Revue de presse ADCET n°189 du 31 Octobre 2022

Mobilité

Comment les innovations technologiques redessinent le paysage de la mobilité

siecledigital.fr - Stella Rosso

Publié le 24 octobre 202

Des technologies comme l’intelligence artificielle et les jumeaux numériques contribuent au développement des projets de smart mobility.

Ces dernières années, la mobilité a connu de nombreux changements. Parmi eux, la démocratisation de nouveaux services (notamment pour les vélos et les trottinettes) et l’évolution des usages et des modes de transports des Français après la crise sanitaire. Le développement de technologies innovantes transforme également le secteur. L’objectif : que la mobilité devienne plus intelligente.

L’intelligence artificielle pour optimiser et améliorer les trajets

Comment optimiser les trajets des citoyens ? C’est la question sur laquelle se penchent plusieurs start-ups et villes. Le but est non seulement de faire gagner du temps à chacun, mais aussi de décongestionner les agglomérations. L’intelligence artificielle (IA) semble l’être l’une des réponses les plus prometteuses pour y parvenir. Elle permettrait de comprendre et de prédire les mouvements des passagers, ce qui résoudrait d’importants problèmes d’affluence.

Le fonctionnement est simple : des données sont émises par les balises situées dans les smartphones. Elles sont utilisées par un logiciel pour détecter et prédire les mouvements des passagers dans les modes de transport qu’ils empruntent. Les informations sont ensuite traitées en temps réel. Le processus permet de déterminer les correspondances jugées comme critiques. La solution s’avère utile pour les opérateurs de transport, qui peuvent l’utiliser pour comprendre et améliorer l’expérience des passagers sur l’ensemble de leur trajet.

L’intelligence artificielle profite aussi aux livreurs, aux commerciaux et aux techniciens. L’entreprise Nomadia, qui fournit des solutions de mobilité pour les professionnels itinérants, utilise cette technologie pour  visualiser rapidement les astreintes et les aider à simplifier et à optimiser leurs déplacements. Cela se fait notamment grâce à un outil de planification intelligente alimenté à l’IA. Il guide le client pour qu’il choisisse le créneau qui lui convient, tout en tenant compte des autres rendez-vous qui auront lieu dans la même zone. Il permet aussi de prédire l’activité, comme le temps de l’intervention, mais aussi les aléas, liés à la météo par exemple.

Les jumeaux numériques, un avantage pour les projets de mobilité verte

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2022/10/24/innovations-technologies-redessinent-paysage-mobilite/

•••

Hauts-de-France : La SNCF va bien supprimer 140 trains par jour finalement

20minutes.fr - Mikaël Libert

Publié le 21 Octobre 2022

TRANSPORT Malgré le report de son plan de transport adapté (PTA), qui devait entrer en vigueur, lundi, la SNCF a annoncé un allègement du plan de transport pour les vacances de la Toussaint dans les Hauts-de-France.

Près de 140 trains seront supprimés quotidiennement pendant les vacances de la Toussaint dans les Hauts-de-France (illustration). — M.LIBERT / 20 MINUTES

  • La SNCF était revenue sur la suppression de 140 trains dans les Hauts-de-France à partir de lundi, faute de personnels en nombre suffisant.
  • Finalement, ce dispositif sera bien mis en œuvre pendant les deux semaines de vacances de la Toussaint.
  • • Le transporteur a prévu de présenter un autre plan de transport adapté dès la rentrée, sans donner davantage de détails.

Ça ressemble à un Plan de transport adapté (PTA), ça a les mêmes conséquences qu’un PTA, mais ce n’est pas un PTA. C’est, en gros, le sens d’un communiqué, publié par la direction régionale de la SNCF des Hauts-de-France, ce vendredi, pour annoncer des suppressions de trains pendant les vacances de la Toussaint.

On n’apprendra rien à personne en rappelant que le réseau TER des Hauts-de-France connaît de graves dysfonctionnements depuis de longs mois. Même le transporteur ferroviaire le reconnaît, expliquant que ces « difficultés » étaient le fait d’un « manque de ressources en personnel ». Là où ça coince, c’est au niveau des conducteurs de trains, dont la SNCF assure qu’il en manque 65 pour assurer un service normal. Un manque qui occasionne entre 7 et 10 % de suppressions de trains au dernier moment. Pour remédier à cela, et en attendant de former ses conducteurs, la SNCF avait prévu de mettre en œuvre un plan de transport adapté dès lundi, occasionnant la suppression pendant un an de 140 trains dans la région. Mais le transporteur était revenu sur sa décision face à la grogne des usagers et du conseil régional.

Un avant-goût de l’après Toussaint ?

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/societe/4006566-20221021-hauts-france-sncf-va-bien-supprimer-140-trains-jour-finalement

•••

" New deal " ferroviaire : 15 présidents de région appellent à moderniser l'offre de trains en france

bfmtv.com - Clément Boutin

Publié le 23 octobre 2022

Quinze présidents et présidentes de régions, dont Valérie Pécresse (Ile-de-France), Xavier Bertrand (Hauts-de-France) et Laurent Wauquiez (Auvergne-Rhône-Alpes), demandent un plan de 10 milliards d'euros pendant dix ans afin de moderniser le réseau ferré en France.

"Anticiper pour ne pas subir." Dans une tribune publiée samedi dans le journal Le Monde, quinze présidents et présidentes de région alertent sur l'état du réseau ferré en France et demandent la mise en place d'un plan afin de le moderniser -un "new deal" ferroviaire. Parmi les signataires se trouvent notamment Carole Delga, présidente de Régions de France, Valérie Pécresse (Ile-de-France), Xavier Bertrand (Hauts-de-France), Jean Rottner (Grand Est), Hervé Morin (Normandie) et Laurent Wauquiez (Auvergne-Rhône-Alpes).

Selon eux, il faut "provoquer le choc d’une offre ferroviaire", car le train, le transilien et le RER représentent "le réseau public qui relie les femmes, les hommes et les territoires".

"Le train répond concrètement aux préoccupations de mobilité du quotidien, de pouvoir d’achat et de vie dans nos villes comme dans nos campagnes. C’est aussi une solution d’avenir pour la Corse, pour nos territoires ultramarins, où les contraintes géographiques et l’exigence environnementale, dans des milieux sensibles, plaident pour un renforcement des mobilités collectives et du fret", affirment-ils.

" Un choc d'offre de transport"

L'idée est de mettre en place un plan de 10 milliards d'euros par an en moyenne, entre 2023 et 2033, auquel participeraient l'Europe, l'Etat, la SNCF et les collectivités:

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/paris/new-deal-ferroviaire-15-presidents-de-region-appellent-a-moderniser-l-offre-de-trains-en-france_AN-202210230090.html

•••

Bordeaux Métropole - Signature DSP Transport

bordeaux-metropole.fr - Dossier de presse

Publié le 25 octobre 2022

Un nouveau chapitre ambitieux de la concession de service public des transports bordeaux métropole incarné par le statut d’entreprise à mission

Lors du Conseil de juillet 2022, Bordeaux Métropole a officialisé le choix de Keolis comme futur concessionnaire pour le réseau Transports Bordeaux Métropole sur la période 2023–2030.

Le montant de ce contrat historique s’élève à 2,2 milliards d’euros. Cette décision permet de franchir une nouvelle étape en cohérence avec les objectifs ambitieux du Schéma des mobilités qui offre une vision globale pour tous les modes de transports et une diversification des solutions selon les usages.

L’ambition est de continuer à convertir les utilisateurs de la voiture individuelle au transport public en enrichissant et en fiabilisant l’offre du réseau. Optimisation du réseau de tramway, augmentation de la performance des bus, nouveaux vélos TBM en libre-service, création de nouvelles liaisons fluviales ; le réseau TBM va progressivement évoluer vers davantage de services aux usagers et accompagner la mise en service au cours des prochains mois des nouvelles infrastructures de transports : extension de la ligne A du tramway vers l’Aéroport, pont Simone-Veil, lignes de bus express, pôle d’échanges TER Le Bouscat-Sainte Germaine et Talence Médoquine…

Pour mettre en musique ce nouveau chapitre, une entreprise à mission est créée, elle va permettre de tendre vers des objectifs sociaux et environnementaux élevés dans l’application du contrat. C’est la première entreprise à mission dans le domaine des transports publics en France et c’est à Bordeaux Métropole.

• Une première en France : la création d’une entreprise à mission avec des statuts marqués en termes social, sociétal et environnementa

• Le constat

• Les projets et investissements en cours de réalisation

• Le processus du choix du nouveau concessionnaire

• Le contrat

• Les évolutions du réseau

• Des enjeux et des engagements forts pour améliorer la performance de l’ensemble des services

• Le calendrier de la DSP et des grands projets de transports de bordeaux métropole

Lire la suite : https://www.bordeaux-metropole.fr/Espace-presse/Dossier-de-presse-Signature-DSP-Transport

•••

Le chinois Xpeng fait décoller sa voiture volante à Dubaï et imagine la mobilité du futur

ladepeche.fr - Philippe Rioux @technomedia

Publié le 23 octobre 2022

Le Mondial de l’auto, de retour à Paris après deux ans d’absence a fait la part belle aux voitures électriques et notamment aux marques chinoises qui vont prochainement débarquer en Europe. Mais si l’électrique semble définir l’auto de demain, d’autres imaginent déjà de nouveaux modes de déplacement comme la voiture volante.

Le concept fait rêver de longue date et a nourri l’imagination de bien des films comme Fantomas ou James Bond. Et pourtant, l’idée de disposer d’un véhicule qui vole pour ses déplacements quotidiens a fait son chemin au point de se concrétiser avec certains prototypes. A Dubaï s’est tenu au début du mois la 42e édition du Gitex Global, un salon qui invite à imaginer la ville de demain, la smart city, cité intelligente qui se veut plus écologique et durable, mais aussi qui veut faciliter la vie de ses habitants.

Essayez de regarder cette vidéo sur www.youtube.com

Le salon a organisé le premier vol public à basse altitude de la voiture volante eVTOL flying car X2 de la société Xpeng. Si cette société née à Canton en 2014 a déjà développé une gamme de cinq véhicules électriques à grande autonomie, elle a également fait travailler son service de recherche et développement sur les nouvelles formes de mobilité. Résultats : un drôle d’appareil, la X2 qui fait penser à un drone avec ses huit hélices. Biplace d’un poids maximal au décollage de 760 kg avec une vitesse de vol maximale de 130 km par heure, cette eVTOL flying car X2 est fabriquée à partir de matériaux en fibre de carbone et équipé d’un parachute.

Elle offre 35 minutes de vol en mode manuel ou autonome, ce qui peut sembler modeste mais suffisant pour effectuer des transferts entre un aéroport et un centre-ville ou au sein d’une grande manifestation. Véhicule électrique à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) la X2 n’émet aucun dioxyde de carbone.

Des drones taxis aux JO de Paris en 2024 ?

Lire la suite : https://www.ladepeche.fr/2022/10/23/le-chinois-xpeng-fait-decoller-sa-voiture-volante-a-dubai-et-imagine-la-mobilite-du-futur-10756391.php

•••

Les aides à la mobilité durable des collectivités locales sont complexes

latribuneauto.com - Eric Houguet

Publié le 24 octobre 2022

Le Secours catholique, le Réseau Action Climat et Transport & Environment (T&E), acteurs de la mobilité et de l'accompagnement social, réagissent au constat sur la complexité des mécanismes d'aides dans la transition vers une mobilité moins polluante établi dans une étude publiée par l'IDDRI.

Pour la première fois, une étude de l'IDDRI (l'Institut du développement durable et des relations internationales) analyse de manière exhaustive les différentes aides à la mobilité proposées par l'Etat et les collectivités locales pour réduire l'empreinte carbone des déplacements sur le territoire.

L'étude révèle la complexité des dispositifs d'aides à la mobilité durable des collectivités locales partout en France.

Le Secours catholique, le Réseau Action Climat et Transport & Environment se sont saisis de cette étude et alertent les décideurs sur la nécessité d'une politique d'accompagnement plus ambitieuse et cohérente à l'échelle nationale, sans quoi de nombreux citoyens risqueraient de basculer dans la précarité mobilité, laissant ainsi les inégalités s'aggraver.

Alors que les transports représentent environ un tiers des émissions de gaz à effet de serre (source : rapport grand-public 2022 du Haut Conseil pour le Climat), et que c'est un secteur dont les émissions continuent de croître en 2022 (CITEPA), une étude de l'IDDRI dresse le portrait des aides à la mobilité durable proposées par l'Etat et les collectivités, qui sont nombreuses (103 dispositifs d'aides existants du national au local), mais parfois difficilement accessibles.

1 - Un imbroglio géographique

Le premier constat de l'étude concerne celui de l'hétérogénéité des 103 dispositifs d'aides existants du national au local. En effet, nous pouvons faire le constat de fortes inégalités entre les territoires étudiés (13 régions, 96 départements et 10 métropoles). « Au-delà du fait qu'aucune région, aucun département ni aucune métropole ne propose la même chose, cette étude met au jour l'existence de nombreuses zones blanches où aucun accompagnement en faveur d'une mobilité moins polluante n'est proposé. Il est urgent de mettre en place une politique d'accompagnement plus massive et cohérente », alerte Valentin Desfontaines, Responsable Mobilités Durables au Réseau Action Climat.

Lire la suite : https://www.latribuneauto.com/reportages/economie/13337-les-aides-a-la-mobilite-durable-des-collectivites-locales-sont-complexes

•••

Renforcer et développer une offre complète de transports en commun

bordeaux-metropole.fr - Communiqué

Publié le 26 Octobre 2022

Bordeaux Métropole fixe des objectifs ambitieux à Keolis avec la signature d’un nouveau contrat qui prend effet au 1er janvier 2023. L’objectif est de proposer aux usagers une offre complète combinant tous les modes de transport et ainsi mieux répondre aux nouvelles attentes.

Signature de la DSP pour les transports urbains (c) Jean-Baptiste Mengès / Bordeaux Métropole

L’ambition est de continuer à convertir les utilisateurs de la voiture individuelle au transport public en enrichissant et en fiabilisant l’offre du réseau.

Une offre optimale…

Plus d’offre de transport en commun, c’est plus d’usagers, moins de congestion, moins de pollution et un cadre de vie plus agréable pour les habitants et les visiteurs de la métropole. En 2027, 94% de la population métropolitaine sera desservie par le réseau TBM.

Avec ce contrat, Keolis développe son offre sur les transports classiques :

Le tram : gestion des quatre lignes de tramway avec l’extension de la ligne A jusqu’à l’Aéroport : + 6,1% km pour le réseau du tramway ;

Le bus : développement du réseau de lignes de bus avec 10 % de km en plus, les 7 nouvelles lignes de bus express prévues au Schéma des mobilités dès 2023 ;

Le BAT3 : un service de navettes fluviales (BAT3) renforcé avec 4 navettes supplémentaires ;

Le vélo : la modernisation du service V3 ainsi qu’un nouveau service de location de longue durée de vélos à assistance électrique en particulier pour les secteurs les plus éloignés du centre métropolitain ; le renouvellement des stations et vélos en libre-service ; le prêt de vélo dans les Maisons métropolitaines des mobilités alternatives ; le développement des solutions de stationnements vélo sécurisées…

Ainsi que sur les transports spécialisés avec un service de transport à la demande pour les personnes à mobilité réduite (Mobibus), de nouveaux services complémentaires à la demande «Flex’», la reprise des services scolaires pour une meilleure complémentarité avec le réseau TBM, une application mobile de MaaS (Mobility as a Service) « TBM Mobilités» prévue en mai 2024 offrant l’ensemble des services dans un seul outil (calcul d’itinéraire, achat de titres, validation …)

 … pour un contrat historique

Lors du Conseil de juillet 2022, Bordeaux Métropole a officialisé le choix de Keolis comme futur concessionnaire pour le réseau TBM, Transports Bordeaux Métropole sur la période 2023 – 2030. Le montant de ce contrat historique s’élève à 2,2 milliards d’euros.

Le nouveau contrat de concession prévoit que Keolis Bordeaux Métropole soit la première entreprise à mission du domaine des transports urbains de voyageurs et affirme ainsi son engagement à faire de  TBM le réseau le plus avancé en France par ses ambitions environnementales, sociales et partenariales.

Cette décision permet de franchir une nouvelle étape en cohérence avec les objectifs ambitieux du Schéma des mobilités qui offre une vision globale pour tous les modes de transports et une diversification des solutions selon les usages.

Le calendrier des grandes étapes

Lire la suite : https://www.bordeaux-metropole.fr/Actualites/Renforcer-et-developper-une-offre-complete-de-transports-en-commun

•••

Innovante et vertueuse, la nouvelle génération de bus révolutionne le transport urbain

capital.fr - Par SCP - Article sponsorisé par HCI

Publié le 26 octobre 2022

Depuis la périphérie de Nantes, HCI commercialise des bus haut de gamme à faible impact écologique. Ses prestations de services et de maintenance innovantes sont plébiscitées au-delà des frontières. Preuve de son succès, la PME a vu son chiffre d’affaires tripler en trois ans. Rencontre avec Lionel Poch, à la tête de l’entreprise depuis 2010.

Qui est HCI, en quelques mots ?

HCI est une PME française spécialisée dans le transport depuis plus de trente ans, associée depuis 2019 au constructeur turc Karsan. Nous assurons la distribution et le service après-vente d’une gamme complète de bus, de la navette urbaine de 6 mètres à l’autobus de 18 mètres. Nos prestations s’adressent principalement aux collectivités, mais aussi aux grandes entreprises pour déplacer des équipes d’un site à un autre. Nos clients sont majoritairement situés en France, Belgique, Suisse, et au Luxembourg.
Quel est le positionnement d’HCI sur le marché du bus ?

Outre une mécanique de pointe et un design performant, nos produits répondent aux fortes attentes de solutions de déplacement décarbonées. Nous nous sommes recentrés ces dernières années sur le transport en milieu urbain où nous avons rapidement acquis une place de premier rang, notamment grâce à notre partenariat avec Karsan, actionnaire à 50 % d’HCI. Ensemble, nous avons développé notre gamme en diversifiant à la fois la taille des bus et les modes de propulsion.

Votre chiffre d’affaires a été multiplié par trois entre 2019 et 2022. Quel est le secret de cette croissance exceptionnelle ?

Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/innovante-et-vertueuse-la-nouvelle-generation-de-bus-revolutionne-le-transport-urbain-1450168

Crise énergétique

Le gouvernement met 2,5 milliards d'euros sur la table pour aider les collectivités à faire face à la hausse du prix de l'énergie

maire-info.com - Franckj Lemarc

Publié le 28 octobre 2022

La Première ministre a annoncé hier un nouveau dispositif de soutien, nettement plus conséquent que les précédents, pour aider les collectivités et les EPCI à faire face à l'explosion du prix de l'énergie. Le gouvernement va y consacrer 2,5 milliards d'euros.

Cela fait plus d’un an, maintenant, que l'AMF alerte l’État sur la hausse des prix de l’électricité et du gaz – qui a commencé en septembre 2021, c’est-à-dire bien avant la guerre en Ukraine, quand la reprise économique post-Covid-19 a fait flamber les prix. 

Depuis, tout a concouru à une folle hausse des prix : le déclenchement de la guerre, la fin des approvisionnements en gaz russe, auxquels il faut ajouter l’indisponibilité d’une bonne partie des réacteurs nucléaires en France et la faible production hydroélectrique, pour cause de sécheresse. Avec pour résultats, à la fin du mois d’août, un MW/h d’électricité qui a dépassé les 1000 euros, soit vingt fois plus que son prix début 2021. 

Urgence

Les collectivités locales ont pris de plein fouet ces hausses avec, pour certaines, des factures d’électricité et de gaz multipliées par trois, par quatre, par six. Le gouvernement a mis en place un certain nombre de mesures d’aides, mais elles ont été systématiquement jugées insuffisantes par les associations d’élus. Insuffisantes, mais aussi trop complexes – c’est le cas du « filet de sécurité »  voté cet été en loi de finances rectificative et prolongé dans le projet de loi de finances pour 2023, que beaucoup qualifient, sans mauvais jeu de mot, de véritable usine à gaz. 

Mais devant les alertes répétées de toutes les associations d’élus et de la FNCCR, et face au risque, de plus en plus réel, de voir des communes dans l’incapacité de boucler leur budget pour 2023, le gouvernement a enfin décidé de prendre le problème à bras-le-corps. Le dispositif annoncé hier, par la Première ministre, va réellement donner de l’oxygène aux collectivités. 

« Amortisseur électricité »

Lire la suite : https://www.maire-info.com/crise-energetique/le-gouvernement-met-25-milliards-deuros-sur-la-table-pour-aider-les-collectivites-faire-face-la-hausse-du-prix-energie-article-26864

Paiement électronique

Bientôt l'euro numérique, pourquoi faire ?

boursorama.com - avec Labsense

Publié le 29 octobre 2022

Lancé par la BCE en 2020, le projet d’euro numérique suit tranquillement son cours. Si l’institution européenne prévoit une mise en place d’ici 2027, l’intérêt de cette monnaie électronique reste encore relativement obscur pour le grand public. Décryptage.

Qu’est-ce que l’euro numérique ?

La BCE publiait en octobre 2020 un rapport sur l’euro numérique. Ce document a pour objectif d’introduire le projet d’une monnaie commune numérique aux différentes parties prenantes, dont le grand public. En préface de son rapport, la BCE indique le cadre et les enjeux financiers et de sécurité relatifs à l’introduction d’une monnaie numérique disponible pour les paiements de détail, à une époque où la dématérialisation des transactions est devenue monnaie courante.

Répondre à l’accroissement des transactions électroniques

Sur son site internet, la BCE indique que l’euro numérique se présenterait littéralement « comme les billets en euros, mais [en version] numérique. L’institution précise qu’il « s'agirait d'une monnaie électronique, émise par l'Eurosystème (la BCE et les banques centrales nationales de la zone euro), et accessible à tous les citoyens et entreprises. » La monnaie unique dématérialisée serait donc une représentation virtuelle de la monnaie fiduciaire qui coexisterait avec les espèces, sans toutefois les remplacer. L’euro numérique aurait notamment pour vocation de répondre à la demande croissante de paiements virtuels, renforcée par l’explosion du e-commerce durant la pandémie. La monnaie serait un moyen de paiement électronique sécurisé, facile d’utilisation et gratuit pour les besoins de paiement basiques. Enfin, à l’instar de la monnaie physique, l’euro numérique pourrait être utilisé partout au sein de la zone euro.

Un lancement potentiel d’ici 5 ans

Lire la suite : https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/bientot-l-euro-numerique-pourquoi-faire-b85bf2b1717b693acb61a0c650900d55

Cybersécurité

Cybersécurité : le gouvernement annonce le déploiement de mesures anti-arnaques

maire-info.com - Lucile Bonnin

Publié le 28 octobre 2022

Le ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, Jean-Noël Barrot, a annoncé hier la mise en place de trois outils pour assurer « la cybersécurité du quotidien ».

C’est l’un des dossiers prioritaires du ministre Jean-Noël Barrot : la cybersécurité. La fermeture du réseau cuivre, le déploiement de la fibre, l’ouverture du marché du cloud… Toutes ces préoccupations concernent de très près les collectivités et les élus de manière récurrente voire quotidienne. 

Ainsi, hier lors d’un déplacement au Campus Cyber – inauguré en février dernier – le ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications a indiqué que « la menace cyber est même passée du statut de l’exception à un phénomène du quotidien » . Que cela soit pour les particuliers, les élus, les agents ou les entreprises, se protéger est donc une priorité. 

Protéger les collectivités 

Rappelons que l’enjeu est primordial pour les collectivités, et ce peu importe leur taille. Les cyberattaques peuvent désorganiser durablement les structures, entraîner des répercussions économiques graves, mettre en pause le fonctionnement de nombreux services publics et entrainer des conséquences lourdes aussi bien pour les agents que pour les administrés.

Le ministre insiste sur l’importance du phénomène et indique que « sur l’ensemble de l’année 2021, ce sont près d’une entreprise sur deux et d’une collectivité sur trois qui ont déclaré être victimes d’une cyberattaque ». 

Pour pallier cette généralisation des attaques, le ministre identifie un besoin de « prise de conscience collective des gestes barrières à adopter pour parer aux attaques et aux tentatives d’escroquerie » . Il a en ce sens annoncé « la mise à disposition d’outils de protection simples, gratuits et facultatifs ».

Filtre anti-arnaques 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/numerique/cybersecurite-gouvernement-annonce-deploiement-mesures-anti-arnaques-article-26863

•••

Cybersécurité : Un « filtre anti-arnaque » mis en place par le gouvernement arrive en 2023

20minutes.fr  avec agences

Publié le 28 octobre 2022

SECURITE EN LIGNE L’outil, facultatif et gratuit, avertira les internautes en cas de navigation sur un site Web potentiellement malveillant.

Le ministre délégué chargé de la transition numérique et des télécommunications, Jean-Noël Barrot, a annoncé ce jeudi la mise en place d’un « filtre anti-arnaque » pour protéger les internautes. Une version test verra le jour à l’été 2023 avant une généralisation à l’été 2024.

Cet outil « simple, facultatif et gratuit » était un des engagements d’Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle. Il filtrera de manière préventive les adresses Web correspondant à des sites malveillants, que la navigation sur Internet se fasse depuis un poste fixe ou sur mobile.

Un « cyber-score » lancé fin 2023

« Nous sommes tous concernés et touchés, la menace cyber est même passée du statut de l’exception à un phénomène du quotidien », a déclaré Jean-Noël Barrot ce jeudi, rappelant que 500 personnes demandaient chaque jour de l’aide sur la plateforme dédiée du gouvernement. « En 2021, ce sont près d’une entreprise sur deux et d’une collectivité sur trois qui ont déclaré être victimes d’une cyberattaque. »

Le ministre délégué a également annoncé la mise en place d’un « cyber-score » fin 2023, sur le même modèle que le Nutri-Score. Celui-ci permettra aux internautes de connaître « le niveau de sécurité de leurs données sur les sites et réseaux sociaux qu’ils utilisent ».

Jean-Noël Barrot a aussi annoncé que l’Anssi, l’agence publique qui veille sur la sécurité informatique française, verra ses effectifs « se renforcer substantiellement » ces prochaines années avec le recrutement d’une « cinquantaine de nouveaux experts » dès 2023. Autant de mesures visant à lutter entre autres contre les attaques par rançongiciel ('ransomware', en anglais), dont le nombre explose en France et dans le monde.

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/high-tech/4007631-20221028-cybersecurite-filtre-anti-arnaque-mis-place-gouvernement-arrive-2023

•••

Les fuites de données explosent en 3 mois : pourquoi la France est le pays le plus touché ?

lebigdata.fr - Bastien L

Publié le 26 octobre 2022

Sécurité Le nombre de fuites de données a augmenté de 70% au cours des trois derniers mois à l’échelle mondiale, selon Surfshark. Cette augmentation explosive est directement liée à la guerre contre la Russie. Découvrez pourquoi la France est l’un des pays les plus touchés…

À l’échelle mondiale, le problème de la cybersécurité ne semble pas s’améliorer. Bien au contraire : les chiffres explosent et sont alarmants.

Selon une nouvelle étude de l’entreprise de cybersécurité Surfshark, un total de 108,9 millions de comptes ont subi une fuite au troisième trimestre 2022. C’est une augmentation de 70% par rapport au trimestre précédent… Confidentialité - Conditions

En d’autres termes, chaque seconde au cours des trois derniers mois de juillet, août et septembre, 14 comptes ont fuité. Et chacun provenait d’un pays différent.

La firme précise que cette augmentation explosive survient après une croissance relativement contenue pendant le premier semestre de l’année.

Selon Agneska Sablovskaja, chercheuse en chef chez Surfshark, « il est inquiétant de voir les fuites de données en hausse après une première moitié de l’année relativement timide, car plus de 108,9 millions d’internautes sont en danger ».

La Russie subit le plus grand nombre de Data Leaks

Les cinq pays les plus touchés par les fuites de données sur la période sont la Russie, la France, l’Indonésie, les États-Unis et l’Espagne. Ces cinq pays totalisent la moitié des fuites de données à l’échelle mondiale.

La Russie totalise le plus grand nombre de fuites : 22,3 millions. C’est d’ailleurs la première fois depuis dix ans que les États-Unis sont détrôné dans ce classement.

Lire la suite : www.ledigdata.fr/fuites-donnees-russie-france

•••

Selon Interpol, les cyberattaques par ransomware et phishing sont devenues les plus grandes menaces

solutions-numeriques.com - Juliette Paoli

24 octobre 2022

Interpol a déterminé au travers de son premier rapport sur les tendances mondiales de la criminalité que les cyberattaques par ransomware et phishing sont ainsi actuellement les plus grandes menaces à travers le monde.

Interpol vient de publier ce premier rapport*, révélateur. 60 % des personnes interrogées classent des crimes tels que le blanchiment d’argent, les rançongiciels, le phishing et les escroqueries en ligne comme des menaces élevées ou très élevées. Les attaques ransomwares figurent parmi les trois principales préoccupations des policiers des 195 États membres. Et 70 % des sondés ont déclaré s’attendre à ce que ce type de menaces augmentent ou augmentent considérablement au cours des trois à cinq prochaines années.

Tableau : https://www.solutions-numeriques.com/wp-content/uploads/2022/10/top-crime-threats-interpol.png

Les tendances criminelles qui représentent une grande ou très grande menace. Source : Interpol

La « criminalité financière en tant que service » augmente

Une part importante de la fraude financière a lieu par le biais des technologies numériques et les cybercriminels dépendent également de la fraude financière pour blanchir leurs gains illicites. Ainsi, alors que la « cybercriminalité en tant que service » est un concept criminel bien connu, la pandémie a également accéléré l’émergence de la « criminalité financière en tant que service », y compris les outils de blanchiment d’argent numérique qui peuvent s’avérer essentiels pour les criminels cherchant à encaisser. Dans le rapport d’INTERPOL, 67 % des interrogés ont classé le blanchiment d’argent comme la première menace criminelle dans leur liste. 

La criminalité s’est déplacée en ligne, et les crimes financiers ctels que la compromission des courriels professionnels, la fraude au PDG (où les cybercriminels usurpent l’identité de dirigeants), les escroqueries par commerce électronique et la fraude en matière d’investissement, ont augmenté dans presque toutes les régions, note le rappot. Les attaques de ransomware d’aujourd’hui ciblent le « gros gibier », y compris les grandes entreprises, les gouvernements et les infrastructures critiques.

La criminalité ne se conçoit plus sans cyber…

Quel avenir pour le crime ? Le Ransomware en tête. Source : Interpol

Le rapport a été présenté à la 90ème session de l’Assemblée générale d’Interpol, qui s’est tenue la semaine du 18 au 21 octobre à New Delhi

Lire la suite : https://www.solutions-numeriques.com/decideur-entreprise/selon-interpol-les-cyberattaques-par-ransomware-et-phishing-sont-devenues-les-plus-grandes-menaces/

•••

Cybersécurité : quelle stratégie pour les JO de Paris 2024 ?

lesnumeriques.com - Maxence Fabrion

Publié le 26 octobre 2022

Au cœur de l'été 2024, Paris accueillera les Jeux olympiques. Un événement prestigieux, mais qui aiguise l'appétit des cybercriminels. À moins de deux ans des JO, les organisateurs dévoilent leur stratégie pour déjouer les attaques en ligne.

Dans moins de 950 jours, Paris deviendra le centre du monde avec le coup d’envoi des Jeux olympiques d’été 2024, qui auront lieu un siècle après les dernières olympiades accueillies par la capitale française. Un événement qui sera suivi dans le monde entier par des centaines de millions de personnes en quête d’émotions et avides d’exploits sportifs, mais qui constitue aussi une cible de choix pour les cybercriminels.

Le contexte actuel est déjà critique avec la pandémie de Covid-19, qui a décuplé les points d’entrée en ligne pour les attaquants, et la guerre en Ukraine, qui a propulsé le cyberespace dans une nouvelle ère, certains spécialistes allant même jusqu’à évoquer le terme de "cyberguerre". Selon Alessandro Profumo, patron du géant italien de l'aéronautique et de la défense Leonardo, la cybercriminalité aurait coûté plus de 5700 milliards d'euros au niveau mondial en 2021. Un cinquième de ces attaques auraient d'ailleurs visé l'Europe. Des chiffres qui font froid dans le dos à moins de deux ans des Jeux olympiques de Paris 2024, et qui obligent les équipes du comité d’organisation (COJO) à être d'ores et déjà sur le pied de guerre pour protéger l’événement d’éventuelles cyberattaques.

Dès avril 2021 et l’annonce de la signature d’un partenariat avec Cisco pour le volet cybersécurité, Tony Estanguet, le président du COJO, annonçait la couleur : "On ne doute pas que nous serons attaqués en permanence." À l’époque, le budget du comité d’organisation dédié à la cybersécurité était chiffré à 17 millions d’euros, mais il n’est pas exclu qu’il soit revu à la hausse face à la multiplication et à la sophistication des cyberattaques. Toujours en 2021, Emmanuel Macron avait d’ailleurs présenté un plan national pour la cybersécurité, doté d'une enveloppe d’un milliard d’euros afin d’accélérer le développement de la filière.

Lire la suite : https://www.lesnumeriques.com/pro/cybersecurite-quelle-strategie-pour-les-jo-de-paris-2024-a194405.html

Services Publics

Tous les services utiles aux habitants dans une application

lagazettedescommunes.com - Alexandra Caccivio

Publié le 28 octobre 2022

Parce que les sites internet des collectivités ne suffisent plus, l'appli d'Insitu.app permet de recenser les services utiles localement aux habitants, aussi bien publics que privés. Un moyen de toucher presque toute la population.

En février 2021, la communauté de communes du Brionnais sud Bourgogne (29 communes, 15 100 hab.) lançait une application destinée à fournir l’information la plus exhaustive possible sur le territoire.

Sa cible : les 8 000 habitants âgés de 25 à 70 ans. L’appli­ compte désormais 3 200 utilisateurs et poursuit « une progression constante », selon David Bourchanin, UX designer (1) et cofondateur de la start-up Insitu.app, qui a conçu la plateforme.

Sur l’appli­, on accède aux informations qui intéressent les habitants de la communauté de communes, au-delà de son périmètre administratif : la liste des commerçants et des artisans avec leurs heures d’ouverture, les horaires de tous les services publics, les coordonnées du médecin qui vient de s’installer, le programme des activités culturelles… Parmi les rubriques qui fonctionnent le mieux : les offres d’emploi sur le territoire.

A l’échelle du bassin de vie

« L’idée de cette application est née d’un constat : les collectivités locales ont souvent un site internet, mais cela ne suffit pas, les gens n’ont pas le réflexe d’aller­ y chercher l’information, explique David­ ­Bourchanin. De plus, les sites ou les applis, souvent, sont déployés à l’échelle d’une commune, alors que dans les territoires ruraux les gens ont l’habi­tude de “naviguer” d’une commune à l’autre. La plateforme, pour être vraiment utile aux habitants, doit donc couvrir leur ­bassin de vie. »

L’ouverture des données publiques, depuis 2015, permet à Insitu.app de collecter toutes les données libres grâce à un algorithme qui les agrège. Autrement dit : l’adoption de l’appli ne représente pas de travail supplémentaire pour la communauté de communes. « Cela répond vraiment au besoin des petits EPCI, qui n’ont pas beaucoup de personnel », estime David­ ­Bourchanin.

Sélection des données pertinentes

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/831051/tous-les-services-utiles-aux-habitants-dans-une-application/

RGPD

La conformité RGPD brouillée par le paquet législatif européen

Par Philippe Richard -

24/10/2022

Le dernier baromètre de l’AFCDP note que la conformité avec le RGPD est loin d’être terminée. De nombreux DPO et Professionnel(le)s de la protection des données personnelles soulignent aussi les réglementations changeantes (chute du Privacy Shield, Cookies Wall, etc.) perturbent les stratégies de protection des données personnelles.

Avec son Observatoire trimestriel, l’AFCDP souhaite estimer l’évolution de la conformité des organisations, et évaluer la perception des DPO sur des sujets techniques et d’actualité.

Quel est le principal constat de ses 6000 membres ? Son enquête en ligne menée en septembre note que les DPO et les professionnels de la protection des données personnelles se montrent assez fatalistes.

A la question « Avez-vous confiance dans la protection des données privées au sein de vos organisations ? », ces spécialistes indiquent à une forte majorité (77 %) une réponse négative.

Image : https://itsocial.fr/wp-content/uploads/2022/10/1.png

Pour les DPO et professionnels de la protection des données personnelles, il y a encore du chemin à faire avant de considérer leurs organisations comme conformes au RGPD et aux autres mesures de protection. Mais d’un autre côté, beaucoup d’entre eux se sentent écoutés et utiles.  

Un travail mieux reconnu

Lire la suite : https://itsocial.fr/enjeux-it/enjeux-securite/reglementation/la-conformite-rgpd-brouillee-par-le-paquet-legislatif-europeen/

Blockchain

Crypto : Les transactions sont-elles réellement anonymes ?

cointribune.com - Luc José Adjinacou

Publié le 22 Octobre 2022

David Lin, présentateur et producteur de Kitco News, a récemment interviewé Michal Gromek au sujet de l’industrie des cryptos. Il a posé de nombreuses questions au vice-président du groupe de travail sur les actifs numériques de la Coalition mondiale contre le crime financier. Michal Gromek a notamment parlé de la réglementation des cryptos. Il a également abordé la question des identités numériques. Découvrez les déclarations que Gromek a faites sur la technologie blockchain durant l’interview.

Les forces de l’ordre peuvent traquer les détenteurs de cryptos

Durant sa récente interview, Michal Gromek a déclaré : « Effectuer des transactions sur la blockchain et avoir le sentiment que vous allez vous enfuir et rester impuni n’est pas vrai ». Il a expliqué que les forces de l’ordre peuvent facilement traquer les utilisateurs de cryptos. Selon lui, les actifs numériques ne sont pas aussi anonymes qu’on le croit. Il a ajouté que les échanges de tokens se font suivant plusieurs réglementations KYC (Know-Your-Customer) et anti-blanchiment d’argent. Ces dernières permettent de rechercher facilement les criminels.

Michal Gromek explique qu’il existe un groupe de travail sur l’action financière qui travaille à l’échelle mondiale. L’objectif du groupe est de veiller à ce que les fournisseurs de services crypto respectent les réglementations en vigueur. « Lorsque vous envoyez de l’argent à un autre portefeuille, puis à une entité sanctionnée, cela reste visible sur la blockchain… et cela peut toujours être signalé », a affirmé Gromek.

Le professionnel a précisé que les portefeuilles froids (accessibles hors ligne) aussi sont surveillés, car les utilisateurs finissent par se servir de portefeuilles chauds lorsqu’ils veulent effectuer des transactions. Selon lui, effectuer des transactions illégales sur les blockchains comme Bitcoin et Ethereum n’est « pas très intelligent ».

Des recommandations pour éviter d’être victime d’escroquerie

Lire la suite : https://www.cointribune.com/blockchain/tracabilite/crypto-les-transactions-sont-elles-reellement-anonymes/
•••

Blockchain, Cryptos : la Turquie lance le e-Human Project

journalducoin.com - Jeff Makys

Publié le 25 octobre 2022

La blockchain, l’outil ultime turc ? – La Turquie fait partie des pays où la population est très cryptophile. Les ménages turcs font face à une inflation à deux chiffres depuis plusieurs années et sont baladées de dévaluations en hausse de taux, sans amélioration concrète du pouvoir d’achat. Les Turcs sont très friands de Bitcoin et de cryptomonnaies devenus, ces dernières années, des moyens de paiement très démocratisés. Le Président turc, Recep Tayyip Erdoğan, vient de dévoiler un projet national. Il permettrait à la blockchain de faire des turcs des « e-humains ».

LA BLOCKCHAIN COMME OUTIL RÉVOLUTIONNAIRE

La Turquie peine à se sortir d’une crise monétaire qui touche toute l’économie. Le discours d’Erdogan sur les cryptos s’est durci récemment, avec en tête la crainte que ces moyens d’échange de valeur alternatifs ne fragilisent un peu plus les institutions monétaires et leur emprise sur l’économie.

L’Université stambouliote de Kadir estime qu’environ 10 millions de citoyens turcs ont déjà acheté des cryptos au moins une fois. Si le narratif « Bitcoin est une protection contre l’inflation » en a pris un coup en Occident, le professeur Ismail Polat attribue le succès local des cryptos à cette recherche de protection contre la fonte de la lire turque.

Performance de la lire turque contre le dollar américain, de 2013 à nos jours (-90 %) – Source : TradingView

Derrière son nom digne d’un film de science-fiction, le projet d’« e-humains » s’annonce comme le socle digital de l’économie turque de demain. A terme, un large ensemble de services, privés comme publics, y seront rattachés. L’ambition officielle affichée est de promouvoir l’emploi et le soutien des citoyens.

DYNAMISER LE MARCHÉ DU TRAVAIL GRÂCE À LA BLOCKCHAIN EN TURQUIE

Lire la suite : https://journalducoin.com/defi/turquie-projet-e-humain/

Intelligence artificielle

IBM s'engage auprès du "rialityLab" de Marseille sur l’intelligence artificielle

usine-digitale.fr - Jean-Christophe Barla (Provence-Alpes-Côte d'Azur)

Publié le 25 Octobre 2022

Fondé en 2021 à l’initiative de la CCI Aix-Marseille-Provence et présenté comme un "laboratoire d’expérimentation" pour acculturer les entreprises aux technologies d’intelligence artificielle, le riality Lab a signé ce 24 octobre un partenariat avec IBM, déjà associé à sa création. Objectif : accélérer le passage à la pratique dans les PME !

"Nous voulons nouer des partenariats pour aller plus vite et plus fort sur l’expertise interne, les cas d’usages, les retours d’expériences… Nous sommes au service des entreprises. Cet accord avec IBM fait sens", indique Valérie Segrétain, présidente du riality Lab, à Marseille, qui signait le 24 octobre une convention avec Jean-Philippe Desbiolles, vice-président & Managing Director Financial Services d’IBM France.
Le document prévoit l’organisation d’événements communs associant des industriels, des experts, des webinaires, des séminaires ou des "hackathons", mais aussi de la veille technologique sur toutes les questions relatives aux données, applications et technologies d’intelligence artificielle.

Un espace de démonstration

IBM pourra aller jusqu’à présenter sur le lieu de 250 m2, situé au sein même du Palais de la Bourse de la CCI Aix-Marseille-Provence qui l’a fondé (avec l’appui d’Aix-Marseille Université, Microsoft, Sopra Steria Next, la Cité de l’Innovation et des Savoirs, Kedge Business School, Enedis et IBM), des prototypes et démonstrateurs de solutions afin que les TPE/PME de la métropole marseillaise puissent apprécier concrètement l’usage qu’elles pourraient en faire pour leurs propres activités, qu’elles démarrent simplement dans le domaine ou souhaitent mieux intégrer l’IA dans leur gestion, la compréhension de leur marché ou leur approche de leur clientèle.
Jean-Philippe Desbiolles n’a d’ailleurs pas manqué d’inviter les entreprises présentes à accélérer leurs investissements dans ces solutions au risque de se retrouver prochainement dépassées par des concurrentes plus réactives. "L’IA, ce n’est pas un sujet imposé d’ailleurs, elle va changer tout, pour tout et tous, il n’y a pas à se demander si c’est bien ou pas pour son entreprise, il faut y aller pour ne pas se fragiliser. L’efficacité et la réalité tangible de ce partenariat se mesurera au nombre d’entreprises que nous aurons réussi à aider à s’approprier le sujet et à le porter sur le territoire."

L’humain au centre

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/ibm-s-engage-aupres-du-rialitylab-de-marseille-sur-l-intelligence-artificielle.N2059602

5G

Les bénéfices de la 5G pour les particuliers se font encore attendre, selon l'Arcep

usine-digitale.fr - Léna Corot

Publié le 24 Octobre 2022

Les bénéfices de la 5G ne sont toujours pas au rendez-vous pour les particuliers. L'Arcep note une expérience utilisateur similaire que ce soit en 4G ou 5G.

L'Arcep a publié son enquête annuelle sur la qualité de service des opérateurs mobiles en France métropolitaine le 20 octobre 2022. L'occasion de mettre en lumière que les bénéfices de la 5G se font attendre pour les particuliers. Entre fin mai et fin août, l'Arcep a réalisé plus d'un million de mesures en 2G, 3G, 4G et 5G à l'intérieur et à l'extérieure de bâtiments ainsi que dans les transports. L'objectif : mesurer les débits selon les opérateurs, les différentes zones (dense, intermédiaire et rurale) et les usages.

L'intérêt de la 5G est limité

Que ce soit pour la navigation web (test d'affichage de pages web) ou le visionnage de vidéo, les opérateurs présentent tous de bons résultats en zone dense même si Orange devance légèrement Bouygues Telecom, Free Mobile et SFR. En zone rurale, Orange est également en tête suivi de Free Mobile, Bouygues Telecom et SFR.
Toutefois, l'Arcep note qu'en "2G/3G/4G/5G, pour ces mêmes usages, l'expérience utilisateur apparaît similaire à celle obtenue en 2G/3G/4G." L'intérêt de la 5G semble très limité pour les particuliers. Mais l'autorité ajoute qu'elle est toujours en cours de déploiement et que le bénéfice immédiat de la 5G "réside surtout dans la capacité supplémentaire qu’elle apporte là où les réseaux mobiles sont fortement sollicités voire saturés." Et ce d'autant plus que la 5G qui est pour l'instant déployée, dite 5G "non stand-alone" (NSA), dépend fortement de la 4G. La 5G dite "stand-alone" (SA), qui a vocation a été indépendante du réseau 4G, sera déployée dans les années à venir.

Des forfaits 5G plus chers

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/les-benefices-de-la-5g-pour-les-particuliers-se-font-encore-attendre-selon-l-arcep.N2059227 

Thales

Les prises de commandes deTthales sur 9 mois ont bondi de 41%

vipress;net - Frédéric Fassot

Publié le 26 Octobre 2022

Sur les neuf premiers mois de 2022, les prises de commandes de Thales s’élèvent à 15 449 M€, en croissance organique de 41% par rapport aux 9 premiers mois de 2021 (en hausse de 45% en variation totale). Le bon déroulement des 9 premiers mois de l’année amène le groupe à prévoir un chiffre d’affaires pour 2022 dans le haut de la fourchette donnée en juillet, soit entre 17,2 et 17,6 milliards d’euros.

« Au cours des neuf premiers mois de l’année 2022, Thales réalise une performance commerciale très solide, avec des prises de commandes en hausse de 41%. Malgré un contexte marqué par les tensions sur les chaînes d’approvisionnement et la situation géopolitique, le groupe conserve un rythme de croissance du chiffre d’affaires soutenu, tiré tout particulièrement par la dynamique des activités d’identité et de sécurité numériques (DIS, ex-Gemalto). En dépit des incertitudes actuelles, nous confirmons tous nos objectifs annuels », souligne Patrice Caine, p-dg de Thales.

Sur les neuf premiers mois de 2022, les prises de commandes de Thales s’élèvent à 15 449 M€, en croissance organique de 41% par rapport aux 9 premiers mois de 2021 (en hausse de 45% en variation totale).

Du point de vue géographique, les prises de commandes dans les marchés émergents s’élèvent à 5924 M€, en croissance organique de 189% sur 9 mois, grâce au contrat majeur lié à la fourniture du Rafale aux Émirats Arabes Unis. A 9525 M€, les prises de commandes dans les marchés matures enregistrent une croissance organique de 7%, tirées notamment par 5 grands contrats militaires en Europe et en Australie et par 4 grands contrats dans le spatial en Europe et aux Etats-Unis.

Les prises de commandes du secteur Aérospatial s’établissent à 3646 M€ contre 3676 M€ sur les 9 premiers mois de 2021 (-3% à périmètre et taux de change constants). Cette baisse s’explique par une base de comparaison élevée, notamment suite à la prise en carnet du contrat majeur lié à la seconde génération des satellites européens de navigation Galileo.

Lire la suite : https://vipress.net/les-prises-de-commandes-de-thales-sur-9-mois-ont-bondi-de-41/

Metavers

Métavers : un premier grand rapport exploratoire

Publié le 24 octobre 2022

Le premier rapport exploratoire sur le Métavers, commandé en février 2022, a été remis ce jour au Gouvernement. Ce document tente de définir le plus justement possible le concept de Métavers, mais aussi ses opportunités, ses limites et les enjeux qui y sont liés. Les auteurs proposent dix leviers d’actions pour se saisir de cette innovation technologique. Décryptage.

10 propositions autour du Métavers. C’est le résultat du rapport exploratoire remis ce jour à Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, et Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications.

Objectifs ? Donner des clés de compréhension pour clarifier le débat, saisir les opportunités émergentes, mieux appréhender les risques posés par les métavers et rassembler les acteurs français autour d’un horizon commun.

Consulter le rapport complet [PDF - 2,9 Mo]

Les auteurs du rapport

Ce premier rapport exploratoire a été produit par Camille François, chercheuse à Columbia University et directrice d’une société de pointe en réalité augmentée, Adrien Basdevant, avocat spécialisé en droit des nouvelles technologies et membre du Conseil National du numérique, et Rémi Ronfard, directeur de recherche à l’Inria et chercheur associé à l’École des Arts Décoratifs.

Le Métavers, une notion abstraite

Le Métavers, c’est en premier lieu un concept. Celui d’aboutir à « un espace virtuel, persistant, avec des données de synthèse tridimensionnelle, qui serait interopérable ».

Toutefois les auteurs du rapport insistent sur le fait qu’il y a plusieurs métavers. En effet, le Métavers c’est une multitude de services et d’espaces, plus ou moins ouverts.

Beaucoup d’autres entreprises profitent ainsi du flou entourant ce concept pour s’afficher comme des acteurs du Métavers, proposant leur propre définition du concept, servant leurs intérêts. Ainsi, des projets aussi différents que des plateformes de réalité virtuelle, des jeux vidéo multijoueurs, des plateformes de diffusion de concerts en réalité augmentée ou des sites de vente en ligne (marketplaces) fondées sur des blockchains, ont tous recours au terme de « métavers » pour se définir.

Pour y voir plus clair, plus de 80 personnalités ont été consultées : entrepreneurs de la réalité virtuelle et de la blockchain, acteurs culturels, artistes, professionnels du jeu vidéo, chercheurs en sciences sociales, en intelligence artificielle et en informatique. Les auteurs du rapport propose une définition, en se basant quelques éléments constitutifs d’un métavers en général.

Un métavers est un service en ligne donnant accès à des simulations d’espaces 3D temps réel, partagées et persistantes, dans lesquelles on peut vivre ensemble des expériences immersives.

10 propositions autour du Métavers

Lire la suite : https://www.economie.gouv.fr/metavers-premier-grand-rapport-exploratoire# 

•••

INTERPOL lance le premier métaverse mondial de la police

www.interpol.int - Traduit par Gooogle translate

Publié le 20 octobre 2022

Le monde virtuel permet à INTERPOL de proposer des formations immersives aux forces de l'ordre du monde entier

NEW DELHI, INDE - Le Metaverse n'arrive pas bientôt. C'est déjà ici.

Lors d'une session surprise de la 90e Assemblée générale d'INTERPOL à New Delhi, l'organisation policière mondiale a dévoilé le tout premier métaverse spécialement conçu pour les forces de l'ordre du monde entier.

Entièrement opérationnel, le métaverse d'INTERPOL permet aux utilisateurs enregistrés de visiter un fac-similé virtuel du siège du Secrétariat général d'INTERPOL à Lyon, en France, sans frontières géographiques ou physiques, d'interagir avec d'autres agents via leurs avatars et même de suivre des formations immersives en investigation médico-légale et autres capacités de police.

Essayez de regarder cette vidéo sur www.youtube.com, ou activez JavaScript dans votre navigateur

si ce n'est pas déjà le cas.

Le métaverse INTERPOL est fourni via INTERPOL Secure Cloud, ce qui garantit sa neutralité.

Au cours de la session interactive, les délégués de l'Assemblée générale à New Delhi ont pu entrer numériquement dans le bâtiment de Lyon via des avatars, à l'aide de casques de réalité virtuelle.

« Pour beaucoup, le Metaverse semble annoncer un avenir abstrait, mais les questions qu'il soulève sont celles qui ont toujours motivé INTERPOL - soutenir nos pays membres dans la lutte contre la criminalité et rendre le monde, virtuel ou non, plus sûr pour ceux qui l'habitent », a déclaré le Secrétaire général d'INTERPOL, Jürgen Stock.

« Nous entrons peut-être dans un nouveau monde, mais notre engagement reste le même », a ajouté le secrétaire général.

Lors d'une table ronde de suivi, INTERPOL a également annoncé la création d'un groupe d'experts sur le métaverse pour représenter les préoccupations des forces de l'ordre sur la scène mondiale - en veillant à ce que ce nouveau monde virtuel soit sécurisé dès la conception.

Pas seulement pour les joueurs

Lire la suite : https://www.interpol.int/en/News-and-Events/News/2022/INTERPOL-launches-first-global-police-Metaverse

•••

Un premier Diplôme Universitaire « Métaverse en santé » en 2023

aphp.fr - Communiqué

Publié le 26 septembre 2022

Le premier diplôme universitaire international francophone sur les applications du métaverse en santé ouvre en mars 2023 à Université Paris Cité.

Le métaverse est décrit comme le futur d’internet : c’est un ensemble de mondes virtuels dans lesquels nous pourrons bientôt façonner des avatars et interagir socialement et professionnellement. C’est dans un contexte d’accélération de la révolution numérique dans le monde de la santé qu’Université Paris Cité (Faculté de santé, UFR de médecine), en association avec le Centre de Responsabilité Santé Connectée (Hôpital Bichat, AP-HP), ouvre dès 2023 un enseignement diplômant pour tous ceux qui s’intéressent ou participent aux innovations digitales en santé.

Cet enseignement, dirigé par le Pr Boris HANSEL et le Pr Patrick NATAF, se veut interactif, pratique et interdisciplinaire. Son objectif est de faire collaborer des professionnels ou étudiants d’horizons divers pour les faire évoluer vers la création ou le développement de projets en santé utilisant les outils numériques actuels.

Les enjeux de la médecine futuriste : entre réalité mixte, jumeaux numériques, métaverse

Les enseignants académiques et industriels et les entrepreneurs du DU « Métaverse en santé » devront répondre à plusieurs questions centrales pour bien définir le rôle des nouvelles technologiques dans le secteur de la santé.

Le métaverse bouleversera-t-il la manière de pratiquer et d’enseigner la médecine ? Les casques de réalité virtuelle, augmentée ou mixte seront-ils utilisés pour l’enseignement et l’expertise médicale à distance ? Pourra-t-on concevoir des jumeaux numériques reproduisant un patient ou un organe ?

Enfin, quels seront les impacts éthiques, juridiques, psychologiques et de sécurité de ce nouvel environnement ?

Un diplôme universitaire unique dans le monde francophone

Lire la suite : https://www.aphp.fr/contenu/un-premier-diplome-universitaire-metaverse-en-sante-en-2023

•••

“Metaverse” ouvre un nouveau monde de cybercriminalité à grande échelle: Interpol

fr.techtribune.net - Papillion Linville

Publié le 28 octobre 2022

Interpol affirme que le métaverse ouvre un nouveau monde de cybercriminalité

L’agence de police mondiale Interpol a déclaré qu’elle se préparait au risque que les environnements immersifs en ligne – le “métaverse” – puissent créer de nouveaux types de cybercriminalité et permettre à la criminalité existante de se produire à plus grande échelle.

Les pays membres d’Interpol ont fait part de leurs inquiétudes quant à la manière de se préparer à un éventuel crime métaverse, a déclaré à Reuters Madan Oberoi, directeur exécutif d’Interpol pour la technologie et l’innovation.

“Certains des crimes peuvent être nouveaux pour ce média, certains des crimes existants seront activés par le média et portés à un nouveau niveau”, a-t-il déclaré.

Le phishing et les escroqueries pourraient fonctionner différemment lorsque la réalité augmentée et la réalité virtuelle sont impliquées, a déclaré Oberoi. Les problèmes de sécurité des enfants étaient également une préoccupation, a-t-il déclaré.

La réalité virtuelle pourrait également faciliter la criminalité dans le monde physique, a déclaré Oberoi.

“Si un groupe terroriste veut attaquer un espace physique, il peut utiliser cet espace pour planifier, simuler et lancer ses exercices avant d’attaquer”, a-t-il déclaré.

Plus tôt ce mois-ci, l’agence de maintien de l’ordre de l’Union européenne, Europol, a déclaré dans un rapport que des groupes terroristes pourraient, à l’avenir, utiliser des mondes virtuels à des fins de propagande, de recrutement et de formation. Les utilisateurs peuvent également créer des mondes virtuels avec des “règles extrémistes”, indique le rapport.

Si les environnements métavers enregistrent les interactions des utilisateurs sur la blockchain, “cela pourrait permettre de suivre tout ce que quelqu’un fait sur la base d’une interaction avec eux – fournissant des informations précieuses aux harceleurs ou aux extorqueurs”, a déclaré Europol.

Lire la suite : https://fr.techtribune.net/web3/metaverse-ouvre-un-nouveau-monde-de-cybercriminalite-a-grande-echelle-interpol/482495/