Revue de presse ADCET n°186 du 10 Octobre 2022

Mobilité

BAROMÈTRE. Transports en commun : les Français veulent un réseau renforcé

Publié le 02 octobre 2022

  • Selon le sondage annuel de l’Observatoire de la mobilité, 63 % des personnes interrogées veulent augmenter la fréquence des passages. 

« Une vraie prise de conscience. » C’est en ces termes que Jérôme Benoit, directeur clientèle à l’Ifop, analyse les résultats de ­l’Observatoire de la mobilité, révélés par le JDD. « Deux sujets sont déterminants : le prix de l’énergie et l’environnement. » Ainsi, si les sondés – pour le compte de l’Union des transports publics (UTP), le syndicat professionnel des entreprises de transport public urbain – sollicitent bus, trams et métros pour leur côté pratique (46 %), 17 % le font parce que « c’est plus économique » (14 % en 2021) et 15 % parce que « c’est mieux pour l’environnement » (17 % en province, 16 % l’an dernier).

« L’enquête a été réalisée en juin mais, avec l’été chaotique et la crise énergétique, ces chiffres seraient encore plus élevés aujourd’hui », assure le sondeur.

93 % jugent nécessaire leur développement

Lire la suite (réservé aux abonnés) : https://www.lejdd.fr/Societe/barometre-transports-en-commun-les-francais-veulent-un-reseau-renforce-4138054

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L’intelligence artificielle arrive

lettreducheminot.fr - Philippe Hérissé

Publié le 03 octobre 2022

Aujourd’hui, la régulation sur la ligne E s’effectue à l’aide d’opérateurs d’une grande compétence – les régulateurs -, qui ont la connaissance, en temps réel, de l’état du trafic, mais qui ne peuvent apporter que des réponses basées sur leur savoir‑faire et leur propre expérience. Avec l’ATS+, de puissants algorithmes ont aussi été développés, qui vont observer la survenue d’évènements non prévus, comme la mise en action d’un signal d’alarme ou la nécessaire prise en charge d’un voyageur malade, et qui, à partir d’une connaissance de la position réelle des trains, vont pouvoir indiquer à l’opérateur, compte tenu de la nature de l’évènement, les meilleures décisions qu’il devra prendre. A terme, ces algorithmes pourraient même injecter directement les dites décisions dans le système, sans qu’une intervention humaine ne soit nécessaire.

L’intelligence artificielle devrait ainsi faire son apparition au sein de la régulation. En attendant il est prévu de commencer, dès 2022, par une première étape de supervision semi-automatisée, dans laquelle le régulateur pourra choisir de paramétrer ce qui relèvera de l’automatisme et ce qu’il continuera à faire manuellement.

Toujours à la faveur de Nexteo, de remarquables innovations ont vu le jour en matière de conduite du projet. C’est ainsi qu’a été modélisé un « jumeau numérique » de poste d’aiguillage, sous forme entièrement virtuelle, et sur lequel on viendra greffer Nexteo, aux seules fins de tester toutes les interactions possibles avec le système. S’il ne supprimera pas totalement les phases d’essais « en vraie grandeur », avec un train sur site, pendant les week-ends, ce « jumeau numérique » en réduira néanmoins la durée, d’où un considérable gain de temps avant la mise en service des installations.

Cet article est tiré du numéro 3904 de La Vie du Rail.   

Lire la suite : https://www.lettreducheminot.fr/transports-urbains/lintelligence-artificielle-arrive/

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Trains, métros, trams, bus... les entreprises de transports publics veulent "un choc d'offre"

bfmtv.com - OC avec AFP

Publié le 04 octobre 2022

La fédération du secteur demande aussi 500 millions d'euros par an pour le développement des réseaux de transports urbains et "au moins 6 milliards d'euros par an sur le quinquennat" pour l'ensemble du réseau ferroviaire.

Les entreprises de transports publics prônent "un choc d'offre" pour doper la fréquentation, au nom du pouvoir d'achat et de l'environnement, ce qui doit passer par un soutien plus marqué de l'Etat, a indiqué mardi leur fédération, l'UTP.

"Notre première priorité, c'est le choc d'offre", avec des trains, métros, trams et bus plus fréquents et desservant mieux le territoire, a souligné Marie-Ange Debon, présidente de l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP), par ailleurs patronne de la société Keolis (groupe SNCF).

"Nous ne sommes pas magiciens, il faut trouver des ressources. (...) On estime qu'il doit aussi y avoir un choc de financement, pour épauler ce choc d'offre", a-t-elle ajouté devant des journalistes.

"Nous ne sommes pas des magiciens"

"Notre cible collective, c'est d'aller vers plus de transports publics bien sûr, et aussi plus de covoiturage et de moyens partagés", a-t-elle fait remarquer. L'adversaire étant "l'autosolisme", c'est-à-dire les automobilistes seuls dans leur voiture.

"Les transports publics doivent être une priorité du quinquennat", a souligné Mme Debon. Vertueux pour l'environnement, ils sont peu chers, mais ne peuvent constituer une alternative à la voiture que s'il y a une offre suffisante, selon l'UTP.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/transports/trains-metros-trams-bus-les-entreprises-de-transports-publics-veulent-un-choc-d-offre_AD-202210040488.html

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Pourquoi les versements à la mobilité sont-ils controversés dans certaines régions ?

bulletindescommunes.net - Laurence Laporte

Publié le 06 Octobre 2022

Débat autour de la mobilité. Selon les derniers propos tenus par Carole Delga, présidente des Régions de France, il y aurait une forte possibilité de mettre en place l’accès au versement de mobilité au niveau des régions afin de subvenir aux besoins des habitants en termes de transport dans le cadre de l’emploi. Une décision fortement contestée par l’association Intercommunalités de France, qui désapprouve totalement l’idée mentionnant que cette dernière ne pourrait qu’affecter leurs activités de manière négative, surtout en ces cas de crise.

La mobilité au cœur débat pour le financement des transports communs !

Lors du dernier congrès des Régions de France ayant eu lieu en mi-septembre dernier au niveau de Vichy, la présidente de l’association et également président de l’Occitanie Carole Delga a annoncé la volonté des régions de percevoir une part des recettes des versements à la mobilité afin de permettre aux intercommunalités et aux métropoles de financer les transports communs.

Selon leur point de vue, cette aide financière est conséquente de plusieurs arbitrages et concertations à ce sujet dont le principal objectif est le financement du transport des habitants entre leur résidence et leur lieu de travail sur deux échelles qui sont :

  • le bassin d’emploi ;
  • le bloc local.

Un sujet qui persiste depuis un certain moment déjà et se fait de plus en plus pressant avec les mois qui passent pour les régions qui n’ont pas accès à ces avantages. Toutefois, on ne pourrait pas dire que les Intercommunalités voient cette décision d’un bon œil, ayant montré une réaction révoltée en total désaccord avec cette annonce, ce qui a instauré un véritable climat de tension et incité un bras de fer entre les deux partis qui n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur le sujet.

Le transport public déjà éprouvé !

Lire la suite : https://bulletindescommunes.net/la-mobilite-au-coeur-debat/

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Toulouse. Plébiscité sur une ligne de bus, le paiement par carte bancaire déployé dans le métro et le tram

actu.fr/occitanie/toulouse - Guillaume Laurens

Publié le 07 octobre 2022

Deux mois après son lancement, 25 % des usagers paient par carte bancaire sur la Navette Aéroport… Tisséo va étendre le dispositif à tout son réseau avant le Mondial de rugby 2023.

Préparez-vous à voir débarquer de nouvelles bornes noires, dédiées au paiement par carte bancaire, dans tous les bus, tram et autres métro de l’agglo de Toulouse. Après le succès d’une expérimentation menée sur la Navette Aéroport, Tisséo s’apprête en effet à déployer ce service sur l’ensemble de son réseau. Explications.

Payer avec sa carte, ou son smartphone

Lundi 4 juillet 2022, des valideurs de couleur noire, avec le logo de paiement sans contact, ont fait leur apparition dans la Navette Aéroport, qui permet d’aller de la gare Matabiau à l’aérogare Toulouse-Blagnac.

En s’acquittant de leurs titres de transport sur la borne open paiement spécifique, les voyageurs peuvent payer directement leur voyage avec leur carte bancaire, ou même avec leur smartphone, grâce au paiement NFC. Une petite révolution dans le réseau Tisséo.

À lire aussi

Deux mois après, « le dispositif connaît déjà un gros succès et nous n’avons pas relevé de problème », se réjouit Franck Lesens, directeur des systèmes d’information et de l’innovation chez Tisséo. Selon lui, sur la navette aéroport, pas moins de « 25 % des validations sont enregistrées avec cette technologie », paiements sans contact sur téléphone portable compris.

Valable pour un seul déplacement

Lire la suite : https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-plebiscite-sur-une-ligne-de-bus-le-paiement-par-carte-bancaire-deploye-dans-le-metro-et-le-tram_54065309.html

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Des mesures en faveur de la mobilité verte

journalauto.com - Jean-Baptiste Kapela

Publié le 07 octobre 2022

Jeudi 6 octobre 2022, à l’approche de l’hiver, le gouvernement a présenté son plan de sobriété énergétique. Plusieurs mesures ont été annoncées par différents ministres pour favoriser la mobilité durable. 

D'ici à 2023, les nouveaux inscrits sur une plateforme de covoiturage pourront bénéficier d'un bonus.

Cette semaine, le gouvernement a pris à bras le corps la question des mobilités alternatives. Dans le cadre du risque de pénurie d’énergie, plusieurs mesures ont été annoncées en faveur de la mobilité douce le 6 octobre 2022, par différents ministres.

Ainsi, le forfait mobilité durable (FMD) pour la fonction publique passera de 200 à 300 euros, selon Stanislas Guerini, le ministre de la Transformation publique. À noter que dans les sociétés privées, le montant du FMD s’élève à 600 euros. A partir de 2023, la prise en charge par l’employeur des dépenses pour la location de vélo électrique s’étendra au loueur privé.

À lire aussi : Le forfait mobilités durables sur la bonne pente

Le rétrofit bénéficie également des nouvelles mesures puisque le Parlement a opté pour que le prêt à taux zéro s’étende aux conversions électriques de véhicules au sein des Zones à faibles émissions (ZFE). Par ailleurs, l’utilisation d’huile de friture usagée comme carburant devient désormais légale.

Promouvoir le covoiturage

https://journalauto.com/services/des-mesures-en-faveur-de-la-mobilite-verte/

Investissement de l’État

Le soutien de l’Etat à l’investissement des collectivités d’Ile-de-France en 2022

prefectures-regions.gouv.fr - Communiqué

Publié le 05 octobre 2022

L’État en région soutient l’investissement des collectivités territoriales à travers la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL), à destination des communes et intercommunalités, et la dotation de soutien à l’investissement des départements (DSID), à destination des conseils départementaux.

Dotation de soutien à l’investissement local (DSIL)

111,8 M€ ont été accordés à l’Ile-de-France en 2022 au titre de la DSIL pour soutenir les collectivités et leurs groupements en matière d’investissement dans les territoires. La liste des projets financés est accessible ci-dessous.

Les projets soutenus répondent aux besoins en matière de développement écologique des territoires, de rénovation et/ou de mises aux normes, d’accessibilité et de sécurisation des bâtiments publics (tels que les bâtiments scolaires ou les gymnases), de développement des mobilités du quotidien (comme les aménagements cyclables) ou encore de développement d’équipements culturels avec le dispositif des Micro-Folies.

Les projets financés s’inscrivent dans la vie quotidienne, à l’image du soutien financier apporté aux sites France Services qui permettent aux usagers, en particulier dans les zones rurales et les quartiers prioritaires de la ville, d’accéder aux services publics tout en étant accompagnés dans leurs démarches administratives.

Dotation de soutien à l’investissement des départements (DSID)

En 2022, un montant de 10,6 M€ a été attribué à l’Ile-de-France au titre de la DSID.

Les projets accompagnés concourent notamment à l’amélioration de la qualité et de l’accès aux services publics scolaires portés par les conseils départementaux, conformément à l’instruction du 7 janvier 2022 relative à la composition et aux règles d’emploi  des dotations de soutien à l’investissement en faveur des territoires.

Lire la suite : https://www.prefectures-regions.gouv.fr/ile-de-france/Region-et-institutions/L-action-de-l-Etat/Amenagement-du-territoire-transport-et-environnement/Les-grands-projets-d-amenagement/Le-soutien-de-l-Etat-a-l-investissement-des-collectivites-d-Ile-de-France-en-2022

Identité

France Identité : nous avons testé l’application officielle en avant-première

francetvinfo.fr - Benjamin Vincent - franceinfo

Publié le 02 octobre 2022

Au 12e étage d’un immeuble parisien, une équipe d’une dizaine de salariés prépare la sortie de France Identité, l’application officielle, qui permettra bientôt d’intégrer les données de sa carte d’identité dans son smartphone. En réalité, ils sont une soixantaine à intervenir, si on ajoute les développeurs externes et les deux entreprises partenaires, en ce qui concerne notamment la technologie sans contact.

Plusieurs cartes d’identité au format carte de crédit – la seule à être compatible – sont posées sur le bureau. Elles servent à tester chaque nouveauté, chaque changement dans le code de l’application qui est entrée dans la phase active de son développement.

110.000 testeurs bientôt ?

Ne la cherchez pas sur l’App Store d’Apple : la version pour iPhone, en version beta, n’arrivera que courant octobre. Et, comme pour la version Android qui, elle, est déjà visible sur le Play Store de Google, seuls les 2 500 premiers inscrits pourront effectivement l’utiliser.

En clair, France Identité n’est encore ni finalisée, ni disponible pour tous – le déploiement officiel est prévu pour 2023 – mais plusieurs milliers de Français l’utilisent déjà, et font remonter leur expérience à l’équipe de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) qui utilise ces retours pour peaufiner l’application. À terme, ils pourraient être 10.000 sur iPhone et 100.000 sur Android : ce sont les limites de jauge dans chacun de ces deux environnements, pour les applications en test.

Deux conditions pour utiliser l’application France Identité : une carte d’identité au format carte de crédit qui contient une puce sécurisée avec vos informations (nom, prénom, date de naissance, photo, etc) et un smartphone compatible avec la technologie NFC, autrement dit le “sans contact“. Si vous avez un iPhone, tous les modèles sont compatibles depuis l’iPhone 7 lancé en 2016. Côté Android, tous les téléphones capables de tourner sous Android 8 sont – en théorie – compatibles.

Me voilà donc prêt, avec, dans une main, un iPhone avec la version beta de France Identité installée, et dans l’autre main, une carte d’identité format carte de crédit. Je lance l’application pour la première fois, et elle me propose aussitôt d’associer ma carte d’identité. Cette association à faire une fois pour toutes, prend moins de cinq minutes (sauf exception) et comporte trois étapes : le scan de la face avant, le transfert des données de la puce, et la création du code secret.

Trois étapes pour associer sa carte

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/nouveau-monde/france-identite-nous-avons-teste-lapplication-officielle-en-avant-premiere_5356627.html

Blockchain

La blockchain pourrait aider à lutter contre les crimes de guerre en Ukraine

cryptonaute.fr - Emmanuel

Publié le 02 octobre 2022

Avec la guerre ayant lieu en Ukraine, plusieurs experts pensent que la blockchain mêlée à une solution de stockage décentralisé pourrait aider à lutter contre les crimes de guerre en préservant l’anonymat de ceux qui les dénoncent.

En effet, des inspecteurs des droits de l’homme mandatés par les Nations Unies ont confirmé récemment que des crimes de guerre ont eu lieu en Ukraine par les forces russes. Ainsi, une Commission Internationale a été mise en place en Ukraine depuis 2022 pour fournir un cadre aux Nations Unies afin de pouvoir reporter tout éventuel crime de guerre constaté.

Il s’avère que la blockchain pourrait être un outil se démarquant une fois de plus notamment pour sa capacité à préserver l’anonymat dans de telles situations dans le but de faciliter les reports sans aucun risque.

La situation en Ukraine

Les preuves sont là : des crimes de guerre ont eu lieu en Ukraine suite à l’invasion de la Russie. Erik Møsen, président de la Commission Internationale Indépendante d’Enquête concernant l’Ukraine a déclaré dans un article de l’ONU :

Des enquêteurs ont visité 27 villes et interviewé plus de 150 victimes et témoins à ce sujet. De plus, des sites de destruction, des lieux de détention et de torture, des restes d’armes ainsi que des tombes ont été inspectées.

Bien qu’un rapport ait eu lieu permettant de mettre en lumière ces crimes de guerre en Ukraine sous la supervision de l’ONU davantage d’outils et protocoles sont nécessaires pour définir correctement ces rapports ainsi que les témoignages à ce sujet.

Lire la suite : https://cryptonaute.fr/la-blockchain-pourrait-aider-a-lutter-contre-les-crimes-de-guerre-en-ukraine/

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Pourquoi la blockchain doit assister les villes intelligentes en préservant la vie privée

servicesmobiles.fr

Publié le 04 octobre 2022

Les avancées récentes dans le cloud et l'edge computing, le réseau et le traitement des mégadonnées auront un impact sur les villes intelligentes qui pourraient opérer un virage important en matière de confidentialité et de souveraineté des données.

Le développement rapide des Smart Cities est facilité par la convergence des technologies de l’information et de la communication (TIC). Les données sont un élément clé des applications Smart City ainsi qu’une préoccupation sérieuse. Les données sont le facteur critique qui anime l’ensemble du cycle de vie du développement dans la plupart des cas d’utilisation de Smart City, selon un examen exhaustif de plusieurs cas d’utilisation de Smart City.

Une mauvaise gestion des données, en revanche, peut avoir de graves répercussions sur les programmes qui obtiennent des données incorrectes et sur les utilisateurs dont la confidentialité peut être compromise. Par conséquent, nous pensons qu’une solution TIC intégrée dans les villes intelligentes est essentielle pour atteindre les niveaux les plus élevés d’évolutivité, d’intégrité des données et de confidentialité dans et entre les villes intelligentes.

Il y a une variété de technologies modernes pour les villes intelligentes qui propose des architectures intégrées, qui relie les technologies Blockchain aux techniques modernes d’analyse de données (par exemple, Federated Learning) et l’informatique Edge/Fog pour résoudre les problèmes actuels de confidentialité des données dans les villes intelligentes.

Virage

Les avancées récentes dans le cloud et l’edge computing, la mise en réseau et le traitement des mégadonnées suscitent un intérêt croissant pour les applications IoT et Smart City. Si elles sont correctement mises en œuvre, les villes intelligentes pourraient opérer un virage important en matière de confidentialité et de souveraineté des données en traitant les données localement, évitant ainsi la concentration de données privées et sensibles entre les mains de quelques fournisseurs de cloud.

Lire la suite : https://www.servicesmobiles.fr/pourquoi-la-blockchain-doit-assister-les-villes-intelligentes-en-preservant-la-vie-privee-82821

CNIL

Désignation d’un délégué à la protection des données : bilan des mises en demeure prononcées à l’encontre de 22 communes

cnil.fr - Communiqué

Publié le 04 octobre 2022

La présidente de la CNIL a clôturé 18 des 22 mises en demeure prononcées le 25 avril 2022 à l’encontre de communes devant désigner un délégué à la protection des données.

Le RGPD rend obligatoire la désignation d’un délégué à la protection des données dans certains cas, notamment lorsqu’un traitement de données personnelles est effectué par une autorité publique ou un organisme public (article 37 du RGPD). Cette obligation concerne donc toutes les collectivités territoriales, quelle que soit leur taille.

Le 25 avril 2022, la présidente de la CNIL a rendu publique des mises en demeure visant 22 communes qui n’avaient pas procédé à la désignation d’un délégué à la protection des données (DPO). Les communes disposaient d’un délai de 4 mois pour y remédier.

A l’échéance fixée, 18 communes se sont mises en conformité, à savoir par ordre alphabétique : Achères (78)Bastia (2B)Beaune (21)Bezons (95)Bruay-la-Buissière (62)Étampes (91)Gagny (93)Le Gosier (971)Le Robert (972)Montmorency (95)Montfermeil (93)Pierrefitte-sur-Seine (93)Saint-André (974)Saint-Benoît (974)Saint-Dizier (52)Sotteville-lès-Rouen (76)Villeneuve-Saint-Georges (94) et Vitry-sur-Seine (94). Deux communes sont en cours de désignation d’un DPO. En revanche, deux communes n’ont à ce jour ni répondu à la CNIL, ni désigné de DPO via le téléservice mis à leur disposition sur cnil.fr.

Au vu de ces éléments, la présidente a décidé de clore les mises en demeure prononcées à l’encontre des 18 communes mentionnées ci-dessus. Pour les communes ne s’étant pas conformées à la mise en demeure, la présidente de la CNIL pourra initier une procédure afin que soient prononcées, le cas échéant, d’autres mesures correctrices telles qu’une amende ou une injonction sous astreinte.

Pour approfondir

> La CNIL met en demeure vingt-deux communes de désigner un délégué à la protection des données 

> Le délégué à la protection des données (DPO) 

> Désigner un délégué à la protection des données dans une collectivité 

> Désigner un délégué à la protection des données (DPO) ou modifier une désignation 

> Guide pratique RGPD - Délégué à la protection des données 

Texte reference

Les textes de référence

> Article 37 du règlement général sur la protection des données - RGPD 

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/designation-dun-delegue-la-protection-des-donnees-bilan-des-mises-en-demeure-prononcees-lencontre-de

Paiement Électronique

Crédit Agricole muscle son offre face aux fintechs du paiement

usine-digitale.fr - Raphaëlle Karayan

Publié le 04 octobre 2022

Le groupe Crédit Agricole renomme sa filiale de banking as a service SFPMEI, qui devient Okali. Il compte s'appuyer sur cette dernière pour lancer un compte pro PME dans ses réseaux Crédit Agricole et LCL. En ligne de mire : Qonto, mais aussi Société Générale, qui détient Shine et Treezor.

Les banques françaises se lancent dans les grandes manœuvres pour ne pas laisser le champ libre aux fintechs sur le marché des paiements. Tandis que Société Générale a annoncé la semaine dernière le rachat de PayXpert, et BPCE le rapprochement de Payplug et Dalenys, Crédit Agricole monte en puissance avec la SFPMEI, qu'il renomme Okali "pour mieux exprimer ses ambitions fortes et internationales", dixit son site internet. Dans Les Echos, le groupe explique vouloir se renforcer dans les services de paiement auprès des PME, en lançant une nouvelle offre de compte pro dans ses réseaux Crédit Agricole et LCL, qui sera opérée par Okali.

LE BANKING AS A SERVICE, MOTEUR DES FINTECHS

Crédit Agricole a racheté début 2022 la SFPMEI (Société Financière du Porte-Monnaie Électronique Interbancaire), fondée en 1999 à l'origine pour proposer l'offre de porte-monnaie électronique Moneo, au fonds d'investissement BlackFin, qui l'avait acquise auprès d'un groupement d'intérêt économique dont faisait d'ailleurs partie Crédit Agricole. Okali a été intégrée au start-up studio du groupe Crédit Agricole, La Fabrique by CA.
Cette société fait aujourd'hui partie des spécialistes français du "banking as a service", des solutions qui permettent à n'importe quels acteurs, généralement des fintechs, de lancer des briques de services financiers clés en main sans détenir les agréments des banques (comptes, cartes de paiement, KYC, etc.). Okali est notamment partenaire de Lydia, SpendeskBlank (compte pro pour indépendants lancé par Crédit Agricole) et Limonetik. Mais le banking as a service est également utile aux banques elles-mêmes pour pouvoir lancer rapidement de nouvelles offres.

LA BATAILLE DES COMPTES PRO

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/credit-agricole-muscle-son-offre-face-aux-fintechs-du-paiement.N2050707

Cybersécurité

Cybersécurité - Rappel des bonnes pratiques

medef.com - Communiqué

Plusieurs cyberattaques ont lourdement impacté certaines entreprises et fédérations cet été, et tout porte à croire que ces menaces s'intensifieront dans le futur. Par conséquent, nous avons jugés pertinent d'effectuer un rappel des outils à votre disposition afin de prévenir et de gérer toute menace potentielle.

Sur la prévention de la menace :

  1. CyberMalveillance.fr a déployé un kit de sensibilisation recensant les bonnes pratiques à adopter pour prévenir le risque.
  2. Challenges et le CEIDIG, dont le Medef est partenaire, ont publié un guide sur la sécurité informatique avec quelques conseils pratiques pour protéger son entreprise.
  3. Le Medef a lancé le dispositif « Alerte Cyber » en partenariat avec les pouvoirs publics, la CPME et l'U2P pour informer les TPE/PME en cas de faille de cybersécurité. Ces alertes sont publiées sur l'extranet du Medef et transmises directement à nos adhérents.

Sur la gestion d'une cyberattaque :

  1. Cybermalveillance.fr a publié un guide pour accompagner les dirigeants victimes d'une attaque informatique.
  2. Le Medef a déployé, en partenariat avec Cybermalveillance.fr, un module d'assistance en ligne sur son extranet et sur son site internet (accessible dans l'encadré bleu en bas à droite) . En quelques clics sur le module, la victime sera en mesure d'effectuer un diagnostic en ligne et pourra alors, si elle le souhaite, accéder à des conseils personnalisés sur Cybermalveillance.gouv.fr et se mettre en relation avec un professionnel en cybersécurité référencé sur la plateforme.
  3. Cybermalveillance.fr, la Gendarmerie et le Medef ont organisé un webinaire sur les bons gestes à adopter en cas d'attaque informatique.

Lire la suite : https://www.medef.com/fr/actualites/cybersecurite-rappel-des-bonnes-pratiques-1

5G

Le nombre d’abonnés 5G d’Orange, Free, SFR et Bouygues a été multiplié par 5 en un an

universfreebox.com - Lucas Musset

Publié le 07 Octobre 2022

La 5G se déploie progressivement en France et son adoption continue : le nombre d’abonnés a été multiplié par plus de 5 en un an.

L’Arcep a dévoilé hier son nouvel observatoire du marché des communications en France pour le deuxième trimestre 2022. L’occasion de revenir sur les usages du mobile, notamment en terme de technologie et de réseaux. La 5G, pourtant lancée il y a moins de deux ans, est assez rapidement adoptée par les Français avec une croissance du nombre d’abonnements assez impressionnante.

Au 1er janvier 2022, Orange,  Free, SFR et Bouygues Telecom comptaient près de 3 millions d’abonnés utilisant la 5G sur leur smartphone. Six mois après, ce sont 5.1 millions d’abonnés en métropole qui sont comptabilisés par le régulateur des télécoms. “6% des cartes SIM (hors Machine to Machine) ont été actives au moins une fois sur les réseaux 5G” précise l’observatoire et à titre de comparaison, au deuxième trimestre 2021, le nombre d’abonnés 5G était inférieur à 1 million.Plusieurs facteurs peuvent entrer en jeu, mais la démocratisation de smartphones moins onéreux et compatibles  avec la dernière génération de téléphonie mobile doit clairement jouer un rôle important dans cette adoption.

Si ces chiffres sont impressionnants, la 5G est encore distancée de loin par la 4G ou la 3G. Les deux technologies plus anciennes sont d’ailleurs assez proches en terme de nombre d’utilisateurs. L’Arcep explique en effet que 68.3 millions d’utilisateurs étaient comptabilisés sur les réseaux 4G au cours du deuxième trimestre 2022, contre 68.4 millions sur les réseaux 3G. Si la 3G reste encore majoritaire donc, sa croissance est en baisse avec 2 millions d’utilisateurs supplémentaires en un an pour le deuxième trimestre consécutif. Du côté de la 4G, c’est une croissance assez stable de 10% par an et ce depuis près de 2 ans.

Lire la suite : https://www.universfreebox.com/article/534605/le-nombre-dabonnes-5g-dorange-free-sfr-et-bouygues-a-ete-multiplie-par-5-en-un-an

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L’Europe débloque 250 millions d’euros pour soutenir des projets dédiés à la 5G et à la 6G

usinenouvelle.com - Ridha Loukil

Publié le 07 Octobre 2022

La Commission européenne a sélectionné 35 projets de recherche et d’innovation sur la 5G et la 6G. Ces initiatives bénéficient d’un financement d’environ 250 millions d’euros.

La Commission européenne a annoncé vendredi 7 octobre la sélection, par l’entreprise commune «Réseaux et services intelligents», de 35 projets de recherche, d’innovation et d’expérimentation, dédiés à l’écosystème actuel de la 5G et au développement de la future 6G en Europe. Ces initiatives bénéficient d’un financement européen d’environ 250 millions d’euros dans le cadre du programme communautaire de recherche et d’innovation Horizon Europe.

L’objectif est double: parvenir à une chaîne d’approvisionnement européenne de pointe dans la 5G, et renforcer les capacités de recherche et développement de l’UE sur la 6G. Ces projets ont été sélectionnés à la suite du premier appel à propositions de l’entreprise commune «Réseaux et services intelligents» organisé de janvier à avril 2022. Outre le développement de composants, de systèmes et de réseaux de communication intelligents pour la 6G par évolution des technologies de la 5G, ils incluent des expérimentations et des projets pilotes à grande échelle dans plusieurs secteurs économiques et industriels tels que les médias, l’internet des objets, l’énergie, la construction, l’automobile, la santé, la culture, l’agriculture et l’éducation.

Renforcer l'Europe dans la 5G et la 6G

Lire la suite : https://www.usinenouvelle.com/article/l-europe-debloque-250-millions-d-euros-pour-soutenir-des-projets-dedies-a-la-5g-et-a-la-6g.N2052657

Intelligence artificielle

Bruxelles veut faciliter l'indemnisation des dommages causés par l'intelligence artificielle

usine-nouvelle.fr - Alice Vitard

Publié le 28 septembre 2022

La Commission européenne poursuit ses travaux autour de l'encadrement de l'intelligence artificielle. Elle vient de dévoiler une proposition de directive pour faciliter la réparation des dommages causés par un produit ou service doté d'un système d'apprentissage automatique, tel qu'un drone. Le texte prévoit une présomption de causalité pour les demandeurs et une facilitation d'accès aux informations détenues par les entreprises du secteur.

La Commission européenne a présenté ce 28 septembre une proposition de directive sur la responsabilité en matière d'intelligence artificielle. L'objectif est de "donner aux personnes des instruments de recours en cas de dommages causés par l'IA, de sorte qu'ils bénéficient du même niveau de protection que celui offert pour les technologies traditionnelles", a expliqué Vera Jourová, vice-présidente chargée des valeurs et de la transparence.

DES LÉGISLATIONS OBSOLÈTES

La plupart des législations nationales actuelles ne permettent pas de traiter les demandes en réparation pour les dommages causés par des produits ou des services dotés d'un système d'apprentissage automatique, regrette l'exécutif bruxellois. En effet, le régime de la responsabilité pour faute nécessite que la victime prouve le dommage (matériel, corporel ou moral), la faute et le lien de causalité. Or, le manque de transparence des algorithmes et les difficultés d'accès à l'information sont deux obstacles majeurs pour les victimes souhaitant obtenir satisfaction devant les tribunaux. D'où la nécessité d'adapter les règles pour l'ensemble des Etats membres.

UNE DÉFINITION LARGE DE L'IA

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Europol : la gendarmerie récompensée pour sa plateforme d’outils d’Intelligence artificielle (I.A.)

gendarmerie.interieur.gouv.fr - Communiqué

Publié le 04 octobre 2022

Récompenser l’innovation, tel était l’objectif de la convention annuelle des commandants de police 2022, organisée par Europol. À cette occasion, l’agence européenne de police criminelle a remis, le 4 octobre, les prix d’excellence en matière d’innovation.

Ce concours, organisé depuis 2021, vise à « mettre en lumière les initiatives et les opérations les plus novatrices de la communauté des forces de l'ordre », explique Europol dans son communiqué. Cette année, l’agence européenne de police criminelle a reçu plus de 70 propositions de projet, issues de 14 pays différents. Seuls deux ont été retenus : « l’un pour l’opération la plus innovante et l’autre le projet le plus créatif. »

C’est dans cette dernière catégorie que la gendarmerie nationale a été récompensée, pour la plateforme d’outils d’Intelligence artificielle (I.A.) créée par le Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale (PJGN).

Dans le détail, cette plateforme I.A. fournit à son utilisateur une suite d’outils d’analyse criminelle avancés, spécifiquement développés pour répondre aux besoins des enquêteurs lors du traitement d’informations criminelles. Elle comprend notamment un outil de comparaison de textes, des fonctions de détection d'objets dans un jeu d'images (armes et stupéfiants), la transcription de la parole en texte, des extractions d'entités, ainsi que des outils de traduction automatique dans une centaine de langues.

Tous ces outils ont été développés dans le cadre des financements européens Horizon 2020, dans le respect de la conformité du RGPD et du cadre judiciaire. Aujourd’hui, la plateforme a vocation à être exploitée par les enquêteurs et les analystes criminels dans le cadre de leurs prérogatives. Certains outils sont mis à la disposition d’autres services judiciaires européens.

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IA et villes : ONU-Habitat et Mila lancent un livre blanc collaboratif sur l'utilisation et les enjeux potentiels de l'IA pour soutenir le développement de villes et d'établissements durables et humains. 

prnewswire.com - Communiqué

Rédigé par Mila - Quebec AI Institute

Publié le 04 octobre 2022

TORONTO, le 4 oct. 2022 /PRNewswire/ -- ONU-Habitat, le programme des Nations Unies chargé de promouvoir l'urbanisation durable dans plus de 90 pays, et Mila, le plus important centre de recherche universitaire en apprentissage profond au monde, annoncent le lancement de leur livre blanc collaboratif. Ce document présente des observations et des recommandations sur la façon dont les systèmes d'intelligence artificielle (IA) pourraient être exploités pour soutenir le développement de villes et d'établissements humains durables sur les plans social et écologique.

Conçu pour soutenir à la fois les gestionnaires et les praticiens en urbanisme, le livre blanc, qui s'inscrit dans la stratégie d'ONU-Habitat visant à promouvoir une démarche de transformation numérique axée sur les personnes, présente la valeur ajoutée et les défis actuels de l'IA dans les villes. Il fournit aussi un ensemble de recommandations pratiques pour améliorer la façon dont l'IA est utilisée afin de favoriser des villes durables et des collectivités inclusives. 

Le document couvre les applications urbaines de l'IA dans un large éventail de secteurs (énergie, mobilité, sécurité publique, soins de santé, etc.) et aborde des thèmes importants, notamment les inconvénients et les risques de l'IA, des approches spécifiques et l'utilisation de l'IA urbaine en gouvernance urbaine. 

Le livre blanc sera dévoilé à l'occasion d'un panel qui se tiendra au Urban Economy Forum 2022 à Toronto.

Visitez le site https://unhabitat.org/ pour accéder au livre blanc complet.

https://unhabitat.org/sites/default/files/2022/10/artificial_intelligence_and_cities_risks_applications_and_governance.pdf

Lire la suite : https://www.prnewswire.com/news-releases/ia-et-villes--onu-habitat-et-mila-lancent-un-livre-blanc-collaboratif-sur-lutilisation-et-les-enjeux-potentiels-de-lia-pour-soutenir-le-developpement-de-villes-et-detablissements-durables-et-humains-301640076.html

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La Maison-Blanche commence à encadrer l’usage de l’intelligence artificielle

sicecledigital.fr - Antoine Messina

Publié le 05 Octobre 2022

Ce projet est la première pierre qui permettra aux États-Unis de construire un cadre réglementaire pour l’usage de l'intelligence artificielle.

’Office of Science and Technology Policy (OSTP), un service rattaché à la Maison-Blanche, a publié, le 4 octobre, son projet de Déclaration des droits de l’intelligence artificielle (IA). Axé autour de cinq principes, il devrait permettre aux citoyens américains d’avoir plus de contrôle sur l’utilisation de leurs données par des systèmes algorithmiques. Cependant, certains acteurs du secteur estiment que ces mesures ne sont pas suffisantes et souffrent de la comparaison avec les réglementations européennes.

Un projet pour encadrer davantage l’intelligence artificielle aux États-Unis

Les directives en matière des droits de l’IA proposées par l’administration Biden ont été rédigées en collaboration avec des entreprises telles que Microsoft et Palantir, des groupes de défense des droits de l’Homme et de l’éthique de l’IA, et le grand public de manière générale. Celles-ci se concentrent sur cinq points fondamentaux. Elles stipulent que les personnes :

  • Ont un droit de contrôle sur l’utilisation de leurs données personnelles ;
  • Ont le droit de refuser les décisions automatisées par des algorithmes ;
  • Ont le droit d’être tenus éloignées le plus possible des algorithmes inefficaces et dangereux ;
  • • Ont le droit de savoir lorsqu’une intelligence artificielle prend une décision à leur sujet ;
  • • Ont le droit de ne pas être discriminées par des algorithmes biaisés.

Alondra Nelson, directrice adjointe de l’OSTP pour la science et la société, a indiqué à WIRED que « les technologies vont et viennent, mais les libertés fondamentales, les droits, les opportunités et l’accès doivent rester ouverts, et c’est le travail du gouvernement de s’assurer que c’est le cas ». Elle ajoute que « [ce projet], c’est la Maison-Blanche qui dit que les travailleurs, les étudiants, les consommateurs, les communautés, tout le monde [aux États-Unis] devrait pouvoir attendre et exiger mieux de nos technologies ».

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Métavers

Les arnaques pullulent dans le métavers

24heures.ch - Nicolas Pinquely

Publié le 02 octobre 2022

Les cyberfaussaires cherchant à vendre de faux terrains, maisons ou œuvres d’art sont nombreux dans le monde virtuel des NFT. Quelques cas de tromperies.

Avez-vous déjà essayé? Vous pouvez désormais offrir des articles Abo à vos proches.

Le metavers n’est pas sans danger, il représente un véritable terrain de jeu pour les hackers. 

Dans le métavers, on peut devenir le voisin virtuel du rappeur américain Snoop Dogg. «Certains ont payé 450’000 dollars pour cela», rappelle Paul Wang, cofondateur de Zenpulsar à Genève.

Mais mieux vaut être prudent. L’achat de terrains ou de maisons numériques sur Decentraland ou sur d’autres plateformes peut se révéler piégeux. On risque d’acheter du vent.

Le spécialiste est en alerte. «Les arnaques sont devenues proéminentes dans le métavers», souligne Paul Wang. Les cyberarnaqueurs de tout poil y pullulent.

D’habiles faussaires

Snoop Dogg a créé son monde dans le métavers? C’est vrai, et tout y est à vendre. «Une centaine de terrains, des accès VIP à des concerts et des fêtes privées de son avatar numérique, trois propriétés voisines de la sienne, notamment», détaille Paul Wang. C’est là que les faussaires peuvent agir.

«Les pirates informatiques vont par exemple proposer aux intéressés des liens pour suivre un concert virtuel du rappeur ou acheter un terrain à proximité de sa maison», explique-t-il. Mais ces liens sont des faux et les gens finissent par payer en cryptomonnaie quelque chose qui n’existe pas.

Un énorme terrain de chasse

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Les Émirats arabes unis veulent devenir un géant mondial du Métavers

bfmtv.com - Pauline Armandet avec AFP

Publié le 04 Octobre 2022

D'ici 2030, Dubai espère devenir l'une des plus grandes économies du métavers au monde.

Les Emirats arabes unis, qui ambitionnent de devenir un acteur majeur dans le domaine des sciences et des technologies, ont annoncé cette semaine le lancement d'une antenne de leur ministère de l'Economie dans le métavers, ce monde virtuel présenté comme l'avenir d'internet.

C'est entre les murs du Musée du Futur à Dubaï, un bâtiment à l'architecture hors-norme en forme d'anneau, que le riche émirat du Golfe a accueilli pendant deux jours des centaines de représentants des géants mondiaux de la tech venus explorer le potentiel du métavers.

100.000 entreprises spécialisées

Objectif affiché: attirer 1.000 entreprises spécialisées dans la blockchain et les technologies virtuelles pour faire de Dubaï, connue pour ses projets immobiliers pharaoniques, "l'une des dix plus grandes économies du métavers au monde" d'ici 2030. Avec, à la clé, 4 milliards de dollars de contribution au PIB et la création de 40.000 emplois.

Génération Z

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