDF.

Ce mardi, Archipels a annoncé l’arrivée d’IN Groupe (ex Imprimerie nationale) à son capital aux côtés des entités fondatrices incluant la Caisse des Dépôts, EDF, le groupe La Poste et ENGIE.

Fondé en 2020, Archipels a développé une plateforme basée sur une blockchain « permissionnée souveraine française » et offrant des services de certification et de vérification décentralisée de documents et d’attributs d’identité. Selon un communiqué, 70 millions de documents ont déjà été vérifiés à travers sa solution qui compte 24 nœuds blockchain sur le sol français. L’objectif du consortium : Accompagner les organisations dans la certification et la vérification de leurs documents et données pour lutter contre la fraude et l’usurpation d’identité.

IN Groupe était déjà « partenaire technologique » d’Archipels. Le spécialiste des cartes d’identité, passeports et titres sécurisés numériques rentre au capital à même hauteur que Caisse des Dépôts et La Poste, qui ont également participé à cette nouvelle levée de fonds.

Le marché de l’identité décentralisée est encore jeune mais il est en train de gagner du terrain. En travaillant avec des acteurs industriels leaders et complémentaires tels que IN Groupe et Docaposte, nous sommes en mesure de bénéficier de synergies et d’accélérer l’adoption de nos technologies par un plus grand nombre d’entreprises et d’organisations”, a commenté Hervé Bonazzi, le patron d’Archipels.

Lire la suite : https://coins.fr/consortium-blockchain-archipels-accueille-in-groupe-capital/

Intelligence artificielle

Microsoft révèle que son IA montre des prémices d’intelligence humaine

lebigdata.fr Par Nirina

Publié le 30 mai 2023

Les chercheurs de Microsoft affirment que l’IA montre la façon dont les gens agissent, tandis que les critiques les accusent d’erreur.

Lors d’une expérimentation récente, les informaticiens de Microsoft ont confronté leur nouvelle IA à une énigme physique complexe. La réponse inattendue fut une suggestion ingénieuse : disposer les œufs sur un livre, puis placer l’ordinateur portable à l’envers par-dessus. Cette prouesse a soulevé des interrogations sur une forme d’intelligence émergente. En mars, un article de recherche de 155 pages a été publié, affirmant que ce système représente une avancée vers l’intelligence artificielle générale, rivalisant avec les capacités cognitives humaines. L’étude fut diffusée sur un référentiel de recherche en ligne.

Microsoft a engendré un débat intense en affirmant que l’industrie technologique crée quelque chose qui ressemble à l’intelligence humaine. Selon Peter Lee, responsable de la recherche chez Microsoft, cette affirmation suscite initialement du scepticisme. Ce scepticisme évolue ensuite en frustration et en inquiétude. Le document de recherche de Microsoft, intitulé « Sparks of Artificial General Intelligence », aborde cette question cruciale. Il examine les implications et les risques potentiels. La construction d’une machine équivalente ou supérieure au cerveau humain présente des opportunités et des dangers significatifs.

Cependant, revendiquer une Intelligence Artificielle Générale (AGIpeut mettre en danger la réputation des informaticiens. Différentes interprétations de l’intelligence peuvent s’affronter. L’année précédente, Google a licencié un chercheur pour avoir affirmé qu’un système d’IA dépassait les affirmations de Microsoft. Malgré ces réserves, certains pensent que l’industrie se rapproche de la création d’un nouveau système d’IA inexplicable. Ce système serait capable de générer des réponses et des idées humaines non programmées.

Pour explorer davantage cette idée, Microsoft a réorganisé ses laboratoires de recherche en créant des groupes dédiés. L’un de ces groupes est dirigé par Sébastien Bubeck, l’auteur principal de l’article sur l’AGI de Microsoft. Ces avancées technologiques soulèvent des questions fondamentales sur les limites et les perspectives de l’intelligence artificielle. Elles incitent à reconsidérer notre compréhension des capacités cognitives des machines.

La puissance et la compréhension de GPT-4 d’OpenAI

Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/microsoft-revele-que-son-ia-montre-des-premices-dintelligence-humaine

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Intelligence artificielle : l'UE et les États-Unis vont se doter d'un "code de conduite" commun

france24.com - avec AFP

Publié le 31 mai 2023

Bruxelles et Washington ont annoncé mercredi vouloir mettre en œuvre un "code de conduite" commun pour encadrer l'intelligence artificielle. Si l'Union européenne prépare déjà un cadre juridique complet et impératif en matière d'IA, ce code de conduite sera lui d'application volontaire.

Objectif : devancer la Chine. L'Union européenne et les États-Unis ont annoncé mercredi 31 mai un projet de "code de conduite" commun sur l'intelligence artificielle (IA) à l'application volontaire pour les entreprises du secteur. Une initiative prise notamment pour éviter que Pékin ne donne le la pour réguler un domaine en pleine explosion.

Des responsables politiques aux concepteurs de la technologie eux-mêmes, un consensus mondial émerge sur le besoin d'encadrer – plus ou moins librement – une technologie aux effets révolutionnaires mais aux risques élevés de dérapage.

Après une réunion de haut niveau dans le nord de la Suède, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a affirmé que les Occidentaux ressentaient "l'urgence féroce" d'agir, du fait de l'irruption sur le devant de la scène de la technologie, symbolisée par des outils révolutionnaires comme le robot conversationnel ChatGPT.

Rallier "le cercle le plus large possible"

Le code de conduite annoncé mercredi "serait ouvert à tous les pays partageant les mêmes idées", a affirmé Antony Blinken lors d'une conférence de presse commune avec des poids lourds de Bruxelles.

La vice-présidente de la Commission européenne chargée de la Concurrence, Margrethe Vestager, connue pour ses bras de fer avec les géants américains du Net, a indiqué qu'une version préliminaire serait présentée "dans les prochaines semaines".

Lire la suite : https://www.france24.com/fr/%C3%A9co-tech/20230531-intelligence-artificielle-l-ue-et-les-%C3%A9tats-unis-vont-se-doter-d-un-code-de-conduite-commun#_=_

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En plus de l'intelligence artificielle, Nvidia place ses pions dans le métavers industriel

latribune.fr - François Manens, à Taïpei

Publié le 31 mai 2023

Au Computex, le grand salon de l'informatique à Taïwan, Nvidia ne venait pas que pour parler de processeurs et d'intelligence artificielle. L'entreprise a aussi présenté plusieurs nouveautés de son Omniverse, une plateforme de « métavers industriel » qui permet de simuler le fonctionnement d'usines entières. Le marché pèserait déjà deux fois plus que le métaverse grand public.

Sur toutes les lèvres en 2022, le métavers a pratiquement disparu du débat public, balayé par la vague de l'intelligence artificielle générative créée par ChatGPT. Mais au Computex, grand salon taïwanais de l'écosystème informatique, toute une section lui est dédiée, et il fait même partie des quatre grandes thématiques de l'événement.

Mieux, le porte-étendard du métavers sur le salon n'est autre que Nvidia, le géant des processeurs qui vient de dépasser les mille milliards de dollars de valorisation boursière grâce au boom de l'IA générative. Au-delà du terme marketing qui rappelle l'année 2022, l'entreprise semble avoir trouvé un véritable marché dans la simulation d'environnement industriels.

Lire aussiCourse à l'IA : pourquoi Nvidia sera gagnant quoi qu'il arrive

Une copie virtuelle fidèle à la réalité

Nvidia développe depuis deux ans une plateforme logicielle à destination du monde industriel, baptisée Omniverse, qu'elle ne cesse d'améliorer. Sa promesse : recréer virtuellement des usines entières dont chaque élément respecte les lois de la physique. Par exemple, l'intensité de la lumière et ses reflets doivent correspondre à la réalité pour éviter de construire des postes de travail trop obscurs. Ou encore, les robots doivent se déplacer comme ils le feraient dans la réalité. « Le risque avec ce genre d'outil serait de viser la beauté graphique. Mais le but n'est pas d'avoir un beau rendu, c'est d'avoir un rendu juste », avertit Greg Estes, VP Corporate Marketing et Developer Programs de Nvidia.

Lire la suite (réservé aux abonnés) : https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/en-plus-de-l-intelligence-artificielle-nvidia-place-ses-pions-dans-le-metavers-industriel-964128.html

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THALES

Thales va fournir six systèmes mobiles de navigation TACAN à l’US Air Force

opex360.com - Par Laurent Agneau

En reprenant une partie des activités de l’américain Moog, en 2021, le groupe français Thales a complété son offre en matière de systèmes d’aide à la navigation, avec notamment une « technologie portable pour soutenir les opérations aériennes d’urgence et accompagner l’évolution des besoins de mobilité militaire », avait-il expliqué à l’époque.

« La phase d’intégration qui suivra permettra à Thales de renforcer ses capacités d’ingénierie, d’industrialisation et de technologie aux États-Unis », avait encore souligné le groupe d’électronique de défense.

Moins de deux ans après, cette opération commence à porter ses fruits. En effet, via un communiqué le 1er juin, l’US Air Force a annoncé qu’elle venait de retenir Thales pour lui fournir six dispositifs portables de radio-navigation aérienne tactique, c’est à dire des systèmes TACAN [Tactical Air Navigation Aids], destinés à être utilisés en opération.

Le principe du TACAN a été élaboré pour les pilotes de l’US Navy, dans les années 1950. Pour schématiser, un tel système permet de mesurer des distances et de fournir des informations sur le relèvement en azimut d’un aéronef. Ainsi, et notamment quand la visibilité est faible ou nulle, un pilote connaît avec précision sa position, son cap et la distance jusqu’à un point spécifique, grâce à des signaux radio transmis depuis une station au sol.

Les systèmes TACAN portables présentent plusieurs avantages : avec leur capacité à fournir des données de navigation précises en temps réel, y compris quand les signaux GPS sont brouillés, ils peuvent être facilement déplacés afin de permettre aux pilotes d’établir rapidement un point de référence pour leur navigation.

Lire la suite : https://www.opex360.com/2023/06/03/thales-va-fournir-six-systemes-mobiles-de-navigation-tacan-a-lus-air-force/

Metavers

Capgemini, Alstom et Thales passent au métavers pour leur onboarding

zdnt.fr - Par Christophe Auffray

Publié le 02 juin 2023

Transformation digitale : Relégué au second plan par le buzz de l’IA générative, le metaverse reste cependant d’actualité pour répondre à des besoins spécifiques, comme dans l’industrie, mais surtout la formation et l’évènementiel. Témoignages.

Mort le métavers ? Pas encore. Sans compter que le terme recouvre de nombreuses technologies, avec ou sans blockchain notamment. Si Meta affiche désormais des priorités axées sur l’IA, le géant n’en a pas pour autant déserté la VR et les environnements immersifs.

Lucas Boujard, Sales Manager EMEA South du Gafam, est venu en témoigner le 1er juin lors de l’IMAgine Day consacré au métavers. Mais les utilisateurs répondent eux aussi présents, à l’image de Bertrand Cheyrou, à la tête du campus SK Les Fontaines de Capgemini.

Un campus virtuel complémentaire de la visio

Accompagné par Maestria Blockchain, le responsable a mis en place un metaverse en 2D isométrique pour le site francilien accueillant les universités de l’ESN, mais aussi des formations et de l’évènementiel.

Les Fontaines, c’est 50 hectares, un château du 19e, 60 salles de réunion, 300 chambres, un auditorium de 450 places. "Du présentiel, physique, classique pré-covid", comme le décrit Bertrand Cheyrou. Avec la pandémie, "nous avons dû trouver de nouvelles solutions."

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/capgemini-alstom-et-thales-passent-au-metavers-pour-leur-onboarding-39958954.htm

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Le nouvel âge du métavers grâce à l’IA

forbes.fr - Sébastien Laye

Publié le 03 juin 2023


Des utopies hollywoodiennes de Ready Player One à l’hubris démesuré d’un Facebook qui prétend se réinventer en Meta, le métavers ne cesse de susciter mythes, fantasmes, promesses et craintes depuis quelques années. Pourtant, derrière le vernis médiatique, les vrais usages commencent à s’imposer dans différents secteurs (immobilier, banques, assurances, mode) et s’entrouvre un champ des possibles potentiellement révolutionnaires pour nos économies, nos modes de vie et notre manière de travailler.

La réalité virtuelle et les métavers sont déjà utilisés dans certaines expériences pour le recrutement (notamment pour la GenerationZ), l’accueil de nouvelles recrues, les ressources humaines, les meetings et évènements d’entreprise à distance. La France a ses start up dans ce secteur. Le Métavers est aussi adapté pour transmettre des enseignements, dans l’éducation, la formation, la conférence en ligne. Microsoft travaille par exemple à intégrer Teams, Mesh et HoloLens pour proposer un espace de travail 3D. Enfin, la réalité virtuelle s’impose dans le monde industriel et le prototypage, avec l’essor des jumeaux numériques, des environnements hyper réalistes pour reproduire des usines ou des constructions, dans les infrastructures ou l’immobilier. Coté consommateur, c’est l’univers du luxe et de la mode qui sonne le tocsin, avec la multiplication des expériences, habits virtuels, boutiques virtuelles en 3D, NFT. Mais toutes ces innovations butent sur les limites techniques dans la construction de ces espaces virtuels : la 3D est gourmande en capacité de calculs, les start ups derrière ces projets peinent à produire elles même tous ces environnements et objets virtuels, tout en maintenant la synchronicité et l’effet présentiel de ces expériences…….

 Lire la suite : https://www.forbes.fr/business/le-nouvel-age-du-metavers-grace-a-lia/