Revue de presse ADCET N°211 du 10 Avril 2023

Mobilité

Baromètre de standards de la mobilité en France - 2022

Lafabriquedesmobilités.fr

Newsletter Fabmob Avril 2023

Entre juin et septembre 2022, La Fabrique des Mobilités, l'Agence de l'Innovation pour les Transports, le GART, le PAN (Point d'Accès National) et l'UTP - Union des Transports Publics et ferroviaires ont ouvert un questionnaire en ligne visant à évaluer le niveau de maturité du sujet en France, à donner de la visibilité à l'ensemble des acteurs du secteur sur ses perspectives à venir, et à identifier les leaders sur le territoire national.
Le questionnaire interrogeait les acteurs sur 6 standards de la MAS, 13 schémas de données de transport et 7 normes billettique.

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Bientôt des bus électriques

lillemetropole.fr - Communiqué

Publié le 4 avril 2023

Nouveauté : cinq bus électriques vont progressivement être déployés sur le réseau ilevia. Première mise en service le 10 avril à Marcq-en-Barœul, sur la ligne C10.

La mise en service commerciale du premier bus électrique est prévue lundi 10 avril sur la ligne C10 (Marcq-en-Barœul). Celui-ci devrait être rejoint dans les prochaines semaines et les prochains mois par quatre autres bus du même type. Ils circuleront sur les lignes C10, C11 (Croix-Wasquehal) et sur la navette du Vieux-Lille. Ils iront se recharger sur les bornes fraîchement installées au dépôt Faidherbe à Villeneuve d’Ascq. 

Bien adaptés aux centres-villes

Avec une autonomie de 200 kilomètres par jour, ces nouveaux véhicules sont parfaitement adaptés à ces itinéraires sur lesquels ils sont amenés à effectuer chacun environ 160 kilomètres par jour. Ils disposent par ailleurs d’une capacité réduite, et répondent donc aux besoins spécifiques des lignes de centre-ville. 

Leur mise en service permettra ensuite à la MEL d’effectuer un premier retour d’expérience pour envisager des choix futurs.

Innovation et performance

Ces bus électriques viennent intégrer une flotte de plus de 400 bus circulant au gaz naturel (GNV), avec un objectif : contribuer à améliorer la qualité de l’air, et à réduire l’incidence environnementale de la mobilité et des transports. Outre leur bénéfice écologique, ils ne font pas de bruit et n’émettent pas de vibrations motrices. 

Des innovations technologiques pour la sécurité et le confort 

  • vision 360 qui aide le conducteur dans ses manœuvres ;
  • caméras de recul ;
  • rétrovision numérique à la place des traditionnels miroirs-rétroviseurs ;
  • système de surveillance des angles morts ;
  • écrans tactiles compatibles avec le nouveau Système d'Aide à l'Exploitation et à l'Information des Voyageurs*.

*Outil permettant à l'exploitant de gérer et d’optimiser le réseau de transport, grâce à la localisation de ses véhicules en temps réel.

100% accessibles aux personnes à mobilité réduite
Ces nouveaux véhicules disposent d’une place réservée aux personnes en fauteuil roulant. Ils sont tous dotés de rampes d’accès électriques pour les personnes à mobilité réduite, ainsi que d’une rampe manuelle de secours. 

Connectés
Les nouveaux bus sont équipés de prises USB pour permettre aux voyageurs de recharger leur mobile. Un équipement devenu incontournable puisque 75% des voyageurs possèdent un smartphone, dont les ¾ ont recours au numérique dans le cadre de leurs déplacements. 

Lire sur : https://www.lillemetropole.fr/actualites/bientot-des-bus-electriques

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Le prix du ticket TBM augmente pour financer "une meilleure offre de transports à Bordeaux"

actu.fr - Rédaction Bordeaux - ©Actu.fr / Nicolas Gosselin

Publié le 2 avril 2023

En raison du développement du réseau de transports en commun, Bordeaux Métropole a annoncé une hausse du ticket TBM (tramway, bus, V3...) de dix centimes d'euro dès juillet 2023.

L’extension du tram A jusqu’à l’aéroport de Bordeaux doit être mise en service en avril 2023.

Tramway, bus, V3… Le prix du ticket TBM augmente de 10 centimes d’euro à partir du 1 juillet 2023. Cette délibération a été votée par les élus de Bordeaux Métropole lors du conseil du 31 mars.

Alors que les tarifs étaient gelés depuis 2019, la collectivité justifie cette hausse de 6% (de 1,70 à 1,80 euro) par une augmentation des charges du réseau mais aussi par  « une nouvelle offre améliorée pour tous les usagers » qu’il faut financer.

Une offre commerciale qui augmente de 8%

En effet, lors du renouvellement de la délégation de service public concernant les transports de Bordeaux Métropole, il a été convenu avec Keolis de développer davantage l’offre de transports en commun pour désengorger l’agglomération bordelaise.

« Au total, l’offre kilométrique commerciale augmentera de près de 8% par rapport au contrat actuel (année 2022 prise en référence) avec notamment + 9,6% d’offre kilométrique de bus (moyenne / sur les 8 ans), + 6,1% d’offre kilométrique de tramway et + 52,9% d’offre kilométrique de navettes fluviales », décrit la collectivité.

L’extension du tram A, deux fois plus de Bat3

Lire la suite : https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/le-prix-du-ticket-tbm-augmente-pour-financer-une-meilleure-offre-de-transports-a-bordeaux_58617662.html

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Volocopter achève la configuration de la production de taxis aériens électriques

volocopter.com - Communiqué

Publié le 5 AVRIL 2023

Bruchsal, le 5 avril 2023 – Volocopter, le pionnier de la mobilité aérienne urbaine (UAM), a annoncé hier l'ouverture de ses installations de production à Bruchsal. La société a marqué cette étape avec l'ouverture d'un nouveau hangar qui accueillera la chaîne d'assemblage final de la société avec un aérodrome pour effectuer des essais en vol de développement ainsi que des contrôles de qualité. Tous les sites de production appartenant à l'entreprise, qui fabriqueront les premiers taxis aériens électriques certifiés EASA, entreront pleinement en service en avril. À partir de cette installation, des taxis aériens électriques fabriqués en Allemagne seront déployés dans le monde entier, offrant des services commerciaux à partir de l'année prochaine.

Les installations de production de Volocopter ont la capacité - et plus important encore l'approbation réglementaire - d'assembler plus de 50 avions VoloCity chaque année. Et c'est la dernière étape de l'installation de production que Volocopter a développée à Bruchsal au cours des 18 derniers mois. Depuis 2021, la société est titulaire d'un agrément d'organisme de production conforme à la réglementation EASA. Cette certification couvre l'ensemble du processus de production de VoloCity. Il comprend la fabrication de pièces en fibre de carbone, tous les aspects de l'unité de propulsion électrique, l'assemblage final avec platelage du système de propulsion et du fuselage, et des essais en vol approfondis en fin de ligne.

La cérémonie d'inauguration a eu lieu le 4 avril 2023 au hangar. L'événement comprenait également un vol en équipage du Volocopter 2X. Parmi les principaux invités figuraient le Dr Volker Wissing, ministre fédéral des Affaires numériques et des Transports ; M. Winfried Kretschmann, Ministre de l'Etat du Bade-Wurtemberg ; Dr. Anna Christmann, coordinatrice du gouvernement fédéral pour la politique aérospatiale allemande ; et plus de 70 représentants commerciaux et politiques.

Lire la suite : https://www.volocopter.com/newsroom/volocopter-completes-production-setup/

Identité Numérique

Portefeuille européen d’identité numérique : à quoi s’attendre

cryptonaute.fr - Emmanuel Mounier

Publié le 8 avril 2023

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Le potentiel des crypto-monnaies est évident aux yeux de tous les experts en économie et en finance. C’est d’ailleurs pour cela que la majorité des pays du monde ont commencé à discuter sur la possibilité de la création d’une monnaie numérique sous le contrôle de leur banque centrale.

Néanmoins, les législateurs de l’Union Européenne ont l’intention d’aller encore plus loin en proposant la création d’un portefeuille d’identité numérique à l’échelle de l’UE. Ce dernier donnera accès à ses détenteurs aux services essentiels.

La création d’un portefeuille d’identité unique

Les cartes d’identité, les cartes de santé, les divers certificats et de nombreux autres documents pourraient bientôt disparaître du territoire européen. En effet, ils risquent d’être numériquement au sein d’une application pour smartphone pour les citoyens de l’UE.

Au cours d’une assemblée tenue le 15 mars dernier, le Parlement européen a partagé la possibilité de la création d’un portefeuille d’identité. À l’issue du vote qui a eu lieu, les députés européens ont voté par 418 voix contre 103 (et 24 abstentions) en faveur de la négociation d’un mandat approuvant le début des discussions avec les États membres de l’UE sur la révision du nouveau cadre de l’identité numérique européenne (eID).

Ils devront également débattre sur la création d’un portefeuille européen d’identité numérique, également connu sous le nom de portefeuille EUDI ou portefeuille de l’UE. Selon une déclaration officielle publiée par le Parlement européen, ce système aura pour avantage de permettre aux citoyens de s’identifier et de s’authentifier en ligne sans avoir à dépendre de grands fournisseurs commerciaux comme Apple, Google, Amazon ou Facebook.

Lire la suite : https://cryptonaute.fr/portefeuille-europeen-identite-numerique/

Cybersécurité

Free Pro rachète ITrust pour accélérer dans la cybersécurité

usine-digitale.fr Raphaële Karayan

Publié le 4 avril 2023

C'est une acquisition stratégique pour le groupe Iliad dans sa conquête du marché B2B. Free Pro a pris une participation majoritaire dans le français ITrust, spécialiste de la cybersécurité.

Comme tous les opérateurs télécoms présents sur le marché des services aux entreprises, Iliad cherche à se développer dans le domaine de la cybersécurité. Sur ce segment hors du cœur de métier initial, la croissance externe est une option qui a l'avantage d'aller plus vite. C'est pourquoi Free Pro, la division B2B d'Iliad, annonce ce 4 mars une prise de participation majoritaire dans ITrust, éditeur français de solutions de cybersécurité et entreprise de services numériques. Les deux partenaires entretenaient déjà des relations commerciales depuis 2021, lorsque Free Pro s'appelait encore Jaguar Network.

Une offre qui se veut à tarifs abordables et transparents

En association avec ITrust, Free Pro lance Cyber XPR, une offre conçue pour "démocratiser l'accès aux meilleures technologies de protection cyber". "La seule offre [dite SIEM UEBA] 100% souveraine du marché", revendique Iliad, puisque 100% des capitaux sont français, qu'elle a été conçue et développée en France, et que les données sont hébergées dans l'Hexagone.

Pour les entreprises de moins de 100 salariés, elle sera proposée à des tarifs démarrant à moins de 100 euros par mois. La protection de 20 postes et le déploiement d’un SOC pour une PME coûteront 400 euros par mois par exemple. Pour les grandes entreprises, la solution complète sera forfaitisée, "sans dépassement de consommation".

Cyber XPR comprend la solution technologique, qui a recours à l'intelligence artificielle pour analyser de grands volumes de données, et la mise à disposition de l'expertise de cyber analystes, à travers deux SOC (Security Operation Center) basés à Issy-les-Moulineaux (92) et Toulouse.

ITrust bien implanté dans le secteur public et les hôpitaux

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/free-pro-rachete-itrust-pour-accelerer-dans-la-cybersecurite.N2118521#xtor=EPR-4

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Sécurité des applications mobiles : Pradeo prépare les entreprises aux nouveaux contrôles de la CNIL

pradeo.com - Communiqué

Publié le 5 avril 2023

Pradeo, leader de la sécurité des flottes mobiles et des applications a observé lors des derniers mois, en France et à l’international, une large prise de conscience des risques d’atteinte à la confidentialité liés à l’usage des applications mobiles. En ce sens, la CNIL annonçait il y a quelques jours un plan de contrôle de grande ampleur visant à renforcer le sécurité des applications mobiles. Pradeo, entreprise souveraine identifiée parmi le top 3 mondial de la sécurité des applications par les analystes, livre ses recommandations pour se conformer aux attentes des autorités.

Elle l’avait déjà annoncé dans une communication publiée en novembre 2022, la CNIL a déployé des moyens supplémentaires afin de renforcer la protection des données qui sont traitées par les applications mobiles. Le 15 mars dernier, l’autorité est allée plus loin en annonçant un plan de contrôle de grande ampleur visant à vérifier le traitement de ces données dans l’environnement mobile et en l’inscrivant parmi ses thématiques prioritaires de contrôle en 2023.

Comme chacun sait, le mobile est à la fois un point d’accès et un espace où sont manipulées des informations sensibles, personnelles et professionnelles, souvent sans délimitation distincte des usages. Ainsi, s’assurer que ces données ne soient ni exposées, ni corrompues et tracer en toute transparence l’usage qui en est fait est essentiel.

Suite à l’annonce, les éditeurs d’applications mobiles doivent rapidement évaluer leur conformité aux attentes de la CNIL et remédier les manquements constatés. Pradeo propose une boite à outils de sécurité applicative conçue pour répondre à leurs besoins.

Contrôles accrus et sanctions pécuniaires

Lire la suite : file:///Users/copin/Downloads/CP+CNIL+AppSec+-+FIC+2023.pdf

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Réseau radio du futur pour les services de sécurité et de secours : une nouvelle étape franchie

maire-info.com - Franck Lemarc

Publié le lundi 3 avril 2023

Un décret publié vendredi 31 mars porte création de l'Acmoss, ou Agence des communications mobiles opérationnelles de sécurité et de secours. Cette agence, dont l'AMF sera partie prenante, a vu sa création accélérée par la loi de programmation du ministère de l'Intérieur promulguée fin janvier. De quoi s'agit-il ?

Le décret paru vendredi définit les modalités de fonctionnement de cette nouvelle agence, qui sera notamment chargée de « la conception, le développement, la fourniture d'un service de communications mobiles critiques à très haut débit et sécurisé destiné à des missions de sécurité, de secours et d'aide médicale urgente ainsi que la continuité de ce service, sa disponibilité, son interopérabilité et sa résilience ». 

Exit Antares

C’est en 2017 que le président de la République a annoncé la création d’un nouveau réseau de communication, baptisé RRF pour Réseau radio du futur. Après plusieurs années de travaux préparatoire, le projet a réellement été lancé en octobre dernier : le ministère de l’Intérieur annonçait alors que le RFF serait mis en œuvre en 2024. 

Aujourd’hui, les services de secours et de sécurité (police, gendarmerie, Samu, sapeurs-pompiers, utilisent des équipements de communication conçus au début des années 1990, qui ne permettent pas d’échanger des quantités importantes de données ou d’images. À l’heure de la 5G, de l’utilisation massive des images, des drones ou des caméras mobiles, ces équipements apparaissent totalement obsolètes. Rappelons qu’aujourd’hui, le système utilisé conjointement par les services de secours et de sécurité est Antares (Adaptation nationale des transmissions aux risques et aux secours), conçu dans les années 1990 et déployé dans les années 2000. 

Le RRF va lui succéder. Il sera constitué, expliquait le ministère de l’Intérieur l’an dernier, « d'un réseau de communication très haut débit (4G puis 5G) commun à l'ensemble des acteurs de la sécurité et du secours, leur permettant de communiquer instantanément les uns avec les autres en bénéficiant de nouvelles fonctionnalités : appels vidéo, partage de position en direct, envoi d'électrocardiogrammes, etc. ». Le ministère précisait que le RRF prendra en compte « l’ensemble des utilisateurs participant au continuum de sécurité et de secours », y compris, donc, les polices municipales. 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/securite/reseau-radio-du-futur-pour-les-services-securite-secours-une-nouvelle-etape-franchie-article-27369

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Cybercriminalité : Vaste coup de filet d’Europol autour d’une des « plus grandes » plateformes de hackers en ligne

20minutes.fr avec AFP

Publié le 05 avril 2023

ARRESTATIONS Europol a procédé à plus 119 arrestations, dans 17 pays, pour démanteler la plateforme Genesis Market

L’office européen de police a annoncé mercredi la fermeture de l’une des plus grandes plateformes de hackers au monde, qui a vendu des millions d’identifiants de comptes volés. Ce coup de filet international, qui visait la plateforme Genesis Market, s’est traduit par 119 arrestations et a impliqué plus de 17 pays, a précisé Europol dans un communiqué.

Plus de 200 propriétés ont été perquisitionnées au cours de cette opération « sans précédent » réalisée par le FBI et la police néerlandaise et qui a commencé en 2019, a précisé Europol. Plus de 20 arrestations ont eu lieu au Royaume-Uni, selon l’agence britannique de lutte contre la criminalité, et 17 aux Pays-Bas, a précisé la police néerlandaise.

Des « bots » infectaient les appareils

« Genesis Market avait mis en vente l’identité de plus de deux millions de personnes au moment de sa fermeture », a souligné l’office européen de police. La plateforme proposait à la vente des « bots » qui infectaient les appareils des victimes par le biais de logiciels malveillants ou autres méthodes.

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/justice/4031349-20230405-cybercriminalite-vaste-coup-filet-europol-autour-plus-grandes-plateformes-hackers-ligne

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Avec Scred, Thales veut mutualiser le renseignement cyber en France

lemondeinformatique.fr - Jacques Cheminat

Publié le 07 Avril 2023

Thales a présenté à l'occasion du FIC la plateforme Scred, un socle français de renseignements sur les cybermenaces. Avec 10 autres participants publics et privés, le groupe entend mutualiser les données et leurs analyses pour une résilience plus rapide et efficace.

Le projet Scred comprend 11 partenaires dont Thales en chef de file et veut consolider en un point unique et national les renseignements cyber. (Crédit Photo : Buffik/Pixabay)

En langage argotique, scred signifie discret, furtif. Ce n’est pas le cas de la plateforme dévoilée par Thales à l’occasion du FIC à Lille. Scred est l’acronyme de socle commun du renseignement cyber et de détection. Entendez par là une plateforme française de Threat Intelligence. Sur ce projet, le groupe ne fait pas cavalier seul en embarquant une dizaine de partenaires.

On retrouve ainsi des acteurs du secteur privé : Atos (avec sa division Eviden) Filigran, Geotrend, Glimps, Harfanglab, KORLabs Cybersecurity, Sekoia, Snowpack. Mais aussi des organismes publics comme  l’Institut Mines-Télécom SudParis et INP Grenoble. Lors de la conférence de présentation de la plateforme, Ivan Fontarensky, directeur technique lutte informatique défensive chez Thales, a indiqué que Scred est porté par « un groupement d’intérêt économique pour créer le champion national et européen du renseignement et de la détection ».

Fédérer les données des SOC et des CERT

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Cybersécurité : chaque smartphone peut être facilement écouté et piraté, avertit un expert

sud-ouest.fr - Par sud-ouest avec AFP

Publié le 07 avril 2023

Selon Dust Mobile, lauréat du FIC de Lille, des services du darknet proposent d’écouter n’importe quel portable, puis de pirater appel et SMS, sans avoir à installer de logiciel tiers.

Tout smartphone peut être espionné sans avoir à installer de logiciel tiers, a mis en garde le fondateur de la start-up Dust Mobile au Forum international de la cybersécurité (FIC) de Lille, où elle a reçu le grand prix du jury.

« Pour 500 dollars par mois sur le + darknet + (la partie la plus difficilement accessible d’internet, NDLR), uniquement en connaissant votre numéro, un pirate peut, à distance et à votre insu, localiser votre téléphone, intercepter et écouter vos appels et vos SMS et MMS, vous les renvoyer modifiés ou en envoyer ou appeler comme si c’était vous », a expliqué Jean-Michel Henrard.

Son entreprise a donc développé un système de protection contre ce risque de piratage peu connu, qui voit les hackers utiliser notamment les failles de sécurité des cartes SIM ou des systèmes permettent à deux personnes n’ayant pas le même opérateur de communiquer.

Il s’agit de failles aussi anciennes que les réseaux. « Ces protocoles de communication entre opérateurs ont été conçus à l’origine sans protection car seuls les opérateurs y avaient accès. Maintenant, tout le monde peut potentiellement y avoir accès. Les + hackers + peuvent ainsi lancer des commandes d’attaques, il leur suffit d’avoir votre +06 + », a raconté M. Henrard, un ancien de Fujitsu Telecom, Airbus Défense et Thalès.

Dust Mobile, opérateur mobile de cyberdéfense, commercialise depuis 2020 une carte SIM pare-feu : l’utilisateur est alerté par en cas d’attaque et peut ainsi les bloquer. Il ne s’adresse qu’aux entreprises et aux services étatiques, « pour éviter de protéger ceux qui ne devraient pas l’être », a précisé le dirigeant.

Lettres, chiffres, caractères spéciaux… les recommandations abondent. Sont-elles efficaces ? Décryptage de deux experts

Des failles anciennes

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Intelligence artificielle

Intelligence artificielle : la France pourrait-elle interdire ChatGPT ?

leparisien.fr - Anissa Hammadi et AFP

Publié le 1 avril 2023

L’Italie est devenue ce vendredi le premier pays dans le monde occidental à bloquer ChatGPT, pour des craintes liées à l’utilisation des données. Une décision qui pourrait inspirer ses voisins européens.

C’est une drôle de semaine que vit OpenIA, l’entreprise mère de ChatGPT. Grâce à l’intelligence artificielle, ce logiciel répond (presque) comme un humain à n’importe quelle consigne. Financé par Microsoft, il est parfois présenté comme un potentiel concurrent au moteur de recherche Google. Mais en l’espace de quelques jours, des spécialistes du monde entier et un pays, l’Italie, ont tenté de freiner la progression fulgurante de cette technologie aussi prodigieuse qu’inquiétante.

Mercredi, le milliardaire Elon Musk et des centaines d’experts mondiaux réclament une pause de six mois dans la recherche sur les IA, qu’ils qualifient de « course incontrôlée pour développer des cerveaux numériques toujours plus puissants ». Deux jours plus tard, l’Italie décide de bloquer ChatGPT, accusant le robot conversationnel de manquer de transparence dans l’utilisation des données de ses utilisateurs.

VIDÉO. Dangers des IA : « C’est un problème qui va s’amplifier quand on ne saura même plus que l’on s’adresse à une intelligence artificielle »

L’Autorité italienne de protection des données personnelles lui reproche « l’absence d’une note d’information aux utilisateurs, dont les données sont récoltées par OpenAI, mais surtout l’absence d’une base juridique justifiant le recueil et la conservation en masse des données personnelles, dans le but d’entraîner les algorithmes faisant fonctionner la plateforme ».

Interrogé par l’AFP, un porte-parole de l’entreprise a assuré que ChatGPT était « désactivé pour les utilisateurs en Italie » afin de se conformer à cette décision. « Nous pensons que nous respectons le RGPD (règlement général sur la protection des données), et les lois en la matière ».

Un règlement européen en cours de préparation

Lire la suite : https://www.leparisien.fr/high-tech/intelligence-artificielle-la-france-pourrait-elle-interdire-chatgpt-01-04-2023-POX4EU6CZ5CZZAEXOOVZJKJISA.php

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Le ministre du Numérique souhaite encadrer ChatGPT sans l’interdire

sieecledigital.fr - Dylan Tracz

Publié le 07 avril 2023

La CNIL a reçu deux plaintes contre l’agent conversationnel.

Depuis quelques jours, l’agent conversationnel d’OpenAI est dans le viseur des autorités européennes concernant sa gestion des données. À l’occasion du sommet Tech for Future organisé le 6 avril, le ministre délégué chargé de la Transition du numérique, Jean-Noël Barrot, a estimé qu’une interdiction de ChatGPT était une « mauvaise réponse ».

Encadrer plutôt qu’interdire

L’Autorité nationale de protection des données italienne a pris, le 31 mars, la décision radicale et immédiate d’interdire l’utilisation de ChatGPT. OpenAI est accusé de ne pas respecter le Règlement général sur la protection des données (RGPD). La France, L’Allemagne et l’Irlande, soumis au même règlement ont rapidement échangé avec Rome.

Interrogé par La Tribune pour savoir s'il fallait copier la mesure italienne, Jean-Noël Barrot a répondu « Non. Il faut encadrer l'innovation pour qu'elle soit conforme aux principes auxquels on est attachés ». Une réponse similaire à son homologue allemand, lui aussi sollicité sur ce sujet.

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2023/04/07/le-ministre-du-numerique-souhaite-encadrer-chatgpt-sans-linterdire/

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Intelligence artificielle : l'UNESCO appelle les gouvernements à mettre en œuvre sans délai le cadre éthique mondial

unesco.org - Audrey Azoulay Directrice générale de l'UNESCO

Publié le 30 mars 2023

Alors que plus de 1 000 professionnels de la technologie ont demandé une pause dans le développement des systèmes d'IA, y compris Chat GPT, l'UNESCO appelle les pays à mettre en œuvre sans délai sa Recommandation sur l'éthique de l'intelligence artificielle. Ce cadre normatif mondial, adopté à l'unanimité par les 193 États membres de l'Organisation, prévoit les garde-fous nécessaires.

Le monde a besoin de règles éthiques pour l'intelligence artificielle : c'est le défi de notre temps. La Recommandation de l'UNESCO sur l'éthique de l'IA définit le cadre normatif approprié. Nos États membres ont tous entériné cette recommandation en novembre 2021. Il est aujourd’hui urgent que tous transposent ce cadre sous la forme de stratégies et de réglementations nationales. Nous devons traduire les engagements en actes.

La Recommandation de l'UNESCO sur l'éthique de l'intelligence artificielle constitue le premier cadre normatif mondial pour une utilisation éthique de l’IA. Elle est une feuille de route pour les pays, qui décrit comment amplifier les avantages de l'IA tout en réduisant les risques que cette technologie comporte. À cette fin, le texte comporte non seulement des valeurs et des principes, mais aussi des orientations détaillées de politiques publiques dans tous les domaines concernés.

L'UNESCO est particulièrement préoccupée par les questions éthiques soulevées par ces innovations dans les domaines de la lutte contre les discriminations et les stéréotypes, y compris sur les questions de genre, de la fiabilité de l’information, de la vie privée et de la protection des données, des droits humains et environnementaux.

L'autorégulation de l'industrie n'est manifestement pas suffisante pour éviter ces préjudices éthiques. C'est pourquoi la Recommandation de l’UNESCO fournit les outils permettant de garantir que les développements de l'IA respectent l'état de droit, évitent les préjudices et garantissent que lorsque des préjudices sont causés, des mécanismes de responsabilité et de réparation soient mis en place et soient faciles à solliciter par les personnes concernées.

Lire la suite : https://www.unesco.org/fr/articles/intelligence-artificielle-lunesco-appelle-les-gouvernements-mettre-en-oeuvre-sans-delai-le-cadre

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États-Unis : Joe Biden alerte sur les dangers potentiels de l’intelligence artificielle

leparisien.fr - Le Parisien avec AFP 

Publié le 4 avril 2023

Le président américain appelle les entreprises de la tech à « s’assurer que leurs produits sont sûrs ».

Il craint notamment pour la sécurité de son pays. Le président américain Joe Biden a évoqué mardi les risques potentiels de l’intelligence artificielle (IA), qui se développe à toute vitesse, lors d’une réunion avec des conseillers. Interrogé par des journalistes sur la dangerosité de l’intelligence artificielleJoe Biden a répondu que cela « rest (ait) à voir. Cela pourrait l’être ».

Cette technologie pourrait aider à faire face à des « épreuves très sérieuses, comme les maladies et le changement climatique », a déclaré le démocrate aux experts du conseil de la Maison Blanche sur la science et la technologie. Cependant, elle comporte « de potentiels risques pour notre société, notre économie, et notre sécurité nationale », a-t-il estimé.

Biden réclame des « limites strictes » sur les données collectées

« Selon moi, les entreprises de la tech doivent s’assurer que leurs produits sont sûrs, a repris Joe Biden. Sans garde-fous, nous voyons quelles sont les conséquences en matière de santé mentale et d’image de soi ». Les réseaux sociaux sont régulièrement accusés de nuire à la santé mentale de leurs plus jeunes utilisateurs, en les conduisant par exemple à se comparer aux images parfaites qui inondent ces plateformes.

Lire la suite : https://www.leparisien.fr/international/etats-unis-joe-biden-alerte-sur-les-dangers-potentiels-de-lintelligence-artificielle-04-04-2023-KBH3XCVWQZBDZDQZ2T54MYGN6Y.php

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ChatGPT : premières plaintes auprès de la CNIL contre le logiciel d’intelligence artificielle

lemonde.fr - avec AFP

Publié le 05 avril 2023

La CNIL a reçu deux plaintes mardi portant sur l’utilisation des données personnelles par ChatGPT, outil numérique désormais bloqué en Italie.

  • utilisation des données personnelles ont été déposées en France contre le robot conversationnel ChatGPT, déjà visé par diverses procédures dans plusieurs pays, a appris mercredi 5 avril l’Agence France-Presse (AFP) auprès des plaignants. Ces deux plaintes, révélées par L’Informé, ont été déposées mardi auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), le gendarme français des données personnelles.

La première provient de l’avocate Zoé Vilain, présidente de l’association de sensibilisation aux enjeux du numérique Janus International. « On n’est pas anti-tech, mais on souhaite une technologie éthique », a déclaré celle-ci à l’AFP. Dans sa plainte, elle explique avoir créé un compte sur le site d’OpenAI, l’entreprise californienne à l’origine du logiciel, afin d’utiliser ChatGPT et avoir constaté l’absence de « conditions générales d’utilisation » à accepter et d’« une quelconque politique de confidentialité ».

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Elon Musk et des centaines d’experts réclament une « pause » dans le développement de l’intelligence artificielle

Elle demande à la CNIL de l’aider à exercer son droit d’accès à ses informations personnelles collectées par OpenAI, après une tentative infructueuse effectuée auprès de l’entreprise.

Une deuxième plainte a été déposée par David Libeau, développeur très investi dans la protection des données personnelles. Il explique dans sa plainte avoir repéré des informations personnelles le concernant en interrogeant ChatGPT sur son profil. « Lorsque je demandais plus d’informations, l’algorithme a commencé à affabuler et à m’attribuer la création de sites web ou l’organisation de manifestations en ligne, ce qui est totalement faux », écrit-il.

L’Italie, premier pays à bloquer ChatGPT

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2023/04/05/chatgpt-premieres-plaintes-aupres-de-la-cnil-contre-le-logiciel-d-intelligence-artificielle_6168425_4408996.html

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ChatGPT : Jean-Noël Barrot plaide la non-interdiction sur fond de saisines de la Cnil

lemondeinformatique.fr - Célia Seramour

Publié le 07 Avril 2023

Faut-il ou non interdire ChatGPT ? Est-ce ou non conforme au RGPD ? La liste des questions s'allonge alors que le chatbot conversationnel d'OpenAI s'immisce dans les solutions collaboratives et dans les navigateurs. Dans une interview, le ministre délégué chargé de la Transition du numérique, Jean-Noël Barrot s'est même opposé à une interdiction pure et simple, malgré les plaintes déposées auprès de la Cnil.

ChatGPT fait encore parler de lui. L’IA générative lancée il y a quelques mois maintenant par OpenAI est un véritable phénomène. S’intégrant dans de nombreuses applications telles que Zoom, GitHub, LinkedIn, Salesforce ou encore Microsoft 365, le chatbot s’est également emparé de la navigation web sous forme de plug-in. Toutefois, la semaine dernière, la FTC aux Etats-Unis a été saisie d'une plainte d'une association l'exhortant à agir contre OpenAI et sa solution jugée trompeuse, biaisée et constituant un risque pour la sécurité publique. De son côté, le garante italien pour la protection des données personnelles (GPDP) a bloqué le site Web d'OpenAI hébergeant le modèle (faisant progresser par la même occasion de 117% les abonnements VPN dans le pays, souligne ExpressVPN). Les autorités cherchent à savoir si le logiciel collecte illégalement des données sur les citoyens et doit vérifier l'âge des utilisateurs, le service étant normalement interdit aux mineurs de moins de 13 ans. L'Italie est ainsi devenue le premier pays à mettre le holà à ChatGPT, ce qui n’a pas manqué de faire réagir d'autres pays de l'UE.

Cette semaine, le commissaire fédéral allemand à la protection des données et à la liberté d'information, Ulrich Kelber, a déclaré que le pays pourrait, en théorie, également suspendre temporairement ChatGPT s'il estimait que la technologie violait le règlement général sur la protection des données (RGPD) de l'Union européenne. Dans le même temps, les régulateurs de la vie privée en France et en Irlande ont contacté leurs homologues en Italie pour en savoir plus sur le fondement de l'interdiction, a rapporté Reuters. « Nous suivons le régulateur italien », a déclaré un porte-parole du commissaire irlandais à la protection des données. « Nous nous coordonnerons avec toutes les autorités de protection des données de l'UE en ce qui concerne cette question ». Face à cet engouement pour les IA génératives, les commissaires à la protection de la vie privée s’avèrent favorables à plus de réglementation tandis que les gouvernements sont plus indulgents. En France, le ministre délégué chargé de la Transition du numérique, Jean-Noël Barrot, s’est confié à La Tribune, faisant bien comprendre qu’il n’était pas question d’interdire ChatGPT.

Le gouvernement dit oui à ChatGPT, la Cnil ne se prononce pas encore

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Internet des Objets

Capgemini coordonne le projet IoT de nouvelle génération pour la Commission européenne

ecranmobile.fr - Communiqué

Publié le 05 avril 2023

Paris, le 5 avril 2023 - Capgemini a été sélectionné pour coordonner le projet IoT de nouvelle génération dans le cadre de l’initiative Next Generation Internet (NGI) de la Commission européenne qui vise à réinventer et remanier l’Internet pour le troisième millénaire et au-delà. Le projet, appelé IoT-NGIN, a pour ambition de permettre aux européens de profiter de la puissance de l’IoT en toute confiance.

Financé par le programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’Union européenne pour un montant de 8 millions d'euros, il rassemble 19 partenaires issus de l’industrie et du monde de la recherche scientifique et académique et durera jusqu'en septembre 2023.

L'Internet des objets (IoT) a été identifié par la Commission européenne comme l'une des technologies à l’avant-garde de la transformation numérique de l’économie et ayant un impact positif aussi bien sur les citoyens et les entreprises en Europe. Pour faire émerger l’IoT de nouvelle génération, Capgemini travaille sur des concepts de recherche novateurs aux côtés de partenaires de l'industrie, de centres de recherche, de PME spécialisées ainsi que de Living Labs.

Afin de créer un socle d’IoT interopérable au niveau européen et d’assurer la sécurité et la confidentialité des données en provenance des objets connectés, le projet IoT-NGIN repose sur de l'innovation et des technologies de pointe telles que la blockchain, des communications Machine to Machine (M2M) autonomes, l'optimisation des communications 5G, l'Intelligence Artificielle et le cloud Edge sécurisé. 

« La Commission européenne souhaite mettre à profit les technologies innovantes pour développer des solutions qui soutiennent l'industrie et qui soient ancrées dans les valeurs européennes. Ce projet est une formidable opportunité de démontrer les forces d’acteurs européens dans cette évolution technologique à fort impact, » déclare Ghasan Bhatti, coordinateur du projet IoT-NGIN chez Capgemini.
Capgemini est également responsable de la communication du projet et de la promotion de ses résultats auprès de toutes les parties prenantes de la communauté IoT. Avec ce nouveau projet, Capgemini poursuit ses missions d’accompagnement de la Commission européenne débuté en 2019 avec le projet PHOENIX, portant sur les solutions à apporter à la sécurité des infrastructures énergétiques en Europe.

Le projet a été financé par le programme de recherche et d'innovation Horizon2020 de l'Union européenne dans le cadre de la convention de subvention N°957246.

Blockchain

Rapport du Trésor américain : La Corée du Nord et les escrocs utilisent la DeFi pour blanchir de l'argent sale

cryptonews.com -Ruholamin Haqshanas

Publié le 07 avril 2023    

Le Trésor américain a révélé que des pirates et des escrocs nord-coréens utilisent les failles de la finance décentralisée pour blanchir de l'argent et dissimuler des activités criminelles.

Dans un rapport publié jeudi, l'agence fédérale affirme que des pirates nord-coréens et d'autres groupes engagés dans des activités illicites ont profité de la non-conformité de certaines plateformes DeFi à certaines réglementations en matière de lutte contre le blanchiment d'argent (AML) et le financement du terrorisme (CFT).

Le rapport indique par ailleurs que des contrôles LBC/FT faibles ou inexistants pour les services DeFi dans d'autres juridictions, ainsi que des contrôles de cybersécurité médiocres par les services DeFi, conduisent au vol de fonds.

"L'évaluation révèle que des cybercriminels spécialisés dans les ransomwares, des voleurs, des escrocs en provenance de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), utilisent les services de la DeFi pour transférer et blanchir les fonds illicites."

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Atos

La Métropole Aix-Marseille-Provence choisit l’expertise d’Atos en Intelligence Artificielle pour soutenir les interventions de ses équipes techniques

atos.net - Communiqué

publié le 06 avril 2023

La solution déployée par Atos simplifie et accélère la prise en charge des signalements effectués par les usagers

Atos annonce avoir été retenu par la Métropole Aix-Marseille-Provence, dans le cadre du projet FIDAMIA, pour la mise en œuvre d’une solution industrialisée d’analyse contextuelle d’images et de son interfaçage à différents dispositifs métropolitains. Ces derniers permettent aux usagers de signaler le dysfonctionnement d’un équipement et d’enclencher son processus de résolution. Le contrat comprend le développement, le déploiement et la maintenance d’un modèle d’Intelligence Artificielle (IA) auto-apprenant, ainsi que la formation des agents de la Métropole.

Un nouveau service numérique intégré à l’application ‘Ma Métropole Dans Ma Poche’

La solution d’analyse contextuelle d’images déployée par Atos simplifie le système d’alerte à la disposition des citoyens et accélère l’intervention des services techniques de la Métropole et de ses sous-traitants. Le citoyen peut ainsi choisir, aujourd’hui, entre trois catégories détectées automatiquement pour renseigner son signalement, là où il devait auparavant effectuer une sélection parmi plus de 30 catégories. L’analyse, la qualification et l’attribution aux domaines de responsabilité adéquats des différentes demandes d’intervention sont désormais facilitées. Les délais de traitement par OSIS, l’Outil de Suivi et d’Instruction des Signalements de la Métropole, et les délais d’intervention des services techniques s’en trouvent réduits.

L’assistance au diagnostic basée sur la plateforme d’Intelligence Artificielle d’Atos permet en effet d’identifier ou de confirmer le type de signalement réalisé, de qualifier précisément la nature de la demande d’intervention et du dysfonctionnement, qu’il s’agisse de questions de propreté, de voirie, de signalisation ou d’affichages illicites, entre autres.

Des temps de réponse accélérés

La solution d’Atos garantit à la Métropole un temps de réponse par requête de moins d’une seconde et un taux de 90% pour l’assignation d’une requête d’un citoyen à la bonne catégorie. Des indicateurs de performance qui vont au-delà du cahier des charges initial.

Dans le cadre de la préparation des données d’apprentissage du modèle d’IA, Atos disposait d’un jeu de données constitué d’environ 360 000 photos, de leur typologie associée, et d’une base de plus de 2 millions de signalements instruits représentant 1,5 million d’images.

Une démarche industrialisée

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Metavers

La désillusion du métavers

lepoint.fr - Rubrique dirigée par Guillaume Grallet

Publié le 08 avril 2023

Définitivement enterrés, les mondes virtuels sur lesquels Mark Zuckerberg pariait tant il y a deux ans ? Le PDG de Meta/Facebook en rêve encore…

Le métavers, c'est déjà fini ? La vague ChatGPT et l'engouement pour l'intelligence artificielle semblent avoir ringardisé la mode de ces univers virtuels, qui permettent d'acquérir un terrain, d'assister à un défilé pour Decentraland, ou encore de télétravailler, sans en avoir l'impression, avec le monde Mesh imaginé par MicrosoftMark Zuckerberg, qui misait pourtant tout sur le métavers lorsqu'il a rebaptisé Facebook en Meta, il y a deux ans, a expliqué fin mars dans une lettre au personnel : « Notre investissement le plus important consiste à faire progresser l'intelligence artificielle et à l'intégrer à chacun de nos produits. » Disney vient aussi d'annoncer la suppression de sa division de 50 personnes chargée de développer ces mondes virtuels, dans le cadre de son plan de licenciement de 7 000 salariés. Bob Chapek, l'ex-directeur du groupe, entendait développer cette technologie pour poursuivre à domicile l'expérience des parcs d'attractions. Mais n'enterrons pas le métavers trop vite. Si l'univers du fondateur de Facebook ne soulève pas les foules, il montrera son plein potentiel d'ici à une décennie, assure le PDG de Meta : « Les deux vagues technologiques qui guident nos projets sont l'intelligence artificielle, et, à plus long terme, le métavers. » Si l'on en croit la courbe de Gartner, un cabinet de conseil qui fait référence en matière d'analyse technologique, le métavers suit une trajectoire logique. « Toutes ces technologies en sont à un stade précoce, mais certaines sont à l'état embryonnaire, et une grande incertitude règne quant à leur évolution », souligne Melissa Davis, vice-présidente du cabinet. Après plusieurs mois passés au stade de « pic des attentes exagérées », le métavers se trouve dans le « creux de la désillusion », un moment difficile à passer dans le processus d'émergence d'une technologie. Reste à voir si le concept parviendra à remonter la pente en recadrant ses usages ou s'il mourra, faute d'adaptation au marché.

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