Revue de presse ADCET n°191 du 14 Novembre 2022

Mobilité

Jean Castex confirmé à la tête de la RATP : pas un « recasage », selon l'ancien Premier ministre

latribune.fr -

Publié le 09 novembre 2022

Auditionné par les commissions de l'aménagement du territoire et du développement durable du Sénat mardi et de l'Assemblée mercredi, Jean Castex a été confirmé à la tête de la RATP. Plusieurs parlementaires d'opposition ont néanmoins voté contre sa nomination dans laquelle ils voient un nouveau « recasage » d'anciens cadres de la macronie après celui d'Emmanuelle Wargon à la tête de la CRE. L'ancien Premier ministre revendique son « expérience » de gestion de crise au gouvernement pour remettre sur les rails une RATP en plein mouvement social.

« Je vous dois quelques explications », a reconnu Jean Castex en prélude de son audition à l'Assemblée nationale ce mercredi. 105 jours seulement après avoir été entendu par les parlementaires qui avaient validé sa nomination à la tête de l'AFIT (Agence de financement des infrastructures de transport) fin juillet, l'ancien Premier ministre est revenu postuler devant les députés à un autre poste, celui de PDG de la RATP. Comme les sénateurs mardi, les membres de l'Assemblée ont approuvé mercredi sa nomination. Sans manquer d'interroger son choix de quitter si vite l'AFIT et sa stratégie pour remettre la RATP sur les rails.

Jean Castex admet ne pas avoir hésité une seconde à se porter candidat quand l'ancienne PDG Catherine Guillouard a démissionné le 1er septembre. Certains parlementaires d'opposition ont pointé du doigt un « recasage » à la RATP de l'ancien Premier ministre à l'initiative de l'Elysée et de ses anciens collègues du gouvernement.

 « Quand on veut être recasé, on ne cherche pas une sinécure »

« Quand on veut être recasé, on ne cherche pas une sinécure. La RATP n'est pas une sinécure », s'est défendu l'ancien maire de Prades. Si sa compétence pour diriger la RATP n'a jamais été remise en question par les deux commissions qui l'ont reçu, sénateurs et députés ont insisté sur de possibles conflits d'intérêts, déjà soulevés par la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP).

L'institution, chargée de valider les reconversions de responsables politiques, a rendu un avis favorable à l'arrivée de Jean Castex à la RATP... assortie d'une réserve sujette à interprétation. Selon l'HATVP, Jean Castex ne pourra pas solliciter ses anciens collègues du gouvernement comme Elisabeth Borne ou Clément Borne pour évoquer l'ouverture à la concurrence de la RATP.

Au Sénat et à l'Assemblée, certains y ont vu un obstacle pour le patron d'une grande entreprise publique, régulièrement amené à discuter avec le gouvernement. « Les réserves de la HATVP ne portent que sur le champ de la concurrence », s'est empressé de répondre Jean Castex qui dit avoir réclamé des précisions à la HATVP par courrier. Il a assuré qu'il pourrait parler « de sécurité avec le ministre de l'Intérieur » ou du « prix de l'énergie avec le ministre de l'Economie ». L'ancien locataire de Matignon a par ailleurs vanté son passage au sommet de l'Etat en période de crise comme « une expérience utile » pour diriger une RATP dans la tourmente.

« Je veux y aller parce que c'est difficile », a martelé un Jean Castex confiant, soucieux de montrer qu'il connaissait en détail les dossiers de la régie de transports. Dont le plus brûlant d'entre eux : la pagaille actuelle dans les transports faute de bus et de métros suffisants en circulation, qu'il qualifie lui-même de « priorité des priorités » et d'« urgence absolue » avant de songer à la préparation des Jeux Olympiques 2024 ou de la Coupe du monde de rugby 2023. « Je vais m'emparer du sujet immédiatement qui impacte la vie quotidienne de millions de concitoyens », a-t-il promis.

Recentrer l'activité sur l'essentiel

Lire la suite : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/jean-castex-confirme-a-la-tete-de-la-ratp-pas-un-recasage-selon-l-ancien-premier-ministre-940172.html

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Pécresse met la pression sur Castex : « La RATP doit revenir à 100% de l'offre d'avant-Covid »

latribune.fr - La rédaction

Publié le 07 Novembre 2022

À peine désigné, pas encore confirmé par le Parlement, mais déjà ciblé. Jean Castex aura fort à faire dès ses premières semaines à la tête de la RATP. Les tensions sur le réseau où les métros et les bus débordent provoquent l'ire des usagers. Alors que la région Ile-de-France avait imposé une baisse de l'offre de transport pour faire des économies face une moindre fréquentation, Valérie Pécresse change de position et demande à la RATP de « revenir à 100% de l'offre d'avant-Covid ».

Confrontée à la colère des usagers, Valérie Pécresse accentue la pression sur la RATP et sa direction. Après avoir déjà exigé dans une lettre adressée la semaine dernière à la RATP de prendre « les mesures nécessaires » pour s'attaquer à l'engorgement du métro parisien, la présidente de l'Ile-de-France, responsable des transports de la région, précise ses exigences au gestionnaire des transports parisiens.

La RATP doit désormais, à la demande de l'élue, « revenir à 100% de l'offre d'avant-Covid » contre 98% en moyenne - en théorie - dans les transports parisiens. Un changement de position de la part de la région. Ces derniers mois, Île-de-France mobilités (IDFM) avait réduit l'offre francilienne de transport pour faire des économies dans un contexte de moindre fréquentation consécutive à la pandémie.

Jean Castex visé

Sous pression, l'ex-candidate à la présidentielle pointe la responsabilité première du gestionnaire du métro, accusé d'avoir « sous-estimé les problèmes qu'elle rencontre sur le métro (...) dans des proportions inacceptables (...) à cause du manque de bus qui entraîne un report sur le métro, des travaux dans Paris qui font qu'on ne peut plus rouler, du coût de l'énergie... ». « En particulier sur les lignes 3, 4, 6, 8, 11, 12 et 13, les plus dégradées, avec des taux de régularité inférieurs à 91% », a-t-elle pointé. Des reproches déjà présents dans sa lettre de la semaine dernière envoyée à la direction de la régie des transports parisiens.

Lire la suite : https://www.latribune.fr/regions/ile-de-france/pecresse-met-la-pression-sur-castex-la-ratp-doit-revenir-a-100-de-l-offre-d-avant-covid-939735.html

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Lancement de la nouvelle carte familles nombreuses le 2 janvier 2023

ecologie.gouv.fr - Communiqué

Publié le 07 novembre 2022

La nouvelle carte familles nombreuses pourra être commandée à partir du 2 janvier 2023 sur son nouveau portail : www.carte-familles-nombreuses.gouv.fr. En plus d’un format et d’un graphisme revisités, cette nouvelle carte s’appuie sur un processus de commande dématérialisé, plus rapide, qui facilitera les démarches pour les familles bénéficiaires. Une évolution qui contribue ainsi à démocratiser les mobilités, à améliorer le pouvoir d’achat des familles et à favoriser l’écotourisme.

Créée en 1921, la carte familles nombreuses offre aux familles de trois enfants, ou plus, des réductions allant jusqu’à 75% sur les voyages ferroviaires, sans condition de ressources. Les réductions se sont étendues à de nombreux autres services et produits tels que l’accès aux transports en commun, au musée, cinéma, piscine ou encore dans les commerces du quotidien.

Jusqu’à présent, la gestion de la carte familles nombreuses était prise en charge par la SNCF. Cependant, suite à l’ouverture à la concurrence du marché ferroviaire de voyageurs, le Ministère chargé des Transports prend désormais en charge la délivrance des cartes et choisit de confier sa gestion à l’imprimerie nationale IN Groupe, société anonyme détenue à 100% par l’Etat, expert dans la protection et la sécurité des identités et des données personnelles. L’Union nationale des associations familiales (Unaf) a également été associée à la conception de ce nouveau service.

A partir du 2 janvier 2023, la carte familles nombreuses se dématérialise avec la mise en place d’un portail en ligne : www.carte-familles-nombreuses.gouv.fr. Les familles auront ainsi la possibilité de commander leurs cartes directement sur le site et de suivre l’ensemble de son cycle de vie, y compris les déclarations de perte et les demandes de renouvellement.

A noter que :

  • Les conditions d’éligibilité à la carte, de même que les niveaux de réductions associés, restent inchangés ;
  • Les frais de dossier s’élèveront à 18 euros en 2023, quel que soit le nombre de cartes commandées ; contre 19 euros actuellement.
  • Les cartes dématérialisées seront disponibles sur le portail après instruction et validation du dossier, et les cartes physiques seront reçues par les bénéficiaires dans un délai de 1 à 3 semaines ;
  • Enfin, l’actuel service de demande de cartes de la SNCF sera fermé à partir du 5 décembre pour assurer le changement d’opérateur en garantissant l’intégrité des données transférées. Compte tenu de cette période de transition, les clients voyageant sur le réseau SNCF, avec une carte familles nombreuses arrivée à échéance entre le 1er décembre 2022 et le 31 janvier 2023, ne seront pas verbalisés à bord des trains durant ces deux mois s'ils utilisent le tarif familles nombreuses.
  • La nouvelle carte familles nombreuses est conçue pour être utilisée auprès de l’ensemble des entreprises ferroviaires et des partenaires commerciaux grâce à des solutions techniques, mises à disposition par l’imprimerie nationale IN Groupe. De nouvelles fonctionnalités seront progressivement déployées dans les mois à venir afin de simplifier l’expérience utilisateur.
  • Pour Clément Beaune, Ministre délégué chargé des Transports : « Le Ministère des Transports est celui de la vie quotidienne et de la liberté. Ce renouveau de la carte familles nombreuses répond à deux objectifs clairs, celui de faciliter le quotidien des familles et d’agir pour leur pouvoir d’achat, en simplifiant leur usage du train et en le rendant moins coûteux. Encore beaucoup trop de familles qui sont éligibles n’y ont pas recours. Le développement du ferroviaire a une grande place à prendre dans la transition écologique. Pour cela, il nous faut rendre le train plus accessible, notamment pour les familles avec plusieurs enfants, pour lesquelles la voiture est parfois le moyen de transport de référence. Cette carte, c’est un coup de pouce pour plus de déplacement en train. »
  • Pour Marie-Andrée Blanc, Présidente de l’Unaf : « Nous sommes très attachés à cette carte qui permet aux familles les plus impactées par les charges d’enfant, de bénéficier de réduction sur les transports ferroviaires mais aussi auprès de nombreux partenaires. C’est pourquoi à l’occasion de ses 100 ans l’an dernier, nous avions interpellé le gouvernement à la fois pour faciliter l’attribution de cette carte et mieux la promouvoir auprès des familles qui peuvent en bénéficier. Nous sommes satisfaits d’avoir été entendus et d’être associés à cette modernisation. »
  • Pour Didier Trutt, Président – Directeur général d’IN Groupe : « IN Groupe se réjouit de contribuer à la facilitation du quotidien des familles, bénéficiaires des services de la Carte Familles Nombreuses. A travers le nouveau service dématérialisé de délivrance de la carte, IN Groupe a souhaité apporter une expérience d’utilisation simple, agréable et sans concession sur la sécurité et la protection des données personnelles des usagers. »

Source : https://www.ecologie.gouv.fr/lancement-nouvelle-carte-familles-nombreuses-2-janvier-2023

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"C'est ça où on réduit l'offre", la région justifie l'augmentation des tarifs des transports au 1er janvier 2023 par la flambée des coûts de l'énergie.

france3-regions.francetvinfo.fr - Céline Dupeyrat

Publié le 11 novembre 2022

  • Plus 4 euros par mois pour un abonnement mensuel, le ticket unitaire en hausse de 6%. Les transports régionaux vont coûter plus chers. La région justifie ces augmentations par la flambée des coûts de l'énergie. La facture est estimée à 15 millions d'euros pour 2022 et 30 millions pour 20223. Une hausse conséquente pour les usagers.

15 millions d’euros pour 2022 et 30 millions d’euros pour 2023. Ce sont les chiffres annoncés par la Région en matière de surcoût des transports. 

"L’explosion des coûts nous impose de faire des choix : soit réduire l’offre, comme l’envisagent certaines collectivités, soit augmenter raisonnablement les tarifs pour maintenir et développer l’offre de transports. En responsabilité, nous faisons le choix d’augmenter les tarifs en assumant de dire que les transports ont un coût, et que l’inflation ne doit pas conduire à dégrader le service rendu aux usagers", explique Roch Brancour, vice-président en charge du transport et des mobilités durables à la Région.

C’est le prix d’une offre de mobilité adaptée à chaque territoire, c’est le prix d’une stratégie politique qui met les transports au coeur de la transition écologique

Roch Brancour

vice-président en charge du transport et des mobilités durables

"Concernant le transport scolaire, la Région continue à le subventionner à près de 90% du coût", explique Roch Brancour, vice-président en charge du transport et des mobilités durables.

Développer l’offre de service et les mobilités durables au service de tous

La Région, devenue autorité organisatrice des transports depuis 2017, porte le développement d’une offre de transport "diversifiée, qualitative, incitative et inclusive, pour tous et sur tout le territoire", ajoute Roch Brancour 

Au-delà de son rôle de service public, la Région des Pays de la Loire s’est également fixée des objectifs en matière d’accélération des mobilités durables avec, notamment, le renouvellement de la flotte de cars avec motorisations alternatives (électriques ou GNV), le soutien financier au déploiement du covoiturage, le retrofit des cars diesel et la rénovation des rames TER à mi-vie. Ces efforts portés par la Région visent à "garantir une solution de mobilité à chaque Ligérien et à participer à la transition écologique du territoire."

"Une augmentation contrainte par le contexte de crise énergétique et économique"

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/c-est-ca-ou-on-reduit-l-offre-la-region-justifie-l-augmentation-des-tarifs-des-transports-au-1er-janvier-2023-par-la-flambee-des-couts-de-l-energie-2653008.html

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Jeux olympiques de Paris : cinq bases de taxis volants en région parisienne prévues pour 2024

europe1.fr - Aurélien Fleurot avec AFP

Publié le 10 novembre 2022

Cinq bases sont prévues à Paris et dans sa région afin d'accueillir des taxis volants à l'horizon 2024, ont annoncé les promoteurs de ce projet qui souhaitent profiter de la vitrine des Jeux olympiques pour cette nouvelle offre de mobilité. Deux lignes aériennes sont prévues, l'une entre Paris et Versailles, l'autre relierait les aéroports Charles-de-Gaulle et Le Bourget à Paris intramuros.

Des voitures volantes dès 2024 à Paris ? C'est en tout cas l'ambition de plusieurs promoteurs. Cinq bases sont prévues à Paris et dans sa région afin d'accueillir des taxis volants à l'horizon 2024. Cet objectif, pour un service expérimental qui doit encore obtenir des feux verts réglementaires, a été évoqué ce jeudi lors de l'inauguration à l'aéroport de Pontoise-Cormeilles-en-Vexin (Val-d'Oise), du terminal passagers d'un "vertiport".

C'est dans ces installations à 35 km au nord-ouest de Paris, que le gestionnaire d'aéroports Groupe ADP, la RATP, la région Ile-de-France et le constructeur aéronautique allemand Volocopter mènent depuis un an des essais d'engins à décollage et atterrissage vertical (VTOL de son acronyme en anglais) en conditions réelles.

Des engins à l'allure de gros insectes

Lire la suite : https://www.europe1.fr/technologies/jeux-olympiques-de-paris-cinq-bases-de-taxis-volants-en-region-parisienne-prevues-pour-2024-4146759

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FREENOW étend son appli aux transports publics et centralise les paiements avec Amex

voyages-d-affaires.com - Arnaud Deltenre

Publié le 08 novembre 2022

Alors que sa solution Business est maintenant connectée aux comptes cartes voyages d'affaires d'American Express, FREENOW enrichit sa super app de mobilité en s'ouvrant aux transports publics en Allemagne. En attendant la France l'an prochain.

FREENOW enrichit sa super app de mobilité.

Les voyageurs d’affaires dont les entreprises sont à la fois clientes de FREENOW for Business et d’American Express pour le paiement centralisé de leurs dépenses voyages, n’auront plus à télécharger leurs justificatifs après leurs courses, ni à créer de notes de frais. En effet, ces acteurs clés des déplacements professionnels chacun dans leur domaine ont noué un partenariat pour connecter la solution de mobilité urbaine aux comptes carte voyage d’affaires d’American Express. Ce qui permet le paiement centralisé des factures de taxis et VTC à partir du Business Travel Account (BTA) de la société. Des entreprises qui y gagnent aussi une visibilité accrue sur tout ce pan des dépenses relatives aux transports urbains, de même qu’une optimisation des tâches administratives grâce à cette automatisation des paiements.

« Nous savons qu’un moyen de paiement efficace est un élément essentiel de la gestion des voyages d’affaires« , a déclaré Valentin Naidja, VP Ventes globales Global Sales chez FREENOW for Business. « En intégrant FREENOW for Business au compte carte voyage d’affaires BTA American Express, les entreprises peuvent centraliser la réservation, le paiement et la réconciliation des dépenses de transports terrestres en un seul endroit « , souligne de son côté Pierre-François Brézès, directeur général de la division Entreprises chez American Express en France. Pour autant, ce partenariat ne couvre pas que la France, mais aussi les six autres pays européens où FREENOW for Business opère, à savoir l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Autriche, l’Irlande et l’Italie.

Lire la suite : https://www.voyages-d-affaires.com/freenow-super-app-paiement-centralise-20221108.html

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Shift4good lève 100 millios d'euros pour investir dans des start-up durables

ecommercemag.fr - Maëlle Chetal Gaillard

Publié le 10 novembre 2022

Le fonds d'investissement à impact se distingue par son expertise sectorielle en mobilité durable et son support stratégique et opérationnel pour les entreprises innovantes à fort potentiel de croissance.

Shift4good, le premier fonds mondial de capital-risque indépendant à impact environnemental dédié à la mobilité durable, annonce son premier closing avec plusieurs partenaires institutionnels et entreprises du secteur de la mobilité basés en Europe et en Asie, parmi lesquels Renault group, le fonds européen d'investissement (FEI) dans le cadre du nouveau programme d'investissement européen InvestEU et Bpifrance. Il compte également parmi ses souscripteurs, divers acteurs de la mobilité (grands concessionnaires ou équipementiers), ainsi que des family offices et de nombreux entrepreneurs souhaitant participer de manière active au succès des start-up de la mobilité durable.

Une société de gestion indépendante

À l'heure où le transport des personnes et des biens a un impact carbone de 8 milliards de tonnes chaque année, Shift4good se focalise sur la mobilité durable et l'économie circulaire, avec un objectif de levée de 300 millions d'euros. Ce fonds d'investissement, classé "Article 9", répond aux critères de durabilité les plus stricts dans la taxonomie européenne. Cofondée par Matthieu de Chanville, Sébastien Guillaud, Yann Marteil et Thierry de Panafieu, quatre investisseurs français spécialisés sur le capital-risque et la mobilité, Shift4good se présente comme une société de gestion française indépendante, agréée par l'AMF, présente à Paris et à Singapour.

Shift 4 good apporte aux entrepreneurs proposant les projets les plus prometteurs dans le secteur de la mobilité durable : une connaissance sectorielle, des financements couplés à un accompagnement s'appuyant sur ses investisseurs corporates et sur son vaste réseau d'experts et de partenaires, intégrés au sein d'un écosystème collaboratif pleinement mobilisé pour apporter des réponses à l'urgence climatique.

Les investissements à venir

Lire la suite : https://www.ecommercemag.fr/Thematique/techno-ux-1226/solutions-2189/Breves/Shift4good-leve-100-millios-d-euros-pour-investir-dans-des-376244.htm

Énergies renouvelables

Énergies renouvelables : le Sénat adopte plusieurs dispositions intéressant directement les collectivités

maire-info.com - Franck Lemarc

Publié le mardi 8 novembre 2022

Le projet de loi relatif à l'accélération de la production d'énergies renouvelables, adopté vendredi par le Sénat, a été largement enrichi, et beaucoup des amendements adoptés concernent directement les collectivités locales. Tour d'horizon.

En dehors de la question du droit de regard des maires sur l’implantation des éoliennes, à laquelle Maire info a consacré un article hier, les sénateurs ont adopté de nombreux amendements au projet de loi proposé par le gouvernement. Certains d’entre eux satisfont des revendications de longue date des associations d’élus. 

Panneaux solaires

Plusieurs de ces amendements adoptés concernent l’installation de panneaux solaires photovoltaïques. L’un d’entre eux, porté par le Syndicat des énergies renouvelables (SER), vise à permettre l’implantation de panneaux solaires sur « des terrains relevant d’une activité de gestion de déchets non dangereux », en dérogeant pour cela aux règles du Code de l’urbanisme. Cette possibilité est intéressante dans la mesure où elle permettrait de « limiter l’artificialisation de surfaces naturelles pour le développement de projets solaires ». 

Un autre amendement durcit les obligations d’installation de panneaux solaires en toiture sur les constructions neuves, en faisant passer de 30 à 50 % la surface de toiture devant être couverte par des panneaux (obligation limitée aux constructions de plus de 1000 m²).

L’article 9 du projet de loi a été légèrement modifié en séance : très important pour les maires des communes littorales, cet article autorise à déroger à la loi Littoral pour bâtir des installations de production d’énergie solaire en bord de mer sur les « sites dégradés ». Ce terme de « site dégradé »  a été préféré, en séance, à celui de « friche »  qui avait été utilisé par le gouvernement. Cet article, s’il subsiste dans la loi finale, devrait permettre de débloquer certaines situations compliquées, des maires étant aujourd’hui dans l’impossibilité de transformer, par exemple, d’anciennes décharges en installations de production d’énergie solaire, du fait de la loi Littoral. Un autre amendement, qui répond aux propositions de l’AMF, précise que les communes devront être obligatoirement consultées, dans le cas d’un PLUI ou si elles ne sont pas couvertes par un PLU. 

Parkings

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Cybersécurité

La France admet que sa cybersécurité est « encore trop fragile »

numerama.com - Julien Lausson

Publié le 09 novembre 2022

Il faut plus de sous

La revue nationale stratégique fait de la résilience cyber un objectif de tout premier ordre, au même titre que la dissuasion nucléaire. Elle constate que le niveau de sécurité dans les services publics est encore trop bas. Les nombreuses attaques chroniquées dans la presse en témoignent.

Augmenter significativement le niveau de résilience des services publics face aux menaces cyber. Voilà l’un des grands axes tracés dans la revue nationale stratégique de 2022, rendue publique le 9 novembre à l’occasion d’un discours du chef de l’État à Toulon. Ce document vise à orienter les réflexions en prévision de la future loi de programmation militaire pour 2024-2030.

Un objectif stratégique de la France

La faculté de pouvoir tenir face à des actions malveillantes dans le domaine informatique constitue d’ailleurs l’un des dix objectifs stratégiques dans le champ de la défense et de la sécurité nationales. Il figure à côté des priorités habituelles comme la dissuasion nucléaire, l’alliance transatlantique (OTAN) et l’autonomie d’appréciation et de décision.

La prise en compte du phénomène cyber n’est pas neuve. Les bases de la politique du pays en matière de cyberdéfense ont été posées officiellement en 2008, lors de la rédaction du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Elle est devenue une priorité en 2012 et la doctrine a continué d’évoluer, notamment avec la « lutte informatique offensive ».

Les hôpitaux sont des cibles régulières de certaines attaques informatiques. // Source : Martha Dominguez de Gouveia / Unsplash

La revue de 2022 poursuit sur cette lancée, mais ne peut que faire le constat d’un niveau de résilience bien trop faible dans certains services publics. Le document reconnaît que des établissements et des administrations sont « encore trop fragiles ». Pour y remédier, « cela passera nécessairement par des investissements pour consolider un socle numérique de l’État ».

Les exemples d’incident ne manquent pas — il y en a pour ainsi dire chaque semaine ou presque : l’hôpital de Corbeil-Essonnes, la mairie de Chaville, le département de Seine-et-Marne, la ville de Caen… la liste pourrait être bien plus longue. Les menaces sont variées : intrusion illicite dans un système informatique, verrouillage des données par un rançongiciel, attaque DDOSphishing

Pour limiter la casse, l’État souhaite une meilleure résilience cyber. Celle-ci est définie comme la capacité de « prévenir ou, le cas échéant, de réduire l’impact et la durée des cyberattaques menées à l’encontre de la France, a minima pour les fonctions les plus critiques ». Face aux ransomwares, par exemple, des stratagèmes existent.

Mobiliser le privé, mobiliser le public

Lire la suite : https://www.numerama.com/politique/1175498-la-france-admet-que-sa-cybersecurite-est-encore-trop-fragile.html

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Cybersécurité dans l’UE : ce que va changer la nouvelle directive NIS2*

usine-digitale.fr - Mathieu Pollet

Publié lé 09 novembre 2022

Les eurodéputés doivent donner leur approbation finale le 10 novembre aux nouvelles règles censées harmoniser la cybersécurité de l’Union européenne. L’Usine Digitale fait le point sur les changements apportés par cette nouvelle directive, avec son rapporteur au Parlement européen, Bart Groothuis. 

L’Union européenne passe à l’étape supérieure dans l’harmonisation de ses règles en matière de cybersécurité avec le feu vert final attendu du Parlement européen, réuni en plénière cette semaine, sur la directive NIS 2. Cette nouvelle législation, qu’il appartiendra aux États membres de transposer, viendra remplacer la précédente directive NIS, datée de 2016 et qui avait donné lieu à un “patchwork de politiques” au sein du marché intérieur, selon le rapporteur au Parlement européen pour sa nouvelle version, l’eurodéputé néerlandais Bart Groothuis (Renew).

Mais avec NIS2, l’UE entre dans une “nouvelle phase” et passe d’une “position passive à une position active et proactive pour arrêter, contrecarrer et empêcher les attaques de se produire”, résume-t-il auprès de l’Usine Digitale.

“Le fonctionnement d’une entreprise est de plus en plus guidé par des contraintes législatives et réglementaires, plutôt que par son initiative propre à assurer sa sécurité”, note, quant à lui, François-Pierre Lani, avocat spécialisé dans le numérique au sein du cabinet Derriennic associés, tout en reconnaissant que la “démarche est complètement louable”.

Près de deux ans après sa présentation par la Commission européenne, voici ce que ce nouveau texte va changer.

Un champ d’application plus large

Note : *NIS signifie « Network and Information System Security (NIS) »

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/cybersecurite-dans-l-ue-ce-que-va-changer-la-nouvelle-directive-nis2.N2064302#xtor=EPR-6&email=Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Lutte contre la cybercriminalité : explication des nouvelles lois de l'UE sur la cybersécurité

europarl.europa.eu

Publié le 11 novembre 2022

Le Parlement a adopté de nouvelles lois renforçant la cybersécurité de l'UE dans des secteurs clés. Découvrez comment elles vous protégeront.

Avec la numérisation rapide de la vie quotidienne, encore accélérée par la pandémie de Covid-19, la protection contre les cybermenaces est devenue essentielle au bon fonctionnement de la société.

Les cyberattaques peuvent être très coûteuses. Selon la Commission européenne, le coût annuel de la cybercriminalité pour l'économie mondiale est estimé à 5,5 billions d'euros d'ici la fin de 2020.

En novembre 2022, le Parlement européen a mis à jour la législation de l'UE afin de renforcer les investissements dans une cybersécurité améliorée pour les services essentiels et les infrastructures critiques et pour accroître les règles à l'échelle de l'UE.

Pour en savoir plus sur la manière dont l'UE façonne la transformation numérique

Renforcement des obligations en matière de cybersécurité - la directive NIS 2

La directive sur la sécurité des réseaux et des systèmes d'information (NIS 2) introduit de nouvelles règles pour faire progresser un niveau commun élevé de cybersécurité dans l'UE, tant pour les entreprises que pour les pays. Elle renforce également les exigences en matière de cybersécurité pour les moyennes et grandes entités qui opèrent et fournissent des services dans des secteurs clés.

Un mise à jour de la directive NIS de 2016 vise à améliorer la clarté et la mise en œuvre, ainsi qu'à répondre aux évolutions rapides dans ce domaine. Il couvre plus de secteurs et d'activités qu'auparavant, rationalise les obligations de déclaration et aborde la sécurité de la chaîne d'approvisionnement.

Après avoir été approuvée par le Parlement le 10 novembre, elle a besoin d'un feu vert final des pays de l'UE au sein du Conseil, après quoi les États membres auront 21 mois pour la mettre en œuvre.

Découvrez quelles sont les cybermenaces principales et émergentes

Lire la suite : https://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/security/20221103STO48002/lutte-contre-la-cybercriminalite-nouvelles-lois-de-l-ue-sur-la-cybersecurite

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Thales : Lockbit diffuse des données volées, l’entreprise dément toute intrusion dans son système

lemonde.fr - Louis Adam

Publié le 11 novembre 2022

Le groupe cybercriminel Lockbit a publié une archive contenant 9,5 gigaoctets de données relative au groupe Thales. L’avant-veille, un affilié de Lockbit avait été arrêté au Canada par les autorités.

Une archive de 9,5 gigaoctets « de données relatives à [la société française] Thales » a été publiée dans la nuit sur le site du groupe cybercriminel Lockbit. L’archive diffusée contient des données liées à des contrats et des partenariats de Thales en Italie et en Malaisie.

Contacté par Le Monde, Thales confirme la diffusion de ces données sur le site des cybercriminels, mais précise qu’il n’y a « pas eu d’intrusion » sur le système informatique de la société. « Les experts en sécurité de Thales ont identifié l’une des deux sources probables du vol d’informations. Il s’agit du compte d’un partenaire sur un portail d’échange dédié qui a conduit à la divulgation d’un volume limité d’informations », explique un porte-parole de l’entreprise, ajoutant que ses équipes travaillent à identifier la deuxième source. Thales précise également que cette fuite de données n’a pas d’impact sur son activité.

Les documents affichés par Lockbit sur son site mentionnent notamment un projet de Thales et de l’entreprise Novatis Resources, sise en Malaisie, afin de mettre en place des outils de surveillance aérienne pour l’aéroport malais de Kota Kinabalu : un programme qui avait été annoncé en 2018. Lire la suite : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/11/11/thales-lockbit-diffuse-des-donnees-volees-l-entreprise-dement-toute-intrusion-dans-son-systeme_6149491_4408996.html

Internet des Objets

« Chez SNCF Réseau, l’IoT est utilisé pour accompagner et non remplacer les agents de maintenance »

tom.travel.com - Julia Luczak-Rougeaux

Publié le 10 Novembre 2022

Pour assurer le bon état de l’infrastructure ferroviaire et donc la circulation des trains, SNCF Réseau utilise des objets connectés afin de surveiller la signalisation, les caténaires et les voies ferrées. La société vient de créer sa propre plateforme IoT en vue de simplifier le travail des agents de maintenance.

SNCF Réseau est chargée de l’exploitation, de la maintenance, et de l’aménagement des infrastructures ferroviaires en France. Pour faciliter le travail des agents de maintenance, elle a misé depuis plusieurs années sur l’IoT (Internet of Things), un réseau d’objets connectés à Internet. Aujourd’hui, environ 3000 objets connectés servent à obtenir des informations sur le réseau. Placés sur les rails ou les caténaires, ces capteurs peuvent prendre la forme de boîtiers rectangulaires, de sondes ou d’anneaux placés autour de fils électriques, nous explique Benoît Besson, Chef de projet Rail Open Lab & industrialisation de l’IoT chez SNCF Réseau. Ils donnent de nombreuses informations en temps réel : la température des rails, le niveau de tensions entre deux fils dans une caténaire, la géométrie de la voie, la position des aiguilles, etc. Cela permet d’éviter les erreurs d’aiguillage et les défaillances. « L’IoT est utilisé pour accompagner et non remplacer les agents de maintenance », précise-t-il.

Toutes ces données captées sont ensuite envoyées dans la nouvelle plateforme IoT conçue par SNCF Réseau qui repose sur la technologie Microsoft Azure. « Les maîtres mots de cette plateforme sont performance et simplicité. Elle permet de maîtriser de bout en bout la donnée dans un lieu unique. Auparavant, il fallait utiliser plusieurs solutions en fonction des différents fabricants », complète Benoît Besson.

Lire la suite : https://www.tom.travel/2022/11/10/chez-sncf-reseau-liot-est-utilise-pour-accompagner-et-non-remplacer-les-agents-de-maintenance/

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Avec Matter l’interopérabilité des objets connectés est maintenant possible

siecledigital.fr - Dylan Tracz

Publié le 7 novembre 2022

C’est la fin de la multiplication des applications pour contrôler sa maison intelligente
Le protocole Matter, permettant l’interopérabilité des objets connectés, a été lancé ce jeudi 3 novembre à Amsterdam. Un événement a été organisé par la Connectivity Standard Alliance (CSA), cette alliance regroupant plus de 500 constructeurs comme Samsung, Google, Apple souhaite rendre les objets connectés compatibles ensemble.

Un protocole pour améliorer la gestion des maisons intelligentes

La première version de Matter est sortie depuis un mois. Le principe initial de ce nouveau protocole est de simplifier l’environnement des objets connectés avec une seule application pour les contrôler tous. Depuis dix ans, les différentes marques créent leurs propres applications pour contrôler leurs produits. Matter permet, par exemple, de contrôler les lumières Philips Hue de son salon avec son Amazon Echo.

La Commission européenne va enquêter sur le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft

Matter permet aussi aux marques de répondre aux nouvelles normes européennes de cybersécurité. Le protocole utilisera la blockchain pour certifier la provenance des objets et leur sécurité. Le standard offre également un paramétrage initial facilité, un choix de l'assistant vocal utilisé, ainsi qu’une plus grande indépendance des appareils vis-à-vis des connexions à Internet.

Lors de l’événement aux Pays-Bas, les entreprises ont mis Matter à l'œuvre avec un Google Nest Hub contrôlant une prise intelligente Eve Energy ou encore une ampoule Wiz fonctionnant avec Apple Home. Plus de 190 appareils sont en cours de certification ou le sont déjà a annoncé la CSA.

Le rêve Matter doit encore faire face à de nombreux obstacles avant de devenir réalité

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2022/11/07/avec-matter-linteroperabilite-des-objets-connectes-est-maintenant-possible/

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Les appareils IoT peuvent poser des problèmes de sécurité. Voici quatre façons de mieux se protéger

Pratique : L'IoT est de plus en plus présent dans nos réseaux et les criminels le savent. Voici comment éviter d'être une cible trop facile.

Par Danny Palmer | Mardi 08 Novembre 2022

Les appareils connectés, tels que les imprimantes, les caméras et les routeurs sont souvent des portes d'entrée pour les cyberattaques, car ils ne sont pas correctement sécurisés.

Les réseaux domestiques et professionnels ne sont pas les seuls à être mis en danger par ces attaques. Les infrastructures critiques sont également vulnérables, car la sécurité des appareils IoT n'est pas gérée correctement, ce qui peut créer des problèmes à l'échelle industrielle a prévenu Microsoft.

Des problèmes connus

L'entreprise a enquêté sur les circuits de distribution d'eau au Royaume-Uni dont les réseaux comportent des dispositifs IoT.

Grâce à des techniques d'OSINT (Open Source Intelligence ou Renseignement d’Origine Source Ouverte) et des données issues de l'outil Microsoft Defender Threat Intelligence, l'équipe a recherché des dispositifs IoT intégrés aux réseaux des fournisseurs d'eau et a constaté que ces installations utilisaient des routeurs Draytek Vigor, qui sont destinés à un usage domestique. Elle a également repéré des appareils Wi-Fi et des caméras mal sécurisées.

Ailleurs, Microsoft a déjà été témoins d'attaques utilisant une vulnérabilité connue pour exécuter du code à distance dans les dispositifs Draytek Vigor (CVE-2020-8515) afin de déployer le botnet Mirai.

"Une fois que les criminels ont accès au dispositif, les vulnérabilités que la CVE-2020-8515 permettent d'exécuter des commandes malveillantes, de se déplacer dans le réseau et d'accéder à d'autres dispositifs vulnérables pas directement connectés à Internet, tels que les systèmes de contrôle et d'acquisition de données", a averti Microsoft.

Bien qu'un correctif soit disponible pour les routeurs Draytek depuis plus de deux ans, la nature même des dispositifs IoT signifie que les administrateurs réseau peuvent oublier d'installer les mises à jour — ou peuvent carrément ignorer que des mises à jour doivent être installées.

Comment renforcer la sécurité des systèmes IoT ?

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/pratique/les-appareils-iot-peuvent-poser-des-problemes-de-securite-voici-quatre-facons-de-mieux-se-proteger-39949472.htm

Intelligence artificielle

Une IA répond mieux aux demandes lorsque c'est une autre IA qui les formule

Moralité: faites-les dialoguer.

slate.fr - Repéré par Thomas Messias

Publié le  11 novembre 2022

Et si, pour faire progresser une intelligence artificielle, il n'y avait rien de mieux que de la faire entraîner par une autre intelligence artificielle? Cette technique est apparemment très prisée, explique New Scientist, notamment parce que le fonctionnement interne des IA est de plus en plus opaque, y compris pour les scientifiques dont c'est pourtant le domaine d'expertise.

L'article se focalise sur les «Large Language Models», ou LLM, considérés comme les algorithmes les plus évolués en matière de deep learning –terme qui englobe tout un ensemble de méthodes d'apprentissage automatique lui permettant d'atteindre un haut niveau d'abstraction. Les LLM sont aujourd'hui capables de lire et de comprendre le langage écrit. Leurs résultats sont prodigieux, et les réponses qu'ils apportent à certaines requêtes dépassent souvent les espérances.

Mais il s'avère que ces algorithmes peuvent se montrer encore plus performants si les requêtes sont elles-mêmes formulées par des intelligences artificielles. À l'université de Toronto, l'équipe dirigée par Yongchao Zhou vient de développer un nouveau modèle d'IA nommé Automatic Prompt Engineer (APE), capable de poser les meilleures questions qui soient. Et donc d'obtenir des réponses plus satisfaisantes encore que si des humains s'étaient chargé des requêtes.

Subtil

Les différences sont très fines, à tel point que l'esprit humain peut légitimement ne pas voir ce que cela change. Par exemple, selon Yongchao Zhou, là où un être humain s'adresserait aux LLM en disant «Élaborons cette solution pas à pas», l'APE dirait plutôt «Élaborons cette solution pas à pas afin d'obtenir la certitude d'avoir obtenu la bonne réponse.» Ce qui fait apparemment toute la différence au niveau des réponses apportées ensuite par les LLM.

Le comble, c'est que même le responsable de l'étude dit ne pas savoir pourquoi cela fonctionne mieux quand c'est l'APE qui soumet les requêtes, ni pourquoi la formulation change tout. Sans être optimales –on peut sans doute faire encore mieux, affirme-t-il–, les questions posées par l'IA de Yongchao Zhou sont pour l'instant les meilleures qui soient. Et elles surpassent en tout cas celles des humains.

Lire la suite : https://www.slate.fr/story/236162/intelligence-artificielle-questions-reponses-requetes-deep-learning

Blockchain

La blockchain s’invite dans le monde du travail, Orange donne un aperçu

presse-citron.net - Setra

Publié le 8 novembre 2022

Une utilisation ingénieuse de la technologie des cryptomonnaies.

Le terme blockchain est souvent associé aux cryptomonnaies. Cependant, en plus d’être la technologie des crypto, celle-ci a d’autres usages, comme les NFT, les contrats intelligents (rédigés dans le code et qui s’auto exécutent), etc. De son côté, Orange a décidé de tester une façon d’utiliser la blockchain pour sécuriser ses interventions.

Tout d’abord, une petite définition. En termes simples, la blockchain est une base de données, ou un registre, décentralisé. Comme nous l’expliquions dans un précédent article, les informations ne sont pas stockées sur un serveur central, elles sont diffusées sur un réseau d’ordinateurs.

Et c’est ce côté décentralisé qui rend ces informations infalsifiables. En effet, modifier les informations sur un ordinateur ne servirait à rien, puisque cela ne modifierait pas les données stockées par l’ensemble du réseau (sauf si on fait la même modification sur 51 % des ordinateurs).

Le fait que la blockchain permet de stocker des informations presque infalsifiables ne permet pas seulement de sécuriser les cryptomonnaies et les NFT, c’est également un bon moyen de sécuriser des historiques. Et c’est cela qui intéresse Orange.

Comment la blockchain s’invite sur les interventions

Selon nos confrères d’Usine Digitale, l’opérateur expérimente l’utilisation de lunettes connectées par les techniciens d’intervention. Outre le fait que ces lunettes permettent au technicien d’être guidé à distance, elles enregistrent aussi une vidéo.

Et la blockchain, dans tout ça, va permettre de garantir l’authenticité de ces enregistrements. Comment ? Les vidéos sont enregistrées dans le cloud, mais elles seront associées à des clés stockées dans la blockchain.

En cas de falsification, en modifiant la vidéo, le “hash” ou l’empreinte unique du fichier serait modifié. Et cette falsification pourra être prouvée en comparant avec la clé qui a été stockée dans la blockchain. Selon les explications d’Usine Digitale, ce serait un moyen de “notariser” ou de “huissieriser” les interventions des techniciens. Mais ce n’est pas tout.

Des tokens d’accès pour un local

Lire la suite : https://www.presse-citron.net/la-blockchain-sinvite-dans-le-monde-du-travail-orange-donne-un-apercu/

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Une cartographie de l’écosystème blockchain français – octobre 2022

finyear.com - Laurent Leloup

Publié le 08 novembre 2022

Ce rapport inédit en France vous présente une cartographie détaillée de l’écosystème blockchain hexagonal.

Vous y trouverez des informations géographiques, sectorielles, chronologiques, quantitatives, ainsi que de nombreuses infographies originales présentant le secteur sous différents angles.

Parmi ces informations le nombre d’employés blockchain en France, la répartition des entreprises par secteur, par département, par région, la place des femmes, les différentes fonctions dans la blockchain, le salaire des développeurs, les investissements et levées de fonds réalisées et bien d’autres informations à forte valeur ajoutée.

Accéder à la cartographie : https://2140.fr/une-cartographie-de-lecosysteme-blockchain-francais-octobre-2022/

5G

Comment rendre la 5G moins chère ?

Teconversation.com - Florian Kaltenberger - Associate professor en communications sans fils, EURECOM, Institut Mines-Télécom (IMT)

Publié: 10 novembre 2022

Déclaration d’intérêts

Florian Kaltenberger est chercheur principal dans le projet 5G-OPERA qui est financé par le gouvernement français dans le cadre de France 2030. Il est aussi conseiller stratégique pour le startup firecell.io.

La 5G est arrivée, et elle nous a surtout apporté des débits plus élevés, aidant les opérateurs à satisfaire la demande sans cesse croissante de trafic de données mobiles. Cette première vague de 5G utilise un mode dit « non autonome », car elle dépend encore des réseaux 4G existants pour la couverture et le contrôle. Ceci signifie également que certaines des fonctionnalités avancées de la 5G ne sont pas encore disponibles.

Cependant, les opérateurs travaillent déjà au déploiement de la deuxième vague de 5G qui pourra fonctionner en mode autonome, indépendamment de la 4G. Seul ce mode autonome sera en mesure de réduire la latence du réseau (délai entre la demande de données de l’utilisateur et la livraison effective de ces données) et pourra ainsi prendre en charge des applications telles que la réalité augmentée, l’e-santé et les voitures coopératives.

Un autre avantage de la 5G autonome est la possibilité de déployer des réseaux 5G privés pour des utilisations spécifiques comme l’automatisation industrielle par exemple, où les robots et les véhicules doivent être contrôlés en temps réel. Une communication si précise temporellement nécessite une très faible latence et une très grande fiabilité, que les réseaux de pointe actuels, 4G et wifi, ne sont pas en mesure de fournir.

À lire aussi : La 5G : qu’est-ce que c’est ? Comment ça marche ?

Mais l’équipement 5G actuel est beaucoup plus cher que son homologue 4G, notamment la partie appelée « radio access network » (RAN, ou « réseau d’accès radio » en français), qui sert à communiquer entre les terminaux au moyen d’ondes radio. Aujourd’hui, il est très coûteux de réaliser des déploiements privés de 5G.

De plus, il n’existe pour l’instant qu’une poignée de fabricants d’équipements RAN et leurs produits sont, comme il est de tradition dans le secteur, propriétaires et fermés, ce qui rend difficile leur adaptation aux exigences spécifiques des réseaux 5G privés.

Des équipements en open source : comment ça marche ?

Lire la suite : https://theconversation.com/comment-rendre-la-5g-moins-chere-186938

Metavers

« Pourquoi le métavers constitue un enjeu politique colossal »

lefigaro.fr - Laure-Alice Bouvier, Avocate au Barreau de Paris et docteur en droit.

Publié le 07 novembre 2022

FIGAROVOX/TRIBUNE - Si le métavers est un moyen de favoriser la participation des citoyens à la vie démocratique, les régimes autoritaires pourraient l'instrumentaliser à des fins de manipulation politique, analyse l'avocate Laure-Alice Bouvier.

Un univers totalement nouveau, virtuel, le métavers, se construit sans fracas et avec enthousiasme dans l'ombre des inquiétudes, voire des angoisses du monde physique. Des angoisses liées à la fois à la crise sanitaire qui n'est pas terminée, aux chocs dus à la guerre d'Ukraine qui ne font que commencer et à un réchauffement climatique qui s'est soudainement accéléré.

Dans ce contexte le métavers et ses multiples composantes pourraient bien représenter un refuge ou une échappatoire pour des populations à la recherche d'une sécurité existentielle. Mieux, ce nouveau monde en construction ne va-t-il pas transcender les limites du monde physique dans tous ses aspects y compris ceux de la gouvernance politique ? Ne sera-t-il pas en mesure de transformer radicalement des modèles politiques dont les fondements furent bâtis il y a des siècles sur divers continents ?

Le métavers pourrait bien en effet bouleverser notre façon d'envisager la politique. Abolissant les frontières physiques, il dépasse le phénomène de déterritorialisation, de nomadisme des individus et des entreprises. Il introduit les sociétés dans un univers a-territorial et hyperéphémère car en constante évolution.

Alors qu'un modèle économique inédit est déjà bien installé sur la base des plateformes numériques, un modèle politique nouveau est maintenant en puissance. Un modèle qui par nombre d'aspects devrait se révéler positif mais avec le risque d'un envers négatif...

Le métavers est assurément porteur de potentialités pour de bonnes relations entre États comme pour mieux asseoir la démocratie. Parce qu'il comporte différents dispositifs favorables à une communication particulièrement performante (par exemple avec la réalité virtuelle ou augmentée), il favorise une meilleure compréhension et une collaboration plus facile entre les États. Sans verser dans l'utopie, on peut y voir la promesse d'un monde plus paisible.

Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/vox/medias/pourquoi-le-metavers-constitue-un-enjeu-politique-colossal-20221107

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Métavers : premier rapport au gouvernement

droit-technologie.org - Etienne Wery

Publié le 09 novembre 2022

En février 2022, le gouvernement français chargeait un groupe d’experts de dresser un rapport sur le métavers. La volonté était de comprendre avant d’éventuellement réguler. Le rapport est disponible et formule une dizaine de propositions. Si vous n’avez rien compris jusqu’ici au métavers, ce rapport peut être un bon point de départ pour vous rattraper.

C’est quoi le métavers ?

Cette question, tous les spécialistes l’entendent à longueur de journée : c’est quoi le métavers ? à quoi ça sert ?

Si l’on en croit les vidéos et publicités simplistes (voire abrutissantes) qui circulent sur le web, le métavers serait un monde virtuel parallèle au nôtre, inventé par un célèbre réseau social.

Le rapport distingue les caractéristiques essentielles des métavers, des modalités.

• Les caractéristiques essentielles des métavers sont : l’existence de mondes virtuels, en 3D, en temps réel, immersifs, persistants et partagés.

• Les modalités à date se concentrent sur d’autres choses, notamment la possibilité d’y accéder avec ou sans visiocasques, d’y utiliser ou non des avatars, d’y échanger avec ou sans technologies de registres distribués. Ces modalités continueront à évoluer avec les usages et les technologies. Par exemple, « les métavers sont accessibles via différents dispositifs allant d’un simple écran de téléphone ou d’ordinateur, aux casques de réalité virtuelle et augmentée ou de dispositifs complexes spécifiques (CAVE, VR-room, dispositifs immersifs expérimentaux). Une autre illustration de ce qui constitue une modalité et non une caractéristique est l’avatar. Les avatars peuvent également être considérés comme une modalité des métavers, et non comme caractéristique essentielle. Ainsi, certains métavers notamment en réalité augmentée ou via expériences théâtrales immersives en réalité virtuelle se passent d’avatars (il existe comme nous le verrons en partie II une série de questionnements sociotechniques liés aux avatars dans les métavers, par exemple sur la diversité des représentations et les harcèlements sexuels via interactions par avatars) ».

Il n’y a donc pas « un » métavers, mais « des » métavers. Chaque expérience immersive qui répond aux caractéristiques fondamentales reprises ci-dessus peut se revendiquer du métavers.

En d’autres termes :

• Le métavers n’appartient pas à Facebook.

Lire la suite : https://www.droit-technologie.org/actualites/metavers-premier-rapport-au-gouvernement/

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Les « métavers » dans la culture ? Premier rapport sur les pistes de développement

Publié le 09/11/2022 • Par Hélène Girard • dans : Actualité CultureDocuments utilesFrance

Commandée par la ministre de la Culture et le ministre délégué chargé de la transition numérique et des télécommunications, la « Mission exploratoire sur les métavers » avance une stratégie de développement. La commande publique et les partenariats entre institutions culturelles et acteurs privés figurent parmi les pistes préconisées.

Si le mot « métavers » (ou monde virtuel) commence à fleurir dans nombre d’articles  prospectifs relatifs à l’immersion dans l’univers numérique, rares sont les acteurs culturels ou économiques en mesure d’en donner une définition qui fasse consensus.  C’est ce qu’ont constaté les trois auteurs de la « Mission exploratoire sur les métavers », dont le rapport a été remis le 24 octobre à Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, et Jean-Michel Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des télécommunications.

« Le Métavers » versus « les métavers »

Camille François, chercheuse à la Columbia University (Etats-Unis), Adrien Basdevant, avocat au Barreau de Paris, et Remi Ronfard, chercheur à l’Inria, ont mené des auditions qui ont « fait ressortir une grande confusion des acteurs du secteur face au terme Metavers, qui est défini différemment par chacun (‘c’est l’immersion’, ‘c’est l’Internet’, ‘non ! c’est le web’, ‘c’est un assemblage de technologies’) ».

Faute de définition précise et stabilisée, les trois rapporteurs proposent une « définition  de travail », notamment pour repérer les enjeux stratégiques. Selon leur analyse, le « concept abstrait du Métavers », décrivant l’immersion dans le monde numérique, doit être complété par « les métavers » (avec une minuscule) : il s’agit alors d’envisager « une multitude de possibilités, de services, d’espaces, plus ou moins ouverts ».

Métavers et commandes publiques

À lire aussi : Jetons non fongibles (NFT) et culture : l’urgence de sécuriser de nouveaux usages

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/834576/les-metavers-dans-la-culture-premier-rapport-sur-les-pistes-de-developpement/