Revue de presse ADCET n° 197 du 02 Janvier 2023

Mobilité

Métropole lilloise : le péage positif, attendu en 2023, ne fait pas l’unanimité

lavoixdunord.fr - Matthieu Delcroix

Publié le 19 décembre 2022

Comme nous l’annoncions, la Métropole européenne de Lille (MEL) va lancer, en 2023, son écobonus, ou péage positif : rémunérer des automobilistes pour qu’ils laissent leur véhicule au garage aux heures de pointe. Une mesure adoptée vendredi soir, mais qui n’a pas été unanimement applaudie.

« Il n’est jamais simple de s’opposer à une distribution d’argent public... » Ainsi le maire de Mons-en-Barœul Rudy Elegeest a-t-il débuté son intervention, vendredi soir, en conseil de la MEL. Les élus métropolitains débattaient de l’instauration, à compter de septembre 2023, et pour la première fois en France, de l’écobonus, également appelé péage positif. Le principe : rémunérer les automobilistes, comme à Rotterdam, pour qu’ils cessent de monter à bord de leur véhicule durant les heures de pointe (7 h–9 h et 16 h 30–18 h 30), à commencer par ceux qui empruntent l’A1 (Paris-Lille) et l’A23 (Valenciennes-Paris), avant une possible extension sur l’A25, la RN41 ou l’A22. Pour 2 € par trajet évité, soit 4 € par jour, les automobilistes volontaires (un appel à candidatures sera lancé au printemps) sont appelés à décaler leurs horaires, privilégier le télétravail, se reporter sur le train, le covoiturage... Objectif : 750 véhicules en moins le matin, et autant le soir. « Si nous y parvenons, nous pourrons estimer que nous avons atteint notre objectif », a annoncé Sébastien Leprêtre, le vice-président aux transports.

« Une idée bien curieuse »

Une mesure, donc, qui n’a pas séduit le président du groupe APM : « Cela repose sur une idée bien curieuse, que des automobilistes se jettent dans l’enfer de l’A1 en ayant déjà la possibilité de faire autrement, et qu’une stimulation financière pourrait les inciter à changer », a livré Rudy Elegeest. Qui a regretté « l’absence de solutions alternatives » et un ratio coûts (11 M€) – avantages incertain à ses yeux. Même opposition du groupe écologiste (MECS) qui, par la voix de Mélissa Camara, a pointé « un résultat hypothétique ».

Lire la suite : https://www.lavoixdunord.fr/1268914/article/2022-12-19/metropole-lilloise-le-peage-positif-attendu-en-2023-ne-fait-pas-l-unanimite

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SNCF Connect Les cartes Betterway, nouveau moyen de paiement

lettreducheminot.fr - La vie du rail

Publié le 21 décembre 2022

Les détenteurs de cartes Betterway, délivrées par les entreprises clientes de ce service pour permettre à leurs salariés de payer leurs déplacements professionnels (trajets domicile-travail, trajets en trains courtes et longue distance, et abonnements), peuvent l’utiliser, depuis mi-septembre, pour régler leurs achats de transports depuis l’application SNCF Connect.

Les salariés qui pouvaient déjà choisir parmi toute une gamme de moyens de transport en France (trains, vélos, trottinettes, covoiturage, scooters en libre-service, autopartage, etc.) et régler leur trajet grâce à la participation de l’employeur, peuvent désormais payer leurs titres de transport éligibles, billets de train ou abonnements domicile-travail, directement sur le site ou l’application SNCF Connect.

Si les entreprises françaises mettent encore « 2,8 millions de voitures de fonction à disposition de leurs salariés, nombre d’entre elles cherchent à réduire l’empreinte carbone des déplacements professionnels », explique Betterway, tandis que « l’automobile ne répond plus aux aspirations écologiques des jeunes salariés ».

Il s’agit d’« un véritable levier de changement vers une mobilité plus durable », assure Alain Mady- Fetherstone, cofondateur de Betterway.

Cet article est tiré du numéro 3915 de La Vie du Rail.     

Plus d’actualités et dossiers sur le rail dans La Vie du Rail version papier ou en ligne !

Lire dans : https://www.lettreducheminot.fr/transports-urbains/sncf-connect-les-cartes-betterway-nouveau-mode-de-paiement/

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Bientôt une plateforme unique pour les transports en Nouvelle-Aquitaine

lepopulaire.fr - Stéphane Lefèvre

Publié le 22 décembre 2022

Dans les années à venir, la Nouvelle-Aquitaine veut permettre aux usagers de se déplacer à travers la région en utilisant tous les moyens de transports grâce à une interface unique, Modalis.

Train, bus, voiture, vélo... La plateforme Modalis entend proposer aux Néo-Aquitains une offre globale et multimodale de transports à travers la région d'ici fin 2024.

Jérôme Kravetz, le directeur du syndicat mixte Nouvelle-Aquitaine mobilités, travaille sur le projet depuis 2019 : « c'est un long travail dont l'enjeu consiste à coordonner les offres actuelles, harmoniser les rythmes et les horaires, et les adapter aux besoins des usagers. Nous avons déjà développé un calculateur d’itinéraires qui permet d’associer tous les moyens de transport : trains, bus et cars, réseaux urbains, covoiturage, vélo et même le parcours piéton. La facilité d’utilisation est capitale. »

a marque "Modalis" a été créée en 2019 et est dévellopée étape par étape par le syndicat mixte : « le réseau se construit petit à petit, explique Jérôme Kravetz. Nous élargissons le périmètre, perfectionnons les outils partagés, accompagnons les mutations nécessaires des différentes instances de la région. L'ambition est de desservir les zones rurales comme les bassins d’emploi. »

« Une offre totalement intégrée »

« Nous avons déjà une activité notable en matière de vente digitale, indique-t-il, puisque cela représente 1 million d’euros de chiffre d’affaires en 2022. Il sera à terme possible d’acheter directement un titre de transport complet directement sur son smartphone. Mais nous tenons à maintenir un réseau de points de vente physiques, dans les agences des opérateurs et dans les syndicats d’initiative. Cela permettra aux usagers d’avoir une offre totalement intégrée, avec tous les moyens de transport disponibles sur l’ensemble de la Nouvelle-Aquitaine. »

Lire la suite : https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/bientot-une-plateforme-unique-pour-les-transports-en-nouvelle-aquitaine_14235103/

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Lyon, capitale française de la mobilité

latribune.fr - Folco Gervasutti

Publié le 21 Décebre 2022

OPINION. Pionnière sur l'expérimentation et la mise en place de solutions au service des mobilités pour optimiser l'intermodalité à l'échelle de son territoire et prendre à bras le corps les enjeux climatiques, Lyon apparaît aujourd'hui comme l'exemple Français à suivre sur ces sujets, à l'heure où les débats restent tendus sur certains moyens de transports. Par Folco Gervasutti, Directeur de la Communication, Voi Technology.

De toute part, le sujet divise. Depuis plusieurs années, la transformation des villes entraîne des chantiers conséquents et une refonte totale de la circulation dans des communes qui n'avaient, à l'origine, pas été pensées pour y intégrer une offre de mobilités multiple. Cependant, se détacher considérablement des véhicules thermiques n'apparaît plus aujourd'hui comme une nécessité, mais bel et bien une obligation. En effet, la loi européenne sur le climat impose de réduire d'ici à 2030 d'au moins 55% les émissions au sein de toute l'UE, préconisant notamment le recours aux moyens de micro-mobilités. Cette loi fait également écho à la loi française d'orientation des mobilités.

Le doute plane sur les échéances réelles, comme l'énonçait récemment Thierry Breton.  Néanmoins, une chose est sûre : nous entrons dans une nouvelle ère, et la transformation des moyens de locomotions à l'échelle nationale va devoir s'accélérer !

A Lyon, cette réflexion a débuté bien avant que des échéances gouvernementales ne soient fixées, et également bien avant la crise sanitaire qui a accéléré cette mouvance vers des moyens de déplacements décarbonées.

Allier la réflexion et l'innovation

En septembre 2019, Lyon lançait une initiative, alors inédite en France, celle d'interdire  l'hypercentre aux voitures entre 11 heures et 20 heures sur quelques dates tests. Depuis, plusieurs expérimentations ont vu le jour, afin d'en tirer les meilleures conclusions et proposer des mesures claires pour la ZFE (zone à faibles émissions) de la ville. Depuis, d'autres initiatives ont vu le jour, avec notamment l'interdiction pour certains véhicules dont les Crit'air 5 et non classés de circuler dans le périmètre ZFE de Lyon, Bron, Vénissieux et Villeurbanne. Concernant les autres mesures, l'intermodalité est privilégiée. En 2020, la ville de Lyon intégrait via l'application L'Assistant de la SNCF, la possibilité de réserver et s'informer sur l'ensemble de l'offre de micro-mobilité disponible, et ce afin d'offrir un panel varié de choix aux utilisateurs pour progressivement se détacher de la voiture individuelle. A cela s'ajoute : le permis de conduire gratuit pour les trottinettes électriques, afin de mieux sensibiliser aux  dangers quotidiens dans la mobilité urbaine.

Lire la suite : https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/lyon-capitale-francaise-sur-le-sujet-de-la-mobilite-945215.html

Cybersécurité

Prédictions de la cybercriminalité (et de la sécurité) pour 2023

techtribune.net - Violette Laurent

Publié le 19 décembre 2022

Les acteurs de la menace continuent de s’adapter aux dernières technologies, pratiques et même aux lois sur la confidentialité des données, et il appartient aux organisations de garder une longueur d’avance en mettant en œuvre des mesures et des programmes de cybersécurité solides.

Voici un aperçu de l’évolution de la cybercriminalité en 2023 et de ce que vous pouvez faire pour sécuriser et protéger votre organisation au cours de l’année à venir.

Augmentation des attaques sur la chaîne d’approvisionnement numérique

La modernisation et la numérisation rapides des chaînes d’approvisionnement s’accompagnent de nouveaux risques en matière de sécurité. Gartner prédit que d’ici 2025, 45 % des organisations dans le monde auront subi des attaques sur leurs chaînes d’approvisionnement en logiciels, soit une multiplication par trois par rapport à 2021. Auparavant, ces types d’attaques n’étaient même pas susceptibles de se produire car les chaînes d’approvisionnement n’étaient pas connectées à Internet. Mais maintenant qu’elles le sont, les chaînes d’approvisionnement doivent être correctement sécurisées.

L’introduction de nouvelles technologies autour des chaînes d’approvisionnement logicielles signifie qu’il existe probablement des failles de sécurité qui n’ont pas encore été identifiées, mais qu’il est essentiel de découvrir afin de protéger votre organisation en 2023.

Si vous avez introduit de nouvelles chaînes d’approvisionnement logicielles à votre pile technologique, ou prévoyez de le faire au cours de l’année prochaine, vous devez intégrer des configurations de cybersécurité mises à jour. Employez des personnes et des processus qui ont de l’expérience avec les chaînes d’approvisionnement numériques pour vous assurer que les mesures de sécurité sont correctement mises en œuvre.

Les cybermenaces spécifiques aux mobiles sonten augmentation

Il n’est pas surprenant qu’avec l’utilisation accrue des smartphones sur le lieu de travail, les appareils mobiles deviennent une cible plus importante pour les cyberattaques. En fait, les cybercrimes impliquant des appareils mobiles ont augmenté de 22 % au cours de la dernière année, selon le Indice de sécurité mobile Verizon (MSI) 2022 sans aucun signe de ralentissement avant la nouvelle année.

Lire la suite : https://fr.techtribune.net/securite/predictions-de-la-cybercriminalite-et-de-la-securite-pour-2023/538848/

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Directive NIS2 : tout ce qu'il faut savoir sur le nouveau texte de référence de la cybersécurité européenne

clubic.com - Alexandre Boero

Publié le 29 décembre 2022

La dernière édition du Journal officiel de l'Union européenne intègre la publication de la directive NIS2, un texte qui doit permettre d'atteindre un niveau commun élevé de cybersécurité dans l'ensemble de la zone.

La résilience et les capacités de réponse aux incidents demeurent des points centraux du jeu cyber. Une première directive, codée 2016/1148 et votée le 6 juillet 2016, avait déjà pour ambition de créer des capacités en matière de sécurité informatique dans toute l'Union européenne. L'objectif était notamment d'atténuer les menaces qui pèsent sur les réseaux et les systèmes d'information en lien avec des services essentiels et dans les secteurs clés. La voilà désormais remplacée par une version plus récente et, surtout, plus conforme aux enjeux actuels.

Une directive qui en chasse une autre pour répondre aux défis cyber d'aujourd'hui et de demain

L'intérêt premier de la directive précédente était de préserver le bon fonctionnement de l'UE, tant dans son économie que dans notre société. Sauf que le temps a fait son effet, et la directive a montré certaines insuffisances pour répondre aux défis d'aujourd'hui et de demain liés à la cybersécurité. Les institutions européennes ont donc bâti et publié la directive « NIS2 ».

D'un point de vue très institutionnel, la directive, que les États membres devront transposer dans leur droit national dans les 21 mois, vise à renforcer le niveau commun de la cybersécurité dans l'Union européenne « afin d'améliorer le fonctionnement du marché intérieur », comme le précise son article 1er.

Lire la suite : https://www.clubic.com/antivirus-securite-informatique/actualite-451665-directive-nis2-tout-ce-qu-il-faut-savoir-sur-le-nouveau-texte-reference-de-la-cybersecurite-europeenne.html

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Pourquoi le Zero-Knowledge Proof est devenu très important

lemondeinformatique.fr - Matthew Tyson, InfoWorld (adaptation Jean Elyan)

Publié le 30 Décembre 2022

La preuve à divulgation nulle de connaissance ou Zero-Knowledge Proof (ZKP) marquera une étape importante de l'évolution de la blockchain et du Web3. Une récente étude révèle comment les adopteurs utilisent d'ores et déjà le ZKP et ce à quoi il faut s'attendre.

L'ère des technologies de l'information continue d’avancer par à-coups, et l'essor actuel de la blockchain en est l’une des tendances les plus convaincantes. Il s'avère que la technologie de cryptographie à clé publique, stable depuis longtemps, abritait des capacités qui restaient à découvrir. La blockchain est une réinvention de la technologie de communication sécurisée. Quand les histoires de l'Internet et de la blockchain se rejoindront, nous réaliserons à quel point les modes d'interaction en ligne ont gagné en sophistication. La preuve à divulgation nulle de connaissance est un élément clé de la technologie de la blockchain. À mesure que l’on progresse dans la compréhension du Zero-Knowledge Proof (ZKP), des cas d’usage inattendus sont découverts et de nouveaux outils sont développés. Par conséquent, le ZKP deviendra probablement un composant de nombreuses applications et industries. Une étude menée par la Fondation Mina donne des indices sur ce que l’on peut en attendre.

Web3 et blockchain

Certains pourraient être tentés de considérer le Web3 comme un curieux rejeton de l'informatique traditionnelle, mais ce serait une erreur. Il faut considérer le Web3 comme un domaine clé des futures applications de l'informatique. Le Web3 ne remplace pas les technologies de l'information conventionnelles, il en est le fer de lance.

Le ZKP, une théorie de la complexité appliquée

Au plus haut niveau, le Zero-Knowledge Proof permet de prouver que l’on sait quelque chose sans Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-pourquoi-le-zero-knowledge-proof-est-devenu-tres-important-89052.html

Identité numérique

La Commission Européenne a sélectionné le consortium EU Digital Identity Wallet pour les projets pilotes EU Digital Identity Wallet

globalsecuritymag.fr - Marc Jacob

décembre 2022

Le consortium EU Digital Identity Wallet (EWC) a été sélectionné par la Commission européenne pour mener l’un des projets pilotes à grande échelle pour le nouvel écosystème EU Digital Identity Wallet (EUDI). Avast siège au sein de l’équipe exécutive du consortium, ayant été étroitement impliquée dans sa formation. Le portefeuille EUDI fait partie de la proposition de règlement eIDAS2.0, qui permettra à tous les citoyens européens d’accéder à une identité numérique de confiance fournie par leur gouvernement et acceptée par tous les États membres de l’UE et de l’AELE (Association européenne de libre-échange).

Le consortium (EWC), dirigé par les gouvernements suédois et finlandais, est soutenu par plus de 50 organisations, dont des gouvernements, des experts du secteur du voyage et des paiements, ainsi que des partenaires technologiques expérimentés dans le domaine de l’identité numérique, des applications de portefeuille, des services de confiance et de l’intégration de ces technologies dans les services en ligne.

« À l’heure où les portefeuilles numériques se généralisent, le portefeuille EUDI va transformer la vie des citoyens européens. Il leur permettra de prouver de manière plus sûre et plus confidentielle qui ils sont en ligne et de prendre le contrôle de la diffusion de leurs informations personnelles. En nous concentrant sur les voyages pour le pilote de l’EWC, nous montrerons comment simplifier des transactions de voyage souvent pénibles et les rendre plus sûres à la fois pour les utilisateurs et les organismes de voyage » déclare Andrew Tobin, directeur commercial pour l’Europe chez Avast, une marque de Gen™, et membre de l’équipe exécutive de l’EWC.

Lire la suite : https://www.globalsecuritymag.fr/La-Commission-Europeenne-a-selectionne-le-consortium-EU-Digital-Identity-Wallet.html

5G

Où en est la 5G dans le monde ? Et en France ?

ariase.com - Olivia Cheval

Publié le 29 décembre 2022

La 5G continue de se déployer dans le monde, comme en France. Mais où en est-elle exactement ?

Saviez-vous que la 5G a été lancée en 2019 en Corée du Sud ? Trois ans après son lancement, elle continue de se déployer dans le monde et en France. Pourtant, la 5G semble encore loin d'être le réseau majoritairement utilisé. Petit tour d'horizon sur la croissance de la 5G dans le monde, et en France.

La 5G va compter 1 milliard d’utilisateurs à la fin de l'année

Selon les dernières estimations d'Ericsson en date de juin 2022, le marché mondial de la 5G devrait atteindre le milliard d'utilisateurs à la fin de cette année, soit un peu plus du double qu'en décembre 2021. 

Il est prévu une explosion du nombre d'utilisateurs de la 5G dans les prochaines années, en lien notamment avec une forte croissance attendue en Amérique du Nord et en Europe. Ainsi, pour fin 2028, les prévisions annoncent un chiffre de 5 milliards d'abonnements à la nouvelle génération de technologie mobile, dépassant alors le réseau 4G.

Au niveau de la disponibilité de la 5G, selon OOKLA, la France est encore à la traîne par rapport aux autres pays. Elle se hisse seulement à la 9ème place du classement mondial, avec une disponibilité de 19,3%. On retrouve les États-Unis en tête avec 54,3%, suivis de Chypre et de la Corée du Sud avec une disponibilité respective de 47,7% et 34,5%.

Plus de 5 millions d’utilisateurs de la 5G en France

La 5G est arrivée en France en novembre 2020 et elle continue son déploiement. Inférieurs à 1 million au deuxième trimestre 2021, les utilisateurs de la 5G représentent aujourd'hui 5,1 millions de clients, tous opérateurs confondus, en métropole au 30 juin. Ce chiffre a donc été multiplié par cinq, une tendance qui s’explique par le plus grand choix de forfaits compatibles 5G, mais aussi de smartphones 5G pour tous les budgets. Cela représente 6 % du nombre total de cartes SIM en service sur le marché des services mobiles qui ont été actives au moins une fois sur les réseaux mobiles 5G au cours du deuxième trimestre 2022, précise l’Arcep.

Quid de 2023 ?

Lire la suite : https://www.ariase.com/mobile/actualite/croissance-5g-monde-et-france

Intelligence artificielle

Que nous réserve l’intelligence artificielle en 2023 ?

siecledigital.fr - Zacharie Tazrout

Publié le 28 décembre 2022

Open source, IA générative, réglementation autour de l'intelligence artificielle... 2023 promet d'être une année chargée.

Tandis que l'année 2022 prend fin, les spécialistes tentent de savoir ce que l'intelligence artificielle va nous réserver en 2023. Après une année riche en innovation, marquée par l'émergence de nouvelles technologies et de nouveaux outils plus performants, 2023 va sans doute être l'année de la réflexion...

Les outils de génération d'images et d'œuvre d'art en première ligne

Lensa AI, DALL-E 2. Ces deux outils n'ont échappé au regard de personne ou presque. Ces applications d'IA ont la particularité de générer de nouvelles images à partir de la description ou des données fournies par un utilisateur. Ces IA dites génératives étaient même l'une des technologies émergentes de l'année 2022 aux côtés des NFT, du cloud décentralisé et des jumeaux numériques. En quelques secondes, grâce à l'intelligence artificielle, une personne se retrouve avec une nouvelle œuvre d'art ou une nouvelle création artistique.

Un débat est mené depuis le début de la décennie pour savoir si une intelligence artificielle peut détenir un brevet et/ou être considérée comme l'autrice d'une œuvre d'art. C'est notamment le combat de Stéphane Thaler qui est à l'origine de la Creativity Machine qui conçoit des tableaux de peinture. Pour l'instant, dans de nombreux pays dont les États-Unis, une IA ne peut pas breveter une invention.

Un autre sujet fait également parler de lui : l'apparition de biais discriminatoires lors de la génération de ces images. Certes, les développeurs tentent de faire attention à ce point, mais rien ne prouve qu'une personne ne pourra pas à l'avenir, générer une image à caractère raciste ou sexiste. De plus en plus d'outils sont capables de sexualiser des images qui ne se placent pas initialement dans ce contexte-là.

Les entreprises se baseront de plus en plus sur les codes en open source

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2022/12/28/que-nous-reserve-lintelligence-artificielle-en-2023/

Lire aussi : Quel est le taux d’adoption de l’IA en 2022 ?

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L’IA sait déjà coder, mais elle est nulle en cybersécurité

journaldugeek.com - Antoine Gautherie

Publié le 30 décembre 2022

Le potentiel de l'IA appliquée à la programmation est énorme; mais pour l'instant, l'humain ne peut pas encore lui faire confiance sur le terrain de la cybersécurité.

Plus le temps passe, et plus l’intelligence artificielle révolutionne des domaines divers et variés. Ces derniers temps, dans le sillage des impressionnants algorithmes de génération de langage, nous avons aussi vu émerger de nouveaux outils spécialisés dans la programmation informatique.

Dans ce domaine par définition codifié à outrance, l’IA affiche un potentiel absolument délirant et extrêmement concret. Elle peut par exemple être utilisée pour rendre les suggestions des systèmes d’autocomplétion extrêmement pertinentes. C’est par exemple ce que fait le Copilot d’OpenAI.

D’autres variantes peuvent même générer des bouts de code fonctionnels à partir d’une simple indication en langage courant. Exactement comme les générateurs d’image de type DALL-E, mais pour du code informatique. C’est notamment le cas de Codex, un autre programme signé OpenAI.

Sans surprise, de très nombreux spécialistes y voient donc le futur de la programmation. Mais comme souvent avec le machine learning, il va falloir manœuvrer délicatement. Car la route qui nous mènera à cette révolution annoncée est parsemée d’ornières techniques, réglementaires et éthiques, et les premiers points de fiction commencent déjà à émerger.

Lire la suite : https://www.journaldugeek.com/2022/12/30/lia-sait-deja-coder-mais-elle-est-nulle-en-cybersecurite/

Blockchain

Visa valide les paiements automatiques sur Ethereum

cointribune.com - Cédric Aimé GUELANG OFALABEN

Publié le 20 Décembre 2022

Et si désormais la configuration des paiements automatiques depuis votre portefeuille devenait possible ? Visa croit dur comme fer qu’il est tout à fait possible de réaliser des paiements automatiques sur Ethereum. C’est par le biais d’un document technique que la société a mis en avant l’abstraction de comptes. Cette dernière permettrait aux portefeuilles auto-dépositaires de mettre en évidence des paiements automatiques en toute efficacité. Ce n’est pas tout, car il est aussi possible que l’abstraction des comptes prenne donne lieu à de nouvelles formes de comptes (multipropriétaires et publics).

Visa veut obtenir des paiements automatiques sur Ethereum

Quelques jours après sa rupture de contrat avec FTX, Visa vient de faire une annonce pour le moins révolutionnaire sur Ethereum. Selon l’entreprise spécialisée dans les paiements, il est possible de mettre en place des paiements automatisés. Pour ce faire, Visa a à cœur justement de créer une toute nouvelle forme de portefeuille via un processus que l’entreprise qualifie elle-même comme « l’abstraction de comptes ». 

Le but de Visa est simple, l’entreprise souhaite que l’écosystème d’Ethereum se développe, c’est pour cette raison qu’elle n’a pas hésité à publier cet article technique. On peut lire au travers de notre source que « le paiement des factures en ligne augmente rapidement et les clients, en particulier les plus jeunes, s’attendent à configurer des paiements récurrents et à profiter, d’autres commodités associées à l’utilisation de leurs cartes Visa. »

Néanmoins, Visa sait qu’activer de tels paiements sur Ethereum est un défi et il y a un prix à payer. Il y a par exemple l’éventualité de donner accès à ses clés personnelles à un smart contract pour qu’il puisse réaliser des paiements en son nom. C’est aussi un gros risque, car les paiements automatiques sur Ethereum pourraient mettre en mal la sécurité que fournit l’auto-garde.

Lire la suite : https://www.cointribune.com/visa-valide-les-paiements-automatiques-sur-ethereum/?utm_source=email&utm_medium=Affiliate&utm_campaign=newsletter_fr&utm_id=newsletter&utm_content=8997

RGPD

RGPD : Les Cnils européennes ont récolté plus de 830 millions d’euros en 2022

usine-digitale.fr - Mathieu Pollet

Publié le 21 Décembre 2022 

La Cnil et ses équivalents européens n'ont pas chômé cette année. En tout, les agences ont prononcé 438 amendes pour violation du RGPD pour un montant total de plus de 830 millions d'euros.

Encore une très belle année pour les agences européennes de protection de la vie privée. En 2022, ce sont 438 amendes qui ont été prononcées pour manquement au RGPD, pour un montant total de 831 850 110 euros, selon le cabinet CMS, qui répertorie toutes celles rendues publiques.

Les autorités de protection de données européennes incluent celles de 27 États membres, de l’Espace Économique Européenne (Islande, Liechtenstein et Norvège) et du Royaume-Uni qui a maintenu le RGPD dans sa législation après le Brexit.

Le record de l’année 2021, en revanche, n’a pas été battu. Cette année-là, 1 304 868 213 euros avaient été récoltés par les régulateurs, répartis en 460 décisions.

Sans surprise, c’est Dublin, siège européens de nombreuses entreprises de la Big tech, qui se hisse en haut du classement en termes de somme totale infligée. La Cnil irlandaise a ainsi sanctionné les entreprises sous son giron à hauteur de 687 468 000 euros.

Trois amendes à l’encontre de Meta, maison mère de Facebook et d’Instagram, représentent, à elles seules, la quasi-intégralité de ce montant (687 millions d’euros). La Data Protection Commission (DPC) avait d’abord sanctionné pour 12 violations de données personnelles entre juin 2018 et décembre 2018 (17 millions d’euros), avant qu’Instagram n’écope, début septembre, d’une amende record de 405 millions d’euros pour défaut de protection des données des mineurs. Enfin, plus récemment, la DPC avait condamné le réseau social à une nouvelle amende de 265 millions d’euros pour ne pas avoir suffisamment protégé les données de ses utilisateurs du "scraping".

Clearview accablé

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/rgpd-les-cnils-europeennes-ont-recolte-plus-de-830-millions-d-euros-en-2022.N2079726

Metavers

Emirates Agence Nouvelles – Les services de santé des Émirats lancent un projet transformateur qui déploie la technologie métaverse dans la prestation de soins de santé

lbe.news - Wam

Publié le 30 décembre 2022

DUBAI, 30 décembre 2022 (WAM) – Les services de santé des Émirats (EHS) ont annoncé le lancement d’une solution de télémédecine virtuelle basée sur le Metaverse et utilisant la technologie de réalité virtuelle 3D.

Ce lancement s’inscrit dans le cadre de projets transformateurs qui tirent parti des technologies avancées et favorisent les services intelligents tels que les solutions de santé à distance et la télémédecine.

Grâce à ce projet, EHS vise à fournir des services de consultation médicale virtuelle soutenus par des technologies avancées. Cette technologie, la première du genre, permet aux membres de la société d’accéder à des services en ligne via des appareils intelligents, ce qui permet d’étendre le service pour atteindre des segments plus larges d’individus et d’améliorer l’expérience du client. Grâce à ce nouveau canal virtuel, les patients peuvent accéder sans effort aux services de consultation psychiatrique, aux cliniques de promotion de la santé familiale et aux centres de satisfaction de la clientèle.

Le directeur général de l’EHS, Dr. Youssif Mohammed Al-Serkal, a déclaré qu’il s’agissait du premier prestataire de soins de santé mondial à appliquer la technologie Metaverse pour fournir des services avancés et promouvoir les objectifs de développement durable en matière de santé en adoptant les meilleures pratiques qui tirent parti des technologies IA, IoT et Blockchain.

“Cela vise à renforcer la gouvernance, les services d’examen clinique et la recherche, à promouvoir les normes éthiques et les meilleures pratiques mondiales, et à améliorer la compétitivité du secteur à des niveaux de classe mondiale. Ce qui précède s’aligne sur notre stratégie visant à assurer l’avenir de nos services face aux défis émergents.”

Lire la suite : https://lbe.news/emirates-agence-nouvelles-les-services-de-sante-des-emirats-lancent-un-projet-transformateur-qui-deploie-la-technologie-metaverse-dans-la-prestation-de-soins-de-sante/

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Le métavers, futur danger pour la vie privée ?

leclaireur.fnac.com - Kesso Dialo

Publié le 24 décembre 2022

À une époque où nos données sont exploitées sur Internet et les réseaux sociaux, le métavers est déjà une source d’inquiétude concernant notre vie privée. Explications.

Si le métavers n’existe pas encore vraiment, ce concept encore flou fait peur à plus d’un concernant la sécurité des utilisateurs, mais aussi la protection de leur vie privée et de leurs données. Nombreuses sont les sociétés à construire ces espaces virtuels, vantant qu’il sera possible d’y travailler, de s’y divertir ou encore de socialiser, et faisant abstraction des éventuels risques. Vu comme le futur d’Internet et des réseaux sociaux, le métavers – d’ici son développement complet – pourrait être aussi dangereux que ces derniers pour la vie privée, si ce n’est plus.

Un plus grand danger que les réseaux sociaux

Ce n’est un secret pour personne : réseaux sociaux et vie privée ne font pas bon ménage. Un fait notamment lié au modèle commercial de ces plateformes, basé sur la publicité. Concrètement, elles effectuent un suivi et un profilage des utilisateurs afin de les cibler avec des publicités. Elles sont ainsi capables de savoir ce que vous y faites et ces informations lui permettent de vous proposer des annonces ou des contenus susceptibles de vous intéresser. Tel est le cas de Meta, qui devrait être mis à l’amende par l’Union européenne en janvier pour ses pratiques.

Or, cette même entreprise est la référence quand on parle de métavers. Et, si les pratiques du groupe californien et d’autres réseaux sociaux représentent déjà une menace pour la vie privée et les données personnelles, cela pourrait être pire dans ces mondes virtuels, selon Louis Rosenberg, chercheur spécialisé dans les réalités augmentée (AR) et virtuelle (VR). « Nous parlons d’une technologie qui pourrait comprendre tout ce que vous faites, comprendre exactement ce que vous ressentez en le faisant et ensuite potentiellement modifier votre réalité au nom d’un sponsor payant », a-t-il souligné lors d’une conférence à l’occasion de la Metaverse Safety Week, un événement annuel organisé par la XRSI Safety Initiative afin d’explorer les problèmes et aider à sécuriser le métavers.

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