Revue de presse ADCET n° 166 du 25 avril 2022

 

Mobilité

13,3 millions de personnes souffrent de précarité mobilité

carenews.com - Lisa Domergue

Publié le 19 avril 2022

Dans leur dernier baromètre, La Fondation pour la Nature et l’Homme et Wimoov font état d’une précarité de la mobilité qui s’accumule avec d’autres précarités – alimentaire ou encore énergétique. Infographie.

Pour appeler les décideurs à mettre en lien les politiques sociales et les politiques de lutte contre les changements climatiques, la Fondation pour la Nature et l’Homme et Wimoov ont publié la deuxième édition de leur baromètre des mobilités du quotidien. Cette étude fait état d’une précarité de la mobilité qui touche 13,3 millions de personnes, soit près de 30 % des Français.e.s âgé.e.s de 18 ans et plus.

3 facteurs de précarité mobilité

Parmi ces 13,3 millions de Français.e.s touché.e.s par cette précarité, neuf millions sont en situation d’insécurité mobilité. Cet insécurité s’explique notamment par trois principaux facteurs, qui peuvent se cumuler : 

La précarité carburant : les ménages sont particulièrement sensibles à la fluctuation des prix du carburant. En cas d’augmentation, ils augmentent leur budget dédié ou restreignent leurs déplacements. Près de 7 % de la population serait touchée par cette situation.

La vulnérabilité mobilité : cela concerne les ménages qui ont des conditions de mobilité contraignante et, par exemple, une absence d’alternative à la voiture, un vieux véhicule ou de longues distances à parcourir dans le quotidien. Cela concernerait 8,5 % de la population.

La dépendance à la voiture : ces ménages, pas nécessairement considérés comme précaires, cumulent des conditions de mobilité contraignantes.

8,5 % n’ont pas d’équipement ou d’abonnement

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Transports : Transdev conservera le marché stéphanois, tourné vers les chantiers du MaaS et de l’open-paiement

regions-aura.latribune.fr - PoweredbyETX Daily Up - Stéphanie Gallo Triouleyre

Publié le 21 avril 2022

C'est un renouvellement, mais il a des allures de conquête pour Transdev. Le groupe se montre ainsi satisfait (et soulagé) d'avoir remporté la nouvelle délégation de service public (DSP) de 47,4 millions par an, concernant le réseau des transports collectifs de Saint-Etienne Métropole. Seul concurrent, il a néanmoins dû se plier à un long process de négociations et de concertations. Avec au menu, des chantiers comme celui de l'open-paiement, mais aussi la poursuite de l'expérimentation de Maas (moibility as a service) Moovizy 2.

C'est un long processus de deux ans, dont une année pleine de négociations entre les deux parties, qui vient de s'achever. Saint-Etienne Métropole vient de valider le choix de Transdev pour assurer la délégation de service public de transports urbains et des mobilités.

Une mission dont le groupe français (83.000 collaborateurs ; 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires ; 11 millions de passagers transportés par jour dans le monde), détenu à 70% par la Caisse des Dépôts, est en charge depuis 20 ans. La DSP porte sur huit années, plus une neuvième en option. Montant du contrat : 47,4 millions par an (contre 47,8 millions par an lors de la précédente DSP signée en 2012).

Transdev était seul en lice pour sa propre succession, les autres concurrents qui avaient montré de l'intérêt pour le dossier s'étant finalement retirés de la course. "Nous étions seuls certes, mais nous nous sommes vraiment remis en cause, avec une attitude offensive, pas avec un statut de sortant", affirme Nicolas Besset, directeur général délégué de la STAS, la Société de Transports de l'Agglomération Stéphanoise.

Une offre plus dense, plus technologique et plus verte

Lire la suite (réservé aux abonnés) : https://region-aura.latribune.fr/territoire/transports/2022-04-21/transports-transdev-conservera-le-marche-stephanois-tourne-vers-les-chantiers-du-maas-et-de-l-open-paiement-914513.html

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Les français ont acheté en 2021 plus de vélos que de voitures

novethic.fr - Marina Fabre 

Publié le 17 avril 2022

Le vélo est désormais le moyen de locomotion le plus vendu en France. En 2021, plus de 2,7 millions de vélos ont été achetés contre 1,65 million de voitures. Une dynamique très forte portée par la crise sanitaire malgré des problèmes d'approvisionnement pour la filière. L'enjeu est désormais de maintenir cette tendance en misant sur la production française et le développement d'infrastructures adaptées dans toute la France.

C’est un symbole de taille. Selon les derniers chiffres de l’Union Sport & Cycle, les Français ont acheté plus de 2,7 millions de vélos en 2021. Des ventes exceptionnelles pour le pays. En seulement deux années, le marché de la petite reine a ainsi bondi de 43 % en valeur. Une dynamique telle qu’elle dépasse les ventes de voitures neuves. "C’est au-delà de nos espérances. On sentait une effervescence mais pas à ce point", réagit Virgile Caillet, délégué général de l’Union Sport & Cycle qui suit depuis plus de 20 ans l’évolution des ventes de cycles en France. 

Avec la crise des Gilets jaunes et la multiplication des grèves, de nombreux Français se sont tournés vers le vélo comme moyen de locomotion. Mais c’est le Covid-19 et les confinements à répétition qui ont marqué un vrai tournant en France. Dès le premier déconfinement, Joseph d’Halluin secrétaire générale de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) évoquait une "hausse vertigineuse" du vélo. Sur Twitter, la "team" rassemblée sous le hashtag #vélotaf s’en donne à cœur joie. Les internautes se filment à vélo sur des pistes cyclables dépassant les voitures coincées dans des embouteillages.

Boom de la production made in France

En prenant en compte les pièces détachées, type casques, cadenas, pneus… le marché du cycle français pèse désormais 3,4 milliards d’euros. Une tendance d’autant plus importante que ces chiffres ne prennent pas en compte la vente des vélos d’occasion. "Il y a une véritable euphorie", constate Virgile Caillet. Le soufflé aurait pu retomber étant donné les fortes tensions qui sont apparues avec la crise sanitaire tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Entre l’explosion de la demande et l’arrêt de certaines usines, la filière a été mise à rude épreuve prolongeant de plusieurs semaines voire plusieurs mois la livraison de certaines pièces.

Lire la suite : https://www.novethic.fr/actualite/energie/mobilite-durable/isr-rse/les-francais-ont-achete-en-2021-plus-de-velos-que-de-voitures-150720.html 

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Six transports d’avenir qui vont bouleverser le monde de la mobilité

larevuedestransitions.fr - La rédaction

Publié le 22 avril 2022

L’univers du transport a été bouleversé ces dernières années et le sera encore plus dans les décennies à venir. Adieu les véhicules thermiques et l’avion volant fonctionnant entièrement du kérosène. Les acteurs du marché du transport sont ingénieux, efficaces et inventifs. Afin de pouvoir bouger, que cela soit grâce à un véhicule volant, un avion supersonique ou un train autonome, il y a actuellement beaucoup de projets à l’œuvre. Découvrez les solutions de transport qui représenteront l’avenir de la mobilité.

Avion hybride ou électrique et supersonique

Pour combattre le bouleversement du climat et restreindre l’empreinte carbone, le milieu de l’aéronautique se renouvelle et conçoit des concepts d’avion inédits. Ces derniers peuvent être électriques, à hydrogène ou hybrides. Ainsi, en 2022, une multitude de sociétés effectuent des tests d’engins de dernière génération. Par exemple, la PME ZeroAvia avait effectué un premier vol passager via son avion à hydrogène, engendrant une levée de fonds conséquente de plus de 21 millions de dollars. La société nationale Air France teste pour sa part depuis plus de deux ans des engins électriques pour ses manœuvres au sol. La finalité du groupe est simple : atteindre la neutralité carbone d’ici 2030.

Le futur de la mobilité se trouve dans ces mots : avion électrique, empreinte carbone, intelligence artificielle, Tesla, train autonome ou encore voiture autonome.

Aller de Londres à New York en moins de quatre heures de temps ? Cela sera possible avec l’avion supersonique. Tandis que le Concorde avait décollé en 2003, le projet avait été mis de côté à cause d’un coût exorbitant et une demande en énergie bien trop conséquente. La PME Boom Supersonic a pensé et conçu un nouvel engin pouvant aller au-delà de 1 800 km/h, permettant ainsi d’aller de Londres à New-York en une durée record de 3h30. Sachez qu’avec un avion lambda, deux fois plus de temps est nécessaire. Le groupe américain United Airlines en a acheté quinze et le transport des personnes devrait commencer d’ici 2029.

Véhicules électriques à décollage et atterrissage vertical (eVTOL)

La voiture volante est un des éléments phares du film de science-fiction. Les avantages de tels véhicules seraient nombreux. Parmi eux, il y a la possibilité de baisser les embouteillages urbains et le fait de moins polluer. Concernant la vitesse, ces machines iraient à un peu plus de 100 km/h. Ces machines offrent énormément de points forts, essentiellement dans les métropoles où la circulation est conséquente. À cause de la réglementation (dont celle de l’UE), les entreprises devront patienter avant de décrocher l’autorisation des autorités afin de faire fonctionner ce genre d’appareils. Le groupe One eVTOL a récemment dévoilé les clichés de son véhicule volant proposé au grand public ! Il faut savoir que les premières livraisons sont envisagées pour l’année prochaine.

Véhicules et trains autonomes

Lire la suite : https://larevuedestransitions.fr/2022/04/22/six-transports-davenir-qui-vont-bouleverser-le-monde-de-la-mobilite/

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La mobilité autonome et connectée au cœur du programme 5G Open Road

usine-digitale.fr - Léna Corot

Publié le 22 avril 2022

Navettes autonomes, droïde de livraison, infrastructure connectée… Le programme 5G Open Road a identifié quatre expérimentations à mener en conditions réelles afin d'évaluer les apports de la 5G et les business model pouvant être déployés. 16 acteurs de la mobilité du future se sont regroupés autour de ce programme qui doit s'étendre sur trois ans.

Coup d'envoi du programme 5G Open Road. Constructeurs automobile, opérateur télécoms, spécialiste de la robotique… 16 acteurs planchant sur la mobilité du future se retrouvent dans le programme 5G Open Road. Présenté le 20 avril 2022, ce programme vise à expérimenter l'apport de la 5G à travers différents cas d'usage autour des véhicules connectés et autonomes.
"Ce projet regroupe des membres dans la totalité des filières du véhicule autonome et connecté", affirme Tony Jaux, en charge du projet pour la PFA. Un point essentiel pour parvenir à de déployer des services qui soient viables et accessibles. Doté d'un budget de près de 90 millions d'euros, ce projet doit s'étendre sur trois ans. Les partenaires sont : Bouygues TelecomCapgemini, Cerema, Goggo Network, Lacroix city, Milla Group, Montimage, NokiaRenault, Smile, Stellantis, Systematic, TwinswHeel, UTAC, Valeo et PFA.

Multiplier les cas d'usage

La 5G est une technologie qui apporte des améliorations importantes et son coût de déploiement a baissé. Mais il important de penser aux cas d'usages afin d'identifier les business model viables pour optimiser son déploiement et répartir son coût entre différents acteurs. "Le programme est né du besoin de l'industrie automobile de comprendre en quoi les investissements dans la 5G peuvent être utiles", ajoute Tony Jaux. Les tests en conditions réelles, sur routes ouvertes, sont essentiels pour coller au mieux à la réalité.
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/la-mobilite-autonome-et-connectee-au-c-ur-du-programme-5g-open-road.N1996157

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Géovélo, l’application qui doit convertir les Messins à la petite reine !

lasemaine.fr - Marine Prodhon

Publié le 22 avril 2022

Metz Métropole lance une application gratuite de guidage cycliste afin de favoriser les mobilités douces sur le territoire.

Géovélo : cette application doit révolutionner la pratique du vélo dans les rues de Metz et de la Métropole. Initiée par une start-up française, elle est spécialisée dans le calcul d’itinéraires et l’analyse de données vélo pour les collectivités. « Il s’agit d’une part de proposer la meilleure application de guidage aux habitants et d’autre part de suivre et de mieux comprendre les déplacements réalisés à vélo sur notre territoire », précise la Métropole via un communiqué. Géovélo permettra à ses usagers de trouver l’itinéraire le mieux adapté à leurs besoins, tout en leur faisant profiter d’autres fonctionnalités (statistiques d’activités, promotion de boucles touristiques, cartographie fiable de l’ensemble du réseau cyclable du territoire).

Lire la suite : https://www.lasemaine.fr/geovelo-lapplication-qui-doit-convertir-les-messins-a-la-petite-reine/

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La métropole européenne de Lille expérimente un purificateur d'air dans le métro

bfmtv.com - Philippine Potentier et Solenne Bertrand

Publié le 19 avril 2022

La Métropole européenne de Lille expérimente un purificateur d'air dans le métro - BFM Lille

Avec cette expérimentation, la Métropole européenne de Lille souhaite purifier l'air qui circule dans le métro.

La Métropole européenne de Lille veut purifier l'air dans les métros. Un purificateur d'air a dans ce sens été installé sur les quais de la gare Lille-Flandres, la semaine dernière. Cette machine blanche et verte, surnommée Oxylon, fonctionne selon une technologie pensée, il y a trois ans, par une start-up nordiste.

"On va avoir l'entrée d'air qui se passe ici, explique Romain Dhenin, co-fondateur de la start-up Bioteos, montrant le haut de la machine. Ensuite, on va avoir un process, breveté, qui va permettre de faire descendre l'air dans les micro-algues."

L'air se retrouve dans une cuve avec les micro-algues. Les algues vont capter les polluants, le CO2 et les particules. L'air purifié ressort ensuite de la machine.

Résultats en octobre

En 2021, Atmo Hauts-de-France, a mené une étude de mesures de la qualité de l'air dans le réseau de métro de la Métropole européenne de Lille. Cette campagne a prouvé la présence de particules fines et métaliques dans les rames et sur les quais. En expérimentant le purificateur d'air, l'idée est donc de faire un bilan avant et après sa mise en place.

"En intérieur, comme on est dans un endroit un peu plus confiné, on va vraiment pouvoir apprécier un effet", ajoute Romain Dhenin.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/grand-lille/la-metropole-europeenne-de-lille-experimente-un-purificateur-d-air-dans-le-metro_AN-202204190288.html

Fonction Publique Territoriale

Ce que contient le décret sur la protection sociale complémentaire dans la fonction publique territoriale

maire-info.com - Franck Lemarc

Publié le 21 avril 2022

Le décret relatif aux garanties de protection sociale complémentaire (PSC) et à la participation obligatoire des employeurs a été publié ce matin au Journal officiel. C'est le point final d'un long processus de négociations commencé il y a plus d'un an. 

C’est au cours de nombreuses réunions – parfois houleuses – du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale que la mise en musique de la protection sociale complémentaire s’est faite, après l’ordonnance du 17 février 2021 qui a rendu obligatoire la participation des employeurs publics à la protection sociale complémentaire de leurs agents. 

La dernière réunion du CSFPT sur ce sujet, le 16 février dernier, a permis aux employeurs et aux organisations syndicales de s’accorder sur les montants qui figurent dans le décret publié ce matin : les employeurs devront a minima participer à la protection sociale complémentaire de leurs agents à raison de 15 euros par mois pour la santé et 7 euros pour la prévoyance. 

Délai pour la FPT

Petit rappel des épisodes précédents : c’est la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 qui a prévu la mise en œuvre d’un système de protection sociale complémentaire (PSC) dans la fonction publique avec participation obligatoire des employeurs – la loi autorisant le gouvernement à légiférer sur ce sujet par ordonnance. Le dispositif prévoyait au départ une participation des employeurs obligatoire en santé (maternité, maladie, accident) et facultative en prévoyance (incapacité, invalidité, inaptitude ou décès). Ce sont les élus qui ont demandé – et obtenu – que la participation des employeurs sur la prévoyance soit également obligatoire dans la territoriale.

Dès le mois de décembre 2020, les employeurs territoriaux avaient été consultés par le gouvernement sur son projet d’ordonnance. Tout en se disant favorables au dispositif qu’elles qualifiaient « d’avancée sociale considérable », les associations d’élus réunies au sein de la Coordination des employeurs territoriaux demandaient en revanche un délai pour la mise en place du système : les collectivités « ne pourront pas assurer financièrement une mise en œuvre dès 2022 », expliquait alors à Maire info François Deluga, maire du Teich, au nom de la commission Fonction publique territoriale de l’AMF. Les associations d’élus demandaient une mise en place en deux étapes, entre 2024 et 2026. 

Appel entendu par le gouvernement : lors de la publication de l’ordonnance en février 2021, la ministre Amélie de Montchalin expliquait que la PSC serait mise en œuvre dès 2022 pour la fonction publique de l’État, et au plus tard en 2026 pour la FPT. 

Négociations serrées

Lire la suite : https://www.maire-info.com/fonction-publique-territoriale/ce-que-contient-decret-sur-la-protection-sociale-complementaire-dans-la-fonction-publique-territoriale-article-26343

Cybersécurité

Lille : Les cyber agents des forces de l’ordre seront formés à Euratechnologies

20minutes.fr - Mikaël Libert

Publié le 21 avril 2022

SECURITE Le ministère de l’Intérieur a confirmé l’installation de son Centre national de formation cyber au sein des locaux de Wenov, le campus lillois dédié à l’innovation et la tech.

La police des internets débarque à Lille. Le ministère de l’Intérieur formera désormais ses cyber agents dans un centre flambant neuf, installé dans les locaux d’Euratechnologies, à Lille, dans le Nord. Ce nouvel outil pour lutter contre la cybercriminalité doit entrer en service dans le courant de l’année.

L’affaire était acquise depuis mars dernier, restait au ministre de l’Intérieur de confirmer au président de la Métropole européenne de Lille (MEL) que son Centre national de formation Cyber (CNF-Cyber) s’installerait bien chez lui. Cette confirmation est arrivée mardi. « Le CNF-Cyber sera installé dans l’écosystème Euratechnologies : de quoi renforcer sa place de premier incubateur Européen et participer à la dynamique d’EuraCampusCyber », se félicite la MEL.

Pour les forces de l’ordre et des « publics externes »

Cette implantation lilloise intervient dans le cadre de la « future loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI) », précise-t-on à la Métropole. Concrètement, le CNF-Cyber prendra place dans les locaux de Wenov pour un montant de 7,8 millions d’euros dont la moitié est financée par la MEL.

A l’intérieur, ce seront 200 stagiaires, policiers, gendarmes et douaniers, qui seront à terme accueillis afin d’être formés à la cybersécurité. La MEL précise que des publics externes au ministère de l’Intérieur pourront également y suivre une formation. Cet outil servira par ailleurs à incuber des projets du ministère de l’Intérieur et sera une sorte de vitrine pour attirer de nouveaux talents.

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/lille/3274939-20220421-lille-cyber-agents-forces-ordre-formes-euratechnologies

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Cybermenaces et Service Public : les perspectives pour 2022

globalsecuritymag.fr - Marc Jocob

avril 2022

Derek Manky et Jim Richberg partagent leur analyse du paysage des menaces cyber pour les Services Publics en 2022 :

Les administrations, collectivités territoriales et autres acteurs du Service Public doivent se protéger des menaces. Le secteur privé peut penser, souvent à tort, qu’il suffit d’une bonne protection pour que les assaillants s’en prennent aux cibles les plus faciles. Pour le secteur public, une telle posture est impossible. Qu’il s’agisse d’un État souhaitant détourner des éléments de propriété intellectuelle, ou de criminels extorquant de l’argent ou des informations personnelles, les administrations sont confrontées à différents profils d’attaques qui utilisent une multiplicité de techniques et modes opératoires.

Derek Manky, dirigeant de FortiGuard Labs et en charge de la veille et des partenariats autour des menaces, et Jim Richberg, CISO de Fortinet pour le secteur public, exposent leur point de vue concernant les menaces pesant sur le secteur public en 2022, et sur les moyens de s’en protéger. Pour plus de précisions, merci de consulter le rapport Cyber Threat Predictions for 2022 de Fortinet.

Dans le rapport de FortiGuard Labs, quelles sont les prévisions sur les menaces ciblant le secteur public ?

Derek Manky : dans le secteur public, nous assistons à une convergence de la cybercriminalité et des menaces APT (Advanced Persistent Threats). L’acronyme APT fait référence à une approche sophistiquée qui permet des attaques mieux préparées en amont et mieux ciblées. Les cybercriminels investissent davantage dans les phases de reconnaissance et d’armement des attaques. Compte tenu de l’ampleur des profits tirés des ransomwares, il s’agit d’un vrai investissement, en particulier dans la création de nouvelles de menaces. Nous appelons cette nouvelle forme de cybercriminalité APC pour Advanced Persistent Cybercrime.

Un autre phénomène est plus inquiétant pour le secteur public en 2022 : les logiciels qui permettent des attaques agressives.

Les ransomwares en sont un exemple, mais nous avons également observé des logiciels malveillants de type "wiper" intégrés dans des campagnes de ransomwares. Ces "wipers", également baptisés "killware", sont particulièrement destructeurs. En intégrant un killware à leur stratégie, les cybercriminels peuvent endommager des systèmes, pour montrer d’emblée qu’ils ne plaisantent pas, puis demander une rançon élevée en échange de quoi les autres systèmes seront épargnés. Dans le passé, nous avons vu ces stratégies affecter les infrastructures IT des entreprises. En 2022, elles vont progresser vers l’OT et le secteur public.

Lire la suite : http://www.globalsecuritymag.fr/Cybermenaces-et-Service-Public-les,20220421,124409.html

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Les services publics de plus en plus menacés par les cyberattaques

itsocial.fr - Serge Escalé

Publié le 22 avril 2022

Prolongeant une tendance de fond, les campagnes d’attaques visant les services publics se sont intensifiées en 2021 et vont se multiplier cette année. Des hôpitaux et collectivités locales comme les mairies, métropoles, communautés de communes, etc. sont dans la cible des groupes cybercriminels.

En 2021, les hôpitaux  de Dax, Arles, Oloron-Sainte-Marie, Villefranche-sur-Saône ou encore l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris  (AP-HP) ont fait face  à des attaques sérieuses, notamment par ransomware (rançongiciel) de leur système informatique. Les dommages sont immédiats lors de la paralysie du SI avec la déprogrammation d’opérations et la désorganisation des services. Mais les hôpitaux  sont aussi pénalisés de manière indirecte, certains devant renouveler une partie des ordinateurs ou faire face aux conséquences des pertes de données sensibles. A la clé, beaucoup d’heures perdues, le tout faisant monter la facture à plusieurs millions d’euros.

Côté collectivités locales, les dommages affectent l’organisation de la cantine scolaire, les réseaux de transports, l’action sociale. Surtout, elles essuient les pertes de données personnelles des administrés (Etat-civil, impôts et taxes, etc.). Les acteurs publics ne sont pas les mieux préparés, la plupart des collectivités françaises consacrant moins de 10% de leur budget à la cybersécurité, le taux pourtant recommandé par l’ANSSI selon le rapport de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR).

D’après l’analyse de Fortinet, 2022 sera très probablement une année record pour le nombre de CVE signalés avec probablement 20 000 vulnérabilités. Une CVE (Common Vulnerabilities and Exposures)  est un acrinyme qui désigne une liste publique de failles de sécurité informatique. Les attaquants commenceront à exploiter ces vulnérabilités récentes ou de type "zero-day", à savoir inconnues le jour de l’attaque, pour cibler les organisations non préparées dont font partie les services publics.

Des méthodes d’attaques très facilement accessibles sur Internet

Codes d’accès au SI, réseau, VPN, etc., logiciels malveillants sophistiqués payants mais ne nécessitant pas de compétences élevées pour les utiliser, les outils de la cybercriminalité se « démocratisent ». Cela explique, en partie, la multiplication des attaques. 

Lire la suite : https://itsocial.fr/enjeux-it/enjeux-securite/cybersecurite/les-services-publics-de-plus-en-plus-menaces-par-les-cyberattaques/

Intelligence artificielle

L’intelligence artificielle : éminemment politique…

pariscotedazur.fr

Publié le lundi 18 avril 2022

Alors que s’ouvrait le 14 avril dernier à Cannes le nouveau rendez-vous mondial en IA, le « World Artificial Intelligence Cannes Festival », le think tank SKEMA PUBLIKA publiait une nouvelle note sur l’intelligence artificielle : Quelles sont les principales puissances en IA dans le monde ? Quel positionnement pour la France en IA, sont les questions auxquelles répond une note de 10 pages (collection Incertitudes) établie sur la base du rapport « L’intelligence artificielle, technologies et acteurs clés » produit par plusieurs professeurs-chercheurs en management de l’innovation et sciences des données au sein de SKEMA, Ludovic Dibbiaggio et Lionel Nesta ainsi que le data scientist Mohamed Keita.

La note et le rapport livrent un certain nombre d’éclairages (extraits) :

sur les 30 dernières années, les pays leaders en termes de production de brevets sont les États-Unis (30 %), la Chine (26 %), le Japon (12 %), la Corée du Sud (6 %), l’Allemagne (5 %), le Royaume-Uni (2,5 %), la France (2,4 %) et le Canada (1,9 %). Les États-Unis et les puissances asiatiques comptabilisent à elles seules près des trois quarts du marché de l’innovation IA. Avec plus de la moitié des parts de marché mondiales, les États-Unis et la Chine affirment leur domination.

selon le Tortoise Global AI Index 2021, qui évalue les nations en fonction de leur niveau d’investissement, d’innovation et de mise en œuvre de l’intelligence artificielle, les États-Unis et la Chine conservent leurs deux premières places. Le Canada conquiert la 4e place. Il se classe premier en stratégie gouvernementale (devant la Chine) et 6e en stratégie commerciale. La France et l’Allemagne quant à elles descendent au classement global pour atteindre les 9e et 10e places, juste après les Pays-Bas. Toutefois, la France se hisse à la 5e place mondiale en termes de stratégie gouvernementale, devant les États-Unis et l’Allemagne par exemple.

en avril 2021, l’Union européenne publiait son nouveau plan coordonné pour l’intelligence artificielle entre la Commission européenne et les États membres. Il s’appuie sur le premier plan coordonné IA de 201. Les objectifs sont notamment d’accélérer les investissements et d’aligner la politique en matière d’IA afin d’éliminer la fragmentation. Cependant, dans un domaine où les coûts d’investissements sont si colossaux, les décideurs français et européens sont sujets à « la dépendance au sentier » : leurs choix stratégiques futurs sont contraints par des choix passés qui les engagent sur le long terme. Ils doivent donc posséder une connaissance fine des avantages comparatifs de leurs pays et des pays concurrents dans les domaines relevant de l’IA pour cibler des investissements spécifiques leur permettant de fournir l’effort quantitatif nécessaire à l’accroissement de leur part de marché dans les secteurs jugés clés.

Lire la suite : https://pariscotedazur.fr/archives/2022/4/18/l-intelligence_artificielle-%C3%A9minemment_politique

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Une "école de l’intelligence artificielle" va bientôt ouvrir sur la Côte d'Azur

nicematin.com - Pascal Fiandino

Publié le 24 avril 2022

Le centre de formation Neven ouvre, en septembre prochain, sa « Skills Tech », avec quatre formations aux métiers digitaux. Parmi lesquelles un master pour devenir chef de projet IA.

Le CFA Neven Éducation créé un nouveau département dès la rentrée, axé sur les métiers du digital. Les inscriptions sont ouvertes. (DR)

L’intelligence artificielle, nouvel attribut du bassin cannois? Vedette du premier salon mondial, qui s’est achevé le 16 avril au Palais des festivals, là voilà qui débarque aux Tourrades, côté Mandelieu cette fois.

Installée avenue de Saint-Exupéry, l’école de commerce et CFA Neven Éducation, tournée vers les domaines du tertiaire, va se doter, pour la rentrée prochaine, d’un département digital.

Quatre formations [lire plus loin], "une centaine d’étudiants attendus" assure Jaylan Nikolovski, directeur général adjoint du groupe Skilaé, et "des intervenants de toute la France": c’est ce que promet la "Neven Skills Tech" dès septembre.

Un marché prometteur

"L’analyse des secteurs porteurs de développement économique, et donc pourvoyeurs d’emplois, fait apparaître le besoin d’une offre de formation aux métiers de l’informatique, soutient-il. Rien qu’au Tourrades, nous sommes en lien avec les pépinières CréàCannes et Bastide Rouge et de nombreuses start-up cherchent des jeunes développeurs en alternance."

Une école du digital, donc. Que Jaylan Nikolovski peine à appeler école de l’intelligence artificielle. Parce qu’il "ne faut pas être trop présomptueux." Avant d’avouer, finalement, que c’est quand même "la vocation" de la "Skills Tech". L’intitulé du master – ingénierie en intelligence artificielle – en attestait déjà.

Et, là aussi, "les études de marché" ont révélé une tendance: "Il y a une forte demande dans plusieurs domaines d’activité et le salon de Cannes a renforcé le résultat de ces recherches." Un domaine prometteur, qui, selon lui, nécessite en premier lieu un travail pédagogique auprès des entreprises.

Lire la suite : https://www.nicematin.com/vie-locale/une-ecole-de-lintelligence-artificielle-va-bientot-ouvrir-sur-la-cote-dazur-762345

Identité numérique

« Best new ID card »: l’identité numérique monégasque récompensée

Paul Charoy - © Direction de la Communication / Francis Tuffy – Frédéric Genta

Publié le 22 avril 2022

Il y a près d’un an, la Principauté lançait une nouvelle identité numérique pour les résidents monégasques. Une initiative récompensée par le « High Security Printing Award », dans la catégorie « Best new ID card and travel document ».

Monaco continue son voyage sur la route de la numérisation et de la modernité. Au-delà de cette récompense, 6000 résidents de la Principauté ont déjà adopté et activé leur identité numérique. Le projet plaît et les bénéfices qu’il propose également : accès simplifié aux démarches en ligne, connexion plus simple aux entreprises de service, plus grande sécurité, etc.

Sécurité des Monégasques en priorité

Le prix reçu par la Principauté récompense en particulier les normes de sécurité appliquées avec cette nouvelle identité numérique. Cette partie du projet avait été mise en avant en mai 2021, avec notamment deux codes PIN différents pour avoir accès à son identité numérique sur téléphone et ordinateur.

« Le défi que nous nous sommes lancés est d’équiper l’ensemble de la population d’ici 2024 » ambitionne Christophe Prat, Directeur Général du Département de l’Intérieur.

Dans les prochains mois, l’ensemble des démarches en ligne via le Service Public seront compatibles avec l’identité numérique.

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RGPD

Ça y est : Google se convertit au bouton « tout refuser » pour les cookies

YouTube a déjà sauté le pas

numerama.com - Julien Lausson

Google confirme que ses bannières de consentement sur les cookies seront mises à jour pour intégrer un bouton « tout refuser ».

Il ne sera plus nécessaire de naviguer entre diverses sous-rubriques pour dire à Google que l’on veut refuser tous les cookies : à l’avenir, il y aura un bouton dédié qui sera présent sur les bannières de consentement, et de manière visible. La firme de Mountain View a confirmé cette évolution dans un communiqué paru le 21 avril 2022 sur son blog.

On savait déjà depuis quelques jours que l’entreprise américaine allait prendre ce virage. Le 8 avril, le site Euractiv apprenait que le géant du web avait dit à l’autorité hambourgeoise de régulation des données personnelles, en Allemagne, qu’un bouton de rejet général des cookies était en chemin et serait bientôt inclus dans sa bannière d’information.

YouTube en France a déjà sauté le pas du bouton « tout refuser »

Le déploiement de ce nouvel encart d’information est d’ores et déjà en cours en France, sur le domaine de YouTube, depuis la semaine passée, précise Google France à Numerama. Cet affichage doit être généralisé à l’ensemble de l’écosystème de la société américaine, pour les internautes en France, mais également pour celles et ceux se trouvant en Europe.

Google suggère que cette évolution est le fruit de « conversations » avec les autorités chargées de la protection des données — comme la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) en France. Ces échanges ont sans doute joué un rôle. Mais les condamnations successives de Google (à deux reprises, en 2020 et en 2022) aussi, même si la société élude.

Google France estime que cette nouvelle bannière de consentement « répond aux nouvelles exigences réglementaires », notamment à la suite des interventions de la Cnil — à travers ses sanctions, mais aussi le cadre que l’institution cherche à forger, avec pour principe directeur que le refus des cookies doit être aussi simple que leur approbation.

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Metavers

Une proposition au crible de l’expert : Emmanuel Macron souhaite le développement d’un métavers européen

forbes.fr - Pascal de Lima

Publié le 22 avril 2022

Dans son programme, Emmanuel Macron, prévoit « un investissement pour construire des métavers européens et proposer des expériences en réalité virtuelle ». Par Pascal de Lima, économiste

Le concept de Metavers est important pour comprendre la transformation économique et numérique. Lorsque vous faites du sport dans un club, lorsque vous allez faire vos courses, lorsque vous vous rencontrez, lorsque vous allez dans un musée, ou faire du shopping, et même lorsque vous allez au cinema ou réalisez une expérience scientifique en antarctique, il y a un déplacement physique, une action sociale concrète. Le Metavers réalise les mêmes usages, sauf que vous êtes assis dans un fauteuil avec un casque virtuel. Vous faites du sport avec un jeu, PS4 par exemple, vous faites vos courses dans un showroom à 360°, vous visitez un musée virtuel et faites du shopping à 360° en pleine virtualité. Vous pouvez désormais vous installer dans votre salle de cinéma, c’est-à-dire chez vous avec, pourquoi pas, une vision 3D.

Dans ce Metavers, il y a en gros deux options : (1) Un Metavers ouvert, commun, démocratique. Vous et moi pouvons développer un univers Metavers à partir de l’addition de briques technologiques :  l’intelligence artificielle qui va vous aider à vous orienter, une monnaie électronique pour payer ( les cryptoactifs dont font partie les tokens, ces fameux jetons de paiement). On pourrait ajouter d’autres outils qui participent de ce monde : la visioconférence à domicile, les modèles 3D, les lunettes 3D, les réseaux sociaux pour communiquer et se rencontrer, les plateformes collaboratives et la blockchain. Quant aux imprimantes 3D absolument essentielles dans le système avec l’IA, elles permettraient de construire à peu près tout ce que vous voulez lorsque vous naviguez de chez vous. La seconde option est le Metavers fermé. Il est autorisé uniquement pour certains acteurs de secteurs public ou privé (la Défense par exemple, les jeux pour enfants, etc…). Pour construire ce monde virtuel privé, un certain nombre d’acteurs existe déjà comme Epic Games, Roblox, mais ils sont américains. Par addition des briques technologiques, ils peuvent s’adapter à un système plus ouvert dans le monde de demain.

Emmanuel Macron propose un Metavers européen qui puisse concurrencer les Américains et les Chinois qui ont déjà une avance sur nous.

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A 15 ans après l'échec de Second Life, que viennent faire les marques françaises dans le métavers ?

ladn.eu - David-Julien Rahmil

Publié le 6 avril 2022

Désir d’innover, peur de rater le coche, ou simple publicité... Les entreprises françaises sont de plus en plus nombreuses à s'offrir des terrains virtuels dans des métavers. On est allé leur demander pourquoi.

Depuis le début de l’année, Axa, Carrefour, Havas, Casino et bien d’autres encore ont annoncé leur arrivée sur les plateformes de métavers comme The SandBox ou Decentraland. Ces coups de com’ ont suscité de nombreuses questions et des incompréhensions. Beaucoup d’internautes se sont demandés ce que les marques venaient faire dans ces espaces virtuels qui sont au tout début de leur lancement.

Beaucoup ont en mémoire Second Life, cet univers virtuel de Linden Lab qui avait fait parler de lui dans les années 2000. Déjà à l’époque, de nombreuses entreprises y avaient acheté des terrains et ouvert des boutiques virtuelles, persuadées que la grande masse des internautes finirait par utiliser cet espace pour naviguer sur le web.

Le Web3, prophétie autoréalisatrice ?

Les entreprises ayant sauté le pas dans le métavers servent les mêmes arguments. La plupart sont persuadées être au début d’une nouvelle ère, celle du Web3, décentralisé et basé sur la blockchain qui va forcément tout changer. « Le Web3 arrive, on commence à sentir le truc » , explique Thibault Lecerf, Managing Director chez HighCo, un groupe spécialisé dans le marketing pour la grande distribution et qui a récemment acquis une parcelle de terrain sur Decentraland.  « Depuis mars 2021, on suit ce phénomène qui a pris beaucoup d’importance chez les grands fonds d’investissement comme Andreessen Horowitz. C’est un peu comme une prophétie autoréalisatrice. Si ces organisations mettent autant d’argent dans le métavers, ça va forcément se faire qu’on le veuille ou pas, et ça sera forcément une bonne idée vu que tout le monde va se mettre à travailler dessus. » Si l’on ajoute à ce contexte l’annonce de Mark Zuckerberg de transformer le nom de son groupe en Meta, et d'investir plusieurs milliards pour en faire un énorme métavers, on comprend mieux comment cette ruée a démarré et s’est emballée.  

Paraître « visionnaire » et « humble » en même temps...

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Europe

Désinformation, fraudes, messages de haine... Quatre questions sur la législation européenne qui vise à réguler le Far West des plateformes en ligne

francetvinfo.fr - Franceinfo avec AFP

Publié le 23 avril 2022

Le texte, qui doit entrer en vigueur d'ici janvier 2024, vise à mieux faire respecter les lois européennes par les réseaux sociaux, les sites de vente en ligne ou encore les moteurs de recherche. 

 

Lutter contre les appels à la haine, les campagnes de désinformation ou les produits contrefaits... L'Union européenne a conclu, samedi 23 avril, une nouvelle législation sur les plateformes en ligne, le "Digital Services Act" (DSA). Le texte vise à mieux faire respecter les lois européennes par les réseaux sociaux, les sites de vente ou encore les moteurs de recherche. 

Le texte, qui entrera en vigueur au plus tard le 1er janvier 2024, doit par ailleurs responsabiliser les très grands services du numérique, comme Facebook ou Amazon. Franceinfo détaille cet accord jugé "historique" par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

1. Quels sont les principaux points du texte ?

Toutes les plateformes en ligne, à l'exception des microentreprises et des petites entreprises, auront l'obligation de retirer "promptement" tout contenu illicite dès qu'elles en ont connaissance. Elles devront également informer au plus vite les autorités judiciaires quand elles soupçonnent une "infraction pénale grave" menaçant "la vie ou la sécurité des personnes". 

Plus précisément, les réseaux sociaux devront suspendre les utilisateurs fournissant "fréquemment" des contenus illégaux (discours de haine, annonces frauduleuses...). Les sites de vente en ligne devront quant à eux contrôler l'identité des vendeurs avant de les autoriser sur leur plateforme et bloquer les fraudeurs récidivistes. Des contrôles aléatoires sur leurs annonces seront réalisés. Le DSA proscrit en outre les interfaces trompeuses (dite "dark pattern") qui poussent les internautes vers certains paramétrages de compte ou certains services payants.

La publicité en ligne sera également mieux encadrée. Les plateformes devront ainsi permettre à chaque utilisateur de connaître les paramètres utilisés pour le cibler et de savoir qui est le financeur de l'annonce. Le texte interdit aussi la publicité ciblée à destination des mineurs et celle visant des caractéristiques "sensibles", comme la tendance politique ou l'appartenance religieuse.

Enfin, les plateformes en ligne devront publier une fois par an un rapport détaillant notamment les actions mises en place pour modérer les contenus. Elles devront se doter d'un système gratuit de réclamations permettant de contester des décisions de retrait d'information, de suspension ou de résiliation de compte. 

2. Des règles spécifiques s'appliqueront-elles aux géants du web, comme Facebook ou Amazon ?

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