Revue de presse ADCET N°199 du 16 janvier 2023

Mobilité

Renault avec l’île de France recherchent des innovateurs en intelligence artificielle

larevuedudigital.com

Publié le 09 janvier 2023

A l’occasion du salon CES 2023, Renault, via la Software République et la région île de France lancent un concours « AI for UrbanMobility ». Ils invitent les innovateurs et les startups à imaginer un service de mobilité, utilisant l’intelligence artificielle pour l’usage d’un véhicule léger en ile de France.
Subvention et travail au sein de l’incubateur de Software République
La région île de France accordera une subvention allant jusqu’à 500 000 €. Le lauréat rejoindra l’incubateur de la Software République pour développer son projet faisant appel aux compétences des six entreprises partenaires de la Software République. Les candidats peuvent s’inscrire du 5 janvier au 10 février 2023, sur ce lien.

La Software République associe Atos, Dassault Systèmes, Orange, Renault Group, STMicroelectronics et Thales

La Software République est fondée en avril 2021 par six entreprises partenaires, Atos, Dassault Systèmes, Orange, Renault Group, STMicroelectronics et Thales. Elle entend constituer  un écosystème européen d’open innovation dédié à la mobilité intelligente, sécurisée et durable. Depuis sa création, la Software République a mené 5 challenges auprès d’innovateurs du monde entier. Résultat: plus de 200 candidatures reçues et11 start-ups incubées.

Cet appel à projets s’adresse aux chercheurs, codeurs, startupeurs, et à toute personne sachant traiter des data et désireux d’améliorer la mobilité urbaine et péri-urbaine en Île-de-France.  L’objectif est d’imaginer une solution de mobilité innovante avec l’intelligence artificielle autour du véhicule léger.
Faciliter l’intermodalité et l’auto-partage

Les solutions peuvent concerner la facilitation de l’intermodalité et un parcours voyageur facilité entre les transports en commun et des véhicules électriques légers ou partagés. Il peut s’agit de nouveaux services autour de l’autopartage.

Lire la suite : https://www.larevuedudigital.com/renault-et-lile-de-france-recherchent-des-innovateurs-en-intelligence-artificielle/

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La région Île-de-France lance son sixième challenge en faveur de la mobilité

auto-infos.fr - Yelen Bonhomme-Allard

Publié le 09 Janvier 2023

Les candidats peuvent postuler entre le 5 janvier et le 10 février 2023. Jusqu’à 500 000 euros de subvention pourront être accordés par la région Île-de-France.

À l’occasion du CES 2023 (Consumer Electronics Show) de Las Vegas, Éric Feunteun, COO de la Software République et Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, ont lancé le sixième challenge de la Software République, baptisé « AI for Urban Mobility ».

Fondée par six entreprises (Atos, Dassault Systèmes, Orange, Renault Group, STMicroelectronics et Thales), la Software République est un écosystème européen d'open innovation dédié à la mobilité intelligente, sécurisée et durable. Depuis sa création en avril 2021, la Software République a mené cinq challenges et s’apprête à démarrer le sixième. L’objectif est d’imaginer un service de mobilité utilisant l’intelligence artificielle autour de l’usage de la voiture en Île-de-France (autopartage, dernier kilomètre, bornes de recharges et infrastructures électriques).

Un projet pour le territoire francilien

Concrètement, cet appel à projets s’adresse aux chercheurs, codeurs, startupeurs, et à toute personne fourmillant d'idées pour améliorer la mobilité urbaine et péri-urbaine en région Île-de-France.

Lire la suite : https://www.auto-infos.fr/article/la-region-ile-de-france-lance-son-sixieme-challenge-en-faveur-de-la-mobilite.263056

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Navocap, filiale du groupe RATP SMART SYSTEMS, signe 4 contrats afin d’accompagner les collectivités avec sa solution Hopen Go

ratp.fr - RATP Smart Systems

Publié le 09 Janvier 2023

De Clermont-Ferrand à la Nouvelle-Calédonie en passant par la Guadeloupe et le Pays Basque, Navocap séduit les collectivités et les exploitants pour les aider dans leur offre de transport avec sa solution Hopen Go.

Dans un contexte concurrentiel tendu, l’offre de Navocap, Hopen Go, s’est distinguée par son adaptabilité. En effet, Hopen Go est un système d’aide à l’exploitation et à l’information voyageurs complet, doté de fonctionnalités modulaires et évolutives. Il permet aux régulateurs de disposer facilement de toutes les dernières fonctionnalités et technologies pour gagner en rapidité, en efficacité et en ergonomie. Les voyageurs, quant à eux, bénéficient d’une information en temps réel précise et fiable.
Plusieurs solutions au service de la mobilité urbaine et interurbaine
La confiance du Syndicat des Mobilités Pays-Basque Adour nous permet d’intégrer une solution FMS CANbus permettant la remontée et la diffusion des données des véhicules en temps réel et en particulier des données de charge pour les véhicules électriques. Cette solution permet à l’opérateur de surveiller efficacement sa flotte de véhicules, de réduire les risques et d’optimiser les coûts d’opérations. 
Enfin, la Nouvelle Calédonie a sélectionné la solution SAEIV/Billettique autour d’un seul et même pupitre calculateur gérant directement les équipements :

- pour la vente à bord : pilotage imprimante thermique ;

- pour la validation des titres : lecteur de carte sans contact.

Cela a pour avantage de disposer, en embarqué, d’un seul équipement permettant de gérer la course, la vente à bord et la validation des titres de transports.
Des technologies au service des conducteurs

Lire la suite : https://www.ratp.fr/groupe-ratp/newsroom/ratp-smart-systems/navocap-filiale-du-groupe-ratp-smart-systems-signe-4

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5G à bord, moins d'énergie consommée, plus de places… Le PDG d'Alstom dévoile le TGV du futur

europe1.fr - Romain Rouillard

Publié le 13 janvier 2023

Invité de l'émission "La France bouge" ce vendredi, Henri Poupart-Lafarge, PDG d'Alstom, a dévoilé les grandes lignes du "TGV du futur" dont la mise en circulation est prévue pour la fin de l'année 2024. Les rames devraient offrir plus d'espace aux voyageurs et embarquer la 5G à bord grâce à de nouvelles fenêtres notamment.

Le TGV fait sa révolution. Présenté en septembre dernier sur le site Alstom de La Rochelle, le "TGV M", nouvelle version du train à grande vitesse devrait entrer en circulation d'ici la fin de l'année 2024. En attendant, La France bouge a reçu ce vendredi Henri Poupart-Lafarge, le PDG du groupe Alstom, géant français du secteur ferroviaire. Au micro d'Élisabeth Assayag, il a présenté les principales avancées technologiques offertes par ces trains du futur. 

Une meilleure connectivité

En premier lieu, Henri Poupart-Lafarge évoque l'"attractivité" nouvelle que ces rames inédites proposeront aux voyageurs. "On travaille beaucoup sur la connectivité, la luminosité, le confort simple, l'absence de vibration etc...", indique-t-il. Concrètement, cela se traduira notamment par un meilleur accès au réseau mobile. "On travaille à ce que la 4G et la 5G passent plus facilement de l'extérieur vers l'intérieur du train", confirme-t-il sur Europe 1.

Une prouesse rendue possible par un nouveau système de vitrages, équipé de "petits trous que vous ne verrez pas et qui permettent d'éviter l'effet Faraday, cet effet qui empêche les ondes d'arriver dans les trains", précise Henri Poupart-Lafarge. Ces ondes s'infiltreront alors dans ces trous et optimiseront la réception des données mobiles mais également du Wi-Fi. "Il y aura une meilleure qualité de connexion à l'avenir", résume le PDG d'Alstom. De quoi réjouir les usagers réguliers du TGV pour qui suivre une réunion à distance ou regarder une série sans coupure prend souvent des airs de mission impossible. 

Plus de place, plus de trains et moins d'énergie

Lire la suite : https://www.europe1.fr/economie/5g-a-bord-moins-denergie-consommee-plus-de-places-le-pdg-dalstom-devoile-le-tgv-du-futur-4160877

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Paris: Valérie Pécresse défend l'ouverture à la concurrence des bus au 1er janvier 2025

bfmtv.com - Juliette Vignaud

Le 10/01/2023 à 20:10

La présidente de région ne veut pas retarder l'ouverture de la concurrence des bus parisiens, monopole de la RATP, malgré la menace d'une grève lors des Jeux olympiques 2024.

"Nous sommes prêts et dans les temps." Valérie Pécresse reste "favorable" au maintien de l'ouverture à la concurrence des bus à Paris au 1er janvier 2025. C'est ce qu'a annoncé la présidente de région -et de l'autorité organisatrice des transports Île-de-France Mobilités- dans une interview chez nos confrères du Figaro à paraître ce mercredi.

"Ce serait injuste que des opérateurs aient vu la RATP arriver sur leur réseau de bus en grande couronne où nous avons fait cette ouverture à la concurrence et qu’ils ne puissent pas être candidats sur le réseau de bus de la RATP à Paris", estime l'élue qui considère que ce système est appliqué "avec succès partout".

"Céder au chantage"

Cette annonce intervient quelques jours après que Clément Beaune, ministre des Transports, expliquait ne pas exclure de retarder cette ouverture à la concurrence s'il y a un risque de perturbation des Jeux olympiques 2024.

"L'ouverture à la concurrence est un outil. S'il est pertinent dans le cadre du calendrier actuel, alors il faut l'utiliser à la date prévue. S'il est pertinent à une date ultérieure, il faut l'activer plus tard", avait estimé le ministre, interrogé par La Croix, renvoyant clairement la balle à Valérie Pécresse.

De son côté, la présidente de région considère qu'un risque de mouvement social n'est pas à exclure dans les transports pendant les Jeux olympiques, la RATP étant en monopole, mais appelle la société ferroviaire à ses responsabilités.

"Compte tenu de son éthique, je n’imagine pas que cette grande entreprise publique ne soit pas au rendez-vous d’un événement planétaire où l’image de la France est en jeu", affirme Valérie Pécresse auprès du quotidien.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/paris/paris-valerie-pecresse-defend-l-ouverture-a-la-concurrence-des-bus-au-1er-janvier-2025_AN-202301100698.html

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Une formation pour concevoir la mobilité de demain

environnement-magazine.fr - A.A.

Publié le 10 janvier 2023

L’école d’ingénieurs ESTACA proposera à partir d’octobre 2023 sur son campus de Paris-Saclay le master spécialisé « Mobilités décarbonées et nouvelles énergies ».

Aéronautique, automobile, urbain, ferroviaire et naval... L’ ESTACA met en place un master ancré au cœur des besoins émergents des transports. Intitulée « Mobilités décarbonées et nouvelles énergies », cette formation vise à préparer les futurs acteurs des nouvelles mobilités en vue de concevoir des moyens de transport répondant aux objectifs de réduction des pollutions de l’air et des nuisances sonores, en intégrant les enjeux économiques et sociétaux.

Au cours de cette nouvelle spécialisation – ouverte aux étudiants à la rentrée 2023 – les ingénieurs auront accès à un ensemble de connaissances autour de l’utilisation d’hybridation de sources d’énergie, de divers systèmes de stockage incluant la chaîne électronique de puissance et des outils de modélisation systèmes. Ces derniers vont acquérir des compétences transversales de gestion de projet, de compréhension de l’entreprise, des réglementations économiques et environnementales. « Les enseignements aideront les ingénieurs à se positionner comme des concepteurs citoyens en leur donnant les clés pour concevoir des solutions techniques efficientes et à faibles émissions pour les nouvelles mobilités respectant les exigences RSE. Un des atouts majeurs de ce mastère spécialisé est l’apport des partenaires industriels dans le programme proposé », ajoute Catherine Fayolle, Responsable des mastères spécialisés.

Lire la suite : https://www.environnement-magazine.fr/mobilite/article/2023/01/10/142175/une-formation-pour-concevoir-mobilite-demain

Aménagement numérique du territoire

Attractivité des territoires : les promesses du Plan France très haut débit pour les communes

maire-info.com Lucile Bonnin

Publié le 13 janvier 2023

Mercredi, le comité d'évaluation du Plan France très haut débit (PFTHD), piloté par France Stratégie a publié un rapport visant à analyser les impacts socioéconomiques du déploiement de ce plan lancé il y a dix ans.

Voilà plusieurs mois maintenant que le gouvernement vante le succès global du Plan France très haut débit lancé en 2013. L’objectif est rempli : les 13,3 milliards d’euros d’argent public prévus pour ce plan ont bien permis de garantir à la grande majorité des territoires une connexion Internet rapide.

Un rapport d’évaluation réalisé par un comité des parties prenantes et un conseil scientifique composé d’experts et de professionnels sous la demande du gouvernement et de la Commission européenne confirme bien cette réussite : « À l’échéance 2022, le PFTHD a atteint ses objectifs initiaux de couverture en offrant l’éligibilité au très haut débit (égal ou supérieur à 30 Mbit/s) »  pour 99,2 % des locaux du territoire.

Certes, les 100 % ne sont pas encore atteints et le rapport reconnaît ce que les élus constatent sur le terrain depuis plusieurs années : il existe des inégalités de déploiement selon les « zones »  d’intervention avec un démarrage plus tardif en zone d’initiative publique. 

Mais ce que les auteurs pointent avant tout sont les « effets notables de l’arrivée de la fibre sur l’attractivité des territoires, l’emploi et la performance des entreprises »  qui « sont déjà observables »  et donc prometteurs pour la suite. 

Atout économique

Lire la suite : https://www.maire-info.com/amenagement-numerique-du-territoire/attractivite-territoires-les-promesses-du-plan-france-tres-haut-debit-pour-les-communes-article-27091

Cybersécurité

La cybersécurité, nouveau chantier des collectivités locales

courrierdesmaires.fr - Dossier

Publié le 04 janvier 2023

DOSSIER : Phishing, rançongiciels, harponnage, vols de données, logiciels malveillants...

On ne compte plus les cyberattaques et leurs formes variées ayant touché ces dernières années les collectivités locales, leurs administrations et leurs services publics. Hier « réservés » aux Etats et grandes entreprises, ces actes malveillants visent désormais le secteur public local. Et les victimes ne sont plus uniquement les grandes collectivités, régions, départements ou métropoles ; ce sont désormais les hôpitaux publics et les communes, petites ou grandes, qui sont les proies des pirates informatiques.

Face à cette nouvelle menace planant sur leurs systèmes d'informations, les collectivités doivent se tenir prêtes, en instaurant des politiques de prévention, mais également en intégrant les bons réflexes en cas d'attaque de leurs SI. Notre dossier dédié aux collectivités face aux risques cyber.

Les articles du dossier :

Cybersécurité : « Il reste beaucoup à faire dans les collectivités locales »

Cybersécurité : une culture du risque qui reste à muscler au sein des collectivités

De la cyberattaque à la reconstruction du système : deux collectivités « victimes » racontent

Sept conseils pour contrer les cyberattaques au rançongiciel

Collectivités « hameçonnées » et rançonnées : communiquer ou se taire ?

Gestion de crise : la cyberattaque du parc informatique de Cognac

Attaques informatiques : les bonnes pratiques à observer pour faire obstacle aux hackers

Assurer la sécurité informatique et la sauvegarde des données

Cyber-attaques, vols ou incendies… Garantir la protection des données numériques, notamment à caractère personnel, devrait être une priorité pour les collectivités.

Sécurité des données : quelles mesures la collectivité locale doit-elle prendre ?

Lire la suite : https://www.courrierdesmaires.fr/article/la-cybersecurite-nouveau-chantier-des-collectivites-locales.52756#xtor=EPR-11&email=Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Cybersécurité : quand l’IA détecte et stoppe les intrusions réseau

latribune.fr -

Publié le 13 Janvier 2023

En 2021, plus d’une entreprise française sur deux a subi au moins une cyberattaque, d’après le Baromètre publié par le Club des experts de la sécurité de l’information et du numérique (Cesin). Face à la menace, l’éditeur de logiciel CUSTOCY a développé sa solution Network Detection & Response. Elle regroupe plusieurs IA appliquées à la cybersécurité et à la détection d’intrus sur le réseau. Explications avec Sébastien Sivignon (directeur général) et William Ritchie (directeur technique) de CUSTOCY.

En 2021, plus d'une entreprise française sur deux a subi au moins une cyberattaque, d'après le Baromètre publié par le Club des experts de la sécurité de l'information et du numérique (Cesin). Face à la menace, l'éditeur de logiciel CUSTOCY a développé sa solution Network Detection & Response. Elle regroupe plusieurs IA appliquées à la cybersécurité et à la détection d'intrus sur le réseau. Explications avec Sébastien Sivignon (directeur général) et William Ritchie (directeur technique) de CUSTOCY.

Qu'est-ce qui vous a poussé à développer une solution qui détecte les intrusions au sein des réseaux ?

Sébastien Sivignon : Quand un hôpital, une collectivité ou une entreprise se fait attaquer, en réalité, l'infection initiale n'est pas récente. Une attaque rapportée n'en est que le résultat visible, mais elle s'est produite plusieurs semaines, voire plusieurs mois avant. D'après IBM Security, il se passe 212 jours entre l'intrusion initiale, l'infection de l'organisation et le résultat observable. Pendant ce temps, le cyber-malfaisant se balade dans le réseau de l'entreprise, notamment pour trouver où sont stockées les données.

La force de CUSTOCY est de détecter ces mouvements à l'intérieur du réseau, pour repérer le cyber-malfaisant et le mettre hors d'état de nuire. Un travail possible grâce à 30 % de docteurs et doctorants qui, chaque jour, ajoutent de l'intelligence artificielle à notre solution NDR (Network Detection & Response). Notre cible concerne par ailleurs les ETI et les grands groupes. CUSTOCY s'étend pour le moment en France et en Europe, mais nous espérons atteindre les États-Unis, qui représentent 60 % du marché.

En quoi l'intelligence artificielle contre-t-elle les cyberattaques ?

Lire la suite : https://www.latribune.fr/partenaires/latribunebusiness/latribunebusiness-tv/cybersecurite-quand-l-ia-detecte-et-stoppe-les-intrusions-reseau-947053.html

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La cybersécurité, socle de la pérennité des entreprises ?

forbes.fr - Forbes France

Publié le 09 janvier 2023

La transformation numérique des entreprises, accélérée par la crise sanitaire, a profondément modifié nos façons de travailler avec notamment le développement du travail hybride. Cette flexibilité est un atout pour les entreprises mais elle engendre également de nouveaux défis en matière de cybersécurité qui doivent être pleinement considérés.

Les enjeux liés à la cybersécurité étaient d’un autre ordre lorsque les collaborateurs exerçaient leurs missions au sein de l’entreprise. Aujourd’hui, la possibilité de travailler en tous lieux génère un flux de données considérable dans le Cloud et les environnements distants, et accroît la surface d’attaque des organisations. La pérennité et l’agilité d’une entreprise dépendent indéniablement de la sécurisation de ses données. 

Selon une étude récente, la sensibilisation aux problématiques de cybersécurité et aux différents processus technologiques est primordiale. En effet, 59% des collaborateurs interrogés admettent ne pas avoir constaté d’évolutions significatives dans la formation ou la sensibilisation aux bonnes pratiques de cybersécurité, malgré la fréquence d’annonces de cyberattaques majeures.

Près de deux tiers des répondants estiment que le manque de sensibilisation des collaborateurs compromet la sécurité, d’où l’importance de transmettre les bonnes pratiques en la matière. Les collaborateurs représentent la première ligne de défense en ce qui concerne les menaces. Un des élément clé en matière de cyberdéfense est d’insuffler une culture de la sécurité en entreprise : une transformation complexe dont la réussite dépend de la combinaison de différentes approches.

Protéger les données et les systèmes

La première étape consiste à repenser les procédures de protection des données et des systèmes à tous les niveaux. Que ce soit on-premise, dans le Cloud ou dans le Edge, il est crucial que chaque équipement et processus puissent être protégé des risques. La stratégie est considérée comme avancée, lorsque des fonctions de sécurité modernes sont déjà intégrées au matériel, au micrologiciel et aux contrôles. Cependant, il est essentiel d’automatiser les éléments fondamentaux, afin de préserver efficacement les collaborateurs.

Alors que la productivité des organisations dépend notamment de l’infrastructure informatique, il est important de rappeler que chaque système peut contenir des vulnérabilités. Une cybersécurité étendue à l’ensemble de l’écosystème (serveurs, stockage, réseaux…) et intégrant des experts de la sécurité à tous les niveaux de l’entreprise, permettent une réduction non-négligeable des risques. Favoriser la mise en place de stratégies préventives avancées et intégrer les contrôles de sécurité de manière cohérente dans les différents systèmes sont également des axes à pleinement considérer.

Grâce à une vision holistique, adopter une approche de bout en bout avec des objectifs cohérents et une application évolutive des politiques, évaluer les processus internes et garantir le plus haut niveau de sécurité aux clients de l’entreprise, peut également se révéler comme étant un atout concurrentiel considérable.

Appliquer une architecture « Zero Trust »

Lire la suite : https://www.forbes.fr/business/la-cybersecurite-socle-de-la-perennite-des-entreprises/

5G

La 5G en France des promesses encore à tenir

forbes.fr - Pierre Mangin

  • Publié le 10 janvier 2023
    Dans le déploiement de la 5G, la France rattrape son retard. Car la couverture du territoire en 4G et 4G+ a été élargie. Les quatre opérateurs s’y étaient engagés. Pourtant, l’avènement des très hauts débits radio fait des impatients. Les réseaux privés 5G « industriels » se mettent en place. Ils seront hybrides en s’appuyant sur des opérateurs télécom à la fois « publics » et privés.
  • Au premier trimestre 2022, pas moins de 37 917 antennes 5G ont été commercialisées en France sur la bande de fréquences de 3,6 GHz, atteste l’Arcep, régulateur des télécoms. Une hausse de + 9,68 % par rapport à décembre 2021. Pourtant, la commercialisation des cartes SIM 5G a ralenti par rapport au début de 2021. Le taux de pénétration n’était que de 2 %.
  • « Il faudra encore plusieurs années avant de voir apparaître la “vraie 5G” qui délivrera tous ces nouveaux services qui nous ont été vantés et décrits », explique Bernard Dupré, président de l’association de défense Afutt. « Plusieurs variantes très différentes existent déjà, réunies sous la seule bannière “5G”, sans signe distinctif. Cela ne peut que créer de la confusion et de la frustration chez les utilisateurs. »
  • Fort heureusement, le lancement de la 5G n’a pas pénalisé le déploiement du réseau 4G qui se poursuit à un rythme soutenu. Près de 8 000 nouveaux sites 4G ont été ouverts en 2021. Il est vrai que les opérateurs avaient signé avec le gouvernement un « new deal » de la téléphonie mobile.
  • Des très hauts débits en… centre-ville
  • En débit de réception, on peut théoriquement obtenir jusqu’à 2,1 Gbit/s sur la bande actuelle de 3,5 GHz en agrégeant quatre bandes de fréquences 4G. Et sur la bande de 2 100 MHz, les opérateurs disent atteindre des débits de 615 Mbit/s, voire 999 Mbit/s.
  • La 5G actuelle des opérateurs en est encore à sa première version : « C’est celle dite “standalone” qui repose sur un cœur de réseau 4G évolué ou 4G+, nous explique Édouard Castellant, directeur de l’activité Entreprises de Nokia en France. D’ici au début de 2023, des évolutions permettront des services dédiés pour les entreprises. Le calendrier est tenu. »

Lire la suite : https://www.forbes.fr/business/la-5g-en-france-des-promesses-encore-a-tenir/

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Réseaux 4G et 5G : le point sur les déploiements au 1er janvier

ariase.com - Ida Zlotykamien

Publié le 09 janvier 2023

Au 1er janvier cette année, plus de 63 000 sites de réseaux mobiles, toutes générations confondues, ont été autorisés par l'Agence Nationale des Fréquences Radio. Répartis de manière non uniforme sur le territoire, état des lieux de rentrée sur le parc d'antennes de chaque opérateur historique, et leur stratégie de développement.

L'ANFR est un établissement public gérant l'ensemble des fréquences radioélectriques en France. En effet, elles sont utilisées pour toutes les communications sans fil : transports, internet des objets, télévision, défense nationale, industrie… Dans le secteur des télécommunications mobiles, ses missions consistent surtout à gérer l'assignation des fréquences radio, à autoriser les sites d'installations d'antennes, ou à veiller au respect des valeurs limites règlementaires des taux d'exposition du public aux ondes électro-magnétiques.

4G, 5G : lequel des 4 opérateurs est-il le mieux équipé ?

Chaque mois, l'observatoire de l'ANFR actualise ses données concernant le déploiement des réseaux mobiles, en partenariat avec Cartoradio.fr, la plateforme cartographique qui répertorie l’ensemble des sites. A ce jour, 63 102 antennes ou "sites de réseaux mobiles" ont été recensées, toutes générations confondues. C'est 245 de plus que le mois dernier. On les retrouve sur notre carte des antennes de téléphonie mobile 3G/ 4G /5G en France.

Le point sur la 4G :

Les autorisations et mises en services continuent d'augmenter de respectivement 0,6% et 0,8% en ce mois de décembre (contre 0,5% en novembre), pour atteindre bientôt les 60 000 sites autorisés, dont presque 55 000 en service, ainsi répartis : 

Orange : 28 975 sites ( + 152 en décembre ) 

SFR : 24 365 sites (+ 173 en décembre)

Bouygues Telecom : 24 340 sites ( + 234 en décembre)

Free : 23 5424 (+ 272 en décembre)

On voit qu'Orange, largement en tête avec plus de 4000 sites de plus que ses concurrents, est l'opérateur qui a le moins déployé de nouvelles antennes en décembre dernier. Une situation inverse à celle de Free qui, dispose du parc le moins fourni, mais qui continue d'investir pour rattraper son retard, et rejoint ainsi SFR et Bouygues Telecom dans un mouchoir de poche.

Le point sur la 5G :

Lire la suite : https://www.ariase.com/mobile/actualite/deploiement-4g-5g-afnor-janvier-2023

Intelligence artificielle

Intelligence artificielle : voici ce qui nous attend en 2023

capital.fr - Par MIT Technology Review

Publié le 08 janvier 2023

Des journalistes spécialisés de la MIT Technology Review, Melissa Heikkilä et Will Douglas Heaven vous livre ici leurs grandes prédictions pour 2023 en matière d'intelligence artificielle (IA).

En 2022, l'intelligence artificielle (IA) a fait preuve de créativité. Les modèles d'IA peuvent désormais produire du texte, des images et même des vidéos très convaincantes et pour cela ils ont juste besoin d'un petit coup de main. Neuf mois plus tôt, OpenAI a révolutionné l'IA générative avec la sortie de DALL-E 2, un modèle deep-learning (ou apprentissage profond, en français) capable de produire des images à partir d'instructions textuelles. Suite à cela, Google et Meta ont également apporté leur contribution avec des IA capables de produire des vidéos à partir de texte. Et il y a quelques semaines seulement, OpenAI a lancé ChatGPT, le dernier modèle de langage étendu qui a enflammé Internet grâce à son éloquence et la surprenante cohérence de ses réponses.

En 2022, le rythme effréné de l'innovation a été remarquable - et parfois écrasant. Qui aurait pu anticiper cela ? Et comment pouvons-nous prédire ce qui va suivre ?

Heureusement, à la MIT Technology Review, nous avons la chance d'avoir non pas un mais deux journalistes spécialisés qui passent leurs journées à suivre, de manière obsessionnelle, les derniers développements dans le domaine de l'intelligence artificielle. Ils vous présentent ci-dessous les plus grandes tendances qui, selon eux, façonneront le paysage de l'IA en 2023 :

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Lire la suite : https://www.capital.fr/economie-politique/intelligence-artificielle-voici-ce-qui-nous-attend-en-2023-1456749

Blockchain

Réductions catastrophiques du financement de la recherche scientifique – La blockchain peut-elle être la solution ?

essoneinfo.fr - Hélène Michel

Publié le 10 janvier 2023

Nous traversons l’une des pires instabilités économiques, et la situation est sur le point d’empirer. Avec des gouvernements qui luttent pour maintenir leur économie à flot, les réductions de dépenses sont une réalité malheureuse mais compréhensible.

Alors que les dépenses publiques et les investissements privés ont été réduits dans plusieurs secteurs, la recherche scientifique a connu des baisses plutôt choquantes.

Rien qu’au Royaume-Uni, le financement public de la recherche et du développement a été réduit de près de 50 % l’année dernière. En Europe, plus de 100 millions de dollars de financement scientifique ont été suspendus depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine au début de cette année.

En plus des subventions et des financements gouvernementaux, les investissements privés dans les projets scientifiques sont également en forte baisse. Les sociétés de capital-risque et les investisseurs providentiels étant de plus en plus rigides et limités, il est désormais très difficile d’obtenir des investissements pour la recherche scientifique.

Alors, comment les scientifiques et les projets peuvent-ils trouver des opportunités de financement efficaces pour soutenir leurs recherches dans ce paysage plutôt difficile ? La blockchain pourrait apporter la réponse ultime.

Présentation de la science décentralisée DeSci

Lire la suite : https://www.essonneinfo.fr/91-essonne-info/18207/reductions-catastrophiques-du-financement-de-la-recherche-scientifique-la-blockchain-peut-elle-etre-la-solution/

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La technologie blockchain, massivement adoptée par les entreprises (Étude)

cointribune.com 

Publié le 14 Jan 2023 - Luc Jose Adjinacou

Chute du bitcoin, naufrage de la compagnie FTX, crise de confiance, etc… Ces derniers mois sont dans l’ensemble mauvais pour l’industrie des cryptos. Pourtant, malgré ce tableau peu reluisant, l’intérêt des investisseurs pour ce marché en pleine expansion s’est paradoxalement accru. Plusieurs analystes prédisent d’ailleurs de beaux jours pour ce secteur au-delà de la crise ambiante.

Un engouement certain

L’intérêt pour la blockchain et ses applications ne faiblit pas. C’est ce que révèle une récente enquête menée par la société de crypto CasperLabs et le fournisseur de données sur le marché Zogby Analytics. L’étude menée auprès de 603 d’entreprises des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Chine indique un intérêt accru pour la technologie blockchain et les possibilités qu’elle offre.

In concreto, le résultat de l’enquête indique qu’environ 90 % des compagnies interrogées reconnaissent réaliser d’une manière ou d’une autre des investissements ayant pour objet la technologie blockchain.

L’étude indique surtout qu’environ 87 % de ces compagnies prévoient, à court et à moyen terme, d’injecter des fonds conséquents prenant en compte cette technologie, dans leur stratégie de croissance. Ce constat est moins frappant chez les firmes britanniques et américaines que chez leurs homologues de Chine. Rien que pour cette année, plus de la moitié d’entre elles envisagent d’investir dans la blockchain. Ceci, malgré la crise que traverse l’industrie en ce moment.

Une bonne nouvelle pour le marché des cryptos

Lire la suite : https://www.cointribune.com/la-technologie-blockchain-massivement-adoptee-par-les-entreprises-etude/

Atos

Supercalculateurs : en litige avec Londres, Atos empoche 24 M£

silicon.fr - Clément Bohic

Publié le 10 janvier 2023

Le gouvernement britannique a privilégié un règlement à l’amiable avec Atos dans le cadre d’un litige autour de la fourniture d’un supercalculateur au service national de météorologie.

Atos, injustement privé d’un contrat au Royaume-Uni ? Le Gouvernement n’admet rien de tel, mais a accepté de verser au groupe français 24 millions de livres (environ 27 M€). Il en est fait état dans le rapport annuel du département des Affaires, de l’Énergie et de la Stratégie industrielle.

Le dossier concerne une des agences de ce département. En l’occurrence, le Met Office (service national de météorologie). Début 2020, Londres avait officialisé un projet – doté d’une enveloppe de 1,2 Md£ – destiné à la doter d’un nouveau supercalculateur.

Le 22 avril 2021, à l’occasion du Jour de la Terre, Microsoft s’était officiellement vu attribuer le contrat. Pour un montant initial de 854 M£. En ligne de mire, une mise en service à l’été 2022 et un partenariat de dix ans, avec un bénéfice estimé à 13 Md£ pour le Royaume-Uni.

Lire la suite : https://www.silicon.fr/supercalculateurs-litige-londres-atos-455923.html

RGPD

RGPD : Meta encaisse une nouvelle amende de 390 millions d'euros

usine-digitale.fr - Raphaële Karayan

Publié le 05 Janvier 2023 

L'autorité de protection des données personnelles irlandaise a infligé mercredi deux amendes à Facebook et Instagram en violation du RGPD. En cause : les bases juridiques du traitement des données utilisé pour servir de la publicité ciblée aux utilisateurs.

Meta ramasse les amendes à la pelle. La Commission irlandaise pour la protection des données (DPC), agissant au nom de l'Union européenne, a infligé au groupe de Mark Zuckerberg deux amendes d'un montant total de 390 millions d'euros mercredi 4 janvier, pour violation du règlement général sur la protection des données (RGPD). Meta a annoncé son intention de faire appel, sur le fonds et sur le montant des amendes.

Ces amendes se répartissent en une première adressée à Facebook, d'un montant de 210 millions d'euros, et une seconde infligée à Instagram pour un montant de 180 millions d'euros. Meta est par ailleurs dans l'obligation de remettre sa politique de traitement des données personnelles en conformité dans un délai de trois mois. La DPC a jugé que Meta se fondait sur une base juridique non pertinente pour justifier son traitement des données à caractère personnel à des fins de publicité ciblée sur Facebook et Instagram.

Consentement forcé

Les plaintes à l'origine de cette décision, déposées par Noyb en mai 2018 en Autriche et en Belgique, considèrent que Facebook et Instagram ont "forcé" le consentement de leurs utilisateurs au traitement de leurs données personnelles lors de la mise à jour de leurs conditions générales au moment de la mise en place du RGPD, dans la mesure où sans consentement, les réseaux sociaux n'étaient plus accessibles.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/rgpd-meta-encaisse-une-nouvelle-amende-de-390-millions-d-euros.N2082801#xtor=EPR-4&email=Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Première condamnation d'Apple pour manquement au RGPD : Bruzzo Dubucq accompagne France Digitale

lemondedudroit.fr

Publié le 10 Janvier 2023

Lors du passage au système d’exploitation IOS 14.6, France Digitale a dénoncé le fait que les paramètres de ciblage de la publicité disponibles à partir de l’icône « Réglages » de l’iPhone étaient pré-cochés par défaut », ce qui était un moyen pour Apple de personnaliser les publicités diffusées sur son magasin d’applications.

Bruzzo Dubucq a aaccompagné l'association de start-up « France Digitale » dans le cadre de son contentieux contre la firme à la pomme devant la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).

Apple vient ainsi d’être condamné par la CNIL, dans une délibération du 29 décembre 2022, à régler une amende de 8 millions d’euros pour avoir imposé des traceurs publicitaires aux utilisateurs d’iPhone dans le pays, en violation de l’article 82 de la loi Informatique et Libertés.

Il s’agit de la première condamnation d’Apple par la CNIL pour manquement au RGPD.

Lire : https://www.lemondedudroit.fr/deals/85266-premiere-condamnation-apple-manquement-rgpd-bruzzo-dubucq-accompagne-france-digitale.html

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La CNIL accompagne le projet interdisciplinaire sur la protection des données personnelles (iPoP)

cnil.fr - Communiqué

Publié le 09 janvier 2023

Piloté par l’Inria, le projet iPoP fait partie des 7 projets retenus dans le cadre du PEPR (programme et équipements prioritaires de recherche) portant sur la cybersécurité lancé en octobre 2022. La CNIL y contribuera activement en apportant son expertise sur les thématiques liées à la vie privée.

Répondre à l’évolution des menaces sur la sécurité informatique

L’utilisation des données personnelles par de nouveaux services numériques dans tous types de secteurs s’accompagne d’une évolution des menaces en matière de sécurité informatique. En réponse, le gouvernement a souhaité faire de la sécurité des données personnelles l’un des enjeux de la stratégie nationale du programme France Relance, dans le cadre du programme et équipements prioritaires de recherche (PEPR).

Le projet iPoP, financé par le quatrième programme d’investissements d’avenir (PIA4) du plan France Relance, est l’un des 7 premiers projets ciblés. À visée interdisciplinaire, il inclut des organismes de recherche en informatique, en sciences humaines et sociales et en droit : CNRS, EDHEC, INSA (centres du Val de Loire et de Lyon), Inria, Universités de Grenoble Alpes, de Lille, Rennes 1, et de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

Il a pour objectif de concevoir des approches innovantes pour la protection des données adaptées aux usages et aux risques émergents, en cohérence avec le droit sur la protection des données. Sur la base de productions passées et de nouvelles publications financées en partie par le projet, les équipes contribueront à l’avancée de la recherche sur plusieurs thématiques :

• les nouvelles formes de collecte d’informations personnelles et leurs risques pour la vie privée ;

• l’apprentissage automatique et vie privée ;

• la conception et l’évaluation des techniques d’anonymisation et de réidentification des données ;

• les systèmes personnels et sécurisés de gestion des données ;

• la confidentialité différentielle (technique permettant de limiter les risques d’identification des personnes) ;

• les questions juridiques, sociétales et éthiques liées aux nouvelles techniques d’IA.

Une expertise multidisciplinaire de la CNIL pour contribuer aux travaux

La CNIL, dont l’une des missions est de se tenir informée de l’évolution des technologies de l’information, suivra ces projets et contribuera à leur avancée par son expertise juridique et technique en tant que partenaire non financé.

Ses travaux sur les sujets de l’anonymisation, des techniques de collecte sur smartphone, ou encore concernant l’intelligence artificielle, ainsi que sa connaissance des pratiques des acteurs publics et privés permettront d’alimenter les réflexions des partenaires du projet.

Par ailleurs, la CNIL participera à l’expérimentation des outils développés dans le cadre du projet et qui pourraient l’aider dans l’exercice de ses missions. Avec ce projet, la CNIL réaffirme sa volonté de rester au contact des écosystèmes de recherche sur la protection de la vie privée.

Pour approfondir

> Les sept projets relatifs à la cybersécurité sélectionnés - CNRS 

> IPoP - Interdisciplinary Project on Privacy – Inria 

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/la-cnil-accompagne-le-projet-interdisciplinaire-sur-la-protection-des-donnees-personnelles-ipop

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La CNIL inflige une amende à TikTok : pour quelles raisons ?

blogdumedorateur.com - Valérie Soriano

Publié le 13 janvier 2023

Le site web TikTok écope d’une amende de 5 millions d’euros pour manquement au RGPD.

Après Microsoft et Apple récemment épinglés par la CNIL pour des manquements au RGPD, c’est au tour de TikTok ! Le 29 décembre dernier, la plateforme a été sanctionnée pour la première fois par la Commission. Que reproche-t-on à la plateforme sociale ? On fait le point.

TikTok sanctionné à hauteur de 5 millions d’euros

À la suite de plusieurs contrôles effectués sur le siteTiktok.com de mai 2020 à juin 2022, et sur la base de documents demandés à l’entreprise, la formation restreinte de la CNIL a soulevé plusieurs manquements sur le réseau social et a décidé de sanctionner TikTok à hauteur de 5 millions d’euros. En cause, le non respect du RGPD relatif aux cookies présents sur le site.

La Commission précise que ces contrôles ont été effectués uniquement sur le site web et non sur l’application mobile. Elle mentionne aussi que le montant de l’amende a été acté au regard de ces manquements, des informations récurrentes de la CNIL à propos du consentement des cookies, ainsi que du nombre important de personnes concernées par cette situation, et particulièrement des jeunes mineurs.

TikTok a enfreint la loi Informatique et Libertés

Au cours de son enquête, la CNIL a constaté plusieurs manquements à l’article 82 de la loi Informatique et Libertés de la part de TikTok Irlande et TikTok Royaume-Uni :

Lire la suite : https://www.blogdumoderateur.com/cnil-amende-5-millions-tiktok/

Metavers

Métavers, de la formation au collaboratif : 1ers cas d'usage en France

lemondeinformatique.fr - la rédaction de LMI

Publié le 09 Janvier 2023

Les projections de revenus mondiales liées aux métavers ont de quoi faire tourner la tête puisqu'elles se mesurent, selon certains cabinets d'études, en centaines voire en milliers de milliards de dollars. Si ces chiffres apparaissent totalement utopiques aujourd'hui avec des fréquentations très modestes dans les premiers métavers, le futur pourrait bien nous réserver quelques surprises. Et pour cause, l'effervescence est bien réelle, les projets se multiplient et les technologies aussi. Cela dit, il est encore difficile de déterminer avec précision ce buzz word qu'est le métavers étant donné son approche protéiforme surtout dans le marché BtoB où chaque acteur en a sa propre définition. Au travers de cette enquête, nous avons essayé de faire un premier bilan des métavers professionnels en France et de comprendre à quels usages peuvent-ils bien servir. (Crédit 5discovery)

Sommaire

1. Métavers, un marché naissant et surtout protéiforme

Comme le mentionne Emmanuel Moyrand, vice-président de France Meta, une association qui promeut les acteurs français dans les métavers, il...

2. Le métavers décentralisé opéré et monétisé dans la blockchain

« Le métavers est un univers virtuel immersif, persistant, accessible via n’importe quel appareil connecté 2D/3D. Il est aussi...

3.  Des graphismes toujours très décevants...

En observant les exemples de métavers proposés, nous sommes, au premier regard, souvent déçus par la qualité du graphisme, bien loin...

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/les-dossiers/sommaire-lire-metavers-de-la-formation-au-collaboratif-1ers-cas-d-usage-en-france-243.html

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La Commission européenne veut intégrer le métavers au débat sur la « juste contribution »

euractiv.fr - Luca Bertuzzi, translated by Arthur Riffaud

Publié le 10 janvier 2023

La « juste contribution », également connue sous le nom de principe de « l’expéditeur — payeur », repose sur l’argument des grands opérateurs de télécommunications européens selon lequel les plateformes en ligne telles que Netflix et Google ne contribuent pas suffisamment aux coûts du réseau alors qu’elles récoltent la plupart des avantages de l’économie numérique. [SHUTTERSTOCK/Yuganov Konstantin]

La future proposition de l’UE visant à faire contribuer les fournisseurs de contenu en ligne au coût de l’infrastructure numérique englobera les volumes croissants de données du métavers et des mondes virtuels, selon une lettre obtenue par EURACTIV.

La lettre, signée par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et datée du 22 décembre 2022, est une réponse à l’eurodéputée du groupe Renew Valérie Hayer, qui avait coordonné en septembre l’envoi d’une autre lettre approuvant l’initiative de la « juste contribution » et appelant à des progrès rapides.

La « juste contribution », également connue sous le nom de principe de « l’expéditeur-payeur », repose sur l’argument des grands opérateurs de télécommunications européens selon lequel les plateformes en ligne telles que Netflix et Google ne contribuent pas suffisamment aux coûts du réseau alors qu’elles récoltent la plupart des avantages de l’économie numérique.

La lettre de Mme Hayer a notamment été cosignée par des eurodéputés influents des groupes politiques conservateur, libéral et progressiste.

Le commissaire chargé du Marché intérieur, Thierry Breton, a annoncé en mai que la Commission européenne se penchait sur la question afin de s’assurer que les fournisseurs de services de télécommunications obtiennent un rendement approprié lorsqu’ils investissent dans des réseaux à haute capacité, et qu’elle avait l’intention de présenter une initiative à ce sujet d’ici la fin de 2022.

Une proposition controversée

Lire la suite : https://www.euractiv.fr/section/economie/news/la-commission-europeenne-veut-integrer-le-metavers-au-debat-sur-la-juste-contribution/

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49 % des Français ignorent ce qu’est le métavers

leclaireur.fnac.com - Kesso Diallo

Publié le 12 janvier 2023

La plupart des Français sont intéressés par le métavers, bien qu'ils n'y aient jamais accédé. ©Deemerwha studio / Shutterstock

Selon une étude de GetApp, peu de Français savent exactement de quoi il s’agit et y ont déjà accédé.

Depuis que le groupe Facebook s’est rebaptisé Meta, on entend souvent parler du métavers. De nombreuses entreprises travaillent sur ce concept, encore flou aujourd’hui et qui ne sera pas entièrement développé avant plusieurs années. Si un récent rapport remis au gouvernement en propose une définition, peu de Français sont familiers avec ce concept. C’est l’une des informations révélées par l’étude de la plateforme GetApp*, publiée mercredi.

Selon celle-ci, 49% ignoraient ce qu’était le métavers avant d’en lire la définition qu’elle proposait dans le cadre de son enquête. Et, parmi ces personnes, 19% n’avaient connaissance ni du nom ni du concept. De l’autre côté, bien que 51% des répondants savaient de quoi il s’agissait, ils n’étaient que 32% à en connaître le nom et la définition exacts.

Des disparités entre générations

Dans le détail, des disparités sont présentes entre les générations, les jeunes étant plus familiers avec le métavers que leurs aînés. En effet, 58% des répondants de la génération Y (nés entre 1978 et 1995) et 51% de ceux de la génération Z (nés entre 1996 et 2010) ont affirmé savoir ce qu’est le métavers tandis que 53% des sondés de la génération X (nés entre 1965 et 1977) et 58% des baby boomers (nés entre 1946 et 1964) ont indiqué ne pas connaître ce concept.

Lire la suite : https://leclaireur.fnac.com/article/225525-49-des-francais-ignorent-ce-quest-le-metavers/