Revue de presse ADCET n°188 du 24 Octobre 2022

Mobilité

Mondial de l’Auto : 19 propositions pour une mobilité plus juste et durable (et pour diminuer la voiture)

carnews.com - La rédaction

Publié le 20 octobre 2022

À l’occasion du Mondial de l’Auto, l’association Réseau Action Climat publie un rapport énonçant 19 mesures pour une mobilité plus juste et plus durable. 

Le Mondial de l’Auto, se déroulant du 17 au 23 octobre à Paris, bat son plein. À cette occasion, le Réseau Action Climat a publié le 18 octobre un rapport intitulé « Comment transformer la mobilité du quotidien ? ».

UN SYSTÈME À BOUT DE SOUFFLE

Le rapport remet en cause la place de la voiture dans la société : « ce système de mobilité construit autour du tout voiture et de la voiture individuelle est aujourd’hui à bout de souffle comme en témoignent les nombreuses crises auxquelles il est confronté », juge-t-il.

Le rapport pointe du doigt la crise sociale liée à l’augmentation des prix du carburant. Et selon un scénario, « le coût de la voiture augmenterait très fortement pour atteindre 4 920 euros en 2027, soit une hausse de plus de 16 % par rapport à 2022 ». 

Réseau Action Climat met sur la table 19 propositions pour une mobilité plus juste et durable. L’association estime qu’il « est possible de construire un autre système de mobilité, en rupture avec le modèle actuel qui permette d’articuler l’accélération de la transition écologique avec la structuration d’une mobilité plus inclusive. »

QUELLES SONT LES PROPOSITIONS DE RÉSEAU ACTION CLIMAT ?

Voici les propositions : 

• Soutenir de manière durable le développement des transports en commun ;

Accroître les investissements en faveur des trains du quotidien ; 

Soutenir le développement du transport à la demande ;

Augmenter les montants alloués au fonds vélo ; 

Généraliser et financer l’accompagnement à l'apprentissage du vélo ; 

Rendre obligatoire le forfait mobilités durables ; 

Lire la suite : https://www.carenews.com/carenews-info/news/mondial-de-l-auto-19-propositions-pour-une-mobilite-plus-juste-et-durable

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Des tubes sanguins traverseront bientôt le Léman en drone

https://cdn.unitycms.io/images/82IMGTQpq8Z8AZu_ViOeuF.jpg?op=ocroped&val=1600,1600,1000,1000,0,0&sum=rAhNwNRZZiA

Légende : Le drone de la société suisse RigiTech peut voler à 120 km/h et il a une envergure de 2,7 mètres. DR

Les pendulaires qui travaillent à Genève en rêvent quand ils sont dans les bouchons à la hauteur du pont de la Versoix: gagner les airs pour avancer librement dans le ciel. La société Unilabs, l’un des leaders européens du diagnostic, est en passe de le réaliser. D’ici à quelques mois si tout va bien, des échantillons sanguins voyageront en drone entre la Rive gauche genevoise et le laboratoire de la société à Coppet.

24heures.ch - Raphaël Ebinger

Publié le 18 octobre 2022

Unilabs s’apprête à ouvrir un couloir aérien entre la Rive gauche et son laboratoire de Coppet. Les premiers tests vont commencer.

Pour éviter les bouchons: Des tubes sanguins traverseront bientôt le Léman en drone

Unilabs s’apprête à ouvrir un couloir aérien entre la Rive gauche et son laboratoire de Coppet. Les premiers tests vont commencer.

Le drone de la société suisse RigiTech peut voler à 120 km/h et il a une envergure de 2,7 mètres.

Les pendulaires qui travaillent à Genève en rêvent quand ils sont dans les bouchons à la hauteur du pont de la Versoix: gagner les airs pour avancer librement dans le ciel. La société Unilabs, l’un des leaders européens du diagnostic, est en passe de le réaliser. D’ici à quelques mois si tout va bien, des échantillons sanguins voyageront en drone entre la Rive gauche genevoise et le laboratoire de la société à Coppet.

Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.24heures.ch/des-tubes-sanguins-traverseront-bientot-le-leman-en-drone-716410851897?utm_source=sfmc&utm_medium=email&utm_campaign=24_ED_9_ENG_EM_NL_MATIN_NOUVELLES_2022_AO&utm_term=2022-10-18&utm_content=3046983_

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Les navettes autonomes NAVYA en cours d’expérimentation à l’aéroport John F. Kennedy

actuia.com

Publié le 20 octobre 2022

Photo de la navette : https://www.actuia.com/wp-content/uploads/2022/10/navettes-autonomes-NAVYA-experimentation-aeroport-John-F-Kennedy-696x348.png

Visuel : NAVYA

Après avoir annoncé, le 10 octobre dernier, son premier déploiement de navette autonome au Portugal, NAVYA fait part d’une démonstration en peloton de deux navettes Navya Autonom, débutant ce 17 octobre à l’aéroport international John F. Kennedy de New York, ce qui constitue une première dans un aéroport américain.

Navya, entreprise française spécialisée dans la fourniture de systèmes de mobilité autonome et de services associés, ne cache pas son ambition de devenir l’acteur de référence des systèmes de mobilité autonome de niveau 4 pour le transport de passagers et de biens.

La navette Autonom Shuttle, son principal axe de développement, est dédiée au transport de passagers. Plus de 200 exemplaires ont été commercialisés dans 25 pays au 31 décembre 2021.

Elle a été récemment été expérimentée à White Bear Lake, dans l’état du Minnoseta ou encore à Inverness, en Ecosse. La semaine dernière, à la suite d’un appel d’offres de la ville portugaise Aveiro, la navette Arma, a été déployée à l’occasion de l’Aveiro Tech Week, l’évènement-phare de la ville.

Le test de conduite à l’aéroport JFK

Cette démonstration s’inscrit dans le cadre d’un appel à innovation de la Port Authority of New York and New Jersey, qui gère l’ensemble des aéroports situés dans les deux États, dont JFK, LaGuardia et Newark Aéroport international Liberty.

Cette expérimentation est la première étape de ce qui pourrait devenir une initiative plus vaste visant à utiliser des flottes de navettes autonomes regroupées pour mieux connecter les passagers à leurs destinations dans un environnement aéroportuaire.

Rick Cotton, Directeur Exécutif de Port Authority of New York and New Jersey, explique :

« Port Authority s’est concentrée sur les avancées technologiques de pointe, et nous sommes heureux de participer à cette exploration unique en son genre de l’utilisation de véhicules autonomes dans une application aéroportuaire. Notre groupe d’innovation est également en contact avec d’autres agences de transport en commun et aéroportuaires à travers le pays pour établir les meilleures pratiques dans l’utilisation de véhicules autonomes afin de fournir des options de transport du 21ème siècle dans la région ».

Une première dans un aéroport américain

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/les-navettes-autonomes-navya-en-cours-dexperimentation-a-laeroport-john-f-kennedy/

Paiement électronique

Google acceptera bientôt les paiements en cryptomonnaies pour ses services de cloud

cryptoast.fr - Clément Wardzala

Publié le 11 octobre 2022

Le géant Google vient de conclure un accord avec Coinbase qui permettra à certains de ses clients de payer pour des services de cloud computing en utilisant des cryptomonnaies comme le Bitcoin (BTC). En parallèle, l'entreprise a déclaré qu'elle étudierait la possibilité d'utiliser Coinbase Prime, un service de stockage et d'échange de cryptomonnaies.

Google poursuit son immersion dans le Web3

Lors de la conférence Cloud Next de Google qui a lieu ce jour, le mastodonte Google a annoncé qu'il allait prochainement accepter les paiements en cryptomonnaies pour tous les services fournis par Google Cloud.

Cette initiative est le fruit d'une collaboration entre Google et la plateforme Coinbase, qui fournira l'infrastructure nécessaire via son service Coinbase Commerce.

Disponible début 2023, la nouvelle option de paiement sera dans un premier temps proposée à des clients impliqués dans l'industrie du Web3.

Particulièrement enthousiaste au sujet de ce partenariat, le PDG de Google Cloud Thomas Kurian ajoute :

« Nous voulons rendre la construction [d'applications ; NDLR] dans le Web3 plus rapide et plus facile, et ce partenariat avec Coinbase aide les développeurs à se rapprocher de cet objectif. »

En outre, les développeurs du Web3 pourront également accéder aux ensembles de données publiques de BigQuery de Google, qui seront alimentés par les Coinbase Cloud Nodes sur les blockchains majeures.

Lire la suite : https://cryptoast.fr/google-accepte-paiements-cryptomonnaies-services-cloud-partenariat-coinbase/?utm_source=newsletter&utm_medium=mailchimp&utm_campaign=newsletter-hebdo-17-octobre-2022&utm_content=google-cryptomonnaies

Cloud

Amazon et Atos se lancent, à leur tour, dans le "cloud de confiance"

usine-digitale.fr - Mathieu Pollet

Publié le 17 octobre 2022

Amazon Web Services (AWS) et Atos prépareraient depuis plusieurs mois une offre “cloud de confiance”, rejoignant ainsi Orange, Capgemini et Microsoft ainsi que Thalès et Google dans la course.

Il pourrait bien y avoir un nouveau participant dans la course au “cloud de confiance”. Selon une information du Journal du net, le géant américain Amazon et le champion français du numérique Atos plancheraient sur une offre cloud éligible au fameux “SecNumCloud”, cette certification proposée par l’ANSSI et garantissant un niveau de sécurité très élevé.
Le groupe Atos n’a pas souhaité commenter cette information, “qui ne revêt aucun caractère officiel”. Amazon n’a, quant à lui, pas répondu aux sollicitations de l’Usine Digitale à l’heure de la publication. Si les confidences recueillies par le Journal du net se révélaient exactes, en revanche, il s’agirait du troisième partenariat entre une entreprise française et un géant américain qui veut s’attaquer à ce marché.
En mai 2021, Capgemini et Orange avaient annoncé la création de “Bleu”, basée sur la technologie de Microsoft, pour “répondre aux besoins de souveraineté de l’État français, des administrations publiques et des entreprises dotées d’infrastructures critiques”. Fin juin, Thalès et Google Cloud inaugurait une initiative similaire avec “S3NS”.

Objectif "SecNumCloud"

Si Amazon, Google et Microsoft s’associent avec des entreprises françaises, c’est bien parce qu’elles espèrent décrocher le label “cloud de confiance”, gage de souveraineté numérique et qui repose sur la certification “SecNumCloud”. Dans sa dernière mise à jour datée de mars 2022, l’Anssi inclut de nouveaux critères censés garantir l’imperméabilité des solutions qualifiées face à l’extra-territorialité des législations étrangères, américaines notamment.
Si ces offres veulent avoir une chance d’obtenir le sésame, il faudra notamment que le capital social et les droits de vote de la société créée ad hoc ne soient pas individuellement détenus à plus de 24% ou collectivement détenus à plus de 39% par une entité tierce dont le siège est établi hors de l’UE. Si ce critère semble, a priori, déjà coché par ces nouveaux partenariats, il en est un qui pourrait bien donner du fil à retordre à ces structures et au gendarme de la cybersécurité français au moment du contrôle technique.
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/amazon-et-atos-se-lancent-a-leur-tour-dans-le-cloud-de-confiance.N2056217#xtor=EPR-4&email=Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Services Publics

Le principe d’accès aux (télé)services publics

actu-juridique.fr - Louis de Fournoux - maître de conférences en droit public à l’université de Strasbourg, membre de l’Institut de recherches Carré de Malberg (IRCM)

Publié le 17 octobre 2022

Par deux décisions, le Conseil d’État encadre le mouvement de dématérialisation de l’accès aux services publics en se penchant sur la question de la numérisation des demandes de titres de séjour. Si le principe de la dématérialisation ne se heurte à aucun obstacle, les autorités administratives doivent veiller à garantir aux usagers un accès effectif au service public, en tenant compte de la complexité des démarches et de la situation des usagers, ce qui peut impliquer une solution de substitution au « tout numérique ».

CE, 3 juin 2022, no 461694

CE, 3 juin 2022, no 452798

Peut-on encore être usager du service public si l’on ne maîtrise pas les outils numériques ? C’est en somme la question que devait trancher la section du contentieux du Conseil d’État, à l’occasion de plusieurs affaires ayant trait à la dématérialisation – totale ou partielle – des procédures de délivrance de titres de séjour.

Le fleurissement des initiatives en la matière, à tous les niveaux administratifs, ressort des conditions dans lesquelles le Conseil d’État est appelé à statuer. D’une part, nombre de préfectures ont mis en place des téléservices permettant la prise de rendez-vous ou encore le dépôt de pièces justificatives afin, notamment, d’éviter les files d’attente pour obtenir un rendez-vous en préfecture – exemple imité par les services communaux qui développent de plus en plus la prise de rendez-vous en ligne en matière de documents d’identité. Ces initiatives, protéiformes, ne pouvaient s’appuyer sur les textes régissant le recours aux téléservices par les administrations de l’État, pas plus que sur les dispositions relatives au droit des usagers de saisir l’Administration par voie électronique, prévu à l’article L. 112-8 du Code des relations entre le public et l’administration. En effet, les textes avaient exclu les procédures de délivrance des titres de séjour de leur champ d’application, en maintenant en particulier l’obligation de présentation personnelle de la demande. Dès lors, les préfets avaient procédé de la sorte sans base juridique particulière et leurs initiatives ont été attaquées devant les tribunaux administratifs par des associations de défense des droits des étrangers. Avant de trancher, deux tribunaux administratifs ont saisi le Conseil d’État d’une demande d’avis, conformément à l’article L. 113-1 du Code de justice administrative ; à juste titre, au vu de l’ampleur du phénomène et des questions délicates que celui-ci pouvait soulever.

Lire la suite : https://www.actu-juridique.fr/administratif/service-public/le-principe-dacces-aux-teleservices-publics/

Blockchain

Corée du Sud : bientôt des cartes d’identité sur la blockchain

siecledigital.fr - Marc Premieux

Publié le 19 octobre 2022

D’ici peu, les Sud-Coréens pourront se passer de leur carte d’identité physique grâce à une initiative gouvernementale, tournée vers la blockchain.

La Corée du Sud va mettre en place des cartes d’identité numériques basées sur la blockchain. Pour vérifier l’identité d’un individu, les autorités locales ne demanderont plus de carte plastique. Un smartphone suffira pour accéder aux informations contenues dans les anciens dispositifs physiques.

Inscription des identités sud-coréennes dans la blockchain

La blockchain, souvent rattachée aux cryptomonnaies, démontre ses autres utilités. Déjà très appréciée pour sa transparence, son niveau de sécurité élevé, sa stabilité, ou encore sa rapidité, cette technologie mobilise de plus en plus d’acteurs économiques et financiers en quête d’infrastructures fiables et prometteuses. Le cas de SWIFT, par exemple, témoigne de l’accroissement de l’intérêt des grandes entreprises pour la blockchain.

Même les politiques semblent séduits. C’est ainsi que la Corée du Sud annonce le déploiement de cartes d’identité numériques dans la blockchain. Une fois ce dispositif établi, c’est-à-dire à partir de 2024, les Sud-Coréens pourront dire adieu à leur carte en plastique. 45 millions d’entre eux pourront alors utiliser leur smartphone pour confirmer leur identité sur le web, ou dans un quelconque bureau administratif.

Ce nouveau format sera déployé sur une technologie entièrement décentralisée. En d’autres termes, on ne demandera plus aux gens de scanner un certificat ou de se connecter sur un site web en saisissant des codes d’authentification envoyés par SMS. Même l’État, initiateur de ce projet, y perdra des privilèges, pour ne citer que son incapacité à vérifier l’utilisation que le Sud-Coréen lambda fera de sa carte dématérialisée.

Plus de 40 milliards de gains en perspective

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2022/10/19/coree-du-sud-bientot-des-cartes-didentite-sur-la-blockchain/

CNIL

Mots de passe : une nouvelle recommandation pour maîtriser sa sécurité

cnil.fr - Communiqué

Publié le 17 octobre 2022

Dans un contexte de multiplication des compromissions de bases de mots de passe, la CNIL met à jour sa recommandation de 2017 pour tenir compte de l’évolution des connaissances et permettre aux organismes de garantir un niveau de sécurité minimal pour cette méthode d’authentification.

Une actualisation nécessaire

Des menaces accrues sur la sécurité des données

Basée sur la connaissance d’un secret, l’authentification par mots de passe est le moyen le plus simple et le moins coûteux à déployer pour contrôler un accès, et éventuellement prouver son identité. Toutefois, cette méthode d’authentification présente un niveau de sécurité faible bien que généralement acceptable. Les solutions d’authentification forte ou à plusieurs facteurs fournissent une meilleure protection, et sont nécessaires dans certains cas.

En pratique, l’accès à de nombreux services numériques continue de reposer sur l’utilisation de mots de passe. D’après une étude de Verizon de 2021, 81 % des notifications de violations de données mondiales seraient liées à une problématique de mots de passe. En France, environ 60 % des notifications reçues par la CNIL depuis le début de l’année 2021 sont liées à du piratage et un grand nombre aurait pu être évité par le respect de bonnes pratiques en matière de mots de passe.

C’est pourquoi, dans un contexte de menace accrue sur la sécurité des données, la CNIL a mis à jour sa recommandation de 2017 sur les mots de passe afin de permettre aux professionnels et aux particuliers de disposer d’outils pratiques et à l’état de l’art.

En effet, au cours des quatre dernières années, les précédentes recommandations de la CNIL ont été a de multiples reprises confrontées à des situations d’usage concrètes et éprouvées par un grand nombre de professionnels. La CNIL a donc disposé d’un recul suffisant lui permettant de renouveler ses recommandations, en redéfinissant les mesures de base constituant le socle minimal applicable à l’ensemble des organismes afin de prendre en compte l’évolution des connaissances et des pratiques.

Cette recommandation n’est pas une norme mais correspond à l’état de l’art sur lequel tout responsable de traitement peut s’appuyer dans le cadre des obligations prévues aux articles 5-1-f) et 32 du règlement général sur la protection des données (RGPD) lorsqu’il utilise une authentification par mot de passe pour protéger un traitement de données personnelles. Les acteurs peuvent également mettre en œuvre d’autres mesures de sécurité que celles décrites dans cette recommandation ; dans ce cas, ils devront être en capacité de démontrer qu’elles garantissent un niveau de sécurité au moins équivalent.

Les autres mesures de sécurité à mettre en place

La CNIL a notamment toujours considéré que d'autres moyens d’authentification, comme par exemple l'authentification à double facteur ou les certificats électroniques, offrent davantage de sécurité que le mot de passe. Pour aller plus loin et, notamment, si le niveau minimal décrit est insuffisant, cette recommandation sera utilement complétée par le guide de l’ANSSI « Recommandations relatives à l’authentification multifacteur et aux mots de passe », pour lequel la CNIL a élaboré un tableau de correspondance entre les recommandations.

De plus, si des opérations relatives à la gestion des mots de passe sont confiées, pour tout ou partie, à un sous-traitant, il est nécessaire de s’assurer du respect des conditions posées à l’article 28 du RGPD. Dans ces cas de figure, les rôles et responsabilités doivent être précisément définis et formalisés, le niveau de sécurité requis et les objectifs de sécurité assignés au sous-traitant clairement définis, compte tenu de la nature du traitement et des risques qu’il est susceptible d’engendrer. En particulier, la répartition de mise en œuvre des différents éléments de la recommandation devrait être formalisée.

Enfin, si les simples éditeurs de logiciels ne sont pas soumis au cadre juridique relatif à la protection des données, les utilisateurs doivent se mettre en conformité. En ce sens, la documentation des logiciels de gestion de mots de passe précise de façon détaillée les modalités de génération, stockage et transmission des mots de passe.

Quels sont les risques liés à une mauvaise gestion des mots de passe ?

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/mots-de-passe-une-nouvelle-recommandation-pour-maitriser-sa-securite

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La Cnil en a assez que Clearview AI se permette n’importe quoi avec vos visages

20 millions d'euros de sanction

numerama.com - Julien Lausson

Publié le 20 octobre 2022

La Cnil prononce une sanction de 20 millions d’euros contre la société américaine Clearview AI, qui aspire toutes les photos d’individus qu’elle trouve sur le net pour nourrir son système de reconnaissance faciale.

Clearview AI a été avertie, mais n’a rien écouté. Surtout, elle n’a jamais vraiment daigné répondre à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). Tant pis : ce silence n’a pas retenu le bras l’autorité française de protection des données pour frapper cette société américaine dédiée à la reconnaissance faciale, ce jeudi 20 octobre 2022.

Le coup porté est rude. La Cnil prononce ce jour une sanction de 20 millions d’euros, qui est le montant maximal qu’elle peut prononcer contre Clearview AI. Certes, la loi lui permet aussi de prononcer une peine calibrée sur le chiffre d’affaires (4 %, selon le RGPD), mais Clearview AI ne publie pas ses comptes, ce qui prive la Cnil de ce levier.

Depuis 2020, Clearview fait l’objet d’une couverture médiatique importante, car il a été découvert que ses activités l’amenaient à aspirer toutes les photos qu’elle trouve sur le net pour entraîner ses algorithmes de reconnaissance faciale. Sa base de données contiendrait plus de 30 milliards de photos (10 de plus que l’estimation de la Cnil), avec un ciblage précis à plus de 99 %.

Lire la suite : https://www.numerama.com/politique/1153116-la-cnil-en-a-assez-que-clearview-ai-se-permette-nimporte-quoi-avec-vos-visages.html

5G

Face au manque d'engouement pour la 5G industrielle, le gouvernement revoit les redevances à la baisse

banquedesterritoires.fr - Lucas Boncourt pour Localtis

Publié le 17 octobre 2022

Prévention des brouillages, redevances pour expérimenter plus attractives, partage d’expérience… le gouvernement a mis en œuvre les principales recommandations de la mission 5G pour faire décoller la 5G industrielle. Avec des résultats encore modestes côté expérimentations.

Image : https://www.banquedesterritoires.fr/sites/default/files/styles/landscape_auto_crop/public/2022-10/Sanuytiuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuyus%20titre-1.jpg?itok=IYUnmKND

Six mois après la remise des conclusions de la mission 5G, le gouvernement a voulu montrer, à l’occasion du colloque organisé le 12 octobre 2022 par la direction générale des entreprises (DGE), qu’il avait entendu les demandes des industriels.  La mission 5G avait pointé (voir notre article du 7 mars 2022) un manque de visibilité de l’écosystème 5G, un accès difficile aux fréquences et des incertitudes techniques pesant sur la bande des 26 GHz. Une bande "millimétrique" dont on espère des usages disruptifs, mais qui ne fait aujourd’hui l’objet que d’expérimentations. Les modalités d’attribution des fréquence, promises pour 2023, ne sont en effet toujours pas arbitrées.

Attirer des TPE

Parmi les incertitudes techniques, la question des brouillages serait résolue. Il s'avère que les radars météo sont positionnés sur des bandes proches des 26 GHz, les brouillages risquant de fausser les prévisions météo comme l'ont alerté des météorologues dès 2019. Aussi, "pour donner de la visibilité au acteurs" et éviter tout rétropédalage dû à des brouillages, l’Arcep a publié début septembre des règles pour que ces deux usages puissent coexister, adaptées aux sites existants comme futurs. Mais le principal point de blocage portait sur les tarifs pratiqués pour accéder aux fréquences dédiées aux expérimentations 26 GHz. La mission 5G l’avait explicitement dénoncé : "Le premier palier de redevances comprend les surfaces de 0 à 100 km2 pour un prix de 70.000 euros par an. La surface de 100 km2 est largement supérieure à la très grande majorité des installations industrielles. Le prix pour ce premier palier est prohibitif pour la plupart des industriels qui souhaitent mener aujourd’hui des expérimentations, visant justement à tester le modèle économique encore incertain qu’ils pourraient tirer des usages de la 5G". Une nouvelle grille tarifaire a été annoncée, objet d’une consultation publique d’un mois. Le projet de décret prévoit un premier pallier, visant les PME, permettant de couvrir 0,3 km2 pour un tarif limité à 1.200 euros par an.

Partager le bilan des expérimentations

Lire la suite : https://www.banquedesterritoires.fr/face-au-manque-dengouement-pour-la-5g-industrielle-le-gouvernement-revoie-les-redevances-la-baisse

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L’Arcep publie les résultats de sa campagne de mesures 2022 : la qualité de service mobile reste stable, en dépit d’une baisse des débits observée en 2022

arcep.fr - Communiqué

Publié le 20 octobre 2022

Qualité des services mobiles

L’Arcep publie les résultats de la 23ème édition de son enquête annuelle d’évaluation de la qualité de service des opérateurs mobiles métropolitains. L’enquête de qualité du service mobile se base sur plus d’un million de mesures réalisées en 2G, 3G, 4G et 5G dans tous les départements métropolitains, de fin mai à fin août 2022, sur les lieux de vie - à l'intérieur et à l'extérieur des bâtiments - et dans les transports.

Il existe des différences significatives de qualité selon les lieux et les opérateurs : l’Arcep invite chacun à les comparer, sur l’outil « Mon réseau mobile », selon la zone (dense, intermédiaire ou rurale) où il vit, et en fonction des axes de transport qu’il emprunte.

MESURES DE L’INTERNET MOBILE, QUE RETENIR ?

Concernant les services de l’internet mobile, les quatre opérateurs fournissent une qualité d’expérience élevée en zones denses. Orange présente la meilleure qualité d’expérience en zones intermédiaires et rurales.

Concernant la navigation web en 2G/3G/4G, en zone dense, les quatre opérateurs présentent des résultats très élevés au test d’affichage de pages web  : elles sont affichées en moins de 10 secondes dans 98% des tentatives pour Orange, 97% pour Bouygues Telecom, 95% pour Free Mobile et 94% pour SFR ; en zone rurale, Orange (90%) est suivi de Free Mobile (86%) puis Bouygues Telecom et SFR (81%).

Quant au visionnage de vidéo (streaming), en zones denses Orange (avec 98% des vidéos visionnées en qualité parfaite), et Bouygues Telecom (97%) sont suivis de Free Mobile (94%) et SFR (93%). En zones intermédiaires, Orange est en tête (96%), avec une avance de plus de 5 points sur Free Mobile (91%), Bouygues Telecom (90%) et SFR (88%). En zone rurale, Orange est également premier (89%) ; Free Mobile se place second (85%), devant Bouygues Telecom et SFR (78%).

En 2G/3G/4G/5G, pour ces mêmes usages, l’expérience utilisateur apparaît similaire à celle obtenue en 2G/3G/4G. La 5G est en effet toujours en cours de déploiement par les opérateurs et son bénéfice immédiat réside surtout dans la capacité supplémentaire qu’elle apporte là où les réseaux mobiles sont fortement sollicités voire saturés. Par ailleurs, en l’état actuel de la 5G dite « non stand-alone », ou « NSA », la 5G dépend encore fortement de la 4G[1]. Dans les années à venir, la 5G a vocation à être déployée en mode « stand-alone », ou « SA », et devenir indépendante du réseau 4G. Enfin, le déploiement 5G continuera d’être optimisé par les opérateurs, à l’instar du réseau 4G qui fait l’objet d’améliorations et de réglages permanents depuis bientôt 10 ans. Cela permettra d’améliorer le confort pour les nouveaux usages du grand public.

  • • Les débits descendants 3G/4G/5G atteignent en moyenne 94 Mbits/s pour l’ensemble des opérateurs et sont nettement supérieurs aux débits 3G/4G (63 Mbits/s).

Les débits descendants moyens 3G/4G/5G sont significativement plus élevés que ces obtenus en 3G/4G ; cette amélioration est plus marquée qu’en 2021.

Pour les utilisateurs 2G/3G/4G/5G, Orange propose les meilleurs débits descendants, avec une moyenne de 143 Mbit/s sur l’ensemble de la métropole et de 217 Mbit/s en zone dense. Il est suivi de SFR, avec 84 Mbit/s en moyenne sur toute la métropole et 163 Mbit/s sur les seules zones denses, au même niveau que Bouygues Telecom (84 Mbit/s en métropole, 167 Mbit/s en zone dense). Free ferme la marche sur l’ensemble de la métropole avec 64 Mbit/s en moyenne, avec peu de différences entre les zones denses et les zones intermédiaires ; mais se place second en zones rurales.

Ce classement est similaire pour les utilisateurs 2G/3G/4G, pour lesquels Orange propose les meilleurs débits moyens (89 Mbit/s), suivi de SFR (57 Mbit/s), Bouygues Telecom (55 Mbit/s) et Free Mobile (49 Mbit/s).

A noter cette année, le protocole de l’Arcep de mesure des débits descendants a évolué pour tester différents algorithmes d’évitement de la congestion. Afin de mieux refléter l’évolution de l’usage des utilisateurs, 75 % des tests ont été réalisés avec l’algorithme Cubic et 25 % avec l’algorithme BBR[2].

• Après des années de hausse régulière, plusieurs indicateurs mesurés en 2022 sont en retrait par rapport à 2021 : l’après crise sanitaire et la période estivale de réalisation de l’enquête peuvent expliquer cette baisse

La différence entre les performances observées en 2021 et en 2022 peut s’expliquer par deux phénomènes :

• D’une part, la campagne de mesures 2021 a été réalisée entre les mois de mai et juillet, au sortir d’une période de confinement, lors de laquelle les mouvements de population étaient encore restreints et le réseau mobile moins sollicité. La campagne 2022 a, elle, été réalisée sur une année « habituelle » en termes de charge du réseau.

• D’autre part, la campagne de mesures 2022 a été réalisée entre les mois de juin et août 2022 : en période estivale, les réseaux subissent des pics de fréquentations localisés, notamment en zones touristiques, qui peuvent conduire à une qualité d’expérience moindre pour les utilisateurs.

Lire la suite : https://www.arcep.fr/actualites/actualites-et-communiques/detail/n/qualite-des-services-mobiles-201022.html

Télécharger le communiqué de presse (avec ses tableaux) : https://www.arcep.fr/fileadmin/cru-1664269931/user_upload/53-22-version-francaise.pdf

Atos

Atos inaugure son nouveau campus grenoblois et son centre de R&D

atos.net - Communiqué

Publié le 20 octobre 2022

Atos inaugure aujourd’hui son campus Iseran, à Echirolles (Isère), le deuxième site le plus important pour Atos en France mais également un centre de recherche et développement (R&D) de référence en Europe. Présent dans les secteurs de l’énergie, du calcul de haute performance (HPC) et de l’intelligence artificielle (IA), ce nouveau site de 19 200m² regroupe les 1 000 salariés d’Atos, auparavant installés sur un site à Grenoble et le site historique d’Echirolles. Sa capacité d’accueil pouvant aller jusqu’à 1 320 personnes, le site permettra d’accueillir les 250 recrutements prévus sur l’année 2023.

Un centre de compétences en intelligence artificielle

Avec le renouveau de son site, Atos renforce sa stratégie d’innovation grâce à son centre européen de compétence en R&D pour faire rayonner l’excellence locale à l’échelle internationale. Subventionné par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, via le Fonds Européen de développement régional (FEDER), et par Grenoble-Alpes Métropole, ce centre et ses 300 salariés sont en grande partie dédiés à l’Intelligence Artificielle. Les équipes Atos sont déjà partenaires du programme MIAI@Grenoble Alpes de l’Institut Interdisciplinaire d'Intelligence Artificielle de Grenoble (3IA), labellisé par l’Etat, avec pour applications privilégiées la santé, l'environnement et l'énergie.

Un site engagé pour la décarbonation

Par sa conception et les travaux de son centre de R&D, le site participe activement à la stratégie RSE et de décarbonation du groupe Atos. Détenteur du label EFFINERGIE 2013+, le bâtiment répond à toutes les nouvelles normes d’isolation, dispose de près de 500m² de panneaux photovoltaïques et réutilise la chaleur issue des serveurs. Le centre de R&D travaille d’ores et déjà sur plusieurs projets de réduction de la consommation énergétique, par exemple un projet d’agrégation des données du bâtiment pour améliorer la consommation énergétique du site ou encore un projet de supervision et réduction de l'empreinte carbone de l'IT en utilisant l'IA et les lowtechs.

Des activités au service de clients internationaux

Les activités de Worldgrid adressent les opérateurs de l’énergie dans l’eau, l’éolien, l’électricité, le pétrole et le gaz, avec des solutions allant de la maintenance d’infrastructures critiques à l’exploitation en temps réel des réseaux intelligents distribués.

Les équipes HPC et IA du site adressent, elles, des enjeux critiques pour la souveraineté des états dans la course actuelle à la puissance de calcul, le développement d’algorithmes d’IA et l’optimisation énergétique de ces technologies.

Enfin, le site regroupe également des équipes spécialisées dans le cloud et la cybersécurité ainsi que l’entité Technical Services qui accompagne la transformation numérique des industriels et des organisations de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Lors de la cérémonie d’inauguration en présence de Catherine Staron, Vice-présidente Région Auvergne-Rhône-Alpes, déléguée à l’enseignement supérieur, à la recherche et à l’innovation, Guy Jullien, Vice-président Grenoble-Alpes Métropole, en charge de l’économie, de l’industrie et de la résilience économique, de Renzo Sulli, Maire d’Echirolles et de Steven Perron, Président fondateur de Foncière Magellan, la direction d’Atos a rappelé son ancrage et son engagement régional.

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