Revue de presse ADCET n°181 du 05 septembre 2022

Mobilité

La Semaine Européenne de la Mobilité 2022

Source: ecologie.gouv.fr - Communiqué

Organisée chaque année du 16 au 22 septembre, la Semaine européenne de la mobilité a pour objectif d’inciter les citoyens et les collectivités dans de nombreux pays européens à opter pour des modes de déplacements plus durables. Le thème de l’édition 2022 ? Pour de meilleures connexions, combinez les mobilités !

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La France pionnière de la mobilité routière automatisée et connectée

actuia.com -

Publié le 2 septembre 2022

La France s’est engagée, après plusieurs années d’expérimentations, dans une stratégie nationale de développement de la mobilité routière automatisée dès fin 2017. Anne-Marie Idrac, ancienne Ministre, a été nommée Haute responsable de cette stratégie et une méthode de travail collaborative entre pouvoirs publics et acteurs privés, animés par France Véhicules Autonomes, a été mise en place. La loi du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités (LOM) a ouvert la possibilité d’adapter la législation au cas de la circulation sur la voie publique de véhicules automatisés. Clément Beaune, Ministre des transports a annoncé ce 1er septembre que le cadre réglementaire est désormais effectif.

Le gouvernement français a fait du développement du véhicule autonome un axe structurant de sa politique de mobilité, en particulier pour apporter des réponses aux territoires et aux zones rurales qui ne bénéficient pas aujourd’hui de solutions efficaces de transport public.

La stratégie nationale pour le développement des véhicules autonomes

La stratégie nationale pour le développement des véhicules autonomes présentée le 14 mai 2018 par le Gouvernement, propose une série de dix actions prioritaires visant à faciliter l’émergence et le développement de ces technologies, à aider la filière française à se positionner sur ce marché particulièrement porteur, mais aussi à relever le défi de la sécurité et de l’acceptabilité de ces innovations.

Dans cet objectif, le Gouvernement a fait évoluer le cadre de régulation français : la loi PACTE permet l’expérimentation de véhicules jusqu’au niveau le plus élevé de la délégation de conduite, en précisant le régime de responsabilité dans la phase de délégation de conduite. Le Gouvernement a également lancé, en juin 2018, un appel à projet pour des expérimentations de grande échelle, dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA).

L’appel à projet EVRA vise à soutenir des projets d’expérimentation de cas d’usages de véhicules autonomes, commercialisables, dans le domaine de la mobilité individuelle, partagée ou collective, du fret et de la logistique.

Deux projets d’une durée de 3 ans, d’un montant de 120 M€ dont 42 M€ de subventions, totalisant 16 expérimentations, ont été retenus :

  • Le projet SAM (Sécurité et Acceptabilité de la conduite et de la Mobilité autonome), conduit par la Plate-forme automobile (PFA);

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/la-france-pionniere-de-la-mobilite-routiere-automatisee-et-connectee/?mc_cid=a4ab39847c&mc_eid=1b5f52f4fd

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SNCF prépare le paiement des billets de train en plusieurs fois

larevuedudigital.com

Publié le 27 août 2022

Le paiement fractionné ou BNPL (Buy Now Pay Later) a le vent en poupe car il facilite la vente. Ce phénomène ne pouvait pas être ignoré par la SNCF qui est très critiquée pour ses tarifs élevés. Résultat, la compagnie travaille sur la mise en place d’un paiement fractionné des billets, selon le Parisien, et des informations confirmées par la SNCF auprès du Figaro.
Les clients pourraient ainsi payer en plusieurs fois à partir d’un montant de 50 € selon le Parisien sur les déplacements en TGV. Un appel d’offres serait en cours pour que cette fonction soit opérationnelle à l’été 2023, selon Le Figaro. Des acteurs bancaires et financiers seraient consultés.  Le paiement en plusieurs fois serait proposé en ligne sur SNCF Connect, pour les montants les plus importants. Cette solution serait disponible sur internet seulement, et non aux guichets.

Côté représentants des usagers, on marque son mécontentement. « On nous propose d’acheter le billet de train à crédit. On voudrait faire passer le train pour un moyen de transport réservé aux riches, on ne s’y prendrait pas autrement » s’insurge Michel Quidort, président de la fédération européenne des voyageurs et membre du bureau national de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT). Il a pris la parole sur France Info. Il reconnaît toutefois que cela peut intéresser certains consommateurs et il promeut la concurrence en matière de transport ferroviaire afin de faire baisser les prix.

Lire la suite : https://www.larevuedudigital.com/sncf-prepare-le-paiement-des-billets-en-plusieurs-fois/

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Transports en commun à petit prix : l’Allemagne va rendre la mesure permanente

reporterre.net - Berlin (Allemagne), correspondance

Publié le 31août 2022

Bus, métros, trains… Le ticket unique à 9 euros testé cet été dans les transports en commun en Allemagne a été un succès. Le gouvernement souhaite pérenniser cette mesure écolo et sociale.

29, 49 ou 69 euros ? Quel sera le montant du futur passe transports illimité allemand ? Le débat agite le pays, alors que l’opération « Ticket à 9 euros » s’est achevée cette semaine. Prévue pour durer trois mois, l’offre devrait finalement devenir pérenne. Les négociations ont commencé entre les trois partis au pouvoir, les sociaux-démocrates, les écologistes et les libéraux-démocrates, ainsi que les Länder et les sociétés de transports.

Il faut dire que le succès populaire a été sans appel : 52 millions de tickets ont été vendus, sans compter les quelque 10 millions d’abonnés aux transports urbains qui ont vu leur tarif mensuel réduit automatiquement. Durant trois mois, trains régionaux, métros, bus et tramways ont ainsi été accessibles à tous à ce tarif unique, sans limite, partout dans le pays. Le réseau a réussi à absorber la hausse importante de la fréquentation, en dépit des craintes initiales des sociétés de transports et des syndicats.

« C’est l’une des meilleures idées que l’on ait eues », s’est félicité le chancelier Olaf Scholz. Le ticket à 9 euros a modifié les comportements, en particulier chez les urbains (qui représentent 77 % de la population) : 1 usager sur 10 a profité de l’offre pour ses trajets quotidiens qu’il aurait, sans cela, effectués en voiture. Et 1 sur 5 n’avait même jamais emprunté les transports en commun, a évalué une vaste étude commandée par la Fédération allemande des sociétés de transports VDV.

« Les résultats sont clairs : les gens veulent des transports en commun lorsque le ticket est simple, compréhensible et utilisable partout. Et ils sont prêts pour cela à laisser leur voiture au garage », analyse Maike Schaefer, présidente de la Conférence des ministres régionaux des Transports. « Les transports en commun ne sont plus ringards, ils ont une image cool maintenant », ajoute le chercheur en mobilité Andreas Knie. À l’échelle nationale, le trafic routier était toutefois équivalent en juin et juillet à son niveau de 2019 : les Allemands ont davantage voyagé, quel que soit le mode de transport, probablement en raison de la levée des restrictions liées à la pandémie de Covid-19.

Moins de pollution, plus de justice sociale

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Espagne : les trains régionaux gratuits pendant quatre mois

francetvinfo.fr - Article rédigé par D.Schlienger, E.Gazengel, M.Watine, A.Canestraro - France 2

Publié le 01 septembre 2022

Face à l’inflation, l’Espagne tente de soulager le portefeuille des voyageurs en optant pour une mesure drastique : la gratuité des trains régionaux. Jusqu’au mois de décembre, les usagers pourront circuler gratuitement entre les douze plus grandes villes ibériques. 

À la gare de Barcelone (Espagne), les usagers se pressent à la machine pour récupérer le sésame : un pass pour prendre le train gratuitement jusqu’au mois de décembre, à condition de le prendre régulièrement. Une mesure prise par le gouvernement espagnol pour lutter contre l’inflation que la population subit de plein fouet. « Maintenant, on peut voyager gratuitement jusqu'en décembre », se réjouit une voyageuse. « Je vais économiser 400 euros par mois », abonde un usager espagnol. Le fameux pass sera intégralement remboursé s’il est utilisé seize fois avant la fin de l’année. 

Une mesure coûteuse

Le gouvernement veut aider les voyageurs tout en promouvant un moyen de transport écologique. Raquel Sanchez, ministre espagnol des transports, se félicite des 100 000 bénéficiaires de cette action malgré le coût de 431 millions d’euros. Rien qu'en Île-de-France, la gratuité totale des transports urbains est évaluée à 4 milliards d’euros par an. 

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/prix-des-carburants/espagne-les-trains-regionaux-gratuits-pendant-quatre-mois_5337730.html

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Un peu plus d’audace pour les transports collectifs

lettreducheminot.fr - Jean-Pierre Wolff - Cet article est tiré du numéro 3899 de La Vie du Rail.

Publié le 1 septembre 2022

Chaque mois, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) nous fait part d’une difficulté, grande ou petite, rencontrée par les usagers. Ou d’informations qu’elle juge intéressantes.

Au moment où l’Allemagne lance pour les trois mois d’été un abonnement mensuel à 9 €, valable pour l’utilisation de tous les trains régionaux, de l’ensemble des réseaux urbains et des cars interurbains, en France, les mesures prises concernent la baisse du prix des carburants et l’abandon du titre de libre circulation (29 €/mois) dans tous les TER pour les jeunes de – 26 ans. Nous sommes bien loin des déclarations vertueuses de nos gouvernants prolixes en matière de discours sur la protection du climat mais dont les actes constituent des démentis !

L’exemple allemand visant tout autant à lutter contre le réchauffement climatique que contre l’inflation générale, s’inspire d’une décision prise en Autriche en 2021 avec l’instauration du KlimaTicket qui donne accès gratuitement à tous les transports collectifs du pays pour 1 095 € par an avec des réductions pour les – 25 ans et les + 64 ans (821 €). Ce dernier abonnement, même s’il s’inscrit dans cette préoccupation majeure du climat, s’appuie sur l’exemple helvétique se déclinant entre l’abonnement général annuel (1re classe : 6 300 CHS, 2e classe : 3 860 CHS) et l’abonnement demi-tarif annuel (165 CHS).

Ces abonnements sont valables aussi bien sur les CFF, les compagnies ferroviaires privées, les entreprises de navigation lacustres, les transports urbains que sur les lignes routières de La Poste. Dans ces 3 pays, il s’agit de 3 produits différents dans leur genèse, leur temporalité et dans leur coût, mais ils s’inscrivent tous les 3 dans une volonté politique très forte de favoriser le transfert de la route vers les transports collectifs, dont le train devient la colonne vertébrale incontournable. Cet objectif vise à préserver le climat. Certes, des critiques fusent contre ces politiques. Elles provoquent la saturation des transports collectifs et en particulier des trains.

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Mobil’acteurs 2022 : un défi pour se déplacer autrement

metropole.rennes.fr

Publié le 30 août 2022

Du 19 septembre au 10 octobre, ensemble relevons le défi Mobil'acteurs

Adeptes de la voiture solo ? La 8e édition du défi Mobil’acteurs est l’occasion de tester d’autres modes de déplacements. Covoiturage ? Bus + métro ? Vélo ? Trottinette ? Préparez-vous, ça commence le 19 septembre 2022. Avec un défi collectif : décrocher la lune !

Du 19 septembre au 2 octobre 2022, les habitants de Rennes Métropole sont invités à questionner leurs habitudes en termes de mobilité. Une  question au cœur du nouveau Plan de déplacements urbains (PDU) adopté en janvier 2020.

Comme les éditions précédentes, l'édition 2022 comporte 2 volets :

« Tous Mobil’acteurs », le défi adultes pour lequel toutes les personnes habitant ou travaillant sur Rennes Métropole sont invitées à télécharger l’application Mobilacteurs, à renseigner leurs trajets et à cumuler des points en fonction des distances parcourues en modes alternatifs et des émissions de CO2 évitées. Un défi à réaliser en solo, en équipe…
Cette année encore, Rennes Métropole vous propose un défi commun : décrocher la lune ! C'est-à-dire parcourir collectivement les 380 000 km qui séparent Rennes de la lune, en cumulant les distances réalisées en transports en commun, covoiturage, à pied...
Un tirage au sort sera réalisé à la fin du défi, parmi les participants au défi ayant cumulé au moins 100 points, et qui habitent ou travaillent dans une commune métropolitaine, pour gagner vélo électrique, vélo pliant, trottinettes, abonnements de transport, adhésion à des associations vélo...

L'appli Mobilacteurs est disponible sur Android et iOS.

Pensez à désinstaller l'ancienne version, si vous l'avez encore sur vos téléphones.

Lire la suite : https://metropole.rennes.fr/mobilacteurs-2022-un-defi-pour-se-deplacer-autrement

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PARIS : Favoriser l’écosystème européen de la mobilité depuis la France

presseagence.fr - Floriane - Infos nationales

Publié le 29 août 2022

EIT Urban Mobility et le Moove Lab s’associent pour favoriser le développement des start-up spécialisées dans la mobilité.

L’objectif ? Développer l’innovation dans le paysage de la mobilité urbaine en Europe. EIT Urban Mobility est une initiative de l’Institut européen d’innovation et de technologie, un organe de l’Union européenne. Lancée en janvier 2019, EITUM a pour mission d’encourager des changements positifs afin de transformer et améliorer le paysage de la mobilité urbaine. Co-fondé en 2017 par Mobilians et Via ID, le Moove Lab est l’accélérateur de start-up des mobilités de référence en France. Basé à Station F, le plus grand campus de start-up au monde situé en plein cœur de Paris, le Moove Lab a déjà contribué à l’essor de 69 jeunes pousses en 9 promotions, dont 6 venant d’autres pays européens (Pays-Bas, Belgique, Espagne, etc.). Cette collaboration a pour vocation principale de développer l’écosystème des start-up de la mobilité en France mais aussi en Europe.

Elle permet d’ouvrir de nombreuses opportunités à l’échelle européenne pour les start-up françaises de la mobilité ainsi que pour les entreprises du portefeuille européen d’EIT Urban Mobility qui souhaitent se développer sur le marché français. L’EITUM pourra investir dans certaines jeunes pousses identifiées par le Moove Lab, afin de les accompagner tout au long du développement de leur produit et de leur activité. Ces jeunes entreprises auront potentiellement accès à des fonds européens à hauteur de 500,000 euros, ainsi que d’un accès facilité au plus grand réseau de mobilité paneuropéen. Les start-up françaises choisies auront désormais les moyens nécessaires pour déployer leurs solutions sur l’ensemble du territoire national et européen.

Depuis sa création, l’EIT Urban Mobility a déjà investi un total de 3 millions d’euros dans 32 start-up de la mobilité issues de 16 pays européens. Grâce à l’intervention et l’expertise du Moove Lab, l’organisme pourra désormais mieux cibler les pépites qui possèdent des projets innovants à haut potentiel pour la mobilité de demain. En tant que spécialiste dans l’accompagnement, la formation et le mentorat de start-up, le Moove Lab offrira ses services aux jeunes entreprises issues du portefeuille de l’EITUM. En effet, le Moove Lab intégrera une de ces start-up dans ses deux prochaines promotions. Les start-up choisies bénéficieront d’un accompagnement sur mesure par un groupe d’experts issu des équipes de Mobilians et Via ID, de bureaux au sein de Station F et d’opportunités de collaboration avec les partenaires du Moove lab, des entreprises leaders du secteur.

Lire la suite : http://www.presseagence.fr/lettre-economique-politique-paca/2022/08/29/paris-favoriser-lecosysteme-europeen-de-la-mobilite-depuis-la-france/

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Depuis le 1er juin, deux bateaux électriques relient le centre-ville de Metz à Longeville en passant par le Saulcy et Saint-Symphorien.

eurometropolemetz.eu - Communiqué

Montés à bord de la toute jeune navette fluviale Metz’O, c’est à peine si on réalise que le bateau a largué les amarres. Sensation de glisser en silence sur l’eau, impression d’être ailleurs.

Et pourtant c’est bien Metz, sa pierre dorée caractéristique, le Moyen-Pont qui s’éloigne. À la proue du bateau, le Graoully ouvre la voie. Juliette, une Messine qui a vécu quelques années en Gironde, témoigne : « Bordeaux pratique ce déplacement doux, j’apprécie que Metz propose aujourd’hui ce service ».

La navette atteint le ponton installé à la pointe de l’Île du Saulcy, poursuit son chemin sous le pont de l’autoroute et rejoint le bras plus large de la rivière. Déjà on aperçoit la station Saint-Symphorien, et le restaurant bien connu dans le secteur. Quelques minutes plus tard on accoste à Longeville-lès-Metz. 

« Cette expérimentation fait partie d’un vaste projet de mise en valeur de l’eau à Metz », explique François Grosdidier, président de l’Eurométropole, rappelant l’importance des transports fluviaux dans l’histoire de la cité messine, installée à la confluence de la Moselle et de la Seille. La rivière est source d’attractivité.

Pourtant, rares sont les autres métropoles à s’être jetées à l’eau. « Notre projet sort des sentiers battus. Il faut utiliser cette voie où il n’y a jamais d’embouteillage, poursuit le président. C’est une nouvelle dimension dans notre réseau de transport en commun LE MET’, auquel la navette est intégrée », explique-t-il. 

METZ’O apporte ainsi une nouvelle possibilité de déplacement, tant pour les trajets domicile-travail que pour faire ses courses, ou encore se rendre sur un lieu de loisir. « Bien pratique pour aller au marché à Metz le samedi matin », confie Benoît, qui a déjà testé. 

Mi-juin, ils étaient déjà nombreux à avoir profité d’une promenade sur l’eau après leur travail. « Il y a dans notre territoire une forte appétence pour les transports innovants, ajoute Béatrice Agamennone, vice-présidente de l’Eurométropole chargée de la mobilité et des transports. Ce nouveau mode de déplacement doux peut convaincre une nouvelle clientèle, entre autres des jeunes », conclut-elle. 

Lire la suite : https://www.eurometropolemetz.eu/a-la-une/navettes-metz-o-deja-populaires-3922.html

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La mobilité du futur avec les tickets climats

larevuedestransitions.fr - La rédaction

Publié le 01 Septembre 2022

Voyager avec un unique et même ticket de transports, que cela soit le métro ou le TGV, dans les grandes villes comme Paris et Marseille ? Voici l’excellente idée du groupe Klimaticket, basé en Autriche. Ce dernier permet pour une toute petite somme journalière de trois euros d’obtenir un ticket illimité pour la totalité des transports en commun privés et publics en France. En conséquence, l’Allemagne à effectué le test d’un système assez semblable durant la saison estivale pour neuf euros par mois.

Le succès total du ticket climat illimité

Les tickets climats sont la mobilité du futur ! Avec le grand succès de ce genre de tickets illimité journaliers à trois euros, l’Autriche a chamboulé les façons de se déplacer. Le « Klimaticket » est une véritable révolution. Utiliser le TGV depuis la capitale jusqu’à des grandes villes françaises comme Bordeaux, Toulouse et Strasbourg (sans oublier le métro) : voici ce que permet un ticket révolutionnaire destiné pour l’instant seulement à la totalité des transports en commun privé et public autrichien. Son tarif hebdomadaire est de 24 euros, ce qui correspond à 1095 euros annuellement. Des baisses de prix de 300 euros sont envisagées à destination des jeunes et des catégories seniors.

Le KlimaTicket Ö est nettement plus qu’un ticket par rapport aux transports publics. Ce dernier est également un ticket permettant à l’usager de mieux respecter l’environnement et d’aider à atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris. Les transports publics sont la solution écologique aux transports individuels à moteur. Ainsi, en adoptant ce genre d’alternatives écologiques, vous luttez contre le réchauffement. La conception de ce ticket, portée par les Verts, a été l’œuvre de grandes manœuvres au sein du pouvoir autrichien.

Un réel engouement pour ce ticket unique

Lire la suite : https://larevuedestransitions.fr/2022/09/01/la-mobilite-du-futur-avec-les-tickets-climats/

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Mobilités douces : Villejuif expérimente avant l'arrivée du Grand Paris Express

lesechos.fr - Marie Delumeau

Publié le 2 septembre 2022

Après ses Assises de la mobilité, la commune de Villejuif, dans le Val-de-Marne, a dégagé plusieurs axes de travail, dont le développement de la marche ou encore celui du vélo. Elle mène aussi plusieurs expérimentations, comme la piétonnisation de certaines rues ou la distribution de faux PV devant les écoles.

Huit lignes de bus RATP, trois stations de métro, le tramway T7… La commune de Villejuif, dans le Val-de-Marne, bénéficie d'une importante desserte en transports en commun. Cette dernière sera complétée en 2025 avec la mise en services des lignes 14 sud et 15 du Grand Paris Express.

Afin de préparer cette arrivée, la municipalité de Villejuif avait lancé en décembre 2021 des Assises de la mobilité . Cette consultation de deux semaines avait pour objectif de réfléchir aux nouveaux usages et de favoriser les alternatives aux transports motorisés avec des visées environnementales, urbanistiques et économiques. Les habitants et les entreprises du territoire avaient été consultés.

5 axes de réflexion

Fin août, la commune a publié les premiers résultats des Assises. Cinq axes en ressortent : la favorisation de la marche, un meilleur accès aux transports en commun, une offre de stationnement revue, le développement du vélo ainsi que l'accompagnement des acteurs (entreprises...) pour encourager la pratique de moyens de transport alternatifs.

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile-de-france/mobilites-douces-villejuif-experimente-avant-larrivee-du-grand-paris-express-1785433

Environnement

Réforme de la haute fonction publique : création de l'Inspection générale de l'environnement

vie-publique.fr - La rédaction

Publié le 24 août 2022

Au 1er septembre 2022, le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD), chargé de conseiller le gouvernement sur les politiques environnementales, devient l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable (IGEDD). Deux décrets ont été publiés le 21 juillet et le 21 août 2022 au Journal officiel.

La réforme de la haute fonction publique engagée par le gouvernement en avril 2021 se poursuit avec la parution de deux décrets au Journal officiel. Ces textes entrent en vigueur à compter du 1er septembre 2022.

Selon un décret du 20 juillet 2022 l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable (IGEDD) succède au Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD).

Un deuxième décret du 20 août 2022 définit l'organisation et les missions de cette inspection.

Quelles sont les missions de l'IGEDD ?

L'Inspection générale de l'environnement et du développement durable est placée sous l'autorité du ministre chargé de l'environnement.

Tout comme le CGEDD, cette nouvelle instance intervient dans les domaines "de l'environnement, du climat, du développement durable, de la transition écologique, du logement, de l'urbanisme, de la politique de la ville, de l'aménagement du territoire, du paysage, de la construction, de l'énergie, des transports, des risques naturels et technologiques et de la mer".

Elle conseille les ministres concernés sur la conception, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de ces politiques publiques. Elle est chargée d’une mission permanente d’inspection générale des services du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires et procède aux missions d'audit, ainsi qu'aux enquêtes administratives.

L'IGEDD peut siéger en formation d'autorité environnementale ou de mission régionale d'autorité environnementale pour émettre des avis et rendre des décisions sur la qualité des évaluations environnementales des plans-programmes et projets nationaux.

Garantir l'indépendance et l'impartialité

Lire la suite : https://www.vie-publique.fr/en-bref/286104-haute-fonction-publique-creation-inspection-generale-environnement

CNIL

Prenez date : air2022, le lundi 7 novembre de 14 h à 18 h à la CNIL et sur les réseaux sociaux

cnil.fr - Commiuniqué

Publié le 10 août 2022

La loi pour une République numérique de 2016 a confié à la CNIL la mission de conduire une réflexion sur les questions de société et les enjeux éthiques soulevés par l’évolution des technologies numériques. La CNIL a le plaisir de vous inviter à son prochain évènement de réflexion éthique intitulé « avenirs, innovations et révolutions » (air), qui portera cette année sur les Edtech et les usages numériques dans l’éducation, le lundi 7 novembre de 14 h à 18 h à la CNIL et sur les réseaux sociaux.

À l’école, le numérique bouleverse la manière d’apprendre et d’enseigner. En classe, aujourd’hui, il est possible de s’entraîner à former les lettres avec ses doigts, comme Maria Montessori le préconisait au début du 20e siècle. Autrefois les enfants passaient minutieusement leur index sur une surface sablée, désormais ils s’entraînent sur un écran. Les logiciels de 2022 permettent à l’élève de savoir immédiatement si son geste est correct, et à l’enseignant de suivre l’évolution de la classe et proposer, à chacun, un niveau d’exercice adapté à ses capacités. En dehors de la classe, les enfants, interconnectés, échangent, entre eux, et avec le reste du monde. Leurs pratiques ont modifié leur façon d’appréhender la réalité, de la lire et de la comprendre.

Parallèlement, les EdTech, nouveaux acteurs apparus dans le cercle éducatif, s’inspirent et s’inscrivent dans le sillage de cette évolution des pratiques. Ces éditeurs de logiciels et de ressources numériques interactives collectent, stockent, analysent, permettent la visualisation, le partage et l’interopérabilité des données et traces d’apprentissage. Français ou étrangers, les opérateurs économiques disposent d’un vivier considérable de données scolaires et personnelles de mineurs.

Pour autant, les données scolaires ne sont pas des données comme les autres, elles concernent principalement des mineurs et sont révélatrices de nombreuses informations sur leur vie privée. De ce fait, une vigilance particulière s’impose. État, Edtech, éducateurs et familles ont tous un rôle à jouer dans la recherche d’une conciliation entre valorisation des données et respect des droits et libertés des enfants. Au-delà des enjeux de souveraineté ou économiques, une réflexion doit être menée sur les innovations présentes et à venir portées par l’IA et les algorithmes et sur le possible apport des outils numériques dans la résorption des inégalités entre élèves.

En rassemblant des expertises terrain, politiques et scientifiques, l’évènement air2022 propose une réflexion prospective pour appréhender la question du développement du numérique dans l’éducation et ses conséquences éthiques sur l’évolution du modèle éducatif français.

Le programme et les intervenants seront communiqués à partir de septembre sur le site de la CNIL.

air2022 - le 7 novembre de 14 h à 18 h à la CNIL et sur les réseaux sociaux

Lire la suite : https://www.cnil.fr/fr/prenez-date-air2022-le-lundi-7-novembre-de-14-h-18-h-la-cnil-et-sur-les-reseaux-sociaux

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La CNIL lance 6 webinars gratuits sur la conformité RGPD : voici le programme

blogdumoderateur.com - Héloïse Famié-Galtier

Publié le 31 août 2022

La CNIL organise 6 webinars liés à la conformité RGPD pour la fin de l’année 2022.

La CNIL présente les webinars disponibles entre septembre et décembre 2022

La CNIL organise plusieurs webinars entre septembre et décembre 2022. Ces formations en ligne sont entièrement gratuites, ouvertes à tous et centrées sur la conformité RGPD. Ces webinars, présentés par des agents de la CNIL, ont pour objectif de décrypter un sujet lié à la protection des données, durant 45 minutes en moyenne. Un des enjeux sera également de répondre aux questions des participants et d’échanger avec eux. Ces sessions proposées par la CNIL s’adressent principalement aux personnes en charge de la conformité RGPD dans leur entreprise, et aux délégués à la protection des données.

Bon à savoir : le nombre de places étant limité, il est obligatoire de s’inscrire aux webinars qui vous intéressent. Des replays seront disponibles pour chaque webinar.

Les 6 webinars prévus par la CNIL

Voici le programme annoncé par la CNIL entre septembre et décembre 2022 :

  • Vendredi 23 septembre, à 12h : « IA et données personnelles : principes et outils pour la conformité »,
  • • LeMardi 11 octobre, à 12h : « Établissements de santé : les référentiels en santé et la « gouvernance » de la protection des données »,
  • Mardi 18 octobre, à 12h : « Recommandation sur les mots de passe : quels sont les principaux changements ? »,
  • Vendredi 21 octobre, à 12h : « Sécurité des systèmes d’IA : enjeux et bonnes pratiques »,
  • Mardi 15 novembre, à  12h : « La prospection commerciale : quelles sont les règles ? »,
  • Vendredi 2 décembre, à 12h : « Techniques d’IA protectives de la vie privée : tous d’horizon et perspectives ».

Pour vous inscrire, rendez-vous sur cette page dédiée sur le site de la CNIL, et cliquez sur le programme de formation qui vous intéresse. L’organisme précise que les inscriptions seront ouvertes environ 15 jours avant la date annoncée pour le webinar.

Lire la suite : https://www.blogdumoderateur.com/cnil-webinars-gratuits-conformite-rgpd/

Identité

Vers un premier texte international sur la gestion d'identité et les services de confiance

usine-digitale.fr - Maître Caprioli

Publié le 30 août 2022

À l’ère digitale, les questions liées à l’identité numérique et aux services de confiance comme la signature électronique sont devenues incontournables en matière de confiance numérique. Après le règlement eIDAS de 2014la Commission des Nations Unies pour le Droit Commercial International (CNUDCI)  a entrepris des travaux sur ces deux sujets visant l’adoption d’une loi-type à New York en juillet 2022, suite aux derniers travaux de la Commission. Analyse de ses tenants et aboutissants par Maître Eric A. Caprioli.

Pour encadrer ces services, l’Union européenne a adopté le règlement eIDAS le 23 juillet 2014. A l’initiative de certains états membres de l’UE (notamment Belgique, France, Italie, Autriche et commission européenne), la CNUDCI a lancé des travaux sur la gestion d’identité et les services de confiance en 2015.
Les travaux de la CNUDCI ont été parachevés par l’adoption d’une loi-type en juillet 2022. Cela constitue le premier corpus de règles internationales sur ces sujets. Ce texte s’inscrit dans la continuité des autres instruments adoptés par la CNUDCI depuis 1996. La loi-type intervient également pour surmonter certains obstacles juridiques et, en particulier, favoriser la reconnaissance de la gestion de l’identité et des services de confiance et renforcer la prévisibilité et la sécurité juridique des opérations électroniques.
Les discussions ont manifesté des oppositions entre les États membres de l’UE et les pays d’inspiration plusanglo saxonne (ex : USA, Singapour). Finalement, les systèmes ex-ante (examen préalable de la fiabilité en vue de donner une présomption) et les systèmes ex-post (examen de la fiabilité devant le juge) ont été reconnus. Les principes directeurs de la CNUDCI - non-discrimination à l’égard d’un procédé électronique, équivalence fonctionnelle et neutralité technologique – ont été suivis.

I) Gestion de l’identité

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/vers-un-premier-texte-international-sur-la-gestion-d-identite-et-les-services-de-confiance.N2037982

Cybersécurité

L’attribution d’une compétence de cyber-sécurité est-elle envisageable à l’échelle locale ?

lagazettedescommunes.com - Léna Jabre

Publié le 01 septembre 2022 dans : Réponses ministériellesRéponses ministérielles prévention-sécurité

Réponse du Premier ministre : Les collectivités locales sont fréquemment la cible de cyberattaques, principalement à des fins d’extorsion. Ces attaques sont susceptibles d’affecter gravement la bonne marche des services publics, notamment dans les domaines des transports publics, de la gestion des prestations sociales ou de la bonne tenue de l’état-civil.

Ce type de criminalité semble devoir s’installer dans la durée voire croître, compte tenu du niveau de cybersécurité perfectible de nombre de collectivités et de la numérisation croissante, par exemple dans la perspective des smartcities.

D’ores et déjà, les collectivités territoriales doivent faire face à un certain nombre d’obligations et de responsabilités en matière de cybersécurité, visant notamment à protéger les données personnelles de leurs usagers ou à sécuriser leurs échanges avec les usagers. De nombreuses « ressources » sont disponibles pour les aider à y satisfaire.

L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a ainsi publié en partenariat avec l’Association des maires de France (AMF) un guide de mise en œuvre d’une démarche de cybersécurité, ainsi qu’un guide présentant les différentes exigences réglementaires s’imposant aux collectivités territoriales en matière de sécurité de leurs outils numériques.

De plus, l’ANSSI dispose d’un réseau de délégués régionaux en mesure d’orienter les collectivités territoriales dans le choix d’outils de cybersécurité. Elle a également noué des partenariats avec des associations de fournisseurs de services aux collectivités territoriales pour renforcer la cybersécurité de leurs offres.

Dans le cadre du plan France Relance, un parcours de cybersécurité est proposé aux collectivités volontaires. Elles sont aidées financièrement pour réaliser un diagnostic de leur niveau de cybersécurité, identifier les mesures de sécurité les plus urgentes à mettre en œuvre et dresser un plan d’amélioration de leur cybersécurité. De plus, afin de faciliter l’accès à des outils de cybersécurité au meilleur coût pour les collectivités, un appel d’offres est organisé.

Ces dispositifs et mesures qui contribuent directement à l’élévation du niveau de cybersécurité des collectivités devront être pérennisés pour atteindre leur pleine efficacité. Pour ce faire, il n’est pas indispensable de faire évoluer le cadre législatif.

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/822862/lattribution-dune-competence-de-cyber-securite-est-elle-envisageable-a-lechelle-locale/

Cybersécurité : Les 5 grandes tendances à suivre de près.

informatiquenews.fr
Mathieu Mondino, OpenText - Par la rédaction

Publié le 29 août 2022

Les menaces ne cessent d’évoluer… Il en va de même des boucliers pour les contrer et des approches défensives… Pour bien démarrer cette rentrée 2022, voici 5 tendances cybersécurité à suivre de près… de très très près…

La généralisation du travail à distance a contraint les services de sécurité informatique à évoluer rapidement pour être efficaces, flexibles et résilients, particulièrement dans les environnements de travail hybrides.  Ces changements et la complexité qui en découle ont fait émerger plusieurs tendances notables en matière de cybersécurité.

1- Le marché de l’XDR reste en mutation

La XDR (détection et réponse étendues) collecte et met automatiquement en corrélation des données sur plusieurs couches de sécurité : email, serveur, charge de travail dans le cloud et sur site. Cette définition évolue et les entreprises clientes doivent déterminer la meilleure solution pour chaque cas d’utilisation les concernant. L’un des principaux moteurs de ce marché reste le composant « géré » et adapté aux capacités de réponse des organisations.

L’intensité et la sophistication des attaques font de la détection de la compromission initiale et de la prévention des mouvements latéraux, des priorités clients.

2- Le renseignement pour combler le manque de compétences

Avec l’émergence quotidienne de nouvelles menaces, la pénurie de professionnels qualifiés à l’échelle du secteur exerce une pression supplémentaire sur les équipes de sécurité. Les solutions de renseignement réseau sur les menaces utilisant les technologies d’IA et Machine Learning peuvent prévenir les faux positifs et réduire le risque des « fatigue alertes ». Pour rappel, les « fatigue alertes » désigne la tendance des personnes chargées de la sécurité à être désensibilisées face au nombre excessif d’alertes. La fatigue des alertes peut conduire une personne à ignorer ou à ne pas répondre à un certain nombre d’alertes de sécurité. Dans ce contexte IA et Machine Learning jouent un rôle majeur. Ces technologies aident les responsables cybersécurité à se concentrer sur les priorités stratégiques au lieu de passer trop de temps à réagir aux alertes et incidents potentiels.

Plusieurs solutions de détection de menaces connues pour leur précision et leur profondeur sont aujourd’hui proposées aux fournisseurs de sécurité pour leur permettre de garder une longueur d’avance sur un paysage de menaces en constante évolution.

3- La cyber-assurance devient un point de discussion

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Cybersécurité : France Connect coupe la connexion avec l'Assurance Maladie

usine-digitale.fr - Raphaële Karyan

Publié le 31 août 2022

VU AILLEURS Des risques liés à la sécurité informatique ont conduit l'Assurance Maladie et le portail d'identités numériques France Connect à suspendre l'accès à ses services via les identifiants des comptes Ameli, révèle le Canard Enchaîné.

France Connect, le service d'authentification de l'État qui permet de se connecter à plus de 1000 services publics et à certains services privés à l'aide des identifiants d'un seul compte (Impots.gouv.fr, Ameli, La Poste...), a coupé l'accès par l'identité numérique de l'Assurance Maladie.
Impossible, donc, d'utiliser ses identifiants Ameli pour se connecter via France Connect à sa déclaration d'impôt, faire une demande de carte d'identité ou de certificat d'immatriculation par exemple. La connexion au compte Ameli reste en revanche possible avec ses identifiants de l'Assurance Maladie.

Campagne de phishing

Selon le Canard Enchaîné, qui indique avoir eu accès une lettre confidentielle adressée à la Direction interministérielle du numérique (DINUM), en charge de France Connect, la direction de l'Assurance maladie aurait pris cette décision en raison de risques de cybersécurité, dans l'attente de renforcer la sécurité informatique.
Il semblerait que cette décision soit liée à des attaques de phishing, pour lesquelles France Connect met en garde ses utilisateurs sur sa page d'accueil. "Une campagne de phishing est actuellement en cours sous la forme d’e-mails imitant les notifications envoyées par France Connect après chaque connexion. Ces e-mails malhonnêtes tentent de récupérer vos identifiants", avertit le portail.

Nouvelles mesures de sécurité

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Face aux menaces multiples, les équipes de cybersécurité crient à l'épuisement

clubic.com - Alexandre Boero

Publié le 31 août 2022

Cyber extorsion, deepfakes et autres… Les équipes informatiques sont pour beaucoup à bout de souffle, avec un phénomène d'épuisement renforcé par un contexte géopolitique pour le moins délicat.

Le monde de la cybersécurité est en ébullition depuis plusieurs années, en raison notamment de la professionnalisation des attaquants, de la pandémie de COVID-19 et du nombre de victimes potentielles de plus en plus important. Mais depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, on assiste à une recrudescence massive des cyberattaques, comme 65 % des professionnels du secteur l'affirment, dans le dernier rapport annuel de VMware dédié à la sécurité. La conséquence est fâcheuse pour les femmes et les hommes de la cyber, qui font remonter un état d'épuisement.

Un épuisement des forces cyber préoccupant

La principale donnée à retenir de l'étude est celle de l'épuisement professionnel des équipes informatiques, qui semble devenir un problème récurrent et inquiétant. Au cours des douze derniers mois par exemple, 47 % des équipes informatiques interrogées ont affirmé avoir déclaré le burnout d'un ou plusieurs de leurs membres, évoquant une pression extrême comme principal motif.

69 % des employés interrogés avouent même avoir envisagé de quitter leur poste. Alors comment prévenir ces burnouts et autres situations de dépit ? Deux tiers des entreprises conscientes du phénomène indiquent avoir lancé des programmes en interne pour améliorer le bien-être des salariés cyber. Mais contre quoi doivent-elles lutter ?

En cause ? La multiplication des attaques et leur diversité

Lire la suite : https://www.clubic.com/antivirus-securite-informatique/actualite-435600-face-aux-menaces-multiples-les-equipes-de-cybersecurite-crient-a-l-epuisement.html

5G

Les arrêtés anti-5G pris en France ont été retoqués par la justice

Les maires ont peu de pouvoir sur ce sujet

numerama.com - Julien Lausson

Publié le 30 août 2022

Cet été, deux arrêtés municipaux opposés à l’arrivée de la 5G ont été neutralisés par les tribunaux administratifs. Un troisième est sur la sellette.

Les arrêtés municipaux contre l’installation d’antennes-relais 5G sont-ils voués à tous disparaître ? En tout cas, ces décisions administratives prises par les mairies peinent à tenir lorsqu’elles sont contestées devant les juridictions appropriées. C’est ce que révèlent deux jugements rendus cet été à Grenoble et Lyon, dont l’un concerne un moratoire pris sans fondement.

Deux arrêtés, dont un moratoire, sont tombés cet été

Mentionnées sur Twitter par l’avocat Alexandre Archambault, spécialiste du secteur des télécommunications, ces deux affaires concernent les communes d’Estrablin et de Lyon. La première décision, rendue par le tribunal administratif de Grenoble le 12 juillet 2022, a conduit à l’annulation d’un moratoire en raison d’un eEstrablin « a pris une décision de police » en décidant de bloquer l’arrivée des antennes relais de téléphonie mobile 5G. Or, a observé le tribunal, le conseil municipal « n’était pas compétent ». Il a de fait empiété sur les prérogatives de l’État, qui a le pouvoir de déterminer quelles sont les autorités à même de fixer les modalités d’implantation de la 5G.

Les autorités légitimes sont le ministre en charge des communications électroniques — Jean-Noël Barrot, qui a le portefeuille du numérique depuis juillet –, l’Agence nationale des fréquences (ANFR), et l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). C’est ce que rappelait le Conseil d’État dans un arrêt de 2011.

Les moratoires 5G et plus généralement les arrêtés anti-5G peinent à résister à l’analyse des tribunaux. // Source : Melvyn Dadure pour Numerama

Le verdict concernant Estrablin sonne comme un rappel sur ce que peut faire ou non le maire en matière de déploiement d’installations télécoms. Le maire a dans les faits presque aucune marge de manœuvre. D’ailleurs, le tribunal administratif de Grenoble a souligné qu’en plus la ville « [n’a invoqué] aucune circonstance locale particulière » pour soutenir son point de vue.

Lire la suite : https://www.numerama.com/tech/1093168-les-arretes-anti-5g-pris-en-france-ont-ete-retoques-par-la-justice.html

Intelligence artificielle

Le Conseil d'Etat propose de faire de la Cnil le régulateur de l'intelligence artificielle

usine-digitale.fr - Raphëlle Karayan

Publié le O1 Septembre 2022

Dans une étude commandée par le gouvernement, les Sages estiment qu'il serait naturel de désigner la Cnil comme autorité nationale de contrôle des systèmes d'intelligence artificielle, en charge de l'application du règlement européen sur l'IA.

La proposition de règlement européen sur l'IA, en cours de discussion à Bruxelles, suppose que chaque membre de l'UE mette en place une autorité nationale de contrôle, qui sera chargée de son application.
Dans une étude sur l'intelligence artificielle et l'action publique, publiée le 30 août et réalisée à la demande du gouvernement, le Conseil d'État préconise "une transformation profonde de la Cnil" pour en faire l'autorité nationale de contrôle, "responsable de la régulation des systèmes d’IA, notamment publics".

Proximité des régulations de l'ia et des données

"La très forte adhérence entre la régulation des systèmes d'IA et celle des données, en particulier des données à caractère personnel, et l’intérêt d’une internalisation institutionnelle de l’articulation des deux régimes juridiques, plaident assez naturellement pour que la Cnil se voie confier les deux fonctions", explique le rapport.
Les Sages envisagent le rôle de la CNIL "comme celui d’une autorité de coordination, de supervision, de tête de réseau". Ils entendent par là qu'elle pourrait superviser, par exemple, l'Arcep, l'Arcom, l'AMF, l'ACPR et les autres autorités sectorielles lorsqu'elles devront se prononcer sur la régulation des systèmes d'IA relevant de leur champ de compétences.

La cnil aurait besoin de beaucoup plus de moyens

Mettre cette proposition en œuvre suppose, d’une part, de renforcer ses moyens, "en particulier humains", le rapport en profitant pour relever que "l’effort budgétaire réel en faveur de la CNIL est resté très en-deçà des besoins".

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/le-conseil-d-etat-propose-de-faire-de-la-cnil-le-regulateur-de-l-intelligence-artificielle.N2038447

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La détection par intelligence artificielle de piscines non déclarées va être généralisée en France

lemonde.fr - avec AFP

Publié le 29 août 2022

Le dispositif, en expérimentation dans neuf départements, a permis de récolter environ dix millions d’euros, selon un bilan des finances publiques. Après sa généralisation pour les piscines, « ce nouvel outil » pourrait aussi détecter « d’autres formes de bâti non déclaré ».

La direction générale des finances publiques a annoncé, lundi 29 août, que son dispositif de détection des piscines non déclarées par intelligence artificielle avait permis de récolter environ dix millions d’euros et qu’il allait être généralisé à l’ensemble de la France.

« La généralisation se fera progressivement sur l’ensemble des départements en France à partir de septembre », a-t-elle précisé, confirmant une information du journal Le Parisien.

Le dispositif, baptisé « Foncier innovant » et développé en partenariat avec le cabinet de conseil Capgemini et le géant américain du numérique Google, permet de détecter des constructions ou aménagements sur des images aériennes et de vérifier s’ils ont été déclarés et sont correctement imposés.

Plus de 20 000 piscines non déclarées dans neuf départements

Il était expérimenté depuis l’an dernier dans neuf départements (Alpes-Maritimes, Var, Bouches-du-Rhône, Ardèche, Rhône, Haute-Savoie, Morbihan, Maine-et-Loire et Vendée) pour détecter les piscines non déclarées et en a trouvé plus de 20 000, selon un bilan des finances publiques. « Cela représente près de dix millions d’euros de recettes supplémentaires pour les communes concernées pour la seule année 2022 », a précisé la direction générale des finances publiques (DGFIP).

Sur ces dix millions d’euros, 5,7 millions ont été récoltés pour rectifier l’absence d’imposition les années précédentes et 4,1 millions au titre de la taxe foncière 2022, ce qui constitue une ressource « pérenne » pour les communes, selon la DGFIP.

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/08/29/experimentee-dans-neuf-departements-la-detection-de-piscines-non-declarees-par-intelligence-artificielle-va-etre-generalisee_6139439_4408996.html

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L'IA encore trop confidentielle dans les services publics

lemondeinformatique.fr - Dominique Filippone

Publié le 31 Aout 2022

Sur demande du Premier ministre, le Conseil d'Etat a publié une étude portant sur la stratégie en intelligence artificelle à adopter pour améliorer et rendre plus performants les services publics. Encore trop peu déployée, l'IA apporte pour autant des bénéfices notamment en matière de gestion du trafic automobile et de la lutte contre la fraude.

Plus de 4 ans après le rapport de Cédric Villani sur l'intelligence artificielle anglé autour de la stratégie nationale et européenne à adopter dans ce domaine, c'est au tour du Conseil d'Etat de se pencher sur ce thème porteur. Encore une fois réalisée à la demande du Premier ministre, l'étude est cette fois-ci orientée sur les enjeux et bénéfices de l'IA pour les services publics. Un axe intéressant et loin d'avoir, d'après le rapport, été abordé jusqu'alors : « Si l’IA fait couler beaucoup d’encre, plus ou moins sympathique, la question de son utilisation dans la sphère publique demeure, quant à elle, assez peu étudiée », indique le Conseil d'Etat. « Le nombre modeste de rapports et d’articles spécifiquement consacrés au déploiement des outils basés sur l’intelligence artificielle dans l’action publique contraste singulièrement avec le battage médiatico-scientifique général que suscite ce thème. Comme si l’administration était vouée à en rester un acteur de second plan, agissant dans l’ombre des géants privés du numérique, au risque d’ailleurs de s’exposer au soupçon et au procès d’intention, qu’il s’agisse du remplacement subreptice de l’agent public par la machine ou des velléités de surveillance de masse de la population ».

A ce jour, la plus haute juridiction administrative française a identifié l'usage de ce type de systèmes dans plusieurs secteurs : la gestion des territoires (circulation automobile, entretien de la voire, gestion des déchets, de l'eau, de l'éclairage public, véhicules autonomes...), la défense et la sécurité (détection des forces militaires, prévention des attaques informatiques, anticipation des catastrophes naturelles...), la lutte contre la fraude (contrôles fiscaux, douanes...), la Justice (pseudonymisation des jugements...), politiques d'emploi (accompagnement à la recherche d'emploi...), l'Education (prévention du décrochage scolaire...), protection sociale et santé (identification du non recours aux droits, aide au diagnostic...). « A l’instar de ses voisins européens, la France ne vit pas une révolution de l’IA publique, mais connaît un déploiement très progressif des systèmes IA dans les services publics, très inégal selon les administrations et souvent expérimental », peut-on lire dans le rapport.

Accompagner la transformation des postes... ou leur disparition

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-ia-encore-trop-confidentielle-dans-les-services-publics-87848.html

Metavers

Pourquoi le métavers pourrait permettre de vous manipuler

01net.com - Florian Bavard

Publié le 29 août 2022

Le métavers va faciliter la manipulation des internautes, met en garde un expert. D’après lui, la réalité virtuelle est une dangereuse arme de persuasion massive.

La RAND Corporation, une institution de conseil et de recherche californienne, vient de publier un rapport consacré au métavers. D’après les conclusions du Dr Rand Waltzman, expert en intelligence artificielle et en technologie de l’information, le métavers (ou metaverse en anglais) pourrait permettre de manipuler les internautes.

L’expert estime que les mondes en réalité virtuelle, comme le métavers de Meta, « permettront la manipulation psychologique et émotionnelle des utilisateurs à un niveau inimaginable dans les médias actuels ».

Le métavers, un outil de manipulation de masse ?

Il prend l’exemple d’un homme politique qui diffuserait un discours de campagne dans le métavers. Pour séduire de potentiels électeurs, les équipes de campagne pourraient modifier subtilement le visage du candidat en y glissant des traits caractéristiques de l’internaute. In fine, le candidat aurait une légère, et presque imperceptible, ressemblance avec chacun des électeurs.

« Alors que chaque spectateur pense voir la même version du candidat en réalité virtuelle, il voit en fait une version légèrement différente », explique le Dr Rand Waltzman.

Cette tactique pourrait permettre d’influencer les électeurs. En effet, il a été démontré que l’être humain est plus susceptible d’accorder sa confiance à un individu qui lui ressemble. Les experts de la manipulation n’hésitent pas à mimer la gestuelle, la diction ou l’attitude de leur cible afin de créer un « effet miroir ». C’est l’une des techniques de la programmation neurolinguistique.

Le rapport cite une étude de l’université de Stanford. Dans le cadre de cette étude, les traits d’un candidat ont été mélangés à celui de chaque participant. Ils ne se sont pas rendu compte que l’image était trafiquée, bien que 40 % des traits aient été modifiés. Au terme de l’expérience, les politiciens étaient mieux perçus par les participants. D’après les chercheurs de Stanford, « les gens sont toujours attirés par d’autres personnes perçues comme similaires ».

Le Dr Rand Waltzman craint que cette technique de manipulation soit exploitée à grande échelle dans le métavers. Pour lui, les technologies de réalité virtuelle et augmentée, en plein essor, vont inévitablement faciliter la manipulation. En immergeant l’internaute dans un « environnement synthétique », le métavers va réunir les conditions idéales pour l’influencer. C’est une aubaine pour les entités qui cherchent à prendre le contrôle de l’opinion publique.

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