Mobilité
Common Good Summit. Pourquoi décarboner les transports urbains est un vrai casse-tête?
challenges.fr -Nicolas Stiel
Publié le 20 mai 2022
Se passer de voiture thermique ? Prendre un véhicule électrique ? Plus facile à dire qu’à faire. Malgré la hausse des prix du carburant, la fréquentation des transports publics n’a pas augmenté. C'est le constat partagé lors d'une table ronde sur le sujet lors du Common good Summit de Challenges et Toulouse school of economics (TSE).
« La liberté c’est de pouvoir se passer de voiture ». Avec cette phrase, choc, Thierry Mallet, PDG de Transdev, invité de la table ronde sur "Le futur du transport urbain" du Common good summit 2022 de Challenges et Toulouse school of economics (TSE) et auteur de Voyage au Cœur de la Mobilité (Editions du Cherche-Midi), fixe les cadres du débat sur le transport urbain. La voiture, toujours la voiture… Elle représente 16% des émissions de CO2 . Et plus de la moitié de ces rejets ont lieu dans les agglomérations. Les grandes villes sont le problème, note Marc Ivaldi chercheur au TSE, également invité. "La moitié du PIB des Etats-Unis est réalisé sur 3% du territoire américain. Les villes génèrent des coûts de transports plus faibles mais elles créent aussi des congestions." Comment diminuer les émissions de CO2 ? En promouvant des zones à faibles émissions susceptibles d’inciter les gens à moins prendre leur voiture. Et en proposant aux conducteurs de s’orienter vers des modes de transport plus vertueux: le métro, le bus et les voitures propres avec les modèles électriques ou à hydrogène. Plus facile à dire qu’à faire.
LIRE AUSSILa voiture hydrogène, un véhicule aux nombreux adversaires
Malgré la hausse des prix du carburant, la fréquentation des transports publics n’a pas augmenté. La majorité des salariés a besoin d’un véhicule individuel pour aller travailler. « 83% des trajets en voiture sont des choix contraints, indique Thierry Mallet. Ce sont les plus modestes qui font le plus de kilomètres. » La crise des gilets jaunes a montré les limites des solutions fondées sur l’écologie punitive. Marc Ivaldi estime pour autant qu’on ne pourra pas se passer de péage urbain. « A Toulouse, vous payez environ un euro par jour quand vous prenez votre voiture, dit-il. Sur une année, cela revient pour la ville à un coût de 200 millions d’euros ». L’économiste estime que ce coût pourrait être couvert avec un péage modeste, de l’ordre de 2,5 euros par semaine. Thierry Mallet n’est pas de cet avis. « Le péage urbain est une solution qui exclut. »
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Le téléphérique urbain, une bien lente progression
Publié le 14 mai 2022 à 06h00
Déployé sur 3 km à Toulouse, Téléo est le plus long téléphérique urbain de France. (AFP)
Alors que celui de Toulouse ouvre ce samedi, le téléphérique urbain est volontiers présenté comme un moyen de transport astucieux et bon marché pour franchir des obstacles et/ou grimper des pentes, mais de nombreux projets ont été abandonnés en cours de route.
Le dernier élu à avoir jeté l’éponge est Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, qui rêvait de télécabines pour rejoindre la banlieue ouest, au relief tourmenté. « Il y a une forte opposition des citoyens, qui se sont exprimés sur ce nouveau mode de transport. Les conditions ne sont donc pas réunies pour réaliser ce projet », a-t-il annoncé mardi, au terme d’une concertation publique particulièrement agitée.
« De nombreux participants ont souligné leur attachement au paysage et craignent que les stations, les pylônes, les câbles et les cabines ne viennent abîmer, défigurer, changer l’identité visuelle de ce paysage », a-t-on rapporté. D’autres se sont inquiétés du bruit et du survol des habitations.
Des projets abandonnés à Orléans, à Marseille…
Ces dernières années, un certain nombre de projets plus ou moins avancés de téléphériques urbains ont aussi été abandonnés : à Orléans, Marseille, Paris, Issy-les-Moulineaux, Grasse… Pourtant, pour le centre public d’études des mobilités Cerema, « le téléphérique urbain est une solution de transport efficace et pertinente pour des territoires présentant de forts dénivelés ou des coupures urbaines liées à des obstacles hydrologiques ou urbanistiques ».
Offrant des fréquences élevées - qui compensent la petite taille des cabines -, il doit être intégré au réseau de transports urbains. « Pour la collectivité porteuse du projet, le transport par câble donne une image attractive et innovante, tout en offrant une expérience voyageur originale », estime aussi le Cerema.
À Brest, « c’est un énorme succès ! »
Lire la suite : https://www.letelegramme.fr/france/le-telepherique-urbain-une-bien-lente-progression-14-05-2022-13025602.php
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La quasi-gratuité dans les métros, trams mais aussi trains est-elle une bonne idée ?
bfmtv.com - Olivier Chicheportiche
Publié le 14 mai 2022
Pour inciter à utiliser les transports publics plutôt que leur voiture, certains pays comme l'Autriche ou le Luxembourg ont lancé des cartes annuelles à bas prix permettant de prendre métros, trams et trains de manière illimitée.
Inciter à prendre les transports en commun plutôt que la voiture est désormais l'objectif de tous les gouvernements afin de réduire l'empreinte carbone des automobiles.
Pour y arriver, plusieurs moyens existent: renforcer l'offre, développer les matériels verts et évidemment jouer sur les tarifs. Certaines villes en France (50 à l’horizon 2026) misent sur la gratuité (globale ou soumise à critères). Mais des pays entiers appliquent eux une quasi-gratuité à grande échelle.
C'est le cas du Luxembourg, de la Suisse qui tente de le mettre en place, ou encore de l'Autriche qui a lancé en fin d'année dernière le "Klimaticket". Présenté par le gouvernement écologiste comme "une révolution", cette carte doit être un levier pour que le pays atteigne la neutralité carbone en 2040.
Des conditions à remplir
Le principe est simple: vendue 1095 euros pour un an (soit environ 3 euros par jour), elle permet d’accéder à tous les trains (nationaux), bus, trams et métros (à Vienne) du pays, à volonté. Que les opérateurs soient publics ou privés.
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L’Angola signe plus de 244 millions USD d’accords avec la France pour renforcer l’agriculture et le transport
Publié le 14 mai 2022
(Agence Ecofin) - La France est le 2ème plus gros investisseur étranger en Angola, et les relations économiques entre les deux pays continuent d’évoluer positivement. En vue de renforcer davantage leur coopération, les deux partenaires viennent de signer de nouveaux accords.
Les gouvernements angolais et français ont paraphé des accords pour le renforcement des secteurs de l’agriculture et du transport en Angola, pour un montant global de 244,1 millions de dollars US. L’annonce a été faite par l’ambassadeur et envoyé spécial français pour la diplomatie publique en Afrique, Sylvain Itté, sur twitter ce vendredi 13 mai.
Le financement est composé d’une enveloppe de 207,8 millions de dollars destinés à financer des projets agricoles. L’objectif est d’accompagner les réformes mises en œuvre par les autorités angolaises pour « une économie plus diversifiée et un développement inclusif ». Quant aux 36,3 millions restants, ils constituent un prêt de l’Agence française de développement (AFD) et serviront à « moderniser la formation professionnelle agricole ».
Outre ces financements, la partie angolaise a convenu d’une collaboration avec la France dans le domaine du transport. Il s’agit d’un « échange d'expériences avec les acteurs français du secteur de la gestion des transports urbains, la préparation de projets d'amélioration et de durabilité du système de transport urbain de Luanda, et un référentiel de solutions de financement durable pour le secteur ».
La convention prévoit aussi de « cartographier l'organisation institutionnelle et de soutenir les entités Lire la suite : https://www.agenceecofin.com/aide-au-developpement/1405-97619-l-angola-signe-plus-de-244-millions-usd-d-accords-avec-la-france-pour-renforcer-l-agriculture-et-le-transport
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Mobilité urbaine durable : la Fondation Groupe RATP lance un appel à projets associatifs visant à soutenir des initiatives d’intérêt général en Île-de-France
ratp.fr - Newsroom
Publié le 17 mai 2022
Pour la première fois, la Fondation Groupe RATP lance un appel à projets entièrement dédié à la mobilité urbaine durable. Les acteurs associatifs éligibles au mécénat et qui développent des solutions en Île-de-France sur cette thématique ont jusqu’au 1er juillet pour postuler ! Les 3 projets lauréats se verront attribuer respectivement des dotations de 20 000, 15 000 et 10 000 euros. Un soutien extra-financier pourra également être apporté, sous la forme d’une mise en relation avec l’écosystème d’experts du groupe RATP ou d’une mise en visibilité des projets retenus.
Publié le 17 mai 2022 Imprimer / Télécharger ce contenu
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de la Fondation Groupe RATP.
La Fondation Groupe RATP soutient des projets d’intérêt général favorisant l’accès à l’emploi, à l’éducation et à la culture, ainsi que la transition écologique. Depuis sa création en 1995, elle a accompagné plus de 2200 projets menés par des institutions et acteurs associatifs pour environ 2 millions de bénéficiaires en France et à l’étranger.
Dans son programme 2021, la Fondation Groupe RATP a accompagné 81 projets, auxquels elle a attribué près de 1 million d’euros de subvention. Parallèlement, 19 structures ont bénéficié d’un soutien extra-financier avec la mise à disposition de supports d’affichage pour donner de la visibilité à leurs projets auprès des voyageurs franciliens.
Aujourd’hui, en écho à l’un des 6 principes d’action de la raison d’être du groupe RATP, « Contribuer à l’accélération de la transition écologique des villes », la Fondation a décidé de lancer un appel à projet sur l’axe de la transition écologique et plus particulièrement sur la mobilité durable.
Un appel à projets pour encourager les mobilités urbaines « décarbonées » en Île-de-France
À travers cet appel à projets, la Fondation Groupe RATP cherche à soutenir des initiatives d’intérêt général visant à accompagner les changements de comportements et les nouvelles pratiques, en termes d’usage, d’inclusion, d’économie circulaire, appliqués notamment aux mobilités actives et favorisant la complémentarité avec les transports publics.
Calendrier
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Le MaaS a besoin d’un chef d’orchestre
lagazettedescommunes.com - Samuel Ropert
Publié le 17 mai 2022 • Par Auteur associé • dans : France, Opinions
Dans une tribune, Samuel Ropert revient sur le MaaS. Ce concept de mobilité urbaine mettant à disposition un abonnement et une plateforme uniques pour rechercher des itinéraires multimodaux n'est pas encore très développé. Il apparaît nécessaire de désigner un acteur unique qui agira en tant que « tour de contrôle » au niveau d’un territoire. La région pourrait remplir ce rôle.
Samuel Ropert. Responsable de la commission "territoires et mobilité connectés" à l'Idate (think tank européen du numérique
Construire la mobilité de demain, notamment autour du MaaS (Mobility as a Service, la mobilité en tant que service, ndlr), constitue un enjeu économique, sociétal et environnemental crucial. Si un mouvement est déjà en marche, il convient d’innover à travers de nouveaux schémas et outils pour lever les freins qui subsistent. L’offre de micromobilité a connu une explosion ces dernières années. Le marché du vélo en libre service compte plus de 1 000 services à travers le monde, contre 74 en 2005. Pour autant, ce concept de mobilité urbaine multimodale mettant à disposition un abonnement et une plateforme uniques pour rechercher des itinéraires multimodaux est encore à un stade relativement précoce. Les déploiements actuels du MaaS varient en termes de degré de régulation du marché et d’interaction des acteurs privés avec les autorités publiques.
Pour cause, le développement du MaaS induit une multiplicité d’acteurs avec des prérogatives différentes, souvent complémentaires, mais parfois source de conflits et de ralentissement administratif. Ainsi en Ile-de-France, la région pilote directement la gestion des transports publics, la mairie de Paris gère les infrastructures routières ainsi que les mobilités douces et l’entité Société du Grand Paris (SGP), créée en 2010, est chargée de concevoir et réaliser le futur réseau de transport public du Grand Paris express. Ce millefeuille administratif reste le principal frein au développement des nouvelles offres de mobilité dans les territoires.
Par ailleurs, les budgets consacrés au développement des plateformes MaaS sont encore trop faibles. Ce constat s’explique par une mauvaise connaissance des architectures technologiques, et donc des coûts inhérents. Face à ces défis, il apparaît nécessaire de désigner un acteur unique qui agira en tant que « tour de contrôle » au niveau d’un territoire pour assurer un déploiement coordonné et rapide de toutes les solutions de mobilité – gestion des routes, périphérique dans les grandes villes, réseau ferré, voirie et trafic fluvial. Un acteur tel que la région ferait office de tiers de confiance car il aurait l’autorité suffisante et serait gage de confiance vis-à-vis de tous les acteurs, autour de la gestion des données et de la garantie de la fourniture d’un service public via une seule appli avec itinéraire multimodal optimisé, ainsi qu’un mode de paiement unique.
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Mobilité : la standardisation fera-t-elle décoller la MaaS ?
banquedesterritoires.fr - Lucas Boncourt pour Localtis
Publié le 20 mai 2022
La mobilité en tant que service (MaaS) suscite un réel engouement des territoires. Le décloisonnement des mobilités reste cependant embryonnaire et peine à dépasser les transports publics. Pour les experts réunis le 19 mai par le magazine "Ville, rail et transports", la standardisation pourrait aider à son décollage. Sans être suffisant.
La France compte aujourd’hui une centaine de projets se réclamant de la MaaS (acronyme anglais de mobilité en tant que service), signe d’un réel engouement des élus pour cette approche de la mobilité porte-à-porte, décloisonnée et fer de lance de la lutte contre l’autosolisme. Ces projets recouvrent cependant des réalités bien différentes entre ceux, très restreints, qui proposent une réelle multimodalité et les projets réduits à une billettique dématérialisée monomode adossée à un calculateur d’itinéraire. "Chaque métropole a sa Maas sans se poser la question de savoir si elle dialogue avec celle d’à côté", tacle Nicolas Cosson, président d’Hove (ex-Kisio). Et la plupart des applications existantes ne proposent que des forfaits sur le seul périmètre des transports publics.
Une complexité sous-estimée
"On a sous-estimé la complexité de sa mise en œuvre", reconnaît Aurélien Cottet, en charge du développement international d’InstantSystem. Nicolas Cosson abonde dans ce sens en détaillant le mille-feuille des acteurs et des données nécessaires à une Maas réellement aboutie. Car au-delà des données sur les transport publics, l’autopartage, les VTC, les taxis, il en faut aussi sur le stationnement, l’adressage, la topographie ou encore la météo… Alexandre Cabanis, du cabinet Ubi Transport, ajoute que certaines autorités organisatrices de la mobilité (AOM) sont "gourmandes en complexité" en voulant par exemple que tout passe par le mobile alors que la technologie choisie ne fonctionne pas sur tous les téléphones ou exige de lourds investissements dans des infrastructures physiques… "Les derniers textes d’application de la loi d’orientation des mobilités (LOM) n’ont été publiés qu’en décembre 2021", tempère Éric Alix, président de RATP smart system. Or c’est la LOM qui dresse le cadre de l’étage le plus sensible de la MaaS, celui de l’interopérabilité des systèmes billettiques. Et de souligner que "les objectifs sont partagés, il n’y a plus qu’à se mettre autour de la table".
Standardisation universaliste ou communautaire
Lire la suite : https://www.banquedesterritoires.fr/mobilite-la-standardisation-fera-t-elle-decoller-la-maas
Cybersécurité
Les consommateurs français s'inquiètent pour la cybersécurité
cio-online.com- Bertrand Lemaire - Rédacteur en chef de VIO
Publié le 15 Mai 2022
Selon une étude menée pour Oracle par Odoxa, la grande majorité des Français ressentent de l'inquiétude pour leurs données personnelles.
La cybersécurité est certes un sujet d'entreprise pour la garantir mais les consommateurs sont également des acteurs et des témoins de cette cybersécurité. Leur perception du sérieux de la cybersécurité a un lien direct avec la confiance accordée à telle ou telle entreprise ou même envers l'Etat. C'est ce que souligne une récente étude menée par l'Institut Odoxa sur la commande d'Oracle. Ainsi, 76% des Français craignent pour la protection de leurs données personnelles. De plus, sans doute en lien avec la guerre en Ukraine, 77% des sondés déclarent que le risque de cyberattaque à l'échelle nationale est élevé, et seuls 44% estiment que la France est prête à y faire face.
Le premier risque identifié par les consommateurs français est le détournement d'informations bancaires ou de paiement (86 % des répondants le craignent), devant l'usurpation d'identité (81%). Pour protéger leurs données, 81% déclarent utiliser un mot de passe complexe. Mais ce chiffre varie beaucoup selon l'âge des répondants : 68% des 18-24 ans utilisent un mot de passe complexe et 59% le réutilisent plusieurs fois. Les plus de 65 ans ne sont que 26 % à utiliser plusieurs fois le même mot de passe. Pour acheter et payer en ligne, 87 % recourent à la double-authentification, 83 % ne commandent que sur des sites qu'ils connaissent. Cependant, 60% des répondants ne vérifient pas l'utilisation du protocole https.
Côté confiance accordée aux entreprises pour préserver leurs données, la palme revient aux banques : 77 % des consommateurs leur font confiance. Les sites d'e-commerce sont loin derrière avec un taux de confiance de 49 %, les grands acteurs du numérique comme Google ou Microsoft (« GAFAM ») encore après avec 40 %. Les réseaux sociaux ne reçoivent la confiance que de 21 % des consommateurs.
Lire la suite : https://www.cio-online.com/actualites/lire-les-consommateurs-francais-s-inquietent-pour-la-cybersecurite-14171.html
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La Cour des comptes propose de réorganiser les liens entre le GIP Acyma et l'ANSSI
Publié le 18 mai 2022
Dans un rapport non publié mais que La Lettre A a pu consulter, la Cour des comptes « s'alarme de la dispersion des moyens sur le cyber », et « esquisse une remise à plat » du groupement d'intérêt public (GIP) contre la cybermalveillance Acyma lancé en 2017 pour sensibiliser le grand public aux menaces cyber.
Le GIP présidé par le patron de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), Guillaume Poupard, et dirigé par Jérôme Notin, aurait « échoué sur sa mission de veille : la structure n'a pas réussi à mettre en place son "observatoire de la menace numérique" », écrit LLA.
Cet échec ne serait pas imputable au seul GIP, précisent les magistrats financiers, qui « contestent la pertinence de confier cette mission à la plateforme », et pour qui le « foisonnement de services d'enquête et de plateformes de signalement est difficilement lisible pour le citoyen et nécessite probablement une coordination coûteuse en énergie et en temps ».
« La Cour des comptes propose donc trois options », résume LLA : transformer le GIP en association, sur le modèle de la Prévention routière, et donc lui confier plus de moyens financiers ; le réintégrer au sein de l'ANSSI ; ou « clairement répartir les rôles entre l'Anssi et le GIP sur la question des centres d'urgence informatiques régionaux, qui doivent à terme être financés par les régions », et « combler le manque de réponse étatique entre le haut du spectre, dédié à l'Anssi, et le bas du spectre, dévolu au GIP ».
Lire la suite : https://www.nextinpact.com/lebrief/69203/la-cour-comptes-propose-reorganiser-liens-entre-gip-acyma-et-anssi
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Thales renforce ses activités de cybersécurité avec deux acquisitions
capital.fr - AOF
Publié le 17/ mai 2022
Thales a signé un accord définitif avec Sonae Investment Management pour l'achat de deux sociétés européennes de pointe en cybersécurité, S21sec et Excellium, rassemblées au sein de la holding Maxive Cybersecurity. Cette acquisition, d'une valeur d'entreprise de 120 millions d'euros, est une étape importante pour Thales dans le domaine de la cybersécurité. Elle intervient sur un marché du conseil et des services de sécurité très dynamique, qui anticipe une croissance importante entre 2020 et 2025.
Cette acquisition vient en effet compléter le portefeuille de Thales en cybersécurité, en renforçant ses services de détection d'incident et de réponse (Security Operations Centre – SOC) ainsi que ses prestations de consulting, d'audit et d'intégration.
Ces entreprises apportent un savoir-faire industriel et une base de clients solide et diversifiée dans l'industrie et les opérateurs d'importance vitale, en particulier dans les services financiers, les activités gouvernementales et les services publics, qui représentaient plus de 50 % de leur chiffre d'affaires en 2021.
Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/thales-renforce-ses-activites-de-cybersecurite-avec-deux-acquisitions-1436631
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La cybersécurité plus forte et résiliente en Europe avec NIS2
lemondeinformatique.fr - Dominique Filippone
Publié le 18 Mai 2022
Les premiers pas de la directive NIS2 ont été validés par l'Union européenne mais il faudra patienter jusqu'en 2024 avant une transcription dans le droit de chaque Etat membre.
La directive NIS 2 est sortie de terre. Enfin presque. La Commission européenne et le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sont ainsi parvenus à un accord. Selon les termes convenus, cette législation imposera des normes communes en matière de cybersécurité pour les organisations critiques européennes. Cela inclus en particulier en France notamment les opérateurs de services essentiels (OSE). La liste devrait s'allonger en s’appliquant par exemple aux entités de l'administration publique aux niveaux central et régional. A l'occasion du FIC 2021, Guillaume Poupard, directeur général de l'ANSSI, avait expliqué que la deuxième version de la directive allait élargir le périmètre, fixer de nouveaux seuils, désigner des administrations publiques. Même si certains pays membres étaient réticents à intégrer les pouvoirs publics dans le scope du cadre réglementaire, la France a obtenu gain de cause. L'Europe compte faire grimper les investissements consacrés à la cybersécurité avec l'objectif d'atteindre jusqu'à 4,5 milliards d'euros grâce aux efforts conjoints entre l'UE, les Etats membres et les acteurs concernés.
« Les cybermenaces évoluent rapidement, elles sont de plus en plus complexes et adaptables. Pour garantir la protection de nos citoyens et de nos infrastructures, nous devons anticiper plusieurs étapes. Le bouclier de cybersécurité résilient et autonome de l'Europe signifiera que nous pouvons utiliser notre expertise et nos connaissances pour détecter et réagir plus rapidement, limiter les dommages potentiels et accroître notre résilience. Investir dans la cybersécurité, c'est investir dans l'avenir sain de nos environnements en ligne et dans notre autonomie stratégique », a expliqué Thierry Breton, Commissaire chargé du marché intérieur, à l'occasion de la naissance de l'accord NIS 2.
L'adoption de NIS 2 pas avant avril 2024 en France
Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-cybersecurite-plus-forte-et-resiliente-en-europe-avec-nis2-86802.html
Paiement électronique
Mastercard teste un système de paiement par reconnaissance faciale
usine-digitale.fr - Léna Corot
Publié le 18 mai 2022
Mastercard lance un pilote de paiement par reconnaissance faciale dans 5 supermarchés au Brésil. L'entreprise américaine s'est rapprochée de partenaires comme NEC, Payface ou encore Fujitsu pour ce nouveau programme qui vise à proposer une expérience d'achat simplifiée.
Lire aussi : Visa et Mastercard signent de nouveaux partenariats pour déployer la biométrie
Plus de besoin de chercher son portefeuille ou son smartphone pour payer à la caisse d'un supermarché, Mastercard teste un nouveau système de paiement par un simple geste de la main ou un sourire. Ce nouveau programme de paiement biométrique a été présenté le 17 mai 2022 par Mastercard.
Un premier test au Brésil
Dans le cadre de ce projet, le spécialiste américain des systèmes de paiement travaille avec des entreprises comme NEC, Payface, Aurus, PaybyFace, PopID et Fujitsu. Un ensemble de partenaires diversifié permettant d'assurer un éventuel déploiement rapide et à grande échelle du programme. Mastercard précise que des standards auxquels les banques, les commerçants et les fournisseurs de technologie sont fixés garantissent la sécurité et la confidentialité des données personnelles.
Dans le cadre de ce programme, les participants peuvent s'enregistrer pour ce service de paiement biométrique chez eux ou en magasin via une application d'un commerçant ou d'un fournisseur d'identité. Puis, une fois les courses réalisées, les clients peuvent simplement vérifier leur ticket de caisse et payer à l'aide d'un sourire ou d'un geste de la main.
Le premier pilote est lancé cette semaine au Brésil avec Payface. La technologie Payface est intégrée dans 5 supermarchés St Marche à Sao Paulo. Les clients pourront enregistrer leurs informations de paiement et leur visage dans l'application Payface. Puis, ils pourront payer uniquement grâce à un sourire à la caisse. Et si le sourire n'est pas suffisant, est-ce que le paiement aura quand même lieu ? Mastercard ne le précise pas…
D’autres pilotes à venir
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/mastercard-teste-un-systeme-de-paiement-par-reconnaissance-faciale.N2005827
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Les banques évoluent vers des solutions écologiques grâce aux cartes innovantes de Thales, certifiées durables par Mastercard
thalesgroup.com - Communiqué
Publié le 18 mai 2022
Thales est à l'avant-garde de la transformation durable du marché des paiements, et investit dans des solutions qui répondent aux préoccupations environnementales du secteur bancaire.
- Le déploiement de technologies innovantes et de matériaux durables fait de Thales la première entreprise à proposer une gamme complète de cartes dont l'empreinte de fabrication mondiale est certifiée par le Mastercard Sustainable Card Program.
- Pour l'année 2021 seulement, près de 25 millions de ces cartes écologiques, fabriquées à partir de matériaux biosourcés ou de plastique recyclé, ont été expédiées dans le monde entier.
Chaque année, la quantité de plastique utilisée pour produire des cartes de paiement équivaut à 125 fois le poids de la Statue de la Liberté. Les défis environnementaux prenant de plus en plus d'importance au niveau mondial, Thales, leader en sécurité de haute technologie, a mis au point des solutions pour un monde plus vert, récemment certifiées par le Sustainable Card Program de Mastercard. À ce jour, Thales a déployé pour les banques et les organismes émetteurs de cartes 30 millions de cartes de paiement écologiques qui répondent aux préoccupations des consommateurs sans altérer l'expérience de l'utilisateur.
Toutes les cartes écologiques de Thales sont fabriquées avec des composants innovants et durables. Une des cartes Thales est par exemple composée à 85 % de PLA (acide polylactique), un matériau dérivé du maïs. Une autre approche innovante consiste à réduire la quantité de nouveau plastique produit tout en luttant contre la pollution des mers, en fabriquant des cartes à partir d'Ocean Plastic® collecté par l'ONG ‘Parley for the Oceans’. Ce matériau innovant est constitué de déchets plastiques collectés lors d'opérations de nettoyage des côtes, en partenariat avec "Parley for the Oceans". Les banques peuvent également réduire la quantité de plastique de première utilisation en optant pour une carte en PVC recyclé, composée exclusivement de déchets plastiques provenant des industries de l'emballage et de l'impression.
Lire la suite : https://www.thalesgroup.com/fr/monde/securite/press_release/banques-evoluent-vers-des-solutions-ecologiques-grace-aux-cartes
Internet des Objets
Sternum lance une plateforme de simulation de cyberattaque IoT
objetconnecte.com - Yvette
Publié le 17 mai 2022
Alors que les cyberattaques liées aux objets connectés ne cessent de prendre de l’ampleur et mettent en péril la réputation de nombreuses entreprises, Sternum se propose d’évaluer les failles de sécurité des dispositifs IoT avant les hackers. Tout en leur permettant de prendre conscience de l’importance de renforcer la sécurité des appareils IoT. Ceci, grâce à une plateforme de simulation de cyberattaques IoT.
La majorité des équipes de sécurité estiment que les dispositifs IoT sont aujourd’hui bien plus exposés aux piratages que les ordinateurs. C’est en tout ce que révèle les résultats d’une enquête menée par Fortune Business Insights. Un constat pour le moins alarmant. Surtout lorsque l’on sait que les réseaux de près de 69 % des entreprises sont aujourd’hui plus lotis en objets connectés qu’en ordinateurs. D’ailleurs, un récent rapport du cabinet d’études révèle que 67 % des entreprises ont fait face à un incident de sécurité inhérent aux dispositifs IoT.
Pour faire face à cette problématique et aider les entreprises à faire une évaluation au plus près de la réalité de leurs protections contre les menaces actuelles, Sternum, le spécialiste de la cybersécurité, propose une plateforme de simulation de cyberattaque IoT. Ceci en mettant en lumière les faiblesses des micrologiciels.
Cette plateforme vise également à permettre aux équipes de sécurité de s’entraîner dans des scénarios d’attaques cybercriminelles le plus proche possible de celles qu’on a pu suivre ces dernières années sur les dispositifs IoT. A noter que lors de la phase de développement de cette solution, Sternum avait déjà identifié plus de 20 attaques critiques.
Plateforme de simulation de cyberattaque IoT : un levée de fond de 37 millions de dollars
Lire la suite : https://www.objetconnecte.com/sternum-plateforme-simulation-cyberattaque-iot/
Identité électronique
La lutte contre la fraude à l'identité bancaire dans le domaine de la protection sociale
ccomptes.fr - Communiqué Cour des Comptes
Publié le 09 Mai 2022
La Cour a souhaité s'assurer de la mise en oeuvre de l'une de ses recommandations issue de son rapport de septembre 2020 sur la lutte contre les fraudes aux prestations sociales. Cette recommandation visait à prévenir le détournement des versements des organismes de protection sociale aux assurés, allocataires, professionnels de santé ou autres tiers comme les bailleurs. La Cour avait alors recommandé que les organismes rapprochent systématiquement les coordonnées bancaires utilisées avec celles du fichier national des comptes bancaires et assimilés (Ficoba), grâce à des procédures automatisées.
La fraude par usurpation d'identité ou falsification de RIB progresse avec le développement des banques en ligne et néobanques. En quatre ans, les montants détectés de détournements de virements ont été multipliés par dix, pour atteindre 157 M€ en 2020. Les organismes de protection sociale ont pris, souvent en urgence, diverses mesures destinées à prévenir les risques de détournement. Mais ils ne procèdent pas suffisamment à la mesure simple consistant à rapprocher les coordonnées bancaires utilisées pour leurs règlements avec le fichier Ficoba des comptes bancaires ouverts en France tenu par la direction générale des finances publiques (DGFiP). Ce rapprochement devrait être rendu systématique, par la mise en œuvre d’échanges automatisés à grande échelle entre les organismes sociaux et Ficoba.
Alors qu’un projet de rapprochement automatisé est en cours depuis plus de dix ans, la DGFiP doit s'attacher à résoudre au plus vite les difficultés techniques qui font encore obstacle à ce rapprochement. Les organismes de protection sociale doivent être en mesure, dès 2022, d'exploiter ces données pour fiabiliser le flux comme le stock des coordonnées bancaires utilisés pour le versement des prestations sociales.
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Hausse des inquiétudes concernant le piratage et le vol d’identité via la biométrie
directioninformatique.com - Samira Balsara
Publié le 18 mai 2022
Une étude réalisée par Capterra portant sur 756 Canadiens a révélé que l’utilisation des données biométriques a augmenté chez les consommateurs depuis le début de la pandémie, créant des inquiétudes quant à la sécurité de leurs données personnelles.
Le rapport indique que 50 % des répondants citent le vol d’identité potentiel comme une préoccupation liée à l’utilisation des technologies biométriques. Parmi les autres préoccupations figurent l’utilisation abusive des données personnelles des répondants (49 %) et une atteinte à la vie privée (45 %).
La technologie biométrique permet d’identifier les personnes sur la base de certaines caractéristiques physiques ou comportementales, de la même manière que les personnes peuvent être identifiées à vue par leur apparence physique.
L’authentification biométrique peut être utilisée pour protéger les données et arrêter la fraude, ainsi que d’autres cybercrimes, en demandant aux utilisateurs de valider leur identité à l’aide de caractéristiques personnelles. Par exemple, les données biométriques, telles que l’apparence du visage ou le balayage de la rétine, peuvent être très distinctives et difficiles à falsifier.
Étant donné que les données biométriques sont difficiles à falsifier, cette méthode d’authentification a été utilisée par les agences gouvernementales pour le contrôle des passeports et la délivrance des permis. Le secteur privé a également commencé à mettre en œuvre cette technologie, un exemple étant le balayage d’empreintes digitales pour déverrouiller les téléphones intelligents.
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Blockchain
L'écosystème français des start-up de la blockchain se structure
usine-digitale.fr - Raphaële Karayan
Publié le 16 mai 2022
Deux nouveaux start-up studios font leur apparition à Paris, dans un contexte français plutôt dynamique pour le secteur de la blockchain et des applications décentralisées.
Deux start-up studios dédiés à la blockchain et aux cryptomonnaies viennent d'ouvrir coup sur coup à Paris. Ce lundi 16 mai, c'est eFounders, fondé en 2011 et à l'origine de 33 start-up (dont Aircall, Spendesk et Yousign) qui annonce la création d'une nouvelle structure dédiée au "web3", un mot un peu fourre-tout désignant les applications décentralisées basées sur la blockchain.
Le 10 mai, Pyratzlabs, structure fondée en 2021 qui a accompagné le jeu play-to-earn Dogami, a ouvert ses premiers locaux de 1000 m2 installés à Levallois-Perret, qu'elle imagine comme un "lieu inédit d’échanges et d'ébullition technologique".
Pyratzlabs en a profité pour annoncer une levée de fonds de 3 millions d'euros, auprès d'Animoca Brands (The Sandbox), de family offices et de business angels (dont Jonathan Cherki de ContentSquare). La société se voit comme un "facilitateur", à même de créer des synergies entre les start-up qui rejoignent sa structure. Actuellement, elle accompagne 10 start-up.
La même recette pour efounders
eFounders, de son côté, est un incubateur déjà cappé. Présent à l'origine dans le secteur du logiciel as a service, il a ouvert en janvier 2021 une structure dédiée aux fintech, Logic Founders. La nouvelle entité spécialisée dans la blockchain s'appelle 3founders. eFounders a cependant déjà des engagements dans le secteur. Il a accompagné Multis, une application de gestion comptable en cryptomonnaies lancée en 2018, qui a levé 7 millions de dollars en février dernier.
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Intelligence Artificielle
Les données de confiance, talon d’Achille de l’intelligence artificielle
lemonde.fr - Nozha Boujemaa, vice-présidente monde « éthique numérique et IA responsable » d’Ikea Retail (Ingka Group)
Publié le 18 mai 2022
Dans sa Carte blanche au « Monde », Nozha Boujemaa, spécialiste de l’éthique de l’IA, aborde un pan trop négligé, à ses yeux, de la révolution algorithmique : la fiabilité des données, carburant d’une IA dite « de confiance ».
Depuis quelques années maintenant, l’écosystème du monde numérique, aussi bien académique qu’industriel, explore l’intelligence artificielle (IA) dite « de confiance » : nous sommes aux portes d’une régulation concernant les risques technologiques du déploiement de l’IA qui met en avant principalement l’explicabilité, la robustesse et la transparence des algorithmes. Il s’agit de l’Artificial Intelligence Act (AI Act), publié par la Commission européenne en avril 2021, qui prévoit des niveaux de risques gradués selon l’impact sur les humains.
Les procédures d’évaluation de conformité aux principes de l’IA de confiance, mentionnées dans ce projet de loi et qui concentrent les efforts industriels et de standardisation, concernent l’évaluation et l’observabilité des déploiements algorithmiques. Mais dans toute décision algorithmique, les données sont le carburant qui alimente le moteur que sont les algorithmes. C’est la raison pour laquelle on ne peut dissocier une évaluation des comportements des algorithmes de l’analyse de l’état des données, dans un but d’efficacité opérationnelle de l’évaluation de la conformité aux valeurs définissant une IA digne de confiance.
La question-clé est la suivante : peut-on faire de l’IA de confiance sans des données de confiance ? En raison de la dualité des données et des algorithmes, par essence les deux faces de la même pièce, la réponse est évidemment non. Pour autant, cette notion n’a pas reçu l’attention qu’elle mérite au regard de son impact sur la globalité d’un processus de décision algorithmique.
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Metavers
Séoul se duplique dans le métavers pour simplifier la vie des citoyens
ladepeche.fr - ETX Daily Up
Publié le 17 mai 2022
(ETX Daily Up) - La municipalité de Séoul s'est lancée dans un grand projet de modélisation de sa ville et de son administration afin d'offrir des services optimisés dans le métavers. L'idée est de pouvoir améliorer la vie quotidienne des habitants et de permettre à n'importe qui dans le monde de profiter des atouts de la ville, une fois plongé dans cette représentation virtuelle de la métropole sud-coréenne.
Baptisé "Metaverse Seoul", le projet concerne en fait tous les domaines de son administration municipale. Il combine aussi bien le concept de jumeau numérique, qui consiste à recréer, sous forme virtuelle, une infrastructure existante y compris une ville entière, que la réalité virtuelle pour la forme.
Le but est de rendre la ville encore plus "intelligente" et ses services facilement accessibles à tous. Dès 2023, certains services administratifs de la ville seront ainsi accessibles sur le métavers. Les utilisateurs pourront créer un avatar et explorer divers bureaux virtuels de la mairie. A terme, le but est de permettre à tout un chacun d'avoir accès à des informations sur l'éducation, la collecte des impôts ou encore le dépôt de plaintes. Le projet vise à faciliter la connexion des citoyens avec les services gouvernementaux en faisant fi des contraintes de temps, d'espace et de langues.
Au-delà de l'aspect administratif, « Metaverse Seoul » entend bien tirer parti de ce qu'autorise un jumeau numérique, c'est-à-dire que le projet va aussi permettre d'améliorer l'importance et la disposition de diverses infrastructures publiques, la sécurité des habitants ou encore la surveillance des incendies en temps réel. À terme, le projet proposera également des espaces de coworking virtuels pour permettre aux salariés de travailler à distance comme s'ils étaient dans un bureau réel.
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