Revue de presse ADCET n°172 du 06 Juin 2022

Mobilité

En Israël, l'intelligence artificielle pour en finir avec les embouteillages

france24.com

Publié le 29 mai 2022

Dvir Kenig, de la compagnie Intelligent traffic control (ITC) qui a mis en place un logiciel pour régler le problème des embouteillages, le 11 mai 2022 JACK GUEZ AFP

Tel-Aviv (AFP) – Les embouteillages monstres font le quotidien des Israéliens, dont le pays est noté comme l'un des pires en la matière, mais l'intelligence artificielle et ses algorithmes pourraient aider à contrer le phénomène, d'après une entreprise de la high-tech israélienne.

Ce secteur s'intéresse de plus en plus à l'industrie automobile et un salon sur la mobilité intelligente baptisé "EcoMotion", qui promeut des transports plus efficients et plus verts, s'est tenu récemment à Tel-Aviv.

Parmi les entreprises qui y étaient présentes figure ITC (Intelligent traffic control), qui développe un logiciel capable de récolter des données en temps réel à partir de caméras de surveillance le long des routes et de manipuler les feux de signalisation en fonction des flux de circulation.

"ITC est parvenue à prouver mathématiquement que de nombreux embouteillages peuvent être empêchés, si on intervient assez tôt", explique Dvir Kenig, en charge des technologies de cette entreprise, citant une baisse de 30% de l'engorgement sur deux carrefours où le système a été mis en place.

L'entreprise affirme vouloir répondre à un fléau qui affecte le monde entier, estimant qu'un automobiliste moyen reste bloqué trois jours par an dans des bouchons, source majeure d'émissions de gaz à effet de serre.

Juguler la circulation est un enjeu particulièrement important en Israël, où "les infrastructures de transport sont sérieusement insuffisantes par rapport à la plupart des autres pays" développés, a indiqué l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) dans un rapport publié en 2021.

"La congestion routière (en Israël) est l'une des pires" des pays de l'OCDE, selon ce rapport.

Evolution

Lire la suite : https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20220529-en-isra%C3%ABl-l-intelligence-artificielle-pour-en-finir-avec-les-embouteillages

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Opinion | Mobilité et intelligence artificielle : ne pas tomber dans le piège de l’innovation de continuité

lesechos.fr - Jean-François Moreau (ingénieur énergie)

Publié le 02 juin 2022

Dans le domaine de la mobilité, l’intelligence artificielle est comparable au chat de Schrödringer. Elle est tout autant une innovation de rupture écologique et vertueuse orientée vers les transports publics, qu'une innovation de continuité aux effets délétères, favorisant l’autosolisme. Face à cette dualité, il est dès aujourd’hui nécessaire de faire des choix stratégiques d’innovation.

En France, à partir du 14 juillet 2022, les conducteurs seront autorisés, sous certaines conditions strictes, à activer un logiciel de conduite autonome de niveau 3, leur permettant de conduire sans les mains. Cet amendement témoigne des avancées des solutions d’intelligence artificielle appliquées à la mobilité, qui se heurtent encore malgré tout à un mur technologique, notamment dans la sécurisation des interactions entre le véhicule et les autres usagers de la route.

L’intelligence artificielle ne doit pas faire le lit d’une "innovation de continuité"

L’assouplissement de la législation en Occident n’est pas nécessairement une bonne nouvelle. Il démontre en effet que l’application de l’intelligence artificielle dans le domaine de la mobilité est trop souvent perçue comme une "solution de continuité" par nos décideurs. L’orientation législative qui se dessine encourage ainsi la poursuite d’un modèle fondé sur la voiture individuelle, représentant encore 60,7 % des émissions du secteur des transports dans l’Union européenne. Peu étonnant qu’aux États-Unis, pays de l'autosolisme, une trentaine d’États autorisent déjà la circulation des véhicules autonomes sur routes ouvertes.

Bien que contre-intuitive, l’idée qu’un véhicule électrique autonome n’offrirait un bilan carbone que marginalement favorable en rapport au véhicule thermique émerge peu à peu dans la communauté scientifique. En effet, les applications d’intelligence artificielle pourraient, selon les conclusions d’un rapport mené en mars 2021 par La Fabrique Écologique , produire 1,3 million de Go de données par an et voiture, auquel il est nécessaire d’ajouter l’empreinte carbone liée à la construction de véhicules autonomes bardés de technologies. Il faut aussi y additionner de nombreux effets indirects, comme la pérennisation du modèle de l’étalement urbain ou encore l’aggravation de la congestion routière par la multiplication des acheteurs, attirés par la perspective d’une conduite passive offrant de nombreuses potentialités (travail, lecture…).

La généralisation du modèle du véhicule autonome comme mode de transport individuel serait surtout, dans le contexte de la transition vers une société écologiquement soutenable, parfaitement contreproductive. L’autosolisme, même autonomisé, reste un fléau.

L’intelligence artificielle doit être mise au service de la mobilité collective et partagée

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-mobilite-et-intelligence-artificielle-ne-pas-tomber-dans-le-piege-de-linnovation-de-continuite-1410981

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Métropole de Lyon : les bornes de paiement sans contact activées lundi dans les TCL

lyonmag.com

Publié le 28 mai 2022

Est-ce le début de la fin du ticket de métro ?

Initialement prévue pour l'automne 2021, l'activation des bornes embarquées de paiement sans contact aura lieu ce lundi dans les TCL de la Métropole de Lyon. Les oublis de cartes Técély ou de tickets rouges seront bientôt de l'histoire ancienne.

À partir du 30 mai, une simple carte bancaire pourra servir de titre de transport. Le fonctionnement est très facile d'accès : les usagers des trams et bus n'auront qu'à passer leur CB sur les petites bornes rouges situées un peu partout à bord pour être en règle. 

Pour ceux qui prennent le métro et le funiculaire, les appareils seront disponibles dans les stations, juste avant les portiques de sécurité. En cas de venue des contrôleurs, les agents TCL passeront la carte bancaire dans leurs appareils de contrôle.

Côté tarif, rien ne change. Le passage de la CB coutera aux voyageurs 1,90 euro pour une heure de transport sur tout le réseau. Un plafond de 6 euros par jour sera mis en place, soit l'équivalent du prix de l'actuel ticket journalier.

Cette petite révolution est une étape de plus dans la grande réorganisation tarifaire prévue par le Sytral. L'installation progressive de 4000 petites bornes rouges a coûté 18 millions d'euros au Syndicat mixte.

Lire la suite : https://www.lyonmag.com/article/123371/metropole-de-lyon-les-bornes-de-paiement-sans-contact-activees-lundi-dans-les-tcl

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Provence-Alpes-Côte d'azur : la région veut revoir les avantages de la carte Zou pour les TER

bfmtv.com - Kelly Vargin avec Shéhérazade Ben Essaid

Publié le e 31 mai 2022

Cette carte donne droit actuellement à une réduction de 50% sur le prix des billets TER. La région veut revoir cette grille tarifaire pour favoriser les utilisateurs les plus réguliers.

Est-ce bientôt la fin de la carte ZOU telle qu'on la connait? Plusieurs associations d'usagers des transports en commun en Provence-Alpes-Côte d'Azur redoutent la future grille tarifaire des transports qui sera votée lors du conseil régional en juin.

La région envisage de revoir l'ensemble des avantages liés à cette carte, notamment en diminuant les réductions accordées aux usagers.

Aujourd'hui, cette carte à 30 euros, accessible à tous les usagers de plus de 26 ans, permet de bénéficier d'une réduction de 50% sur l'ensemble des trajets TER et 75% pour l'achat d'un carnet de dix tickets sur un trajet privilégié. Par exemple, l'achat d'un billet pour un trajet Menton-Nice revient à 1,40 euros avec ce système, contre 5,90 euros en plein tarif.

Mais dans sa volonté de remodeler sa grille tarifaire, ces réductions pourraient être revues à la baisse. L'avantage de -50% pourrait ainsi se transformer en seulement -30%. Et pour les utilisateurs très occasionnels, "nous ne maintiendrons pas une remise de 75%", précise Jean-Pierre Serrus, vice-président de la région en charge des transports.

La région défend son choix, arguant que cette initiative vise à donner la priorité aux usagers réguliers avec des abonnements plus avantageux.

C'est vrai que la carte Zou amalgamait les utilisateurs fréquents et occasionnels. Pour les utilisateurs réguliers, ceux qui utilisent nos réseaux pour aller à leur travail, pour les déplacements au quotidien, ils trouveront dans la nouvelle gamme tarifaire des abonnements encore plus intéressants que cette carte", explique-t-il.

Une pétition

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/provence-alpes-cote-d-azur-la-region-veut-revoir-les-avantages-de-la-carte-zou-pour-les-ter_AV-202205310404.html

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Transports : combien coûtera le stationnement pour les motos et scooters à partir du 1er septembre à Paris ?

france3-regions.franceinfotv.fr - Tom Rousset

Publié le 03 juin 2022

La redevance concernera uniquement les véhicules à moteur thermique • © ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP

La mairie de Paris a annoncé cette semaine que les deux-roues motorisés allaient devoir payer une redevance pour le stationnement sur la voie publique à partir du 1er septembre prochain. Voici un point sur les tarifs de cette redevance.

Les motards qui roulent en deux-roues thermique devront payer leur stationnement à Paris à partir du 1er septembre prochain. " Les deux-roues motorisés paieront une redevance lorsqu’ils stationnent sur la voie publique, dans les emplacements dédiés au stationnement 2RM ou dans la bande de stationnement payant", annonce la Mairie dans un communiqué ce lundi. Cette mesure concerne les motos et scooters thermiques. Les deux-roues électriques en sont exonérés. Cette redevance concernera le stationnement sur la voie publique. 

Combien cette redevance coûtera-t-elle ? 

Le tarif de celle-ci correspond à la moitié du prix payé par les véhicules légers dans la capitale. Ce tarif dépend de la durée du stationnement et de l'arrondissement dans lequel le véhicule se trouve. Du 1er au 11ème arrondissement, une heure de stationnement coûtera 3 euros à un utilisateur de deux-roues thermique. Du 12ème au 20ème, cette même heure sera tarifée 2 euros. Le tarif double ensuite pour chaque heure supplémentaire. En dehors de la voie publique, la Ville de Paris proposera un "Pass 2RM". Cet abonnement reviendra à 90 euros par mois du 1er au 11ème et à 70 euros du 12ème au 20ème. 

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/transports-combien-coutera-le-stationnement-pour-les-motos-et-scooters-a-partir-du-1er-septembre-a-paris-2554400.html

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La mobilité urbaine en marche vers la durabilité

lejdd.fr - Frédéric Brillet

Publié le 4 juin 2022

Une priorité en ville car le changement climatique et les émissions de particules fines affectent plus gravement ces zones.

Mieux organiser les déplacements grâce aux nouvelles technologies, encourager l’usage de transports publics plus propres… Face à l’urgence climatique, l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP) estime nécessaire au cours de ce quinquennat « de doubler la part des transports publics dans les déplacements urbains – actuellement de 14 % en voyageurs-kilomètres – et d’intensifier le verdissement des flottes avec le soutien de l’État ». Les villes s’y emploient déjà : si les grandes continuent de développer le tramway, les petites et moyennes agglomérations misent pour des raisons de coût sur des bus alimentés en tout ou partie par des batteries électriques, le gaz ou encore très marginalement par l’hydrogène. Bien que prometteuse, cette dernière technologie a pour principal inconvénient d’être un tiers plus cher que le diesel, même avec les aides publiques. Ce qui ne décourage pas les pionniers : « Nous en avons acheté cinq car cette filière est un axe fort de développement économique et donc d’attractivité pour notre territoire », justifie Crescent Marault, maire d’Auxerre et président de la communauté d’agglomération de l’Auxerrois.

Le verdissement des flottes, qui comptent encore 70 % de bus diesel, s’accélère avec la loi qui impose désormais lors des renouvellements une proportion minimale de 50 % de véhicules à faibles ou zéro émissions et 100 % à partir de 2025. Pour convaincre les citadins d’emprunter ceux-ci davantage, les collectivités locales promettent plus de fiabilité avec l’avènement du bus à haut niveau de service (BHNS) : roulant sur une voie réservée avec un système de priorité aux feux tricolores et aux ronds-points, il se ­caractérise par une forte ­fréquence et une amplitude horaire élevée, un confort inégalé (plancher bas pour l’accessibilité) qui le ­rapproche du tramway.

La technologie joue un rôle clé

Lire la suite : https://www.lejdd.fr/Economie/la-mobilite-urbaine-en-marche-vers-la-durabilite-4115464

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Mobilité : Nice expérimente trois nouvelles technologies

webtimemedias.com - Jean-Pierre Largillet

Publié le 03 juin 2022

La ville de Nice continue de jouer l'expérimentation en matière de nouvelles technologies. Elle a ainsi présenté hier au Centre de Supervision Urbain de la Police Municipale trois nouvelles technologies françaises.

L’application mobile "caméras circulation" permet en temps réel d’informer les usagers sur les situations de circulation sur les voies structurantes (Promenade des Anglais, Voie Mathis, Pénétrante du Paillon). D’un simple clic, l’état du trafic s’affiche avec une photo témoin rafraichie toutes les 5 minutes. Ce dispositif peut permettre l’amélioration du trafic, l’adaptation des déplacements et du moyen de transport. Disponible aujourd’hui sur l’application Allo Mairie.

La caméra nomade autonome nouvelle génération : 32 nouvelles caméras nomades à énergie solaire, fonctionnant 24 heures sur 24, peuvent être déployées sur l’ensemble du territoire en moins de 2 heures. La première caméra nomade nouvelle génération sera mise en service sur le site du Vallon des Sablières à la suite d’une demande des riverains.

Solution de comptage et classification basée sur l’intelligence artificielle : appelé Cityvision, ce logiciel analyse, classifie et de compte 8 types de mobilité urbaine (piétons, vélos, trottinettes, motos, voitures, véhicules utilitaires, véhicules de transport en commun et véhicule de transport de marchandise). "Cette solution permet d’améliorer la sécurité routière en détectant par exemple les véhicules en sens interdit, d’analyser les comportements dangereux et de trouver des solutions adaptées" souligne la ville face à des craintes d'une utilisation autre que statistique.

Lire la suite : https://www.webtimemedias.com/article/mobilite-nice-experimente-trois-nouvelles-technologies

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Le VTC Freenow propose des taxis sur son application à Paris et en Ile-de-France

usine-digitale.fr

Publié le 01 juin 2022

L'application de VTC Freenow, détenue par Daimler et BMW, propose désormais des courses en taxi à Paris et dans les villes limitrophes. Un pas de plus en vue de devenir la super app de mobilité urbaine à l'échelle européenne. Et une façon de gagner de nouveaux utilisateurs en vue de poursuivre sa quête de rentabilité.

Freenow, le service de VTC de Daimler et BMW, ajoute les taxis à sa panoplie de services de mobilités accessibles sur son application. Si cela fait déjà trois semaines que ce service est en train d'être testé et affiné, Freenow annonce ce 1er juin 2022 le lancement officiel de cette nouvelle offre.

400 Chauffeurs de taxis

Concrètement, les utilisateurs de Freenow verront la solution d'un trajet en taxi s'afficher aux côtés de celles en VTC (Green, standard, berline, van), vélo, trottinette et scooter électriques. Pour l'instant ce sont environ 400 chauffeurs de taxis qui exercent notamment via Freenow. Au global ce sont "un peu plus 20000 chauffeurs en Ile-de-France dont 10000 indépendants qui sont recensés", assure Dimitri Tsygalnitzky, directeur général chez Freenow France, qui espère séduire 4000 à 5000 chauffeurs d'ici la fin de l'année. Si pour l'instant aucun accord n'a été passé avec une société gestionnaire de taxis, Freenow ne l'exclu pour l'avenir. "Il faut un intérêt pour tous pour nouer un partenariat. Je soupçonne que G7 et Alpha taxis nous voient plus aujourd'hui comme des concurrents que comme des partenaires."
Pour les utilisateurs qui souhaitent réserver un taxi, une fourchette de prix s'affiche et non pas un prix fixe. Le prix de la course finale est déterminé au taximètre dont le chauffeur entre le montant final dans l'application pour que le paiement soit automatiquement fait via l'application. "Après 10000 courses réalisées durant la phase de rodage, la fourchette de prix est suffisamment précise, assure Dimitri Tsygalnitzky, puisque la marge d'erreur est de 1% sauf situation exceptionnelle."
Freenow prend une commission de 15% auprès du chauffeur du taxi qui peut récupérer 2,5 points de TVA pour une commission réelle qui s'élève ainsi à 12,5%. Le service de VTC ajoute que les chauffeurs ne sont pas engagés et ne signe pas de clause d'exclusivité.

Freenow cherche de nouveaux utilisateurs

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Cybersécurité

Ransomwares : pourquoi payer la rançon ne vous aidera pas

presse-citron.net - Jean-Yves Alric

Publié le 29 mai 2022

Une nouvelle enquête démontre que c’est une mauvaise idée.

Les cyberattaques par ransomwares explosent depuis le début de la pandémie. Elles peuvent toucher tout le monde, des administrations, aux particuliers, en passant par les entreprises. Le soucis peut notamment s’avérer particulièrement complexe à gérer pour les PME. Un sondage réalisé par la société CyberCatch aux États-Unis et au Canada n’incite d’ailleurs pas vraiment à l’optimisme.

Les experts ont ainsi constaté que 21 % des PME sondées indiquent n’avoir aucune sauvegarde hors ligne de leurs données. C’est particulièrement problématique car cela les expose très gravement en cas de cyberattaque. Elles risquent bien de ne jamais récupérer leurs informations et par la même de mettre la clé sous la porte.

Payer ne vous permet pas toujours de récupérer vos données

Dans ces conditions, de nombreux chefs d’entreprise sont très tentés de payer la rançon. La société Veeam a justement mené une étude très parlante à ce sujet. Un millier de cadres dirigeants liés aux métiers de l’informatique ont répondu à leurs questions.

Le premier constat est sans appel, puisque 75 % des entreprises disent avoir été victimes d’attaques par ransomware. Pire, 76 % d’entre elles ont accepté de payer la rançon. Et sur ce total, seuls, 52 % ont pu récupérer leurs données, tandis que 24 % estiment que payer s’est avéré parfaitement inutile.

A noter :  Un numéro d’urgence, 17 cyber, sera bientôt lancé et il permettra de signaler à tout moment des actes de malveillance.

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D'ici 2025, Microsoft ambitionne de former 10 000 professionnels de la cybersécurité en France

usine-digitale.fr - Alice Vitard

Publié le 01 juin 2022

Microsoft lance un plan pour faire face à la pénurie de talents dans la cybersécurité en France, sur le même modèle que celui lancé aux Etats-Unis quelques mois auparavant. Grâce à différents parcours s'adressant aux lycéens, demandeurs d'emploi et personnes déjà en poste, il ambitionne de former 10 000 professionnels en trois ans.

Ce n'est pas une nouveauté : le secteur de la sécurité informatique doit faire face à une pénurie de compétences. On compte aujourd'hui 15 000 postes vacants, d'après une étude du cabinet de conseil Wavestone publiée en mars 2022. C'est pour tenter de répondre à cette problématique que Microsoft – qui a fait de la cybersécurité un axe fort de ses activités – a dévoilé le 31 mai un plan visant à "sensibiliser aux enjeux de cybersécurité et renforcer les compétences en sécurité informatique" en France. 

10 000 professionnels formés en 2025

"Nous avons pour ambition de former 10 000 nouveaux professionnels de la cybersécurité d'ici 2025", a déclaré Corine de Bilbao, présidente de Microsoft France, à l'occasion d'un événement au Campus Cyber, "lieu totem" de la cybersécurité situé à Puteaux.
Le plan se décline en deux priorités. La première vise à sensibiliser aux bonnes pratiques et à la découverte des métiers via "une campagne de sensibilisation" sous forme d'un kit pédagogique destiné aux lycéens. Il pourra ainsi être utilisé par des enseignants en classe ou par des professionnels de la cybersécurité dans des forums, des salons d'orientation et d'emploi, prévoit l'entreprise américaine. Il est mis à disposition sous licence Creative Commons sur GitHub. Une première expérimentation a eu lieu en avril avec les lycéens d'Issy-les-Moulineaux, ville des Hauts-de-Seine dans laquelle se situe le siège social de Microsoft France. 
La seconde priorité du plan est de former des professionnels de la cybersécurité. Le MOOC "Cybersécurité défensive en environnement Microsoft", déjà proposé aux étudiants de l’ECE Paris, EPITA, EPITECH et EFREI Paris, sera également disponible pour l'Ecole 2600, la Guardia Cybersecurity School ainsi que pour les étudiants en BTS SIO à la rentrée 2022. 

Renforcer les compétences des personnes en poste

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Téléphones portables : un logiciel espion très répandu démantelé

sud-ouest.fr - Par SudOuest avec AFP

Publié le 01 juin 2022

Une fois installé sur un téléphone, le logiciel « Flubot » permettait d’accéder à la liste de contacts et d’envoyer de faux SMS à d’autres téléphones

L’office européen de police Europol a annoncé mercredi 1er juin, le démantèlement du logiciel espion très répandu « FluBot » qui s’attaquait via SMS à des téléphones portables Android pour voler des informations sensibles comme les mots de passe ou les coordonnées bancaires.

« FluBot », qui a provoqué des incidents majeurs en Espagne et en Finlande, était « l’un des logiciels malveillants sur téléphone portable (malware) les plus répandus à ce jour », a souligné Europol dans un communiqué. Il « a pu se propager comme une traînée de poudre en raison de sa capacité à accéder aux contacts d’un smartphone infecté », a ajouté Europol.

La cybercriminalité a coûté plus de 6 000 milliards de dollars en 2021 : La cybercriminalité se fait plus menaçante et a coûté plus de 6 000 milliards de dollars (5 700 milliards d’euros) au monde l’an dernier, selon un rapport d’experts

Dix mille victimes déconnectées

Les victimes utilisant des téléphones dotés du système d’exploitation Android de Google recevaient un SMS demandant aux utilisateurs de cliquer sur un lien et d’installer une application pour suivre la livraison d’un colis ou d’écouter un faux message vocal.

Les pirates utilisaient alors l’accès au téléphone pour voler les coordonnées de comptes bancaires ou de comptes de cryptomonnaie. « Il s’agit d’un logiciel malveillant avancé capable de causer beaucoup de problèmes », a indiqué la police néerlandaise, qui est parvenue en mai à « perturber » l’infrastructure de « FluBot » après une enquête internationale menée par onze pays, dont les États-Unis, l’Australie et plusieurs pays européens.

« À ce jour, nous avons déconnecté dix mille victimes du réseau « FluBot » et empêché plus de 6,5 millions de SMS malveillants », a-t-elle précisé dans un communiqué.

La police néerlandaise tente toujours d’identifier les responsables de l’escroquerie.

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Intelligence artificielle

Burnout et épuisement professionnel : pourquoi l'intelligence artificielle permet de mieux les détecter ?

midilibre.fr - ETX Daily Up

Publié le 01 juin 2022

Le burnout est un sujet éminemment important à l'heure où une partie de la population semble proche de l'épuisement professionnel. Une nouvelle méthode basée sur l'intelligence artificielle et l'analyse de texte permettrait de le diagnostiquer plus efficacement.

L'intelligence artificielle pourrait-elle nous permettre de faciliter le diagnostic du burnout ? Alors que de nombreux outils et tests existent sur Internet pour essayer de répondre à cette question, une nouvelle méthode, basée sur l'intelligence artificielle et l'utilisation du traitement automatique du langage naturel, pourrait bien offrir de nouvelles perspectives. Le NLP (Natural Language Processing) est une technologie qui consiste à analyser automatiquement des phrases formulées par un humain afin de prendre une décision ou d'identifier un comportement.

Pour parvenir à déceler dans des textes des indicateurs de burnout, il faut accumuler un grand nombre de données. La construction de ce modèle s'est faite à travers la plateforme Reddit. La phase de regroupement consistait à emmagasiner des textes anonymes à propos d'expériences en tout genre avec pas moins de 13.568 échantillons.

Dans cet amas d'histoires, 352 étaient liées au burnout et 979 à la dépression. L'objectif pour le modèle est de réussir à détecter de manière automatique quels sont les propos liés à l'épuisement professionnel. Cette méthode a permis d'obtenir un taux de réussite d'environ 93 % dans l'identification des cas de burnout. "Le traitement automatique du langage est efficace pour détecter le burnout tout en étant peu chronophage, ce qui est très prometteur", explique Mascha Kurpicz-Briki, professeure en ingénierie des données à la Haute École Spécialisée Bernoise à Bienne en Suisse, en charge du projet.

Un outil pour accompagner les professionnels de santé

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L'intelligence artificielle "Gato" peut-elle surpasser l'intelligence humaine ?

lesnumeriques.com - @Lesnums), ETX

Publié le 03 juin 2022

Deepmind, société de Google spécialisée dans l'intelligence artificielle a présenté récemment son modèle "Gato". Cette IA dite généraliste serait capable de réaliser 600 tâches différentes. Et dans la plupart de ces tâches, l'IA obtiendrait de meilleures performances qu'un être humain.

Deepmind aurait-elle construit la première intelligence artificielle généraliste, c'est-à-dire capable d'apprendre plusieurs tâches à la fois, là où la majorité des IA sont entrainées dans un but bien spécifique ? Depuis que l'entreprise américaine a dévoilé sa nouvelle œuvre, la question fait réagir les experts informatiques de tous les pays du monde.

"Gato" est un modèle d'intelligence artificielle capable de réaliser pas moins de 604 tâches différentes. Et d'après l'entreprise américaine, il serait meilleur que des experts humains dans 450 de ces tâches. Il est capable de jouer à des jeux vidéo Atari, de légender une image, de discuter avec un humain à travers un chat et carrément d'empiler des blocs à partir d'un bras robotique qu'il peut contrôler à sa guise. Toute la force de "Gato" réside dans un point : il n'oublie pas ce qu'on lui a appris. 

Toute la force de "Gato" réside dans un point : il n'oublie pas ce qu'on lui a appris.

Depuis quelques années, de nombreux modèles commencent à mélanger différentes compétences. On peut citer "DALL-E" ou "Imagen", capable de générer des images à partir d'une simple description textuelle. Récemment l'intelligence artificielle française "NooK" avait réussi l'exploit de battre plusieurs champions du monde de bridge. "AlphaZero", un autre modèle déjà construit par Deepmind a appris à jouer au go, aux échecs ou encore au shogi. À une différence près : "AlphaZero" ne pouvait apprendre qu'une seule tâche à la fois. Après avoir appris à jouer à un jeu de stratégie, il fallait lui faire oublier ce qu'il avait appris pour passer au jeu suivant. 

Vers une "super intelligence" ?

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Services publics

Services publics : « Tourner la page de la réforme de l’Etat menée depuis 30 ans »

lagazettedescommunes.com - Laura Fernandez Rodriguez

Publié le 31 mai 2022

Les hauts fonctionnaires Vincent Feltesse et Sébastien Soriano signent pour Terra Nova une note sur la réforme de l'Etat, les services publics et la transition. Ils formulent 5 propositions pour réinventer l’action publique de demain.

Cinq grandes propositions pour repenser totalement le mode opératoire de l’Etat : c’est la tâche à laquelle se sont attelés Sébastien Soriano, directeur de l’IGN, et Vincent Feltesse, haut fonctionnaire, magistrat financier et ancien élu en Gironde (1)dans une note pour Terra Nova publiée le 31 mai.

Dans la foulée de la réélection d’Emmanuel Macron, et dans le contexte de la formation du nouveau gouvernement, les auteurs souhaitent inventer les contours de l’action publique de demain.
La coupure doit être nette avec « la réforme de l’Etat menée depuis 30 ans » qui a « essentiellement procédé d’un rétrécissement de ce dernier, au profit du marché, des collectivités territoriales et de l’Europe », estiment-ils.

Les auteurs s’inscrivent à rebours du « new public management » qui s’est développé depuis les années 1990 et a pris la forme d’un « Etat stratège » en quête de « recentrage ». « L’Etat “opérateur” s’est en partie désarmé comme l’atteste l’inquiétante fragilisation opérationnelle de fonctions essentielles du service public (éducation, justice, santé…). L’Etat “financeur” s’est développé au risque d’une inefficacité relative (sous-traitance au privé, multiplicité des appels à projets, flou des frontières avec les collectivités locales…). L’Etat “régulateur” ne s’est pas encore totalement adapté aux nouveaux enjeux », écrivent-ils.

« Réarmement opérationnel »

D’où leur première proposition : tourner la page de la réforme de l’Etat telle que menée ces trente dernières années et organiser des « Etats généraux du service public ». Le but ? « Mettre en délibération une nouvelle doctrine d’action publique engageant à la fois le personnel politique et la technostructure », à l’heure où l’Etat doit être capable de relever les transitions (écologiques, numériques, démocratiques…).

Deuxième proposition : « organiser le réarmement opérationnel de l’Etat », après une période tournée vers « les indicateurs de performance », de « pression sur les emplois publics », de recours à la sous-traitance… Période qui a abîmé « la vocation des fonctionnaires, comme l’illustrent les crises de vocation dans un nombre croissant de domaines ».
Parmi les mesures appuyant cette proposition, on peut citer notamment la mise en place d’une « carte de la présence publique » pour coordonner l’évolution des sites des différents services publics nationaux en région.

« Réinventer la planification »

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Identité

Passeport et CNI : un plan d'urgence mis en place par l'État pour réduire les délais de délivrance

Mis à jour le 02/06/2022 à 09h15 - La Rédaction de DemarchesAdministratives.fr

Obtenez votre passeport ou votre carte d'identité plus rapidement grâce au plan d'urgence mis en place par l'État pour délivrer 50 000 titres par semaine

À l’arrivée des périodes d’examens et des vacances d’été, nombreux sont les Français qui entament des démarches pour demander de nouveaux titres d’identité. Pour faire face à ces multiples demandes de passeport et de cartes d’identité, le gouvernement a mis en place un plan d’urgence qui vise à limiter les délais de délivrance de ces titres nécessaires pour voyager ou passer le permis de conduire.

Plan d’urgence pour limiter l’attente

Pour permettre aux Français d’obtenir au plus vite leurs titres d’identité, le gouvernement met en place plusieurs actions qui visent à réduire les délais actuels. En effet, dans certains départements, les citoyens doivent parfois patienter plus de 100 jours avant d’obtenir un rendez-vous en mairie pour effectuer leurs demandes de passeport ou de carte d’identité. En avril 2021, ces entretiens étaient pourtant délivrés sous 11 jours en moyenne.

Les effets secondaires du Covid

Ce rallongement des délais d’obtention de titres d’identité est dû en partie à l’épidémie de Covid-19. En période de confinement, nombreux sont les Français à avoir vu leurs passeports et cartes d’identité se périmer. Avec la reprise progressive des déplacements aériens et la réouverture des frontières, les voyages sont de nouveau prisés et plus de 1,3 million de titres doivent être renouvelés.

Les mesures gouvernementales pour délivrer 50 000passeports par semaine

Le plan d’urgence mis en place par l’État devrait permettre à 50 000 Français par semaine d’obtenir le rendez-vous en mairie, qui est nécessaire pour élaborer de nouveaux titres d’identité. En ouvrant 400 nouveaux créneaux dans les mairies volontaires, le gouvernement compte bien rattraper son retard. Aussi, il est désormais possible de se rapprocher des espaces France services pour déposer une demande de renouvellement de CNI ou passeport.

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Paiement mobile

Les paiements mobiles authentifiés par biométrie sont de plus en plus nombreux

Il y a une tendance croissante pour les smartphones à inclure une gamme de mécanismes biométriques d'authentification, que ce soit par le biais de modalités matérielles ou logicielles, capables de reconnaître les empreintes digitales, le visage et la voix.

Un rapport révèle que la valeur des paiements mobiles à distance authentifiés par la biométrie atteindra 1 200 milliards de dollars dans le monde d’ici à 2027, passant de 332 milliards de dollars en 2022. Ces transactions utilisent la biométrie, généralement la reconnaissance faciale et d’empreintes digitales, pour authentifier les paiements mobiles à distance. Cette croissance de 365 % est tirée par les récents changements réglementaires, avec l’introduction de la SCA (Strong Customer Authentication) qui pousse à une plus grande adoption.

Les solutions de paiement OEM (Original Equipment Manufacturer), y compris Apple Pay sont des moteurs de l’adoption de la biométrie du paiement mobile. Le rapport de Juniper exhorte les fournisseurs OEM-Pay à utiliser leur influence sur la conception des smartphones pour améliorer les systèmes biométriques intégrés dans les appareils et garantir que la sécurité est maintenue à mesure que de nouvelles menaces émergent.

SCA

L’exigence SCA de PSD2 (deuxième directive sur les services de paiement) a poussé les institutions financières à mettre en œuvre l’authentification biométrique. Pour répondre à cette exigence, les institutions financières ont tiré profit des capacités d’authentification biométrique des smartphones. Cela accélère l’adoption de la technologie. Le rapport révèle que le volume des paiements mobiles à distance authentifiés biométriquement augmentera de 383 % au cours des 5 prochaines années, pour atteindre 39,5 milliards dans le monde d’ici à 2027.

Pour maintenir la confiance et réduire la fraude, les institutions financières mettent en œuvre une authentification renforcée, où certaines transactions sont soumises à une approbation biométrique basée sur la notation des risques. Par conséquent, les fournisseurs doivent proposer plusieurs façons de s’authentifier, ainsi que développer de nouvelles techniques pour sécuriser la biométrie.

La reconnaissance faciale stimule l’adoption de la biométrie mobile dans les paiements

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CNIL

Privacy Research Day : découvrez le programme de la première conférence académique de la CNIL

cnil.fr - Communiqué

Publié le 30 mai 2022

La CNIL présente la première édition du Privacy Research Day organisée le 28 juin 2022 à Paris. Lors de cet évènement pluridisciplinaire, des chercheurs internationaux présenteront leurs travaux. Découvrez le programme et inscrivez-vous gratuitement pour y assister.

La première conférence internationale de la CNIL consacrée à la recherche sur la vie privée

Le Privacy Research Day est l'occasion de créer des ponts entre les chercheurs et les régulateurs. Au cours de la journée, des experts de différents domaines présenteront leurs travaux et discuteront de leurs conséquences sur la réglementation - et inversement.

Cette journée interdisciplinaire s'adresse à un large public familiarisé avec la protection de la vie privée et des données. L'objectif est de créer un échange inédit entre des experts juridiques, des informaticiens, des designers ou encore des chercheurs en sciences sociales. Les chercheurs et les experts de tous les domaines liés à la protection des données sont également invités à participer.

Cet évènement permettra également aux participants de découvrir des recherches innovantes : de nouvelles vulnérabilités, de nouveaux outils et de nouvelles solutions leur seront présentés. Ces travaux pourront inspirer de nouvelles façons de percevoir et de remplir leurs missions et de dessiner ainsi les contours de la protection des données de demain.

Enfin, le Privacy Research Day est une opportunité pour créer des partenariats durables entre le monde de la recherche, la CNIL, et d'autres organismes publics.

L'événement aura lieu à Paris et sera diffusé gratuitement en ligne, en anglais et en français (inscription en ligne à la fin de cet article).

Le programme

Inscrivez-vous gratuitement pour assister à la conférence

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Blockchain

Tribune | Web3 : pourquoi la formation à la blockchain est un enjeu de souveraineté numérique ?

forbes.fr - Pierre Berthoux

Publié le 29 mai 2022
Dans cette tribune en exclusivité pour Forbes France, Fabien Poggi rappelle l’importance d’adapter nos cursus de formation aux évolutions de la blockchain et l’émergence du Web3. Ce dernier est CEO et co-fondateur de Starton, une plateforme qui permet via API d’accéder plus facilement à la blockchain. 

Depuis plusieurs années déjà, la blockchain transforme en profondeur l’économie numérique et s’impose comme une transition technologique majeure. Alors que des champions français émergent progressivement dans ce secteur en pleine effervescence, l’Hexagone reste confronté à une pénurie critique de talents. À l’heure où la souveraineté numérique française et européenne est au cœur de toutes les préoccupations, former massivement aux savoir-faire du Web3 et de la blockchain devient un enjeu stratégique déterminant.

Ne pas reproduire les erreurs du passé

Si la souveraineté numérique est une question si brûlante en Europe, c’est avant tout parce que des erreurs décisives ont été commises au cours des dernières décennies. Des semi-conducteurs à l’intelligence artificielle en passant par le cloud, tous les changements de paradigme en matière de numérique ont tant tardé à être intégrés dans les pays européens que les entreprises états-uniennes jouissent désormais d’une suprématie presque incontestable sur le secteur.

Sur les 10 plus importantes capitalisations boursières du dernier trimestre 2021, 8 ont été créées aux Etats-Unis, dont 7 dans le secteur du numérique. Aujourd’hui, la blockchain rebat en partie les cartes de l’innovation numérique : des champions français, comme Ledger ont d’ores et déjà émergé et un écosystème dynamique s’est créé autour du Web3 dans le pays. Il s’agit donc de ne pas reproduire les erreurs du passé pour donner toutes leurs chances à ces nouveaux acteurs dans la compétition mondiale.

Un défaut massif d’information et de formation

Pour se développer rapidement et massivement, cet écosystème a besoin que soient réunis trois
éléments :

● Un cadre législatif favorable, qui permette de développer des entreprises innovantes et des business models créatifs ;

● Des capitaux en quantité suffisante pour donner aux start-up les moyens de leurs ambitions ;

● Des ressources humaines nombreuses et formées.

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5G

Le métro parisien va se doter des premières lignes 100 % couvertes en 5G d'Europe

lesechos.fr - Sébastien Dumoulin

Publié le 31 mai 2022

Les lignes du Grand Paris Express vont être équipées d'antennes pour offrir une excellente connectivité aux voyageurs dès leur entrée en service fin 2024. Des sociétés spécialisées - l'espagnol Cellnex ou Totem, une filiale d'Orange - ont remporté les premiers appels d'offres.

Les travaux d'équipement en 5G de la future ligne 15 Sud du Grand Paris Express, actuellement en construction, doivent commencer en début d'année prochaine. (Gilles Rolle/REA)

C'est un chantier dans le chantier. Le Grand Paris Express, ce futur réseau de transport de 200 km en cours de construction autour de Paris, se dote d'une infrastructure de téléphonie mobile. Hors de question que les deux à trois millions de passagers qui emprunteront ses rames chaque jour soient privés de connectivité - comme ce fut le cas pour les usagers du réseau historique de la RATP jusqu'en 2020, ou comme c'est encore actuellement le cas de nombreux usagers du métro de Marseille.

La Société du Grand Paris a attribué les premiers lots récemment. L'espagnol Cellnex est chargé du déploiement d'antennes sur les lignes 16 et 17 pour offrir dès leur entrée en service fin 2024 « une connectivité continue et optimale - voix et data - quel que soit l'opérateur mobile, dans toutes les stations et tunnels ». Quant à Totem, la filiale du groupe Orange chargée de déployer et de louer à tous les opérateurs des sites mobiles, elle a décroché le contrat d'équipement et d'exploitation de la ligne 15 Sud. L'appel d'offres de la ligne 18 vient d'être lancé.

Une première en Europe

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/le-metro-parisien-va-se-doter-des-premieres-lignes-100-couvertes-en-5g-deurope-1410344

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A-t-on vraiment besoin de la 5G ?

fr.techtribune.net - Mélissa Babineaux

Publié le 29 mai 2022

Comme je l’ai mentionné dans un article de blog précédent, 4G est vraiment très bon. Cela permet pas mal de choses utiles :

• accès Internet généraliste rapide (de l’ordre du DSL)
• télécharger et même télécharger des vidéos haute résolution
• comportement toujours allumé (avec des piles qui durent toute la journée)
• applications reposant sur la localisation et l’identité (techniquement une fonctionnalité de smartphone).

Preuve de ce succès, plus de 700 réseaux 4G commerciaux sont déployés dans le monde, couvrant plus de 80 % de la population mondiale.

Alors, pourquoi avons-nous vraiment besoin de la 5G ?

Il est intéressant de mentionner que la 5G n’a pas été développée, comme la 3G et la 4G, en raison d’une technologie révolutionnaire. Le travail de normalisation 5G a en fait commencé par une étude des cas d’utilisation nécessitant plus que ce que la 4G peut fournir.

Étrangement, la 5G est exclusivement présentée dans les médias populaires comme n’étant qu’un remplacement ultra-rapide de la 4G. Bien sûr, cela est vrai! Le mode eMBB (haut débit mobile amélioré) de la 5G peut être 10 à 100 fois plus rapide que celui de la 4G !

Mais l’abonné cellulaire moyen a-t-il vraiment besoin de cette mise à niveau de vitesse, ou la livraison en 4G (100 Mbps) suffirait-elle vraiment ?

Lire la suite : https://fr.techtribune.net/smartphones/a-t-on-vraiment-besoin-de-la-5g/327384/

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Ça y est, la 5G va faire ses débuts dans la France d’outre-mer

numerama.com - Julien Lausson

Publié le 01 juin 2022

Y a plus qu'à adapter le réseau

Julien LaussonLe régulateur des télécoms a autorisé l’utilisation de fréquences taillées pour la 5G à La Réunion et Mayotte. L’ultra haut débit mobile va pouvoir arriver dans la France d’outre-mer.

L’ultra haut débit mobile va devenir enfin une réalité concrète en dehors de la métropole. Dans un communiqué paru le 31 mai, l’autorité de régulation des télécoms (Arcep) déclare que les autorisations d’utilisation des fréquences liées à la 5G ont été délivrées pour La Réunion et à Mayotte. Ce feu vert profite à quatre opérateurs à chaque fois.

Dans le cas de La Réunion, ce sont les bandes de fréquences 700 mégahertz (MHz) et 3,5 gigahertz (GHz) qui ont été réparties entre Orange, SFR Réunion, Telco OI et Zeop Mobile. Chacun obtient un bloc entre 703 et 733 MHz et 758 et 788 MHz pour la première bande et un bloc entre 3,4 et 3,8 GHz pour la seconde. La taille des blocs varie d’un opérateur à l’autre, selon le montant mis.

Du côté de Mayotte, les bandes sont 700 et 900 MHz. On retrouve Orange, SFR Réunion et Telco OI. À la place de Zeop Mobile, Maoré Mobile. Les portions pour la bande 700 MHz sont similaires à celles de La Réunion. Pour la bande 900 MHz, les blocs vont de 880 à 915 MHz et de 925 à 960 MHz. La taille de chaque bloc change également d’un opérateur à l’autre.

Deux bandes taillées pour la 5G

Le déploiement de la 5G en France se fait sur plusieurs bandes, mais c’est la bande 3,5 GHz qui a été identifiée comme la bande-cœur de cette nouvelle génération, car c’est elle qui présente les caractéristiques les plus équilibrées entre débit, portée et diffusion dans les bâtiments. La bande 700 MHz est idéale en portée et pour l’intérieur, mais son débit est moindre.

La bande 900 MHz est un cas un peu à part, car elle ne vise pas directement la 5G (c’est une bande qui historiquement a servi pour soutenir l’arrivée des différentes générations de téléphonie mobile, comme la 2G à la 3G, mais aussi la 4G). Dans le cas de la procédure à Mayotte, il s’agissait d’un réaménagement de la bande, pointe le régulateur des télécoms.

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Metavers

Expériences immersives : Métavers, Réalité Virtuelle, vidéo 360°

fc.univ.nantes.fr - Communiqué

Publié le 02 juin 2022

Le 15 septembre 2022 de 09:30 à 17:00 - Campus Île de Nantes

Quels enjeux pour l’éducation, la formation, la culture et le monde professionnel ? Alors que l’on parle de plus en plus parler du Métavers, que peut apporter ces nouveaux environnements virtuels au monde de l’éducation, de la formation, et à la sphère professionnelle ? Nantes Université propose une journée dans le cadre de la Nantes Digital Week, jeudi 15 septembre 2022 de 9h30 à 17h00, pour répondre à ces enjeux.

L’ambition de la journée : dans le cadre de la Nantes Digital Week 2022, notre ambition est d’engager une dynamique collective à Nantes, de partage d’expériences sur les thèmes du Métavers, de la réalité virtuelle et de la vidéo 360 appliqués à des contextes éducatifs et de formation. Une initiative commune portée entre acteurs de l’enseignement supérieur, de la culture et des entreprises du territoire. 
Une journée interdisciplinaire qui valorise les pratiques du territoire et qui permet de :

- Découvrir les enjeux du Métavers, réalité virtuelle et de la vidéo 360, dans l‘éducation et la formation. Expérimenter des solutions immersives pour se former et s’orienter dans les métiers Créer : son avatar, ses premiers environnements 3D Se projeter : pour définir les usages du Métavers dans son environnement professionnel

Date : Jeudi 15 septembre 2022 de 9h30 à 17h00.

Trois localisations sur l'Île de Nantes :

La Halle 6 Ouest : 42 rue de la Tour d'Auvergne. Nantes. Atelier by CA : 26 Rue Pierre Landais. Nantes. Ecole Nationale Supérieure d’Architecture : 6 Quai François Mitterrand. Nantes.

Publics visés : 

Enseignants-chercheurs  Entreprises : RH et acteurs de la formation, métiers

Inscription obligatoire sur Eventbrite

Source : https://fc.univ-nantes.fr/accueil/experiences-immersives-metavers-realite-virtuelle-video-360