Revue de presse ADCET N°205 du 27 Février 2023

Mobilité

100 milliards d'euros pour le train : le big bang ferroviaire d'Elisabeth Borne

challenges.fr - par Challenges

Publié le 24 février 2023

La Première ministre a annoncé vendredi un plan de 100 milliards d'euros d'ici 2040 pour le transport ferroviaire, dont une première concrétisation sera le lancement de "RER métropolitains". Un investissement qu'elle souhaite inscrire dans une perspective de planification écologique.

Un grand bol d'air pour la SNCF. La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé vendredi un plan de 100 milliards d'euros d'ici 2040 pour le transport ferroviaire, dont une première concrétisation sera le lancement de "RER métropolitains" dans les grandes agglomérations françaises. "L'État souhaite s'engager, aux côtés de la SNCF, de l'Union européenne et des collectivités locales, pour réussir une 'nouvelle donne ferroviaire', de l'ordre de 100 milliards d'euros d'ici 2040", a-t-elle déclaré en recevant un rapport du Conseil d'orientation des infrastructures (COI), un collège composé d'élus et d'experts chargé de plancher sur la question.

Un montant qui correspond aux attentes de Farandou

Ce montant correspond à l'estimation des besoins lancée par le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, qui envisageait cette dépense sur quinze ans. Concrètement, l'État va commencer par ajouter d'ici la fin du quinquennat 1,5 milliard d'euros par an aux budgets actuels pour régénérer et commencer à moderniser les voies ferrées. "Nous devons investir dans le développement du réseau", a indiqué Mme Borne. "Au-delà de la poursuite des projets de lignes nouvelles engagés et de la relance des trains de nuit, cela passera par le déploiement des RER métropolitains", a-t-elle ajouté.

La Société du Grand Paris (SGP), qui construit actuellement le métro du Grand Paris autour de la capitale, doit travailler en tandem avec SNCF Réseau pour concevoir ces liaisons suburbaines autour d'une douzaine de grandes agglomérations de provinces. Elle "mettra ses compétences au service des régions et entamera dès le mois de mars des discussions avec les exécutifs locaux concernés pour déterminer le calendrier, les modalités opérationnelles et de financement", a indiqué la cheffe du gouvernement.

Planification écologique

Lire la suite : https://www.challenges.fr/entreprise/transports/100-milliards-d-euros-pour-le-train-le-big-bang-ferroviaire-d-elisabeth-borne_846814

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La Région Île-de-France, la ville de Paris et les 7 Départements franciliens demandent à l'État un CPER transport ambitieux de 10 milliards d'euros

valdemarne.fr - Communiqué Créteil

Publié le 23 février 2023

Alors qu’Élisabeth Borne, Première Ministre, s’apprête à présenter un plan d’avenir pour les transports suite à la remise du rapport du Conseil d’Orientation des Infrastructures, la Région Île-deFrance, la Ville de Paris et les sept départements franciliens (Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Val-d’Oise) rappellent que la Région Île-deFrance a souffert de sous-investissements dans les infrastructures de transport depuis des années. Pourtant le réseau ferroviaire francilien transporte à lui seul 70% des voyageurs de la SNCF.

Ils réaffirment également que la lutte contre la pollution de l’air passe par la transition écologique des mobilités, première source d’émission de gaz à effets de serre (31%) alors que la Région Île-deFrance concentre 18% de la population et 30% de l’activité nationale sur 2% du territoire.

Les transports représentent donc un enjeu crucial pour l’attractivité et la qualité de vie en Ile-deFrance, et les collectivités territoriales mobilisent tous les leviers dont elles disposent pour faciliter et améliorer les déplacements quotidiens de millions de Franciliens.

Le précédent CPER, courant sur la période 2015-2022, d’un montant global de 10,5 milliards sur les transports collectifs, avait été exécuté à près de 120%.

C’est pour cela que la Région Île-de-France, la Ville de Paris et les sept départements renouvellent à l’État leur volonté d’un engagement aussi ambitieux pour le futur plan État-région en matière de transport, qu’ils évaluent à 10 milliards d’euros sur 5 ans pour la période 2023-2027. Les collectivités locales sont prêtes et pleinement mobilisées : la Région Île-de-France s’engage à mettre 4 milliards d’euros et la Ville de Paris et les départements 2 milliards, soit 60% du total pour les collectivités locales. Alors que le mandat de négociation de l’État sur le CPER a déjà pris un an de retard, les collectivités attendent aujourd’hui de l’État qu’il prenne enfin ses responsabilités et des engagements financiers à la hauteur des enjeux, soit 4 milliards, c’està-dire 2€ investis par l’État pour 3€ investis par les collectivités.

La Région Île-de-France, la Ville de Paris et les départements franciliens rappellent que ces investissements dans le cadre du CPER sont indispensables à la poursuite de la régénération et de la modernisation du réseau francilien qui bénéficie à toutes les régions françaises dont les trains arrivent en Ile-de-France. Ils sont également essentiels à la poursuite des projets de transport en cours ou pour mener de nouveaux projets, notamment dans les territoires franciliens qui ne bénéficient pas des lignes du Grand Paris Express.

Lire la suite : https://www.valdemarne.fr/espace-presse/les-communiques-de-presse/la-region-ile-de-france-la-ville-de-paris-et-les-7-departements-franciliens-demandent-a-letat-un

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ZFE mobilité : ne pas en faire des zones d’exclusion territoriale et sociale

amf.asso.fr - Philippe Pottiée-Sperry pour l’AMF

Publié le 20 février 2023

Professionnels, usagers mais aussi élus locaux, le calendrier d'application des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) suscite de plus en plus d'inquiétudes. L’AMF tire la sonnette d’alarme pour ne pas en faire des zones d’exclusion territoriale et sociale. D’où toute l’importance de faire beaucoup plus sur la communication et l’accompagnement aux personnes les plus défavorisées, sans oublier d’associer les communes périphériques, dont les habitants seront eux aussi fortement impactés. Un webinaire, organisé le 16 février par l’AMF avec des représentants de l’Etat, a montré la diversité des questionnements des élus et tenté d’y répondre. Le gouvernement a annoncé plusieurs mesures et lancé une concertation pour mieux coordonner la mise en place des ZFE-m et accompagner les collectivités.

Chaque année, la pollution de l’air par les particules fines occasionne 40 000 décès, selon Santé publique France. Dans les grandes agglomérations, les transports génèrent plus de la moitié des émissions d’oxydes d’azote. Dans ce contexte, l’amélioration de la qualité de l’air constitue une urgence de santé publique. Les lois « LOM » de 2019 et « Climat » de 2021 ont ainsi fixé un cadre juridique et des obligations pour instaurer des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m). Leur objectif : Accélérer l’amélioration de la qualité de l’air et préserver la santé des françaises et des français. En dehors de ce cadre légal, ce sont les agglomérations qui définissent le périmètre et la réglementation de la ZFE-m.

Aujourd’hui, elles sont en cours de déploiement dans 11 métropoles. D’ici le 31 décembre 2024, 32 ZFE-m supplémentaires seront créés dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants. Soit un impact fort et à grande échelle pour les Français, en particulier pour les plus modestes comme ceux des zones péri-urbaines et rurales

Un dispositif mal connu et peu lisible

Lire la suite : https://www.amf.asso.fr/documents-zfe-mobilite-ne-pas-en-faire-zones-dexclusion-territoriale-sociale/41582

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À Bordeaux, bientôt des télécabines pour traverser la Garonne ?

leparisien.fr - Clara Echarri

Publié le 21 fébrier 2023

Bordeaux Métropole espère mettre en service une ligne de télécabines d’ici cinq ans. La concertation publique autour de ce nouveau moyen de transport vient de s’achever.

À Bordeaux (Gironde), pour traverser la Garonne, il y a déjà cinq ponts — un sixième est en construction —, et des navettes fluviales. Pourquoi ne pas ajouter des télécabines ? C’est en tout cas le projet de Bordeaux Métropole : son président, Alain Anziani, y est particulièrement favorable.

« Bordeaux est une ville très congestionnée, avec un gros point noir pour le passage entre la rive droite et la rive gauche. Avec les télécabines, on mettrait sept à dix minutes, c’est imbattable ! » Aujourd’hui, c’est plutôt une heure de bus, quarante-cinq minutes en tramway et trente en voiture selon les embouteillages.

« Je dis oui ! Je perds une heure chaque jour pour aller et revenir du travail »

L’aire d’étude retenue concerne le nord de Bordeaux, pour relier les communes de Lormont et Cenon au quartier bordelais dit des Bassins à Flot. Dans ce secteur, seul le pont Chaban-Delmas permet de traverser. « On n’a qu’à faire passer le tram dessus ! », argumentent certains sur le site de la concertation publique, clôturée le 13 février. Solution compliquée, puisque les levées régulières du pont pour le passage des bateaux interrompraient trop souvent la ligne.

Lire la suite : https://www.leparisien.fr/gironde-33/a-bordeaux-bientot-des-telecabines-pour-traverser-la-garonne-21-02-2023-OJ2CS6SUF5BVJA65QMBTFKGK2Y.php

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Métropole de Lille. Ticket par SMS dans les bus Ilévia : où part la facture ?

actu.fr/hautes-de-france/MLille - Amandine Vachez

Publié le 21 février 2022

Un simple envoi de SMS à un numéro à 5 chiffres permet d'acheter un ticket de bus, sur le réseau Ilévia, situé dans la métropole de Lille (Nord). Mise au point sur ce dispositif.

Si vous avez tenté l’expérience, vous avez peut-être été surpris. Le ticket par SMS proposé par Ilévia pour les titres de transport de « dépannage » dans le bus, sur le secteur de la métropole de Lille (Nord) a un fonctionnement particulier. L’acte de payer n’est pas réalisé. Où part la facture, alors ? Cette question est l’occasion de faire le point sur ce dispositif.

« Prenez un ticket par SMS »

Vous êtes peut-être depuis septembre 2020 entré dans un bus Ilévia, et vous êtes rendu compte au dernier moment, que vous n’aviez plus de ticket sur votre carte Pass Pass. Qu’à cela ne tienne, il vous reste un peu de monnaie. Alors vous demandez au chauffeur de prendre un ticket, et vous voyez répondre : « Prenez un ticket par SMS ». 

Interloqué par cette réponse, vous prenez place et regardez, sur indication du même chauffeur, sur le site Ilévia.fr quelle démarche effectuer. 

Il suffit d’envoyer « BUS » au 93059. Dans les secondes qui suivent, vous recevez une réponse qui vous confirme l’achat d’un ticket de bus à hauteur de 2 euros (tarif en vigueur début 2023), valable le jour même pendant une heure, dans le « bus uniquement ». 

Lire la suite : https://actu.fr/hauts-de-france/lille_59350/metropole-de-lille-ticket-par-sms-dans-les-bus-ilevia-ou-part-la-facture_57511392.html

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Toulouse : bientôt un "billet unique" pour les transports ?

lopinion.com - Camélia BALISTROU

Publié le 22 février 2023

Clément Beaune, ministre des Transports, a annoncé le lancement de travaux sur la mise en place d’un billet unique dans les transports. Toulouse sera-t-elle un "territoire pilote" ? 

Il facilite grandement le quotidien des usagers des transports en commun. Le billet unique dans les transports est utilisé dans plusieurs pays européens. Le 8 février dernier, Clément Beaune, ministre des Transports, a annoncé le début des discussions autour de la mise en place de ce système en France. "Il simplifie et encourage l’accès aux transports en commun, moins coûteux et plus écologiques que la voiture individuelle", annonce le ministère. Du côté de Toulouse, Tisséo planche sur un éventuel support unique permettant de prendre le métro et un train SNCF.

>> À LIRE AUSSI : Tisséo : le paiement sans contact bientôt disponible sur l'une des lignes du réseau

Dématérialisation des tickets

Si l'annonce du ministre des Transports vise à accélérer la mise en place d'un billet unique, son application n'est, à ce jour, pas connue à Toulouse. Cependant, Tisséo travaille, depuis plusieurs années, sur la dématérialisation du ticket avec l'idée d'adapter cette technologie à un dispositif de billet unique.

Nous orientons notre évolution technologique vers des systèmes qui apparaîtront compatibles avec cette idée du ticket unique. Nous faisons partie des réseaux qui sont en marche pour aller vers ce dispositif, mais pour l'heure, nous ne pouvons dire à quelle échéance le système aboutira", confie Jean-Michel Lattes, président de Tisséo Collectivités et Ingénierie, interrogé par L'Opinion Indépendante.

Lire la suite : https://lopinion.com/articles/actualite/16885_toulouse-bientot-billet-unique-transports

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Payer par carte bancaire ou téléphone est maintenant possible dans les bus de Valence

lepetitjournal.com - Le Peti Journal Valence

Publié le 24 février 2023

L’EMT Valencia installe de nouvelles machines dans ses bus. Le but : payer et valider ses titres de transport plus facilement via carte bancaire ou téléphone. 
Payer sans monnaie dans les transports de Valencia

C’est nouveau ! Il est désormais possible d’acheter son ticket de bus par carte bancaire, téléphone voire montre connectée. Depuis cette semaine, la Empresa Municipal de Transportes de Valencia équipe ses autocars de nouvelles machines. 

Accessibles à bord des véhicules, elles permettent le paiement virtuel des titres de transports ainsi que la recharge des cartes d’abonnements. Les usagers pourront utiliser un lecteur QR Code pour valider leur billet. Ils sont aussi invités à télécharger l’application mobile EMTicket afin de simplifier leur achat d’abonnements ou titres de voyage. Pour ne pas affecter le service, la municipalité valencienne prévoit de munir progressivement sa flotte de ces nouveaux appareils. Elle affirme que ses quelque 500 bus en seront dotés d’ici mai-juin.
Valencia veut perfectionner ses services de transports en commun 

Cette nouveauté est une fierté pour la ville de Valencia. Possible grâce à un investissement de 2,5 millions d’euros, le dispositif est financé à 90% par des fonds européens. Grâce à ses nouvelles machines, l’entreprise de transports municipaux affirme que les services de bus seront améliorés. Temps d’arrêt réduit aux abribus et donc temps de trajet plus courts, ce nouveau système est bénéfique pour l’ensemble des usagers. Même les personnes qui continueront à utiliser les espèces devraient finalement y trouver leur compte.

Lire la suite : https://lepetitjournal.com/valence/actualites/payer-carte-bancaire-telephone-maintenant-possible-bus-valence-356703

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Pour inciter à une mobilité durable, cette application verse une indemnité aux salariés qui marchent pour venir au travail

femina.fr - Léa Bourgoin

Depuis la crise sanitaire liée au Covid-19, les usagers des transports en commun ont revu leurs habitudes pour privilégier la marche plutôt que leur trajet de métro ou de RER. Pour continuer à promouvoir cette mobilité durable, l'application française WeWard reverse une indemnité marche à ceux qui effectue un certain nombre de pas par jour pour se rendre sur le lieu de travail. Pour l'instant en phase de test, elle pourrait potentiellement s'étendre à un grand nombre d'entreprises.

Et si vous gagniez un petit bonus financier en marchant pour vous rendre à votre travail ? C'est ce qu'a décidé de faire l'entreprise de santé WeWard qui a récemment sorti son application éponyme testée en interne par les employés avant d'être vendue à d'autres entreprises. Alors que la majorité des entreprises prennent en charge une partie du passe Navigo, aucun avantage n'est proposé à ceux qui utilisent leurs jambes pour venir travailler. C'est cela qu'Yves Benchimol, le patron et cofondateur, souhaite mettre en avant par cette initiative. « Jusque-là, elles remboursent partiellement le passe Navigo et proposent des forfaits de mobilité douce. Mais un salarié qui vient à pied n’a le droit à rien. On ne récompense pas les marcheurs. », a-t-il dévoilé. Cette indemnisation est calculée en fonction du nombre de pas réalisé par le salarié. Elle est calculée selon des seuils et des niveaux de pas précis. Lorsque le ou la salarié.e atteint un seuil, elle reçoit les euros promis sur son salaire et la mention "indemnité marche" sera quant à elle, visible sur la fiche de paie. Comme le rappelle Le Parisien dans un article, celle-ci pourrait atteindre jusqu'à « 180 euros par an maximum ».

Un geste symbolique et écolo

Lire la suite : https://www.femina.fr/article/pour-inciter-a-une-mobilite-durable-cette-application-reverse-une-indemnite-pour-les-salaries-qui-marchent-pour-venir-au-travail

Services publics

Comment La Poste compte éviter les fermetures de ses bureaux

europe1.fr - Mélina Facchin

Publié le 20 février 2023

Chaque jour, Europe 1 se penche sur une idée ou un problème dans votre quotidien. En à peine cinq ans, la fréquentation des bureaux de poste a chuté en moyenne de 52% en France. À l’heure de la dématérialisation et des colis récupérés directement dans votre boîte aux lettres, La Poste doit se renouveler si elle veut éviter de fermer des bureaux.

Récupérer un colis, envoyer une lettre, acheter des timbres. Allez-vous encore régulièrement au bureau de poste ? Visiblement, de moins en moins ! Selon des chiffres dévoilés par La Poste et l’Association des maires de France, la fréquentation des guichets a chuté de 52% en France au cours de ces cinq dernières années, et plus particulièrement dans les communes rurales. Alors pour éviter de devoir fermer des bureaux, La Poste réfléchit à plusieurs solutions. Europe 1 s'est rendue dans un village alsacien.

"Aujourd’hui, tout est dématérialisé "

À Muntzenheim, petite commune de 1.200 habitants près de Colmar, dans le Haut-Rhin, on ne se bouscule pas au bureau de poste. "Cela faisait au moins trois ans que je n’étais pas entré ici", s’amuse ce client, venu exceptionnellement faire un courrier recommandé. Caroline, elle, vient uniquement pour récupérer ou envoyer des colis environ une fois par mois, mais "pour les timbres, maintenant, je les achète en ligne", explique-t-elle au micro d'Europe 1.

"Aujourd’hui, tout est dématérialisé", confirme Sylvain. "On peut même envoyer des lettres avec accusé de réception par mail, donc c’est clair qu’on ne va plus se déplacer physiquement au bureau de poste".

Il y a 20 ans, il y "avait du monde toute la journée"

Lire la suite : https://www.europe1.fr/societe/europe-1-et-vous-comment-la-poste-compte-eviter-les-fermetures-de-ses-bureaux-4167890

Monétique

Selon la BCE, l’euro numérique devrait d’abord se concentrer sur les paiements en ligne, puis intégrer d’autres fonctionnalités de DeFi.

actucrypto.info - Sophie Telmann

Publié le 24 février 2023

Bien qu'elle ne se soit pas encore prononcée sur un euro numérique, la BCE pense déjà que la CBDC devrait donner la priorité aux paiements en ligne et aux transactions de pair à pair.

Selon la Banque centrale européenne (BCE), le futur euro numérique devrait donner la priorité aux paiements en ligne et de pair à pair.

Dans une récente publication en ligne, l’entité bancaire de l’Eurosystème a expliqué que les autres utilisations possibles de l’euro numérique devraient passer au second plan par rapport au soutien efficace des transactions en ligne. Les rôles secondaires de la monnaie numérique de la banque centrale (CBDC) pourraient inclure les paiements d’impôts, les reçus de paiements sociaux et les paiements transactionnels.

Intitulée “Rollout Approach for the Digital Euro“, la publication de la BCE offre un regard complet et perspicace sur les perspectives de l’euro numérique. La publication en ligne présente une chronologie du développement de la CBDC, depuis sa création jusqu’au déploiement proposé et aux cas d’utilisation. En outre, le document se termine par un appel à commentaires sur le projet d’euro numérique dans le cadre des développements en cours.

Selon l’équipe euro numérique de la BCE, la CBDC doit posséder de multiples applications pour répondre aux besoins des utilisateurs et aux lacunes du marché. L’équipe a également ajouté que “en termes pratiques, une approche échelonnée contribuerait à garantir une expérience de paiement fluide pour l’utilisateur final.”

Lire la suite : https://actucrypto.info/economie/selon-la-bce-leuro-numerique-devrait-dabord-se-concentrer-sur-les-paiements-en-ligne-puis-integrer-dautres-fonctionnalites-de-defi/

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La E-monétique avec Jordan Lallemand : l’entretien Echo

lyon-entreprises.com - Eric Foulsham

Publié le 22 février 2023

Jordan LALLEMAND, président de la société E-Monétique, nous partage sa vision future pour cette entreprise spécialisée dans les solutions de paiement  sécurisés. Une nouvelle mouture du site internet, des solutions offrant toujours plus de sécurité et des conseils pour éviter les fraudes à la carte bancaire… E-MONÉTIQUE développe une solution de paiement clé en main permettant des encaissements fluides et sécurisés ! Ces solutions s’adressent à tous les commerçants, franchisés, et enseignes nationales. Pour une alternative aux solutions proposées par les partenaires bancaires.

Voir l’entretien en video sur youtube : https://youtu.be/UYX8ddKg5_k

Les enjeux de la monétique

Depuis les années 2000, les paiements par carte bancaire ont largement remplacé les transactions en espèces dans la plupart des commerces. Les avantages de la monétique sont nombreux : simplicité d’utilisation, sécurité, traçabilité et rapidité des transactions. Toutefois, ces avantages cachent également certains enjeux majeurs qui sont en train de changer le paysage de la finance et du commerce.

L’un des principaux enjeux de la monétique est la sécurité des transactions. Les cartes bancaires contiennent des données personnelles qui peuvent être exploitées par des fraudeurs. Les banques et les entreprises de monétique ont donc mis en place des mesures de sécurité pour protéger ces données, comme la puce électronique et le code PIN.

Un autre enjeu important est la concurrence entre les différents acteurs de la monétique. Les banques traditionnelles font face à de nouveaux acteurs tels que les fintechs, qui proposent des solutions de paiement innovantes et adaptées aux nouveaux usages numériques. Bouleversant ainsi des monopoles discrets.

Lire la suite : https://www.lyon-entreprises.com/actualites/video/solutions-de-paiement

Cybersécurité

Atos lance sa nouvelle offre de sécurité pour la 5G

atos.net - Communiqué

Publié le 22 février 2023

Atos, leader international des services de sécurité managés, annonce aujourd'hui le lancement de « 5Guard », sa nouvelle offre de sécurité destinée aux organisations qui souhaitent déployer des réseaux 5G privés et aux opérateurs de télécommunications cherchant à mettre en place une sécurité intégrée, automatisée et orchestrée pour protéger et défendre leurs actifs et leurs clients.

Un nouveau portefeuille de sécurité 5G de bout-en-bout

Alors que la 5G est désormais hautement stratégique pour les entreprises, l'offre 5Guard d'Atos vise à aider les organisations à identifier les risques et développer une stratégie de sécurité 5G de bout-en-bout pour protéger leurs activités et données critiques et accélérer leur transformation numérique. 5Guard minimise les risques sur le réseau d'accès radio (RAN), l'informatique edge à accès multiple (MEC), le réseau central 5G et les plateformes multi-cloud.

En détail, l'offre 5Guard d'Atos comprend :

• La définition de la stratégie de sécurité 5G, grâce aux capacités de conseil d'Atos. Atos aide ses clients à évaluer leurs systèmes, designs et architectures. Le Groupe fournit ensuite des recommandations stratégiques qui se basent sur les capacités de sécurité de l'infrastructure, de l'architecture et des composants – le tout conformément aux normes et réglementations de sécurité et aux exigences commerciales des clients, en fonction de leur appétence pour le risque.

• Des solutions de sécurité pour les données et réseaux 5G afin de couvrir les failles et risques de sécurité identifiés, en s'appuyant sur les meilleurs fournisseurs de sécurité 5G et sur les blocs technologiques propriétaires d'Atos.

• Les produits d'Atos : solutions de chiffrement (Trustway) ; logiciels de gestion des identités et des accès ; solutions d'infrastructure à clé publique (IDnomic) ; plateforme Atos Managed Detection and Response (MDR) qui élève la sécurité des éléments de réseau 5G, applications et charges de travail, en détectant et en répondant aux menaces potentielles en quasi-temps réel.

• Les solutions de partenaires comprennent les solutions de sécurité 5G de Fortinet, un leader de la sécurité convergente haute performance pour les entreprises et opérateurs de télécommunications, fournissant une sécurité complète pour les plans d'utilisateur et de contrôle, la protection des applications et des plateformes, la sécurité de l'exposition et la sécurité multi-tenant.

• Des opérations de sécurité 5G, basées sur les services de sécurité gérés d'Atos, pour la sécurité multi-cloud, la détection et la réponse, et la sécurité du réseau 5G.

5Guard peut également être intégré au système de réseau radio privé sécurisé d'Atos, Lifelink, pour les organisations qui cherchent à déployer des réseaux privés 4G LTE et 5G complets et sécurisés.

Répondre à une large gamme de besoins en sécurité 5G

Atos sera présent au Mobile World Congress du 27 février au 2 mars 2023. Pour en savoir plus sur la solution de sécurité d'Atos pour les télécoms, veuillez visiter le stand #2D35 ou la page web dédiée : https://atos.net/en/solutions/cyber-security.

Lire la suite : https://atos.net/fr/2023/communiques-de-presse_2023_02_22/atos-lance-sa-nouvelle-offre-de-securite-pour-la-5g-5guard

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En 5 ans, les budgets cybersécurité ont plus que triplé

cio-online.com - Reynald Fléchaux, Rédacteur en chef CIO

Publié le 21 Février 2023

La cybersécurité pèse désormais plus d'un cinquième des budgets IT en moyenne. Mais les entreprises les plus petites décrochent.

Au cours des 5 dernières années, le budget dédié à la cybersécurité a plus que triplé. C'est une des conclusions les plus frappantes de l'étude annuelle menée par l'assureur Hiscox. Selon celle-ci, le budget médian de la cybersécurité est passé de 1,4 million de dollars en 2018 à 5,3 millions l'an dernier. Soit un bond de 280% ! En France, la cyber représente en moyenne 22% du budget IT, en progression de deux points par rapport à 2021.

Hiscox note toutefois que les budgets ne progressent pas de façon linéaire en fonction de la taille des organisations. Ainsi, dans les entreprises réalisant plus de 20 M$ de chiffre d'affaires, le budget cyber a en moyenne quintuplé en trois ans. A l'inverse, dans les petites organisations (entre 10 et 49 employés), les dépenses consacrées au sujet ont presque été divisées par deux sur la même période, probablement en raison de la pandémie, « les entreprises ayant moins de moyens à consacrer à l'informatique », écrit l'assureur britannique dans son rapport.

Le cloud, porte d'entrée préférée des pirates

Sans surprise, la part des entreprises reconnaissant avoir subi une cyberattaque progresse : au niveau mondial, elles sont 48% dans ce cas (et même 52% dans l'Hexagone), contre 43% en 2021 et 39% en 2020. Dans sept des huit pays où Hiscox a mené son enquête, les décideurs voient les cyberattaques comme le risque n°1 pesant sur leur activité. Le coût médian d'une cyberattaque est passé à 17 000 dollars en 2022, en hausse de 29% sur un an. Pour l'assureur, cette montée du risque et des conséquences est notamment lié à l'accélération de la mutation vers le cloud qu'entraîne la crise du Covid : en 2022, les serveurs sur le cloud sont devenus la porte d'entrée préférée des cyberassaillants, devant la messagerie professionnelle.

Lire la suite : https://www.cio-online.com/actualites/lire-en-5-ans-les-budgets-cybersecurite-ont-plus-que-triple-14761.html

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Une cyberattaque d’envergure visant des utilisateurs mobiles, à Paris

servicesmobiles.fr - La rédaction

Publié le 24 février 2023

Tout le monde devrait prévoir la possibilité réelle de cyberattaques inattendues à grande échelle et le mobile est une cible privilégiée. Si on mesure en tant que pays la cybercriminalité qui devrait infliger des dommages totalisant 8 billions $ à l'échelle mondiale en 2023, ce serait la troisième économie mondiale après les États-Unis et la Chine.

Des malfaiteurs ont été arrêtés il y a quelques jours après avoir mené une cyberattaque d’envergure visant des utilisateurs mobiles, à Paris. L’attaque se distingue par l’emploi inattendu d’un outil d’espionnage généralement réservé aux services de renseignements, appelé IMSI catcher.

Un IMSI catcher est un dispositif électronique capable d’intercepter toutes les communications mobiles via le réseau de téléphonie. En agissant en tant qu’antenne relais, l’outil est capable de siphonner toutes les informations en transit des utilisateurs : SMS, appels et données. Cette attaque de type Man-In-The-Middle n’est pas détectable manuellement et sa prévention nécessite une application de sécurité mobile. Régulièrement, ce type de solution neutralise des tentatives d’attaques similaires sur les mobiles qu’elle protège. On les observe particulièrement dans les grandes villes et lors de conférences rassemblant de hauts profils.

Lire la suite : https://www.servicesmobiles.fr/une-cyberattaque-denvergure-visant-des-utilisateurs-mobiles-a-paris-85708

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La cyberguerre avec la Russie a bien lieu, mais vous ne l’entendez pas

Des opérations discrètes

numerama.com - Bogdan Bodnar

Publié le 22 février 2023

Le peu d’attaques spectaculaires ne signifie pas que la tension est retombée dans le cyberespace. La Russie continue à mener des opérations d’espionnage contre l’Ukraine et tous ses alliés.

La cyberapocalypse n’a pas eu lieu, mais la grande lutte contre l’espionnage est quotidienne. Les politiques et la population imaginaient que la guerre lancée par la Russie serait accompagnée de l’extinction des centrales électriques et des plateformes gouvernementales — il n’en a rien été.

Cela ne veut pas dire que les hackers du Kremlin n’ont pas tenté de mettre en panne le réseau informatique de l’Ukraine, mais comme sur les champs de bataille physique, ils se sont confrontés à un bouclier plus solide qu’ils n’imaginaient.

L’aide logistique apportée par des géants de la tech comme Microsoft, BitDefender et le gouvernement américain a permis de détecter les menaces et les tentatives d’attaques bien plus rapidement. Face à ce mur, les pirates russes ont changé leur stratégie durant l’automne 2022, privilégiant le cyberespionnage à la destruction de données. Ainsi, si les attaques par wiper — des malwares destinés à effacer toutes les données — étaient nombreuses pendant le premier semestre 2022, cette méthode a été moins utilisée dès septembre.

Le service ukrainien de protection des communications a partagé un exemple de fausses notifications Telegram pour piéger les utilisateurs. // Source : gov.ua

Des salves de mails et de messages piégés

Lire la suite : https://www.numerama.com/cyberguerre/1276222-la-cyberguerre-avec-la-russie-a-bien-lieu-mais-vous-ne-lentendez-pas.html

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Attention, ce faux ChatGPT va voler vos identifiants

numerama.com - Bogdan Bodnar

Publié le 23 février 2023

Un détail permet de différencier le vrai du faux

Des pirates ont réalisé une copie du populaire chatbot géré par une intelligence artificielle, pour prendre le contrôle de l’ordinateur avec un cheval de Troie.

Le talent de plagiat des hackers est sans limites. Une fausse plateforme, semblable en tous points au chatbot ChatGPT a été développée par les malfaiteurs, pour piéger les utilisateurs. La société de cybersécurité Kaspersky dévoile les détails de cette arnaque dans un rapport publié ce 22 février 2023.

ChatGPT a passé la barre du million d’utilisateurs en cinq jours, contre cinq mois pour Spotify et dix mois pour Facebook. Cette popularité exponentielle en fait un parfait leurre pour tromper les millions d’internautes se rendant quotidiennement sur la plateforme, qui fonctionne grâce à GPT-3, une intelligence artificielle.

Les escrocs ont commencé par créer de faux comptes usurpant OpenAI, l’entreprise à l’origine de cette technologie. Ils ont ensuite posté des articles pour promouvoir leur prétendu produit avec un lien permettant de se rendre directement sur la plateforme. La page d’accueil officielle demande de créer un compte avant d’utiliser le modèle de langage IA. Or, la copie réalisée par les malfaiteurs incite l’utilisateur à télécharger l’outil. Ce qui permet déjà de déceler l’arnaque — puisque ChatGPT ne se télécharge pas, mais s’utilise uniquement en ligne.

Cette page est une copie frauduleuse de ChatGPT. Le bouton « Try ChatGPT » est devenu « Download for Windows » pour inciter à télécharger. // Source : Kaspersky

ChatGPT est interdit en Russie

Lire la suite : https://www.numerama.com/cyberguerre/1279824-attention-ce-faux-chatgpt-va-voler-vos-identifiants.html

Blockchain

Belgique : le gouvernement lance l’initiative Blockchain4Belgium

cryptoast.fr - Vincent Maire

Publié le 21 février 2023

Mathieu Michel, le secrétaire d’État belge à la Digitalisation, a dévoilé Blockchain4Belgium, une initiative devant proposer des recommandations au gouvernement pour mettre à profit les plus-values apportées par les technologies blockchain.

Blockchain4Belgium pour accélérer l’adoption des cryptomonnaies en Belgique

En Belgique, Mathieu Michel, le secrétaire d’État à la Digitalisation, a présenté l’initiative Blockchain4Belgium. Comme son nom le laisse suggérer, ce projet vise à promouvoir la valeur ajoutée que peut apporter la blockchain dans de nombreux domaines du quotidien.

En effet, la force de divers fondements de notre écosystème commence à être reconnue : les smart contracts, le caractère infalsifiable de la blockchain, ou encore la transparence par exemple. À partir de là, la mission de Blockchain4Belgium sera de proposer des recommandations au gouvernement, afin de définir la meilleure marche à suivre vis-à-vis des technologies du Web3.

Mathieu Michel a souligné le vecteur de croissance que pouvait représenter l’industrie :

« Aujourd’hui, la Belgique doit prendre une décision importante pour son avenir en affirmant sa souveraineté numérique et son soutien à l’innovation. Ce qui permettra d’attirer de nouveaux capitaux, de créer des emplois, de favoriser la croissance, et d’augmenter la rétention et l’attraction des talents humains experts dans ces technologies. »

Lire la suite : https://cryptoast.fr/belgique-gouvernement-lance-initiative-blockchain4belgium/

Web 3

Ces géants de la tech qui font un pas dans le Web 3

bfmtv.com - Antoine Largaudrie, Pauline Armandet

Publié le 23 février 2023

D'Amazon en passant par Microsoft, les géants de la tech ne veulent pas louper le coche en matière de web 3.

Ce jeudi, gros plan sur les Gafam (pour Apple, Meta, Amazon et Microsoft) qui continuent à cibler les spécialistes de la technologie blockchain. En effet, quelques semaines après l'alliance entre Amazon et la blockchain Avalanche, le géant Microsoft a décidé de se lancer dans l'aventure.

La clé, c’est de se trouver la pépite qui va permettre de créer une blockchain fiable et d’y créer des nœuds de manière à fournir des possibilités de business aux partenaires et aux utilisateurs. C’est cela que Microsoft prévoit de faire en s'alliant avec Ankr, un fournisseur d'infrastructures web 3. Ses solutions vont directement être intégrées au cloud de Microsoft pour équiper sa place de marché Azure.

Avec un objectif: fournir de la rapidité aux développeurs de solutions et de business sur le web 3. Là, pas besoin d'importantes dépenses de temps, d’énergie et de cash, un nœud dans la blockchain suffit à être connecté. Donc il s'agit d'une possibilité rapide, facile et sécurisée de travailler sur des smart contract, de gérer des données et des transactions directement sur la blockchain. En somme, c'est une solution tout intégrée qui confirme le coup d’accélérateur qu’est en train de mettre Microsoft.

Objectif web 3

Le géant est en train de passer du Web 2 au Web 3 à très grande vitesse via des acquisitions ciblées, faisant de la concurrence aux autres géants du web. Si l'on connaît l'intérêt certains de Facebook (Meta) pour le web 3 après avoir raté le coche du lancement de sa propre cryptomonnaie, les autres acteurs ont vu du potentiel dans cette technologie.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/crypto/blockchain/ces-geants-de-la-tech-qui-font-un-pas-dans-le-web-3_AV-202302230500.html

Intelligence artificielle

Intelligence artificielle : « Tous les droits humains sont gravement menacés » (ONU)

latribune.fr

Publié le 18 Février 2023

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme Volker Türk recommande la mise en place de « garde-fous efficaces » pour limiter les effets négatifs de l'IA. Il se dit « profondément troublé par le potentiel de nuisance des récentes avancées en matière d'intelligence artificielle ».

« Je suis profondément troublé par le potentiel de nuisance des récentes avancées en matière d'intelligence artificielle », a déclaré le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk. (Crédits : DR)

Les récentes avancées en matière d'intelligence artificielle (IA) représentent une grave menace pour les droits humains, a alerté le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme samedi, réclament la mise en place de « garde-fous efficaces ». « Je suis profondément troublé par le potentiel de nuisance des récentes avancées en matière d'intelligence artificielle », a déclaré Volker Türk, dans un bref communiqué. « La dignité humaine et tous les droits humains sont gravement menacés », a-t-il ajouté. Volker Türk a lancé « un appel urgent aux entreprises et aux gouvernements pour qu'ils développent rapidement des garde-fous efficaces ».

« Nous suivrons ce dossier de près, nous apporterons notre expertise spécifique et nous veillerons à ce que la dimension des droits humains reste centrale dans l'évolution de ce dossier », a-t-il assuré.

Cette semaine, plusieurs dizaines de pays, dont les États-Unis et la Chine, ont exhorté à réguler le développement et l'utilisation de intelligence artificielle dans le domaine militaire, évoquant les risques de « conséquences non souhaitées ». Le texte, signé par plus de 60 pays, évoque également des préoccupations relatives à « la question de l'implication humaine » ainsi que « le manque de clarté en ce qui concerne la responsabilité » et les « conséquences involontaires potentielles ».

Projet de loi « AI Act »

Lire la suite : https://www.latribune.fr/economie/international/intelligence-artificielle-tous-les-droits-humains-sont-gravement-menaces-onu-952417.html

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Les États-Unis lancent une initiative sur l'utilisation de l'IA à des fins militaire

developpez.com - Bruno

Publié le 18 février 2023

Dans un contexte où la Chine ambitionne de devenir la super puissance du monde en matière d'IA

L’intelligence artificielle (IA) et l’informatique quantique seront sans doute les prochaines révolutions du monde technologique. À ce titre, aucun pays ne veut être laissé pour compte, surtout pas les États-Unis. Le gouvernement américain a lancé une initiative visant à promouvoir la coopération internationale sur l'utilisation responsable de l'intelligence artificielle et des armes autonomes par les militaires.

Ces dernières années, les progrès de l'intelligence artificielle (IA) s'étant accélérés, presque toutes les grandes puissances se sont engagées à développer des capacités d'IA avancées et à intégrer efficacement l'IA dans leurs forces armées. Pourtant, aucune n'a poursuivi ces efforts avec autant de détermination que la Chine et les États-Unis.

Les États-Unis ont lancé une initiative visant à promouvoir la coopération internationale sur l'utilisation responsable de l'intelligence artificielle et des armes autonomes par les militaires, cherchant à imposer l'ordre sur une technologie émergente qui a le potentiel de changer la façon dont la guerre est menée.

La Commission de sécurité nationale américaine sur l'intelligence artificielle a conclu dans son rapport final de l'année dernière que « même si l'IA sera omniprésente dans tous les domaines, les volumes élevés de données associés aux domaines de l'espace, du cyberespace et des opérations d'information font que les cas d'utilisation dans ces domaines sont particulièrement bien adaptés à l'intégration prioritaire d'applications basées sur l'IA dans les wargames, les exercices et les expérimentations ».

Lire la suite : https://intelligence-artificielle.developpez.com/actu/341698/Les-Etats-Unis-lancent-une-initiative-sur-l-utilisation-de-l-IA-a-des-fins-militaire-dans-un-contexte-ou-la-Chine-ambitionne-de-devenir-la-super-puissance-du-monde-en-matiere-d-IA/

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ChatGPT a presque le niveau requis pour exercer la médecine aux Etats-Unis

ticpharma.com - Virginie Bagouet

Publié le 20 février 2023

WASHINGTON (TICpharma) - Le logiciel doté d'intelligence artificielle ChatGPT (OpenIA) a presque réussi les trois examens requis pour exercer la médecine aux Etats-Unis, ont rapporté le 9 février des chercheurs américains dans Plos Digital Health.

Les progrès en réseaux neuronaux, intelligence artificielle (IA) et deep learning (apprentissage profond) ont un impact significatif dans de nombreux domaines industriels mais leurs applications en pratique clinique en médecine restent limitées, pointent Tiffany Kung du centre de télémédecine Ansible Health à Mountain View (Californie).

L'IA a été particulièrement développée dans le domaine de l'imagerie médicale. Ces dernières semaines a été lancé le logiciel doté d'IA ChatGPT.

Alors que les autres modèles d'IA étaient avant tout des modèles de deep learning, faits pour apprendre et reconnaître des configurations de données, les LLM (large language models ou grands modèles de langage) comme ChatGPT sont un nouveau type d'algorithme entraîné pour prédire la probabilité d'une séquence de mots donnée à partir du contexte de mots précédents.

S'ils sont entraînés sur une base de données textuelles suffisante, ils peuvent générer de nouvelles séquences de mots jamais observées antérieurement par le modèle, qui représente la séquence la plus plausible pour le langage humain naturel, expliquent les chercheurs.

À l'usage, ils semblent montrer des signes de raisonnement déductif et d'associations de pensée.

Lire la suite : https://www.ticpharma.com/story/2196/chatgpt-a-presque-le-niveau-requis-pour-exercer-la-medecine-aux-etats-unis.html?cible=Etudes

RGPD

La Commission européenne veut améliorer l’efficacité du RGPD

siecledigital.fr - Antoine Messina

Publié le 23 février 2023

L’autorité irlandaise est indirectement mise en cause.

La Commission européenne a annoncé, le 20 février, qu’elle préparait une initiative pour préciser davantage les procédures relatives à l’application du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Cette dernière devrait faciliter la façon dont les autorités des pays européens mettent en œuvre cette réglementation. Elle est attendue pour le second trimestre de l’année.

Rendre les procédures identiques dans les 27 pays membres

« Harmoniser certains aspects de la procédure administrative » et « favoriser le bon fonctionnement des mécanismes de coopération et de règlement des litiges liés au RGPD », voilà les ambitions de Bruxelles à travers ces futures mesures. L’objectif est de « rationaliser la coopération entre les autorités nationales de protection des données lors de l’application du RGPD dans les cas transfrontaliers », note la Commission. Plus de détails sont attendus dans les semaines à venir.

Pensé pour renforcer la protection des données des internautes au sein de l’Union européenne, le RGPD comporte certaines failles. Il est souvent pointé du doigt pour son inefficacité lors des plus gros cas qui impliquent, généralement, les grandes entreprises de la tech. Ces échecs sont fréquemment attribués à la Data Protection Commissioner (DPC), l’autorité de régulation irlandaise, qui est la cible de critiques pour sa lenteur lors du traitement des plaintes.

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2023/02/23/la-commission-europeenne-veut-ameliorer-lefficacite-du-rgpd/?utm_source=sendinblue&utm_campaign=RSS_%20Quotidienne&utm_medium=email

Thales

Thalès va recruter 300 personnes pour son campus de Mérignac

France Bleu Gironde - Thoma Coignac

Publié le lundi 20 février 2023

C'est l'un des plus gros employeurs privés de Gironde, et il va encore grossir. Le groupe spécialisé dans les systèmes pour l'aéronautique Thalès va recruter 300 personnes en 2023, et organise pour cela les premières portes ouvertes de son campus de Mérignac, ouvert en 2016.

Environ 200 départs à la retraite, mais cette fois-ci, quelques 300 arrivées en CDI et CDD. "2023 sera l'année du recrutement", explique le directeur des ressources humaines du campus Thalès de Mérignac, Matthieu Theze. Après trois années à traverser la crise du Covid, "avec 0 licenciement", insiste le DRH, le gigantesque site de Mérignac, né de la fusion en 2016 des sites de Pessac et Le Haillan va donc continuer à grossir. Pour recruter, il organise d'ailleurs pour la première fois des journées portes ouvertes. Quelques 150 candidats, sélectionnés au préalable parmi les inscrits pourront entrer dans ce méga-site de 16 hectares.

Avec ses 2 400 employés, Thalès est, avec Ariane Groupe et Dassault, l'un des plus gros employeurs privés de Gironde. Spécialisé dans les systèmes embarqués pour l'aviation civile et militaire, le site girondin fabrique des outils technologiques qui équipent les cockpits des Airbus, mais aussi les avions Rafale et les hélicoptères Guépard de l'armée de l'air. Dans son usine sont imaginés des systèmes de pilotage automatiques, des radars, des écrans de navigation, des commandes vocales, des casques de pilotage...

18 métiers différents mais les trois quarts d'ingénieurs

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/thales-va-recruter-300-personnes-pour-son-campus-de-merignac-2818306

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Patrice Caine, PDG de Thalès : « Il faudrait deux fois plus d’ingénieurs en France »

lejdd.fr - Propos recueillis par Marie-Pierre Gröndahl

Publié le 25 février 2023

INTERVIEW - Le groupe d’électronique français Thalès embauchera plus de 12 000 salariés en 2023. Son PDG, Patrice Caine, estime que le nombre d’ingénieurs en France est insuffisant et appelle à en former davantage.

Patrice Caine, 53 ans, X-Mines, a rejoint Thales en 2002, avant d’en prendre la direction en 2014.

Le plan de soutien décidé par les États-Unis vous inquiète-t-il ?
De multiples secteurs industriels souffrent aujourd’hui. Même si, heureusement, un certain nombre d’entre eux se portent bien, dont ceux de Thales. L’industrie représentait 20 % du PIB en France à la fin des années 1970. Cette part n’est plus que de 10 %. Inverser cette tendance sera difficile, entre la hausse des prix de l’énergie et ces nouvelles aides décidées outre-Atlantique, où les entreprises bénéficiaient déjà d’avantages indéniables avant la mise en place de ce plan. Sans être pessimiste, il faut néanmoins être réaliste : les règles du jeu ne sont pas identiques en Europe et aux États-Unis. Là-bas, on y privilégie l’incitation – avec de très généreuses subventions aux entreprises – là où l’Europe met en place de nombreuses réglementations. Car l’UE n’a pas de pouvoir fiscal, contrairement à l’État fédéral américain. Dans la transition écologique, l’Europe était partie avec un temps d’avance, mais les États-Unis iront peut-être plus vite que nous

Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.lejdd.fr/economie/patrice-caine-pdg-de-thales-il-faudrait-deux-fois-plus-dingenieurs-en-france-133045

Metavers

Nice veut mettre en valeur ses richesses culturelles dans le métavers : on vous explique

nicepresse.com -

Publié le 18 février 2023

La métropole Nice-Côte d'Azur a inauguré mardi son métavers, un espace virtuel où seront mises en valeur notamment les actions culturelles du territoire, dans l'optique notamment de la candidature de Nice au titre de capitale européenne de la culture 2028.

"Ce métavers est une plateforme de diffusion autant qu'un espace d'échanges qui participe au rayonnement de notre territoire", a expliqué Christian Estrosi, maire de Nice et président de la métropole, présent lors de son inauguration dans cet univers via un avatar, comme les autres participants et invités.

Cet espace virtuel est présenté sous la forme d'une reconstitution de la villa Masséna, immeuble emblématique de la Promenade des Anglais, où l'on peut se promener de pièce en pièce pour y découvrir les expositions niçoises en cours ou les actions culturelles à venir.

Le métavers (contraction de méta-univers, ndlr) désigne un univers numérique et social, censé prolonger la réalité physique via la réalité augmentée ou virtuelle, et faire passer internet de la 2D à la 3D.

Les visiteurs peuvent notamment y découvrir les grandes lignes de la candidature de Nice au titre de capitale européenne de la culture en 2028.

L'un des enjeux de cette candidature qui a pour slogan "connecter l'inattendu" est de positionner Nice et le territoire associé comme "un laboratoire des pratiques culturelles innovantes, notamment numériques, au service d'une politique de développement des publics", a ajouté M. Estrosi.

Lire la suite : https://nicepresse.com/nice-veut-mettre-en-valeur-ses-richesses-culturelles-dans-le-metavers-on-vous-explique/

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Metavers : entre business et « mensonges », bienvenue en Utopia !

forbes.fr - Yannick Chatelain

Publié le 22 février 2023

Le terme « Metaverse » a été inventé par l’écrivain de science-fiction et d’uchronie* par l’américain Neal Stephenson. il a été le premier à le décrire en 1992 dans son roman : « Le Samouraï virtuel » (« Snow Crash »). (*réécriture de l’Histoire à partir de la modification du passé.)

Vers un post Internet ? Vers une dystopie concrétisée à moyen terme ?  

Si le terme est à la mode, il recouvre des technologies et des concepts différents selon ceux qui l’utilisent. Indifféremment, il désigne les univers de jeu et de simulations « immersifs », les plateformes virtuelles de collaboration, la réalité augmentée, ou encore, et c’est cas de la vision portée par Mark Zuckerberg, une utopie technique, sociale et économique bien plus vaste et profonde, que préciserons.  Rappelons la définition du terme « Utopia » : un lieu ou un état de choses imaginaire dans lequel tout est parfait.

Un concept « utopique » à 800 milliard de dollars très concrets. 

Lorsque « Facebook » est devenu « Méta », la firme cherchait un second souffle : elle vivait sur un capital utilisateur que la firme aurait eu bien du mal à renouveler face à la concurrence, Tik tok etc. Impossible de se réinventer. Par ailleurs, son image a été, depuis sa création, régulièrement ternie par moult scandale… Stratégiquement, en changeant le nom,  elle prenait sémantiquement le leadership du tournant « Metaversien », appuyé par une communication « faussement » dystopique, Meta vendant ni plus ni moins qu’un « après Internet ». Le tout dans un contexte de difficultés de trésorerie récurrentes, de recettes publicitaires en baisse, et pour tout dire la perte de l’image d’innovateur de rupture qui a fait la réputation de la firme. L’ambition de Zuckerberg est donc d’initier la norme future dans ce domaine, comme Facebook a été la norme initial des plate-formes de réseaux sociaux.

Séduit par cette glorification, conforté dans leur dynamique par une pandémie nécessitant des expériences clients augmentées sans possibilité de présentiel, les projets métavers embryonnaires* (*Nous y reviendrons) et  partiels (sans équipement) ou totalement immersifs se sont multipliés, s’appuyant, pour leur dimension marchande et pour les « immersifs » sur les Non-Fungible token, (NFT). Durant la période pandémique traversée ces Metavers embryonnaire sont sorti progressivement de l’univers usuellement réservé au « gaming » : les entreprises, les états, les collectivités, tous les acteurs économiques de la société pressentant, à juste titre, un nouvel Eldorado économique. Le métavers est vu, par de nombreux secteurs comme « The Place to be » dans l’amélioration de l’expérience client.

Le Metavers n’existe pas encore, il n’existera peut-être « jamais »…

Lire la suite : https://www.forbes.fr/business/metavers-entre-business-et-mensonges-bienvenue-en-utopia/