Revue de presse ADCET N°198 du 09 janvier 2023

Mobilité

[CES 2023] Top départ pour le challenge "AI for Urban Mobility" de Software République avec la région Ile-de-France

usine-digitale.fr - Mathieu Pollet

Publié le 06 Janvier 2023 

Depuis le CES, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a lancé le challenge “AI for Mobility”, destiné à rapprocher les grands groupes et les start-ups franciliennes pour trouver les solutions à la mobilité de demain.

Après l’industrie ou encore la santé, c’est un nouveau "challenge" auquel sont invités les start-up franciliennes à participer. À l’occasion du CES 2023, la région Île-de-France et la Software République, qui regroupe Atos, Dassault Systèmes, OrangeRenault Group, STMicroelectronics et Thales, ont lancé jeudi 5 janvier un nouveau défi autour des questions de mobilité.
L’objectif ? “Mettre en commun les questions que se posent les grands groupes et les solutions que peuvent apporter les start-up”, a résumé Valérie Pécresse, à la tête de la région. Elle a par ailleurs rappelé que ce genre d’initiatives pouvait permettre d’accélérer le développement de pépites françaises — à l’image d’Owkin, autrefois jeune pousse de la medtech et devenue aujourd’hui licorne, qui a remporté le premier challenge "AI for Health".

Imaginer la mobilité de demain

Les solutions imaginées, pour cette nouvelle édition dédiée à la mobilité, peuvent aussi bien porter sur l’autopartage, la décarbonation, l’intermodalité ou encore les bornes de recharge électrique. À la clef ? Une subvention de 500 000 euros accordée par la région et une place au sein d’un incubateur chapeauté par la Software République. “La région est intéressée car cela va aider la mobilité en Île-de-France”, a souligné Valérie Pécresse.
Renault a par a ailleurs annoncé qu’il mettra à disposition plusieurs véhicules pour aider les volontaires à mener à bien leurs expérimentations. Les chercheurs, codeurs et entrepreneurs prêts à se pencher sur la question ont jusqu’au 10 février pour se manifester. Un jury composé des membres des six partenaires et de la région Île-de-France retiendra ensuite les solutions les plus innovations, applicables sur le territoire francilien et qui démontreront un “potentiel de réplicabilité”.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/ces-2023-top-depart-pour-le-challenge-ai-for-urban-mobility-de-la-region-ile-de-france.N2083006#xtor=EPR-6&email=Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Nouveau tramway à Nantes : voici quand il va débarquer dans la métropole

actu.fr/pays-de-la-loire/nantes - Julien Sureau

Publié le 05 janvier 2023

Les nouvelles rames de tramway seront déployées à compter de l'automne 2023, a-t-on appris auprès de Nantes Métropole. Détails.

Après une phase de test durant l’été, les Nantais découvriront les nouvelles rames de tramway à partir de l’automne 2023, a priori sur la ligne 1, annonce Nantes Métropole sur son site internet

49 rames Citadis remplaceront progressivement les rames TFS historiques de 1985, destinées au rebut. Longs de 46 mètres comme à Strasbourg, les nouveaux tramways permettront d’accueillir 20% de personnes supplémentaires, soit jusqu’à 300 passagers au lieu de 250, et seront 100% accessibles aux personnes à mobilité réduite grâce à un plancher bas intégral. 

Pleinement opérationnelle en 2026

Les rames, achetées 219 millions d’euros par la collectivité, sont conçues et fabriquées à La Rochelle (Charente-Maritime).

Si les premières rames circuleront dès 2023, la quatrième génération du tramway nantais sera pleinement opérationnelle en 2026quand les nouvelles lignes seront mises en service.

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Une prime mensuelle de 50€ pour vos déplacements domicile-travail

cotedor.fr

Publié le 04/01/2023

En vigueur depuis le 1er juillet 2022 pour favoriser le retour et le maintien dans l'emploi des plus modestes, l'aide forfaitaire exceptionnelle Maintien dans l'Emploi Côte-d'Or rencontre un vif succès.

Dans un contexte d'inflation inédite, le Conseil départemental de la Côte d'Or, lors de sa session du 12 et 13 décembre 2022, a décidé de poursuivre, jusqu'au 31 mars 2023, cette aide qui permet de soutenir les personnes qui n'ont d'autre choix que d'utiliser leur véhicule personnel pour aller au travail et doivent parcourir au moins 40 kilomètres aller-retour par jour.

Pour qui ?

Les salariés ayant un revenu modeste et devant se déplacer quotidiennement avec leur véhicule personnel.

Quelles conditions ?

  • • résider en Côte-d'Or (pour les personnes résidant sur le territoire de l’agglomération dijonnaise, elles doivent être accompagnées par le Département au titre de ses compétences sociales : insertion, PMI, enfance, allocation personnes âgées ou prestation compensation du handicap),
  • • avoir la nationalité française ou être en situation régulière,
  • • avoir un revenu modeste – rémunération au plus égale à 1,5 fois le SMIC soit 1993,58 € avant prélèvement de l’impôt à la source pour une personne seule et 2,5 fois le SMIC pour un couple (soit 3322,63€),

Lire la suite : https://www.cotedor.fr/actualite/une-prime-mensuelle-de-50eu-pour-vos-deplacements-domicile-travail

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Enquête : les Français vers une mobilité plus responsable ?

latribune.fr

Publié le 04 Janvier 2023

La société évolue et - raisons écologiques et économiques obligent - les Français n’ont plus le même rapport à la voiture, comme le révèle une enquête sur la mobilité réalisée par Drivalia. Ils souhaitent s’orienter vers une mobilité plus responsable en choisissant d’autres modes de déplacement et en utilisant plus souvent la location de voiture.

Se dirige-t-on vers une évolution de notre rapport à la voiture avec une mobilité plus responsable, et une moindre nécessité de posséder à tout prix une voiture ? C'est bien ce qui semble se profiler pour demain. Avoir son propre véhicule coûte cher et contribue à la pollution atmosphérique. Selon l'enquête sur la mobilité réalisée récemment par Drivalia, les Français ne sont pas pleinement satisfaits de l'usage qu'ils font de leur véhicule : 45 % des répondants indiquent qu'ils souhaitent réduire son utilisation pour des raisons à la fois environnementales (74 %), économiques (76,6 %) ou en raison du télétravail généralisé (22 %).

TABLEAU : https://static.latribune.fr/article_body/2088529/mobilite-france.jpg

La voiture de moins en moins bienvenue dans les grandes agglomérations

Lire la suite : https://www.latribune.fr/supplement/enquete-les-francais-vers-une-mobilite-plus-responsable-946607.html

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L'usage du vélo progresse en 2022... mais pas partout !

maire-info.com - Lucile Bonnin

Publié le  jeudi 05 janvier 2023

Dans le cadre du suivi de la pratique cyclable en France, l'association Vélo & Territoires dresse un premier bilan de la fréquentation vélo en 2022. Résultat : les cyclistes sont de plus en plus nombreux.

Depuis la fin de la crise sanitaire, le vélo a le vent en poupe. Cette dynamique de changement de mobilité dans le quotidien des Français se confirme avec les chiffres rapportés par l’association Vélo & Territoires.

Pour l’année qui vient de s’écouler, un suivi de la pratique du vélo dans les territoires a été réalisé par l’association avec une publication de bulletins chaque mois. « Les analyses réalisées dans ces bulletins sont basées sur les données de comptages de vélos collectées par la Plateforme nationale des fréquentations (PNF) » , comme précisé sur le site. 

Hier, un bilan provisoire de l’année 2022 a été dévoilé. « Celui-ci sera consolidé, dans les mois à venir » , peut-on lire dans le document qui confirme que la pratique du vélo progresse largement dans les territoires. 

Un essor qui se poursuit 

« La fréquentation vélo poursuit son essor »  et, en 2022, cette dernière progresse de 31 % par rapport à 2019 et de 8 % par rapport à 2021. Au niveau de la fréquentation moyenne journalière en France, les niveaux sont plus élevés qu’en 2021 « et nettement supérieurs à ceux de 2019 (année de référence avant la crise). » 

Le nombre de passages de vélos en France augmente. Par exemple, du 1er janvier au 3 juillet 2022, la fréquentation cyclable était en moyenne de 12 % plus importante que celle de 2021 pour la même période et de 38 % par rapport à 2019. 

Disparités territoriales 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/mobilite-durable/usage-du-velo-progresse-en-2022-mais-pas-partout---article-27058

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Franck Garçon nommé directeur général de Keolis Lille Métropole

gazettepdc.fr - Amandine Pinot

Publié le 06 janvier 2022

En octobre dernier, Franck Garçon prenait la succession de Gilles Fargier, qui a fait valoir ses droits à la retraite, à la tête de Keolis Lille Métropole.

Diplômé en audit et contrôle de gestion de l'Ecole Supérieure de Commerce de Lille, Franck Garçon, 56 ans, est fort d'une expérience de plus de 30 ans chez Keolis, l'opérateur majeur du transport public de voyageurs en France et qui exploite ilévia, le réseau de transport urbain de la MEL.

Après un début de carrière dans le domaine du contrôle de gestion, Franck Garçon a occupé différentes fonctions décisionnelles auprès de comités de directions, des collectivités locales et des régions et plus spécialement en pilotage d'entités et de filiales du réseau Keolis en France et en Belgique. Depuis 2015, il était directeur régional Nord-Est (26 filiales et 3 400 collaborateurs).

Désormais à la direction de Keolis Lille Métropole, Franck Garçon aura pour mission de mettre en œuvre la politique de la MEL dans le développement des mobilités durables, d'accompagner les projets de la collectivité en matière de matériel roulant mais aussi de préparer le réseau à l'arrivée des nouvelles lignes du SDIT (Schéma Directeur des Infrastructures de Transport). Chaque année, près de 200 millions de voyages sont recensés sur la MEL.

Lire la suite : https://www.gazettenpdc.fr/article/franck-garcon-nomme-directeur-general-de-keolis-lille-metropole

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VIDÉO. Circulation à Bordeaux : comment va se passer l'instauration des Zones à Faibles Émissions (ZFE)

france3-regions-francetvinfo.fr - Nicolas Morin et Christophe Roux

Diffusé le 08 janvier 2023

En Aquitaine, Bordeaux, Bayonne et Pau sont éligibles pour cette nouvelle mesure environnementale. Dans Dimanche en Politique, gros plan sur la future ZFE bordelaise qui concernera quatorze communes.

 Au premier janvier 2025 au plus tard, toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants devront avoir mis en service une zone à faible émission. Cette disposition de la loi Climat vise à interdire les accès des zones urbaines les plus peuplées aux véhicules polluants.

Les centres urbains seront progressivement interdits aux véhicules les plus polluants. • © France 3 Aquitaine

ZFE, mode d’emploi ?

Quelles conséquences pour les automobilistes, notamment ceux des véhicules diesel ? Les primes à la conversion seront-elles suffisantes ?  Quel bilan dans les huit métropoles dans lesquelles les ZFE sont déjà actives ? Faut-il revoir les modes de déplacements dans les métropoles, à Bordeaux par exemple, la plus importante de la région ? Et si oui, que faire ?

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/video-circulation-a-bordeaux-comment-va-se-passer-l-instauration-des-zones-a-faibles-emissions-zfe-2688518.html

Cybersécurité

Anssi : un vétéran de l’agence revient prendre le gouvernail

  • lemagit.fr - Valéry Rieb-Marchive, Rédacteur en chef

Publié le 05 janvier 2023

Vincent Strubel, directeur de l’opérateur des systèmes d’information interministériels classifiés, vient d’être nommé directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information.

C’est lors du Conseil des ministres du 4 janvier 2023 que Vincent Strubel, directeur de l’opérateur des systèmes d’information interministériels classifiés (OSIIC), a été nommé aux commandes de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi).

Cette nomination a été immédiatement saluée par beaucoup comme un changement dans la continuité. Vincent Strubel n’est en effet pas étranger à l’Anssi ni, plus largement, à l’écosystème français de la cybersécurité : c’est un ancien de l’Agence qui ne sera finalement resté à l’Osiic qu’un peu plus de deux ans et demi. Mais avant cela, cet ingénieur général des mines avait déjà passé plus de 15 ans à l’Anssi, jusqu’à en être sous-directeur Expertise durant près de 6 ans.

Dans un communiqué de presse, Vincent Strubel qualifie son retour à l’Agence pour la diriger « d’immense honneur » : « j’ai la grande joie de retrouver des équipes formidables, dont le savoir-faire est unanimement reconnu. J’ai la chance de prendre mes fonctions en ayant à mes côtés Emmanuel Naëgelen, directeur adjoint de l’agence depuis janvier 2021. Nos défis sont nombreux, mais nous saurons les relever avec l’exigence et le sens de l’intérêt général qui caractérisent l’agence depuis sa création ».

Lire la suite : https://www.lemagit.fr/actualites/252528900/Anssi-un-veteran-de-lagence-revient-prendre-le-gouvernail?utm_campaign=20230106_Anssi%C2%A0%3A+un+v%C3%A9t%C3%A9ran+de+l%27agence+nomm%C3%A9+nouveau+DG+-+Gestion+des+correctifs+%3A+les+12+meilleurs+outils+en+2023+-+T%C3%A9l%C3%A9travail+en+2023%C2%A0%3A+les+Fran%C3%A7ais+veulent+plus+de+flexibilit%C3%A9&utm_medium=EM&utm_source=MDN&source_ad_id=252528900&asrc=EM_MDN_257359854&bt_ee=3wdIUv9IVx6FtacNsS53OX4hfBxCiHYWJYbqoybiSO7UKzcY5F9DxyN%2FTKrWoDcm&bt_ts=1673009477132

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Cybercrime-As-A-Service, Cybermenaces Activées Par L’ia Prévues

actusduweb.com

Publié le 05 janvier 2023

FORTINET a récemment dévoilé ses prévisions sur le paysage des cybermenaces pour les 12 prochains mois et au-delà. Des attaques alimentées par la cybercriminalité en tant que service (CaaS) en évolution rapide aux nouveaux exploits sur des cibles non traditionnelles telles que les appareils périphériques ou les mondes en ligne, le volume, la variété et l’ampleur des cybermenaces maintiendront les équipes de sécurité en état d’alerte en 2023 et au-delà. Voici les principaux points à retenir pour les RSSI :

Succès de RaaS un aperçu de CaaS. Compte tenu du succès des cybercriminels avec le ransomware-as-a-service (RaaS), un nombre croissant de vecteurs d’attaque supplémentaires seront mis à disposition en tant que service via le dark web pour alimenter une expansion significative de la cybercriminalité en tant que service. Au-delà de la vente de rançongiciels et d’autres offres de logiciels malveillants en tant que service, de nouveaux services à la carte feront leur apparition. CaaS présente un modèle commercial attrayant pour les acteurs de la menace. Et pour les cybercriminels chevronnés, la création et la vente de portefeuilles d’attaques en tant que service offrent un dépannage simple, rapide et reproductible. En outre, les acteurs de la menace commenceront également à tirer parti des vecteurs d’attaque émergents tels que les deepfakes, en les proposant plus largement à l’achat.

L’éducation et la formation en matière de sensibilisation à la cybersécurité constituent l’une des défenses les plus importantes contre ces évolutions défavorables. Les organisations devraient envisager d’ajouter de nouveaux modules qui fournissent une formation sur la détection de méthodes en évolution telles que les menaces activées par l’IA.

Lire la suite : https://www.actusduweb.com/cybercrime-as-a-service-cybermenaces-activees-par-lia-prevues/

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La quête d’une cybersécurité résistante à l’arsenal quantique

theconversation.com - Antonio Acin, Professor and group leader, Instituto de Ciencias Fotónicas (ICFO)

Publié: 2 janvier 2023

Déclaration d’intérêts

Antonio Acín est ICREA Professor au ICFO-The Institute of Photonic Sciences. Il a reçu des financements de AXA Fund, l’Union Européenne, et les gouvernements espagnol et catalan.

La taille des ordinateurs quantiques est donnée en termes de bits quantiques, ou « qubits ». Elle a augmenté considérablement ces dernières années grâce à d’importants investissements publics et privés. Clairement, il ne faut pas se focaliser seulement sur leur quantité, car la qualité des qubits que l’on arrive à préparer est aussi importante que leur nombre pour qu’un ordinateur quantique surpasse un jour nos ordinateurs classiques actuels – on parle d’atteindre « l’avantage quantique ». Pourtant, il est concevable que des dispositifs de calcul quantique offrant un tel avantage soient disponibles dans un avenir proche. Comment cela affecterait-il notre vie quotidienne ?

Il n’est jamais facile de faire des prédictions, mais il est admis que la cryptographie sera modifiée par l’avènement des ordinateurs quantiques. Il est devenu banal de dire que la protection de la vie privée est une question essentielle dans notre société de l’information : chaque jour, de grandes quantités de données confidentielles sont échangées, par exemple via l’internet. La sécurité de ces transactions est cruciale et dépend principalement d’un seul concept : la complexité, ou plus précisément la complexité informatique. Les informations confidentielles restent secrètes parce que tout ennemi ou espion désireux de les lire doit résoudre un problème mathématique extrêmement complexe.

En fait, les problèmes utilisés pour la cryptographie sont si complexes pour nos algorithmes et ordinateurs actuels que l’échange d’informations reste sûr en pratique, car résoudre le problème puis pirater le protocole prendrait un temps ridiculement long (des années, voir plusieurs milliers d’années, par exemple).

L’exemple le plus emblématique de cette approche est le protocole RSA (pour ses inventeurs Ron Rivest, Adi Shamir et Leonard Adleman), le schéma utilisé de nos jours pour sécuriser nos transmissions d’informations (par exemple les transactions bancaires).

Lire la suite : https://theconversation.com/la-quete-dune-cybersecurite-resistante-a-larsenal-quantique-196063?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Convers...%202/5

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Les ordinateurs quantiques sont-ils déjà capables de contourner nos méthodes de cryptage ?

trustmyscience.com - Morgane Olès

Publié le 06 janvier 2023

La méthode de cryptage qui protège nos comptes bancaires est-elle mise en danger par l’informatique quantique ? C’est globalement ce qu’affirme une équipe de scientifiques qui s’est penchée sur le sujet. Une hypothèse audacieuse, que tempèrent toutefois d’autres spécialistes, bien plus sceptiques.

C’est un fait établi : les ordinateurs quantiques possèdent une puissance de calcul hors du commun. C’est même pour cette exacte raison que leur développement fait couler autant d’encre, et que leurs créateurs se disputent les records régulièrement. Pour autant, il est encore aujourd’hui compliqué de les mettre en œuvre pour des applications concrètes.

Pourtant, une équipe de scientifiques vient d’affirmer que l’une de ces machines serait déjà en mesure de décoder une méthode de cryptage clé. Données bancaires, e-mails, informations personnelles, bases d’informations… La méthode de chiffrement nommée RSA (Rivest–Shamir–Adleman) est très largement utilisée aujourd’hui pour échanger des données confidentielles sur internet. Selon les chercheurs, qui ont publié leurs résultats sur le serveur de préimpression arXiv (dans l’attente de la vérification par leurs pairs), c’est cette fameuse méthode qui pourrait être dépassée par les ordinateurs quantiques.

L’idée n’est pas toute nouvelle : l’algorithme de Shor, proposé en 1994, établissait déjà une méthode pour obtenir les nombres premiers sur un ordinateur quantique. En revanche, l’ordinateur nécessaire à l’exécution de cet algorithme était alors très loin d’exister. Cet algorithme nécessite en effet un ordinateur avec des millions de qubits, ou bits quantiques : c’est-à-dire, bien davantage que tout ce qui existe, même aujourd’hui.

Pour rappel, les qubits sont aux ordinateurs ce que les « bits » sont aux ordinateurs classiques : l’unité d’information la plus élémentaire. Concrètement, un bit peut être 0 ou 1, et c’est sur ces 0 et 1 que reposent tous les programmes plus complexes des ordinateurs. Un qubit est en revanche une unité d’information qui peut être en quelque sorte à la fois 0 et 1, dans une superposition d’états. Cette possibilité a été découverte en se basant sur des principes de physique quantique.

Lire la suite : https://trustmyscience.com/ordinateurs-quantiques-pourraient-cracker-methodes-cryptage/

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Une armée de "cyberdéfenseurs" bientôt formée à Télécom SudParis

capital.fr - Pierre Fougères

Publié le 02 janvier 2023

À Télécom SudParis, on veut former des experts en cybersécurité. À l’horizon 2030, 10 000 nouveaux ingénieurs devraient sortir de cette école d’excellence.

La France et l’Europe sont en retard dans le domaine de la cyber sécurité. "En France, il y a un déficit de 15 000 postes dans la cybersécurité, environ 300 000 à l’échelle européenne. Notre priorité est de combler une partie de ce manque en formant des talents. L’objectif, c’est 10 000 experts à bac + 5 d’ici à 2030", détaille François Dellacherie, directeur de Télécom SudParis au Parisien, le dimanche 1er janvier 2023. C’est pourquoi son école compte former "10 000 nouveaux ingénieurs cyber d’ici à 2030".

Alors que les cyberattaques se multiplient, celles menaçant les systèmes informatiques de santé inquiètent les autorités. Pour autant, Hervé Debar, directeur adjoint en charge de la recherche et membre du conseil scientifique de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information préfère tempérer auprès du quotidien régional : "La santé n’est pas un secteur spécifiquement plus touché par les cyberattaques. Des collectivités ou des entreprises le sont tout autant. Les cyberattaques contre les hôpitaux sont très médiatisées, mais il faut savoir qu’il y a bien plus de cyberattaques déjouées qu’abouties." Il l’assure : "Nos élèves sont principalement formés à les prévenir. Mais les hôpitaux ont des facteurs aggravants à cause de leurs surfaces plus importantes de process, l’ancienneté de leurs équipements."

À LIRE AUSSI

Cybersécurité : quelles menaces devons-nous craindre en 2023 ?

L’équipe dirigeante de Télécom SudParis s’attache donc à susciter des vocations. Pour Julien Ribiollet, un étudiant de l’école, il faut que l’image des experts en cyber sécurité change : "L’image du hacker avec sa capuche a pris du plomb dans l’aile. Après mon bac, j’ai suivi deux ans d’école préparatoire en maths à Lyon pour ensuite rejoindre une école numérique." Selon lui, "l’une des forces de Télécom SudParis, c’est sa vie associative. Je suis le président d’HackademINT, un club qui a conçu un tournoi cyber avec la DGSE [Direction générale de la sécurité extérieure]. C’était un projet très concret. Cela a fini de me convaincre d’aller vers la cybersécurité. Cela donne du sens à notre futur métier, nous serons utiles, nous participerons à des projets étatiques…"

Lire la suite : https://www.capital.fr/economie-politique/une-armee-de-cyberdefenseurs-bientot-formee-a-telecom-sudparis-1456148

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Cybercrime-As-A-Service, Cybermenaces Activées Par L’IA Prévues

actusduweb.com

Publié le 05 janvier 2023

FORTINET a récemment dévoilé ses prévisions sur le paysage des cybermenaces pour les 12 prochains mois et au-delà. Des attaques alimentées par la cybercriminalité en tant que service (CaaS) en évolution rapide aux nouveaux exploits sur des cibles non traditionnelles telles que les appareils périphériques ou les mondes en ligne, le volume, la variété et l’ampleur des cybermenaces maintiendront les équipes de sécurité en état d’alerte en 2023 et au-delà. Voici les principaux points à retenir pour les RSSI :

Succès de RaaS un aperçu de CaaS. Compte tenu du succès des cybercriminels avec le ransomware-as-a-service (RaaS), un nombre croissant de vecteurs d’attaque supplémentaires seront mis à disposition en tant que service via le dark web pour alimenter une expansion significative de la cybercriminalité en tant que service. Au-delà de la vente de rançongiciels et d’autres offres de logiciels malveillants en tant que service, de nouveaux services à la carte feront leur apparition. CaaS présente un modèle commercial attrayant pour les acteurs de la menace. Et pour les cybercriminels chevronnés, la création et la vente de portefeuilles d’attaques en tant que service offrent un dépannage simple, rapide et reproductible. En outre, les acteurs de la menace commenceront également à tirer parti des vecteurs d’attaque émergents tels que les deepfakes, en les proposant plus largement à l’achat.

L’éducation et la formation en matière de sensibilisation à la cybersécurité constituent l’une des défenses les plus importantes contre ces évolutions défavorables. Les organisations devraient envisager d’ajouter de nouveaux modules qui fournissent une formation sur la détection de méthodes en évolution telles que les menaces activées par l’IA.

Modèles de reconnaissance en tant que service pour des attaques plus efficaces. La nature organisée de la cybercriminalité permettra des stratégies d’attaque plus efficaces impliquant l’avenir de la reconnaissance. À mesure que les attaques deviennent plus ciblées, les acteurs de la menace embaucheront probablement des « détectives » sur le dark web pour recueillir des renseignements sur une cible particulière avant de lancer une attaque.

Lire la suite : https://www.actusduweb.com/cybercrime-as-a-service-cybermenaces-activees-par-lia-prevues/

Marchés publics

Commande publique : ce qui a changé au 1er janvier

lagazettedescommunes.com - Brigitte Menguy

Publié le 04 Janvier 2023

Un décret et un arrêté de fin décembre sont venus apporter plusieurs modifications au code de la commande publique. "La Gazette" fait le point sur ces nouveautés applicables depuis le 1er janvier 2023.

Tout juriste le sait : les Journaux officiels de fin décembre n’ont pas peur du vide ! Nombreux sont les textes parus avant la date fatidique du 1er janvier. La commande publique ne fait pas exception et a vu publier au JO du 29 décembre un décret « diverses modifications du code de la commande publique », complété deux jours plus tard par un arrêté « modifiant les cahiers des clauses administratives générales des marchés publics ».

Ces deux textes apportent cinq modifications applicables aux marchés publics et aux contrats de concession pour lesquels une consultation est engagée ou un avis d’appel à la concurrence est envoyé à la publication à compter du 1er janvier 2023.

1. Prolongation de la dispense de la procédure de publicité et de mise en concurrence pour les marchés jusqu’à 100 000 euros

Le décret instaure une dispense de procédure de publicité et de mise en concurrence pour les marchés de travaux inférieurs à 100 000 euros, en prorogeant jusqu’au 31 décembre 2024 la mesure temporaire issue de l’article 142 de la loi Asap du 7 décembre 2020.

Ainsi, jusqu’au 31 décembre 2024 inclus, les acheteurs peuvent conclure un marché de travaux sans publicité ni mise en concurrence préalables pour répondre à un besoin dont la valeur estimée est inférieure à 100 000 euros hors taxes.

Ces dispositions sont également applicables aux lots qui portent sur des travaux dont le montant est inférieur à 100 000 euros hors taxes, à la condition que le montant cumulé de ces lots n’excède pas 20 % de la valeur totale estimée de tous les lots.

2. Rémunération du maître d’œuvre : les règles en cas de dépassement du seuil de tolérance sont clarifiées

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/844218/commande-publique-ce-qui-a-change-au-1er-janvier/ 

5G

Au 1er janvier 2023, plus de 38 132 sites 5g autorisés en france

www.lalettre.pro  - Brulhatour

Publié le 04 janvier 2023

Au 1er janvier, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) a autorisé au total 63 102 sites de réseaux mobiles en France, toutes générations confondues (+ 245 sur le mois de décembre). Au 1er janvier 2023, plus de 38 132 sites 5G et 62 618 sites 4G étaient autorisés en France.

Au 1er janvier, 29 315 sites 5G sont déclarés techniquement opérationnels par les opérateurs de téléphonie mobile. La quasi-totalité de ces implantations 5G sont autorisées sur des sites existants, déjà utilisés par les technologies 2G, 3G ou 4G. Seuls 4 sites n’hébergent que de la 5G. Sur le mois de décembre, les sites 5G autorisés ont donc augmenté de 1.5%, et, selon les déclarations des opérateurs, 76.9% des sites autorisés sont techniquement opérationnels.

En France, quatre bandes de fréquences permettent actuellement de fournir un service 5G : 20 881 sites 5G sont autorisés dans la bande 700 MHz (Free Mobile), dont 16 519 sont déclarés techniquement opérationnels ; 5 sites 5G sont autorisés dans la bande 1 800 MHz en Guyane (Outremer Telecom) ; 16 722 sites 5G sont autorisés dans la bande 2 100 MHz (Bouygues Telecom, Orange, SFR et Outremer Telecom), dont 10 648 sont déclarés techniquement opérationnels et 23 291 sites 5G sont autorisés dans la nouvelle bande 3.5 GHz (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange, SFR et SRR), dont 16 228 sont déclarés techniquement opérationnels. Certains des sites autorisés sont mutualisés : la somme des sites autorisés par bande de fréquences est plus élevée que le total des supports autorisés.

Lire la suite : https://www.lalettre.pro/Au-1er-janvier-2023-plus-de-38-132-sites-5G-autorises-en-France_a30930.html

Intelligence artificielle

Y a-t-il de l’intelligence dans l’intelligence artificielle ?

latribune.fr - Jean-Louis Dessalles

Publié le 02 Janvier 2023

OPINION. Les techniques actuelles d’intelligence artificielle, même avec toujours plus de puissance informatique, resteront intellectuellement limitées. Par Jean-Louis Dessalles, Institut Mines-Télécom (IMT)

Il y a près de 10 ans, en 2012, le monde scientifique s'émerveillait des prouesses de l'apprentissage profond (le deep learning). Trois ans plus tard, cette technique permettait au programme AlphaGo de vaincre les champions de Go. Et certains ont pris peur. Elon MuskStephen Hawking et Bill Gates s'inquiétèrent d'une fin prochaine de l'humanité, supplantée par des intelligences artificielles échappant à tout contrôle.

N'était-ce pas un peu exagéré ? C'est précisément ce que pense l'IA. Dans un article qu'il a écrit en 2020 dans The Guardian, GPT-3, ce gigantesque réseau de neurones doté de 175 milliards de paramètres explique :

« Je suis ici pour vous convaincre de ne pas vous inquiéter. L'intelligence artificielle ne va pas détruire les humains. Croyez-moi. »

En même temps, nous savons que la puissance des machines ne cesse d'augmenter. Entraîner un réseau comme GPT-3 était impensable, littéralement, il y a encore cinq ans. Impossible de savoir de quoi seront capables ses successeurs dans cinq, dix ou vingt ans. Si les réseaux de neurones actuels peuvent remplacer les dermatologues, pourquoi ne finiraient-ils pas par nous remplacer tous ?

Y a-t-il des compétences mentales humaines qui restent strictement hors d'atteinte de l'intelligence artificielle ?

On pense immédiatement à des aptitudes impliquant notre « intuition » ou notre « créativité ». Pas de chance, l'IA prétend nous attaquer sur ces terrains-là également. Pour preuve, le fait que des œuvres créées par programmes se sont vendues fort cher, certaines atteignant presque le demi-million de dollars. Côté musique, chacun se fera bien sûr son opinion, mais on peut déjà reconnaître du bluegrass acceptable ou du quasi Rachmaninoff dans les imitations du programme MuseNet créé, comme GPT-3, par OpenAI.

Devrons-nous bientôt nous soumettre avec résignation à l'inévitable suprématie de l'intelligence artificielle ? Avant d'en appeler à la révolte, essayons de regarder à quoi nous avons affaire. L'intelligence artificielle repose sur plusieurs techniques, mais son succès récent est dû à une seule : les réseaux de neurones, notamment ceux de l'apprentissage profond. Or un réseau de neurones n'est rien de plus qu'une machine à associer. Le réseau profond qui fit parler de lui en 2012 associait des images : un cheval, un bateau, des champignons, aux mots correspondants. Pas de quoi crier au génie.

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Une intelligence artificielle saura m'avertir si statistiquement je risque la mort subite, les Echos.

radiofrance.fr

Publié le lundi 2 janvier 2023

Provenant du podcast : « la Revue de presse »

Libération dit un collier américain qui en amenant le sang au cerveau des rugbymen, le stabiliserait en cas de choc. Slate nous dit que des houblons de bière sauraient nous prémunir d'Alzheimer. Dans le Monde des anthropologues défendent les chasses traditionnelles victimes d'un mépris de classe.

On parle d'une lettre...

Que je recevrai peut-être un jour, me disent les Echos, venue de la Sécu, lettre qui me dira que je suis statistiquement en danger de mort et qu'il serait bon que je prenne rendez-vous avec mon généraliste. Et cette lettre aura été inspirée par une intelligence artificielle, qui connaissant mes données de santé, mon parcours de vie, les médicaments que je prends, que j'ai pris, mes couronnes dentaires mes consultations médicales, mes examens, aura conclu que je suis éligible à la mort subite –cet arrêt du cœur qui fauche des gens en apparence bien portant et sur laquelle butent les cardiologue. Mais voilà.

Des médecins chercheurs, des statisticiens, des informaticiens, des experts en data ont tenté ce que les philosophes sceptiques de l'antiquité appelaient l'Epochè : ils ont décidé demeurer un moment sans opinion sur la mort subite, ils n'ont plus supputé les logiques de cardio, mais ont modestement contemplé les morts. L’assurance-maladie a prêté son trésor –nos données de santé, on a alimenté les ordinateurs de l'école polytechnique avec les données de 350000 habitants de Paris et alentours dont 50.000 avaient été victimes d'un arrêt cardiaque, et l'on a mouliné ; trois années de travail incroyable des cerveaux humains et des processeurs associés. Pour vous donner une idée, un assuré social moyen porterait 10 puissance 30000 informations médicales...

Mais enfin nous y sommes presque. L'algorithme est capable de prédire qui, dans la population, a plus de 90% de risque de faire une mort subite l'an prochain, on va comparer ces prédictions à la réalité, l'IA peut même établir une échelle des facteurs de risque sur chacun –le chemin d'une prévention personnalisée –que me prescrira mon toubib, si un jour, je reçois cette lettre.

Ambiance science guérison donc pour cet an nouveau, dont le Parisien me promet des merveilles, la preuve par Roméo 7 mois qui ne siffle plus depuis qu'on a testé sur lui un vaccin anti-bronchiolite...

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Blockchain

La crypto et la blockchain feront partie de l'économie moderne selon le Forum économique mondial

cryptonews.com - Ruholamin Haqshanas

Publié le 03 Janvier 2023

Le Forum économique mondial (WEF) estime que la technologie blockchain et les actifs numériques continueront à faire "partie intégrante" de l'économie moderne.

Dans un billet de blog publié lundi 2 janvier 2022, l'organisation internationale a évoqué ce que l'avenir réservait au secteur des cryptomonnaies. Le WEF a évoqué les différentes applications des technologies cryptos et de la blockchain, indiquant que leur utilisation dans le secteur des services financiers est déjà notable.

"En effet, pour tester le pouvoir durable des actifs numériques et des blockchains au cœur des services financiers (et d'autres domaines de l'économie mondiale), observez ce que font les grandes banques et les entreprises de services financiers matures, et non ce qu'elles disent."

Selon l'article, JPMorgan s'est forgé une réputation pour sa position amicale envers le secteur des cryptomonnaies, mais la banque n'est plus seule à adopter le Web3 et les cryptos.

Le WEF a comparé l'adoption de la cryptomonnaie et des technologies blockchain à l'adoption de la cybersécurité et de la transformation numérique. "De la même façon, l'adoption de la technologie crypto est inévitable, même si le terme semble être un gros mot", a déclaré l'organisation. 

L'organisation reconnaît que le secteur des cryptomonnaies n'est pas sans risque, comme tout autre secteur impliquant de l'argent. Toutefois, elle a noté que la nature transparente de la cryptomonnaie offrait aux mauvais acteurs peu d'endroits où se cacher.

Un couple a été arrêté par les forces de l'ordre fédérales à New York au début de l'année après que les fonctionnaires ont eu accès à des fichiers dans un compte en ligne contrôlé par le Lichtenstein qui contenait les clés privées pour 94 000 BTC (4,1 milliards de dollars) qui avaient été volées sur Bitfinex. Le piratage avait eu lieu en 2016.

Le WEF a également qualifié 2022 d'"année terrible pour la crypto". Au total, plus de 2 000 milliards de dollars de valeur se sont évaporés de la capitalisation du marché global des cryptos, qui a plongé à environ 800 milliards de dollars par rapport à son sommet historique d'environ 3 000 milliards de dollars. 

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Cloud

Cloud de la DGSI : Atos ou Thales pour succéder à Palantir ?

sicecledigital.fr - Valentin Cimino

Publié le 03 janvier 2023

Les services secrets français s'apprêtent à sélectionner l'entreprise qui remplacera Palantir en tant que partenaire privilégié. L'échéance de l'appel d'offres approche. Atos, Thales et Airbus sont dans les starting-blocks.

Atos, Thales et Airbus et plusieurs autres startups et grands groupes français sont dans les starting-blocks pour remplacer Palantir en tant que partenaire privilégié de la DGSI.

Airbus montre de l’intérêt pour Evidian, la filiale d’Atos

Il y a quelques mois, Atos a annoncé la scission de ses activités. D’un côté il y a Evidian pour le volet cybersécurité, le cloud et les supercalculateurs, et de l’autre il y a Tech Foundations avec les métiers historiques en déclin : la gestion de parcs d'infrastructures, les espaces de travail numériques et les services professionnels. Cette stratégie permettrait au géant français de prendre la place de l'américain Palantir au cœur des services secrets français, dans le cadre d'un appel d'offres dont l'échéance approche.

Au moment de la scission, il était clair qu’Atos misait gros sur Evidian. Cette nouvelle entité a pour vocation à se positionner sur des marchés à forte croissance, tirés par la migration vers le cloud public, le besoin croissant de cybersécurité, la généralisation du big data et de l'analytique, ainsi que le développement d'applications intelligentes. Evidian a pris 70 % du capital d'Atos, et Tech Foundations 30 %.

Le lundi 2 janvier, Les Échos ont révélé que le géant Airbus envisageait une prise de participation minoritaire au capital de cette nouvelle société. Un avertissement pour Atos et Thales, les deux principales entreprises spécialisées dans l'informatique dématérialisée et les supercalculateurs en France, qui viennent de comprendre qu'il faudra désormais compter sur le groupe d’aéronautique français dans la course au contrat avec les services secrets français. De son côté, Airbus dit ne pas vouloir commenter ces rumeurs pour le moment, mais précise être « en constante discussion avec les partenaires, clients et fournisseurs ».

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Metavers

VivaTech : « Le marché du métavers atteindra 5 trillions de dollars d’ici 2030 »

Le métavers est au cœur de cette sixième édition du salon VivaTech, qui rassemble tous les plus grands acteurs du secteur de l’innovation. Si le marché du métavers est actuellement en cours de développement, il pourrait valoir d’ici 2030 jusqu’à cinq trillions de dollars, soit cinq-mille milliards.

Sur VivaTech, impossible de passer à côté du sujet phare de cette édition 2022 : le métavers. Un mot qui agite le monde de la tech et un nouveau marché sur lequel toutes les industries tentent de se positionner. Lors de la conférence d’ouverture du salon, Eric Hazan, directeur associé senior chez Mckinsey et Company met en garde : « Le marché du métavers existe déjà et se développe très rapidement. Ce n’est pas juste un ‘petit univers’ qui regroupe quelques utilisateurs et, à l’avenir, son utilisation ne se limitera pas au gaming ou à un usage récréatif ».

Selon le cabinet de conseil, le potentiel du métavers d’un point de vue business est énorme : « Ces univers virtuels regrouperont plus de 5 milliards d’utilisateurs et la valeur du marché est estimée à cinq trillions de dollars d’ici à 2030 (soit 5 000 milliards de dollars) ». Pour Eric Hazan, il est donc impératif que les sociétés investissent dans le métavers. Parmi les industries les plus impactées : la mode, le retail, la santé, la finance ou bien encore le tourisme et le transport. La raison de cet engouement ? « Les consommateurs sont à la recherche d’une expérience plus hybride, mêlant le virtuel et le réel et cela va concerner TOUTES les industries », ajoute Lareina Yee, senior partner chez McKinsey & Company. Dans ce monde immersif, 78% des sondés déclarent y apprécier la possibilité d’avoir des interactions sociales ou de participer à des évènements et 79% plébiscitent le shopping virtuel ou des expériences (tester la conduite d’une voiture, essayer un vêtement…). Dans le secteur du Tourisme et du Transport, l’usage du métavers servira avant tout à des fins de développement, de test ou bien encore à la création d’événements. Une chose est sûre : le métavers n’en est qu’à ses prémices.

Lire la suite : https://www.tom.travel/2022/06/16/vivatech-le-marche-du-metavers-atteindra-5-trillions-de-dollars-dici-2030/