Mobilité
Engagements climatiques et mobilités : à la recherche du bien commun
Publié le 16 janvier 2021
Au moment où les acteurs publics travaillent à la préparation de la planification écologique, le Conseil scientifique de TDIE souhaite contribuer au débat sur l’avenir de nos politiques de transport, en proposant plusieurs pistes de réflexion. Il s’agit d’intégrer le défi d’une mobilité inclusive et la nécessité de financements robustes, d’assurer la lisibilité des orientations à moyen terme, et de favoriser la compréhension et l’acceptabilité des efforts à répartir entre la collectivité, les entreprises et les ménages.
En matière de transport, les efforts de décarbonation appellent de gigantesques investissements : qui en supportera les coûts ? Les investissements se feront-ils au détriment de la consommation des ménages ?
Les progrès techniques ne suffiront pas à atteindre les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre que l’Union européenne et ses Etats membres se sont fixés. Les ménages et les entreprises seront aussi invités à une forme de sobriété dont il nous faut aujourd’hui imaginer et fixer les objectifs, les principes et les modalités, préparer la mise en œuvre.
Depuis plus de soixante ans, les politiques de transport sont fondées sur l’idée d’une « valeur mobilité sans frontières » qui pose le contrat social des démocraties européennes. La pandémie nous a apporté un exemple concret de ce que pourrait représenter un big bang en matière de contraintes sur les mobilités. Mais les confinements nous ont aussi appris les difficultés d’une action radicale, fondée sur la restriction voire l’interdiction.
Efficience technologique et sobriété vont aller de pair, mais l’une et l’autre seront coûteuses, pour les budgets privés comme pour les budgets publics. Les décideurs qui doivent préparer les politiques de transports de demain sont donc confrontés dès aujourd’hui à d’importants défis.
Disposons-nous des outils adaptés à nos objectifs politiques ?
Nos outils de politique des transports sont-ils adaptés à l’objectif politique de la neutralité carbone à l’horizon 2050 ? C’est avec cette question que le Conseil scientifique de TDIE a entamé la réflexion qui vous est proposée dans ce document. Elle aborde les défis des années à venir avec un autre regard, et propose une autre façon de penser la mobilité comme un bien commun.
Lire la suite : https://tdie.eu/engagements-climatiques-et-mobilites-a-la-recherche-du-bien-commun/
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Comment sont financés vos transports en commun ?
Publié le 20 janvier 2023
Promis à doubler d'ici à 2030, le réseau de transports en commun d’Île-de-France est aujourd’hui l’un des plus denses au monde. Comment et par qui est-il financé ? On vous explique.
Comment sont financés vos transports ?
Comment fonctionnent les transports en commun ?
Pour que le réseau soit opérationnel, Île-de-France Mobilités passe des contrats avec des entreprises de transports aux noms bien familiers (comme SNCF, RATP, Lacroix Savac, Transdev ou Keolis), rémunérées pour assurer l’entretien, l’exploitation et la modernisation des lignes, ainsi que la sécurité des passagers et la mise en place des différents services en gare.
Ces contrats de fonctionnement représentent les dépenses annuelles pour le bon fonctionnement et l’évolution du réseau. En 2022, elles s’élevaient à 10,485 milliards d'euros.
Qui participe au financement de vos transports en commun ?
Qui paie quoi pour vos transports ?
La vente d'abonnements et de tickets correspondait, en 2022, à 33 % du budget total d’Île-de-France Mobilités. En effet, c’est surtout grâce à l’investissement de plusieurs acteurs que le réseau régional trouve son équilibre financier.
Les entreprises franciliennes : 48 %
Lire la suite : https://www.iledefrance-mobilites.fr/actualites/comment-sont-finances-vos-transports-en-commun-
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Engagements climatiques et mobilités : à la recherche du bien commun
Publié le 16 janvier 2021
Au moment où les acteurs publics travaillent à la préparation de la planification écologique, le Conseil scientifique de TDIE souhaite contribuer au débat sur l’avenir de nos politiques de transport, en proposant plusieurs pistes de réflexion. Il s’agit d’intégrer le défi d’une mobilité inclusive et la nécessité de financements robustes, d’assurer la lisibilité des orientations à moyen terme, et de favoriser la compréhension et l’acceptabilité des efforts à répartir entre la collectivité, les entreprises et les ménages.
En matière de transport, les efforts de décarbonation appellent de gigantesques investissements : qui en supportera les coûts ? Les investissements se feront-ils au détriment de la consommation des ménages ?
Les progrès techniques ne suffiront pas à atteindre les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre que l’Union européenne et ses Etats membres se sont fixés. Les ménages et les entreprises seront aussi invités à une forme de sobriété dont il nous faut aujourd’hui imaginer et fixer les objectifs, les principes et les modalités, préparer la mise en œuvre.
Depuis plus de soixante ans, les politiques de transport sont fondées sur l’idée d’une « valeur mobilité sans frontières » qui pose le contrat social des démocraties européennes. La pandémie nous a apporté un exemple concret de ce que pourrait représenter un big bang en matière de contraintes sur les mobilités. Mais les confinements nous ont aussi appris les difficultés d’une action radicale, fondée sur la restriction voire l’interdiction.
Efficience technologique et sobriété vont aller de pair, mais l’une et l’autre seront coûteuses, pour les budgets privés comme pour les budgets publics. Les décideurs qui doivent préparer les politiques de transports de demain sont donc confrontés dès aujourd’hui à d’importants défis.
Disposons-nous des outils adaptés à nos objectifs politiques ?
Lire la suite : https://tdie.eu/engagements-climatiques-et-mobilites-a-la-recherche-du-bien-commun/
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Les start-up du vélo accélèrent le passage à la mobilité douce
forbes.fr - Alexandre Rispal
Publié le 15 janvier 2023
Alors que la France bénéficie d’une position historiquement forte dans le monde du vélo tant au niveau industriel que sportif avec le Tour de France, les enjeux sont nombreux pour faire face aux nombreux défis sociétaux et comportementaux en lien avec l’essor des nouvelles mobilités douces. Eric Dodin, Président et Co-fondateur de CyclingTech France, la nouvelle association lancée par et pour les entrepreneurs du vélo, répond à nos questions sur l’impact des start-up du vélo sur la mobilité.
Dans la foulée de la crise du covid, les usages et les initiatives autour du vélo ont explosé. Les pouvoirs publics se sont également saisis du sujet et le rapport sur la filière vélo de Guillaume Gouffier-Cha a posé les principaux enjeux pour la France : développement des nouvelles mobilités, dynamisation des territoires, réindustrialisation. Depuis le mois de novembre 2022, le vélo est aussi devenu un axe prioritaire pour le gouvernement avec les Etats Généraux du vélo qui ont réuni 5 ministres, preuve de l’universalité du vélo et de son impact sur l’ensemble de la société : environnement, emploi, réindustrialisation, aménagement du territoire, santé, insertion.
Par ailleurs, les start-up du vélo dans le monde se sont imposées depuis 3 ans parmi les plus dynamiques. Ainsi, Zwift, l’application de home trainer au sein de mondes virtuels, a levé plus de 600 millions de dollars et touche plus de 5 millions d’utilisateurs à travers le monde, Upway le site de revente de vélos à assistance électrique d’occasion vient de boucler un tour de table de 25 millions de dollars.
Selon le cabinet international Roland Berger, la France n’est pas en reste avec 100 millions d’euros levés entre 2021 et 2022 par des acteurs de la CyclingTech. Dans ce contexte, le récent lancement de Cycling Tech France est une étape supplémentaire dans la représentation des start-up du vélo qui se dote d’un outil collectif équivalent à des secteurs porteurs comme la Fintech ou l’Insurtech.
Eric Dodin, qui êtes-vous et qu’est-ce que la CyclingTech ?
Lire la suite : https://www.forbes.fr/business/les-startups-du-velo-accelerent-le-passage-a-la-mobilite-douce/
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Mobilité I Mieux comprendre le Projet Inspire et sa finalité
lejournaldeleco.fr - Rédaction du journal de l’Eco
Publié le 16/01/2023
Inspire est un projet qui accorde une place centrale aux modes de déplacements doux, notamment aux cyclistes et aux piétons, et aussi de grands espaces. Il doit permettre à chaque habitant de la métropole de rejoindre le centre de Clermont et les services essentiels en 30 minutes maximum.
On comprend mieux la quintessence du Projet Inspire depuis la dernière soirée de l’éco. En tant qu’invitée, Blandine Galliot, la Présidente de T2C (Transport en commun de l’agglomération clermontoise) est est effet revenue sur le sens de ce grand projet de mobilité qui selon ses dires est une volonté d’améliorer non seulement la mobilité des habitants mais aussi de transformer la métropole avec une finalité à la fois sociale et écologique.
Grand projet de restructuration du réseau de transports urbains qui concerne l’ensemble du territoire de la métropole clermontoise, c’est un projet qui vise selon elle à transformer complètement la métropole. Il est le fruit de l’initiative les rencontres citoyennes de la mobilité.
Ce futur réseau sera construit pour répondre prioritairement :
• aux déplacements domicile-travail
• aux déplacements des collégiens, lycéens, étudiants (dont apprentis)
• à l’accès aux centres hospitaliers et médicaux
• aux déplacements à vocation de loisirs et commerciaux le week-end
• à la desserte des grands équipements culturels (Zénith / Grande Halle d’Auvergne, FRAC, CRR musées etc.).
Lire la suite : https://lejournaldeleco.fr/mobilite-i-mieux-comprendre-le-projet-inspire-et-sa-finalite/#close-ep
Voir la video : Comprendre le Projet Inspire avec Blandine Gallot, Présidente de T2C
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Metz : les contrôleurs de bus adoptent les caméras piétons
tout-metz.com - Corinne A
Publié le 16 janvier 2023
Les caméras piétons fleurissent en France depuis déjà quelques années dans diverses professions. Dans l’agglomération de Metz, les contrôleurs de bus et Mettis en sont désormais équipés, et ce depuis le 11 janvier 2023. Utilisé dans le cadre de la lutte contre la fraude et lorsqu’une situation de conflit se dégrade, ce dispositif reste très encadré par la loi.
En effet, la caméra n’est pas faite pour tourner en continu, elle est déclenchée manuellement au moment où le contrôleur assermenté prononce la phrase légale et obligatoire « je vous informe qu’à partir de cet instant je déclenche ma caméra ». Un voyant rouge, visible de la personne filmée, clignote tout le temps de l’enregistrement. Les images, cryptées, ne peuvent pas être conservées plus de 30 jours et ne sont accessibles qu’aux officiers de police judiciaire.
« Metz n’est pas Chicago »
Lire la suite : https://tout-metz.com/cameras-pietons-controleurs-bus-metropole-metz-2023-467952.php
Lire aussi : Metz : les contrôleurs de bus adoptent les caméras piétons. https://tout-metz.com/cameras-pietons-controleurs-bus-metropole-metz-2023-467952.php
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Liberté, égalité, mobilité par Jean-Pierre Corniou
youtube.com - Video Youtube
Publié le 15 janvier 2023
JP Corniou : "Le message de mon livre, c'est un message positif. La liberté, l'égalité et la mobilité sont totalement compatibles. Elle implique toutefois. Un degré de lucidité et un renforcement de nos mécanismes de décision démocratique.
Ça fait longtemps que je travaille sur la mobilité. J'ai écrit déjà plusieurs livres sur l'automobile et plusieurs articles. Et aujourd'hui, je suis. Nous sommes confrontés à un nouveau problème dans l'histoire de la mobilité. Est ce que nous allons pouvoir continuer à conserver le modèle de liberté de mobilité que nous avons réussi à construire au cours des 70 dernières années?
Ou va t on devoir freiner notre appétit à la bougeotte? Qui a été satisfait par toute une série de technologies qui nous apporte cette extraordinaire capacité à traverser l'Atlantique en 6 h, à louer des voitures, à se retrouver au cœur des Rocheuses?
La question est va t on pour des raisons climatiques, pour des raisons de gestion des ressources naturelles, avoir cette liberté? La question est ouverte et je me suis posé la question et l'éditeur m'a dit Mais il faut que vous travailliez sur cette question. On se repose pas réellement parce qu'elle fait mal. Elle fait peur. Elle nous incite à changer radicalement d'habitudes et de sortir d'une forme de confort qui consiste à se déplacer de façon souvent impulsive, sans réfléchir à l'impact de ce déplacement, à la fois sur l'environnement, mais aussi sur le tissu social, le tissu social où l'on vient et le tissu social où l'on va.
La liberté est un phénomène anthropologique. Elle est liée à l'histoire de l'humanité.
A voir sur : https://www.youtube.com/watch?v=ckpJB9KKYZs
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Transports, trottinettes : la mobilité urbaine en question
France Bleu - Willy Rovelli
Publié le 17 janvier 2023
Transport en commun, trottinettes électrique en libre-service : on fait le point sur la mobilité en France ! On en parle avec Murielle Giordan, Jean Doridot, Fabien Emo et Willy Rovelli.
Quelle est la place des transports en communs dans le monde ? C'est l'enquête lancée par Moovit, le calculateur d'itinéraire par les transports en communs. Et en France, ce n'est pas qu'une impression, on passe de plus en plus de temps dans les transports. Mais pas forcément pour les raisons que l'on pense : "On a une pandémie qui est passé par là, ce qui change parfois nos comportements. On va préférer laisser passer un bus ou un métro blindé ce qui rajoute forcément du temps de trajet. Et puis il y a d'autres modes de transports qui vont être utilisés où l'on délaisse les transports en commun, qui vont forcément allonger notre temps de trajet" nous explique Michaël Brami, Directeur commercial Europe de Moovit.
À lire aussi L’application Moovit confirme une perte d’usagers dans les transports en commun à Toulouse après la pandémie
Cet allongement du temps de trajet ne viendrait donc pas d'une possible dégradation des transports en communs : "Il y a des métropoles comme Lyon qui sont assez bien classées. Il n'y a pas une dégradation au niveau de la qualité des transports. Il y a cependant un effort à faire au niveau de la fréquence des véhicules".
Dans notre podcast, on vous donne les temps de trajet moyens en France entre la maison et le lieu de travail et il y a une grande différence entre l'Île-de-France et le reste du pays !
À lire aussi Covid-19 : 7,7% des usagers n'utilisent plus les transports en commun à Paris
Il y a cependant une alternative aux transports en communs qui devient problématique, notamment à Paris : les trottinettes électriques en libre-service ! Déposées un peu partout sauvagement et difficile à réguler, la Mairie de Paris lance une consultation pour savoir si les Parisiens en veulent ou pas. David Belliard, Adjoint d'Anne Hidalgo chargé notamment des mobilités : "Dès 2020, on a cherché à les réguler. C'est la jungle, c'est 'le bordel'. On a réduit le nombre de trottinettes, on a réduit le nombre d'opérateurs, on a fait des parkings dédiés. Le contrat arrive à échéance et le compte n'y est pas. On a encore beaucoup de problèmes, d'encombrements, d'insécurité. Donc on a décidé de demander aux parisiens s'ils veulent continuer ou pas".
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Les tracés des deux futures lignes de tram de la métropole lilloise sont actés
vozer.fr - Justine Pluchard
Publié le 19 janvier 2023
C’est le gros sujet transport du moment : par où passeront les deux prochaines lignes de tram ? Le conseil métropolitain a tranché en décembre et les tracés des lignes “Lille et sa couronne” et “Roubaix-Tourcoing” sont désormais arrêtés. Et il y a forcément des ravis et des déçus dans l’histoire.
- Le tramway de Lille et sa couronne change de terminus
On vous en parlait dans un précédent article mais c’est désormais confirmé : la future ligne de tram qui part de Wambrechies et descend via Lille n’ira pas jusqu’à Seclin au sud. C’est finalement Wattignies qui a été retenue pour accueillir le terminus de la ligne “au regard des potentiels de desserte et de fréquentation à l’horizon 2035 estimés à ce stade“, explique la MEL dans un communiqué.
D’après La Voix du Nord, le maire de Seclin, forcément déçu, a exprimé ses craintes de voir la commune devenir une “ville entonnoir” et a demandé “un bus à haut niveau de service jusqu’à Wattignies” en contrepartie.
Concernant la traversée de Lille, là aussi il y avait eu quelques points de friction lors de la phase de concertation au printemps. La ville de Lille avait notamment dû justifier son choix de ne pas faire passer le tram par Lille-Flandres, le centre ville ou encore le boulevard Vauban. On vous laisse retrouver les arguments de la ville dans cet article.
Les études menées cet été par la MEL vont apparemment dans le sens de la municipalité lilloise. Pas de changements sur cette partie du tracé : il y aura un passage via Lille-Europe vers Grand-Palais et la traversée de Vauban-Esquermes a été mise de côté au profit des boulevards Vauban (sur un tout petit tronçon), de Lorraine et de la Moselle.
- Le tramway Roubaix-Tourcoing
Lire la suite : https://vozer.fr/2023/01/19/les-traces-des-deux-futures-lignes-de-tram-de-la-metropole-lilloise-sont-actes/
Cybersécurité
L’intelligence artificielle ChatGPT et la démocratisation de la cybercriminalité
france24.com - Sébastien Seibt
Publié le 16 janvier 2023
Les cybercriminels s'intéressent aussi à l'agent conversationnel ChatGPT.
La facilité d’utilisation de la nouvelle intelligence artificielle ChatGPT et ses compétences commencent à intéresser la communauté des cybercriminels. Cet agent conversationnel pourra-t-il écrire lui-même un virus et transformer ainsi n’importe qui en cyberdélinquant potentiel ? Une vision un peu alarmiste pour les experts interrogés par France 24, même si cet outil commence déjà à être utilisé par les pirates informatiques.
"Gagnez 1 000 dollars par jour grâce à ChatGPT", ou encore "Cette méthode simple pour se faire de l'argent avec ChatGPT". Depuis le début de l'année, des messages similaires, décryptés par des experts de la société de cybersécurité Check Point dans un billet de blog publié le 6 janvier, commencent à fleurir sur des forums populaires chez les cybercriminels.
En effet, le nouveau rejeton d'intelligence artificielle à la mode depuis fin novembre 2022 ne sert pas uniquement aux étudiants qui demandent à ChatGPT d'écrire leurs devoirs ou aux collègues de bureau qui passent leur temps à vous dire que cette IA va tous bientôt nous remplacer.
Des mails trompeurs et des codes malveillants
Les capacités de cet agent conversationnel de dernière génération créé par OpenAI – c'est-à-dire un "bot" capable de répondre à des questions qui lui sont soumises et d'avoir une discussion – ont fait forte impression aux pirates informatiques.
"On commence à voir les premiers exemples concrets de ce que les cybercriminels veulent faire avec ChatGPT", reconnaît Gérôme Billois, expert en cybersécurité au cabinet de conseil en sécurité informatique Wavestone.
Cette IA a commencé par aider les cybercriminels à… écrire des mails. Mais pas n'importe lesquels : des messages de "phishing", c'est-à-dire destinés à amener les cibles à cliquer sur un lien frauduleux ou à télécharger une pièce jointe contenant un virus.
L'intérêt est surtout "de permettre aux non-anglophones de rédiger des mails sans erreur de grammaire et d'une qualité professionnelle", précise Gérôme Billois. L'ère des faux e-mails envoyés depuis un pays d'Europe de l'Est dans un anglais très hésitant est révolue. "Par exemple, un cybercriminel peut demander à ChatGPT d'écrire un mail comme s'il était un chirurgien qui communiquait avec un collègue", note Hanah Darley, une experte en sécurité informatique pour Darktrace, une société américaine de cyberdéfense, interrogé par le site TechCrunch.
Lire la suite : https://www.france24.com/fr/%C3%A9co-tech/20230116-l-intelligence-artificielle-chatgpt-et-la-d%C3%A9mocratisation-de-la-cybercriminalit%C3%A9
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La cybersécurité en Chine pèsera 22 milliards de dollars en 2025
siecledigital.fr - Zaharie Tazrout
Publié le 16 janvier 2023 à 16h22
L'Empire du Milieu fait de la cybersécurité l'une des priorités pour les prochaines années.
Dans un document publié au début du mois de janvier 2023, le gouvernement chinois présente sa stratégie pour développer sa filière cybersécurité dans tout le pays. D'ici deux ans, la Chine veut rattraper son retard dans le secteur et atteindre 150 milliards de yens de revenus annuels minimums, soit 22 milliards de dollars.
Le gouvernement chinois présente son plan pour doper le secteur de la cybersécurité
30 % de taux de croissance, tel est l'objectif annoncé par Pékin pour son industrie de sécurité des données. Dans son communiqué intitulé « Avis directeurs de seize départements gouvernementaux sur la promotion du développement de l'industrie de la sécurité des données », le ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information ainsi que 15 autres ministères ont présenté leur programme pour les trois prochaines années.
Pour dépasser le seuil des 22 milliards de dollars annuels, la Chine va construire cinq laboratoires de recherche dédiés à la cybersécurité. Dix nouvelles zones disséminées un peu partout sur le territoire serviront à réaliser des tests et des démonstrations pour présenter et peaufiner leurs dernières nouveautés en la matière. L'Emplie du Milieu va également accompagner un certain nombre d'entreprises leaders du secteur.
Le gouvernement veut aussi renforcer ses technologies de base déjà bien connues des spécialistes. Le pays souhaite faire en sorte que l'intelligence artificielle et la blockchain puissent être des leviers dans la création de solutions de cybersécurité performantes. Enfin, le gouvernement veut renforcer son offre de formation en cybersécurité pour dénicher de nouveaux talents.
Des ambitions revues à la hausse en Chine après une année compliquée
Lire la suite : https://siecledigital.fr/2023/01/16/la-cybersecurite-en-chine-pesera-22-milliards-de-dollars-en-2025/
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Ordinateur quantique et cybersécurité : risque ou opportunité ?
portail-ie.fr - Tiphaine de Rauglaudre
Publié le 16 janvier 2023
Les multinationales investissent massivement sur le développement de l’ordinateur quantique qui permettra de résoudre rapidement des calculs jusqu’ici impossibles. Il pourra aussi casser en quelques minutes les systèmes de sécurité informatique les plus complexes. Il reste donc une menace pour la cybersécurité. Ses acteurs pourront-ils s’adapter face à cette future révolution numérique ?
La ruée vers le quantique
D’après un article du Figaro paru en mars 2022, plus de 23 % des grosses entreprises mondiales travaillent actuellement sur les technologies quantiques. Un rapport du Forum économique mondial de septembre 2022 montre que plus de 50 % des entreprises informatiques embauchent dans ce secteur. Les gouvernements et les entreprises investissent donc massivement dans la recherche et le développement quantique. En outre, les grandes puissances mondiales ont, par leur taille et leur économie, un avantage considérable qui leur permet d’être à la pointe de la recherche dans le domaine quantique.
En raison du potentiel de rupture technologique, les pays développés – États-Unis, Chine, pays membres de l’Union européenne, etc. – engagent une compétition remarquée dans les investissements visant la suprématie quantique.
En octobre 2014, les États-Unis ont ainsi déclaré que la recherche et le développement des technologies quantiques étaient une priorité nationale. Sur cette lancée a été adopté en 2018 le National Quantum Initiative Act qui définit leur stratégie quantique. Cette loi implique la création d’un comité dédié à l’informatique quantique auquel participent des membres du National Institute of Standard and Technology et de la NASA. De plus, les grandes entreprises américaines progressent dans le secteur :
• La collaboration de Google avec la NASA en août 2020 a permis la réalisation des premières simulations quantiques sur l’ordinateur de Google ;
• IBM produit la puce informatique quantique la plus puissante au monde avec 433 qubits ;
• Microsoft a développé son propre langage de programmation open source.
Lire la suite : https://portail-ie.fr/analysis/4227/ordinateur-quantique-et-cybersecurite-risque-ou-opportunite
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2023, l’année où s’impose la détection des menaces cyber ?
lemagit.fr - Valery Rieß-Marchive, rédacteur en chef
Publié le 20 janvier 2023
Inexistants il y a encore une décennie, les systèmes de détection et de réponse sur les terminaux apportent une visibilité accrue sur les menaces présentes dans le SI. Une visibilité qui fait ses preuves.
En juin 2016, Augusto Barros et Anton Chuvakin, du cabinet Gartner, estimaient que les systèmes de détection des menaces et de réponse au niveau des points de terminaison (EDR, pour Endpoint Dectection and Response) – serveurs comme postes de travail – n’avaient pas vocation à remplacer les dispositifs de protection locaux (EPP, pour Endpoint Protection Platform). Pour eux, c’était avant tout un complément de détection et de visibilité.
Entre-temps, EDR et EPP ont commencé à se rapprocher. Dans l’édition 2019 de son quadrant magique sur l’EPP, Gartner prenait acte de l’évolution du marché et indiquait que « les capacités traditionnelles trouvées dans le marché de l’EDR sont désormais considérées comme des composants essentiels d’un EPP capable d’adresser et de répondre aux menaces modernes ».
Aujourd’hui, l’EDR apparaît clairement faire la preuve de ses apports, même si ceux-ci ne donnent toute leur valeur qu’avec des ressources humaines et les processus nécessaires au prompt traitement des alertes.
Début 2021, Lactalis a évité le pire grâce à son EDR. Le géant laitier avait été alerté par les équipes de l’éditeur de son EDR – signé CrowdStrike, comme le suggère un atelier organisé lors de l’édition 2022 des Assises de la Sécurité –, qui était déployé en démonstrateur sur des contrôleurs de domaine. Ce qui lui a permis d’agir rapidement pour éviter une détonation de ransomware.
Début 2022, Egis stoppe une cyberattaque dans sa phase finale. Le groupe d’ingénierie avait « détecté une attaque de type ransomware le 25 janvier ». Ses « systèmes de protection ont joué leur rôle en bloquant l’attaque sur les équipements ». L’attaque ne semble toutefois avoir été découverte que dans sa phase finale, celle du chiffrement : « grâce à l’EDR (Endpoint Detection and Response) et à la réactivité des équipes de notre DSI, les tentatives de chiffrement ont été circonscrites très rapidement, évitant une propagation sur le système d’information. Nous savons aujourd’hui que moins de 1 % de nos données ont été affectées ».
Lire la suite : https://www.lemagit.fr/actualites/252529434/2023-lannee-simpose-la-detection-des-menaces-cyber
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Un « atlas du cybercrime » aidera la police et les entreprises technologiques à combattre les cybercriminels
directioninformatique.com - Howard Solomon
Publié le 20 Janvier 2023
Microsoft et Fortinet font partie des entreprises technologiques soutenant le lancement officiel d’un effort visant à cartographier les activités cybercriminelles et à identifier les réponses conjointes des secteurs public et privé aux cybermenaces.
Les travaux sur l’Atlas de la cybercriminalité seront hébergés par le Forum économique mondial pendant les deux à trois prochaines années, a-t-on annoncé cette semaine. Les deux sociétés technologiques, ainsi que PayPal et Banco Santander, aideront à financer l’Atlas jusqu’à ce qu’il soit suffisamment établi pour devenir une plate-forme indépendante.
L’annonce a été faite lors de la réunion annuelle du forum en Suisse.
L’objectif est de fournir une plate-forme aux principaux enquêteurs sur la cybercriminalité, aux organismes nationaux et internationaux d’application de la loi et aux entreprises mondiales pour partager leurs connaissances, générer des recommandations politiques et identifier les opportunités d’action coordonnée pour lutter contre les cybermenaces.
Annoncés pour la première fois lors de la conférence RSA à San Francisco en juin 2022, les travaux sur l’Atlas de la cybercriminalité ont commencé avec l’analyse de 13 groupes criminels par des enquêteurs sur la cybercriminalité, a indiqué le forum dans un communiqué.
« Les cybercriminels travaillent dans l’ombre et exploitent les vulnérabilités pour infliger des attaques dévastatrices », a déclaré le président de Microsoft, Brad Smith, dans un communiqué. « L’Atlas de la cybercriminalité fournit un forum important qui rassemble les secteurs public et privé pour partager des informations exploitables et tirer parti des données, des capacités et de l’expertise intersectorielles, essentielles pour perturber la cybercriminalité rapidement et à grande échelle. »
Adaptation et traduction française par Renaud Larue-Langlois.
Communication Quantique
La Belgique lance un réseau-pilote de communication quantique
datanews.levif.be - Els Bellens est redactrice chez Data News.
Publié le 17 janvier 2023
Le réseau à fibre doit permettre de tester différentes formes de sécurisation de la communication quantique.
Le groupe BeQCI lance aujourd'hui même le projet de développement de ce qu'on appelle une 'infrastructure de communication quantique' entre plusieurs noeuds dans notre pays, dont Bruxelles, Louvain, Gand, Hasselt et Redu. L'objectif du projet est de tester l'utilisabilité de différents systèmes et protocoles en matière de 'quantum key distribution' (QKD).
Cette QKD est une nouvelle forme de cryptographie basée sur les principes de la technologie quantique. Cela inclut par exemple le fait de ne pas pouvoir observer certains événements sans être remarqué, ou de ne pas pouvoir copier des données. Dans un premier temps, il s'agit donc d'un réseau-pilote pour tester des protocoles, mais BeQCI espère que le réseau pourra à l'avenir devenir le backbone (épine dorsale) d'un internet quantique, plus précisément entre divers ordinateurs quantiques fonctionnels (ce qui n'existe actuellement pas dans notre pays).
Lisre aussi l’interview sur la sécurité quantique: Jaya Baloo: 'Les algorithmes actuels ne seront plus sûrs'
Intelligence artificielle
Le point sur la détection de contenus générés par IA
webrankinfo.com - Olivier Dufez, créateur de WebRankankInfo
Vincent Terrasi fait partie des pionniers de la data science et du machine learning pour le SEO. Il est cofondateur de Draft & Goal, une startup qui développe une solution de flux de production contenu IA automatisé avec une garantie de l'éthique et de la qualité des contenus générés.
Sylvain Peyronnet est un grand spécialiste des algorithmes, notamment ceux utilisés dans le search marketing. Après avoir été professeur en université, il dirige désormais Babbar, une entreprise technologique qui édite les outils SEO yourtext.guru et babbar.tech.
Avec l'explosion actuelle du nombre de contenus générés par l'IA, leur détection devient un sujet majeur. Deux grands spécialistes Français de l'IA donnent leur avis...
En complément de cet article, vous ne manquerez pas de lire ma liste des meilleurs prompts ChatGPT pour le SEO. Vous y découvrirez que je déconseille d'exploiter tels quels les contenus générés par l'IA de ChatGPT...
Pour m'assurer d'avoir des informations à jour et d'un haut niveau d'expertise, j'ai interrogé deux amis spécialistes de l'IA et du SEO : Vincent Terrasi et Sylvain Peyronnet. Je les remercie fortement !
Procédés de détection des contenus rédigés par de l'IA
Comment fait-on pour détecter si un contenu a été généré par IA ?
Vincent :
Pour détecter l'IA, les outils utilisent principalement des méthodes de classification pour détecter les empreintes de l'IA, il est même possible de savoir quel passage de la phrase à été généré par l'IA.
Cette approche fonctionne plus ou moins bien car un utilisateur peut venir faire des modifications et rendre le texte plus difficile à détecter.
Sylvain :
Il y a vraiment beaucoup de méthodes, mais si j'oublie les méthodes "actives" de type watermarking et autres, la plupart sont basées sur IA vs IA, on va donc créer des classifieurs qui vont donner une probabilité d'être généré par tel ou tel modèle à chaque texte.
Lire la suite : https://www.webrankinfo.com/dossiers/redaction/detection-contenus-ia
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Un outil montréalais pour détecter l’IA pourrait contrer les « dérives de ChatGPT »
ici.radio-canada.ca - Stéphanie Dupuis
Publié le 20 janvier 2023
Un peu de répit pour le corps enseignant : la jeune pousse montréalaise Draft & Goal vient de mettre en ligne un outil gratuit qui permettrait de détecter avec une fiabilité de 93 % si un texte a été généré ou non par un robot conversationnel à la ChatGPT.
Le fonctionnement est simple : on ouvre dans un fureteur la page web de l’outil de détection d’IA
, on copie et colle dans une boîte un texte en anglais (une version en français est en préparation) d’au moins 200 caractères à tester, on appuie sur “analyser”, et le logiciel offre un pourcentage de chance que l’essai ait été rédigé par un être humain ou par une intelligence artificielle (IA).
Si l'on teste un contenu dont on connaît déjà la nature, on peut aussi indiquer au bas de l’écran si le résultat obtenu par l’entreprise est juste ou non.
« On a fait une première analyse mercredi, basée sur 2000 textes en anglais. Les résultats montrent une fiabilité à 93 %. » Une citation de Nabil Tayeb, PDG de Draft & Goal
Lire la suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1949725/outil-detection-intelligence-artificielle-chat-gpt-draft-goal
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Un monstre au service de la cybercriminalité
Publié le 19 janvier 2023
L’intelligence artificielle ChatGPT et la démocratisation de la cybercriminalité.
La facilité d’utilisation de la nouvelle intelligence artificielle ChatGPT et ses compétences commencent à intéresser la communauté des cybercriminels. Cet agent conversationnel pourra-t-il écrire lui-même un virus et transformer ainsi n’importe qui en cyberdélinquant potentiel ? Une vision un peu alarmiste pour les experts interrogés par France 24, même si cet outil commence déjà à être utilisé par les pirates informatiques.
« Gagnez 1 000 dollars par jour grâce à ChatGPT », ou encore « Cette méthode simple pour se faire de l’argent avec ChatGPT ». Depuis le début de l’année, des messages similaires, décryptés par des experts de la société de cybersécurité Check Point dans un billet de blog publié le 6 janvier, commencent à fleurir sur des forums populaires chez les cybercriminels.
En effet, le nouveau rejeton d’intelligence artificielle à la mode depuis fin novembre 2022 ne sert pas uniquement aux étudiants qui demandent à ChatGPT d’écrire leurs devoirs ou aux collègues de bureau qui passent leur temps à vous dire que cette IA va tous bientôt nous remplacer.
Des mails trompeurs et des codes malveillants
Les capacités de cet agent conversationnel de dernière génération créé par OpenAI – c’est-à-dire un « bot » capable de répondre à des questions qui lui sont soumises et d’avoir une discussion – ont fait forte impression aux pirates informatiques. On commence à voir les premiers exemples concrets de ce que les cybercriminels veulent faire avec ChatGPT », reconnaît Gérôme Billois, expert en cybersécurité au cabinet de conseil en sécurité informatique Wavestone.
Cette IA a commencé par aider les cybercriminels à… écrire des mails. Mais pas n’importe lesquels : des messages de « phishing », c’est-à-dire destinés à amener les cibles à cliquer sur un lien frauduleux ou à télécharger une pièce jointe contenant un virus.
Lire la suite : https://www.jforum.fr/un-monstre-au-service-de-la-cybercriminalite.html
Blockchain
La blockchain au service de la transformation du secteur public
Publié le 20 janvier 2023
Sources : Site de l’EBSI
Livre blanc : Les technologies blockchain au service du secteur public
European Blockchain Services Infrastructure sur le site de la Commission européenne
Blockchains Unchained: Blockchain Technology and its Use in the Public Sector
La création de l’Infrastructure européenne de services blockchain (EBSI) pour le secteur public européen témoigne du potentiel des technologies blockchain dans un contexte de transformation digitale des administrations.
Demain, une blockchain pourrait gérer le versement de l’aide financière à un bénéficiaire de la Sécurité sociale. Elle pourrait faire des vérifications croisées auprès d’une blockchain qui gère les identités numériques et d’une autre qui contient des informations permettant de confirmer l’éligibilité de la personne à l’aide. Cela permettrait de réduire les risques de fraude et d’automatiser un processus auparavant long pour l’administré et coûteux pour l’administration.
La promesse de la blockchain est de créer un environnement de confiance et d’alléger les fameuses ‘lourdeurs administratives’.
Voici le futur imaginé par plusieurs États à travers le monde, qui explorent depuis quelques années le potentiel des technologies blockchain pour le secteur public. Formant des communautés de pratique, sectorielles ou intersectorielles, et des partenariats public-privé, ils sont de plus en plus nombreux à mettre en œuvre une variété d’applications autour de l’identité, de la certification de documents, etc. En Europe, l’Infrastructure européenne de services blockchain (ou EBSI, pour European Blockchain Services Infrastructure) constitue un exemple concret d’une blockchain pilotée par le secteur public.
Confiance, fluidité et réduction des coûts
La réussite de la digitalisation des services publics nécessite de relever un certain nombre de défis liés à la confiance, à la transparence ou à l’efficacité. Par exemple, l’adoption d’une plateforme numérique par l’ensemble des usagers exige de dissiper les craintes de ces derniers quant à la sécurité et à la confidentialité de leurs données personnelles.
Lire la suite : https://hellofuture.orange.com/fr/la-blockchain-au-service-de-la-transformation-du-secteur-public/
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PyratzLabs ouvre la Blockchain Business School (BBS), l'école qui forme les leaders Web3 de demain
Publié le 21 Janvier 2023
Après une année réussie et plusieurs success stories à son actif, le startup studio du Web 3 PyratzLabs ouvre sa propre école de formation à partir de mars : la Blockchain Business School (BBS). Destinée aux salariés en poste ou en reconversion professionnelle, aux entrepreneurs et aux étudiants, cette formation insuffle une vision pratique des fondamentaux technologiques afin d’accompagner les futurs talents de demain à rejoindre les leaders de l’industrie. Alors que les entreprises ont du mal à trouver des profils compétents, la BBS dispensera les précieux enseignements d’un écosystème Web construit autour de PyratzLabs.
Former les talents que le marché réclame
C’est l’heure de la rentrée pour le studio PyratzLabs. Le plus grand accélérateur Européen totalement dédié au Web accompagne près d’une trentaine d’entrepreneurs dans la création et la réussite de leur startup à travers à la fois un soutien stratégique, technique et financier qui a fait le succès de plusieurs startups (Equisafe, Dogamí, Billy,…) .
Le constat de PyratzLabs est simple : les entreprises innovantes qui souhaitent prendre le virage du Web ne trouvent pas les compétences nécessaires à leur développement et manquent de personnes qualifiées pour réussir leur transition vers le web. Pour pallier ce manque, PyratzLabs décide donc de créer sa propre école, ciblant les salariés en poste ou en reconversion professionnelle, les demandeurs d’emploi, les entrepreneurs et les étudiants.
“Les applications blockchain requièrent une certaine transversalité de compétences qui est très dure à trouver. C’est dans cet esprit que la BBS veut former des profils complets qui comprennent bien toutes les couches à mettre en œuvre pour le succès d’un projet Web.” déclare Bilal EL Alamy, CEO de PyratzLabs.
Lire la suite : https://fr.cryptonews.com/news/pyratzlabs-ouvre-la-blockchain-business-school-bbs.htm
RGPD
Données personnelles : Meta doit s’acquitter d’une nouvelle amende de 5,5 millions d’euros
20minutes.fr - Avec AFP
Publié le 19 janvier 2022
SANCTION La maison mère de Facebook doit payer une amende au régulateur irlandais, qui agit pour le compte de l’UE, pour avoir enfreint le règlement européen sur les données (RGPD) avec sa messagerie WhatsApp.
Deux amendes en quelques jours pour Meta. Après avoir reçu une lourde sanction (390 millions d’euros) au début du mois, la maison mère de Facebook doit s’acquitter auprès du régulateur irlandais de 5,5 millions d’euros. Son tort ? Avoir enfreint le règlement européen sur les données (RGPD) avec sa messagerie WhatsApp.
Dans cette nouvelle décision, la Commission irlandaise pour la protection des données (DPC), qui agit pour le compte de l’UE, estime que le géant numérique n’a pas respecté ses « obligations en matière de transparence ».
Meta se fondait sur une base juridique erronée « pour son traitement des données personnelles à des fins d’amélioration du service et de sécurité », poursuit dans un communiqué le régulateur, qui donne six mois au groupe californien pour « mettre ses opérations de traitement de données en conformité ».
Une amende qui ne porte pas sur la publicité ciblée
Cette sanction se fonde sur des motifs similaires à celle annoncée début janvier qui visait les réseaux sociaux Facebook et Instagram. Mais la décision précédente reprochait en outre à ces filiales de Meta des manquements liés au traitement des données personnelles à des fins de publicité ciblée, une décision susceptible d’infliger un coup aux revenus publicitaires du groupe.
Lire la suite : https://www.20minutes.fr/high-tech/meta/4019664-20230119-donnees-personnelles-meta-doit-acquitter-nouvelle-amende-5-5-millions-euros
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Data Center
Data Center : Google révèle sa consommation d’eau, et ça ne va pas plaire à Greta
lebigdata.fr - Joarson
Publié le 19 janvier 2023
L’industrie des Datas Centers consomme une énorme quantité d’eau, et Google ne fait pas exception. Dans une récente publication, Google a révélé la quantité d’eau qu’il consomme chaque année et les résultats sont stupéfiants.
Le géant de la technologie a toujours tenu secrète sa consommation d’eau dans ses Datas Centers. Par la suite, de nombreuses spéculations ont circulé sur le web provoquant des débats sur l’éco responsabilité des infrastructures de données. Aujourd’hui, le géant américain a décidé de briser le silence pour clore le débat.
Les Datas Centers Google utilisent 15 milliards de litres d’eau par année
15 milliards de litres d’eau représente environ 4 milliards de gallons d’eau. Pour donner une idée de l’échelle, c’est environ 10 fois la capacité d’un stade de football américain plein d’eau.
Ben Townsend, responsable de la stratégie de l’eau chez Google, a expliqué que l’entreprise a tenu ces chiffres secrets pour des raisons de confidentialité. En effet, Google veut sourtout éviter de dévoiler la puissance de calcul sur ses Datas Centers.
Il est important de noter que l’utilisation de cette quantité d’eau peut avoir un impact sur les ressources en eau locales. C’est d’autant plus impactant dans les régions où l’eau est rare ou coûteuse. Les centres de données et les entreprises qui les exploitent doivent donc être conscients de ces impacts. Ils ont l’obligation de chercher des méthodes de refroidissement plus efficaces et plus écologiques pour réduire l’utilisation de l’eau.
Pourquoi les Datas Centers ont-ils besoin d’autant d’eau ?
L’eau est principalement utilisée pour refroidir les serveurs, ainsi que pour alimenter les pompes et autres équipements de l’installation. Cela permet de maintenir la température du centre de données dans une fourchette acceptable, afin d’éviter que les serveurs ne surchauffent et ne tombent en panne.
Lire la suite : https://www.lebigdata.fr/data-center-google-consommation-deau
Metavers
Meta trouve un nouvel argument pour convaincre les utilisateurs de rejoindre le métavers
jeuxvideo.com - Adamvirgili - Rédaction
Publié le 21 janvier 2023
Malgré les résultats financiers peu rassurant de Meta en 2022, le groupe de Facebook continue de croire en ce projet de monde virtuel en 3D, plus communément appelé Métavers. L’Entreprise entend d’ailleurs convaincre ses utilisateurs à s’intéresser au métavers en invoquant un nouvel argument.
La vision de Meta au sujet du métavers
En dépit d’un manque à gagner de plusieurs milliards de dollars au troisième trimestre 2022 après des investissements massifs dans le métavers, Meta continue d’avoir foi en son nouveau projet.
Pour rappel, le groupe Facebook s’est renommé en META en 2021 avec pour objectif de développer un métavers dédié à nos interactions en ligne dans le futur. Ce projet prend la forme d’un espace digital en 3D interopérable dans lequel les utilisateurs peuvent interagir et s’adonner à de multiples activités (travail, jeux, etc.) dans un environnement immersif et réaliste.
Lire la suite : https://www.jeuxvideo.com/news/1697746/meta-trouve-un-nouvel-argument-pour-convaincre-les-utilisateurs-de-rejoindre-le-metavers.htm
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Le métavers : un moyen de sauver la forêt amazonienne ?
fr.beincrypto.com - Victo Tamer
Publié le 16 janvier 2023
Go4Metaverse™ est une initiative collective spontanée, inspirée par le Chef Almir lors de sa tournée visant à sensibiliser sur la déforestation de l’Amazonie.
Si le métavers, cet univers virtuel en plein essor, est définitivement une nouvelle expérience sociale et de travail en train de révolutionner notre monde numérique, il est pour l’instant mal compris et non encadré. C’est pourquoi le think tank Go4Metaverse™ est né. Il vise à promouvoir non seulement ses nombreux avantages mais également à expliquer la responsabilité sociale et les pratiques éthiques pour les pionniers du Web3 et du métavers. Découvrons les projets issus de l’initiative Go4Metaverse™.
Pourquoi faire le pari du métavers ?
Il est indéniable que le métavers est en train de devenir un marché en croissance exponentielle. Selon une étude réalisée par Gartner, 1 personne sur 4 passera 1 heure par jour dans le métavers d’ici 2026. Cette croissance est alimentée par des avancées technologiques telles que la réalité virtuelle et la réalité augmentée, qui rendent l’expérience utilisateur de plus en plus immersive.
En outre, le métavers a de nombreux cas d’usage potentiels, allant de la formation professionnelle à la réalité augmentée en passant par les jeux vidéo. Il peut également être utilisé pour améliorer la communication entre les personnes ou pour des expériences immersives.
De plus, le métavers est considéré comme étant un outil clé pour l’économie de demain. Il permet de créer de nouveaux modèles économiques, de nouvelles opportunités d’affaires et de nouveaux emplois.
Qu’est-ce que Go4Metaverse™?
Lire la suite : https://fr.beincrypto.com/affaires/en-partenariat/139585/metavers-moyen-sauver-foret-amazonienne/