Revue de presse ADCET n°190 du 07 Novembre 2022

Mobilité

Découvrez les enjeux et solutions de la mobilité durable

nicematin.com

Publié le 03 novembre 2022

À l’heure de l’urgence climatique, il est temps de repenser et de faire évoluer son usage pour en réduire l’empreinte carbone. De la conception, à la mise en place et la gestion de modes de transport peu ou non polluants pour l'environnement, découvrez les enjeux et les solutions qui existent sur notre territoire. Une démarche essentielle pour atteindre l’objectif Net Zéro de 2050.

La route, principal émetteur de gaz à effet de serre du secteur des transports

Le secteur des transports représente environ 1/3 des émissions de CO² en France, et avec un trafic toujours plus dense, cette part est en augmentation depuis plus de 30 ans. « 94% de ces émissions proviennent de la route », souligne Blaise Rapior, directeur général d’Escota. Actuellement, le trafic routier représente 85% des transports des biens et des passagers. Le bitume devrait demeurer un mode de déplacement prioritaire dans les années à venir. Des changements doivent impérativement être mis en place pour en réduire l’empreinte carbone et atteindre l’objectif Net Zéro de 2050. Pour cela, un ensemble de solutions complémentaires existent. Parmi elles, les voies réservées aux bus ou aux véhicules de covoiturage ont fait leur apparition récemment sur les autoroutes, accompagnées d’arrêts le long des itinéraires ou bien de parkings relais. Elles seront amenées à être de plus en plus développées. Ainsi, un usager pourrait par exemple laisser sa voiture à l’entrée de l’autoroute avant de grimper dans un car express qui le déposerait devant un arrêt de tramway ou de métro. « L’idée est de créer un maillon intermédiaire et de réaliser une articulation intelligente entre les différents moyens de transports », précise Blaise Rapior. Une étape de plus pour réduire le phénomène d’autosolisme et la congestion du trafic aux heures de pointe… À Toulon par exemple, l’élargissement de l’A57 prévoit ainsi pour 2025 l’aménagement de voies pour les bus, la création de deux arrêts de bus sur autoroute, qui seront connectés à la future gare multimodale de Sainte- Musse.

En route pour l'électromobilité

Dans cette course à la décarbonation, les véhicules électriques ont pris la tête du peloton. Aujourd’hui, les mentalités évoluent, et les intentions d’achats ne cessent de croître. Selon une étude IPSOS réalisée pour Vinci Autoroutes et publiée en septembre 2022, plus de la moitié des Français se projettent au volant d’un véhicule électrique dans les 5 ans à venir. Un sur cinq a même déjà pris la décision d’en acheter un au cours de cette période. Quant aux actuels propriétaires qui ont franchi le pas, 91% d’entre eux affirment être satisfaits de leur choix. En 2030, un cinquième du parc automobile devrait être électrique. Afin de contribuer à lever les freins à l’achat et d’accélérer cette conversion, Vinci Autoroutes annonce que 100% des aires de service de son réseau seront équipées de 1500 points de charge rapide et ultra-rapide d’ici la fin 2023. Chaque station comptera en moyenne huit bornes, capables de recharger un véhicule en une vingtaine de minutes seulement. Avec un arrêt prévu toutes les deux heures, comme le préconise la sécurité routière, l’électromobilité devient désormais adaptée aux trajets longue distance. « Si vous arrivez sur une aire de service aujourd’hui, vous cherchez les places équipées d’une borne. Dans 10 ans, on cherchera les places sans borne », assure Blaise Rapior. Si les véhicules légers ont trouvé leur solution, pour les poids lourds, la question se pose encore. Plusieurs pistes sont explorées pour décarboner les camions : moteurs à hydrogène ou électrique, route à induction… les solutions envisagées font l’objet d’expérimentation, chacune ayant ses avantages et inconvénients.

Un travail collectif avec l'ensemble des partenaires

Découvrez notre dossier spécial sur la mobilité durable.

Lire la suite : https://www.nicematin.com/environnement/decouvrez-les-enjeux-et-solutions-de-la-mobilite-durable-804934 

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Gironde : Keolis Bordeaux Métropole va devenir une entreprise à mission.

usinenouvelle.com - Communiqué

Publié le 03 novembre 2022

L’annonce de la transformation de Keolis Bordeaux Métropole en entreprise à mission s’est déroulée au mois d’octobre 2022.

Le groupe Keolis et Bordeaux Métropole (Gironde) ont acté officiellement le statut d’entreprise à mission de Keolis Bordeaux Métropole le 25 octobre 2022. Cette entité est créée dans le cadre d’une délégation de service public jusqu’en 2030. La concession de la gestion du réseau représente un contrat de plus de 2 milliards établi sur huit ans. Cette nouvelle délégation de service public commencera d’ici à janvier 2023.

Un comité de suivi sera mis en place en vue de contrôler les engagements RSE de l’opérateur de transport public. Ce dernier prévoit des actions favorisant la transition énergétique et la diminution de l’empreinte carbone. Dans cette optique, il réduira de 15 % la consommation en eau pour le nettoyage des tramways d’ici à 2026. La société prévoit aussi la conversion des bus au BioGNV et l’utilisation d’énergie verte pour les trams d’ici à deux ans.

En tant que gestionnaire du réseau, elle veillera à la mixité des mobilités et remédiera à la saturation des réseaux. Notons que le groupe devra investir près de 130 millions d’euros dans le cadre de ce contrat de gestion.

Lire la suite : https://www.usinenouvelle.com/article/communique-gironde-keolis-bordeaux-metropole-va-devenir-une-entreprise-a-mission.N2062667

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Retour sur la semaine de la mobilité édition 2022

versaillesgrandparc.fr - Communiqué

Publié le 02 novembre 2022

La semaine européenne de la mobilité permet de valoriser tous les projets de promotion des transports interconnectés, sûrs et durables.

Comme chaque année, la semaine européenne de la mobilité a pour objectif d’inciter les citoyens, les entreprises et les collectivités dans de nombreux pays européens à opter pour des modes de déplacements plus durables.

Programmée du 16 au 2 septembre, l’édition 2022 avait pour thème : Pour de meilleures connexions, combinez les mobilités !

L’intermodalité pour favoriser les mobilités durables :

L’intermodalité est un élément clé dans l’organisation et l’avènement d’une nouvelle mobilité urbaine plus durable. Son développement permet de démultiplier les moyens de déplacement des usagers, d’assurer une meilleure continuité de service et d’améliorer les conditions de leurs trajets (meilleure gestion des flux, rationalisation du recours à la voiture).

Une politique intermodale permet de renforcer la compétitivité des territoires et l’attractivité des villes autour de plusieurs enjeux :

  • Enjeu économique (optimiser l’offre de transport et déployer des services de mobilités plus connectés et efficients) ;
  • Enjeu social (garantir pour tous le droit au transport introduit dans la loi d’orientation des mobilités - LOM) ;
  • Enjeux pour l’environnement et la santé (promouvoir des modes plus écologiques et moins émetteurs de gaz à effet de serre).

L’intermodalité entraine la multiplication des possibilités de desserte sur tout le territoire à un coût souvent plus avantageux que celui de la voiture particulière.

Bougez Autrement :

Pour accompagner la semaine européenne de la mobilité, les services Transports et Développement économique de l'Agglo ont organisé deux évènements BOUGEZ AUTREMENT entre septembre et octobre 2022 pour faire la promotion des mobilités douces et décarbonées, des modes actifs et de l'offe de transports en commun sur le territoire.

En prolongement de l'animation des Plans de Mobilité Interentreprises (PMIE), ces rendez-vous sont l'occasion pour les entreprises mobilisées de mieux connaitre les habitudes et moyens de transports de leur salariés et les sensibiliser à des alternatives au modèle « tout voiture » en se reportant sur des modes alternatifs pour une partie ou l’intégralité de leurs trajets.

Ce report permet  entre autre de rééquilibrer les zones urbaines en réattribuant l’espace occupé par la voiture particulière pour d’autres usages notamment les modes non motorisés comme le vélo, la trottinette ou la marche.

 Retour sur ces deux temps forts :

Le 15 septembre 2022 au coeur de la zone d'activités de Satory : Versailles Grand Parc et la CCI Versailles-Yvelines ont convié les salariés des groupes Nexter, Arquus et Stellantis, ainsi que les salariés de VEDECOM et de l'Université Gustave Eiffel (UGE) à des animations dédiées aux mobilités alternatives dans le cadre des déplacements domicile-travail :

  • découverte de l'offre Véligo (Location de vélo électrique en Île-de-France) et essai de vélos à assistance éléctrique (VAE) accompagné d'un quizz vélo pour se familiariser avec la réglementation, la sécurité et les bonnes pratiques ;
  • promotion du dispositif Forfait mobilités durables pour la location d'un VAE et des aides de l'Etat et de la Région Ile-de-France pour l'acquisition d'un VAE ;
  • essai de trottinettes électriques sur un parcours proposé et imaginé par Two Roule (prévention et formation aux mobilités douces) ;
  • Information sur les lignes et horaires de bus par KEOLIS VERSAILLES et le service Transports.

Lire la suite : https://www.versaillesgrandparc.fr/actualites/detail/retour-sur-la-semaine-de-la-mobilite-edition-2022

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Tribune | « Transports : un nouveau stockage de l’hydrogène pourrait changer la donne »

environnement-magazine.fr - Pierre-Emmanuel Guilhemsans-Vendé, Consultant R&D chez TNP Consultants..

Publié le 03 novembre 2022.

31 % des émissions de gaz à effet de la France sont dues au secteur du transport. Si l’hydrogène apparaît comme une option sérieusement envisagée dans la décarbonation des transports, « une nouvelle forme de stockage de l’hydrogène aurait un rôle considérable à jouer », souligne Pierre-Emmanuel Guilhemsans-Vendé, Consultant R&D chez TNP Consultants.

Pour espérer limiter le réchauffement climatique planétaire à +2°C d’ici 2050, il devient urgent d’identifier des solutions alternatives peu carbonées aux énergies fossiles dont l’économie mondiale dépend aujourd’hui à plus de 80 %. Le transport est particulièrement concerné puisque 31 % des émissions de gaz à effet de la France sont dues à ce seul secteur[1]. Dans ce cas, le nouveau stockage de l’hydrogène pourrait changer la donne.

Transports : la transition vers l’hydrogène en ordre de marche

Les objectifs sont clairement affichés : faire circuler 250 trains à hydrogène d’ici 2035 du côté de la SNCF, commercialiser dans les mêmes délais les premiers avions de ligne à l’hydrogène chez Airbus, ou encore s’associer au 1er navire hydrogène au monde – Energy Observer – pour CMA-CGM. Pour autant, l’hydrogène apporte une réponse à la décarbonation du transport seulement s’il est produit à partir d’énergies renouvelables, principalement grâce à l’électrolyse de l’eau. Or, actuellement, 96% de la production est issu d’énergies fossiles. On parle d’hydrogène gris dont le gain environnemental est marginal.

Avec l’électrolyse de l’eau issu d’énergies renouvelables ou du nucléaire français, le facteur d’émission de l’hydrogène dit bas carbone peut représenter 80% d’émissions de Gaz à effet de Serre (GES) en moins sur tout son cycle de vie par rapport à l’hydrogène gris. Mais pour l’instant, l’hydrogène bas carbone reste une solution coûteuse bien que McKinsey prévoie que son prix baisse de 60% d’ici 2030 et ne coûte plus que 4 €/kg.

L’épineuse question du stockage de l’hydrogène 

Le prix actuel élevé de l’hydrogène bas carbone est principalement dû à ses coûts de production et de stockage. Concernant sa production, différentes solutions comme la réduction du coût de construction des électrolyseurs ou du coût de l’électricité ont été envisagées par l’IRENA dans un rapport de 2020[2]. Pour le stockage, son coût élevé s’explique par la nature de l’hydrogène qui a une densité énergétique 3 fois plus élevée que l’essence ou le diesel mais une très faible densité volumique. Pour stocker l’hydrogène dans un volume raisonnable, il faut modifier la pression et/ou la température. L’hydrogène peut être stocké sous 3 formes : gazeuse, liquide ou solide.

Lire la suite : https://www.environnement-magazine.fr/mobilite/article/2022/11/03/141402/tribune-transports-nouveau-stockage-hydrogene-pourrait-changer-donne

Cybersécurité

La France va soutenir 17 projets pour devenir un champion mondial de la cybersécurité

siecledigital.fr - Valentin Cimino

Publié le 31 octobre 2022

Selon Jean-Noël Barrot, ministre délégué en charge de la Transition numérique et des Télécommunications, ces projets seront subventionnés à hauteur de 39 millions d'euros de financements publics.

Le 27 octobre 2022, Jean-Noël Barrot, ministre délégué en charge de la Transition numérique et des Télécommunications, s'est rendu sur le Campus Cyber pour officialiser le soutien financier de l'État à 17 projets dans le domaine de la cybersécurité.

La France accélère sur la cybersécurité

Dans le cadre de la stratégie France 2030, le gouvernement veut faire du pays un champion technologique. Selon le président Emmanuel Macron, « France 2030, c'est la réponse aux grands défis de notre temps, en particulier la transition écologique, à travers un plan d'investissement massif pour faire émerger les futurs champions technologiques de demain et accompagner les transitions de nos secteurs d'excellence, automobile, aéronautique ou encore espace ». Cela passe

Interpol présente son métavers à destination des forces de l’ordre

En effet, l'État français ne cache plus ses ambitions en la matière. Voilà pourquoi le gouvernement a décidé de soutenir 17 projets sélectionnés dans le cadre d'une stratégie nationale d'accélération de la cybersécurité. Des projets issus de startups émergentes et prometteuses, d'entreprises reconnues ou d'institutions du secteur. Comme le précise Jean-Noël Barrot, « ils seront subventionnés à hauteur de 39 millions d'euros de financements publics ». Dans le cadre de l'appel à projet « soutien au développement de technologies innovantes et critiques en cybersécurité », 7 initiatives ont par exemple été retenues.

Parmi les entreprises qui bénéficieront du soutien financier de l'État, on retrouve CybelAngel et sa solution Asset Discovery and Monitoring (ADM). Cette technologie est capable de « suivre l'exposition aux menaces cyber des différents éléments d'un système d'information. Elle aide ainsi les utilisateurs à concentrer leurs efforts de sécurisation de leur surface d'attaque sur leurs vulnérabilités les plus critiques ». On retrouve aussi NANO Corp, ou encore Quarkslab qui propose une solution pour s'assurer qu'un équipement connecté à un réseau n'a pas été copié ou altéré.

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2022/10/31/la-france-va-soutenir-17-projets-pour-devenir-un-champion-mondial-de-la-cybersecurite/

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Cyberscore : comment fonctionnera ce système de notation des sites web mis en place par le gouvernement ?

cnews.fr - Nicolas Cailleaud

Publié le 01 novembre 2022

C'est l'un des chevaux de bataille du gouvernement. Alors que les attaques se multiplient à l'encontre de nombreux sites internet, un système de Cyberscore sera mis en place afin de noter les pages web les mieux protégées. Un programme qui devrait être mis en place d'ici à la fin 2023.

2023 marquera de nombreux changements afin de lutter contre les cybercriminels. L'actuel ministre délégué au Numérique, Jean-Noël Barrot, a annoncé une feuille de route qui doit aider les Français à mieux prendre conscience des risques encourus en surfant sur la Toile. A commencer par l'instauration d'un Cyberscore qui doit noter le niveau de sécurité des sites.

A la manière du fameux Nutri-score que l'on peut voir sur les emballages des produits alimentaires, le Cyberscore pourra être arboré en façade d'un site, comme un label indiquant son niveau de sécurité et de respect de l'usage des données.

Afficher un niveau de confiance

Une certification qui doit non seulement informer les internautes de la confiance qu'ils peuvent accorder au site, mais qui doit aussi inciter les entreprises propriétaires des sites à faire le nécessaire pour obtenir une note recommandable. Comme le souligne le sénateur Laurent Lafon, porteur de ce projet né en 2020 : «le Cyberscore va pousser les opérateurs à changer leurs pratiques». Car une mauvaise note pourrait détourner le regard et les intentions d'un internaute.

Reste que ce projet, déjà voté par l'Assemblée nationale et le Sénat, doit encore être précisé. Car le système de notation du Cyberscore n'a pas encore été révélé. Lors d'une visite au Campus Cyber, dans le quartier de la Défense, le 27 octobre dernier, Jean-Noël Barrot a précisé à la presse que le «Cyberscore sera simple et suffisamment informatif sur le plan visuel». On sait toutefois que l'Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) sera en charge de l'évaluation des sites. Des critères basés sur le niveau de protection des sites, le respect des données ainsi que leur hébergement devraient être pris en compte.

D’autres outils de protection prévus

Lire la suite : https://www.cnews.fr/vie-numerique/2022-11-01/cyberscore-comment-fonctionnera-ce-systeme-de-notation-des-sites-web-mis-en

Prévention - Système d’alerte

Google étend ses systèmes d’alerte pour prévenir les populations des inondations et les incendies

leclaireur.fnac.com - Kesso Dialo

Publié le 03 novembre 2022

Alimentés par l’intelligence artificielle, ces outils ont été améliorés et sont désormais disponibles dans plus de pays.

D’après un rapport des Nations Unies publié en octobre, la moitié du monde ne dispose pas de systèmes adéquats d’alerte précoce pour les catastrophes naturelles, qui permettent de sauver des vies. Pour prévenir les populations de ces dangers, tels que les inondations et les incendies, Google a développé des outils alimentés par l’intelligence artificielle (IA). Quelques jours avant la COP27, conférence annuelle sur les changements climatiques, la société a annoncé que ces systèmes sont désormais disponibles dans davantage de pays.

De meilleurs outils pour prévoir les inondations

Avec les catastrophes naturelles qui augmentent en fréquence et en intensité à cause du changement climatique, Google veut apporter des informations fiables aux personnes afin qu’elles puissent se mettre en sécurité à l’aide d’alertes envoyées aux utilisateurs de smartphones Android et aux téléphones sur lesquels l’application Google est installée. La firme a commencé à se servir de l’IA pour prévoir les inondations en Inde en 2018 avant d’étendre ce système au Bangladesh. Elle affirme avoir envoyé 115 millions de notifications d’alerte à 23 millions de personnes dans ces deux pays l’année dernière.

Google va proposer ces prévisions d’inondations pour les bassins fluviaux de 18 autres pays en Afrique, en Amérique latine et en Asie du Sud-Est (Brésil, Colombie, Sri Lanka, Cameroun, Guinée, Angola, etc). De plus, les alertes peuvent maintenant être émises jusqu’à une semaine à l’avance grâce au modèle d’IA qui utilise des données de prévision météorologique, comme l’a indiqué Sella Nevo, directeur de l’ingénierie chez Google, au média The Verge. Il se servait avant de données provenant d’indicateurs de niveau d’eau, ce qui limitait la fenêtre d’avertissement à 48 heures.

La société a également annoncé le lancement de FloodHub, un outil amélioré, dans le monde entier. Il s’agit d’une plateforme affichant les prévisions d’inondation et indiquant le moment et le lieu où elles peuvent se produire afin d’aider les personnes directement à risque et de fournir des informations essentielles aux organisations d’aide et aux gouvernements. Bien que cette carte interactive soit utilisable par tout le monde pour rechercher ces prévisions, elle contient uniquement de données dans les 20 pays que Google surveille avec son système.

Détecter les incendies pour aider les personnes à risque

Lire la suite : https://leclaireur.fnac.com/article/186203-google-etend-ses-systemes-dalerte-pour-prevenir-les-populations-des-inondations-et-les-incendies/

Intelligence artificielle

L'intelligence artificielle va pouvoir prévenir et suivre les catastrophes climatiques

ladepeche.fr

Publié le 03 novembre 2022

(ETX Daily Up) - Alors que l'humanité fait face à de plus en plus de catastrophes naturelles, essentiellement dues au dérèglement climatique, Google annonce que l'intelligence artificielle pourrait prochainement prévenir et suivre en temps réel des inondations ou des feux de forêt.

C'est au terme d'une conférence sur l'intelligence artificielle que Google a fait le point sur les domaines dans lesquels celle-ci serait amenée à bouleverser nos usages. L'un des aspects les plus concrets concerne la prévention des catastrophes naturelles.

A la veille d'une nouvelle conférence internationale sur le climat (COP27), Google va donc pousser encore plus loin son utilisation de l'imagerie satellitaire afin de former des modèles d'intelligence artificielle aptes à identifier et suivre l'évolution des feux de forêt, notamment aux États-Unis. Sur le même modèle, Google souhaite également développer une nouvelle plateforme capable de prévoir les inondations, en se basant notamment sur l'analyse des prévisions météorologiques. Baptisée Google FloodHub, elle alerte sur tout risque de crue exceptionnelle, notamment en Amérique du Sud, en Afrique subsaharienne et en Asie. L'idée est à terme de pouvoir envoyer des alertes aux inondations aux populations locales. Des tests ont d'ailleurs déjà été menés dans ce sens en Inde et au Bangladesh, via l'application Google.

D'autres annonces ont été faites en termes de créativité, avec de nouveaux outils permettant de créer des images ou des vidéos inédites, entièrement générées par une intelligence artificielle à partir de simples suggestions. En matière de santé, Google travaille aussi à ce qu'une intelligence artificielle puisse aider à détecter les fréquences respiratoires et cardiaques de n'importe qui, avec un simple smartphone. Enfin, d'autres algorithmes pourraient aussi aider au dépistage de certaines maladies rétiniennes.

Lire la suite : https://www.ladepeche.fr/2022/11/03/lintelligence-artificielle-va-pouvoir-prevenir-et-suivre-les-catastrophes-climatiques-10780540.php

Cloud

Numspot : l'offre "cloud de confiance" sera opérationnelle dès mi-2023

usine-digitale.fr - Mathieu Pollet

Publié le 04 novembre 2022

Dans un entretien avec L’Usine Digitale, le directeur de la stratégie chez Dassault Systèmes, Sébastien Massart, est revenu sur le déploiement de la prochaine offre de "cloud de confiance" 100 % française et de ses ambitions, européennes notamment.

Les choses vont vite pour Numspot, la future offre de "cloud de confiance", portée par Docapost, branche numérique du Groupe La Poste, en partenariat avec Dassault Systèmes, Bouygues Telecom and la Banque des Territoires. “L’entreprise est en cours de création”, a indiqué Sébastien Massart, directeur de la stratégie chez Dassault Systèmes, une semaine après l’annonce de cette nouvelle alliance.
Ce nouveau “cloud de confiance” devrait ainsi être opérationnel dès la mi-2023. “On part déjà d’un socle SecNumCloud existant. L’infrastructure est déjà là, il s’agit maintenant de constituer la société et l’équipe qui va commercialiser ces offres-là”, a-t-il expliqué à L’Usine Digitale, alors que Dassault Système met à disposition sa filiale cloud, Outscale, déjà qualifiée par l’Anssi.
Le gendarme français de la cybersécurité prévoit en effet qu’une “prestation de services d’informatique en nuage qualifiée peut être associée à la réalisation d’autres prestations complémentaires (développement, intégration de produits de sécurité, etc.) sans perdre le bénéfice de la qualification”.

Muscler l’écosystème

L’ambition de Numspot est de “muscler un écosystème français et européen qui a énormément de potentiel scientifique, technologique, pour le faire passer à l’échelle industrielle” afin de “transformer les administrations”, a souligné Sébastien Massart.
Pour ce faire, le consortium français pourra compter sur le fait que ses membres “se connaissent bien” et constituent une “passerelle entre une puissance industrielle qui vient du privé et une compréhension intime des organisations publiques", a-t-il ajouté. Numspot pourra également se reposer sur les engagements de chacun de ses acteurs, notamment sur le plan environnemental.
La Poste, par sa filière Docapost, embarquera par ailleurs son expertise en matière d’identité numérique et sa capacité à la faire entrer “dans des usages quotidiens, massifs et de confiance”, a précisé le directeur de la stratégie de Dassault Systèmes.

Une ambition européenne

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/numspot-l-offre-cloud-de-confiance-sera-operationnelle-des-mi-2023.N2063352#xtor=EPR-6&email=Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

5G

Accélération de la 5G et des futures technologies de réseaux de télécommunications

prefectures-regions.gouv.fr - Actualité

Publié le 03 novembre 2022

Dans le cadre de l’appel à projet relatif à la stratégie d'accélération de la 5G, le Gouvernement apporte son soutien à 7 nouveaux projets nationaux pour constituer une offre souveraine et soutenir une R&D de pointe, pour un investissement total de 47 M€ dont 19 M€ de financements publics dans le cadre de France 2030. Un des porteurs de projets est une entreprise savoyarde, troisième entreprises régionale lauréates de l'opération.

Annoncée le 6 juillet 2021, la stratégie d’accélération sur la 5G et les futurs réseaux de télécommunication est structurée autour de quatre axes principaux :

  • Axe 1 : le développement des usages 5G
  • Axe 2 : le développement de solutions françaises
  • Axe 3 : la R&D pour le développement des futures générations de réseaux
  • Axe 4 : la formation

Ces projets visent à placer la France à la pointe de l’innovation technologique dans le domaine des réseaux mobiles et, in fine, à développer des projets à fort impact social et environnemental. 

Cette stratégie est soutenue au total à hauteur de 735 millions d’euros par des financements publics d’ici 2025 (France 2030 et France Relance et l'Union européenne.)

3 entreprises régionales lauréates

La stratégie d’accélération a d’ores et déjà trouvé des réalisations concrètes : au mois de mars 2022, 31 projets, dont 3 portés par des entreprises régionales, ont déjà été soutenus pour un investissement total de 478 M€, dont 179 M€ de financements publics.

Les lauréats régionaux

Lire la suite : https://www.prefectures-regions.gouv.fr/auvergne-rhone-alpes/Region-et-institutions/L-action-de-l-Etat/France-Relance-en-Auvergne-Rhone-Alpes/Acceleration-de-la-5G-et-des-futures-technologies-de-reseaux-de-telecommunications2

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Observatoire ANFR : Au 1er novembre 2022, près de 36 870 sites 5G et 61 940 sites 4G autorisés par l’ANFR en France

anfr.fr - Communiqué

Publié le 03 novembre 2022

L’Agence nationale des fréquences (ANFR) actualise son observatoire mensuel des déploiements des réseaux mobiles ainsi que Cartoradio.fr, plateforme cartographique qui répertorie l’ensemble des sites radioélectriques autorisés sur le territoire français.

Au 1er novembre, l’ANFR a autorisé au total 62 538 sites de réseaux mobiles en France, toutes générations confondues (+ 235 sur le mois d’octobre

Déploiement de la 5G

36 868 sites 5G sont autorisés en France par l’ANFR, dont 142 sites en Outre-Mer.

27 854 sites 5G sont déclarés techniquement opérationnels par les opérateurs de téléphonie mobile. La quasi-totalité de ces implantations 5G sont autorisées sur des sites existants, déjà utilisés par les technologies 2G, 3G ou 4G. Seuls 5 sites n’hébergent que de la 5G.

Sur le mois d’octobre, les sites 5G autorisés ont donc augmenté de 1,5 %.

Selon les déclarations des opérateurs, 75,6 % des sites autorisés sont techniquement opérationnels.

En France, quatre bandes de fréquences permettent actuellement de fournir un service 5G :

• 20 407 sites 5G sont autorisés dans la bande 700 MHz (Free Mobile), dont 16 144 sont déclarés techniquement opérationnels ;

• 5 sites 5G sont autorisés dans la bande 1800 MHz en Guyane (Outremer Telecom) ;

• 15 940 sites 5G sont autorisés dans la bande 2 100 MHz (Bouygues Telecom, Orange, SFR et Outremer Telecom), dont 9 916 sont déclarés techniquement opérationnels ;

• 21 879 sites 5G sont autorisés dans la nouvelle bande 3,5 GHz (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange, SFR et SRR), dont 14 433 sont déclarés techniquement opérationnels.

Certains des sites autorisés sont mutualisés : la somme des sites autorisés par bande de fréquences est plus élevée que le total des supports autorisés.

Déploiement de la 4G

Au 1er novembre, 61 935 sites 4G sont autorisés en France par l’ANFR.

Lire la suite : https://www.anfr.fr/liste-actualites/actualite/observatoire-anfr-au-1er-novembre-2022-pres-de-36-870-sites-5g-et-61-940-sites-4g-autorises-par-lanfr-en-france

Blockchain

Microsoft investit 14 millions de dollars dans les jeux blockchain

usine-digitale.fr - Raphaëlle Karayan

Publié le 02 Novembre 2022

Microsoft a souscrit des obligations convertibles émises par le sud-coréen Wemade, qui développe une plateforme et des solutions pour les éditeurs de jeux basés sur la blockchain.

Microsoft a investi 14,8 millions de dollars dans la société de jeux vidéo sud-coréenne Wemade, par le biais d'obligations convertibles, rapporte TechCrunch. Wemade est le développeur de la série de jeux de rôle en ligne massivement multijoueurs Legend of Mir, et depuis quelques années un acteur du blockchain gaming.
Wemade a levé 46 millions de dollars en tout, auprès de Microsoft, de la société de gestion d'actifs Shinhan Asset Management et de la société financière Kiwoom Securities, toutes deux sud-coréennes.
Fondée en 2000, Wemade a fait évoluer sa stratégie en 2018 pour investir dans le web3. L'été dernier, l'entreprise a lancé une plateforme de jeux blockchain baptisée Wemix, dotée de fonctionnalités play-to-earn et NFT, et une version blockchain du 4e opus de sa saga Mir. Elle s'est également dotée d'une cryptomonnaie et d'une plateforme de finance décentralisée.

Un tropisme pour les infrastructures du web3

Les ambitions de Microsoft dans l'univers de la blockchain sont encore nébuleuses, mais ses investissements semblent indiquer que le groupe mise sur les solutions d'infrastructure. C'est le cas pour Wemade, qui cherche à devenir la plateforme du blockchain gaming (le sud-coréen espère atteindre une centaine de jeux d'ici la fin de l'année). C'est également le cas de ConsenSys, dans laquelle Microsoft a investi lors de son dernier tour de table en mars 2022. ConsenSys est derrière le portefeuille de cryptomonnaies MetaMask et Infura, qui fournit des solutions pour développer des applications sur la blockchain Ethereum.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/microsoft-investit-14-millions-de-dollars-dans-le-developpement-de-jeux-blockchain.N2062192

Metavers

L'Académie du Métavers fera ses premiers pas à Marseille

usine-digitale.fr - Jean-Christophe Barla

Publié le 28 octobre 2022

Mise en place par Meta et Simplon avec l’appui financier de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’Académie du Métavers va former à compter du 5 décembre sa première promotion de concepteur / développeur en technologies immersives et de technicien support/assistance. Son lancement a été effectué le 27 octobre à Marseille.

Alexandre Chervet (Simplon.co Sud-Est), Laurent Solly (Meta Europe du Sud), Renaud Muselier (Région Provence-Alpes-Côte d’Azur) et Véronique Saubot (DG Simplon.co).

L’annonce avait été faite le 13 juin, sa concrétisation a pris forme ce 27 octobre à Marseille, dans l’enceinte du "Cloître", où se dérouleront à partir du 5 décembre les formations de la première promotion de futurs talents du Métavers.
L’Académie du Métavers, première école gratuite et inclusive exclusivement dédiée au métavers, accueillera une vingtaine d’élèves afin de les transformer en concepteur/développeur en technologies immersives (réalité virtuelle, augmentée et mixte) et métavers et en technicien support/assistance pour déployer et maintenir les équipements nécessaires à l’expansion de ces environnements. Le cursus s’étendra sur une vingtaine de mois, à savoir 3 à 6 mois de formation individuelle intensive, puis 12 à 18 mois en alternance au sein d’entreprises régionales.
Entreprise sociale et solidaire spécialisée dans les métiers du numérique (20 000 personnes formées depuis 2013), Simplon.co assurera ces formations, Meta lui fournira son expertise, ses solutions et des équipements (dont des casques de réalité virtuelle Quest 2) pour l’accompagner, et la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur contribue à son financement à hauteur de 350 000 euros aux côtés de l’Europe et des organismes de formation professionnelle (OPCO).

Former tout type de profils

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/l-academie-du-metavers-fera-ses-premiers-pas-a-marseille.N2061197#xtor=EPR-4&email=charles.copin@

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Métavers et Web3, une feuille de route pour la France

meta-media.fr - Par Kati Bremme, Direction de l’Innovation et de la Prospective

Publié le 29 octobre 2022

Dotée de compétences à la fois du côté de la French Tech (technologies) et de la French Touch (création), la France semble bien positionnée pour jouer un rôle clé dans le développement du Métavers (des métavers) et du Web3 en Europe. Cette semaine a été remis au gouvernement un rapport sur les orientations pour le développement des métavers en France. Rédigé par Camille François, chercheuse à la Columbia University, Adrien Basdevant, avocat spécialisé en droit des nouvelles technologies et membre du Conseil national du numérique, et Rémi Ronfard, chercheur à l’Inria, le rapport résume en dix propositions l’enjeu des nouvelles technologies immersives et participatives pour la France.

Au-delà de ces dix propositions formulées par les 3 experts, déjà largement relayées dans les médias, Méta-Media a lu les 115 pages du rapport pour vous partager les idées qui nous paraissent importantes à retenir pour les médias.

Métavers versus Web3

Même si une partie des éléments constituants du futur Métavers est déjà dans la poche de millions de citoyens européens sous la forme des scanners sophistiqués LiDAR (« Light Detection and Ranging ») intégrés par défaut aux iPhone Pro, le rapport démontre bien à quel point la confusion règne face à la polysémie du métavers. Il y a le Métavers avec un grand "M", à l'image d'Internet avec majuscule pour décrire l'évolution de la transformation digitale à venir d'un côté, et les métavers de l'autre côté, qui comprennent les instanciations ou implémentations des principes du Métavers entre-autres dans des univers déjà existants, comme les MMORPG (jeu de rôle en ligne massivement multijoueur), des protométavers, au croisement des jeux vidéo 3D et des réseaux sociaux, souvent des métavers "voxelisés" en attendant le développement de métavers hyperréalistes.

Le rapport pose dès le départ une séparation entre deux écosystèmes que l’on aime à mélanger dans le marketing autour des métavers : d’un côté les technologies immersives (VR, AR, XR), et de l'autre côté les éléments du Web3 (blockchain, NFT). Métavers et blockchain ne sont pas nécessairement consubstantiels, "mais certains métavers pourraient reposer sur des technologies de registres distribués". L'échange de biens numériques est en effet une composante importante de l'économie des métavers, mais aussi un frein pour des organismes de service public pour embrasser cette nouvelle philosophie basée sur la propriété.

On y distingue 4 types de métavers :

  • • Les métavers sans casques (immersion extéroceptive) ni chaînes de blocs L’archétype de ces métavers est Second Life, qui est un monde virtuel fermé avec une économie fermée utilisant sa propre monnaie (le Linden dollar)
  • • Les métavers avec casque mais sans chaîne de blocs (immersion proprioceptive) VRChat, Rec Room et Sansar
  • Les métavers sans casques mais avec chaînes de blocs comme Decentraland et The Sandbox
  • • Les métavers avec casques et chaînes de blocs Leur nombre limité à ce jour pourrait constituer un indicateur du faible couplage qui existe entre le web immersif et le Web3.

Le rapport s'essaie aussi à une définition du métavers : « Un métavers est un service en ligne donnant accès à des simulations d’espaces 3D temps réel, partagées et persistantes, dans lesquelles on peut vivre ensemble des expériences immersives. »

Lire la suite : https://www.meta-media.fr/2022/10/29/metavers-et-web3-une-feuille-de-route-pour-la-france.html#xtor=EPR-1054-[NL-meta-media]-20221105&pid=726375-1436199271-8bd84a8f