Revue de presse ADCET N°207 du 13 mars 2023

Mobilité

Mobilités : un plan « trottinettes » dévoilé et l'aide de 100 millions d'euros pour les AOM lancée

maire-info.com Par A.W.

Publié le 07 mars 2023

Le ministre des Transports, Clément Beaune, envisage d'interdire les trottinettes en libre-service aux moins de 14 ou 16 ans, d'instaurer un numéro d'identification ou encore de renforcer les contrôles et les sanctions. En parallèle, il a annoncé le lancement du dispositif de soutien aux autorités organisatrices de mobilité pour faire face à la flambée des prix de l'énergie.

Alors que la mairie de Paris va lancer, le 2 avril, un référendum sur l’interdiction ou non des trottinettes électriques dans la capitale, le ministre des Transports, Clément Beaune, n’entend pas suivre la même méthode. Pour enrayer la hausse des accidents liés à ces deux-roues et le « laxisme »  des opérateurs, il vient de dévoiler, dans un entretien au Journal du dimanche (JDD), un « plan d’action national »  pour mieux réguler l’usage des trottinettes électriques. 

Celui-ci envisage leur interdiction au moins de 14 ou 16 ans, d’instaurer un numéro d'identification, imposer des clignotants ou encore de renforcer les contrôles, mais pas d'obligation de port du casque.

Laisser « un maximum de pouvoir de régulation aux villes » 

Si ce plan d’action national contient « des mesures fortes que nous affinerons après concertation avec les [...] élus, associations, opérateurs  », le ministre des Transports explique vouloir rester « dans l’esprit de la loi sur les mobilités de 2019 », en laissant « un maximum de pouvoir de régulation aux villes, pour s’adapter aux situations locales ». 

Cependant, il estime qu’« il faut un cadre national renforcé pour aider certaines collectivités qui ont du mal à imposer des règles strictes aux opérateurs ». « L’État va mettre une épée dans les reins de ces derniers, car le laxisme a maintenant trop duré. Cela passera par un accord avec eux, qui peut se traduire dans les conventions avec les collectivités. Mais s’il faut réglementer davantage, nous le ferons », a fait savoir Clément Beaune.

Lire la suite : https://www.maire-info.com/transports/mobilites-un-plan-trottinettes-devoile-aide-100-millions-deuros-pour-les-aom-lancee-article-27277

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VIDEO. Un drone de transport de passagers présenté au Luxembourg

france3-regions.francetvinfo.fr - Yoann Rodier

Publié le 10 mars 2023

Le drone Ehang 216 vient d'être présenté au public luxembourgeois. A l'horizon 2028, il pourrait transporter des passagers dans différents pays d'Europe. Dans un premier temps pour des urgences médicales.

Il vole déjà avec des passagers à son bord dans plusieurs villes de Chine, où il est fabriqué, mais aussi au Japon et en Corée du Sud. Le drone Ehang 216 pourrait faire son apparition dans le ciel européen en 2028. 

Plébiscité par le consortium européen Airmour pour être déployé à travers l'Europe, ce drone a été présenté au public luxembourgeois sur le plateau du Kirchsberg ce vendredi 10 mars 2023.

Dans cet aéronef d'une valeur de 200.000 euros, il suffit au passager d'indiquer l'adresse qu'il désire sur un écran de contrôle et le tour est joué. L'appareil se pilote tout seul jusqu'à destination.

N'importe où en quatre minutes

"Il ne s'agit pas pour l'instant de transporter le grand public, explique Patrick Van Egmong, le porte-parole du consortium Airmour. Ce drone pourrait d'abord servir dans un cadre médical pour compléter l'offre des ambulances. Avec un drone, on peut accéder à n'importe quelle zone en quatre minutes".

Une version miniature du drone Ehang 216 est déjà testée en Norvège et en France par la société Biogroup pour le transport de poches de sang et de médicaments.

Visionner le film de démonstrations : https://www.youtube.com/watch?v=OgLlKH4VGmc&t=130s

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/moselle/metz/video-un-drone-de-transport-de-passagers-presente-au-luxembourg-2730146.html

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Le salon de la mobilité durable revient pour sa septième édition les 22 et 23 mars 2023.

gpmetropole-infos.fr

Publié le 06 mars 2023

Les 22 et 23 mars 2023, Autonomy Mobility World Expo, salon dédié aux solutions de mobilités urbaines dont Grand Paris Métropole est partenaire média, revient pour sa 7e édition à la porte de Versailles.

Huit mille participants attendus

Le bilan de 2022 fait état de 6 000 visiteurs, 200 exposants et 50 pays représentés pour un salon qui se veut international et témoin de l’entièreté de l’écosystème mobilitaire durable. Avec pour cela, sept thématiques couvertes : villes à mobilité intelligente ; transports en commun ; mobilité active ; flottes de véhicules électriques ; mobilité partagée ; logistique urbaine ; véhicule autonome. Ainsi qu’un principe qui sous-tend l’événement : son internationalisation, afin de partager les bonnes pratiques entre les villes.

L’édition 2023 prévoit, elle : 8 000 participants, 200 exposants, 17 000 m2 d’espaces d’exposition (14 000 m2 en intérieur & 3 000 m2 en extérieur), 300 intervenants et 100 conférences. Vingt villes sont partenaires du salon. Deux programmes de conférences sont prévus (« Industry Talk & City Voices » et « Get Our Cities Moving ») ainsi que des pistes d’essais, des démos, des rencontres B2B et B2G, un Startup Challenge et des Innovation Awards.

Partager défis et solutions

Lire la suite : https://www.gpmetropole-infos.fr/des-solutions-de-mobilite-urbaine-a-autonomy-2023/

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THALES et TC ELECTRIC s’associent pour améliorer la ponctualité du métro de new york, entre brooklyn et queens, au profit de dizaines de milliers de voyageurs quotidiens

thalesgroup.com - Communiqué

Publié le 06 mars 2023

  • • La Metropolitan Transportation Authority (MTA) a octroyé à Crosstown Partners, consortium entre Thales et TC Electric (TCE), un contrat portant sur le déploiement du système de signalisation CBTC (Communications-Based Train Control) SelTrac™, et la modernisation associée du système de signaux, des voies et des équipements auxiliaires, tels que les communications.
  • • Thales assurera en outre la maintenance du système dans le cadre d’un contrat de service sur 25 ans
  • • La Crosstown Line, longue de 16 km, relie les arrondissements de Brooklyn et de Queens et dessert 21 stations. Avant la pandémie, elle transportait des dizaines de milliers de voyageurs par jour.

La MTA a octroyé un nouveau contrat à Crosstown Partners, consortium entre Thales, leader mondial des solutions de transport innovantes, et TC Electric, principal entrepreneur en électricité du marché des infrastructures de la ville de New York. Thales déploiera sa technologie CBTC SelTrac™ et assurera son maintien en condition opérationnelle pendant 25 ans. En tant qu’entreprise de travaux publics, TC Electric modernisera les stations et les voies.

La Crosstown Line relie les arrondissements de Brooklyn et de Queens et dessert 21 stations. Longue de 16 km, elle transportait avant la pandémie des dizaines de milliers de voyageurs par jour. Le déploiement du CBTC SelTrac™ de Thales sera pour la ligne un véritable bond en avant technologique : SelTrac™ est, en effet, la technologie de signalisation la plus en pointe pour les réseaux ferroviaires urbains. Elle remplacera l’actuel système, qui a fait son temps. Beaucoup plus fiable, SelTrac™ améliorera la performance de la ligne, notamment en termes de ponctualité et de conditions de transport pour les voyageurs.

Thales et TC Electric ont une longue tradition de partenariat avec la ville de New York et la Metropolitan Transit Authority (MTA)/ New York City Transit (NYCT). Thales a conçu et déployé plusieurs programmes dans la ville, notamment pour les lignes Queens Boulevard West Line, Flushing Line et JFK Airport Line, ainsi que le système de contrôle des trains pour la future flotte de rames R211de la Division B et la voie expérimentale de la ligne Culver, soit plus de 25 ans d’expérience. TC Electric a réalisé pour la MTA de nombreux programmes prestigieux et complexes qui totalisent plus d’un milliard de dollars. Son expérience en matière de conception/construction inclut notamment la modernisation de l’accessibilité du métro, la remise en état du tunnel de Rutgers, des travaux de réparation sur la 8e Avenue et le remplacement des infrastructures électriques de MNR.

Le programme de la Crosstown Line s’étalera sur un peu moins de 5 ans, après quoi les voyageurs bénéficieront des avantages du système SelTrac™, à savoir les plus hauts niveaux de performance et le respect des normes les plus rigoureuses, pour une sécurité et une efficacité maximales. L’octroi à Thales du contrat de maintenance, qui couvre le maintien en condition opérationnelle et le support permanent, donne à la MTA/NYCT l’assurance d’une très grande fiabilité du système CBTC pendant de longues années.

Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/transport/press_release/thales-et-tc-electric-sassocient-ameliorer-ponctualite-du-metro-new

Numérique

Vers un État numérique « plus efficace, plus simple et plus souverain »

siecledigital.fr - Antoine Messina

Publié le 10 mars 2023

Telles sont les ambitions de l’État en matière de numérique pour les années à venir.

La direction interministérielle du numérique (DINUM) a publié, le 9 mars, sa feuille de route pour mettre en place la nouvelle stratégie numérique de l’État. Son objectif est de le rendre « plus efficace, plus simple et plus souverain » grâce à différents leviers d'action. Pour y parvenir, elle a axé son plan d’action autour de quatre priorités : la restructuration des organisations publiques, le renforcement des compétences numériques, le développement de l’exploitation effective des données et la préservation de la souveraineté numérique de l’État.

Quatre piliers pour réussir à mettre en place sa stratégie numérique

Pour mettre en place la nouvelle stratégie numérique de l’État, la DINUM va d’abord procéder à une restructuration des organisations publiques. Selon elle, il est nécessaire de mettre en place « des équipes pluridisciplinaires intégrées plutôt que des équipes en silos ». Ces changements devraient permettre aux projets d’être réalisés dans les délais impartis, avec les budgets accordés. Les ministères auront également la possibilité d’être accompagnés par une « brigade d’intervention numérique », composée d'une vingtaine de personnes, chargée de les conseiller grâce à leurs compétences et expertises dans de nombreux domaines (accessibilités, cloud, UX, écoconception, etc.).

À cette réorganisation s’ajoute le renforcement des compétences numériques au sein de l’État en recrutant davantage de personnes qualifiées dans le secteur. La DINUM veut attirer et fidéliser des « talents du numérique », capables de maîtriser les outils informatiques, dans les années à venir. Sans eux, « l’État sera incapable de tirer parti de la transition numérique », note le rapport (PDF).

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2023/03/10/vers-un-etat-numerique-plus-efficace-plus-simple-et-plus-souverain/

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Le numérique est devenu un vrai sujet de guerre économique

ege.fr - Charlotte Pillard Pouget

Publié le 08 mars 2023

Le numérique est aujourd’hui une guerre technologique et économique entre les deux puissances mondiales qui s’affrontent sur le terrain de la 5G : les Etats-Unis et la Chine. (1) Dès janvier 2018, par crainte de l’espionnage et des potentielles cyberattaques chinoises, Trump interdit toute vente de technologie américaine au groupe chinois d’électronique Huawei, alors en pleine expansion, bientôt leader mondial devant Apple et Samsung, avec un chiffre d’affaires annuel d’environ 120 milliard de USD. Dès le mois de mai 2019, Trump bannit Huawei des fournisseurs 5G sur le marché américain.  La confrontation ne reste pas uniquement au niveau commercial, mais également au niveau diplomatique et informationnel.

La question de la dépendance technologique prend d’autant d’importance dans un monde en croissance conflictuelle quasi permanente. Le numérique n’est plus seulement une innovation qui dope le consumérisme et ouvre de nouvelles perspectives de marché, il est devenu un besoin vital pour garantir à la population d’un pays une perspective de développement non inféodé à un processus de soumission.

Guerre technologique sino-américaine

En décembre 2018, Washington exige du Canada l’arrestation de la directrice financière de Huawei et fille du fondateur, en vertu d'un mandat américain sur des allégations de non-respect de la loi extraterritoriale américaine d’embargo commercial contre l’Iran. Les médias et l’opinion publique mondiale saisissent les objectifs américains de représailles contre la volonté de conquête du groupe Huawei. Pour contrer cette attaque ciblée et contraindre ses opposants à la libération de Meng Wanzhou, la Chine enferme à son tour 2 Canadiens. Technique de combat très efficace que la France n’a pas osée, ou n’a volontairement pas déclenchée face à son allié américain pour exiger la libération de Frédéric Pierucci, ancien cadre supérieur d’Alstom Power, retenu prisonnier au titre du FCPA (Foreign Corrupt Practices Act, loi anti-corruption) jusqu’à la vente d’Alstom à General Electric. F. Pierucci et M. Wanzhou sortiront tous les deux après environ 3 années d’enfermement. Dans le premier cas, la France a bradé un de ses fleurons industriels, fin 2014. Dans le second cas, le ministère américain de la Justice a retiré toutes les accusations portées contre Meng Wanzhou en décembre 2022, et Huawei est resté sous le drapeau de l’Empire du Milieu.

Les Européens à l’écart du conflit sino-américain mais actifs sur la scène numérique

Lire la suite : https://www.ege.fr/infoguerre/le-numerique-est-devenu-un-vrai-sujet-de-guerre-economique

Identité numérique

LexisNexis® Risk Solutions, la biométrie comportementale pour lutter contre l’usurpation d’identité numérique

lepoint.fr - Contenu fourni par notre partenaire LexisNexis®

Publié le 07 mars 2023

Avec BehavioSec®, LexisNexis® Risk Solutions propose d’authentifier si l’internaute qui réalise des achats en ligne est bien l’individu qu’il prétend être ou si son attitude inhabituelle suggère qu’il agit sous contrainte.

exisNexis® Risk Solutions aide les entreprises à transformer la façon dont elles prennent des décisions face aux risques en leur donnant d'une part l'accès à plus de données et, d'autre part, à des technologies avancées pour lutter contre la criminalité financière et la fraude en ligne. Grâce à une gamme complète de solutions, il devient possible de vérifier les identités numériques des individus lorsqu'ils réalisent des transactions sur les canaux Web et mobile.

Une identité numérique unique

En ce sens, le fournisseur international de solutions numériques a développé un outil innovant : BehavioSec®. « La biométrie comportementale, est une technologie qui permet de faire de l'analyse gestuelle, explique Carine Cartaud, Directrice Régionale Europe du Sud et DACH. Chaque individu est différent et unique quand il interagit avec ses appareils, qu'il s'agisse de l'ordinateur, du téléphone portable ou de la tablette. On va pouvoir analyser la façon dont il saisit sur son clavier, sa force et sa vitesse de frappe, la manière dont il appuie sur son écran ou sa tablette et avec quelle intensité, la façon dont il bouge sa souris ou celle dont il incline son téléphone. »

Ces habitudes qui semblent anodines lors de l'utilisation au quotidien vont cependant définir notre identité numérique. « Ces informations vont nous permettre de calculer un score de risque pour nos clients, acteurs des canaux numériques sur les sites web et via des applications, et les accompagner pour qu'ils puissent décider s'ils sont face à un client légitime ou à une tentative d'usurpation d'identité, précise Carine Cartaud. La biométrie comportementale repose sur les données relatives à l'analyse gestuelle. Cela fonctionne en quasi temps réel puisqu'on parle de quelques centaines de millisecondes. La biométrie comportementale n'impacte pas l'expérience client, bien au contraire, elle est complètement transparente et va ainsi permettre à l'internaute de continuer son parcours sur le canal Web ou mobile de façon extrêmement fluide. »

Démasquer l'ingénierie sociale

Lire la suite : https://www.lepoint.fr/stories/lexisnexis-r-risk-solutions-la-biometrie-comportementale-pour-lutter-contrel-usurpation-d-identite-numerique-07-03-2023-2511128_3919.php

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Docaposte contribue au nouveau projet phare de la Commission européenne : le portefeuille d’identités numériques

solutions-numériques.com

Publié le 7 mars 2023

Acteur référent de la confiance numérique, Docaposte s’est associé à l’État français et à des partenaires industriels pour développer les conditions de déploiement d’un portefeuille d’identités numériques proposé par la Commission européenne.

Véritable moyen d’identification électronique, le portefeuille d’identités numériques autrement dit “Digital Identity Wallet” ou “Wallet” permettra aux citoyens, résidents et entreprises de l’Union européenne de partager leurs attributs d’identité (ou données personnelles certifiées) adaptés à chacun de leurs usages : il permettra ainsi d’associer son identité pivot (son état civil) avec des informations particulières à un domaine particulier. Par exemple, les attributs nécessaires, à l’ouverture d’un compte bancaire diffèrent de ceux qui servent à s’inscrire sur une plateforme de jeux en ligne. Autrement dit, la force du Wallet réside dans le fait d’associer, au moment de l’identification, à la fois une preuve d’identité mais aussi les informations personnelles utiles au service concerné.

Grâce au portefeuille, le consommateur citoyen peut contrôler quels attributs spécifiques il va partager pour répondre à un besoin précis. Il évite ainsi le partage de données personnelles superflues. Par exemple, le citoyen choisit de partager l’attribut certifié “je suis majeur”, obligatoire pour s’inscrire à une plateforme de jeux en ligne, sans dévoiler pour autant sa date de naissance complète, son lieu de naissance ou sa taille, qui ne sont pas nécessaires dans ce cas d’usage.

Candice Dauge, Directrice de la Business Unit Digital Identity and Services de Docaposte, souligne la volonté d’engagement de la filiale numérique du Groupe La Poste : « En tant qu’acteur français et européen, expert reconnu dans le traitement de données sensibles, Docaposte a un rôle à jouer dans la constitution d’un numérique éthique souverain de confiance, en lien avec les ambitions et la vision de la Commission Européenne ».

Un atout majeur contre la fraude et l’usurpation d’identité

Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/dossiers/docaposte-contribue-au-nouveau-projet-phare-de-la-commission-europeenne-le-portefeuille-didentites-numeriques/

Cybersécurité

Cybersécurité : filtre anti-arnaque et cyberscore, les nouvelles mesures pour 2023

service-public.fr - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Publié le 01 mars 2023

Afin de lutter contre les arnaques numériques de plus en plus nombreuses et sophistiquées (faux SMS vignettes Crit’Air’, retard de paiement d'une amende, carte Vitale), le Gouvernement compte mettre en place prochainement un filtre anti-arnaque. En effet, les hackers se montrent de plus en plus inventifs et les sites frauduleux sont parfois difficiles à repérer.

Afin de mieux protéger les internautes des dangers d'Internet, le ministre délégué au Numérique a annoncé la mise en place de plusieurs dispositifs courant 2023. Un filtre anti-arnaque pour prévenir l’usager lorsqu’il est dirigé vers un site potentiellement frauduleux et un cyberscore, sur le modèle du nutriscore, seront prochainement développés.

Depuis quelques années, l'insécurité numérique progresse. En 2022, 15 % des Français avouent avoir été victimes d’une escroquerie (Baromètre UFC-Que Choisir).

Filtre anti-arnaques

L’objectif de ce filtre anti-arnaque est de prévenir l’utilisateur, sur ordinateur ou sur smartphone, lorsqu'il se dirige vers un site Internet considéré comme frauduleux ou dangereux. L’usager décidera ensuite s’il veut tout de même poursuivre sur le site ou faire marche arrière. Le filtre devrait fonctionner avec un système de liste noire qui comprendrait des adresses connues pour être des sites malveillants (phishing, virus, rançongiciel, escroquerie...). Cette liste sera mise à jour régulièrement, notamment avec les signalements des internautes.

Ce filtre sera facultatif, l'internaute pourra choisir de l'activer ou non. S'il est activé, il ne fonctionnera que si la recherche mène vers un site inscrit sur la liste noire.

Le filtre anti-arnaque est en cours d’élaboration. Il sera proposé en version bêta (version de test) entre septembre et octobre 2023, avant un déploiement auprès du grand public en 2024.

Cyberscore sur le modèle du nutriscore

Lire la suite : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16425?xtor=EPR-100

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La BCE organise des tests de résistance aux cyberattaques

Antoine Messina
Publié le 10 mars 2023

Les 111 banques de la zone euro sont concernées.

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, le nombre de cyberattaques a augmenté. Face au risque représenté par les rançongiciels, la Banque centrale européenne (BCE), la plus haute autorité financière de l’Union européenne a indiqué, le 9 mars, qu’elle allait lancer ses premiers tests de résistance à ce fléau. L’objectif est de voir comment la cyberdéfense du secteur financier réagirait aux attaques contre des banques européennes.

Renforcer la cyberdéfense des banques européennes

Dans une interview avec le journal lituanien Verslo žinios, Andrea Enria, responsable de la supervision de la BCE, a déclaré que « nous savons que les cyberattaques se sont multipliées ». Il ajoute que « nous ne pouvons pas attribuer cela à une source spécifique, mais il est vrai qu’elles ont augmenté depuis le début de la guerre [en Ukraine] ». En ce sens, alors que les banques présentes en Europe s'inquiètent, « nous commençons à accorder plus d'attention aux risques informatiques ».

Pour préparer le secteur de la finance européenne à ces risques, la BCE va mettre en place « un test de résistance sur la thématique de la cyberrésilience ». Il permettra d’obtenir « une meilleure compréhension des forces et des faiblesses des banques ». Ce scénario théorique, évoquant une brèche dans les défenses des systèmes financiers, sera envoyé aux 111 banques sous la responsabilité de la Banque centrale européenne.

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2023/03/10/la-bce-organise-des-tests-de-resistance-aux-cyberattaques/

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Villes de France, Cybermalveillance.gouv.fr et Google France lancent à Châteauroux Métropole leur programme commun de sensibilisation des collectivités locales à la cybersécurité

cybermalveillance.gouv.fr - Communiqué

Publié le 07 Mars 2023

Gil Avérous, Maire, Président de Châteauroux métropole et Président de l’association Villes de France, Jérôme Notin, Directeur Général de Cybermalveillance.gouv.fr et Benoît Tabaka, Secrétaire Général de Google France lancent à Châteauroux, le mardi 7 mars 2023, les premières sessions du programme de sensibilisation des agents des collectivités locales à la cybersécurité.

Des collectivités particulièrement exposées à la menace cyber

Ce programme, annoncé lors du Salon des Maires et des Collectivités Locales en novembre
2022, dans le cadre d’un partenariat entre Google et Villes de France, est né du double constat
que d’une part les collectivités locales sont de plus en plus exposées à la menace cyber – 81%
des communes estiment ainsi que la ville et les services de la mairie sont exposés au risque
d’attaques informatiques – et que d’autre part le facteur humain est à l’origine de nombreuses
cyberattaques. Ainsi, la sensibilisation des agents permet de réduire considérablement les
risques et contribue à élever le niveau de sécurité collectif. Ce constat est partagé par les élus :
75% des communes expriment des priorités de prévention portées sur la formation des
personnels à la cybersécurité*.

Des sessions de sensibilisation dédiées aux agents et élus de l’Agglomération de Châteauroux

Ce mardi 7 mars 2023, deux ateliers de formation interactifs, conçus avec Cybermalveillance.gouv.fr et animés par des coachs Google Ateliers Numériques sont proposés aux élus et agents de l’Agglomération de Châteauroux. Les sessions visent à revenir sur les conséquences d’une cyberattaque pour une collectivité, et de donner des bonnes pratiques concrètes à mettre en oeuvre sur cinq thématiques : l’hameçonnage (ou phishing en anglais), les mots de passe, les réseaux sociaux, le piratage de compte et les usages professionnels/personnels. À la suite de cette première édition à Châteauroux Métropole, plusieurs autres villes membres de l’association Villes de France accueilleront ces sessions de sensibilisation pour leurs agents et élus dans les mois à venir.

*Données issues d’une enquête Toluna-Harris Interactive réalisée pour Google auprès d’un échantillon de 101 mairies de communes de 10 000 à 100 000 habitants. Enquête réalisée par téléphone du 18 octobre au 03 novembre 2022.

Lire la suite : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/actualites/villes-de-france-cybermalveillance-gouv-fr-google-france-programme-commun-sensibilisation-collectivites-locales-cybersecurite

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Comment Rennes est devenu un vrai « Cyberland » à la française

msn.com - Damien Licata Caruso

Publié le 1 mars 2023

Loin des yeux du pouvoir parisien mais près du cœur de réseaux.

« Il y a eu un choix stratégique d’installer les transmissions militaires à l’Ouest dans les années 1970, c’est-à-dire loin de l’Est et des potentiels chars soviétiques », rappelle Nicolas Arpagian, expert en cybersécurité et auteur de Frontières.com, un essai sur l’univers « cyber ». L’état-major opte pour Rennes et sa région afin de sécuriser les télécommunications vitales et d’innover en matière de guerre électronique puis de cyberdéfense.

Avec son École des transmissions de l’armée de terre toute proche, la préfecture d’Ille-et-Vilaine est aussi la porte d’entrée vers la Bretagne où s’enracinent des centres de recherche de France Télécom, d’Alcatel ou le Centre national d’études des télécommunications (Cnet) à Lannion. « Cela a créé un terreau avec des infrastructures déjà en place et idéales pour un écosystème d’entreprises de services numériques, des clients, de formations académiques de pointe », souligne Nicolas Arpagian.

e poids historique des armées « La présence de la Direction générale de l’armement (DGA-Maîtrise de l’information) a aussi drainé des start-up innovantes en cybersécurité », complète François Deruty, ancien sous-directeur des opérations de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi). Déjà un bastion historique de la cyber, la métropole rennaise a récemment changé de dimension. Tour à tour ministre de la Défense puis des Affaires étrangères, le Breton Jean-Yves Le Drian a mis tout son poids politique pour renforcer cette place forte de la lutte antipiratage. Lancé par le ministère des Armées et la région Bretagne en 2014, le Pôle d’excellence cyber (PEC) a formalisé ce réseau associant de la recherche universitaire (CNRS, Inria…) à des PME spécialisées.

L’ouverture en 2017 de la ligne à grande vitesse a aussi placé la métropole rennaise à 1h35 des centres de décisions parisiennes. De quoi attirer des acteurs économiques encore hésitants. « Cela a été vite un choix naturel de nous installer dans un milieu aussi complet avec des locaux à meilleur prix et une meilleure qualité de vie pour nos collaborateurs », met en avant François Deruty, directeur des opérations de Sekoia.io, une PME spécialiste de la détection de la menace. « Il y a eu ensuite un effet boule de neige pour les entreprises qui y ont ouvert des bureaux. » Elles seraient désormais une centaine à œuvrer sur plusieurs fronts afin de protéger nos systèmes informatiques et créer des poids lourds du secteur. L’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information a d’ailleurs décidé d’y ouvrir ses premiers bureaux hors de la capitale et d’y affecter 200 agents spécialisés d’ici 2026.

Lire la suite : https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/comment-rennes-est-devenu-un-vrai-cyberland-%C3%A0-la-fran%C3%A7aise/ar-AA184aTq

Blockchain

Qu’est-ce qu’une Sybil attack ?

fr.beingcrypto.com - Xenia Soares

Publié le 5 mars 2023

Dans le jargon informatique, une Sybil attack est une attaque de sécurité qui consiste à créer plusieurs identités sur un réseau peer to peer (P2P). Mais saviez-vous que ce type d’attaque peut également toucher la blockchain ? En effet, l’attaque Sybil est la bête noire des développeurs blockchain.

Heureusement, la Sybil attack peut être évitée avec des méthodes simples et accessibles à tous les développeurs blockchain. Les voici.

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Table Des Matières

Sybil attack, c’est quoi ?

Comme son nom l’indique, une Sybil attack est une opération informatique malveillante dans laquelle un ordinateur – appelé node – utilise plusieurs fausses identités sur un réseau peer to peer (P2P). Tout comme les réseaux sociaux, les plateformes blockchain permettent à un seul utilisateur d’exécuter plusieurs nodes (adresses IP ou comptes) en même temps.

Le saviez-vous ?

L’appellation Sybil attack fait référence à Sybil Dorsett du livre “Sybil” de Flora Rheta Schreiber.

Dans le livre de Flora Schreiber, Sybil souffrait d’un trouble dissociatif de l’identité, une maladie psychiatrique qui se caractérise par des changements récurrents d’identité. L’appellation Sybil attack a été suggéré par l’informaticien Brian Zil.

Comment se déroule une Sybil attack ?

CNIL

La Cnil rouvre les discussions sur les données récoltées par les véhicules connectés

usine-digitale.fr - Felicia Poitiers

Publié le 08 mars 2023

Le régulateur français des données personnelles a lancé un "club conformité" dédié à la mobilité connectée. L'idée est de pouvoir échanger régulièrement avec les acteurs du secteur sur les problématiques relatives aux données collectées par les véhicules "intelligents".

Le 1er mars 2023, la Cnil a lancé un "club conformité" dédié à la mobilité connectée, qui se veut un espace d’échange regroupant des acteurs du secteur pour débattre des enjeux de la collecte de données par les véhicules "intelligents". Il est censé apporter des "réponses concrètes et adaptées" pour parvenir à "concilier innovation et protection de la vie privée".

D'ici 2025, plus de 470 millions de véhicules connectés devraient circuler sur les routes d'Europe, des Etats-Unis et de Chine. Qu’il s’agisse de voitures, de trottinettes ou de scooters, ils sont munis de nombreux capteurs qui collectent et fournissent des milliers de données aux entreprises qui les commercialisent : état du véhicule, géolocalisation, vie à bord, trajets effectués, lieux régulièrement fréquentés ou encore style de conduite.

Si les constructeurs se défendent en assurant ne les utiliser qu’à des fins de maintenance ou d’amélioration de la sécurité et du confort, la Cnil craint une atteinte à la vie privée des usagers.

La suite du pack de conformité publié en 2017 ?

D’où la création de ce "club conformité", du même ordre que ceux existants pour les secteurs de l’assurance et de la banque, confirmant la volonté de l’autorité française d’accompagner chaque secteur de manière individuelle dans la protection des données. En 2016, une concertation du même type a déjà été réalisée et avait abouti à la publication d’un "pack de conformité véhicules connectés et données personnelles" en 2017.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/la-cnil-rouvre-les-discussions-sur-les-donnees-recoltees-par-les-vehicules-connectes.N2109146

Intelligence artificielle

ChatGPT a aidé des hackers éthiques à dénicher une faille et gagner 20’000 dollars

Jeu 23.02.2023 - 16:01

par René Jaun et traduction/adaptation ICTjournal

Des participants à une campagne de Bug Bounty ont remporté une prime avec le soutien de ChatGPT. Ils ont ainsi montré que l’IA générative peut être utile aux hackers éthiques.

ChatGPT est sur toutes les lèvres. L’IA générative d’OpenAI peut aussi bouleverser le domaine du hacking éthique. Les chercheurs en cybersécurité Noam Moshe et Uri Katz, de l'entreprise Claroty, ont su tirer parti du chatbot pour identifier une vulnérabilité. Le média spécialisé The Register rapporte qu’ils ont récemment remporté une récompense de 20’000 dollars lors du campagne de Bug Bounty Pwn2own. Ils ont découvert comment opérer une cyberattaque contre un client OPC (logiciel de commande pour le secteur industriel) du groupe Siemens. 

Les chasseurs de bugs ont trouvé la faille exploitée pour l'attaque ainsi que la méthode d'attaque sans ChatGPT, précise The Register. Ils ont toutefois demandé l'aide de l'intelligence artificielle pour développer un module de base pour le serveur OPC afin de tester l'attaque. «Pour que notre technique d'exploitation fonctionne, nous avons dû apporter de nombreuses modifications aux projets OPC-UA open source existants», expliquent les hackers white-hat au média en ligne. «Comme nous n'étions pas familiers avec l'implémentation spécifique du SDK du serveur, nous avons utilisé ChatGPT. L'IA a accéléré le processus en nous aidant à utiliser et à modifier le serveur existant», ajoutent-ils. Cette aide leur a permis de gagner du temps pour implémenter l'attaque proprement dite.

ChatGPT seul ne suffit pas

Lire la suite : https://www.ictjournal.ch/news/2023-02-23/chatgpt-a-aide-des-hackers-ethiques-a-denicher-une-faille-et-gagner-20000-dollars

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La nouvelle version de ChatGPT arrive la semaine prochaine

futura-sciences.com - Edward Back

Publié le 10 mars 2023

La branche allemande de Microsoft a partagé quelques informations sur la prochaine version très attendue de l’Intelligence artificielle d’OpenAI. GPT-4 sera annoncée la semaine prochaine, et devrait pouvoir gérer les images et les vidéos.

Le grand public a découvert l'existence du modèle de langage GPT-3.5 d'OpenAI avec la publication de ChatGPT fin novembre dernier. La prochaine version, GPT-4, était attendue pour cette année, mais le lancement serait désormais imminent. Lors d'une conférence allemande KI im Fokus autour de l'Intelligence artificielle, Andreas Braun, directeur de la technologie de Microsoft Allemagne, a indiqué que GPT-4 devrait être annoncé dans les prochains jours.

« La semaine prochaine, nous présenterons le GPT-4, qui proposera des modèles multimodaux offrant des possibilités totalement différentes, par exemple des vidéos », a-t-il indiqué. L'annonce devrait en toute logique tomber lors de la conférence de Microsoft sur l'avenir du travail avec l'IA (Future of Work with AI) prévue le jeudi 16 mars à 17 h, heure française. Il n'a pas précisé si c'est Microsoft ou OpenAI qui fera l'annonce. Les deux entreprises sont partenaires, Microsoft ayant beaucoup investi dans OpenAI et a intégré son Intelligence artificielle dans Bing.

GPT-4 prendre en charge les contenus vidéo

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L’intelligence artificielle responsable par Axionable

futura-sciences.com - Thibault Caudron

Publié le 04 mars 2023

Les données et l’Intelligence artificielle peuvent aider à évaluer et à mitiger les risques dus au changement climatique pour que les organisations se transforment durablement.

Ingénieur de formation avec un parcours en conseil, Gwendal Bihan est convaincu que les nouvelles technologies peuvent avoir un impact au service du bien commun. C’est la raison d’être d’Axionable, qu’il a cofondé et dont il est président.

Qu’est-ce que propose Axionable ?

Gwendal Bihan : Axionable aide les entreprises à accélérer leur trajectoire durable, c'est-à-dire à revoir en profondeur leur modèle d'affaires dans une logique d'atténuation par la décarbonation, et dans une logique d'adaptation par leur résilience face aux risques climatiques. Nous les aidons aussi à identifier de nouvelles opportunités de valeur durable. Pour répondre à ces problématiques, les nouvelles technologies, notamment la data et l'Intelligence artificielle sont de formidables alliées.

Avec Axionable, vous parlez d’Intelligence artificielle responsable et dé-risquée. Comment en être certain ?

G. B. : Il est vrai que nous faisons face à un certain paradoxe : l’Intelligence artificielle se révèle d’une formidable utilité, mais présente également des risques insoutenables, que ce soit en termes de dérives ou de consommation énergétique entre autres. Heureusement, en plus de toute la littérature qui existe sur le sujet, comme le rapport Villani par exemple, la Commission européenne est train de plancher sur une réglementation spécifique, « l’AI Act », avec une approche par les risques et la mise en place des contrôles en amont afin de normaliser les bonnes pratiques. Notre méthodologie IA ADM, pour Axionable Delivery Method, a donc été par ailleurs la première certifiée, labellisée et alignée avec ce futur règlement.

Pourquoi votre start-up va-t-elle changer le monde ?

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5G

Près de 39 350 sites 5g autorisés par l’ANFR en France

www.lalettre.pro - Brulhatour

Publié le 06 mars 2023

L’Agence nationale des fréquences (ANFR) actualise son observatoire mensuel des déploiements des réseaux mobiles ainsi que Cartoradio.fr, plateforme cartographique qui répertorie l’ensemble des sites radioélectriques autorisés sur le territoire français. Au 1er mars, l’ANFR a autorisé au total 63 784 sites de réseaux mobiles en France, toutes générations confondues (+ 274 sur le mois de février).

En France, 30 097 sites 5G sont déclarés techniquement opérationnels par les opérateurs de téléphonie mobile. La quasi-totalité de ces implantations 5G sont autorisées sur des sites existants, déjà utilisés par les technologies 2G, 3G ou 4G. Seuls 4 sites n’hébergent que de la 5G. Sur le mois de février, les sites 5G autorisés ont donc augmenté de 1.5% et selon les déclarations des opérateurs, 76.5% des sites autorisés sont techniquement opérationnels.

En France, quatre bandes de fréquences permettent actuellement de fournir un service 5G : 21 310 sites 5G sont autorisés dans la bande 700 MHz (Free Mobile), dont 16 652 sont déclarés techniquement opérationnels, 5 sites 5G sont autorisés dans la bande 1800 MHz en Guyane (Outremer Telecom), 17 283 sites 5G sont autorisés dans la bande 2 100 MHz (Bouygues Telecom, Orange, SFR et Outremer Telecom), dont 11 315 sont déclarés techniquement opérationnels et 24 635 sites 5G sont autorisés dans la nouvelle bande 3,5 GHz (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR), dont 17 135 sont déclarés techniquement opérationnels.

Certains des sites autorisés sont mutualisés : la somme des sites autorisés par bande de fréquences est plus élevée que le total des supports autorisés.

63 310 sites 4G sont autorisés en France

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Spécial global industrie 2023 : avec la 5G, l’industrie 4.0 va décoller

usinenouvelle.com - Publi-rédactionnel

Publié le 06 mars 2023

À l’ère 4.0, les usines se tournent vers le digital. Mais pour faire que leurs objets connectés et leurs technologies d’IA tiennent bien leurs promesses en matière de maintenance prédictive, de production agile, de fabrication personnalisée et bien sûr d’économies, le débit, une latence faible ou encore de bonnes capacités de calcul sont impératifs. Le déploiement de la 5G vient répondre à ces impératifs et renforcer le potentiel des solutions de Edge Computing. Explications.

En octobre 2022, Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, l’affirmait : « La 5G est un pilier de l’industrie 4.0 et de l’usine du futur, qui seront déterminantes pour réussir la transition productive, écologique et numérique de notre industrie ».

Cet enthousiasme vient d’abord des qualités intrinsèques de la nouvelle génération de technologie mobile. Si les fréquences « basses » utilisées pour la 2G, 3G ou la 4G permettaient d’avoir une couverture large, celles dites hautes utilisées par la 5G capacités mais dans un rayon plus restreint. Ainsi la 5G, contrairement aux générations précédentes, s’appuie sur des antennes actives qui accroissent la rapidité et le volume de transmission des données.

Une technologie mobile taillée pour l’industrie ?

Et pour l’Industrie 4.0, cela offre des perspectives vraiment déterminantes. Outre un débit jusqu’à 10 fois supérieur à celui de la 4G, la 5G réduit en effet la latence de 10 millisecondes à 1 milliseconde. Résultat, la 5G garantit une réactivité essentielle pour les activités de surveillance et de détection d’incidents, ou pour l’émergence de nouveaux services critiques comme les véhicules autonomes. De plus, la 5G permet d’accroître significativement la densité sur le réseau. L’Agence nationale des fréquences (ANFR) note ainsi qu’elle va « multiplier par dix le nombre d’objets connectés simultanément au réseau ».

Lire la suite : https://www.usinenouvelle.com/article/special-global-industrie-2023-avec-la-5g-l-industrie-4-0-va-decoller.N2107446

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L’Allemagne songe à interdire Huawei et ZTE de son réseau 5G

siecledigital.fr - Mathilde Rochefort

Publié le 7 mars 2023

Les suspicions à l’encontre des deux entreprises chinoises sont toujours présentes.

L’Allemagne prévoit d’interdire certains équipements de Huawei et de ZTE dans son infrastructure 5G, même les composants d’ores et déjà intégrés dans le réseau.

Une décision forte, alors que l’Allemagne dépend fortement de Huawei

L'agence gouvernementale de cybersécurité et le ministère de l'Intérieur allemands vérifient depuis des mois si les réseaux 5G du pays, en pleine expansion, comportent des éléments susceptibles de compromettre la sécurité nationale. Si l'enquête n'est pas encore officiellement terminée, les résultats semblent clairs et la décision des autorités prise, rapporte Reuters qui cite le média allemand Zeit Online.

Cette interdiction forcerait les opérateurs à retirer et remplacer les équipements qui sont déjà intégrés au réseau, une tâche préjudiciable lorsque l’on sait que l’Allemagne est encore plus dépendante de Huawei pour son équipement de réseau d'accès radio (RAN) 5G que pour la 4G.

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2023/03/07/allemagne-zte-huawei-5g/

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Drancy pilote ses caméras nomades avec la 5G

lemondeinformatique.fr - Jacques Cheminat 

Publié le 09 Mars 2023

Le DSI de la mairie de Drancy David Larose était à la recherche d'une solution 5G pour piloter des caméras de surveillance nomades. Après différentes recherches, il a choisi l'offre de Cradlepoint avec le support de Bouygues Telecom.

Tout commence par une « fin de non-recevoir », glisse , DSI de la mairie de Drancy. Ce refus, c’est celui des opérateurs de téléphonie mobile à sa demande de piloter des caméras de surveillance nomades (Axis) via la 5G. « Elles sont déployées depuis 2019 pour différents services et elles étaient connectées en 4G », se souvient le dirigeant. Une connectivité loin de donner satisfaction, « un débit limité et une forte latence provoquaient des problèmes avec le pilotage en temps réel avec le joystick ». Le DSI s’est donc renseigné sur les apports de la 5G pour pallier ces inconvénients.

Il s’est donc naturellement tourné vers les opérateurs français qui vantent les mérites de la 5G et en particulier auprès des entreprises. Aucun n’a répondu favorablement à sa demande. Il a donc repris son bâton de pèlerin et a fini par convaincre Bouygues Telecom de son projet. Idem pour dénicher un routeur 5G, « il y a beaucoup de routeurs chinois et nous préférions un équipement européen. Il fallait aussi s’adapter aux bandes de fréquences disponibles chez Bouygues Telecom sur la 5G ». Et finalement l’opérateur lui a suggéré d’aller voir Cradlepoint (une filiale d'Ericsson) pour la partie matériel. Ce dernier a fourni un routeur 5G (en l’espèce le W2005 Series 5G adapté pour l’extérieur) et la plateforme de gestion Netcloud.

Une meilleure qualité d’image et un pilotage plus fin

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-drancy-pilote-ses-cameras-nomades-avec-la-5g-89774.html

Paiement électronique

Mercedes-Benz vous permet de payer avec votre empreinte digitale à bord

auto123.com - Daniel Rufiange, chroniqueur auto

Publié le 08 mars 2023

Le tout est une évolution du système mercedes pay déjà existant de la compagnie.

•    Mercedes-Benz lance ce mois-ci le système Mercedes Pay+ qui va fonctionner à l’aide des empreintes digitales.

•    C’est grâce à un partenariat avec Visa que la nouvelle fonctionnalité voit le jour.

•    Mercedes Pay+ sera d’abord limité à l’Europe, plus précisément à l’Allemagne.

La technologie ne cessera de nous impressionner. Alors qu’on s’émerveille déjà des paiements qui se font maintenant par puce électronique ou encore par le fait qu’on nous reconnaît dans les aéroports avec un examen de notre rétine, voilà que le paiement par empreinte digitale est sur le point de devenir une réalité chez Mercedes-Benz.

Nous sommes déjà capables de déverrouiller nos cellulaires avec nos doigts ; on pourra bientôt effectuer des paiements de la même façon à bord des voitures de la marque. 

Ne cherchez pas cela au Canada pour le moment. Le système Mercedes Pay+ sera d’abord déployé en Europe ce mois-ci, en commençant par l’Allemagne, la terre natale de Mercedes-Benz. Rien n’a encore été annoncé concernant sa disponibilité sur d’autres marchés. Ça viendra, assurément.

Une évolution
Mercedes-Benz propose déjà son propre système Mercedes Pay qui permet aux utilisateurs d’acheter des articles ou des services à partir de leur voiture. Avec le nouveau système, le constructeur va plus loin. Concrètement, la firme de Stuttgart s’est associée à Visa pour rendre le processus plus facile et plus largement disponible via la nouvelle fonctionnalité Mercedes Pay+. Au lieu d’avoir à entrer un numéro d’identification personnel (NIP) ou d’utiliser un téléphone, il sera possible de s’authentifier avec son empreinte digitale. Le paiement sera ensuite traité via le nouveau système nuagique Cloud Token Framework de Visa.

Lire la suite : https://www.auto123.com/fr/actualites/paiement-empreinte-digitale-mercedes-benz/70126/

Web3

Une nuit pour explorer un monde virtuel et faire ses premiers pas dans le Web3

20minutes.fr - Laurent Bainier

Publié le 06 mars 2023

EXPÉRIENCE Plutôt que de parler du métavers pendant des heures, la 2e Nuit du Web3 propose à ses participants de l’expérimenter en bénéficiant de l’aide d’experts.

La nuit du Web3 est de retour. Et c’est sur le métavers que luiront, ce mois-ci, les étoiles allumées par le podcasteur et expert tech PPCAprès une première édition qui a permis à cent participants de découvrir tout à la fois Discord et les meilleurs usages en matière de NFT et de blockchain, l’événement (payant, 45€) dont 20 Mint est partenaire revient jeudi 16 mars à 19h30. Destination, les mondes virtuels pour une exploration collaborative de ces contrées dont « beaucoup parlent sans jamais y avoir mis les pieds », explique PPC.

Pendant les trois heures que durera l’expérience, les participants embarqueront depuis leur ordinateur ou leur smartphone (pas besoin de casque de réalité virtuelle) dans des navettes vers une île en 3D où les attendront de nombreuses surprises.

« Cette fois, on va pour de vrai dans le métavers, explique PPC. Et on expérimentera par nous-mêmes ce qu’on peut y faire, ce que cela implique en matière de travail, de création – on apprendra par exemple à danser dans le métavers – et même de développement durable. »

Pour le plus grand nombre

Ce dernier point est central pour Yacine Ait Kaci, créateur de la Fondation ELYX, qui accueille la Nuit dans son « ELYX Tower ». Son monde virtuel spectaculaire, construit sur la plateforme Spatial.io, s’est fixé pour objectif est de « démontrer que le Web3 et les métavers peuvent changer nos habitudes en profondeur pour accélérer notre course vers l’Agenda 2030 » des Nations Unies, c’est-à-dire un monde plus durable.


Metavers

Les métavers ouvrent de nouvelles perspectives dans le domaine des soins de santé

metarvers-tribune.com - Pierre Berendes

  • Publié le 10 mars 2023

La rééducation à distance et les consultations virtuelles au-delà des frontières font partie des caractéristiques révolutionnaires des métavers.

Le métavers, cet espace virtuel partagé dans lequel les gens peuvent interagir et communiquer entre eux et avec des objets et des expériences virtuels, a suscité autant d’attention que de scepticisme.

Promu par Mark Zuckerberg de Meta comme un moyen de faciliter la socialisation, le divertissement et les affaires, le métavers est aussi de plus en plus identifié comme un outil révolutionnaire pour le secteur des soins de santé.

Services à distance

La télémédecine est un domaine clé dans lequel le potentiel des métavers ne fait aucun doute.

La télémédecine implique l’utilisation de technologies de communication électronique pour fournir des services de soins cliniques à distance, et elle est devenue de plus en plus populaire pour accéder à des soins médicaux pendant et depuis la pandémie de COVID-19.

En effet, avant la pandémie, seuls 43 % des établissements de santé aux États-Unis étaient en mesure de fournir des traitements à distance aux patients. Aujourd’hui, ce chiffre avoisine les 95 % et la demande d’outils facilitant les services à distance est évidente.

Les métavers pourraient fournir une plateforme unique pour les consultations virtuelles avec les prestataires de soins de santé, permettant aux patients de recevoir des soins partout dans le monde. Les professionnels de la santé pourront ainsi diagnostiquer des affections mineures dans un cadre plus personnel qu’au téléphone.

Éducation, éducation, éducation