Revue de presse ADCET N°210 du 03 Avril 2023

Mobilité

Bordeaux Métropole lance une étude sur la faisabilité d'un métro

lefigaro.fr - Jean Citrone

Publié le 25 mars 2023

L'intercommunalité vient de lancer un appel d'offres pour étudier la faisabilité de ce nouveau moyen de transport à Bordeaux d'ici 2040, un projet régulièrement évoqué mais jamais mis en œuvre.

C'est une ouverture de marché public qui n'est pas passée inaperçue pour certains. Le projet d'un métro bordelais, vieux serpent de mer de la mobilité dans l'agglomération, vient de refaire surface. Comme elle s'y était engagée, Bordeaux Métropole a lancé le 19 mars la procédure pour une «étude d'opportunité et de faisabilité pour la réalisation d'un métro sur la métropole bordelaise», afin d'envisager une réalisation d'ici 2040. Pour un montant maximum de 300.000 euros, cette étude devrait durer 24 mois, et donc rendre ses conclusions un an à peine avant les élections municipales de 2026.

L'association Métro de Bordeaux, qui milite de longue date pour que ce projet sorte enfin de terre, se réjouit de la volonté de la métropole d'y réfléchir sérieusement. «Les termes de l'appel d'offres promettent une étude bien plus solide que l'étude d'opportunité annoncée initialement puisque la faisabilité du projet sera également étudiée par le prestataire retenu», explique son président, Mickaël Baubonne.

Mais dans l'imaginaire collectif, l'idée d'un métro à Bordeaux aurait été abandonnée de longue date, notamment car les sous-sols marécageux de la ville ne le permettraient pas. Une «idée reçue», selon Métro de Bordeaux, pour qui «l'existence d'anciens marécages n'est depuis longtemps plus un problème», l'association jugeant que «Bordeaux a un sous-sol permettant d'y creuser un métro» mais que «c'est à -20 mètres que le sous-sol, avec ses marnes étanches, s'avère favorable à la réalisation d'un métro si l'on opte pour le tunnelier».

À lire aussi Bordeaux, deuxième ville la plus embouteillée de France selon un classement

«Le métro ne répond pas à l'urgence»

Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/bordeaux/bordeaux-metropole-lance-une-etude-sur-la-faisabilite-d-un-metro-20230325

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Le programme anti-embouteillages de la Métropole de Lille est enfin lancé

actu.fr - Hervine Mahaud

Publié le 28 mars 2023

Le  programme anti-embouteillages, baptisé "Changer, ça rapporte", de la Métropole de Lille va débuter sa phase d'expérimentation le 3 avril. Le but : recruter 5000 participants.

C’est une première en France. Le programme anti-embouteillages, aussi appelé Écobonus, de la Métropole de Lille va enfin être lancé, dès ce 3 avril 2023. 5000 participants volontaires sont recherchés pour tester le dispositif « Changer, ça rapporte », qui offre jusqu’à 80 euros par mois aux automobilistes qui ont l’habitude d’emprunter les autoroutes A1 et A23

80€ par mois pour changer ses habitudes

Le dispositif, baptisé « Changer, ça rapporte », est la retranscription d’un projet né en 2015 à Rotterdam, récompensant les conducteurs qui changent leurs comportements. Ce « péage positif » a pour but d’inciter les automobilistes à limiter l’usage de la voiture aux heures de pointe (de 7h à 9h le matin et de 16h30 à 18h30 le soir), sur des axes stratégiques que sont les autoroutes A1 (jusqu’à 12 000 véhicules par heure) et A23. L’objectif est de les encourager à utiliser d’autres modes de transport comme le train, à covoiturer, à décaler leurs horaires ou à télétravailler. 

Pour cela, la Métropole de Lille a prévu de verser 2€ par trajet évité, ou « effacé », dans la limite de 80 euros par mois, qui seront versés directement sur le compte bancaire des participants. Il est précisé que « seuls les jours ouvrés sont concernés par ce dispositif : du lundi au vendredi, hors jours fériés et vacances scolaires ».

Lire la suite : https://actu.fr/hauts-de-france/lille_59350/le-programme-anti-embouteillages-de-la-metropole-de-lille-est-enfin-lance_58478313.html

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Trottinettes électriques : gouvernement, mairie de Paris, opérateurs, que proposent-ils pour leur réglementation ?

france3-regions.francetvinfo.fr - Tom Rousset

Publié le 29 mars 2023

L'utilisation des trottinettes électriques est désormais règlementée par un plan national • © - / AFP
Alors que les Parisiens se prononceront ce dimanche sur le maintien des trottinettes électriques lors d'un référendum, le ministre chargé des Transports Clément Beaune a présenté ce mercredi un plan national pour encadrer leur circulation, Voici ce que propose, la Ville de Paris, la Mairie et le gouvernement pour réglementer leur usage.

Encadré depuis 2019 par un décret gouvernemental, l'usage des trottinettes électriques est au centre de nombreuses polémiques. France 3 Paris Île-de-France vous propose de revenir sur les différentes propositions, celle du gouvernement, de la mairie de Paris, et des opérateurs pour réguler leur trafic. 

Les 6 mesures du ministre des Transports

Ce mercredi, le ministre chargé des Transports Clément Beaune a présenté un plan national pour tenter de "mieux réguler" la circulation des trottinettes électriques en libre-service. Ce plan comporte six mesures. 

• L’âge minimum pour conduire une trottinette électrique sera relevé de 12 à 14 ans

  • • Les amendes passeront de 35 à 135 euros pour sanctionner la circulation à deux personnes sur un engin ou sur les voies interdites
  • • Les véhicules seront aussi équipés de clignotants afin de "renforcer leur visibilité"
  • • Création d'un observatoire des micros mobilités
  • • Publication d'une charte d'engagement que devront signer les opérateurs. Cette charte aborde les thèmes de la sécurité des usagers ainsi que de la durée de vie des batteries des véhicules.
  • • Quant au port obligatoire du casque, "la réflexion reste ouverte : pour le moment, nous avons fait le choix de ne pas l'imposer, mais il est fortement recommandé et nos campagnes de communication vont le répéter", a ajouté Clément Beaune.

"Le code de la rue" de la Ville en juin 2023

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/trottinettes-electriques-gouvernement-mairie-de-paris-operateurs-que-proposent-ils-pour-leur-reglementation-2742734.html

Numérique

Les collectivités progressent en matière de cybersécurité et d'inclusion numérique

maire-info.com - Lucille Bonin

Publié le 30 mars 2023

La troisième édition du baromètre de la maturité numérique des territoires a été dévoilée la semaine dernière. La maturité technologique varie selon la taille des collectivités, mais toutes partagent une montée en compétences sur l'inclusion numérique et une difficulté à s'approprier la notion de numérique responsable.

Par Lucile Bonnin

C’est à l’occasion du Forum des Interconnectés, qui s’est tenu la semaine dernière à Toulouse, que les résultats du baromètre de la maturité numérique des territoires, réalisé par l’entreprise EY en partenariat avec France urbaine, Intercommunalités de France et les Interconnectés, ont été présentés. 

La transformation numérique des collectivités est en constante évolution. Ainsi, il est intéressant d’évaluer la capacité de ces administrations à se saisir de nouveaux enjeux et de nouveaux outils qui sont désormais indispensables à leur bon fonctionnement. C’est ce qu’on appelle « la maturité numérique ». 

Certains domaines sont davantage maîtrisés que d’autres : c’est le cas de la cybersécurité, de l’administration numérique et de l’inclusion numérique. Sur d’autres thématiques, les collectivités manquent encore de maturité notamment sur le sujet du numérique responsable, de l’ouverture de la donnée ou de la coopération territoriale. Tour d’horizon. 

Les plus petites collectivités ont plus de difficultés 

L’enquête a été réalisée entre octobre et décembre 2022 auprès de 101 collectivités dont 18 métropoles, 29 communautés d’agglomération, 11 communes, 5 communautés urbaines, et 38 communautés de communes. 14 % des répondants ont plus de 400 000 habitants et 25 % moins de 25 000.

Télécharger le baromètre 2023. 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/numerique/les-collectivites-progressent-en-matiere-cybersecurite-dinclusion-numerique-article-27359

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1 062 collectivités ont ouvert leurs données en 2022

maire-info.com - Lucile Bonnin

Publié le 31 mars 2023

Selon les derniers chiffres de l'Observatoire de l'open data, si le nombre de collectivités qui ouvrent leurs données augmente, la généralisation de cette pratique peine à s'imposer dans tous les territoires.

Hier, Maire info dédiait un article au baromètre 2023 de la maturité numérique des territoires. Cette étude pointe notamment des engagements locaux qui restent « souvent insuffisants »  en faveur de la production, de la libre circulation et de la valorisation des données du territoire. Selon les chiffres, seulement 18 % des collectivités interrogées ont mis en place une gouvernance ouverte en matière de données avec les acteurs du territoire. 

Pourtant, le nombre de collectivités ayant ouvert leurs données n’a cessé de progresser depuis 2016. C’est en tout cas ce que montre l’observatoire annuel sur l’ouverture des données réalisé par Open Data France et publié cette semaine. Cette publication « a comme objectif de donner des informations précises sur l’avancée de l’ouverture des données dans les collectivités territoriales. » 

Des obligations pas toujours respectées

La Cnil le rappelle, « l’ouverture des données (en anglais « open data » ) constitue un vecteur de transparence et d’amélioration de l’action publique ainsi qu’un puissant levier pour l’innovation économique. »  Encore faut-il que les collectivités se saisissent de cette question. 

Les chiffres clés 2022 de l’open data des territoires montrent que, l’année passée, déjà 1 062 collectivités ont ouvert leurs données, soit 16 % de collectivités soumises à des obligations légales. En effet, depuis l’entrée en vigueur de la loi pour une République numérique du 7 octobre 2016, les collectivités sont soumises à de nouvelles obligations de diffusion des données. Les collectivités territoriales de plus de 3 500 habitants et employant plus de 50 agents (en équivalent temps plein) sont tenues de mettre en ligne un certain nombre de données et documents. 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/numerique/1-062-collectivites-ont-ouvert-leurs-donnees-en-2022-article-27363

Identité Numérique

La CNIL publie son premier dossier thématique dédié à l’identité numérique

cnil.fr - Communiqué

Publié le 23 mars 2023

L’identité numérique comporte de nombreux enjeux, notamment pour la vie privée des personnes. Dans son premier « dossier thématique », un nouveau format de publication destiné à faire le point sur un sujet d’actualité, la CNIL présente les grands principes clés et ses positions en la matière.

Pourquoi la CNIL souhaite-t-elle communiquer sur l’identité numérique ?

La question de l’identité des personnes est centrale dans l’organisation de toute société, car elle permet d’attribuer un statut ou un rôle à chacun dans un collectif.

Que ce soit dans le secteur public ou privé, la numérisation de la société a donné naissance à de nouvelles formes d’identité (liées à un jeu vidéo ou à une plateforme de réseau social par exemple) et à la nécessité d’en numériser d’autres qui ne l’étaient pas auparavant (état civil, identité professionnelle, etc.).

L’usage d’identités numériques peut constituer une « garantie » pour effectuer un achat en ligne, souscrire à un service ou réaliser des démarches administratives. Cependant, il est nécessaire de prendre en compte la protection de la vie privée dès la conception de ces solutions pour limiter les risques pour les personnes (notamment l’usurpation d’identité, la surveillance des activités en ligne par des acteurs publics ou privés, etc.). De plus, les évolutions numériques de la société nécessitent d’assurer l’équilibre entre l’identification des personnes et la possibilité, pour elles, d’agir de façon libre et autonome.

Un état des lieux des usages et la position de la CNIL

Au regard des enjeux associés à l’identité numérique, la CNIL a choisi ce sujet pour l’édition de son premier « dossier thématique ». Ce nouveau support reprend l’ensemble des grands points de sa position en la matière et s’articule autour de plusieurs parties :

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/la-cnil-publie-son-premier-dossier-thematique-dedie-lidentite-numerique

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Titres d'identité : 10 millions d'euros supplémentaires pour les communes qui s'engageront à augmenter de 20 % les rendez-vous

maire-info.com - Franck lemarc

Le gouvernement a présenté hier, en Conseil des ministres, une communication sur

« l'accélération de la délivrance des titres d'identité ». Il va être proposé aux mairies volontaires de s'engager à augmenter le nombre de rendez-vous, en échange d'une compensation financière supplémentaire. 

Le gouvernement le reconnaît : les conséquences de la crise épidémique, qui a bloqué des mois durant la délivrance des titres d’identité, se font toujours sentir. 

L’an dernier, on se souvient que le gouvernement avait lancé, au printemps, un plan exceptionnel pour désengorger l’instruction des titres d’identité (lire Maire info du 4 mai 2022). Le gouvernement annonçait notamment la fourniture d’un DR (dispositif de recueil des empreintes digitales) supplémentaire dans les communes « en surcharge », sous réserve du volontariat de celles-ci. Cet engagement s’était traduit par une rallonge de 10 millions d’euros de la DTS (dotation titres sécurisés), actée en projet de loi de finances rectificative en juillet. Cette enveloppe étant destinée à financer les DR supplémentaires dans les communes où le taux de demandes est supérieur à 3 750 par an, ainsi que les moyens humains afférents. 

L’augmentation de l’enveloppe a finalement été encore plus importante : la DTS a été portée à 72 millions d’euros, contre 48 millions l’an dernier, soit 24 millions d’euros d’augmentation.

25 % de DR en plus sur deux ans

Lire la suite : https://www.maire-info.com/etat-civil/titres-didentite-10-millions-deuros-supplementaires-pour-les-communes-qui-sengageront-augmenter-20--les-rendez-vous--article-27354

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France Identité : tout savoir sur l’appli d’identité numérique et ses dangers

lebigdata.fr - Elina S.

Publié le 30 mars 2023

Après le lancement de la nouvelle carte d’identité nationale française (CNIe) en août 2021, le gouvernement français travaille actuellement sur France Identité, l’application d’identité numérique. Mode de fonctionnement, différentes fonctionnalités, date de lancement, potentiels dangers de l’ID digital, voici les bons à savoir sur ce nouveau dispositif. 

France Identité, l’application d’identité numérique française

France Identité permet pour ainsi dire la dématérialisation de la carte d’identité physique. Pas la version papier néanmoins, mais le format biométrique, la CNIe avec puce intégrée. 

L’application sert d’extension pour smartphone de leur Carte Nationale d’Identité électronique (CNIe). L’application authentifiera l’identité d’une personne pour accéder à des services publics ou privés, dont ceux reliés à FranceConnect. L’application est déjà relié à un millier de sites FranceConnect. D’autres services publics et privés viendront s’y ajouter prochainement. 

Le gouvernement a déjà tenté de mettre en place un dispositif d’identification numérique en 2019 avec l’Authentification en ligne certifiée sur mobile (Alicem). Le système intégrant la reconnaissance faciale, l’État a décidé d’abandonner l’idée pour se conformer aux dispositions de la CNIL. 

D’ailleurs, le décret qui permet la mise en œuvre du dispositif France Identité (publié au Journal officiel le 27 avril 2022) vient abroger celui de l’Alicem. 

Donner aux utilisateurs le contrôle des données partagées

Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/france-identite

Cybersécurité

Cyberattaque contre l'Assemblée nationale : "C'est avant tout une opération de communication", explique un spécialiste en cybersécurité

Le site internet de l'Assemblée nationale a été victime d'une cyberattaque lundi, menée par des hackers pro-russes. Pour Nicolas Arpagian, spécialiste en cybersécurité, c'est une cible "hautement symbolique" qui a été visée.

francetvinfo.fr - Article rédigé par France info - Radio France

Publié le 27 mars 2023

"C'est avant tout une opération de communication", a expliqué lundi 27 mars sur franceinfo Nicolas Arpagian, spécialiste en cybersécurité, enseignant à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, après la cyber attaque dont a été victime le site internet de l'Assemblée nationale. Le site de l'institution a été inaccessible, victime d'une "action coordonnée qui déclenche un afflux de requêtes dont l'origine est indéterminée". L'attaque a été revendiquée sur Telegram par un groupe de hackers pro-russes, NoName057. Pour Nicolas Arpagian, "c'est une attaque assez low tech" qui s'est limitée à un "déni de service". Cette "non-disponibilité" du site Internet de l'Assemblée nationale "est déjà un message politique".

franceinfo : Est-ce que la revendication de l'attaque du site Internet de l'Assemblée nationale par un groupe de hackers pro-russes, NoName057, vous paraît crédible ?

Nicolas Arpagian : La revendication n'a, au final, pas tellement d'importance. C'est une attaque assez low tech par rapport à ce qu'on peut connaître en termes d'intrusion. C'est ce qu'on appelle du déni de service. Le déni de service, c'est un peu comme si vous souhaitiez gêner un commerçant. Vous organisez une manifestation devant sa boutique, vous ne cassez rien, vous n'agressez pas le personnel, mais vous vous restez devant. Ça veut dire qu'il n'y a pas de destructions. Et c'est pour ça que la restauration, la réactivation du site, est envisagée assez rapidement. C'est avant tout une opération de communication, parce que c'est une attaque qui est très visible. La non-disponibilité, c'est déjà un message politique. Mais par contre, c'est quelque chose qui est finalement assez facile à mettre en œuvre et peu coûteux. Donc il n'y a pas de performance technique en l'espèce.

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/internet/securite-sur-internet/cyberattaques/cyberattaque-contre-l-assemblee-nationale-c-est-avant-tout-une-operation-de-communication-explique-un-specialiste-en-cybersecurite_5736152.html

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Avec Security Copilot, ChatGPT épaule Microsoft sur la cybersécurité

lemondeinformatique.fr  Jon Gold, IDG NS (adapté par Jean Elyan) , publié le 29 Mars 2023

Microsoft poursuit l'intégration de ChatGPT dans ses produits avec cette fois-ci un focus sur la cybersécurité. Il vient de présenter Security Copilot, un assistant basé sur le modèle GPT-4 d'OpenAI.

Après Teams, la suite Microsoft365, c’est au tour des solutions de sécurité de la firme d’être infusée à l’IA générative d’OpenAI. Elle vient de lever le voile sur Security Copilot qui propose une multitude de fonctions et d’analyse. Son interface est similaire à celle de ChatGPT et peut répondre à des questions sur la sécurité IT de manière naturelle. Mais le plus impressionnant est l’intégration étroite avec les différents services de sécurité de Microsoft, notamment Defender, Sentinel, Entra, Purview, Priva et Intune.

Copilot peut interpréter les données de l’ensemble de ces services et fournir des explications automatisées et approfondies (y compris des visualisations), et suggérer aussi des solutions. De plus, le système pourra prendre des mesures contre certains types de menaces, par exemple en supprimant les messages électroniques dont le contenu malveillant a été identifié lors d'une analyse précédente. Microsoft prévoit d'étendre les capacités Security Copilot au-delà de ses propres produits, mais le fournisseur n'a pas donné d'autres détails à ce sujet, ni dans sa communication, ni dans le billet de blog officiel sur le service. Microsoft a également fait remarquer qu'en tant que produit d'IA générative, Security Copilot ne donnera pas des réponses correctes à 100 % et qu'il aura besoin d'un entraînement supplémentaire et des apports des premiers utilisateurs pour atteindre son plein potentiel.

Les données cyber pour l’entraînement de l’IA, un sujet délicat

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-avec-security-copilot-chatgpt-epaule-microsoft-sur-la-cybersecurite-89995.html

Intelligence artificielle

Les startups tricolores de l’intelligence artificielle transforment tous les secteurs !

francedigitale.org -

Publié le 29 mars 2023

Près de 18 mois après la précédente édition (novembre 2021), le mapping 2023 des startups de l’IA, réalisé avec le soutien de Sopra Steria, révèle que 590 startups françaises mettent l’IA au cœur de leur business en 2023.

Et bonne nouvelle, 50% de ces startups sont déjà rentables ou envisagent de l’être. Les levées de fonds sont aussi en augmentation avec un montant doublé par rapport à 2021 pour atteindre 3,2 Mds d’euros de fonds levés depuis leur création.

Ce nouveau mapping fait la lumière sur une tendance forte : l’intelligence artificielle se démocratise et intègre désormais tous les secteurs. Si 20% des startups développent des IA appliquées à tous les secteurs (entreprises “technologies pure-player”), les 80% restantes appliquent ces technologies à un secteur en particulier. C’est notamment le cas pour la santé (15% des startups) ou la fintech et assurtech (près de 10%).

Si ces bons chiffres sont la preuve que l’écosystème IA en France ne cesse de grandir, les défis restent nombreux à relever – accès au financement, recrutement et accès aux marchés publics et privés,… – pour favoriser les conditions de l’émergence de véritables champions deeptech européens.

8 chiffres clés pour tout savoir du mapping 2023

 

Maya Noël, directrice générale de France Digitale déclare : “En développant chaque jour de nouvelles technologies et en multipliant les cas d’usage, l’IA est un exemple parfait de la capacité des startups à mettre l’innovation au service de tous les secteurs. Une démocratisation essentielle portée par nos startups françaises qui ne saura être pérenne sans un effort continu et collectif pour mieux financer la R&D, former aux compétences de demain, retenir les bons talents et trouver des débouchés business publics comme privés en France et en Europe.”

Le tour de France de l’IA en une carte

Lire la suite : https://francedigitale.org/publications/mapping-startups-ia

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Qu'est-ce que l'AI Act qui doit réguler l'intelligence artificielle en Europe ?

clubic.com - Samir Rahmoune

Publié le 22 mars 2023

L'Union européenne travaille sur un AI Act qui devrait être un élément fondateur du domaine de l'intelligence artificielle, actuellement en plein développement.

À l'image du Digital Market Act, qui va imposer des normes plus strictes aux géants du Web, l'Union européenne souhaite réguler la technologie émergente de l'intelligence artificielle. Pour cela, le Parlement européen discute actuellement de ce qui a été baptisé AI Act (Artificial Intelligence Act).

Des IA de plusieurs niveaux

L'intelligence artificielle est encore un objet technologique en pleine maturation. On ne sait pas toujours exactement quelle forme définitive elle prendra. C'est pour cela que l'AI Act devrait être un outil souple, destiné à imposer des contraintes plus ou moins élevées selon le niveau de risque associé à l'IA.

Le texte va ainsi proposer une hiérarchie des risques allant de « bas » à « inacceptable ». Le degré juste inférieur à ce dernier, dit « haut risque », et qui touchera notamment les intelligences artificielles utilisées dans les infrastructures critiques, l'éducation ou par les forces de l'ordre, entraînera le niveau de régulation le plus sévère.

Seront considérés comme IA les différents instruments capables de générer non seulement du contenu, mais aussi des prédictions, des recommandations ou des environnements de nature à influencer la décision des utilisateurs.

Des amendes salées à la clé

Lire la suite : https://www.clubic.com/pro/technologie-et-politique/actualite-462111-qu-est-ce-que-l-ia-act-qui-doit-reguler-l-intelligence-artificielle-en-europe.html

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Elon Musk, Steve Wozniak… leur cri du cœur contre l’IA !

ecoreseau.fr - Tanguy Patoux

Publié le 29 mars 2023

Le site Future of Life Institute a lancé une pétition pour faire une pause générale dans l’avancée des différentes IA (intelligences artificielles).

Comment croire qu’Elon Musk a finalement peur du progrès ? Lui qui veut bombarder Mars pour en faire une planète viable estime vraiment que l’on va trop loin avec l’IA ? Il est en tout cas l’un des co-auteurs de la lettre ouverte publiée par le site Future of Life Institute.

« Des laboratoires d’IA enfermés dans une course effrénée pour développer et déployer des esprits numériques toujours plus puissants que personne – pas même leurs créateurs – ne peut comprendre, prédire ou contrôler de manière fiable », peut-on lire dans la lettre. Serions-nous aux prémices d’une prophétie à la « I, Robot » ? Un scénario catastrophe façon Terminator ?

Des progrès qui s’accélèrent… dangereusement ?

Une chose est sûre, avec les IA tout va vite. À peine a-t-on eu le temps de digérer les premières versions de Chat GPT que la quatrième est déjà sortie. Encore plus performante, celle-ci s’est mise à comprendre les images. Envoyez une photo de votre frigo à Chat GPT 4 et il vous concevra une recette en conséquence. Envoyez-lui une équation et il la résoudra pour vous… Impressionnant non ?

Elon Musk n’est pas le seul à demander à ce qu’on lève le pied. Parmi les autres signataires, des professeurs émérites, des grands noms de la tech comme Steve Wozniak le co-fondateur d’Apple. Même des acteurs du marché IA militent pour plus d’encadrement. L’inquiétude existe réellement. Sam Altman, le créateur de Chat GPT, s’est déclaré « un peu effrayé » par cette quatrième version.

Lire la suite : https://www.ecoreseau.fr/actualites/elon-musk-steve-wozniak-leur-cri-du-coeur-contre-ia-2023-03-29-92821?utm_campaign=Matinale_Jeudi_-_20230330&utm_medium=email&utm_source=sendinblue

Lire aussi la lettre signée par les 1377 signataires le 30 mars 2023

https://futureoflife.org/open-letter/pause-giant-ai-experiments/ (en anglais)

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Intelligence artificielle : les tâches où ChatGPT peut nous remplacer

francetvinfo.fr - Philippe Duport

Publié le 29 mars 2023

Des chercheurs américains ont cherché à savoir comment les robots d’intelligence artificielle pourraient nous remplacer au travail et qui serait le plus en danger. Résultat surprenant : plus on a fait d’études, plus le risque est grand.

Voici maintenant que débarque dans le monde du travail ChatGPT 4, et puis dans sa foulée ses concurrents Google Bard ou Claude. Des chercheurs américains de OpenAI, la maison mère de ChatGPT, associés à ceux d’Open Research et de l’Université de Pennsylvanie ont tenté de mesurer l’influence potentielle de l’intelligence artificielle sur mille professions aux États-Unis. Première conclusion, huit travailleurs sur dix dans ces secteurs étudiés pourraient être affectés par ces nouveaux outils. Mais à des degrés très divers, les scientifiques ont entrepris de lister les tâches principales de chaque métier pour voir lesquelles seraient les plus affectées par l’intelligence artificielle. Résultat : 80% des métiers verraient au moins 10% de leurs tâches affectées par ChatGPT et consorts. Les chercheurs identifient même 19% des professions sur lesquelles les robots conversationnels impacteraient pas moins de la moitié de leurs tâches.

Les métiers les plus touchés sont d’abord les interprètes et les traducteurs. Suivis par les métiers de l’écriture que sont les écrivains, les paroliers et même les poêtes. Viennent ensuite les journalistes. Du reste, le média américain CNet a déjà licencié une douzaine de journalistes pour ces raisons. On trouve aussi dans la liste les sténographes et les assistants juridiques. Les spécialistes des relations publiques, les mathématiciens, les comptables, les ingénieurs de la blockchain et les concepteurs d’interface web et numériques.

Les emplois à revenus les plus élevés à risque

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-boulot/intelligence-artificielle-les-taches-ou-chatgpt-peut-nous-remplacer_5711621.html

Paiement électronique

EPI Company élargit son soutien à la proposition de législation sur les paiements instantanés, en alignement avec la Commission européenne

epicompany.eu - Communiqué

Publié le 20 mars 2020

EPI salue la proposition législative de la Commission relative à un règlement sur les virements instantanés basé sur SCT Inst, qui renforce la stratégie de la Commission en matière de paiements de détail et rassure EPI, en tant que solution de paiement paneuropéenne unifiée basée sur les paiements instantanés. La proposition de la CE de mettre les paiements instantanés à la disposition de tous les citoyens européens du côté émetteur et récepteur, qu'il s'agisse de particuliers ou d'entreprises/commerçants, est en effet primordiale pour garantir l'unité et la souveraineté des paiements de détail européens. En outre, la proposition renforcera également les capacités intra-UE d'échange de transactions transfrontalières si les contrôles de LBC/FT pour les PSP réglementés sont correctement optimisés et ne sont pas entravés par des dispositions réglementaires nationales.

EPI encourage le Parlement européen et le Conseil à adopter rapidement ce nouveau règlement, envoyant un signal au marché indiquant que fournir le meilleur des paiements instantanés aux citoyens européens est un investissement rentable et qu'un modèle commercial viable sera accordé aux solutions en développement.

EPI Company considère que les paiements instantanés (SCT Inst) sont la meilleure réponse possible aux problèmes de fragmentation et de vulnérabilité du paysage européen des paiements, poursuivant l'ambition de la stratégie de paiement de détail pour l'UE. Les paiements instantanés ont le potentiel de répondre à un large éventail de situations de paiement, telles que le commerce sans surveillance et les besoins de paiement de plus en plus évolutifs des consommateurs, des commerçants et des entreprises sur le marché européen. EPI a développé un schéma de paiement complet (processus et flux, y compris pour les transactions avancées) rendant les paiements instantanés « prêts pour le commerce ».

Les paiements instantanés sont une véritable innovation, apportant de la valeur aux consommateurs, aux commerçants et aux entreprises dans un large éventail de cas d'utilisation de paiement. L'exécution immédiate des paiements constitue un réel avantage dans de nombreuses situations, notamment pour les paiements entre particuliers (Person-to-Person) ou avec des professionnels ou petites entreprises (P-to-Pro). Cela augmente la confiance et la sécurité globale dans le processus de paiement.

De plus, les paiements instantanés sont transférés directement d'un compte de paiement à un autre, sans comptes intermédiaires ni facteurs de forme inutiles au milieu. Cette transparence est un gage fort d'efficacité et de performance, y compris pour le e-commerce et les paiements en personne. Pas besoin de rembourser les comptes intermédiaires avec d'autres moyens de paiement. De plus, cela évite la confusion pour les consommateurs et les commerçants et améliore les capacités de gestion des finances personnelles et le contrôle des consommateurs, tout en protégeant leurs données personnelles.

À cet égard, EPI Company soutient la proposition législative de la Commission européenne sur les paiements instantanés, comme une étape progressive vers faire des paiements instantanés la nouvelle norme pour les paiements de détail en Europe, soutenant son adoption par les consommateurs et les commerçants. Ce règlement permettra en effet une concurrence ouverte entre les acteurs privés du marché, ainsi que le développement futur de toutes les solutions numériques européennes de compte à compte. Une solution de paiements instantanés performante sera cruciale pour l'avenir des paiements de détail en Europe, car des solutions similaires émergent partout dans le monde. Par conséquent, l'EPI considère que la proposition législative de la Commission jette les bases de la réalisation de l'ambition de l'Europe de devenir plus indépendante et souveraine en matière de paiements de détail.

Une solution de paiement durable a également besoin d'un modèle commercial équitable, c'est pourquoi EPI Company invite la CE à le protéger au nom de toutes les parties prenantes, si cela est possible dans le cadre du nouveau règlement. Cela profitera aux innovations et développements futurs de ce nouveau moyen de paiement pour le marché Retail.

Si elle est appliquée, EPI Company se réjouit de contribuer à une mise en œuvre efficace du règlement, en collaboration avec la Commission européenne et tous les acteurs du marché concernés. Néanmoins, EPI Company reste consciente des investissements continus réalisés par le secteur privé pour permettre cette capacité au nom des citoyens européens et tient à souligner l'importance de permettre une rémunération équitable pour les services qui seront fournis.

Lire sur : https://www.epicompany.eu/epi-company-broadens-its-support-to-the-proposed-legislation-on-instantpayments-in-alignment-with-the-european-commission/

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Viva Wallet lance une solution de paiement paneuropéenne pour les marketplaces e-commerce et shop-in-shop

fr.newsyahoo.com - PR Newswire

Publié le 29 mars 2023

La solution de Viva Wallet pour les marketplaces supporte les paiements dans 24 marchés européens et offre tous les outils nécessaires pour intégrer numériquement les vendeurs, traiter les paiements des clients, répartir les fonds et recevoir les frais de transaction des marketplaces de manière simple et efficace.

La solution de Viva Wallet pour les marketplaces est unique car elle propose une plateforme de paiement paneuropéenne pour tous les types de marketplaces, qu'elles soient en ligne ou physiques, y compris les modèles commerciaux de type « shop-in-shop ». Viva Wallet, en tant que banque et établissement de monnaie électronique licencié, offre des outils de paiement nécessaires au bon fonctionnement d'une marketplace européenne, tout en se conformant totalement à la PSD2 et aux nouvelles lois DSA et DMA de l'UE.

Viva Wallet offre aux marketplaces le nécessaire pour garantir la qualité du service, des paiements ininterrompus, des opérations simplifiées et des rapports détaillés. Cela comprend l'intégration numérique rapide des vendeurs et l'AML localisé, le support de plus de 30 schémas de paiement internationaux et locaux européens, et une technologie Smart Checkout « plug-and-play » qui optimise la conversion. En outre, Viva Wallet permet aux clients de payer très rapidement en quelques secondes.

La solution complète de Viva Wallet pour les marketplaces e-commerce et shop-in-shop présente les caractéristiques suivantes :

• plus de 30 méthodes de paiement disponibles pour les vendeurs, y compris les schémas de paiement locaux les plus populaires,

paiements fractionnés en temps réel pour les paniers d'achat de plusieurs vendeurs et les commissions des marketplaces,

Lire la suite : https://fr.news.yahoo.com/viva-wallet-lance-solution-paiement-110000417.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly93d3cuZ29vZ2xlLmNvbS8&guce_referrer_sig=AQAAAKHYV8dAHGcMyx4VNW6FWbdftwesAytcm5yopnoqXGjGJZtunHL0aMaR0n7d8AvbRTcgtw9JumbRwMZqJDKl5VRC7H9dubhz-VLhU1fQqyDBL-rql52ARazgUxkmEcR8kFTTeYKx0W03PzRC3LRKWZ58bZmVojvE4eu_oG6SfGO1

Blockchain

Cette entreprise française permet de régénérer des forêts grâce à la blockchain

capital.fr - Sarah Yonan

Publié le 28 mars 2023

Et si la technologie blockchain pouvait aider à la sauvegarde des forêts ? La jeune start-up française Carbonable propose de sécuriser l’achat et la vente de crédits carbone grâce à la blockchain et d'investir dans des projets concrets de régénération de la nature.

C'est à partir d'une simple observation, l'expansion du marché des crédits carbone, que Guillaume Letti et Ramzi Laieb ont lancé Carbonable. Un projet qui vise à rendre plus sécurisé et vertueux l'achat et la vente de crédits carbone, tout en investissant dans des projets de régénération de la nature. "Le business va atteindre des sommets dans les années à venir du fait des politiques environnementales qui poussent les entreprises à œuvrer pour la neutralité carbone", affirme Guillaume Letti, rencontré à la Paris Blockchain Week 2023. Pour y arriver, les entreprises doivent passer par trois étapes : "réduire les émissions, les éviter et enfin, la dernière étape, les compenser", précise le co-fondateur du projet.

Pour rappel, les crédits carbone sont un outil du programme international de réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, lancé en 2008 lors de la signature du protocole de Kyoto. Les entreprises se trouvent dans l'obligation de compenser leur excédent d'émissions de CO2. Pour cela, il a été pensé la mise en place d'achat de crédit carbone auprès de porteurs de projets de séquestration ou d'évitement de rejet d'émissions de gaz à effet de serre, sur la base d'un crédit carbone égale à une tonne de CO2. Par exemple, un projet de plantation d’arbres qui permettra de séquestrer 10000 tonnes de CO2 pourrait donner lieu à l’attribution de 10000 crédits carbone s’il respecte les critères nécessaires.

Lire la suite : https://www.capital.fr/crypto/cette-entreprise-francaise-permet-de-regenerer-des-forets-grace-a-la-blockchain-1464239

Thales

Thales pourrait réaliser une grosse acquisition : le conseil Bourse

capital.fr - Nicolas Gallant

Thales pourrait racheter tout ou partie d’Idemia, un spécialiste de la biométrie et du paiement. L'action du géant de la Défense inscrit un record en Bourse. Stop ou encore ?

Publié le 27 mars 2023

Thales pourrait bientôt significativement élargir son périmètre. Selon Les Echos, en effet, le géant français de la défense pourrait mettre la main sur une partie d’Idemia (ancien pôle sécurité de Safran), spécialiste de la biométrie et de la cryptographie, en vente pour près de 5 à 6 milliards d'euros (environ). Les groupes industriels (dont Thales) et fonds candidats à un rachat auraient en effet reçu du fonds Advent “l'info mémo” pour la vente de l’entité née de l'ex-division de Safran et d'Oberthur.

Les premières offres sont attendues pour avril. Positionnée sur des créneaux porteurs (la biométrie, en particulier), Idemia a vu son chiffre d’affaires et sa marge brute opérationnelle progresser de plus de 20% en 2022. Advent serait décidé à vendre en bloc la société, alors qu’une vente par appartements (la biométrie d’un côté, l’activité paiement moins porteuse de l’autre) avait été un temps envisagée. Cela ne ferait pas les affaires de Thales, qui ne serait pas intéressée par la branche paiement.

Et le groupe français doit s’attendre à une forte concurrence des autres candidats à la reprise, tant des géants de l’investissement dans des sociétés non cotées (comme l'américain Apollo, qui a racheté Ingenico à Worldline en 2022) que d’industriels comme NEC. Un éventuel rachat partiel d’Idemia par Thales constituerait une acquisition d’envergure, pour le groupe français actuellement valorisé 28 milliards d’euros en Bourse.

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Metavers

Disney a licencié ses équipes dédiées au métavers

bfmtv.com - Pierre Monnier

Publié le 28 mars 2023

Le groupe de divertissement américain a supprimé sa division consacrée au métavers, dans le cadre d'un plan massif de licenciements.

Disney ne croit plus au métavers. Alors que Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) se concentre désormais davantage sur l’intelligence artificielle plutôt que sur le métavers, le groupe de divertissement met quant à lui un terme à ses activités dans le domaine.

En février, Disney annonçait le licenciement de 7000 personnes. Ces suppressions de postes incluent la petite division en charge du développement des stratégies sur le métavers, indique le Wall Street Journal. Elle regroupait une cinquantaine de salariés.

"Créer un nouveau paradigme"

L’objectif de l’unité "narration et expérience consommateur de nouvelle génération" était de concevoir des histoires interactives basées sur des nouvelles technologies, dont le métavers. Le tout en piochant parmi la vaste bibliothèque de propriété intellectuelle du groupe Disney.

L’ex-directeur général de l’entreprise, Bob Chapek, avait formé cette division en plaçant à sa tête Mike White (ancien responsable du groupe pour les produits de consommation), en février 2022. Lors de la nomination, il avait indiqué que l’ambition était de "créer un nouveau paradigme". Mais ces priorités ne semblent pas être à l’ordre du jour du nouveau directeur général Bob Iger, qui a repris le poste qu’il occupait déjà entre 2005 et 2020.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/tech/actualites/metavers/disney-a-licencie-ses-equipes-dediees-au-metavers_AV-202303280374.html