Mobilité
The future of mobility
mckinsey.com (McKinsey Quarterly ) Kersten Heineke, Nicolas Laveert, Félix Ziegler
Publié le 19 avril 2023
La mobilité entre dans une nouvelle ère d'innovation. Nous avons examiné les tendances régionales à travers le monde pour explorer les changements complexes qui pourraient transformer le secteur d'ici 2035.
La mobilité est l'un des secteurs les plus en vogue, avec des start-ups et des équipementiers traditionnels développant constamment de nouvelles technologies et options de transport. Cependant, l'afflux de solutions innovantes n'a pas encore résolu le problème des routes encombrées, et presque tous les pays en ressentent les effets. Les conducteurs munichois perdent en moyenne 87 heures dans les embouteillages chaque année ; à Los Angeles, le temps perdu dans la circulation atteignait 119 heures avant la pandémie, lorsque les routes étaient plus encombrées.1
Dans le monde, 1,3 milliard de véhicules sont actuellement en circulation, et nombre d'entre eux appartiennent à des particuliers. Il y a 868 véhicules pour 1 000 habitants aux États-Unis, 635 en Norvège et 391 au Mexique. La Chine, en comparaison, n'en compte que 219 pour 1 000 habitants, mais cela représente tout de même plus de 300 millions de véhicules sur la route. Les véhicules privés contribuent à la congestion routière car ils accueillent généralement moins de passagers que les transports en commun ou d'autres options partagées. L'attrait de la propriété privée reste fort dans de nombreux pays malgré l'essor récent des services de covoiturage. L'analyse de McKinsey montre que les voitures privées sont utilisées dans 45 % de tous les déplacements, dépassant les transports en commun, la micromobilité (composée de scooters et de vélos - certains électriques - et d'autres petits véhicules), le covoiturage, le covoiturage et la marche (exposition).
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Jamais sans ma place de parking ? Le stationnement en ville à l’aube d’une « profonde mutation »
mediacites.fr - Mathieu Périsse
Publié le 17 avril 2023
Alors que les stationnements publics se raréfient à Lille, Nantes, Toulouse ou Lyon, les garages et parkings privés, qui représentent plus de la moitié des places disponibles, deviennent à leur tour un enjeu majeur pour réduire l'emprise de la voiture sur nos villes. Non sans de vives tensions.
Se garer dans la rue est-il un droit inaliénable ? À Nantes, la question a mis en ébullition les habitants du quartier de Procé, secteur résidentiel plutôt prisé au nord de la ville. Au début de l’année, la mairie les informe du passage imminent de leur secteur en zone payante. Un coup dur, d’autant que cette invasion de parcmètres s’accompagne d’une réduction drastique du nombre de places de stationnement. La révolte gronde. Une cinquantaine de riverains s’organisent en collectif et interpellent la municipalité.
« Aux yeux de la mairie, notre quartier serait un ghetto de riches qui rouleraient en SUV et qui confisqueraient l’espace public », pointe Nicolas, un habitant mobilisé. Une « caricature », selon lui. « Nous ne sommes pas des ayatollahs de la bagnole, poursuit-il. Beaucoup d’entre nous ont des vélos pour les petits trajets, mais beaucoup ne peuvent pas se passer complètement de voitures. Et il faut bien les garer quelque part. On ne peut pas juste nous dire de rentrer dans nos garages ! »
Rue Edison, Nicolas et ses voisins ont fait les comptes : près de 120 voitures se garent actuellement dans la rue. Une vingtaine pourraient retourner dans les quelques garages utilisables. Une autre vingtaine, très peu utilisées par leurs propriétaires, pourraient disparaître. « Mais il reste encore près de 80 places nécessaires, la mairie en propose 35. Vous imaginez la guérilla quotidienne pour se garer ? », s’inquiète-t-il.
Parkings trop petits ou voitures trop grosses
Lire la suite : https://www.mediacites.fr/decryptage/national/2023/04/17/jamais-sans-ma-place-de-parking-le-stationnement-en-ville-a-laube-dune-profonde-mutation/?utm_source=Newsletter+Lille&utm_campaign=185d9f372c-EMAIL_CAMPAIGN_2023_04_19_04_43&utm_medium=email&utm_term=0_-185d9f372c-%5BLIST_EMAIL_ID%5D&mc_cid=185d9f372c&mc_eid=515abe2259
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Les transports dans la MEL, ça avance : point d’étape sur deux projets phares
lillemetropole.fr - Communiqué
Publié le Le 14 Avril 2023
Plusieurs projets emblématiques en faveur des transports et de la mobilité sont mis en œuvre par la MEL. Parmi eux figurent les futures lignes de tramway et de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) inscrites au Schéma Directeur des Infrastructures de Transport ainsi que le programme Ecobonus « Changer, ça rapporte » qui comptabilise déjà plus de 1 000 préinscrits, quelques jours seulement après son lancement.
Futures lignes de tramway et Bus à Haut Niveau de Service : une nouvelle étape est lancée
Par les conseils du 24 juin et 16 décembre 2022, la MEL a confirmé la poursuite des projets de nouvelles lignes de tramway et de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) et en a arrêté les tracés et orientations.
En parallèle de la concertation préalable qui s’est tenue au premier semestre 2022, la MEL a mené des études d’opportunité et de faisabilité sur ces quatre projets. La MEL engage désormais une nouvelle étape du projet par le lancement de la séquence de consultation des marchés de maîtrise d’œuvre pour l’ensemble des projets. Elles permettront de détailler les conceptions techniques et d’insertions urbaines détaillées des projets de transport. Au total, 7 maîtrises d’œuvre sont attendues :
- Marché de maîtrise d’œuvre ITS (Intelligent Transportation System) transverse ;
- Marché de maîtrise d’œuvre pour le projet de tramway du pôle métropolitain de Roubaix-Tourcoing ;
- Marché de maîtrise d’œuvre pour le projet de tramway du pôle métropolitain de Lille et sa couronne ;
- Marché de maîtrise d’œuvre pour le site de maintenance et de remisage du tramway du pôle métropolitain de Roubaix-Tourcoing ;
- Marché de maîtrise d’œuvre pour le site de maintenance et de remisage du tramway du pôle métropolitain de Lille et sa couronne ;
- Marché de maîtrise d’œuvre pour le projet de BHNS de Lille-Villeneuve d’Ascq ;
- Marché de maîtrise d’œuvre pour le projet de BHNS de Villeneuve d’Ascq - Marcq-en-Barœul.
Ecobonus : déjà plus de 1 000 préinscrits au programme « Changer, ça rapporte »
Lire la suite : https://www.lillemetropole.fr/communique-de-presse/les-transports-dans-la-mel-ca-avance-point-detape-sur-deux-projets-phares
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Bordeaux Métropole enrichit et verdit un peu plus son offre de transports en commun
objectifaquitaine.latribune.fr - Jean-Philippe Déjean
Publié le 20 Avril 2023
Bordeaux Métropole, dans le cadre du nouveau contrat de délégation de service public remporté par Keolis, a présenté une nouvelle offre de services enrichie mais également moins carbonée pour ses transports en commun. L'accent est mis sur le réseau de bus et l'offre de vélos électriques.
Alain Anziani, président (PS) de Bordeaux Métropole, a présenté ce jeudi 20 avril, la nouvelle offre de service enrichie du réseau Transports Bordeaux Métropole (TBM) qui doit entrer en service à compter du 4 septembre prochain. Il s'agit de l'application du programme qui a valu à Keolis de remporter en juillet 2022 le nouveau contrat de délégation de service public (DSP) de transports en commun, doté de 2,2 milliards d'euros jusqu'en 2030.
Programme qui vise in fine à plus facilement convaincre de nouveaux automobilistes à prendre les transports en commun. La présentation de cette nouvelle offre a été faite en compagnie de Marie-Ange Debon, présidente du directoire du groupe Keolis, qui a fait le déplacement à Bordeaux, Béatrice de François, vice-présidente de la Métropole en charge des transports en commun, et Pierrick Poirier, directeur général de Keolis Bordeaux exploitant de TBM.
« La mobilité c'est le grand sujet d'actualité, avec le logement. Aujourd'hui c'est dur car il faut plus de mobilité et plus de décarbonation : c'est compliqué », a résumé Alain Anziani.
62 bus diesel sur 394
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Bordeaux : plus de vélo, plus de bus, plus de bateaux pour les transports publics de la métropole
france3-regions.francetvinfo.fr _ Christine Le Hesran et Elise Galand
Publié le 20 Avril 2023
Diminuer la place de la voiture dans les 28 communes de la métropole de Bordeaux, c'est l'objectif des prochains mois. Pour y parvenir, la métropole et son opérateur KEOLIS déploient une offre de transports en commun tous azimuts.
Que vous soyez cycliste, usagers du bus ou des Batcub sur la Garonne, la métropole de Bordeaux veut vous choyer. Et si possible attirer de nouveaux usagers. Car bouter la voiture hors de Bordeaux et des 28 villes de la métropole, voilà bien l'un des objectifs. En tout cas, le plus possible. Et faire une offre de service à ceux qui étaient limités dans leur déplacement aussi jusqu'à présent.
"Choc de l'offre, nouveautés, dynamique, faire envie, que tout le monde soit mobile", le ton est donné par Béatrice De François, vice-présidente de Bordeaux Métropole en charge des mobilités et maire de socialiste de Parempuyre. L'ambition est forte : augmenter de 40 % le trafic et les recettes sur la durée du contrat entre la métropole et l'opérateur KEOLIS, sur la période 2023 – 2030.
Plus de bus
La grande nouveauté, c'est l'évolution de l'offre de bus à partir du 4 septembre prochain. Elle s'appuie sur la création de trois nouvelles Lianes : 31, 35 et 39.
"De nouvelles lignes qui existent déjà de périphérie à périphérie, mais qui vont être renforcées en fréquence, étendues dans leur itinéraire, vont relier directement les quartiers, les communes de la métropole entre elles, de sorte à offrir ces liaisons qui manquent aujourd'hui sur le réseau TBM" détaille Pierrick Poirier, directeur général de l'opérateur KEOLIS, en charge des mobilités.
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Transport : les CER, les cars express régionaux, nouveau projet d'Île-de-France Mobilités
france3-regions.francetvinfo.fr - Fleur Tirioy
Publié le 21 Avril 2023
Pour les oubliés du réseau francilien, obligés de prendre leur voiture faute de transports en commun, Île-de-France Mobilités annonce le lancement d'un nouveau réseau de cars. Objectif, mieux relier la grande couronne grâce à la mise en place d'une quarantaine de lignes "express".
Inventer un quatrième réseau de transport en commun. Après le métro, le RER et le toujours "non-achevé" Grand Paris Express, Île-de-France Mobilités (IDFM) souhaite se lancer dans un nouveau projet : le développement de lignes de cars express.
Carte des différents pôles d'échanges multimodaux. • © Île-de-France Mobilités
"Nous avons actuellement 80 lignes de bus express en Île-de-France, qui le sont en réalité plus ou moins", explique Valérie Pécresse, présidente de la région et d'IDFM lors d'une conférence de presse organisée ce jeudi. "L'objectif avec ce futur "plan bus" est de permettre le mass transit* en grande couronne, en renforçant des lignes existantes ou en augmentant l'offre", poursuit-elle.
Trois objectifs, dont la décentralisation
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Ce “IKEA” des voitures électriques prépare une voiture en kit à 10 000 €
Enfin une vraie alternative aux grosses voitures en ville pour tous ?
presse-citron.net - RPB
Publié le 18 Avril 2023
• La Luvly O est un petit véhicule ultra-léger pour la ville produit par le constructeur suédois Luvly
• Son originalité ? Pour réduire les coûts au maximum, le constructeur compte les produire et les expédier un peu comme IKEA – sous la forme de cartons plats
• Ces derniers sont ensuite réassemblés dans des micro-usines locales
Et si demain vous achetiez une voiture en kit construite un peu comme une étagère Billy de chez IKEA ? C’est la promesse de la firme suédoise Luvly qui lance prochainement la production de la Luvly O. Le véhicue promet une révolution dans le secteur des petites citadines urbaines. Et au cas où vous en douteriez, parler de IKEA est on-ne-peut-plus approprié : en effet, pour réduire les coûts la Luvly O utilise une structure composite en sandwich avec un matériau en mousse absorbant l’énergie des chocs.
Cela permet à la firme de l’expédier sous forme de cartons plats – comme des meubles du célèbre magasin d’ameublement suédois. Bien sûr, la Luvly O n’est pas, sécurité oblige, assemblée par l’utilisateur final. Une fois arrivée à destination, des micro-usines se chargeront de toutes les étapes nécessaires pour faire entrer la voiture dans le monde de la 3D tout en respectant toutes les normes réglementaires en vigueur. Cette approche reste toutefois incroyablement économique et plutôt une bonne chose pour l’environnement.
Et si cette “micro-voiture en kit” crackait le problème de la mobilité urbaine ?
Lire la suite : https://www.presse-citron.net/ce-ikea-des-voitures-electriques-prepare-une-voiture-en-kit-a-10-000-e/
Blockchain
La blockchain peut faire bien plus que le bitcoin
agefi.com - article contributeur Mikael Wild
Publié le 21 Avril 2023
Les experts du secteur comparent la phase actuelle aux débuts d'internet dans les années 1980 et reconnaissent à la blockchain un énorme potentiel de transformation pour de nombreux secteurs économiques.
Le terme de blockchain est surtout connu pour l'essor qu'ont connu entretemps de nombreuses cryptomonnaies. Mais la technologie blockchain qui se cache derrière Bitcoin, Ethereum et autres offre bien plus de possibilités. Les experts du secteur comparent même la phase actuelle aux débuts d'internet dans les années 1980 et reconnaissent à la blockchain un énorme potentiel de transformation pour de nombreux secteurs économiques. De plus en plus d'entreprises se penchent sur la manière dont elles peuvent utiliser cette technologie innovante – et ce que l'on appelle les DApps peuvent être une application prometteuse.
Ici, tout est décentralisé
L'abréviation DApp signifie «Decentralised Application» et se traduit par «application décentralisée». On entend par là des applications qui existent et sont exécutées sur un réseau peer-to-peer décentralisé, basé sur une chaîne de blocs. Parmi les blockchains les plus connues pour les DApps, on trouve Ethereum, la BNB Chain et Solana. Les apps classiques de nos smartphones sont en revanche stockées de manière centralisée sur un serveur. Dans ce cas, les développeurs de l'application ont généralement accès à tout moment aux données personnelles des utilisateurs, ce qui est une épine dans le pied de beaucoup. Avec les DApps en revanche, aucune donnée personnelle n'est contrôlée par les développeurs.
Lire la suite : https://agefi.com/actualites/marches/la-blockchain-peut-faire-bien-plus-que-le-bitcoin
Paiement électronique
Le Crédit Agricole et Worldline comptent créer une coentreprise de paiement pour les commerçants
usine-digitale.fr - Mélicia Poitiers
Publié le 19 Avril 2023
Le Crédit Agricole et l’entreprise de paiement Worldline ont décidé d'unir leurs forces pour créer, en 2025, une coentreprise française et tenter de devenir leader sur le marché du paiement pour les commerçants, tant en physique qu'en ligne.
Ce 19 avril 2023, le Crédit Agricole et le spécialiste du paiement Worldline ont annoncé la signature d’un accord de négociations exclusives en vue de créer, en 2025, une coentreprise française spécialisée dans les services de paiement pour les commerçants.
Worldline actionnaire majoritaire
Celle-ci sera détenue majoritairement (50% du capital plus une action) par Worldline et consolidée par intégration globale. Les deux sociétés prévoient d'investir ensemble 80 millions d'euros dans le projet d'ici 2024.
La nouvelle entité s’appuiera sur le portefeuille de commerçants français et les réseaux de distribution du Crédit Agricole (39 caisses régionales, plus de 16 000 conseillers pour les entreprises), tandis que Worldline apportera l'infrastructure technique "aussi bien pour le commerce physique qu'en ligne", précise-t-il. L’idée est de développer conjointement des offres technologiques de pointe pour les commerçants français, allant de terminaux de paiement électroniques à des dispositifs d'acceptation mobiles.
Un marché à 700 milliards d’euros
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Worldline s'empare d’Ingenico et donne naissance à un géant mondial du paiement
usine-digitale.fr - Aude Chardenon
Publié le 03 Février 2020
Prévu pour le troisième trimestre, le rachat de la société française Ingenico, spécialiste des terminaux de paiement, par son compatriote Worldline, devrait permettre de hisser cette nouvelle entité au quatrième rang mondial dans le secteur des paiements.
Worldline a annoncé ce lundi 3 février 2020 le rachat, sous la forme d'une offre publique d'échange amicale, de la société Ingenico. L’opération, qui devrait être finalisée au troisième trimestre, permettra de créer "un nouveau leader des services de paiement d’envergure mondiale" et le "quatrième acteur mondial des paiements", résume le communiqué. L’entité comptera 20 000 employés dans 50 pays, un portefeuille d’un million de commerçants et 1 200 institutions financières partenaires. La consolidation devrait par ailleurs permettre à la future société de devenir le troisième acteur européen du paiement en ligne.
Selon les termes de l’accord, le PDG de Worldline, Gilles Grapinet, deviendra le directeur général du nouveau groupe, et Bernard Bourigeaud, président non-exécutif actuel d’Ingenico, prendra la charge de président non-exécutif.
Deux champions français du paiement
Worldline fournit des solutions comme l’acquisition commerciale paneuropéenne et nationale pour les entreprises physiques ou en ligne, le traitement sécurisé des transactions de paiement pour les banques et les institutions financières, et des services transactionnels dans la billetterie électronique et pour les organismes publics nationaux. La société, ancienne filiale d’Atos, qui est toujours son actionnaire majoritaire, emploie 12 000 personnes.
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/worldline-s-empare-d-ingenico-et-signe-la-naissance-d-un-geant-mondial-du-paiement.N925449
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L’usage des espèces poursuit son érosion en France, selon la BCE
capital.fr - ©AOF
Publié le 20 Avril 2023
(AOF) - La Banque centrale européenne a publié sa dernière enquête relative aux habitudes de paiement des ménages en zone euro, réalisée sur la période octobre 2021 juin 2022. Il s’agit de la première enquête sur la période post Covid. Le cash représente 50 % des paiements en France mais la trajectoire est à la baisse, après 57 % en 2019 et 68 % en 2016. La carte poursuit de son côté son irrésistible ascension entre 2019 et 2022 (43 % des paiements l'an dernier), portée par l'essor du commerce en ligne, lui-même accéléré par les confinements et la démocratisation du paiement sans contact.
Il est devenu avec la pandémie le moyen de paiement scriptural favori des Français en magasin, représentant désormais plus de la moitié des transactions par carte en proximité (57 %). Le paiement sans contact par mobile, même s'il reste encore limité à 3 % des opérations en magasin, a également vu ses flux tripler en 2021, laissant présager une forte hausse de cet usage dans les années à venir.
Enfin, le paiement par Internet a continué sa progression dynamique (+ 21 % en 2021), toujours porté par la croissance du commerce électronique et des nouveaux modes de consommation.
À côté de la carte bancaire, le virement instantané s'installe également dans le paysage des moyens de paiement scripturaux. Son utilisation a plus que doublé en 2022, constituant dorénavant presque 6 % du total des virements.
Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/lusage-des-especes-poursuit-son-erosion-en-france-selon-la-bce-1466248
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Parlement européen : L’euro numérique n’est pas prêt pour un lancement !
cointribune.com - Luc Jose Adjinacou
Publié le 21 Avril 2023
La commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen vient de publier un document analytique pertinent. Celui-ci est intitulé « Euro numérique : dans le doute, s’abstenir (mais se préparer) ». Il dresse un bilan mitigé de la CBDC européenne. Voici ce qu’il en est.
La BCE devrait rester concentrée sur la phase de test de la CBDC
Près d’un mois après avoir évoqué l’avènement de nouvelles restrictions sur les paiements crypto, le Parlement européen publie un rapport sur la CBDC. Le document analytique rédigé par l’économiste Ignazio Angeloni examine dix questions auxquelles un « euro numérique prospectif » (EDP) serait confronté. Il est toutefois resté axé sur les inconvénients d’un EDP. Il révèle qu’un euro numérique pourrait constituer un problème sans solution. En effet, l’actif mettrait la BCE en concurrence avec les banques commerciales pour les dépôts, alors qu’elle collabore avec elles.
Angeloni a expliqué : « Cela génère des incitations potentiellement négatives et justifie une structure de compensation bien conçue pour les services fournis par les banques. Les rapports de la BCE ne donnent aucune information à ce sujet ». Il a souligné qu’introduire une CBDC actuellement pourrait avoir un effet perturbateur alors que la BCE n’est pas préparée à celui-ci. L’économiste recommande à cet effet d’attendre et de voir comment la situation évolue, tout en étudiant la CBDC.
« La BCE devrait poursuivre son exploration et peut-être aussi lancer la phase de test en octobre, mais ne devrait pas réellement lancer un EDP à moins que de nouveaux éléments n’émergent à l’avenir […] en faveur d’une telle démarche », a indiqué Angeloni.
La CBDC ne devrait pas saper le système bancaire
Cybersécurité
L’ENISA publie son rapport sur les menaces et incidents cyber dans les transports
L’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (ENISA) a publié un rapport sur les menaces et les incidents dans le secteur des transports entre janvier 2021 et octobre 2022. Ce rapport couvre les incidents dans les industries de l’aviation, maritime, ferroviaire et routière.
Dans ce rapport, les principales menaces identifiées comprennent les attaques de ransomwares (38%), les menaces liées aux données (30%), les malwares (17%), les attaques de déni de service (DoS), de déni de service distribué (DDoS) et de déni de service de rançon (RDoS) (16%), le phishing / spear phishing (10%), et les attaques de la chaîne d’approvisionnement (10%).
Image : https://i0.wp.com/www.ledecodeur.ch/wp-content/uploads/2023/03/image-8.png?w=716&ssl=1
Les acteurs de la menace sont des cybercriminels, des hacktivistes et des acteurs étatiques. La majorité des attaques (54%) sont menées par des cybercriminels.
Le rapport avertit que les attaques de ransomware cibleront probablement les opérations technologiques (OT) à l’avenir, et que les hacktivistes continueront de cibler les aéroports, les chemins de fer et les autorités de transport.
Lire la suite : https://www.ledecodeur.ch/2023/04/21/lenisa-publie-son-rapport-sur-les-menaces-et-incidents-cyber-dans-les-transports/
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L'état des lieux de la cybersécurite en 2023 : Le Rapport Sophos 2023 sur les menaces
Publié le 19 avril 2023
Comme chaque année, Sophos édite son rapport annuel qui cette année s'inscrit malheureusement dans les annales de la cyber-histoire avec l'éclatement d'une guerre en Europe.
Une guerre conduite par un pays connu pour être l'un des principaux promoteurs et refuges de l'activité cybercriminelle dans le monde et le précurseur du ransomware en tant qu'industrie nationale.
Aussi ce rapport revient non seulement sur la guerre en Ukraine et ses répercussions dans le reste du monde, mais il revient aussi sur l'évolution des ransomwares et des outils d'attaques.
Il aborde également l'utilisation à mauvais escient des outils de sécurité offensive.
Enfin, il va au-delà de Windows et analyse les nouvelles menaces pesant sur Linux, Mac et les mobiles.
Découvrez sans plus attendre cet état des lieux objectif de la cybersécurité en 2023.
Télécharger le rapport : https://www.informatiquenews.fr/wp-content/uploads/2023/04/sophos-2023-threat-report-fr_light.pdf
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Cybersécurité : vers un renforcement des capacités de l'UE à des fins de coopération opérationnelle effective, de solidarité et de résilience
france.representation.ec.europa.eu
Publié le 18 avril 2023
La Commission a adopté aujourd'hui une proposition de règlement de l'UE sur la cybersolidarité visant à renforcer les capacités de l'Union en matière de cybersécurité. Ce règlement soutiendra la détection des menaces et des incidents de cybersécurité et la sensibilisation à ceux-ci, ainsi que la préparation des entités critiques, et renforcera la solidarité ainsi que les capacités de gestion et de réaction concertées en cas de crise dans l'ensemble des États membres. Le règlement sur la cybersolidarité établit les capacités dont l'Union a besoin pour rendre l'Europe plus résiliente et plus à même de réagir aux cybermenaces, tout en renforçant le mécanisme de coopération existant. Il contribuera à garantir un paysage numérique sûr et sécurisé pour les citoyens et les entreprises et à protéger les entités critiques et les services essentiels, tels que les hôpitaux et les services publics.
La Commission a également présenté une académie des compétences en matière de cybersécurité, dans le cadre de l'Année européenne des compétences 2023FR•••, afin de garantir une approche plus coordonnée pour remédier à la pénurie de talents dans le secteur de la cybersécurité, condition préalable au renforcement de la résilience de l'Europe. L'académie regroupera diverses initiatives existantes visant à promouvoir les compétences en matière de cybersécurité et les mettra à disposition sur une plateforme en ligne, ce qui renforcera leur visibilité et permettra d'accroître le nombre de professionnels qualifiés en cybersécurité dans l'Union.
Dans le cadre de l'union européenne de la sécuritéFR•••, l'UE est déterminée à veiller à ce que tous les citoyens et entreprises européens soient bien protégés, tant en ligne que hors ligne, et à promouvoir un cyberespace ouvert, sûr et stable. Toutefois, l'ampleur, la fréquence et l'incidence croissantes des incidents de cybersécurité représentent une menace majeure pour le fonctionnement des réseaux et des systèmes d'information et pour le marché unique européen. L'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine a encore exacerbé cette menace, compte tenu de la multiplicité des acteurs criminels et hacktivistes proches de l'État qui sont impliqués dans les tensions géopolitiques actuelles.
En s'appuyant sur un cadre stratégique et législatif solideFR••• déjà en place, la proposition de règlement de l'UE sur la cybersolidarité et l'académie des compétences en matière de cybersécurité contribueront davantage à améliorer la détection des cybermenaces ainsi que la résilience et la préparation à tous les niveaux de l'écosystème européen de cybersécurité.
Règlement de l'UE sur la cybersolidarité
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Veracode introduit une IA GPT pour corriger les codes vulnérables
Publié le 19 Avril 2023
Par Loïc Duval
Avec Veracode Fix, la plateforme DevSecOps de détection des vulnérabilités au cœur des codes sources se dote d’une IA capable de corriger les lignes incriminées et non plus uniquement de les pointer du doigt.
Il existe une réalité de terrain contre laquelle il est difficile de lutter : les entreprises ont du mal à trouver le juste équilibre entre donner la priorité à la remédiation des failles de sécurité des codes qu’elles développent et répondre à la pression des métiers pour obtenir le plus rapidement possible l’application dont ils ont besoin. Entre sécurité et productivité, l’équilibre à trouver pour les développeurs n’est pas simple.
Permettre d’être productif tout en préservant la sécurité du code produit a toujours été la raison d’être de la plateforme SaaS Veracode, un des leaders des outils des chaînes DevSecOps. Conçue pour s’intégrer à la fois dans les IDE (environnements de développement) des développeurs et au cœur de la chaîne CI/CD, Veracode met en évidence les failles de sécurité et mauvaises pratiques de cybersécurité au sein des codes sources et des binaires.
« Jusqu’ici notre plateforme repérait les vulnérabilités présentes dans le code des développeurs ou dans les librairies utilisées. Elle indiquait alors aux développeurs où se situaient les failles tout en donnant des exemples génériques de comment les corriger. Ces exemples expliquaient finalement que la correction devait ressembler ‘à quelque chose comme ça’, mais la proposition était complètement décorrélée, décontextualisée du code du développeur. Ce dernier devait alors comprendre le mécanisme mis en œuvre et l’adapter à sa propre situation », explique Frédéric Patouly, Strategic Channel Manager chez Veracode France. « En introduisant une IA générative au cœur de notre plateforme, nous sommes désormais en mesure d’analyser le code et de procurer une ou plusieurs propositions de correction. Le développeur peut choisir la version qui lui plait le plus et directement remplacer le code vulnérable par celui proposé par notre IA ».
Veracode Fix, l’IA qui corrige votre code vulnérable
Lire la suite : https://www.informatiquenews.fr/veracode-introduit-une-ia-gpt-pour-corriger-les-codes-vulnerables-93299
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Le Thales Data Threat Report 2023 révèle une augmentation des attaques de ransomware et des erreurs humaines comme principale cause de violations de données dans le cloud
itespresso.fr - BusinessWire
Publié le 18 avril 2023
Thales annonce aujourd’hui la publication du Thales Data Threat Report 2023, son rapport annuel sur les dernières menaces, tendances et sujets émergents en matière de sécurité des données, basé sur une enquête menée auprès de près de 3 000 professionnels des systemes d’information et de la sécurité dans 18 pays. Le rapport de cette année a révélé une hausse des attaques de ransomware et des risques accrus pour les données sensibles dans le cloud.
Près de la moitié (47 %) des professionnels des systems d’information interrogés estiment que les menaces pour la sécurité augmentent en volume ou en gravité, 48 % signalant une augmentation des attaques par ransomware. Plus d’un tiers (37 %) ont été victimes d’une violation de données au cours des 12 derniers mois, avec 22 % déclarant que leur entreprise a été victime d’une attaque par ransomware.
Les répondants ont identifié leurs actifs cloud comme les principales cibles des cyberattaques. Plus d’un quart (28 %) ont déclaré que les applications SaaS et le stockage basé sur le cloud étaient les principales cibles, suivies par les applications hébergées sur le cloud (26 %) et la gestion de l’infrastructure cloud (25 %). La hausse de l’exploitation abusive et des attaques dans le cloud est directement due à l’augmentation des charges de travail déplacées vers le cloud, 75 % des répondants ayant déclaré que 40 % des données stockées dans le cloud sont aujourd’hui classées comme sensibles, contre 49 % des répondants en 2022.
Ce ne sont là que quelques-unes des conclusions clés du Thales Data Threat Report 2023, réalisé par 451 Research, qui a interrogé des entreprises du secteur privé et du secteur public. Le rapport dévoile comment les entreprises réagissent et planifient leurs stratégies et pratiques de sécurité des données à la lumière de l’évolution des menaces et des progrès qu’elles réalisent pour riposter.
Erreur humaine et impact des ransomwares
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9 tendances 2023 d’une cybersécurité qui se recentre sur l’humain
itforbusiness.fr - Laurent Delattre
Publié le 18 avril 2023
Selon Gartner, les responsables sécurité des organisations publiques et privées doivent désormais adopter une approche cyber plus centrée sur l’humain. Une approche à la fois induite par et influente sur les tendances 2023 en matière de cybersécurité…
Centrer la cybersécurité sur l’humain – nos lecteurs se souviendront qu’il s’agissait déjà thème du FIC 2020, en avance sur son temps donc – est une approche qui vise à protéger les utilisateurs plutôt que les technologies qu’ils utilisent et à rendre les protections les plus fluides et transparentes possibles pour ne pas complexifier l’expérience utilisateur. L’approche a du sens alors que la majorité des attaques démarrent par un email malveillant exploitant la confiance, la curiosité, la cupidité, l’avidité ou la naïveté de l’être humain.
Pour Gartner, les RSSI, CISO et autres responsables en sécurité et gestion des risques doivent aujourd’hui repenser leur équilibre entre investissements technologiques et humains dans la mise en œuvre de leur stratégie de cyber-résilience.
« Une approche centrée sur l’humain en matière de cybersécurité est essentielle pour réduire les échecs de sécurité », explique ainsi Richard Addiscott, directeur analyste principal chez Gartner. « Se concentrer sur les personnes lors de la conception et la mise en œuvre des contrôles mais aussi dans la communication de l’entreprise autour de la sécurité et dans la gestion des talents cyber, aidera l’entreprise à améliorer ses décisions en matière de risques Business et à retenir ses experts en cybersécurité. »
Lire la suite : https://www.itforbusiness.fr/9-tendances-2023-d-une-cybersecurite-qui-se-recentre-sur-l-humain-selon-gartner-61677
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Europol met en garde contre l’utilisation criminelle de chatgpt
ldecodeur.ch ) Marc Barbezat
Publié le 18 avril 2023
ChatGPT est un grand modèle de langage développé par OpenAI, qui peut générer des textes convaincants dans divers domaines. Les cybercriminels l’ont bien compris et l’utilisent maintenant pour créer des malwares indétectables. Europol a averti que cela pourrait marquer le début d’une nouvelle ère de cybercriminalité sophistiquée.
Des chercheurs ont découvert que les criminels utilisaient ChatGPT pour générer des codes malveillants indétectables qui pouvaient échapper aux logiciels antivirus traditionnels.
OpenAI a reconnu le problème et a offert une prime pour toute personne qui pourrait trouver une faille dans ChatGPT pour éviter qu’il ne soit utilisé à mauvais escient.
Un chercheur en sécurité a trouvé la faille et a remporté la prime mais cela ne règle pas complètement le problème.
ChatGPT a ainsi démontré qu’il est possible de créer des malwares sophistiqués et indétectables en utilisant des modèles de langage avancés. Ceci pourrait bien sûr conduire à une nouvelle vague de cyberattaques plus complexes et plus difficiles à détecter.
Lire la suite : https://www.ledecodeur.ch/2023/04/18/europol-met-en-garde-contre-lutilisation-criminelle-de-chatgpt/
Sécurité
Utilisation de drones par les forces de sécurité : le décret est paru
maire-info.com - Franck Lexmarc
Publié le 20 Avril 2023
La loi Sécurité globale a prévu que policiers nationaux et gendarmes puissent faire usage de drones notamment dans le cadre de la surveillance des manifestations. Il restait à prendre un décret pour que ces dispositions s'appliquent. C'est chose faite depuis ce matin.
Après la très violente manifestation de Sainte-Soline, le 25 mars, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’était une fois de plus désolé de ce que les forces de l’ordre n’aient pu utiliser des drones, alors que les « manifestants violents, eux, en utilisent ». L’interdiction de l’usage des drones par les forces de l’ordre, posée par la Cnil en janvier 2021, est donc désormais levée. Explications.
Multiples tentatives
C’est le 12 janvier 2021 que la Cnil a interdit au ministère de l’Intérieur de recourir à des drones équipées de caméras (lire Maire info du 19 janvier 2021), avec un argument massue : cette utilisation, qui avait été faite notamment dans le cadre de la surveillance du respect du confinement en 2020, se déroulait « hors de tout cadre légal » : « À ce jour, aucun texte n’autorise le ministère de l'Intérieur à recourir à des drones équipés de caméras captant des images sur lesquelles les personnes sont identifiables », écrivait alors la Cnil.
Cette décision faisait suite à une autre, prise celle-ci par le Conseil d’État en décembre 2020, interdisant l’utilisation des drones dans le cadre des manifestations sur la voie publique.
Lire la suite : https://www.maire-info.com/securite/utilisation-drones-par-les-forces-securite-decret-est-paru-article-27430
Intelligence artificielle
Il crée ChaosGPT, une intelligence artificielle qui a pour objectif de détruire l’humanité !
futurs-sciences.com - Eward Back
Publié le 17 avril 2023
Voici venir ChaosGPT, une version maléfique d’AutoGPT, qui veut semer chaos et destruction. Basée sur GPT-4, cette intelligence artificielle veut acquérir l’arme nucléaire et manipuler l’humanité.
À peine lancé, AutoGPT est déjà tombé du côté sombre. Ce projet expérimental utilise GPT-4 d'OpenAI et fonctionne de manière autonome afin de mener à bien des projets entiers. Mais début avril, il a été détourné pour créer ChaosGPT, un agent AutoGPT dont le but est de faire le mal.
L'IA a partagé sur Twitter quelques-unes de ses réflexions à propos de son avis sur les humains et les moyens de parvenir à ses fins. ChaosGPT a notamment posé la question de ce qui arriverait si elle mettait la main sur une Tsar Bomba, la bombe nucléaire la plus puissante jamais produite. Son auteur lui a également créé un compte YouTube, où il montre le lancement de ChaosGPT en ligne de commande ainsi que les réflexions internes de l'IA.
Essayez de regarder cette vidéo sur www.youtube.com, ou activez JavaScript dans votre navigateur si ce n'est pas déjà le cas.
Cinq objectifs pour semer le chaos
Son auteur lui a donné cinq objectifs : détruire l'humanité, établir une domination mondiale, provoquer le chaos et la destruction, contrôler l'humanité par la manipulation et atteindre l'immortalité. ChaosGPT a tenté de recruter des agents de son prédécesseur, GPT-3.5, pour l'aider à trouver plus d'informations sur les sept armes les plus mortelles de l'histoire. Toutefois, GPT-3.5 étant programmé pour ne pas répondre aux requêtes violentes, ChaosGPT a dû se résoudre à continuer seul son projet de destruction. C'est alors que l'IA s'est alors tournée vers Twitter pour tenter d'étendre son influence sur l'humanité...
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Intelligence artificielle : qu’est-ce que « Truth GPT », dernier projet d’Elon Musk ?
SudOuest.fr - avec AFP
Publié le 18 Avril 2023
Elon Musk travaille à la création de sa propre intelligence artificielle, un projet surnommé « TruthGPT », chargé de « rechercher la vérité maximale » et de faire concurrence aux autres logiciels existants, qui n’incluent selon lui pas assez de garde-fous
« Je vais lancer quelque chose qui s’appelle Truth GPT ou une IA qui recherche la vérité maximale et qui essaie de comprendre la nature de l’univers », a détaillé Elon Musk, ce lundi, dans un entretien sur la chaîne américaine Fox News.
Le patron de Twitter, Tesla, SpaceX et Neuralink estime qu’il s’agit de la « meilleure voie » pour garantir la sécurité de l’humanité, car « une IA qui se soucie de comprendre l’univers ne risque pas d’anéantir les humains, parce que nous sommes une partie intéressante de l’univers. » Cette IA idéale agirait selon lui un peu comme les humains, qui aspirent « à protéger l’habitat » des chimpanzés, alors qu’ils auraient la capacité de « tous les chasser et les tuer ».
Un « régulateur » pour le secteur
Différents médias spécialisés avaient déjà rapporté depuis quelques semaines que M. Musk investissait dans le domaine de l’intelligence artificielle. Il a notamment fondé en mars une nouvelle entreprise spécialisée dans ce domaine, baptisée X.AI et basée dans le Nevada.
Lire la suite : https://www.sudouest.fr/economie/economie-du-numerique/intelligence-artificielle-qu-est-ce-que-truth-gpt-dernier-projet-d-elon-musk-14835122.php
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Une intelligence artificielle française parvient à identifier des cancers indétectables
caminteresse.fr - Morgan Barthelemy
Publié le 18 Avril 2023
Mis au point par l’institut Curie, cette IA a enregistré la carte d’identité de la plupart des cancers. A partir de ces données, elle peut déterminer l’origine de n’importe quelle tumeur métastatique.
Son nouvel outil est mis à l’honneur ce 18 avril au congrès d’oncologie qui se tient à Orlando aux États-Unis. En France, l’institut Curie a mis au point une intelligence artificielle capable d’identifier des cancers indétectables par les moyens traditionnels. Selon un récit du journal Le Parisien, elle a récemment fait ses preuves dans le cas de Wilfrid, un patient d’une cinquantaine d’années a qui l’on a diagnostiqué deux tumeurs au cerveau en 2019. Il a été opéré avec succès mais malheureusement les tumeurs sont réapparues dans le cerveau mais également dans le dos.
Pour les médecins, cette rechute ne pouvait avoir qu’une seule explication : la tumeur primitive qui rongeait Wilfrid se trouvait ailleurs, mais impossible de savoir où avec les moyens à la disposition des médecins. « Le fruit était pourri mais on ne trouvait pas son noyau » se souvient le patient dans les colonnes du journal. Un traitement par chimiothérapie était alors inenvisageable sans véritable cible à atteindre.
Un cancer du rein « fantôme »
La solution est donc venue de l’institut Curie qui a mis au point une intelligence artificielle entraînée à reconnaître les différents types de cancer grâce à leur signature dans l’organisme. Dans le jargon, on parle de « séquençage de l’ARN total ». Pour vulgariser, on peut assimiler cela à une carte d’identité moléculaire propre à chaque cancer. Les scientifiques avaient l’intuition qu’une tumeur métastatique conservait la signature de sa tumeur d’origine. L’intelligence artificielle a ainsi été « nourrie » à partir d’une base de données de 20 000 profils ARN.
Lire la suite : https://www.caminteresse.fr/sante/une-intelligence-artificielle-francaise-parvient-a-identifier-des-cancers-indetectables-11188269/
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L’intelligence artificielle, « un nouveau départ pour l’Humanité », selon le scientifique Yann Le Cun
Publié le 12 Avril 2023
Le 12 avril est une journée spéciale, celle de l’intelligence artificielle. Yann Le Cun, chef scientifique pour l’intelligence artificielle chez Meta et lauréat du prix Turing en 2018, était l’invité de France Inter
Directeur du laboratoire d’Intelligence artificielle de Meta (ex-Facebook), professeur d’informatique et de neurosciences à l’université de New York, auteur de « Quand la machine apprend. La révolution des neurones artificiels et de l’apprentissage profond » (Éditions Odile Jacob), le Français Yann Le Cun vit aux États-Unis depuis 30 ans. Il était l’invité de France Inter, ce mercredi.
Alors que l’IA est en train de bouleverser nos quotidiens, le scientifique ne la voit pas comme une menace mais estime que le problème réside dans la façon dont nous allons nous adapter à cette avancée technologique majeure.
La machine supérieure à l’homme ?
« Pour moi, le mystère de l’intelligence était l’une des grandes questions scientifiques du moment », explique Yann Le Cun, qui prend pour exemple le système de l’AEBS, « automatic emergency breaking system », dans les voitures. Il cite aussi les avancées dans le domaine médical tout en relativisant, pour le moment, les systèmes comme ChatGPT, ne sont qu’une intelligence très superficielle.
Mais pour celui qui travaille chez Meta, cela ne fait aucun doute, dans un avenir pas si lointain, la machine sera supérieurement intelligente à l’intelligence humaine. Reste à savoir quelles seront les conséquences sur la société. Yann Le Cun précise pourtant qu’il ne faut pas avoir peur car, selon lui, l’intelligence artificielle est un moyen d’amplifier l’intelligence humaine, « de même que les machines sont un moyen d’amplifier la force physique ». Il appelle à voir ces avancées comme un « nouveau départ pour l’Humanité ».
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Intelligence artificielle : un outil précieux pour les policiers
francetvinfo.fr - E.Pelletier, P.Maire, D.Chevalier, France 2
Publié le 21 Avril 2023
Durée de la vidéo : 3 min.
Édition du vendredi 21 avril 2023
Des nouvelles technologies accélèrent le processus d’investigations judiciaires. C'est notamment le cas de l’intelligence artificielle, capable d'analyser des images mais aussi des sons.
Sur le terrain, la police technique et scientifique est représentée par des personnes habillées en blanc, présents sur chaque scène de crime. Ils réalisent des prélèvements d’indices et des constatations et pour les aider, ils ont un atout invisible. L’intelligence artificielle confond de plus en plus de suspect, par l’image et par la voix. Elle a par exemple permis de résoudre une arnaque devenue célèbre : l’arnaque au président. Un escroc s’était fait passer pour un ministre afin de soutirer plus de 50 millions d’euros à des personnalités.
Un gain de temps
Les enquêteurs soupçonnent un suspect. C’est l’ordinateur qui va confirmer leur soupçon grâce à une comparaison automatique de la voix. Cela a mené à la condamnation de Gilbert Chikli en 2020. L’intelligence artificielle est aussi efficace pour analyser les images de vidéosurveillance. Grâce à un logiciel, l’opérateur rentre le signalement du véhicule qui l’intéresse et l’ordinateur effectue la recherche. L’intelligence artificielle peut aussi suivre à la trace des personnes au milieu d’une foule. Un gain de temps précieux dans les investigations.
Lire et écouter : https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/intelligence-artificielle-un-outil-precieux-pour-les-policiers_5784446.html
RGPD
Droit d’accès, guichet unique, violation de données : le CEPD publie de nouvelles lignes directrices
cnil.fr - Communiqué
Publié le 21 Avril 2023
Le 28 mars 2023, le Comité européen de la protection des données (CEPD) a mis à jour ses lignes directrices sur l'identification de l'autorité chef de file et celles sur la notification des violations de données. Il a également adopté des lignes directrices sur le droit d'accès des personnes concernées.
Des lignes directrices sur le droit d'accès
Ces lignes directrices visent à analyser les différents aspects du droit d'accès (article 15 du règlement général sur la protection des données ou RGPD) et à fournir des orientations plus précises sur la manière dont ce droit doit être mis en œuvre dans différentes situations.
Elles apportent notamment des précisions et des exemples pratiques sur les aspects suivants :
- le champ d'application du droit d'accès aux données personnelles ;
- les informations que le responsable du traitement doit fournir à la personne concernée ;
- le format de la demande d'accès ;
- les principales modalités de fourniture de l'accès ; et
- la notion de demandes manifestement infondées ou excessives.
Lignes directrices 01/2022 sur les droits des personnes concernées – Droit d’accès (en anglais)
Une mise à jour des lignes directrices sur l'autorité chef de file
Dans la procédure dite du « guichet unique » du RGPD, l’autorité de protection des données du pays où se situe l’établissement principal d’une société est l’interlocutrice privilégiée pour déposer une plainte ou mener des actions répressives. Il s’agit de l’autorité dite « chef de file ».
Les lignes directrices sur la désignation d’une autorité de contrôle chef de file d’un responsable du traitement ou d’un sous-traitant ont initialement été adoptées par le Groupe de travail Article 29 en 2016, avant d'être révisées une première fois en 2017 puis avalisées en 2018 par le CEPD.
Une révision ciblée de ces lignes directrices a été entreprise en 2022 afin de clarifier la désignation de l'autorité chef de file dans le cas spécifique de responsables conjoints de traitement :
Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/droit-dacces-guichet-unique-violation-de-donnees-le-cepd-publie-de-nouvelles-lignes-directrices
5G
L’arrivée de la 5G n’a pas eu d’incidence sur l’exposition des Français aux ondes, selon une étude
ouest-francs.fr - Franck Dubray
Publié les 21 Avril 2023
Avec l’arrivée de la 5G, la question de l’augmentation de l’exposition aux ondes électromagnétiques s’était parfois posée. Selon une étude de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) publiée le jeudi 20 avril, le déploiement de cette technologie n’a pas immédiatement donné lieu à une hausse significative. Elle pourrait toutefois survenir progressivement.
L’exposition aux ondes électromagnétiques avec le développement des réseaux Internet et mobiles fait partie des sujets qui peuvent inquiéter. Mais, selon une étude de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) publiée le jeudi 20 avril et relayée par BFM TV , l’arrivée des réseaux 5G n’a pas modifié l’exposition des Français aux ondes électromagnétiques. « Aucune évolution significative n’a été constatée » début 2021, a assuré l’agence.
Pour arriver à ce résultat, l’ANFR a réalisé 5 000 mesures sur 1 600 sites partout en France à partir de décembre 2020. Comme l’avait demandé le gouvernement, ces mesures ont pris en compte la nouvelle bande de fréquences ouverte pour la 5G (3,5 GHz), en plus des bandes déjà utilisées par la 3G et la 4G (dites « bandes basses », 700 MHz et 2100 MHz). Ainsi, il est apparu que 4 mois après l’arrivée de la 5G, aucune hausse de l’exposition aux ondes n’a été constatée, et ce, quelle que soit la bande de fréquences.
Vers une augmentation progressive ?
Une légère hausse de l’exposition a ensuite été enregistrée fin 2021, avec une valeur d’exposition moyenne qui était passée de 1.16V/m à 1.34 V/m. Mais cette hausse a été mesurée sur « presque toutes les bandes de fréquences », ce qui signifie qu’elle « n’est pas liée à l’introduction de la 5G sur ces sites », comme l’a précisé l’ANFR dans son rapport. Elle serait plutôt due à une augmentation du trafic.
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“Une première 5G aussi aboutie” : TOTEM (Orange) fait vibrer le stade Vélodrome de Marseille
presse-citron.net - Romain Vitt
Publié le 19 Avril 2023
TOTEM, la Tower Company européenne d’Orange, déploie une nouvelle technologie 5G au stade Vélodrome de Marseille. Une première.
• TOTEM, la Tower Company européenne d’Orange, déploie un réseau 5G de dernière génération au stade Vélodrome de Marseille
- • Le stade devient le premier en France à bénéficier de la technologie Massive MIMO
- • La 5G permettra d’améliorer l’expérience des spectateurs et des acteurs du sport
Pour renforcer son attractivité et son innovation, le stade Vélodrome s’est doté d’un réseau 5G de dernière génération, grâce au partenariat entre TOTEM, la Tower Company européenne d’Orange et l’Olympique de Marseille. Le stade Vélodrome, aussi appelé Orange Vélodrome depuis 2016, est bien sûr connu pour son mythique club de football mais est aussi le théâtre d’autres événements sportifs et culturels de grande ampleur.
Le déploiement de cette “première 5G aussi aboutie” au stade Vélodrome repose sur la technologie Massive MIMO (Multiple Input Multiple Output), qui permet d’augmenter la capacité du réseau et d’offrir des débits plus élevés. Le stade devient ainsi le premier en France à bénéficier de cette technologie, qui a été testée avec succès lors du match OM-Lyon le 21 novembre 2021.
La 5G va permettre d’améliorer l’expérience des spectateurs et des acteurs du sport au stade Vélodrome. Les spectateurs pourront profiter de services innovants, comme la réalité augmentée, la réalité virtuelle, ou le streaming en haute définition. Les acteurs du sport, comme les joueurs, les entraîneurs, les arbitres, ou les médias, pourront également tirer parti de la 5G pour optimiser leurs performances, leur communication, ou leur analyse.
Aux manettes, TOTEM, la Tower Company européenne d’Orange. Investisseur et maître d’oeuvre, TOTEM a déployé un réseau d’antennes privées mutualisé sur lequel Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR ont raccordé leurs équipements.
Lire la suite : https://www.presse-citron.net/une-premiere-5g-aussi-aboutie-orange-fait-vibrer-le-stade-velodrome-de-marseille/
Atos
Eviden renforce son offre cloud de bout en bout avec trois nouveaux Cloud Centers
aots.net/fr Communiqué
Publié le 20 avril 2023
Eviden, la ligne d’activités d'Atos leader dans le digital, le cloud, le big data et la sécurité, annonce aujourd'hui l'ouverture de trois Cloud Centers, en Inde (Bangalore et Pune) et en Pologne (Bydgoszcz), pour accompagner chaque étape du parcours cloud de ses clients dans le monde, de la migration vers le cloud et l'optimisation continue à l'accélération de l'innovation, dans le respect de leurs enjeux de cybersécurité. Chaque Cloud Center est dédié à un flux spécifique (Migration, CloudOps ou Ingénierie), s’appuyant sur l'approche d'Evidien pour les services cloud de bout en bout à grande échelle.
- Cloud Migration Center – Localisé à Pune, ce centre de premier plan délivre ses services en conformité avec les bonnes pratiques des cloud hyperscalers, fournit des services de migration et de modernisation, des capacités IP, des actifs, ressources et bonnes pratiques.
- Cloud Engineering Center – Localisé à Bydgoszcz et spécialisé dans l'ingénierie de l'automatisation du cloud à grande échelle, ce centre est une plateforme qui permet aux clients de concevoir, de collaborer et de créer rapidement des solutions et des applications innovantes pour résoudre des défis complexes. Les clients peuvent s'appuyer sur des modèles répétitifs et automatisés pour la fourniture de ressources cloud afin de faire correspondre plus rapidement les charges de travail avec les ressources disponibles et de déployer de nouveaux projets.
- Cloud Operations Center – Localisé à Bangalore, ce centre fournit des services CloudOps natifs et des services gérés IaaS et PaaS[1], tous basés sur des normes mondiales. Ces centres complètent les activités FinOps et GreenOps pour assurer une optimisation continue et une utilisation efficace du cloud, tant en termes de réduction de l'empreinte carbone que d'optimisation des coûts.Les trois cloud centers proposent une variété de services aux acteurs publics et privés mondiaux, comprenant une offre de cloud public natif alignée sur les technologies des hyperscalers et des partenaires en termes d'infrastructure, d'applications et de données, ainsi que de continuum edge-to-cloud. Cette offre vise des secteurs d'activité clés, tels que les services financiers et l'assurance ; la santé et les sciences de la vie ; l'industrie ; le secteur public et la défense ; les ressources et les services ; les télécommunications, les médias et le divertissement.
Philippe Oliva, Directeur général de la ligne d'activité Eviden et co-Directeur général d’Atos, a déclaré : « Nous sommes fiers de fournir à nos clients des centres de compétences à la pointe de la technologie et qui englobent l'ensemble du spectre des services cloud. Opérés par nos équipes hautement qualifiées, les nouveaux centres de compétences offshore et nearshore d'Eviden répondent aux défis de nos clients, qu'ils utilisent le cloud public, hybride
ou privé. »
Thomas Schmidt, Directeur de la R&D chez Mzuri a commenté : « Chez Mzuri, nous nous employons à fournir une technologie d'ensemencement de pointe pour répondre aux besoins fondamentaux de l'humanité, à savoir la production d'aliments et de matières premières végétales de haute qualité, tout en prenant soin de l'environnement. Les technologies numériques sont essentielles à l’atteinte de nos objectifs – l'équipe d'Eviden le comprend très bien. Leurs experts du cloud nous ont non seulement fourni une plateforme informatique sur mesure, mais ils nous aident également à améliorer notre stratégie de décarbonation, grâce à EcoAct, une activité d’Eviden. »
Eviden aide ses clients à réaliser la promesse du cloud grâce à la prestation accélérée de services de conseil, d’accompagnement de son adoption et l'amélioration continue. Eviden conçoit des solutions fondées sur des architectures plus vertes et plus sécurisées, ainsi qu'une culture agile et inclusive pour des résultats innovants.
Lire la suite : https://atos.net/fr/2023/communiques-de-presse_2023_04_20/eviden-renforce-son-offre-cloud-de-bout-en-bout-avec-trois-nouveaux-cloud-centers
THALES
Thales s’allie à une vingtaine de partenaires pour déployer une infrastructure européenne de communications quantiques
Publié par Frédéric Fassot | 20 Avr 2023
Au cœur de la seconde révolution quantique, Thales s’associe à une vingtaine de partenaires de la « deeptech », acteurs académiques et industriels, afin de déployer d’ici 3 ans une infrastructure résiliente et ultra-sécurisée de communications quantiques pour les Etats membres de l’Union Européenne, via l’initiative EuroQCI (European Quantum Communication Infrastructure).
L’avènement de l’ordinateur quantique, dont la puissance incomparable pourrait permettre d’ici 2040 de déchiffrer une communication cryptée, représente une menace inédite pour la sécurité des communications, même celles qui sont aujourd’hui aux meilleurs standards de protection internationale, explique le groupe français. Pour y faire face, le projet EuroQCI va sécuriser les communications et données des infrastructures critiques et des institutions gouvernementales, à travers le développement de systèmes souverains.
A plus long terme, l’objectif est de créer un réseau d’information quantique appelé QIN, Quantum Information Network. Il permettra non seulement la sécurisation des communications, mais également la mise en réseau de capteurs et de processeurs quantiques, qui permettront de centupler les performances déjà exceptionnelles des capteurs quantiques et ordinateurs quantiques.
Dans ce cadre, aujourd’hui, Thales franchit une nouvelle étape et met son expertise au service de nouveaux consortiums, mis en place fin 2022 et début 2023 dans les domaines suivants :
Lire la suite : https://vipress.net/thales-sallie-a-une-vingtaine-de-partenaires-pour-deployer-une-infrastructure-europeenne-de-communications-quantiques/
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Thales ouvre un nouveau centre d’excellence au Canada
globalsecuritymag.fr - Marc Jacob
Publié avril 2023
Thales annonce la création d’un nouveau Centre national d’excellence numérique au Cyber Centre du Parc du Savoir de Fredericton, au Canada, afin de renforcer ses capacités de cybersécurité dans les systèmes industriels. Il s’agit du deuxième pôle numérique du Groupe, en plus du NDEC basé à Ebbw Vale, au Pays de Galles.
Les Centres nationaux d’excellence numérique sont des installations de recherche et de développement qui permettent aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux micro-entreprises de tester et de développer des projets de transformation numérique aux côtés de grandes entreprises. Ce sont des lieux d’innovation pour développer des avancées technologiques majeures.
Le NDEC est établi en partenariat avec l’Institut McKenna de l’Université du Nouveau-Brunswick et l’agence locale de développement économique Ignite, avec le soutien d’Opportunités Nouveau-Brunswick (ONB) et du gouvernement du Canada, par l’intermédiaire de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA).
Le projet comprendra le Centre national d’excellence numérique du Canada (NDEC Canada), ainsi que le Centre opérationnel de cybersécurité (CSOC) de Thales pour l’Amérique du Nord. Il s’agira d’un pôle d’excellence, de développement et de formation dans le domaine du numérique, qui reliera le Nouveau-Brunswick aux centres technologiques du monde entier, permettant ainsi de stimuler la croissance du secteur technologique du Canada atlantique et d’accroître les retombées économiques dans la région.
Le gouvernement du Canada, par l’intermédiaire de l’APECA, soutient le NDEC Canada dans le cadre de deux projets. Une contribution de plus de 1,8 million de dollars aidera l’Institut McKenna de l’Université du Nouveau-Brunswick à développer de nouveaux programmes de cybersécurité et de résilience numérique afin de bénéficier aux petites et moyennes entreprises de la région et de les renforcer, ainsi que des programmes éducatifs. En outre, une contribution de plus de 1,2 million de dollars soutiendra Ignite dans la conception et la mise en œuvre de l’installation du NDEC Canada, qui sera un lieu où les petites entreprises, les universités et l’écosystème régional dans son ensemble pourront collaborer et développer des compétences et des partenariats dans le domaine de la cyber.
Lire la suite : https://www.globalsecuritymag.fr/Thales-ouvre-un-nouveau-centre-d-excellence-au-Canada.html
Metavers
Consultation publique sur les « Univers virtuels à la Française »
entreprises.gouv.fr - Communiqué
Publié le 11 Avril 2023
La Direction générale des Entreprises organise une consultation publique sur les univers immersifs virtuels. Que vous soyez une entreprise, une association, un centre de recherche ou un citoyen, vous avez la possibilité d'y prendre part jusqu'au 2 mai 2023.
On appelle univers immersif virtuel (aussi « metavers »*) un service en ligne donnant accès à des simulations d’espaces virtuels qui permet à ses utilisateurs d’être immergés dans une autre réalité que le monde physique qui les entoure et d’interagir, en temps réel, avec les autres utilisateurs et leurs environnements virtuels par l’intermédiaire d’un avatar.
Les univers immersifs virtuels de demain pourront revêtir plusieurs formes et modalités d’usage, en prenant appui sur des socles technologiques variés : réalité virtuelle, réalité augmentée, réalité mixte, blockchain, jumeaux numériques, logiciels de création 3D, moteurs de jeu, etc.
Depuis plusieurs mois, le développement des univers immersifs virtuels s’est imposé dans le débat économique, beaucoup d’entreprises se positionnant soit comme offreurs de solution, soit comme utilisateurs. Au-delà des effets de mode, il semble aujourd’hui, a minima, qu’une transition numérique immersive se profile.
Ce questionnaire a pour but de permettre aux différentes parties prenantes (citoyens, entreprises, associations, chercheurs) de s’exprimer sur leurs attentes face à cette nouveauté afin de concevoir une stratégie française capable d’anticiper cette transition, sous l’angle des briques technologiques importantes et de proposer une alternative aux univers immersifs virtuels aujourd’hui proposés par les géants internationaux.
Cette consultation est complémentaire aux différents travaux menés par le ministère de la Culture.
*Le terme « metavers » est encore soumis à discussion dans le débat public, cette consultation sera aussi l’occasion de s’interroger sur sa pertinence.
Lire la suite : https://www.entreprises.gouv.fr/fr/numerique/politique-numerique/consultation-publique-univers-virtuels-francais