Revue de presse ADCET N°203 du 13 Février 2023

Mobilité

Clément Beaune veut un « billet unique » pour les transports collectifs dans les deux ans

maire-info.com - Franck Lemarc

Publié le 8 février 2023

Le ministre délégué aux Transports Clément Beaune souhaite que le « billet unique », interopérable entre tous les réseaux de transport, voie le jour dans les deux ans. Il reprend là une revendication du Groupement des autorités responsables du transport (Gart) et de l'AMF.

Par Franck Lemarc

« C'est par des solutions innovantes et concrètes qu'on peut révolutionner le quotidien des usagers des transports en commun en France. Le billet unique est une mesure qui pourra être déployée sur tout le territoire et qui facilitera tous les voyages », a-t-il déclaré mardi, en lançant un concours informatique destiné à trouver des solutions opérationnelles et techniques à ce défi.

« Révolution » 

L’idée avait récemment été remise au goût du jour lors des vœux du Gart, mi-janvier. Lors de cette cérémonie, le président de l’association et maire de Cagnes-sur-Mer, Louis Nègre, avait de nouveau défendu l’idée d’un titre unique de transport, permettant de circuler et sur le réseau national et sur celui des quelque 817 autorités organisatrices de la mobilité. La chose ne semble pas impossible à réaliser, puisque la Suisse l’a fait depuis des années, avec le SwissPass qui permet aussi bien de prendre le train que les transports urbains, les téléphériques et même d’utiliser les voitures en autopartage.

Ce dispositif est également souhaité par l'AMF, qui, dans les propositions pour la mobilité qu'elle a récemment émises, souhaitait « favoriser les titres de transport uniques ». 

Le ministre des Transports est apparemment séduit par l’idée, et s’en explique ce matin dans le quotidien 20 minutes : « Le billet unique pour simplifier la vie des utilisateurs, c’est une vraie révolution dans les transports. »  Toutes les collectivités consultées « pensent qu’on doit le faire », et le ministre estime que cela peut se faire « en quelques mois ». Une expérimentation pourrait même être menée « dans un certain nombre de territoires volontaires »  dès la fin de l’année. 

L’intérêt de ce dispositif, outre de faciliter l’intermodalité et donc de développer l’usage des transports, est aussi de parvenir à « davantage de transparence » : « Quand vous faites un trajet entre la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie, dans le sens Bordeaux-Toulouse, vous avez un certain tarif, mais vous avez un autre tarif pour l’autre sens, parce que ce n’est pas la même région qui est responsable de la tarification. Ça crée de la défiance chez les usagers. » 

Support et tarifs

Lire la suite : https://www.maire-info.com/transports/clement-beaune-veut-un-billet-unique-pour-les-transports-collectifs-dans-les-deux-ans-article-27184

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La MEL fait le choix de la concession de service public pour ses transports en commun

lillemetropole.fr - Communiqué

Publié le 10 février 2023

En tant qu’autorité organisatrice de la mobilité, la MEL est aujourd’hui amenée à réinterroger le choix du futur mode de gestion du service public des transports urbains pour son territoire. Une analyse comparative des différents modes de gestion a permis d’identifier les avantages respectifs des différentes solutions à la fois sur les plans juridique, organisationnel, technique et économique. À l’issue de cette analyse, il est proposé de retenir le principe d’une gestion déléguée par la conclusion d’un contrat de concession de service public.

Un contrat aux objectifs ambitieux

A travers ce contrat de concession de service public, la MEL souhaite fixer des objectifs ambitieux pour répondre à plusieurs enjeux :

• Proposer une offre de service plus efficiente et adaptée

Pour cela, la MEL compte sur la mise la régénération du tramway Lille-Roubaix et Lille-Tourcoing (renouvellement des rames, réaménagement des stations et des quais) qui augmenteront les capacités d’emport et l’exploitation ainsi que la mise en service du projet 52 mètres. Elle souhaite également proposer une desserte du territoire plus efficiente avec le réseau de bus tout en améliorant la vitesse commerciale et la régularité.

Accompagner la transition énergétique

La MEL souhaite mobiliser l’ensemble des ressources permettant d’améliorer les performances énergétiques génératrice de gain de production dans le futur contrat. Elle pourra par exemple étudier un mix énergétique du matériel roulant, s’appuyer sur une démarche de recours à une technologie éprouvée continue par objets connectés qui permettent de piloter l’exploitation en temps réel ou encore la formation des chauffeurs à l’éco-conduite.

Améliorer les performances économiques

Enfin, la MEL vise une performance économique générée par les investissements réalisés, les gains de productivité et la bonne adéquation de l’offre à la demande. Elle pourra s’appuyer sur la régulation de la fréquence en heures de pointe et en heures creuses ou le cadencement sur la journée, les week-ends, les périodes de vacances scolaires, la période estivale, digitaliser ses services ou encore simplifier des itinéraires.

Une concession de service public favorable aux politiques métropolitaines

Grâce au cahier des charges précis et exigeant établi pour la future concession de service public, la MEL entend contribuer à la réussite de diverses ambitions qu’elle s’est fixées dans le cadre des grandes orientations de sa politique métropolitaine telles que :

Le Schéma Directeur des Infrastructures de Transport (SDIT)

Ce schéma voté en 2019 a pour objectif d’inscrire les mobilités métropolitaines dans les transitions écologiques et énergétiques. De nouvelles lignes structurantes seront mises en service à horizon 2035 pour compléter le réseau déjà existant et ainsi renforcer le maillage territorial et rendre les transports en commun accessible au plus grand nombre.

Le Plan de Mobilité Métropolitain (PDM)

Lire la suite : https://www.lillemetropole.fr/communique-de-presse/la-mel-fait-le-choix-de-la-concession-de-service-public-pour-ses-transports-en

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SNCF : vous n’allez plus voyager comme avant avec ce changement

journaldugeek.com - Olivier

Publié le 11 février 2023

Le compostage des billets de train sera bientôt du passé. La SNCF va en effet mettre à la retraite les machines à composter qui hantent les gares et les quais. Place au tout dématérialisé !

Pour l’immense majorité des usagers de la SNCF, les billets en papier n’existent plus. Ils se présentent désormais sous une forme dématérialisée : ce sont en fait quasiment 99 % des billets qui sont virtuels. D’ailleurs, il n’est même plus possible d’acheter un billet classique pour le TGV ou les Intercités depuis la fin 2021 (même s’il existe encore quelques très rares exceptions) ! Il est probable que la crise sanitaire ait accéléré cette tendance à l’abandon du papier-carton pour les billets de train.

Reliques du passé

Par conséquent, il n’est plus nécessaire de composter, un geste qui va s’oublier d’autant plus vite que la SNCF est en train de retirer les machines à composter dans les gares. Des autocollants vont commencer à apparaitre pour prévenir les utilisateurs. Comme le rappelle UFC-Que Choisir, il existe près de 3.200 de ces machines jaunes sur les quais (la plupart servent pour le TER).

Il y a tout de même quelques situations où le compostage reste obligatoire : c’est le cas pour les Transilien, les TER Sud PACA et Nouvelle-Aquitaine. On imagine toutefois mal que ces lignes ne passeront pas un jour elles aussi au tout-dématérialisé.

Lire la suite : https://www.journaldugeek.com/2023/02/11/les-machines-a-composter-les-billets-de-train-vont-disparaitre/

Services publics

Services publics : deux Français sur trois privilégient les démarches en ligne

Une étude à paraître de l’agence BearingPoint précise les préférences des Français.

Lejdd.fr - Bruna Basini

Publié le 05 février 2023

Dans une étude à paraître de l’agence BearingPoint, il ressort que le numérique est devenu le canal le plus utilisé par les Français pour accéder aux services publics. Depuis cinq ans, plus de 210 démarches administratives ont été dématérialisées dans le cadre du programme Action publique 2022.

Désormais, deux Français sur trois disent privilégier Internet pour leurs formalités. Mais 46 % d’entre eux préfèrent le contact physique pour porter plainte, renouveler leur pièce d’identité ou inscrire leurs enfants à l’école. Et plus de neuf Français sur dix souhaitent un accès physique, par téléphone et par Internet. Dans son étude, BearingPoint identifie cinq axes d’amélioration.

A lire sur : https://www.lejdd.fr/economie/services-publics-deux-francais-sur-trois-privilegient-les-demarches-en-ligne-132335

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La sécurisation des téléservices publics à l'heure du passage à l'échelle

banquedesterritoires.fr - Lucas Boncourt pour Localtis

Publié le  10 février 2023

Opérationnelle depuis cinq mois, la plateforme d'homologation de services en ligne monservicesecurise compte 1.200 utilisateurs. En accueillant les éditeurs mandatés par les collectivités, la startup d'État de l'Anssi espère aussi toucher les petites communes.

Les sites internet des collectivités restent particulièrement exposés aux cyberattaques, avec un risque important de compromission de données personnelles dès lors qu’ils proposent des formulaires. Un constat qui a conduit l'Anssi à lancer monservicesécurisé, une startup incubée par beta.gouv.fr chargée de créer et d'animer une plateforme proposant un accompagnement de bout en bout des administrations publiques voulant sécuriser leurs téléservices.

Pas besoin d'être RSSI

Monservicesecurise compte aujourd’hui une équipe de 7 personnes chargées d’animer la plateforme et d’accompagner ses utilisateurs. "Le service est gratuit et ouvert à toutes les collectivités, qu’elles disposent ou non d’un responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI)", a précisé Antoine Dupuy chargé de déploiement à l'occasion d'un webinaire de présentation le 9 février 2023. Si la plateforme est réservée aux agents publics, elle peut aussi être utilisée par des prestataires mandatés par les collectivités. Une ouverture destinée à favoriser la démocratisation de l’homologation de téléservices.

Site, application et API

La plateforme donne la possibilité d’homologuer un site internet, une application mobile ou une API (connecteur à une base de données). Son champ d'intervention ne s’arrête pas aux téléservices soumis à homologation (obligatoire) au sens de l’ordonnance 2005-1516. Il concerne aussi les formulaires et autres services traitant des données personnelles, que le RGPD impose de sécuriser. Son champ d’application est donc très large : formulaire de réservation de livres à la bibliothèque, inscription à une newsletter, téléservice de paiement du centre de loisir, plateforme de consultation des citoyens…

Indice cyber de 0 à 5

Lire la suite : https://www.banquedesterritoires.fr/la-securisation-des-teleservices-publics-lheure-du-passage-lechelle

Cybersécurité

Au jeu de rôle du Comcyber à Nancy, les étudiants s’entraînent à la cyberguerre

usine-digitale.fr - Louis de Briant

Publié le 09 février 2023

Pendant trois jours, une centaine d’étudiants nancéiens en informatique et veille stratégique ont participé à un vaste jeu de rôle sur le thème de la cyberdéfense, sous la direction de leurs enseignants et de l’armée. L’Usine Digitale a rencontré les participants, épuisés mais exaltés par un exercice qu’ils préparent depuis le début de l’année universitaire.

Imaginez l’archipel des Maldives, perdu quelque part dans l’immensité de l’Océan indien. Parmi son cheptel d’îles, le petit Etat-nation des Riverchelles est aux abois. La montée des eaux menace le modèle économique de l’archipel, fondé en grande partie sur le tourisme. Ses ressources minières pourraient représenter son salut, mais l’archipel n’a pas les moyens de les exploiter lui-même.

Il compte proposer une concession, soit à l’île d’Anumeric, soit à celle du Cryptanga. Les ingénieurs des deux concurrents, et leurs conseillers en communication, rivalisent d’ingéniosité et de fourberie pour remporter le contrat. A moins qu’une équipe indépendante de mercenaires ne fasse capoter toute l’opération…

Ce n’est pas un scénario de film, mais d’un exercice de cyberguerre : le Cyber Humanum Est. Mené sur trois jours, du 6 au 8 février 2023, il rassemble une centaine d’étudiants nancéiens de la Faculté des Sciences et Technologie, l’UFR des sciences humaines et sociales, l'IUT Nancy-Brabois, Mines Nancy, Polytech Nancy, et Télécom Nancy, sous la direction de leurs professeurs et du Commandement de la cyberdéfense (Comcyber) du ministère des Armées.

L’exercice est conduit de façon parfaitement sécurisée, sur 200 équipements virtuels et réels élaborés par les équipes de Loria, le laboratoire lorrain de recherche en informatique. "Grâce aux machines virtuelles, les étudiants peuvent faire toutes les bêtises qu’ils veulent sans risque pour le vrai réseau", explique Christophe Boutier, responsable informatique de Télécom Nancy devant les deux serveurs de l’école utilisés pour le jeu. Tous les malwares utilisés pour le jeu sont inutilisables en dehors de cet environnement, nous rassure-t-on.

Savoir et faire savoir, b.a.-ba de la cyberguerre

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/au-jeu-de-role-du-comcyber-a-nancy-les-etudiants-s-entrainent-a-la-cyberguerre.N2099781#xtor=EPR-4&email=Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Comment des cybercriminels contournent les restrictions de ChatGPT via des bots Telegram

actuia.com - Sarah Macé

Publié le 10 février 2023

Le modèle de langage ChatGPT, considéré comme une avancée majeure dans le domaine de l’intelligence artificielle, a été rendu accessible au grand public en décembre dernier. Développé par OpenAI, l’outil révèle jour après jour son potentiel, mais pose également des questions concernant la sécurité informatique. En effet, de plus en plus de cybercriminels l’utilisent à des fins malveillantes.

Les restrictions d’OpenAI détournées

Afin de garantir la sécurité de sa plate-forme, OpenAI a mis en place des mesures pour prévenir la création de contenu malveillant sur ChatGPT. L’interface utilisateur inclut désormais des restrictions pour éviter les abus des modèles. Désormais, si vous tentez de demander à l’outil de générer un e-mail de phishing ou un malware, la demande sera immédiatement bloquée.

Pourtant, dans son dernier rapport des menaces publié le 23 janvier dernier, Check Point Research (CPR), la division Threat Intelligence de l’éditeur de solutions de cybersécurité, met en garde contre les tentatives continues des cyber attaquants de contourner les restrictions de ChatGPT pour pouvoir l’utiliser à des fins malveillantes. Les chercheurs ont montré comment ils ont utilisé ChatGPT pour concevoir une chaîne d’attaque, en commençant par un courriel de phishing convaincant, puis en injectant du code malveillant. Ils sont partis du principe que si eux pouvaient avoir cette idée, les criminels informatiques pouvaient l’avoir également.

L’API d’OpenAI permet de créer du contenu malveillant

Des forums clandestins abritent des discussions actives sur la façon d’utiliser l’API OpenAI pour échapper aux restrictions de ChatGPT, ce qui peut se faire en créant des bots Telegram qui utilisent l’API. Ces bots sont des dispositifs qui proposent des fonctions et des automatismes que les utilisateurs de Telegram peuvent intégrer dans leurs chats, canaux ou groupes. Ils font l’objet d’une publicité sur les forums de piratage afin d’accroître leur exposition, ont indiqué les chercheurs. Actuellement, l’API d’OpenAI ne possède que peu de dispositifs anti-abus pour les applications externes, permettant ainsi la création de contenu malveillant comme des e-mails de phishing et du code de malware sans les limitations de ChatGPT. La tendance actuelle montre une persévérance constante des cybercriminels à trouver des moyens de contourner les restrictions de ChatGPT.

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/comment-des-cybercriminels-contournent-les-restrictions-de-chatgpt-via-des-bots-telegram/?mc_cid=ab1953e20e&mc_eid=1b5f52f4fd

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Les incidents liés au vol d'identité ont augmenté de plus de 41 % en 2022 d’après les résultats d'un récent rapport

securite.developpez.com - Nancy Rey

Publié le 8 février 2023

Le Identify Theft Resource Center (ITRC) vient de publier son rapport annuel, et les conclusions de ce rapport ne sont pas de bon augure pour l'avenir de la sécurité des données personnelles aux États-Unis. D'après ce rapport, 422 millions de personnes ont été victimes d'un vol de données, ce qui a entraîné de nombreux autres problèmes, dont l'usurpation d'identité, toutes choses ayant été considérées et prises en compte. Le ITRC est une organisation américaine à but non lucratif qui fournit gratuitement une assistance et une formation aux victimes de délits d'identité par l'intermédiaire d'un centre d'appel gratuit, d'un chat en direct, d'un site web, de podcasts et de médias sociaux.

Tout cela étant dit, il est important de noter que ce chiffre représente une augmentation de 41,5 % par rapport à l'année dernière. La tendance était à la baisse pendant la majeure partie de l'année, mais en décembre, il a été révélé que les données personnelles de 220 millions d'utilisateurs de Twitter étaient disponibles sur le Dark Web, ce qui a rendu les chiffres beaucoup plus élevés qu'ils ne l'auraient été autrement.

Twitter a fini par représenter la plus grande fuite de données de 2022, mais malgré cela, de nombreuses autres entreprises ont été responsables de quelque chose de similaire. Neopets, AT&T, Cash App ainsi que Beetle Eye ont tous contribué à cette tendance, ces cinq entreprises représentant les plateformes les moins sûres en ce qui concerne les données des utilisateurs.

Ces données comprennent des éléments tels que les numéros de sécurité sociale, les noms et prénoms et de nombreux autres types d'informations qui peuvent conduire à l'usurpation d'identité et à la fraude. Les entreprises doivent être plus transparentes en ce qui concerne les fuites de données, car c'est le genre de chose qui pourrait potentiellement aider les personnes qui se sont fait voler leurs données à prendre les mesures nécessaires pour se protéger.

Lire la suite : https://securite.developpez.com/actu/341320/Les-incidents-lies-au-vol-d-identite-ont-augmente-de-plus-de-41-pourcent-en-2022-d-apres-les-resultats-d-un-recent-rapport/

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Nancy organise un exercice de cyberguerre d’une ampleur inédite

infoprotection.fr

Publié le 8 février 2023

Mobilisant 100 étudiants sur trois sites, ce jeu met en scène trois pays en lutte d’influence pour obtenir un contrat minier juteux. Intitulé Cyber Humanum Est, le jeu représente une véritable initiation à la cyberdéfense.

L’Institut national polytechnique de Lorraine (INP), la base de défense de Nancy et le Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER) organisent un exercice de cyberguerre de grande ampleur du 6 au 10 février 2023. Intitulé Cyber Humanum Est, cet événement, va rassembler une centaine d’étudiants pour les former aux problématiques de la cybersécurité les plus cruciales. 

Une lutte d’influence politique

Basé sur le mode de jeu « Wargame / Capture The Flag », l’exercice consiste à identifier et exploiter des vulnérabilités sur des plateformes virtuelles. En toile de fond, le scénario se déroule dans un contexte de lutte d’influence informationnelle entre plusieurs pays. Le but étant de décrocher une autorisation d’exploitation de ressources minières sur un sol indépendant avant son adversaire.

Un an de préparation

« Cet événement de grande ampleur a nécessité plus d’un an de préparation et la mobilisation d’une cinquantaine de personnes : des réservistes opérationnels, des enseignants-chercheurs et des industriels. L’exercice mettra en scène trois pays fictifs avec des ambassades, des Postes de commandement tactiques, des Organismes d’importance vitale (OIV), des journaux, un groupe d’attaquants, plus de 200 équipements virtuels, un drone militaire et son pilote, trois systèmes mécatroniques (scada), des robots, des attaques par les ondes radio, des malwares dédiés », détaille le capitaine Jean-Philippe, réserviste cyber. 

Lire la suite : https://www.infoprotection.fr/nancy-organise-un-exercice-de-cyberguerre-dune-ampleur-inedite/?utm_source=Eloqua&utm_medium=email&utm_campaign=EXP-23-VIS-VIS-INFO-Newsletter-RMF-F%C3%A9v-020223-Email-FR-9&querytoken=

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Cybersécurité : "une attaque qui marque une nouvelle étape dans l'usage des ransomwares"

sciencesetavenir.fr - Olivier Lascar

Publié le 07 février 2023

Une cyberattaque mondiale, révélée lundi 6 février 2023, a atteint des milliers de serveurs informatiques. Pourquoi cet usage d'un "rançongiciel" a-t-elle un caractère inédit ? Sciences et Avenir a interrogé l'expert en cybersécurité Romain du Marais.

Auditeur indépendant en cybersécurité, Romain du Marais est aussi le créateur de la chaîne de vulgarisation "Pour1nfo". Pour Sciences et Avenir, il décrypte l'attaque informatique révélée le 6 février 2023 et qui a vu un "rançongiciel" cibler, dans le monde entier, des machines bien particulières.

Une attaque pour viser les "hyperviseurs"

Sciences et Avenir : On parle d'un piratage informatique mondial. De quoi s'agit-il ?

Romain du Marais : D'une campagne de masse - puisque des milliers de machines ont été touchées - pour infecter un type d'ordinateur très particulier qui s'appelle les ESXi. Les hackers ont ciblé toutes ces machines exposées sur internet, quelque soit leurs pays. Mais il s'avère que la France a été particulièrement frappée.

Que sont ces ESXi ?

On les appelle aussi des "hyperviseurs". Pas les machines de Madame ou Monsieur Tout-Monde. Mais de gros ordinateurs employés par des sociétés qui servent à héberger virtuellement d'autres ordinateurs.

C'est-à-dire ?

Pour le comprendre, imaginez-vous 10 ans en arrière. Quand une entreprise avait alors besoin de faire tourner différents outils informatiques - comme un intranet, un serveur mail, etc. - pour chacun de ces dispositifs elle devait acheter un ordinateur physique spécifique, le brancher connecter avec les câbles adaptés, mettre une alimentation ad hoc...

Lire la suite : https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/web/cybersecurite-une-attaque-qui-marque-une-nouvelle-etape-dans-l-usage-des-ransomware_169275

Désinformation

L’Union européenne va lancer une plateforme pour lutter contre la désinformation russe et chinoise

touteleurope.eu

Publié le 07 février 2023

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Un centre d’analyse et de partage de l’information doit être prochainement créé au sein des services de la Commission européenne. Il permettra de suivre les manipulations de l’information menées par les acteurs étrangers et de coordonner l’action des institutions européennes avec les 27 Etats membres.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell s’est exprimé mardi 7 février, à l’occasion d’une conférence sur les “réponses à la menace de la manipulation d’informations étrangères”

Alors que la guerre en Ukraine dure depuis près de 12 mois, l’Union européenne entend muscler son arsenal contre la désinformation. Mardi 7 février, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a ainsi annoncé la création d’un centre d’analyse et de partage de l’information. Cette nouvelle plateforme doit permettre de lutter contre les campagnes de désinformation menées par la Russie mais également la Chine.

“La guerre d’agression de la Russie n’est pas seulement menée sur le champ de bataille, elle l’est aussi dans l’espace d’information, où elle tente de gagner le cœur et l’esprit des gens”, a notamment déclaré le haut représentant de l’Union. Récemment, Moscou a par exemple cherché à faire en sorte que l’UE soit accusée d’être responsable d’une crise alimentaire mondiale due à ses sanctions contre la Russie.

Lire la suite : https://www.touteleurope.eu/l-ue-dans-le-monde/l-union-europeenne-va-lancer-une-plateforme-pour-lutter-contre-la-desinformation-russe-et-chinoise/

Intelligence artificielle

Google annonce la disponibilité prochaine de Bard, sa réponse à ChatGPT

usine-digitale.fr - Julien Bergounhoux

Publié le 07 Février 2023 

Google ne compte pas se laisser devancer par OpenAI et Microsoft. L'entreprise annonce Bard, un système de recherche conversationnel qu'il mettra à disposition du public dans les semaines qui viennent, après une phase avancée de test. Il dévoile aussi une stratégie à long terme pour créer un écosystème autour des modèles d'IA génératifs.
Google n'aura pas tardé à réagir face aux vélléités d'OpenAI et Microsoft dans la recherche d'informations. Sundar Pichai, CEO de l'entreprise, a publié le 6 février en fin de soirée un billet annonçant la disponibilité prochaine de Bard, un système conversationnel expérimental de recherche. Google l'ouvre dès aujourd'hui à des "testeurs de confiance", et il sera plus largement ouvert au public "dans les semaines à venir".

Bard est basé sur LaMDA, le modèle de langage pour les applications de dialogue mis au point par Google il y a deux ans. Il utilisera dans un premier temps une version "allegée" de LaMDA, nécessitant moins de puissance de calcul et pouvant donc être utilisé à plus grande échelle. Les grands modèles de langage (Large Language Models ou LLM en anglais) étant – comme leur nom l'indique – particulièrement grands, les ressources computationnelles sont aujourd'hui la principale limite à leur déploiement. C'est notamment ce qui cimente l'alliance de Microsoft avec OpenAI.

Google le présente non comme un remplaçant de son moteur de recherche traditionnel (déjà augmenté par des widgets proposant des résultats générés automatiquement), mais comme une alternative pour des requêtes plus complexes, pour lesquelles il n'existe pas qu'une seule bonne réponse. L'entreprise donne l'exemple d'une question sur quel instrument est le plus simple à apprendre entre la guitare et le piano, et quel temps libre est nécessaire pour chacun.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/google-annonce-la-disponibilite-prochaine-de-bard-sa-reponse-a-chatgpt.N2098631#xtor=EPR-4&email=Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Bloom, l’intelligence artificielle made in France n’a rien à envier à ChatGPT

capital.fr - Stéphane Barge

Publié le 10 février 2023

ENTRETIEN - Dans une interview à Capital, Laurence Devillers, professeur d’intelligence artificielle à la Sorbonne, chercheur au CNRS et auteure de l’essai Les robots émotionnels (Editions de l’Observatoire), livre sa vision de cette nouvelle révolution numérique qui se déroule sous nos yeux.

Deux mois seulement après son lancement, ChatGPT est devenu l’application la plus populaire de l’ère numérique. Capable de répondre à toutes sortes de questions, résumer un texte, disserter sur des thèmes philosophiques… ce robot conversationnel mis au point par la start-up californienne OpenAI avait déjà conquis 100 millions d’utilisateurs en janvier. Au point de déclencher une guerre de l’intelligence artificielle avec les géants Microsoft, Meta, Google et le Chinois Baidu. Le sujet devrait enflammer les débats entre les grands spécialistes de cette discipline réunis jusqu’à samedi 11 février sur la Croisette, à Cannes, à l’occasion du World artificial intelligence festival. L’avènement des machines surdouées ? Laurence Devillers, professeur d’intelligence artificielle à la Sorbonne, chercheur au CNRS et auteure de l’essai Les robots émotionnels (Editions de l’Observatoire), exhorte à se préparer à ce déferlement de cyber-intelligence, appelée à bouleverser nos vies.

Capital : Que vous inspire le succès de ChatGPT ?

Laurence Devillers : C'est avant tout un joli coup de marketing. Il faut d'abord bien comprendre ce que chatGPT a sous le capot : des tonnes de textes, digérés par ses algorithmes Generative Pre-Trained Transformer 3. Ceux-ci reposent sur des réseaux de neurones, une technique bien connue des experts en intelligence artificielle, qui vise à imiter de façon très schématique certains mécanismes du cerveau humain. En soi, ce n'est vraiment pas nouveau, j'ai moi-même travaillé sur ce type d'architecture dès le début des années 90, dans le cadre de travaux réalisés pour ma thèse. Sauf qu'à l'époque, nous cumulions les handicaps. Non seulement, nous étions très limités en capacité de calcul - nos gros ordinateurs VAX mettaient plus d'un mois pour cracher les résultats ! - mais surtout, nos jeux de données étaient bien trop limités pour obtenir des performances satisfaisantes. La nouveauté avec ChatGpt, c'est que cette appli dispose d’une capacité de calcul incomparable et surtout, de corpus gigantesques, puisés en 2021 dans Wikipedia et sur le web. Ces données qui irriguent son réseau neuronal pourvu de 175 milliards de paramètres constituent sa matière première pour produire des textes qui imitent le langage humain au point souvent de bluffer ses utilisateurs. Pourtant, j'insiste, l'intelligence de ChatGpt est un mythe. Il n'y a aucun raisonnement, ce chatbot opère essentiellement par calcul de probabilité pour choisir ses mots. C'est à peu près le même principe que votre smartphone lorsqu'il suggère automatiquement une réponse à un message ou le prochain mot d'un SMS.

Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/bloom-lintelligence-artificielle-made-in-france-na-rien-a-envier-a-chatgpt-1459927

Internet des Objets

L'IoT principal responsable de l'exposition croissante des entreprises aux cyberattaques

cio-online.com - Reynald Fléchaux, rédacteur en chef CIO

Publié le 06 Février 2023

Le volume des menaces et les difficultés à les hiérarchiser figurent parmi les principales difficultés que rencontrent les entreprises dans la sécurisation de leurs applications. (Photo : Tumisu / Pixabay)

Le déploiement de l'IoT est la première cause d''expansion de la surface d'attaque, avertit une étude, confirmant les craintes des DSI à ce sujet.

La croissance de l'Internet des objets et des produits connectés est le principal facteur d'expansion de la surface d'attaque au sein des entreprises. C'est la conclusion d'une étude de Cisco AppDynamics auprès de 1150 professionnels de l'IT dans le monde. Selon cette enquête, 89% des répondants estiment par ailleurs que la surface d'attaque que doit protéger leur organisation s'est étendue au cours des deux dernières années.

Les conclusions d'AppDynamics rejoignent celles d'une étude IDC de novembre dernier. Menée auprès de 92 entreprises françaises de l'industrie, des transports, de la construction, de l'énergie, des transports et du commerce, cette dernière montrait que la cybersécurité faisait partie des principales interrogations des décideurs IT lors des projets d'IoT, d'analyse des données de production ou de Edge Computing. Avec des attentes importantes d'accompagnement par le marché sur ce sujet, au même niveau que l'identification des cas d'usage les plus pertinents.

« Bombardés d'alertes de sécurité »

Parallèlement à la croissance de l'IoT, l'adoption rapide du cloud, l'accélération de la transformation numérique et les nouveaux modèles de travail hybrides ont aussi contribué à l'accroissement de la surface d'attaque, note AppDynamics. Les architectures applicatives basées sur les microservices et les méthodologies DevOps jouent également un rôle notable dans ce phénomène, exposant les applications à de nouvelles vulnérabilités. Ces facteurs auront une incidence sur les défis que les entreprises devront relever en matière de sécurité des applications en 2023, 78 % des décideurs interrogés estimant que l'ensemble de la stack applicative de leur entreprise pourrait être vulnérable aux cyberattaques au cours des 12 prochains mois.

Lire la suite : https://www.cio-online.com/actualites/lire-l-iot-principal-responsable-de-l-exposition-croissante-des-entreprises-aux-cyberattaques-14729.html

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Coup d'envoi de la 5G dédiée aux objets connectés

Réseaux : Qualcomm présente le premier modem compatible 5G NR-Light. L'occasion de revenir sur ce standard de communication mobile dédié à l'IoT. Cette 5G "allégée" s'adresse aux objets connectés exigeant peu de bande passante.

De la montre connectée au compteur de gaz communicant, en passant par les capteurs industriels mesurant la chaleur, la pression ou les vibrations, les objets connectés ont envahi notre quotidien. Le cabinet d’études de marché IoT Analytics en dénombrait 14,4 milliards en 2022. Un nombre appelé à quasiment doubler d’ici 2025, pour atteindre les 27 milliards.

Si les appareils grand public dédiés au bien-être ou à la domotique font appel au Wi-Fi et aux réseaux cellulaires, les objets, eux, B to B empruntent des infrastructures bas débit dédiées. Faiblement énergivores, ces réseaux étendus à longue portée ou LPWAN (Low Power Wide Area Networks), tels que Sigfox ou LoRA (Long Range), sollicitent le moins possible des objets aux ressources contraintes.

Les performances techniques apportées par la 5G – débit élevé, faible latence, capacité accrue – ne correspondent pas nécessairement aux attentes d’industriels. Contraints par la petite taille de leurs objets, ils ne peuvent pas toujours embarquer une carte SIM, même virtuelle. Prévus pour durer des années, il s’agit aussi de préserver leur autonomie par une consommation frugale de leurs ressources.
Combler le vide entre les réseaux IoT bas débit et la 5G

Pour autant, la 5G se devait d’occuper ce terrain. Les réseaux mobiles de cinquième génération répondent déjà aux standards de communication bas débit LTE-M et NB-IoT (Narrowband IoT), concurrents de LoRA et Sigfox, sur le marché du machine to machine (M2M).

Plus récemment, une 5G spécifiquement dédiée aux appareils dits à capacité réduite (RedCap pour reduced capability) a émergé. Baptisée 5G NR-Light (NR pour New Radio), cette 5G « light » est issue de l’avant-dernière édition (version 17) de la norme 5G publiée en 2022 par le 3GPP, l’organisme chargé de définir les standards internationaux des réseaux mobiles.

L’objectif de cette 5G NR-Light vise à étendre l’écosystème 5G aux appareils nécessitant des débits plus élevés que dans le cas des réseaux LPWA, tout en limitant leur consommation énergétique. Cela peut être le cas, par exemple, de dispositifs médicaux ou de caméras de surveillance.

Pour cela, la 5G NR-Light utilise la bande banque médiane du spectre - 3,5 GHz et 4,9 GHz – offrant un débit moins élevé que les ondes millimétriques, situées au-delà de 30 GHz, ultra-rapides mais à la couverture limitée.

Pas de commercialisation avant 2024

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CNIL

Les enjeux économiques de la mise en œuvre du règlement sur la gouvernance des données

cnil.fr - Communiqué

Publié le 09 février 2023

Le règlement sur la gouvernance des données (ou « Data Governance Act »), qui entrera en vigueur le 24 septembre 2023, instaure notamment un statut d’intermédiaire de données fondé sur la confiance. Dans la perspective de la mise en œuvre de ce nouveau règlement européen, la CNIL publie une étude économique destinée aux professionnels.

Le règlement sur la gouvernance des données (ou « Data Governance Act  »), un nouveau règlement européen adopté sous présidence française, fait partie de la nouvelle génération de textes du « paquet numérique européen », qui vise à promouvoir l’usage des données au bénéfice des entreprises européennes et sous le contrôle des citoyens européens. Ce texte couvre plusieurs sujets et crée notamment un statut réglementé d’intermédiaire de données fondé sur la confiance.

En tant que contribution au débat sur la régulation des plateformes, la CNIL propose aux professionnels concernés une vision économique de la mise en œuvre de ce nouveau règlement, qui devra s’articuler avec le règlement général sur les données personnelles (RGPD).

Ce texte, qui entrera en vigueur le 24 septembre 2023, a pour objectif économique l’essor d’un marché de l’intermédiation de la donnée fondé sur des tiers de confiance n’utilisant pas eux-mêmes les données, une alternative aux modèles dominant actuellement, qui posent régulièrement des difficultés en matière de protection des droits des données personnelles. Cet essor doit se fonder sur une vision équilibrée du partage des données, qui ne soit ni une ouverture à outrance, oublieuse des libertés fondamentales, ni une immobilité provoquée par la défiance des acteurs, clients, services utilisateurs de la donnée, les uns envers les autres.

Contrairement à ce qui est parfois avancé, les données dont il est question dans le règlement sur la gouvernance des données concernent le plus souvent, au moins partiellement, des données personnelles, y compris pour les données industrielles en ce qu’elles se rapportent fréquemment, même pseudonymisées, aux salariés ou usagers. La CNIL appelle à prendre appui, pour définir cet équilibre, sur les garanties déjà bien connues de protection de la vie privée et du secret des affaires.

Elle explique comment doit se traduire concrètement la règle de la neutralité économique des intermédiaires du règlement sur la gouvernance des données afin de parvenir à une labellisation « tiers de confiance » crédible. Plusieurs modèles d’affaires sont ainsi possibles, correspondant à plusieurs configurations pour les fournisseurs et les clients. Au sein de ce cadre, la CNIL propose d’adopter un principe de neutralité par rapport au modèle d’affaire retenu par l’intermédiaire et de privilégier la liberté de la tarification pour les échanges de données.

Ces principes étant posés, la CNIL souligne qu’il sera important, pour la mise en œuvre du règlement, d’apporter une sécurité juridique suffisante, y compris en lien avec le RGPD, une vision simple de l’interopérabilité, et une action spécifique en faveur de la portabilité pour lutter contre les effets de verrouillage dans l’économie numérique. Ces pistes constituent autant de solutions pour lutter contre les obstacles au développement de ce marché identifiés par la littérature.

Document reference

Étude économique complète de la CNIL sur les modèles d’affaires du règlement sur la gouvernance des données

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Thales

Thales et Schiebel fourniront une protection innovante des yeux dans le ciel pour la royal navy en utilisant une solution d'avion rotatif sans équipage

thalesgroup.com - Communiqué

Publié le 10 février 2023

  • Thales et Schiebel© sont heureux d'annoncer qu'ils ont obtenu un contrat du ministère britannique de la Défense pour fournir un système aérien sans équipage (UAS) à voilure tournante révolutionnaire afin de fournir une capacité de protection "œil dans le ciel" pour les navires de guerre de la Royal Navy.
  • Le contrat pour le système Peregrine verra un UAS à propulsion rotative, équipé d'une puissante suite de capteurs de surveillance navale, déployé pour aider à protéger une frégate de type 23 en mission opérationnelle.
  • Ce partenariat réunira 30 années d'expérience combinées dans la conception, l'intégration, les tests et les opérations UAS avec les antécédents éprouvés du S-100.

Les marines internationales se trouvent désormais de plus en plus menacées par une série de plates-formes hostiles, souvent dans des environnements maritimes congestionnés. La capacité d'un avion rotatif sans équipage qui peut décoller rapidement et fournir ensuite une endurance de mission à longue portée et la capacité de trouver, réparer, suivre et identifier des cibles apportera une protection supplémentaire au navire et à son équipage, leur faisant gagner un temps précieux pour se préparer et répondre .

Thales agira en tant qu'intégrateur de systèmes principal pour le programme qui réunit une combinaison inégalée de capacités UAS éprouvées de Schiebel et une gamme de capteurs et de systèmes de renseignement, de surveillance et de reconnaissance de haute précision de Thales.

Schiebel fournira son CAMCOPTER® S-100 éprouvé sur le plan opérationnel, un système aérien sans équipage hautement efficace qui compte déjà plus de 100 000 heures de fonctionnement, y compris des opérations exigeantes de lancement sur le pont dans des vents et des états de mer difficiles.

Les capteurs du S-100, pris en charge par un système d'identification automatique et fusionnés avec le système de mission CarteNav AIMS, permettent à l'opérateur de détecter et d'identifier rapidement des cibles inconnues.

Le radar Thales I-Master peut fonctionner à la fois en mode radar à synthèse d'ouverture et en mode d'indication de cible mobile maritime et une fois qu'il détecte et trouve un contact, le capteur électro-optique/infrarouge embarqué est croisé pour effectuer l'identification.

L'imagerie haute définition et les données radar sont téléchargées vers l'opérateur humain et diffusées en temps réel via le système de gestion de combat du navire hôte et mises à la disposition de plusieurs utilisateurs.

Ce partenariat réunira 30 années d'expérience combinées dans la conception, l'intégration, les tests et les opérations UAS avec les antécédents éprouvés du S-100. Cette capacité combinée repose sur des solutions fiables qui offrent une valeur réelle avec effet immédiat.

Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/en/worldwide/defence/press_release/thales-and-schiebel-deliver-innovative-eyes-sky-protection-royal

Metavers

Le Métavers pourrait représenter un marché de plus de 8.000 milliards de dollars d'ici 2030

Hespress Fr

Publié le 6 février 2023

Le métavers pourrait représenter un marché de 8.000 à 13.000 milliards de dollars d’ici 2030, a fait savoir la banque d’investissement américaine Citigroup.

De son côté, Goldman Sachs s’attend à ce que le tiers du marché numérique mondial pourrait passer au métavers, du fait que de plus en plus de personnes y réalisent leurs transactions.

Facebook a fait un gros pari sur le métavers en évoquant ce concept lors de l’adoption de son nouveau nom, Meta, en 2021.

Si la prédiction de Citigroup se concrétise, l’entreprise pourrait en tirer profit, mais en attendant, sa division du métavers a perdu 13,72 milliards de dollars en 2022.

Le métavers est un environnement fondé sur Internet où les gens peuvent interagir et conclure des transactions dans un univers combinant réalité virtuelle, réalité augmentée et immersion 3D.

Les géants du web ont investi des milliards de dollars pour être les premiers à établir les fondations et les règles de ce nouvel environnement numérique.

Lire la suite : https://fr.hespress.com/300667-le-metavers-pourrait-representer-un-marche-de-plus-de-8-000-milliards-de-dollars-dici-2030.html

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Aulnay-sous-Bois : Une « Académie du métavers » pour former aux métiers liés à la réalité virtuelle

20minutes.fr - Aude Lorriaux

Publié le 08 février 202323

REPORTAGE L’entreprise Meta (anciennement Facebook) et Simplon lancent un centre de formation à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, pour préparer jeunes et moins jeunes aux métiers de la réalité virtuelle et augmentée

• Simplon lançait ce mercredi 8 février son « Académie du métavers » à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.

• L’entreprise sociale et solidaire de formation au numérique forme 16 personnes aux métiers du métavers, une série de mondes virtuels accessibles à travers un casque de réalité virtuelle.

• Ce sont « les métiers de demain » estime Laurent Solly, Vice-Président Europe du Sud de Meta. Mais Joan Espejel, le directeur de Simplon Ile-de-France, reste prudent : « La maturité du marché nous questionne : est-ce qu’il y a assez d’emplois ? »

Valérie Pécresse avec un casque de réalité virtuelle sur la tête, la photo va-t-elle rejoindre la grande collection de mème qui escorte sa carrière politique ? La présidente de la région Ile-de-France s’amuse bien, en tout cas, ce 8 février. La voilà très contente d’apprendre à dessiner avec le Meta Quest 2, un casque de réalité virtuelle de l’entreprise Meta, lors de l’inauguration de l’Académie du métavers à Aulnay-sous-Bois.

A ses côtés, un « apprenant » lui explique tranquillement qu’il faut appuyer sur la gâchette. « Donc je vais pouvoir dessiner des moustaches à Bruno Beschizza [le maire d’Aulnay-sous-bois] ? » plaisante l’ex candidate à la présidentielle, qui s’enthousiasme peu après pour cette technologie : « C’est génial pour devenir dessinateur ou styliste, c’est bluffant ! ».

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/paris/4022623-20230208-aulnay-sous-bois-academie-metavers-former-metiers-lies-realite-virtuelle

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Nokia développe un cas d’utilisation industrielle du metaverse en Australie

cointribune.com - Luc Jose Adjinacou

Publié le 09 Février 2023

Nokia a la réputation d’avoir fabriqué des appareils mobiles grand public particulièrement résistants. Depuis l’année dernière, la société d’infrastructures de télécommunications affiche un grand intérêt pour le metaverse. Elle s’appuie sur ce domaine pour lancer des expériences uniques. Il faut avoir qu’elle a développé des technologies et des équipements favorisant ces expériences dans les industries de la brasserie et de l’aéronautique.

Grâce au metaverse, des systèmes pour guider des travailleurs éloignés

Nokia a utilisé le metaverse pour aider les travailleurs dans des endroits éloignés en Australie. La société a trouvé le moyen de connecter des brasseries très éloignées, avec cette technologie. Chaque brasserie se retrouvait pourtant à une extrémité et à l’autre du globe. De plus, Nokia a utilisé le metaverse pour aider des techniciens aéronautiques situés dans des aéroports isolés.

Robert Joyce, le directeur technique de Nokia Océanie, a fourni des détails sur les projets de la société. Il a expliqué qu’elle travaille avec une université australienne depuis l’année dernière, sur la réalité augmentée. Les deux structures ont développé grâce au metaverse, une microbrasserie connectée à la 5G.

Les chercheurs des laboratoires de technologie de brasserie de l’Université de Technologie de Sydney et de l’Université de Dortmund en Allemagne ont utilisé la plateforme. « Ils font en fait des expériences conjointes où ils brassent de la bière, ils changent le processus, la température, les timings, les volumes, les recettes », a indiqué Robert Joyce.

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