Revue de presse ADCET n°195 du 12 Décembre 2022

Mobilité

Transport ferroviaire : le projet de RER de l'aire grenobloise sur les rails

grenoblealpesmetropole.fr

Publié le 02 décembre 2022

Suite à l’annonce d’Emmanuel Macron de soutenir la création de RER métropolitains dans l’hexagone, la Métropole grenobloise, les territoires voisins et de nombreux acteurs publics et privés lancent un plaidoyer en faveur de ce projet majeur pour les mobilités dans le bassin grenoblois.

Dimanche 27 novembre, le président de la République annonçait son ambition de développer un transport ferroviaire du quotidien de type RER, dans dix métropoles françaises, afin de favoriser la transition écologique. Cette annonce a eu d'importants retentissements dans l’aire grenobloise qui porte depuis plusieurs années un projet collectif de « Service Express Métropolitain » et qui fait partie des villes retenues par le gouvernement.

« Avec cette annonce présidentielle, les choses s’accélèrent », indique Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes Métropole. « Il s’agit d’être au rendez-vous et de montrer que nous sommes tous mobilisés et unis en faveur de ce projet multi-partenarial indispensable au territoire ».

Le projet fait consensus auprès des élus, des institutions et des acteurs du territoire qui ont été plus de 150 à signer le plaidoyer. « C’est la seule alternative sérieuse à l’usage de la voiture individuelle qui permettra de décongestionner l’agglomération et de réduire la pollution de l’air », précise Sylvain Laval, président du SMMAG. « Le RER représente un enjeu majeur en matière de mobilité pour les habitants mais aussi de santé publique et d’attractivité économique et touristique du territoire », ajoute Sandrine Martin-Grand, première vice-présidente du Département en charge de l’équité territoriale.

3 lignes faisant trait d’union entre les territoires

Afin de constituer le futur « Service Express Métropolitain » ou « RER de l’aire grenoblois », il s’agira de moderniser l’offre de train actuelle par d’importants aménagements sur trois lignes ferroviaires : Rives-Brignoud, Saint Marcellin-Gières et Clelles/Mens-Grenoble (voir carte). Parmi ces aménagements, la réalisation de nouvelles voies, la réouverture des haltes ferroviaires de Domène et Tencin, la fluidification de l’exploitation ou encore la création de pôles d’échanges qualitatifs associés, à l’image de celui de Gières qui intègre un parking-relais, une liaison tramway, une offre de vélo en libre-service... etc

Lire la suite : https://www.grenoblealpesmetropole.fr/actualite/1676/104-transport-ferroviaire-le-projet-de-rer-de-l-aire-grenobloise-sur-les-rails.htm?utm_source=Aspmail&utm_medium=email&utm_campaign=Lettre+d%27infos+du+06+d%C3%A9cembre+2022+-+EXTERNE

•••

Métropole de Bordeaux : pour Christophe Duprat (LR), le téléphérique est un « gadget coûteux »

sud-ouest.fr - Xavier Sota

Publié le 04 Décembre 2022

Le maire de Saint-Aubin considère que le téléphérique n’a pas grande utilité alors que les besoins de mobilité de la Métropole sont colossaux

« Ce n’est pas politique, mais technique », promet Christophe Duprat, le maire LR de Saint-Aubin. Ancien vice-président chargé des transports de Bordeaux Métropole, il n’est pas un ardent supporter du projet de téléphérique dont la concertation a débuté lundi 28 novembre. « Un gadget dont l’utilité reste à démontrer, par ailleurs très coûteux ». Il fait mine de s’étonner : « sauf à faire plaisir aux maires concernés, Lormont ou Cenon, sachant que l’un d’eux sera déçu, et au maire de Bordeaux. Je pensais que l’époque du club des maires, que l’on nous a tant reproché, était révolue. Manifestement, non ».

Un luxe

Christophe Duprat évoque un « luxe », eu égard au prix, environ 100 millions d’euros, sur un itinéraire qu’il ne comprend pas : « le téléphérique partira de Cenon ou Lormont pour arriver rue Achard (à Bacalan) ou au pied du pont Chaban. Ce n’est pas le lien naturel avec la rive droite. Ce lien c’est l’avenue Thiers. C’est d’ailleurs pour cette raison que la prochaine délégation de service public des transports prévoit une augmentation de 30 % des dessertes entre la rive droite et la rive gauche. Des milliers d’habitants vont venir s’installer dans le secteur Niel-Brazza. Or, le transport par câble sera sur les hauteurs de la rive droite », objecte-t-il. « Parlons des options à l’arrivée. Achard, c’est loin de tout. L’autre hypothèse, au pied du pont Chaban pose une question esthétique. Des pylônes de 70 mètres de haut, des cabines… Cela viendra dégrader le paysage. Qu’en dira l’Unesco ? ».

Lire la suite : https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/metropole-de-bordeaux-pour-christophe-duprat-lr-le-telepherique-est-un-gadget-couteux-13222843.php

•••

La carte Betterway prend le train de la SNCF

journalauto.com - Damien Chalon

Publié le 07 décembre 2022

Les salariés détenteurs d’une carte Betterway peuvent à présent payer leurs billets de train et abonnements directement sur le site et l’application SNCF Connect.

La carte de paiement Betterway est maintenant acceptée par la SNCF.

Betterway fait un grand pas en avant, l’un des plus importants de sa jeune histoire. La start-up créée en 2019 par Denis Saada et Alain Mady-Fetherstone a récemment signé un accord avec la SNCF.

Ainsi, les détenteurs de la carte de paiement Betterway, sous forme physique ou virtuelle, peuvent à présent payer leurs billets de train et abonnements "domicile-travail" directement sur le site et l’application SNCF Connect.

A lire aussi : Edenred s’allie à Betterway

"Nous sommes ravis de nous associer à l’acteur majeur de la mobilité qu’est SNCF Connect & Tech, pour accompagner les Français dans leur transition et le financement de transports plus vertueux que la voiture individuelle", déclare Alain Mady-Fetherstone.

Rappelons que la carte Betterway est mise à disposition des salariés par leur employeur. Elle peut être déployée dans le cadre d’un crédit mobilité ou du forfait mobilités durables. Ce moyen de paiement permet de régler divers moyens de transport (trains, vélos, trottinettes, covoiturage, scooters en libre-service, autopartage...), dans la limite du budget alloué et des services sélectionnés par l’employeur.

Lire la suite : https://journalauto.com/journal-des-flottes/la-carte-betterway-prend-le-train-de-la-sncf/

•••

La Métropole de Lille va expérimenter des trottinettes et vélos électriques en libre-service

lavoixdunord.fr  - Charles Olivier Bourgeot

Publié le 09 décembre 2022

Convaincue par l’expérimentation à Roubaix, la Métropole de Lille va expérimenter le déploiement de trottinettes et vélos électriques en libre-service. Wattrelos, Hem et Croix sont notamment candidates.

Après Roubaix, plusieurs communes de la Métropole européenne de Lille expérimenteront bien des trottinettes et vélos électriques en libre-service, mais cette fois à l’échelle intercommunale. Contactée à de nombreuses reprises à ce sujetla MEL, compétente en matière de mobilité, confirme qu’une délibération sera bien votée au prochain conseil métropolitain. Elle portera sur le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt, comme Roubaix l’avait fait au printemps 2021, et permettra aux communes intéressées d’expérimenter ce système de location sur leur territoire.

Cette offre ne concernera que les communes de la Métropole s’étant portées candidates. Elles avaient jusqu’au 30 novembre pour le faire. Roubaix en fait bien sûr partie. La ville a prolongé l’expérimentation avec Tier Mobility jusqu’en mars 2023 en attendant que la MEL prenne le relais. L’opérateur ne sera d’ailleurs pas forcément le même puisqu’un appel d’offres est lancé avec un strict cahier des charges à respecter.

« Des communes se sont déclarées intéressées soit par les deux (trottinettes électriques et VAE), soit pour l’un des deux, précise la MEL. L’idée est vraiment de faire une expérimentation sur ces territoires. Cela se fait dans le cadre de la continuité intercommunale avec Roubaix. L’évaluation a montré la complémentarité avec certains services de la MEL. » C’est un des grands enseignements du bilan réalisé par la ville de Roubaix et l’opérateur Tier, un an après le déploiement de 500 trottinettes et 100 vélos électriques en libre-service. Ceux-ci sont particulièrement utilisés en lien avec les transports en commun.

Une expérience convaincante

Lire la suite : https://www.lavoixdunord.fr/1264687/article/2022-12-09/la-metropole-de-lille-va-experimenter-des-trottinettes-et-velos-electriques-en

•••

Acheter un ticket de métro avec son iPhone éteint, c’est possible à Lyon

Paris peut être jaloux

numerama.com - Niicolas Lellouche

Publié le 09 décembre 2022

Les Transports en Commun Lyonnais (TCL) viennent d’activer la fonction Apple Pay Express, qui permet d’utiliser son iPhone éteint ou sans batterie pour acheter un titre de transport. Lyon devient la première ville parfaitement adaptée aux titres de transport dématérialisés.

Le média MacGeneration, dont la rédaction est installée à Lyon, a une bonne nouvelle pour les usagers des transports en commun lyonnais. Les TCL (transports en commun lyonnais) ont activé le 7 décembre 2022 la fonction Apple Pay Express. Elle permet dans plusieurs villes de rentrer dans un bus, un tram ou un métro directement avec son iPhone, sans avoir à s’authentifier ou à allumer son écran. Avant Lyon, aucune ville en France ne s’en était servi.

Une fois la fonction configurée dans les réglages (on désigne une carte de paiement pour Apple Pay Express), l’iPhone peut être utilisé pour payer les transports, et seulement les transports, en toutes circonstances. Il fonctionne même éteint ou sans réseau.

Lyon rend l’achat des tickets de métro plus facile

Lire la suite : https://www.numerama.com/vroom/1206258-acheter-un-ticket-de-metro-avec-son-iphone-eteint-cest-possible-a-lyon.html

•••

Journées européennes de la mobilité de Strasbourg : la décarbonation des mobilités. Retour sur le 3e webinaire

cerema.fr

Publié le 09 Décembre 2022

Les Journées Européennes de la Mobilité de Strasbourg avaient cette année pour thème "le temps des crises", et ont été structurées en 3 webinaires: la décarbonation des mobilités était au cœur des échanges du 3e webinaire.

Les Journées européennes de la mobilité de Strasbourg, organisées par le Cerema et le CNFPT, en partenariat avec l’Eurométropole de Strasbourg, le GART et l’UTP ont pour but, à partir d’exemples européens et internationaux, d’apporter des éclairages, de prendre du recul sur les politiques menées en France dans les territoires pour in fine agir plus efficacement au service d’une mobilité durable.

Après avoir abordé les conséquences des crises énergétique et sanitaire sur les mobilités, cette journée a conclu la série en abordant la question du climat et de la décarbonation des mobilités. L’urgence de la gestion des crises actuelles ne doit pas faire oublier une autre urgence, celle de décarboner les mobilités pour atténuer les effets du changement climatique. Dans ce contexte complexe et tendu, quel chemin trouver, quelles solutions pour les territoires ?
Le programme de ce webinaire, animé par Gilles Dansart, journaliste et rédacteur en chef du site Mobilettre, a été structuré en 4 séquences :

Ouverture du webinaire

La journée a été ouverte par Alain Jund, vice-président en charge des Mobilités, transports, déplacements, politique cyclable et plan piéton de l'Eurométropole de Strasbourg et Pascal Berteaud, directeur général du Cerema.

La journée a été ouverte par Alain Jund, vice-président en charge des Mobilités, transports, déplacements, politique cyclable et plan piéton de l'Eurométropole de Strasbourg et Pascal Berteaud, directeur général du Cerema.

Voir la video : https://vimeo.com/779529572?embedded=true&source=video_title&owner=113630085 

Lire la suite : https://www.cerema.fr/fr/actualites/journees-europeennes-mobilite-strasbourg-decarbonation


Identité numérique

Les États membres approuvent l’accord sur l’identité numérique européenne

euractiv.fr - Luca Bertuzzi Euractiv.com - traduit par Arthur Riffaud

Publié le 07 décembre 2022

Le Conseil de l’Union européenne a formalisé sa position sur l’identité numérique européenne lors de la réunion du Conseil « Télécommunications » mardi (6 décembre).

L’identité numérique européenne vise à créer une version publique des portefeuilles numériques dans chaque État membre. Ces derniers pourront être utilisés pour identifier, authentifier ou vérifier certains aspects tels que l’âge dans tout autre pays de l’UE.

Ces portefeuilles prendront la forme d’applications pour smartphones. Dans la sphère numérique, l’ambition de l’UE est de concurrencer les systèmes d’identification actuellement proposés par les grandes entreprises technologiques telles qu’Amazon, Google et Facebook.

« Nous envisageons une avancée massive dans la manière dont les gens utilisent leur identité et leurs justificatifs d’identité dans leurs rapports quotidiens avec les entités tant publiques que privées, et dans la manière dont ils utilisent les services numériques », a déclaré Ivan Bartos, vice-premier ministre tchèque chargé du Numérique.

La présidence tchèque de l'UE présente un nouveau compromis sur l'identité numérique européenne

La présidence tchèque du Conseil de l’UE a présenté un nouveau compromis la semaine dernière, suite à un débat mené au niveau des ambassadeurs pour aborder les questions les plus sensibles faisant obstacle à l’identité numérique européenne.

Correspondance des données

La proposition initiale pour garantir que les portefeuilles électroniques nationaux soient compatibles entre eux était d’avoir un identifiant unique, un numéro unique associé à chaque individu. Cette fonctionnalité pourrait toutefois avoir d’importantes répercussions sur le respect de la vie privée, car elle permettrait de pister la personne et poserait un problème constitutionnel à l’Allemagne.

Une solution plus respectueuse de la vie privée a été trouvée dans la correspondance des données (record matching), une fonction que les gouvernements nationaux devront fournir et qui consiste à prendre en compte différents éléments d’information tels que la date de naissance et l’adresse du domicile à partir de documents officiels.

Dans le cadre de cet arrangement, l’identifiant unique a été maintenu, bien qu’un libellé ait été introduit afin d’obliger les États membres à protéger les données personnelles et à empêcher le profilage des utilisateurs.

Des critiques ont prévenu que cela pourrait constituer une faille permettant des pratiques criminelles, en particulier dans les affaires transfrontalières. Les utilisateurs pourraient demander aux États membres de supprimer et de remplacer leur identifiant unique dans un ajout de dernière minute.

Niveau de garantie

Lire la suite : https://www.euractiv.fr/section/economie/news/les-etats-membres-approuvent-laccord-sur-lidentite-numerique-europeenne/ 

•••

Thales lance sa nouvelle solution biométrique multimodale

capital.fr - AOF

Publié le 06 décembre 2022

(AOF) - Le nouveau module biométrique multimodal de Thales est une solution efficace d’enregistrement et d’identification des voyageurs pour un traitement fluide des procédures d’immigration et de vérification aux frontières. En effet, la combinaison de la reconnaissance faciale et de l’iris permet d’enregistrer et de vérifier l’identité des personnes de façon rapide et sûre aux frontières. Le design moderne de ce module répond parfaitement aux besoins des autorités qui évoluent dans des environnements hautement sécurités.

Grâce au module biométrique multimodal de Thales, les autorités frontalières peuvent facilement intégrer un certain degré d'automatisation à leurs procédures. Cela sans compromettre la sécurité des passagers et du personnel, ni la confidentialité des données échangées, cette solution étant pensée ‘sécurité et confidentialité by design'.

Doté d'une caméra et d'un écran LCD haute résolution, ce module biométrique est capable de reconnaître l'iris et le visage des voyageurs préenregistrés à une distance allant de 0,5 m à une valeur record de 1,5 m, avec une excellente précision.

Cette solution utilisant l'IA – Intelligence Artificielle - récupère à la fois les données concernant l'iris et le visage en deux secondes à peine, permettant d'accélérer les opérations et de réduire considérablement les files d'attente.

Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/thales-lance-sa-nouvelle-solution-biometrique-multimodale-1453980

Cybersécurité

Cybersécurité : Méthode clé en main pour sensibiliser les agents des collectivités

cybermalveillance.gouv.fr

Publié le 18 Novembre 2022

Sommaire

La cybersécurité est l’affaire de tous. Face aux attaques qui sont légion, les collectivités ne font pas exception et sont souvent plus vulnérables. Pour répondre à ces enjeux, Cybermalveillance.gouv.fr a conçu, en partenariat avec l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF), une méthodologie « clé en main » pour sensibiliser l’ensemble des agents aux risques cyber.

Une méthode clé en main pour sensibiliser et responsabiliser tous les agents

Des outils et contenus pédagogiques pour compléter le guide

Fiche synthétique des 5 clés pour une sensibilisation à la cybersécurité réussie

4 thématiques essentielles déclinées sous plusieurs formats (vidéo, fiche, mémo, quiz)

Les outils d’animation (plan d’action, présentation de lancement, témoignages, enquête de satisfaction)

Une méthode clé en main pour sensibiliser et responsabiliser tous les agents

La méthode clé en main s’adresse à l’ensemble des collectivités qui initient une démarche de sensibilisation en cybersécurité. Pour faciliter la compréhension et l’appropriation du sujet, le guide est composé de deux parties : une première approche théorique avec « 5 clés pour une sensibilisation réussie », suivie d’une proposition de plan d’action concrète et facilement réalisable.

Méthode clé en main pour sensibiliser les agents des collectivités

À la fois modulable et personnalisable, la Méthode clé en main permet d’appréhender le sujet, préparer, former et responsabiliser les agents face aux enjeux de la cyber et en faire de véritables partenaires de la sécurité de leur collectivité.

Publié le 17/11/2022

Télécharger

Pour retrouver le communiqué de presse, cliquez ici

Des outils et contenus pédagogiques pour compléter le guide

Pour mettre en application les 5 clés, Cybermalveillance.gouv.fr et l’AMF mettent à disposition un exemple concret de plan d’action ainsi que tous les contenus nécessaires pour le mener à bien. Les contenus clé en main abordent 4 thématiques majeures (L’hameçonnage, la gestion des mots de passe, le comportement à adopter sur les réseaux sociaux, le piratage de compte), déclinées sous différentes formes (vidéos, fiches pratiques, mémos, quiz).

Fiche synthétique des 5 clés pour une sensibilisation à la cybersécurité réussie

https://www.cybermalveillance.gouv.fr/medias/2022/11/Methode_sensi_agents_Cyber_Fiche_5Cles.pdf

Fiche synthétique des 5 clés pour une sensibilisation à la cybersécurité réussie

Cybermalveillance.gouv.fr et l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF) proposent de s’appuyer sur ces 5 clés pour définir un programme de sensibilisation à destination des agents de la collectivité. Suivez le guide !

Publié le 17 Novembre 2022

TÉLÉCHARGER

4 thématiques essentielles déclinées sous plusieurs formats (vidéo, fiche, mémo, quiz)

L’hameçonnage

 L’hameçonnage (phishing en anglais) est une technique d’attaque qui consiste à envoyer un courriel ou SMS à la victime en usurpant l’identité d’un tiers (une entreprise, une administration, etc.), pour l’inciter à réaliser une action, comme communiquer des informations personnelles, professionnelles ou bancaires, ou encore ouvrir un lien ou une pièce jointe infectée par un virus. Ce mode opératoire est devenu le principal vecteur à l’origine de tout un ensemble de cybermalveillances : piratage de compte, débits bancaires frauduleux, usurpation d’identité, etc.

TÉLÉCHARGER LES RESSOURCES SUR L’HAMEÇONNAGE

La gestion des mots de passe

Lire la suite : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/actualites/cybersecurite-methode-cle-sensibiliser-agents-collectivites

•••

ChatGPT est meilleur que des hackers pour rédiger des arnaques

L'IA complice de crime

numerama.com - Bogdan Bodnar

Publié le 06 Décembre 2022

Nous avons demandé au fameux chatbot de OpenAI de rédiger des exemples de mail qui pourraient être détournés pour du phishing. Les résultats sont convaincants.

Si l’intelligence artificielle n’est pas mauvaise sur le papier, l’humain peut parfaitement l’utiliser à mauvais escient. À peine actualisé, le chatbot Chat GPT est déjà suspecté d’être un futur outil d’arnaque.

Mettez-vous à la place d’un escroc à l’étranger : vous cherchez à piéger un internaute en France par message, mais votre plan tombe à l’eau parce que la langue française n’a aucun sens et que vous enchainez les fautes de syntaxe. Autant demander à une IA de rédiger le mail de phishing à votre place. Nous avons essayé avec une arnaque assez courante en fin d’année, la réduction sur produit Amazon, et voici le résultat :

Un exemple de mail pouvant être utilisé comme du phishing par un hacker. // Source : Numerama.

Le résultat est assez convaincant et peut parfaitement tromper une personne un peu fatiguée en fin de semaine. Nous avons continué le test et repris des pièges déjà utilisés par le passé : l’usurpation d’un service RHla réception d’un colis ou un avis de versement bancaire. À chaque fois, l’intelligence a su rédiger un texte qui reprend les formules traditionnelles du quotidien.

Généralement, les arnaqueurs ne se fatiguent pas et envoient un message générique à plusieurs centaines de milliers de personnes en même temps, avec une pièce jointe piégée. Mais, dans une opération plus ciblée, l’outil est d’autant plus intéressant. Cela prend moins de cinq minutes pour trouver une liste de données personnelles sur les forums fréquentés par les hackers. Une fois le prénom et le nom de la personne identifiés, le message peut être personnalisé à souhait. Si en plus, la fuite d’information provient d’une entreprise spécifique, l’escroc peut usurper cette société en particulier pour donner plus de légitimité à son mail.

Un malware rédigé par une IA

Lire la suite : https://www.numerama.com/cyberguerre/1202034-chatgpt-est-meilleur-que-des-hackers-pour-rediger-des-arnaques.html

•••

Télécom SudParis s'engage à former 10 000 ingénieurs cyber d'ici 2030

Véronique Arène , publié le 09 Décembre 2022LIRE LE DOSSIER 

Au sein de son projet de formation « Train Cyber Experts » Télécom SudParis associe 5 acteurs académiques pour former des milliers de professionnels de niveau Bac+5 aux métiers de la sécurité des systèmes et des réseaux. L'ensemble de ses programmes sera proposé à la labellisation SecNumEDU délivrée par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi).

L'école publique d'ingénieurs Télécom SudParis dirigée par François Dellacherie veut accélérer la montée en compétences dans le secteur cyber en France. (Crédit: TelecomSudParis)

« Avec un objectif de 10 000 ingénieurs cyber diplômés d’ici 2030 et une politique axée sur le renforcement de la formation et de la recherche, Télécom SudParis veut renforcer son impact sur la sécurité nationale dans la lignée du plan d’investissement gouvernemental France 2030 ». C’est en ces termes que François Dellacherie, directeur de l’école publique d’ingénieurs, et Hervé Debar, directeur-adjoint en charge de la recherche et membre du conseil scientifique de l’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) ont défini la politique de l’établissement en matière de sécurité des systèmes et des réseaux. Présentée ce jeudi 8 décembre, la feuille de route consistera dans un premier temps à accélérer dans la formation aux métiers cyber. Pour cela, la mise en place de « Train cyber experts », un projet doté de 4,4 millions de dotation associe 5 acteurs académiques à savoir l’institut Mines-Télécom et ses écoles, Eurecom, l’université Paris-Saclay, l’uiversité Versailles-Saint-Quentin, et Centrale Supélec.

Plusieurs partenaires industriels apportent leur soutien à l’élaboration des contenus numériques et des plates-formes pour assurer la formation de 10 000 professionnels de la cybersécurité de niveau Bac+5 ou équivalent. « Les formations développées seront tournées vers l’alternance pour faciliter l’intégration dans le monde professionnel », a souligné François Dellacherie. « Elles seront proposées à labellisation SecNumEdu de l’Anssi pour les rendre visibles auprès des apprenants », a-t-il précisé. Pour Télécom SudParis, l’enjeu est de déployer très rapidement deux programmes de formation, l’une d’ingénieur par apprentissage (FIPA), l’autre de mastère spécialisé. Ces formations, de 25 à 30 places offertes chaque année, ont pour vocation de former des experts dans le domaine de la cybersécurité.

Des programmes courts pour la formation continue

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-telecom-sudparis-s-engage-a-former-10-000-ingenieurs-cyber-d-ici-2030-88864.html

Blockchain

La plus grande banque russe lance sa blockchain EVM compatible, bientôt accessible sur Metamask

journalducoin.com - Easville

Publié le 04 décembre 2022

La plus grande banque de Russie, Sber — anciennement connue sous le nom de Sberbank — continue de s’intéresser de très près aux cryptomonnaies. Alors qu’elle avait déjà annoncé développer sa blockchain propriétaire, elle accélère et annonce que celle-ci sera EVM-compatible et donc utilisable depuis Metamask.

Sber lance une blockchain EVM-compatible : en route vers Metamask

Une blockchain dite « EVM-compatible » est une chaîne de blocs compatible avec « l’Ethereum Virtual Machine » (EVM).

Sberbank, détenue à 51 % par l’État russe, avait déposé une demande auprès de la Banque de Russie dès 2021. L’objectif était d’obtenir l’autorisation de développer et de mettre en ligne une blockchain pour son « Sbercoin », un stablecoin dont on sait encore peu de choses.

Depuis, la blockchain a été déployée et la banque a effectué sa première émission de cryptomonnaies sur celle-ci en juin 2022. Soit quelques mois à peine après avoir obtenu l’autorisation de la banque centrale russe au printemps 2022.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’intérêt dont fait preuve Sberbank ne semble pas feint. En effet, le 30 novembre, Sber a officiellement annoncé que sa blockchain propriétaire serait EVM-compatible et connectée à Ethereum. Cela signifie qu’elle utilisera les mêmes standards techniques qu’Ethereum et s’appuiera sur la machine virtuelle développée par l’Ethereum Foundation pour fonctionner. Les développeurs opérant sur Sber pourront migrer des smart contracts et des applications décentralisées (Dapps) d’une blockchain à l’autre, et inversement.

La blockchain de Sber étant EVM-compatible, la banque a également annoncé qu’il serait possible d’interagir avec celle-ci en utilisant MetaMask, le portefeuille de cryptomonnaie le plus utilisé à travers le monde. C’est notamment par cette application que des nombreux utilisateurs interagissent quotidiennement avec le réseau Ethereum. Les futurs utilisateurs de la Sberchain pourront donc utiliser le célèbre portefeuille au renard pour effectuer des transactions. Une nouvelle qui devrait faciliter l’adoption de cette dernière, bien qu’un esprit sarcastique puisse considérer que la décision de Consensys (l’éditeur de Metamask) de collecter les adresses IP de ses utilisateurs ait fait pencher la balance.

L’État Russe déclare sa flamme aux cryptomonnaies

Lire la suite : https://journalducoin.com/actualites/banque-russe-lance-blockchain-evm-ethereum-compatible-metamask/

•••

Avec Transatel, la Preuve Numérique lance la 1ère Blockchain juridique pour générer et sauvegarder des preuves de manière innovante

solutions-numeriques.com - Juliette Paoli

Publié le 6 décembre 2022

La Preuve Numérique, une jeune société basée à Annecy, a conçu la première technologie blockchain juridique brevetée pour générer et sauvegarder des preuves numériques juridiquement fiables.

Elle répond aux impératifs des professionnels des secteurs où pouvoir prouver, constater et attester est essentiel : l’immobilier, le luxe, le médical, l’industrie, le BTP ou encore l’hôtellerie. Ces solutions de preuves alliant de manière native juridique, software et hardware seront connectées en 4G/5G par l’opérateur Transatel (filiale du groupe NTT spécialisée dans la connectivité cellulaire pour l’Internet des Objets) qui accompagne le développement international de La Preuve Numérique.

Générer un crypto-actif à valeur ajoutée spécifique

Qu’il s’agisse de produits, de prestations de services, d’accords, de photos ou de vidéos, les entreprises sont aujourd’hui confrontées à l’impératif de disposer facilement et simplement d’éléments de preuves de leurs actions ou de leur production. Il est en effet très difficile de prouver avec les solutions actuelles, digitales ou matérielles comme le « papier », et davantage encore lorsqu’elles sont issues d’un pays tiers pour les utiliser dans une juridiction différente. « En tant qu’avocat à l’international, j’ai constaté l’importance des preuves comme outil de valorisation des affaires. Les preuves ont un rôle décisif pour préserver les actifs, garantir une origine, assurer le succès lors de négociations ou convaincre lors d’un contentieux. La Preuve Numérique avec La Blockchain juridique, dédiée, propriétaire et brevetée, apporte aujourd’hui des solutions innovantes uniques pour résoudre les difficultés actuelles. Avec La Preuve Numérique nous révolutionnons le monde de la preuve par la facilité à générer un crypto-actif à valeur ajoutée spécifique facilement utilisable au service des affaires » explique Christophe Curtelin, président fondateur de La Preuve Numérique®.

Un terminal dédié « PocketPROOF »

Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/decideur-entreprise/avec-transatel-la-preuve-numerique-lance-la-1ere-blockchain-juridique-pour-generer-et-sauvegarder-des-preuves-de-maniere-innovante/

•••

KYVE, la blockchain d'archivage décentralisé de données

cryptoas.fr - Victor Morizon

Publié le 10 décembre 2022

KYVE est le premier projet consacré à l’archivage vérifiable et décentralisé sur la blockchain. En s’intercalant entre les services d’indexation et ceux de stockage brut, KYVE se positionne comme un intermédiaire incontournable dans un monde cherchant à décentraliser le stockage de données. Découvrons ensemble KYVE à travers son protocole innovant.

Sommaire

1 Qu’est-ce que KYVE ?

2 L’écosystème de KYVE

3 Quels sont les rôles du token KYVE ?

4 Levées de fonds et tokenomics de KYVE

5 Équipe et partenaires de KYVE

6 Notre avis sur le projet KYVE

Qu’est-ce que KYVE ?

Fondée en 2021, KYVE se dit construire un « datalake » décentralisé. Pour faire simple, un datalake est une méthode de stockage de données ou ces dernières le sont de façon déstructurée dans un même endroit. Les datalakes portent bien leur nom, voyez ça comme un lac où l’eau de plusieurs rivières se déversent, mélangeant le tout, en un seul et même endroit.

Initialement un smart contract sur la blockchain Arweave, KYVE passe par plusieurs étapes de développement pour arriver à une blockchain à preuve d’enjeu basée sur le kit de développement de Cosmos. Cette dernière a pour objectif d’héberger KYVE Protocol, qui permet d’archiver, de valider et de standardiser les données, et ce, de manière décentralisée. En d’autres termes, un Amazon Web Services (AWS) sur la blockchain.

KYVE utilise Arweave pour stocker ses données et agit en quelque sorte comme un intermédiaire entre les utilisateurs et le stockage brut. Grâce à un système de standardisation, KYVE Protocol facilite le stockage de données à la fois en provenance d’autres blockchains, mais aussi d’autres sources comme les APIs. En plus du stockage, KYVE Protocol assure que les données qui y sont stockées sont correctes, et ce, grâce à un second réseau à preuve d’enjeu.

Pour plus de détails : Arweave (AR), du stockage perpétuel et décentralisé sur la blockchain

L’écosystème de KYVE

La data sur la blockchain et le positionnement de KYVE

Lire la suite : https://cryptoast.fr/kyve-blockchain-archivage-decentralise-donnees/

RGPD

RGPD : Meta pourrait se voir infliger trois amendes de plus de 2 milliards d’euros

nextimpact.com

Publié le 07 décembre 2022

Meta a provisionné 3 milliards d'euros en prévision de trois amendes visant Facebook, WhatsApp et Instagram qui pourraient dépasser 2 milliards d'euros, relève Politico.

Le Comité européen à la protection des données (CEPD, composé de représentants des 27 autorités nationales de protection des données des pays membres de l'UE) vient en effet d'adopter trois décisions, qu’elle n’a pas encore rendues publiques, dans le cadre de la procédure de règlement des litiges (article 65 du RGPD) concernant les plateformes du groupe Meta.

Ces « décisions contraignantes » répondent à des questions juridiques importantes sur des projets de décisions de l’autorité de protection des données irlandaise en tant qu'autorité chef de file concernant les plateformes de Meta, précise la CNIL, qui a traduit le communiqué du CEPD en français :

« Les projets de décisions concernant Facebook et Instagram portent notamment sur la licéité et la transparence des traitements à des fins de publicité comportementale. Le projet de décision concernant WhatsApp porte quant à lui sur la licéité du traitement aux fins de l'amélioration des services. »

La CNIL et plusieurs autres autorités de protection, en désaccord avec l’analyse de l’autorité irlandaise, avaient émis des objections sur les projets de décisions préparés par l'autorité irlandaise : 

« Comme l'autorité de protection des données irlandaise a estimé que ces objections n'étaient pas pertinentes et/ou motivées, le CEPD a été appelé à régler le différend entre les autorités de protection des données européennes dans un délai de deux mois. »

L'autorité irlandaise a un mois pour tenir compte de l'évaluation juridique du CEPD et adopter ses trois décisions finales. Politico estime que, au-delà même du montant faramineux des amendes, elles pourraient faire exploser le « business model » de Meta en Europe : 

Lire la suite : https://www.nextinpact.com/lebrief/70554/rgpd-meta-pourrait-se-voir-infliger-3-amendes-plus-2-milliards-deuros

•••

Cybersécurité: RGPD défaillants, mots de passe vulnérables, box mal reconditionnées… Pourquoi la Cnil a lourdement sanctionné Free

Free, célèbre fournisseur de téléphonie et d'accès à internet, a été sanctionné d'une amende de 300.000 euros par la Cnil.

"Le 30 novembre 2022, la CNIL a prononcé une sanction de 300 000 euros à l’encontre de la société FREE, notamment pour ne pas avoir respecté les droits des personnes et la sécurité des données de ses utilisateurs".

Dans un communiqué, la Cnil précise les conditions de cette sanction. Le gendarme français de la vie privée indique avoir reçu plusieurs plaintes concernant "les difficultés rencontrées par des personnes dans la prise en compte, par l’opérateur de téléphonie fixe français Free, de leurs demandes d’accès et d’effacement de leurs données personnelles."

Des contrôles ont permis de constater plusieurs manquements, notamment aux droits des personnes concernées (droit d’accès et droit d’effacement) ainsi qu’à la sécurité des données (faible robustesse des mots de passe, stockage et transmission en clair des mots de passe, remise en circulation d’environ 4.100 boîtiers "Freebox" mal reconditionnés).

Outre l'amende de 300.000 euros, la Cnil a également enjoint la société "de se mettre en conformité concernant la gestion des demandes de droit d’accès des personnes et d’en justifier sous un délai de 3 mois à compter de la notification de la délibération, sous astreinte de 500 euros par jour de retard".

Pour la Cnil, "cette sanction prend en compte la nature et la gravité des manquements, les catégories de données personnelles concernées par ces manquements ainsi que la taille et la situation financière de la société".

Quatre manquements particulièrement relevés

Lire la suite : https://www.lindependant.fr/2022/12/09/cybersecurite-rgpd-defaillants-mots-de-passe-vulnerables-box-mal-reconditionnees-pourquoi-la-cnil-a-lourdement-sanctionne-free-10858017.php

Intelligence Artificielle

Intelligences Artificielles - Objets de curiosité

L'intelligence Artificielle est désormais incontournable dans de nombreux domaines. De nouvelle machines toujours plus sophistiquées voient le jour, si bien que l'on se demande si elles pourront ressentir des émotions ou produire des oeuvres d'art. Tout pourra-t-il être délégué aux robots ? Quid de la morale et de l'amour ? Des docus 100% made by humans pour comprendre ce que l'IA nous apporte. Ou nous enlève.

Toutes les vidéos

Lire et voir les 11 videos : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-023353/intelligences-artificielles/

Metavers

387.000 euros pour une poignée de curieux: la soirée métavers de la Commission Européenne tourne au fiasco

bfmtv.com - Thomas Leroy

Publié le 05 Décembre 2022

Le "gala" organisé par Bruxelles, aboutissement d'une campagne coûteuse, n'a attiré personne, ou presque.

S'il fallait une preuve de plus que métavers n'attire décidément pas les foules, il fallait passer une tête au "gala", organisé dans le métavers par la Commission européenne, le 29 novembre dernier. Le journaliste Vince Chadwick l'a fait, mais a rapidement constaté le peu d'enthousiasme autour de l'évènement, conçu initialement pour attirer les 18-35 ans. D'abord accompagné de 5 personnes, il s'est rapidement retrouvé tout seul dans le vaste océan virtuel.

La soirée pourrait être anecdotique si elle n'était pas l'aboutissement de ce qui ressemble à un fiasco financier. Cet évènement devait servir à promouvoir un programme de la Commission européenne, "Global Gateway", un vaste programme d'investissements – 300 milliards d'euros d'ici 2027 - pour relever les "défis mondiaux les plus pressants".

Sauf que cette campagne de communication par métavers a tout de même coûté au total 387.000 euros, comme le rappelle le site Devex. L'échec était-il prévisible? Seule une quarantaine de personne avait "liké" la bande-annonce avant cette soirée, ce qui est tout de même très peu à l'échelle du continent.

Pour la défense de la Commission européenne, Meta – maison-mère de Facebook – qui mise tout ou presque dans son métavers n'a guère plus de succès avec son monde virtuel que même ses employés semblent bouder.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/tech/actualites/metavers/387-000-euros-pour-une-poignee-de-curieux-la-soiree-metavers-de-la-commission-europeenne-tourne-au-fiasco_AV-202212050499.html