Revue de presse ADCET n° 167 du 02 mai 2022

Mobilité

Thierry Mallet : “Il faut une offre de transports partagés plus importante en périphérie des villes”

wedemain.fr - Florence Santrot

Publié le 26 avril 2022

Quelle mobilité et transports en France pour les années à venir ? Comment mettre fin au “tout voiture” ? Thierry Mallet, président du groupe Transdev et auteur de “Voyage au coeur de la mobilité”, a répondu aux questions de WE DEMAIN.

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Tels les prémices d’une révolution, les nouveaux enjeux de mobilité deviennent une priorité. La pandémie de Covid et les différents rapports alarmistes du GIEC ont incité ces deux dernières années au succès des solutions de mobilités douces en centre-ville. Mais la part de la voiture dans le quotidien des Français reste encore très largement majoritaire. Simplement cela résulte des politiques de schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme, déjà bien anciens, décidés par l’État dans les années 60. Des schémas qui ont été suivis des premières lois de décentralisation, en 1982, qui donnaient aux régions aux départements et aux collectivités les pouvoirs afin d’organiser la circulation de chacun sur leur territoire. 

Aujourd’hui, la symbolique de liberté associée à la voiture n’est franchement plus d’actualité. Les transports partagés, la mobilité douce… deviennent une exigence pour le plus grand nombre de nos concitoyens : simplement, des solutions alternatives afin d’assurer une transition douce et durable sont perfectibles. Ainsi, Thierry Mallet, Président-directeur général du Groupe Transdev, opérateur de transports présent dans 18 pays, a publié un ouvrage, Voyage au coeur de la mobilité, édité au Cherche-Midi*.

WE DEMAIN : Qu’est-ce qui pique le PDG de Transdev d’écrire un beau jour un livre sur la mobilité ?

Thierry Mallet : C’est un sujet que je vis au quotidien car c’est le métier du groupe Transdev : transporter des passagers. Le but n’est pas simplement de regarder comment nos cars ou nos trains roulent et transportent des voyageurs, mais aussi se poser la question de comment nous nous insérons et intégrons dans la société. Le rôle que nous pouvons et devons exercer profondément sur les enjeux de mobilité. J’ai voulu transmettre mes questionnements et mon expérience dans un livre. Cet ouvrage, Voyage au coeur de la mobilité, se veut une ouverture, une réflexion. Ce n’est pas une solution définitive. J’ai tenté de comprendre comment s’organise la mobilité aujourd’hui et quelle est la relation entre la mobilité et l’urbanisme, voire l’humanité.

Lire la suite : https://www.wedemain.fr/inventer/thierry-mallet-il-faut-une-offre-de-transports-partages-plus-importante-en-peripherie-des-villes/

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Mobilité. La Ville expérimente une vélorue

saintnazaire.fr

Publié le 25 avril 2022

La Ville de Saint-Nazaire met en place en avril une expérimentation de vélorue au niveau de l’avenue de la République entre la place Blancho et la place des Droits de l'Homme et du Citoyen Nelson Mandela.

Il s'agit, dans une rue où la vitesse est modérée, de donner une priorité relative aux cyclistes par rapport aux voitures ou véhicules motorisés. Le cycliste peut alors se positionner au milieu de la voie et la voiture reste derrière le cycliste. La position du cycliste est matérialisée au milieu de la chaussée à l’aide d’un marquage spécifique : la figurine vélo et un double chevron.

Le but de cet aménagement est d’améliorer la cohabitation entre cyclistes et automobilistes ainsi qu’entre cyclistes et piétons en diminuant la vitesse des véhicules motorisés. L'expérimentation sera menée pendant un an, en partenariat avec la CARENE et en lien avec l’association Place au vélo estuaire. Un bilan sera ensuite réalisé pour évaluer si ce dispositif doit être pérennisé, voire étendu à d’autres endroits de la ville.

Lire la suite : https://www.saintnazaire.fr/actus/mobilite-la-ville-experimente-une-velorue-25694

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Le « Défi Mobilité » revient du 16 au 22 mai

saintnazaire.fr

Publié le 29 avril 2022

Pour la troisième année consécutive, la CARENE Saint-Nazaire Agglomération lance un grand défi aux entreprises, associations et établissements scolaires du territoire.

Objectif : une semaine pour tester des modes de déplacement alternatifs à la voiture individuelle, et donc plus respectueux de l’environnement, sur les trajets domicile / travail ou domicile / école. Marche à pied, vélo, transports en commun ou encore covoiturage, tous les moyens sont bons pour économiser un maximum de CO2 ! À l'arrivée, un palmarès par catégories et des récompenses pour les plus vertueux.

Une aventure collective ludique, organisée en partenariat avec l’Ademe et la Région Pays de la Loire.

Pour s'inscrire au Défi mobilité : rendez-vous sur defimobilite-paysdelaloire.fr

Pour toute question ou accompagnement personnalisé : contactez Julien Le Floch - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Quelles sont les mesures d’Emmanuel Macron concernant la mobilité électrique ?

fr.motor1.com - Yann Lethuilllier

Publié le 25 Avril 2022

Le président réélu a annoncé plusieurs projets concernant la mobilité électrique durant sa campagne.

Fraîchement réélu président de la République pour cinq ans, Emmanuel Macron a déjà donné une bonne partie de sa feuille de route pour son quinquennat durant la campagne présidentielle.

Au chapitre automobile, que nous pouvons même élargir à la mobilité électrique, Emmanuel Macron a abordé plusieurs sujets que nous allons vous détailler ici-même.

De nouvelles aides à l'achat ?

Parmi les mesures qui ont fait le plus de bruit, il a celle concernant les aides à l’acquisition. Le président de la République souhaite mettre en place un prêt à taux zéro pour accompagner les ménages modestes vers l’achat d’un véhicule électrique dans les principales zones à faibles émissions. Le bonus écologique évoluera, mais il devrait subsister.

Il souhaite également instaurer un "leasing social" pour les ménages les plus modestes, leur permettant de disposer d’un véhicule en contrepartie d’un loyer mensuel de moins de 100 euros.

L'éco-système électrique aussi concerné

Un investissement de près de 6 milliards d’euros aux aides à l’achat et au leasing social, mais aussi au rétrofit et à la mise en place d’au moins 500 000 bornes publiques d’ici 2027, sera alloué durant le quinquennat.

Pour contrer la potentielle dépendance à la fabrication de batteries dédiée aux véhicules électriques, Emmanuel Macron souhaite aussi mettre en œuvre une stratégie industrielle avec le développement de filières 100 % françaises.

Et en dehors de l'électrique ?

Outre l'électrique, le président de la République souhaite arriver à un "mix énergétique", valorisant notamment les technologies batteries et hydrogène. Comment cela va-t-il se traduire ? Concernant la filière hydrogène, le gouvernement compte mettre en place deux giga-factories d’électrolyseurs, tandis que le déploiement de 50 parcs éoliens maritimes d’ici 2050 est prévu. 

Lire la suite : https://fr.motor1.com/news/581810/emmanuel-macron-president-voiture-electrique/

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Engagez votre commune dans la Semaine européenne de la mobilité !

lagazettedescommunes.com - Auteur partenaire

Publié le 25 avril 2022

L’Union européenne propose du 16 au 22 septembre 2022 la Semaine européenne de la mobilité. Cet évènement annuel auquel ont participé plus de 3 000 collectivités en 2021 met en valeur les différents axes de la politique européenne de mobilité autour d’un thème fort : « En sécurité et en bonne santé grâce à la mobilité durable ».

La Semaine européenne de la mobilité : quel intérêt pour la commune ?

Organisée chaque année en septembre, la Semaine européenne de la mobilité a pour objectif d’inciter les collectivités et leurs citoyens à choisir des modes de déplacement respectueux de l’environnement. Une thématique est définie pour tous les pays européens participants, et des prix sont décernés pour mettre en lumière les initiatives innovantes en faveur du développement de la mobilité durable.
En France, 57 communes, intercommunalités ou métropoles, se sont mobilisées lors de la dernière Semaine européenne de la mobilité. Chacune, à sa mesure, a déployé et promu différentes initiatives pour inciter les citoyens de tous âges à préférer les déplacements doux, notamment la marche et le vélo.

Cet événement s’inscrit dans la trajectoire du Pacte vert européen, qui fixe des objectifs environnementaux et climatiques très ambitieux, avec des obligations de résultat. Il prévoit de réduire les émissions du secteur des transports de 90 % d’ici à 2050. « Un système de transport durable doit placer les usagers au centre des préoccupations et leur proposer des solutions plus abordables, accessibles, plus saines et plus propres pour les inciter à modifier leurs habitudes en termes de mobilité. » La Commission européenne a également adopté en 2020 une « Stratégie de mobilité durable et intelligente », qui définit 82 initiatives et mise beaucoup sur la valorisation de modes de déplacements vertueux dans les territoires. Voici deux exemples français dont vous pouvez vous inspirer pour faire participer votre commune à cet événement européen !

Argenton-sur-Creuse questionne les routines de ses habitants

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/803379/engagez-votre-commune-dans-la-semaine-europeenne-de-la-mobilite/

Cybersécurité

Cybersécurité : seuls 3% des salariés détectent tous les e-mails suspects

leparisien.fr - Florence Hubin

Publié le 27 avril 2022

La plupart des salariés se disent prudents derrière leurs écrans… Mais selon une enquête menée par OpinionWay, ils ne sont que 3% à repérer tous les e-mails frauduleux. «La surestimation de soi est flagrante», alerte le chercheur Bruno Teboul.

Si 88 % des collaborateurs estiment être vigilants quant aux emails reçus et que 67 % considèrent comme facile de détecter les e-mails frauduleux, seuls 3 % des sondés sont parvenus à repérer tous ceux qui leur ont été adressés lors de l’étude conduite par OpinionWay, pour évaluer leurs compétences en matière de cybersécurité. Et 11 % du millier de salariés interrogés du 16 au 21 mars 2022 dans des entreprises de toutes tailles n’ont identifié aucun de ces messages dangereux pour la sécurité informatique !

L’écart entre le niveau de vigilance affiché et les compétences réelles illustre « le manque de compréhension et de prise de conscience des enjeux », estime Cassie Leroux, chez Mailinblack, société marseillaise de 70 collaborateurs créée en 2003, qui forme les entreprises aux risques cyber.

« La surestimation de soi est flagrante, appuie Bruno Teboul, chercheur en sciences cognitives et économie comportementale. Cette étude fera date : le sujet de la cybersécurité n’est pas uniquement technologique, managérial, organisationnel. Le diagnostic repose aussi sur la compréhension des mécanismes psychologiques. »

Gare au « tunneling »… et à la curiosité

Les résultats montrent que face à la menace cyber, il n’y a pas de différence de comportement entre les sexes, et peu selon l’activité ou la taille de l’entreprise, même si les employés des PME se sentent plus exposés. En revanche, les écarts se creusent entre générations. Les collaborateurs de 35 ans et plus sont davantage vigilants (plus de 90 %), ont confiance en leurs capacités (89 %). Les 18-24 ans ont moins de temps pour effectuer leurs tâches (77 %) que leurs aînés (51 % des plus de 50 ans), se disent plus stressés (71 %, contre 48 %) et sont plus prompts à cliquer sur un lien sans vérifier (59 % des jeunes contre 26 % toutes générations) !

Lire la suite : https://www.leparisien.fr/vie-de-bureau/cybersecurite-la-majorite-des-salaries-narrivent-pas-a-reperer-les-emails-frauduleux-27-04-2022-KSLYEVV6ERFBPPKNB5BCOMAEII.php

5G

5G industrielle : un rôle "majeur" pour les collectivités

banquedesterritoires.fr - Virginie Fauvel / Localtis

Publié le 29 avril 2022

Les collectivités ont un rôle "majeur" dans l’appropriation de la 5G industrielle, d'après un livre blanc à paraître le 2 mai 2022 et publié par des acteurs du secteur privé. Ceux-ci estiment "indispensable" de mettre au point "une stratégie à l’échelle locale, en lien avec les enjeux et spécificités des territoires".

"Depuis plusieurs mois, le gouvernement et l’écosystème de la 5G manifestent clairement leur volonté de contribuer à l’émergence de cas d’usages de cette technologie au bénéfice de l’industrie. Pourtant, l’appropriation de la 5G par les industriels français reste encore peu mature", regrettent le cabinet conseil Tactis et ses partenaires Athonet, Hub One et Kontron (1), co-auteurs du livre blanc à paraître le 2 mai 2022. C'est après avoir réalisé une étude sur les réseaux radio professionnels en France et leur potentiel d'évolution vers des solutions 4G/5G privées qu'ils ont décidé de publier ce livre blanc sur le sujet. Les réseaux mobiles professionnels, souvent rassemblés sous le sigle PMR pour "Professional Mobile Radio", sont des réseaux mobiles indépendants d'ampleur généralement locale ou régionale, exploités pour des usages professionnels. En s’intéressant à la dimension territoriale des projets radio professionnels, les porteurs de l’étude ont mesuré "le rôle des collectivités dans l’appropriation de la 5G industrielle et confirment qu’une stratégie à l’échelle locale, en lien avec les enjeux et spécificités des territoires, est indispensable", expliquent-ils dans un communiqué commun du 28 avril.

Ils rappellent que les réseaux privés, utilisés de longue date par de nombreux acteurs professionnels pour un usage métier, local ou ponctuel, sont "basés sur une diversité de systèmes", souvent à bas débit et que "ces systèmes, parfois anciens, s’avèrent inadaptés à la multiplicité des nouveaux usages métiers à haut débit mobile, ou limités en termes de performances [...]".  "Les technologies récentes, incluant 4G, 5G et IoT(2), permettent aujourd'hui d'envisager la conception de réseaux professionnels de nouvelle génération, à haut niveau de résilience et de sécurisation, sur des zones géographiques localisées, pour répondre aux spécificités des usages des acteurs des territoires et entreprises." Et ce marché des réseaux mobiles professionnels peut être décomposé en quatre segments principaux dont les collectivités font partie. 

Les solutions 4G/5G privées, 212 millions d’euros en 2030

Lire la suite : https://www.banquedesterritoires.fr/5g-industrielle-un-role-majeur-pour-les-collectivites 

Identité numérique

Le gouvernement va lancer une nouvelle application d’identité numérique

phonandroid.com - Kevin Dachez

Publié le 27 avril 2022

Après TousAntiCovid, le gouvernement s'apprête à lancer une nouvelle application officielle. Un nouveau décret publié ce mardi 26 avril autorise la création d'un système inédit baptisé Service de garantie de l'identité numérique ou SGIN. Ce texte prévoit notamment le développement d'une application mobile, qui sera utilisée pour scanner les informations de la nouvelle carte d'identité biométrique et les utiliser pour se connecter facilement à des services publics et privés.

Comme vous le savez peut-être, la France a adopté depuis le mois d'août 2021 une toute nouvelle carte d'identité biométrique. Elle vient remplacer les cartes d'identité plastifiées que l'on connaît tous. En plus d'arborer un format carte bleue plus compacte, cette carte d'identité numérique offre une protection bien plus efficace contre la falsification et l'usurpation d'identité. Pour ce faire, elle embarque plusieurs systèmes de sécurité comme :

• Un CEV (cachet électronique visible), une signature électronique pour garantir l'authenticité du document

• Une puce électronique qui contient l'ensemble de vos données biométriques (comme le nom, prénom, date de naissance, adresse, etc.)

• Un fond de carte sécurisé et un dispositif holographique pour empêcher la contrefaçon

Le but étant à terme de réaliser des démarches administratives en ligne sans avoir besoin de se déplacer en mairie ou dans une autre institution. Et justement, le gouvernement vient de signer un texte ce mardi 26 avril 2022 qui va dans ce sens. Cette mesure autorise la création d'un système baptisé Service de garantie de l'identité numérique ou SGIN.

Une appli pour scanner ses données biométriques

Le texte prévoit notamment la création d'une nouvelle application mobile qui permettra de scanner les informations contenues dans la puce électronique de votre carte d'identité numérique afin de les utiliser pour se connecter à des services publics et privés. Pour ce faire, il faudra posséder un smartphone disposant d'une puce NFC. Il s'agit de cette même puce que vous utilisez pour vos paiements sans contact avec votre smartphone.

Lire la suite : https://www.phonandroid.com/le-gouvernement-va-lancer-une-nouvelle-appli-didentite-numerique.html

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Services publics : bientôt une nouvelle application en lien avec la carte d'identité

demarchesadministratives.fr - La rédaction

Publié le 29 avril 2022

Le gouvernement va bientôt créer une application d’identité numérique. Objectif : permettre aux Français de justifier rapidement leur identité en ligne.

Prouver son identité pour se connecter à certains sites devrait bientôt être plus facile. En effet, un décret publié au Journal officiel ce 27 avril autorise « la création d’un moyen d’identification électronique » appelé « Service de garantie de l’identité numérique » (SGIN).

Une application mobile pour se connecter facilement à des services publics ou privés

Pour être concret, le gouvernement devrait lancer dans le courant de l’année une nouvelle application mobile. Et celle-ci pourra être utilisée pour s’identifier sur des sites publics ou privés.

Toutefois, les Français ne pourront pas tous se servir de cette appli. En effet, il faudra posséder une carte d’identité biométrique. Autrement dit, cela ne fonctionnera pas avec les passeports ou les anciens modèles de titre d’identité. Autre critère obligatoire : avoir un smartphone avec puce NFC (afin que l’application puisse lire les informations de votre carte d’identité).

L’application permettra d’identifier l’usager

Notons également qu’à l’heure actuelle, l’usage de cette application demeure encore assez flou. Ainsi, l’article 2 du décret nous précise que cet outil pourra traiter les données permettant d’identifier l’usager (nom, prénom, date et lieu de naissance, nationalité, adresse postale, sexe, adresse mail, photo), ainsi que les données permettant d’identifier le titre (date de délivrance et d’expiration, numéro et type de titre et statut de validité du titre).

En revanche, les données biométriques, qui sont stockées sur la nouvelle carte d’identité, ne pourront pas être transférées sur cette nouvelle application.

Les utilisateurs de l'appli pourront prouver leur majorité

De plus, l’article 1 de ce texte de loi indique qu’elle va permettre aux usagers « de générer des attestations électroniques comportant les seuls attributs d’identité dont il estime la transmission nécessaire aux tiers de son choix ».

Lire la suite : https://demarchesadministratives.fr/actualites/services-publics-bientot-une-nouvelle-application-en-lien-avec-la-carte-didentite

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Identité numérique : le successeur d’Alicem validé par la Cnil

lagazettedescommunes.com - Laura Fernandez Rodriguez

Publié le 29 avril 2022

Exit la reconnaissance faciale : un nouveau service public d’identité numérique prend la suite d’Alicem, avec un accueil très favorable de la part de la Cnil.

Dans le cadre du déploiement des nouvelles cartes d’identité, le gouvernement s’est lancé dans un nouveau projet d’identification et d’authentification pour permettre aux usagers d’accéder à des services en ligne.

Un décret paru le 26 avril vient d’autoriser un traitement de données à caractère personnel relatif à la création d’un moyen d’identification électronique à cette fin : ce « service public d’identité numérique » prend officiellement la succession d’Alicem, projet controversé qui reposait sur la reconnaissance faciale.

Nouveaux cas d’usages

Ce nouveau projet consiste en une application qui permettra aux détenteurs d’une nouvelle CNI de prouver leur identité en ligne, d’avoir « accès à des services en ligne proposés par des fournisseurs liés par convention à FranceConnect, des fournisseurs liés par convention aux responsables du traitement ».

« Terminés les scans de carte d’identité ! », promet le site dédié, qui assure que la transmission de justificatif d’identité sera ainsi facilitée. D’autres cas d’usages y sont aussi évoqués, comme pouvoir justifier de sa majorité « sans pour autant dévoiler votre identité », ou la possibilité de « donner une procuration en un clic à une personne de confiance, afin qu’elle aille récupérer pour vous un colis ». Par la suite, il est évoqué la possibilité « d’accéder en toute confiance à ses prestations sociales, protéger ses données de santé, signer un acte notarié, faire une procuration de vote », etc.

Approbation de la Cnil

Comme l’a repéré NextInpact, si les avis de la Cnil mentionnés dans le décret n’ont pas été publiés, ils peuvent être consultés dans les mentions légales de la page dédiée à la future application dédiée à l’identité numérique.

On peut y lire que « la Commission accueille très favorablement ce projet, dont elle note qu’il est l’aboutissement d’échanges nourris avec le ministère et qu’il permet le développement d’une identité numérique régalienne de niveau élevé et respectueuse de la vie privée des usagers ». (avis du 9 décembre 2021).

Contrôle visuel de l’identité

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/804195/identite-numerique-le-successeur-dalicem-valide-par-la-cnil/

Biométrie

Capacités doublées grâce à un nouveau centre de biométrie

-lemanbleu.ch - Denis Palma / ATS

Publié le 26 avril 2022

Genève a inauguré mardi son Centre cantonal de biométrie, où sont confectionnés papiers d'identité et permis de séjour et de travail. Ce service peut effectuer 350 prises de données par jour. Ses capacités seront doublées en 2023, une fois toutes les machines reçues.

Le nouveau centre couvre un bassin de 700'000 personnes, rappelle le conseiller d'Etat Mauro Poggia. Outre les 500'000 habitants du canton, il a à s'occuper aussi des quelque 100'000 travailleurs frontaliers actifs à Genève et des 100'000 Suisses de l'étranger immatriculés au consulat de Lyon.

Le centre de biométrie doit répondre à des besoins croissants. D'une part, la population du canton augmente et, d'autre part, les normes européennes imposent que les documents d'identité ainsi que les permis aient le format d'une carte de crédit, note Bernard Gut, le directeur de l'Office cantonal de la population et des migrations.

L'ambition de ce nouveau centre est, bien entendu, de mieux servir les administrés. Actuellement, le délai moyen d'attente pour avoir un rendez-vous est de huit semaines. La demande est particulièrement forte ces derniers temps, en raison de toute une série de circonstances.

Ouverture les samedis

Pendant la crise sanitaire liée au Covid-19, qui a grandement réduit les déplacements, beaucoup de personnes ne se sont pas préoccupées de l'échéance de validité de leur passeport. Tout a changé avec le retour des désirs d'évasion post-pandémie. Le fait de devoir délivrer des documents format carte de crédit a ajouté à la pression.

Tout comme l'arrivée des réfugiés fuyant la guerre en Ukraine, qui n'a pas facilité les choses. Pour les cas d'urgence, l'OCPM garde néanmoins toujours des créneaux horaires de libres. Il est ainsi possible, dans de très brefs délais, de faire prolonger son passeport ou de le faire refaire si celui-ci a été volé.

Lire la suite : https://www.lemanbleu.ch/fr/Actualites/Geneve/2022042694624-Capacites-doublees-grace-a-un-nouveau-centre-de-biometrie.html

Paiement électronique

Mastercard et Microsoft s’associent pour lutter contre la fraude à la carte bancaire

actuia.com

Publié le 29 avril 2022

Les cyberattaques concernant les cartes bancaires sont les plus nombreuses. Pour les contrer, Mastercard et Microsoft ont décidé de s’associer : Digital Transaction Insights de Mastercard inclura la technologie d’intelligence artificielle (IA) Dynamics 365 Fraud Protection de Microsoft. Ce partenariat annoncé le 25 avril dernier vise à améliorer l’expérience d’achat en ligne et lutter contre la fraude numérique.

Les ventes en ligne ne cessent d’augmenter, elles ont d’ailleurs été boostées par la pandémie. Pour les entreprises, la compréhension et l’amélioration continue de l’expérience client sont devenues aussi importantes que le développement de meilleurs produits, l’innovation, la gestion de la chaîne d’approvisionnement ou le marketing.

Les clients qui ont été victimes d’une fraude à la carte bancaire lors d’un achat sur un site se tournent vers leurs concurrents pour leurs prochaines commandes, les entreprises sont également impactées par cette fraude.

Les outils d’intelligence artificielle comme l’analyse prédictive, l’analyse des sentiments, le traitement naturel du langage (NLP), ont permis d’offrir une expérience fluide mais dans un même temps, les fraudeurs à la carte bancaire ont trouvé de nouvelles méthodes pour récupérer les coordonnées des cartes et les réutiliser pour leur profit. En 2019, cette fraude a été estimée à 50 milliards de dollars, les banques, devant rembourser leurs clients, cherchent toutes à protéger les transactions en ligne.

La solution Digital Transaction Insights de Mastercard

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/mastercard-et-microsoft-sassocient-pour-lutter-contre-la-fraude-a-la-carte-bancaire/?mc_cid=483687e7ee&mc_eid=1b5f52f4fd

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Tout comprendre - les cryptomonnaies sont-elles vraiment anonymes ?

bfmtv.com - Pauline Armandet

Publié le 30 avril 2022

Contrairement aux croyances, la plupart des cryptomonnaies sont dites "pseudonymes". En revanche, il en existe bien des "anonymes." BFM Crypto vous propose de faire le point sur ces deux concepts.

Alors qu’Edward Snowden a contribué au lancement du ZCash, la cryptomonnaie anonyme, BFM crypto vous propose de faire le point sur la différence entre les cryptomonnaies anonymes et pseudonymes.

• Pourquoi parle-t-on de cryptomonnaies pseudonymes et anonymes?

On croit souvent à tort que les cryptomonnaies sont anonymes. Ce n'est pas le cas. En réalité, elles sont "pseudonymes".

"Les cryptomonnaies fonctionnent sur des grands registres publics et immuables, appelés des blockchains. N'importe qui peut consulter l'historique complet des transactions des cryptomonnaies qui utilisent des blockchains publiques, comme le bitcoin”, explique De Kim Grauer, directeur de la recherche chez Chainalysis.

“Cela signifie que les cryptomonnaies sont plus transparentes que la plupart des formes traditionnelles de transfert de valeur”, ajoute ce dernier.

Lorsqu'un utilisateur détient des cryptomonnaies comme le bitcoin ou l'ether, il possède une adresse publique (un peu comme un RIB en français). Cette adresse publique est une suite de chiffres et de lettres qui lui permet de réaliser des transactions sur la blockchain, c'est à dire d'envoyer et de recevoir des cryptomonnaies sur cette même adresse.

La cryptomonnaie est dite pseudonyme car il est possible de suivre sur la blockchain l'adresse publique d'un utilisateur - considérée comme un pseudonyme - qui répertorie toutes les transactions effectuées par ce dernier.

En revanche, une cryptomonnaie anonyme permet, comme son nom l'indique, de réaliser des transactions de manière privée grâce à une technologie de cryptage. Par conséquent, les adresses des utilisateurs ou encore les montants de leurs transactions sont cryptés et donc non visibles.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/crypto/tout-comprendre-les-cryptomonnaies-sont-elles-vraiment-anonymes_AV-202204300175.html

Metavers

Découvrez les métiers métavers qui existeront dans le futur

realite-virtuelle.com - Lilla

Publié le 21 avril 2022

Le métavers représente un monde numérique totalement immersif, où les humains peuvent vivre, étudier et travailler. Actuellement, il est dans sa phase initiale. Quel genre d’emplois le métavers a-t-il créé ? Quels métiers métavers existeront dans le futur ?

Meta a récemment annoncé son souhait de recruter près de 10000 personnes en Europe pour développer le métavers, dans les cinq prochaines années. Aujourd’hui, le métavers n’en est qu’à ses débuts. Mais Mark Zuckerberg, PDG de Meta pense que dans une décennie, il « atteindra 1 milliard de personnes, générera des centaines de milliards dans le commerce numérique et fournira du travail aux créateurs et aux développeurs ».

Les programmeurs de réalités étendues, les modélisateurs d’environnements virtuels, les ingénieurs et animateurs de logiciels et d’infographie le façonneront progressivement jusqu’à ce qu’il devienne une partie quotidienne de nos vies. D’une certaine manière, le métavers touchera tous les secteurs dans les années à venir.

Voici un aperçu des métiers métavers qui existeront dans le futur. Certains d’entre eux sont déjà pratiqués. Et si vous n’avez pas envie d’attendre, n’hésiter pas à consulter notre dossier sur les métiers liés à la réalité virtuelle qui, eux, sont bien d’actualité.

Table des matières

1. Des chercheurs du métavers

2. Les éducateurs dans le métavers

3. Des directeurs virtuels

4. Les métiers de l’ingénierie

5. Des créateurs de matériel

6. Des designers numériques

7. Métiers métavers et personnel de sécurité

8. Des experts en cybersécurité du métavers

9. Des avocats du métavers

10 Métiers métavers et producteurs spécialisés

11. Des architectes et des agents immobiliers

12. Les guides touristiques

13. Des professionnels des services administratifs généraux

14. Les métiers du marketing et des médias sociaux

15. L’avenir du travail avec l’arrivée du métavers

Des chercheurs du métavers

Lire la suite : https://www.realite-virtuelle.com/tout-sur-metiers-du-metavers/?_ope=eyJndWlkIjoiNGVlYjIyNmM3MzM1MWMwZjE1ZTRmODEzNDIzNjc5ZGEifQ%3D%3D

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NFT as key : la tendance du NFT comme clé universelle va-t-elle révolutionner l'informatique ?

clubic.com - cyril Fiévet

Publié le 24 avril 2022

Et si le NFT devenait une sorte de sésame électronique (ou d'identité numérique alternative) offrant à son propriétaire un accès sécurisé à des applications, services et autres privilèges ?

Outre leur forte médiatisation et l'explosion du marché afférent (estimé entre 25 et 41 milliards de dollars en 2021), les NFT ont déjà démontré de multiples cas d'usage : collection d'objets numériques, création artistique, jeux divers, certificats d'authenticité de produits de luxe... Mais un scénario d’usage plus récent apparaît ces derniers mois. Un NFT étant un token unique enregistré de façon immuable sur une blockchain, il peut servir à identifier son propriétaire (sans nécessiter de divulguer sa véritable identité) et donc servir de clé d’accès, voire de  « passe-droit ».  La tendance, parfois baptisée « NFT as key » (« Le NFT en tant que clé »), est perceptible dans plusieurs secteurs.

Software, freeware... tokenware ?

Une application récente de ce principe concerne la distribution logicielle et l’accès aux applications. Selon ce modèle, seule la possession d’un NFT ad hoc permet d’utiliser l’application correspondante.

C’est notamment le modèle défendu par Urbit, un système d’exploitation alternatif et décentralisé reposant largement sur les blockchains. Le système peut s’utiliser librement mais pour pleinement bénéficier de toutes les fonctionnalités prévues, il faudra acquérir un « Urbit ID », prenant la forme d’un NFT (soit une « planète » pour un usage personnel, soit une « étoile » pour développer une infrastructure communautaire).

Le modèle séduit les start-ups de l’ère crypto. Le projet Fees.wtf, qui promet aux utilisateurs de mieux optimiser les frais qu’ils consomment sur la blockchain Ethereum, s’apprête à lancer un tableau de bord « pro », dont l’accès sera limité aux propriétaires d’un NFT dédié. Autre exemple : NFT Scoring, qui développe une application en ligne pour suivre finement l’évolution du marché des NFT, reposait initialement sur un modèle payant classique (abonnement mensuel ou trimestriel). Mais elle propose désormais une autre voie : un NFT dont la possession garantit un accès « à vie » à l’application, assorti de quelques bénéfices spéciaux (accès en avant-première aux évolutions successives de l’application, par exemple).

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Meta (ex-Facebook) ouvre son premier magasin dédié au métavers

lesechos.fr - Samir Touzani

Publié le 26 avril 2022

Le groupe dirigé par Mark Zuckerberg va ouvrir le 9 mai en Californie le Meta Store, sa toute première boutique physique pour y vendre des lunettes de réalité augmentée et les casques de réalité virtuelle produits par le groupe.

Meta va promouvoir la réalité virtuelle et le métavers dans une boutique bien physique. La maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp va ouvrir à Burlingame en Californie, un espace dédié à la vente des produits conçus par le groupe de Menlo Park. Dans le Meta Store, les clients pourront ainsi se procurer le Meta Quest 2, le casque de réalité virtuelle précédemment vendu sous la marque Oculus. Les Ray-Ban Stories, des lunettes de soleil connectées et dotées de micros, de haut-parleurs et de caméras seront également mises en vente ainsi que Portal, l'appareil du groupe dédié aux appels vidéos. Meta va également rassembler la vente de ses produits sur un seul espace en ligne, dans un nouvel onglet « Shop » sur le site internet du groupe.

« Avoir le magasin ici à Burlingame nous donne plus d'opportunités d'expérimenter et de garder l'expérience client au coeur de notre développement. Ce que nous apprenons ici aidera à définir notre future stratégie de vente au détail » explique dans un communiqué Martin Gilliard, le responsable du Meta Store. En effet, cet espace de vente sera situé tout près du site de Reality Labs, l'entreprise de Facebook dédiée à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée depuis le rachat d'Oculus . C'est dans le développement de Reality Labs que Mark Zuckerberg avait annoncé injecter 10 milliards de dollars, quelques jours avant de renommer Facebook en Meta et d'acter son virage vers le métavers.

80 % du marché des casques de réalité virtuelles

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