Revue de presse ADCET n° 164 du 11 avril 2022

Mobilité

Le Gart demande à l'État des mesures de soutien aux transports collectifs beaucoup plus ambitieuses

maire-info.com - Franck Lemarc

Publié le 5 avril 2022

À l'instar de toutes les associations d'élus, le Groupement des autorités responsables du transport (Gart) a publié ses propositions à la veille de l'élection présidentielle. Il demande notamment la sanctuarisation du versement mobilité.

Le Gart, association d’élus spécialisée dans les questions de transports et de mobilité, publie ses « 7 propositions en faveur de la mobilité », en forme de demandes au futur chef de l’État. À l’heure où le dernier rapport du Giec (lire article ci-dessus) met l’accent sur l’urgence absolue de décarboner l’économie, ces propositions semblent de bon sens. 

Soutien de l’État 

La première demande du Gart est un engagement financier de l’État à hauteur de 5 milliards d’euros pour soutenir les investissements des collectivités en matière de mobilité. Les élus rappellent que les collectivités ont investi 10 fois plus que l’État depuis 2008 (25 milliards d’euros contre 2,75 pour l’État). Le Gart propose de ramener ce différentiel à 1 à 2, c’est-à-dire que l’État invertisse un euro quand les collectivités en investissent deux. L’association demande également un soutien de l’État de 2 milliards d’euros sur cinq ans pour verdir le parc de véhicules des collectivités. 

Fidèle à ses convictions, le Gart demande également un rétablissement de la TVA à 5,5 % – revendication qu’il partage d’ailleurs avec l’AMF depuis de nombreuses années. Le Gart rappelle que le passage à 7 %, puis 10 % du TVA sur les transports publics dans les années 2010 « a fait perdre 250 millions d’euros de ressources annuelles aux autorités organisatrices ». En matière de finances toujours, le Gart demande que les avances remboursables versées par l’État dans le cadre de la crise sanitaire soient transformées en subventions. Ces avances, accordées par l’État pour aider les AO à faire face aux baisses de recettes tarifaires et de versement mobilité, doivent être remboursées au plus tard en 2025. 

Versement mobilités

Lire la suite : https://www.maire-info.com/mobilite-durable/le-gart-demande-etat-mesures-soutien-aux-transports-collectifs-beaucoup-plus-ambitieuses-article-26291

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La SNCF lance Additive4Rail pour optimiser la maintenance des trains grâce à l'impression 3D

usine-digitale.fr - Alice Vitard

Publié le 05 avril 2022

Accompagnée par l'école Centrale de Nantes et deux entreprises spécialisées, la SNCF lance "Additive4Rail" pour accélérer l'industrialisation des technologies de fabrication additive industrielle afin d'optimiser la maintenance des trains. Le projet bénéficie d'un financement public de 10,7 millions d'euros sur quatre ans. Une chaîne de production va être installée à Saintes en Charente-Maritime.

La SNCF, l'école Centrale de Nantes, VLM Robotics, un fabricant de cellules agiles robotisées, et 4D Pioneers, une start-up spécialisée dans la production de pièces industrielles, lancent ce 5 avril le consortium "Additive4Rail". L'objectif est d'accélérer l'industrialisation des technologies d'impression 3D afin d'optimiser la maintenance des trains et de diminuer ses coûts.

Réduire les délais 

Comme le note les participants, les atouts de la fabrication additive industrielle sont nombreux. Les délais de prototypage, d'outillage et d'approvisionnement sont largement réduits. Ce qui ouvre la porte à "une meilleure disponibilité des trains pour l'exploitation". Cette méthode de fabrication devrait aussi permettre de réduire les stocks de pièces de rechange. Actuellement, la maintenance des trains compte 150 000 références, dont de nombreuses petites séries. Elle ouvre également la voie à des nouvelles perspectives pour améliorer les composants, les personnaliser et les rendre plus fiables, légers ou silencieux que les originaux.

En pratique, le consortium va installer une chaîne de production de 150 mètres carrés à Saintes en Charente-Maritime, sur l'un des sites du Technicentre industriel SNCF Charente-Périgord, pour fabriquer et réparer des pièces métalliques et polymères. Dès le mois d’avril 2022, une équipe dédiée de trois personnes va y multiplier les tests sur les matériaux et les machines développées par 4DPioneers, VLM Robotics et la Centrale de Nantes.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/la-sncf-lance-additive4rail-pour-optimiser-la-maintenance-des-trains-grace-a-l-impression-3d.N1804262

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Toulouse. Suivi des parkings relais en temps réel, achat des tickets en ligne… L'appli Tisséo fait peau neuve

actu.fr - Actu Toulouse - Guillaume Laurens

Publié le 1 Avril 2022

Fini Ticket Easy, comme Pass Easy… Tisséo regroupe tous ses services dans une seule et même application, et propose désormais de nouvelles fonctionnalités à ses usagers. Les infos.

Tisséo a lancé en ce mois de mars 2022 une nouvelle version de son application mobile, pour les usagers de son réseau de transports à Toulouse.

Dotée d’un nouveau design et d’une « interface plus intuitive », d’après l’autorité des transports dans l’agglomération, l’application promet une palette de nouveaux services, et offre désormais « la possibilité d’acheter vos titres de transport, de recharger votre carte Pastel à distance depuis votre smartphone », sans avoir à passer par une application tierce.

Tout Tisséo dans une seule et même application

Il faut dire que les usagers étaient quelque peu perdus dans le réseau virtuel de Tisséo : outre son application phare, l’autorité des transports avait lancé d’autres applications… L’une pour permettre de renouveler ses abonnements sur la carte pastel (Pass Easy), l’autre pour acheter ses tickets (TicketEasy). De quoi être déboussolé avant même de mettre un pied dans le bus ou le métro ! Pass Easy a disparu il y a quelques mois et ses services ont migré vers l’appli Tisséo, Ticket Easy va bientôt lui emboîter le pas. Pour plus de lisibilité, Tisséo veut désormais « regrouper sur la même appli toutes les fonctionnalités ».

300 000 utilisateurs actifs de l'appli Tisséo

Interrogé par Actu Toulouse, Tisséo revendique "1,3 million de téléchargements" de son application, parmi lesquels "plus de 300 000 utilisateurs actifs". 55 % d'entre eux sont sous processeur Android, et 45 % sous iOS.

L’achat des titres sur TicketEasy, c’est fini

Lire la suite : https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-suivi-des-parkings-relais-en-temps-reel-achat-des-tickets-en-ligne-l-appli-tisseo-fait-peau-neuve_49800881.html

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Cantal. Une carte de transport sans contact mise en place

Depuis le 3 janvier 2022, la CABA et Stabus ont déployé sur le réseau Trans’cab, avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, une carte de transport sans contact.

Depuis le 3 janvier 2022, la CABA et Stabus ont déployé sur le réseau Trans’cab, avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, une carte de transport sans contact, prélude à l’intermodalité. Cette carte rechargeable, disponible auprès de Stabus, remplace les tickets et abonnements papier.

Explications sur ce nouveau support de mobilité !

Faciliter les déplacements au quotidien, développer et adapter l’offre, moderniser les services : tels sont les objectifs de la Communauté d’Agglomération (CABA) et de Stabus dans l’organisation et la gestion des transports publics du Bassin d’Aurillac. Rechargeable, elle remplace les tickets et les abonnements papier.

« Je monte, je valide ! »

Les usagers, qu’ils soient réguliers ou plus occasionnels, peuvent se procurer leur carte auprès de Stabus, à la boutique ou au siège. Les abonnés annuels l’avaient reçue par courrier en décembre. Pour voyager sur le réseau Trans’cab, il suffit de valider la carte à chaque montée dans le bus. Le ticket « dépannage » à 2 € vendu à bord des bus est conservé.
La carte sans contact peut être rechargée avec les mêmes titres que ceux utilisés par l’usager avec la billetterie papier (titres Solo ou Fréquence, correspondant aux anciens tickets ; abonnements mensuels ou annuels). Le rechargement peut être réalisé sur la boutique en ligne accessible à partir du site web stabus.fr, ou bien auprès de la Stabus ou d’un dépositaire (liste des dépositaires sur stabus.fr).
Les tarifs de l’ensemble des titres de transport sont inchangés.

Lire la suite : https://www.youtube.com/watch?v=dvSi7y2iBxs&list=PLOOecu6qv-rQZPmV7KkFMb7jH0tVJeiZd&index=6

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Lille : La métropole se lance dans l’hydrogène pour ses bus et bennes à ordures, à partir de 2024

20minutes.fr - Gilles Durand

Publié le 04 avril 2022

ENERGIE La Métropole de Lille va créer, à partir des déchets, un centre de fabrication pour produire et distribuer de l’hydrogène pour ses bus et camions poubelles.

  • La métropole de Lille projette d’installer une station de production d’hydrogène sur les communes de Lomme et de Sequedin.
  • L’ambition est d’alimenter 42 nouveaux bus et 5 nouvelles bennes à ordures avec de l’hydrogène dit « renouvelable » ou « propre », à l’horizon 2026.
  • La première benne à ordures à hydrogène est entrée en service en France, au Mans, dans la Sarthe, en septembre 2021.

L’hydrogène sera-t-elle l’énergie de demain ? La métropole de  Lille (Mel) en est persuadée, au point de projeter l’installation d’une station de production sur les communes de Lomme et de Sequedin, à proximité du dépôt de bus et du point de collecte des ordures ménagères. L’ambition affichée est d’alimenter 42 nouveaux bus et 5 nouvelles bennes à ordures avec de l’hydrogène dit « renouvelable » ou « propre », à l’horizon 2026.

« Nous faisons un pas supplémentaire dans la mise en œuvre d’un écosystème territorial d’hydrogène », annonce Damien Castelain, président de la Mel, dans un communiqué. Le développement de ce service doit renforcer l’autonomie énergétique de la flotte des 450 bus, qui fonctionnent déjà au gaz produit par le centre de valorisation organique (CVO) de Sequedin.

Une première au Mans, en septembre

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/lille/3263051-20220404-lille-metropole-lance-hydrogene-bus-bennes-ordures-partir-2024

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Rapidité, régularité et confort : les atouts du bus express

Bus express, grand projet, mobilité, travaux - chantiers

bordeaux-metropole.fr - Communiqué de presse

Publié le 01 avril 2022

Alain Anziani, président de Bordeaux Métropole, Christophe Duprat, maire de Saint-Aubin de Médoc, Clément Rossignol Puech, vice-président délégué à la Stratégie des mobilités et mobilités alternatives, Béatrice de François, vice-présidente déléguée aux Transports en commun et stationnement, aux côtés des maires des différentes communes concernées par le projet, ont posé ce matin la première pierre du bus express reliant la gare Saint-Jean à Saint-Aubin de Médoc. C’est dans cette dernière commune que s’est tenue la manifestation inaugurale.

7 communes desservies par le bus express

L’axe Saint-Aubin de Médoc / Saint-Médard-en-Jalles / Le Haillan est l’un des principaux points d’entrée de l’agglomération bordelaise depuis le Médoc. Bordeaux Métropole renforce l’offre de transports en commun sur cet axe par la création d’une liaison rapide, régulière et efficace. Cette liaison, assurée par un bus express 100% électrique, offrira une alternative opportune à l’actuelle Lianes 3, et à une partie de la Lianes 1.

Cette ligne de 21 km desservira les communes de Bordeaux, Mérignac, Eysines, Le Haillan, Saint-Médard-en-Jalles, le Taillan-Médoc et Saint-Aubin de Médoc. Il faudra une heure pour relier la gare Saint-Jean de Bordeaux à Saint-Aubin de Médoc.

Un mode de transport adaptable et confortable

Lire la suite : https://www.bordeaux-metropole.fr/Espace-presse/Rapidite-regularite-et-confort-les-atouts-du-bus-express

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Interview de Françoise Rossignol, présidente du Club des Villes et territoires cyclables

eumo-expo.com

Publié le 1 avril 2022

Françoise Rossignol est présidente du Club des Villes et territoires cyclables

Le CVTC et ses partenaires ont formulé 10 grandes propositions pour les élections présidentielles et législatives. Quels sont les grands enjeux des mobilités actives, dans les cinq prochaines années ?

Crises après crises, qu’elles soient sanitaires, climatiques ou énergétiques, la nécessité de décarboner nos mobilités, de mutualiser nos déplacements devient de plus en plus évidente. Mais si nous sommes témoins d’une dynamique sans précédent en faveur des modes actifs, celle-ci n’est pas encore suffisante pour modifier en profondeur les parts modales.

C’est pourquoi nous nous sommes rassemblés dans l’Alliance vélo, avec l’ensemble des acteurs concernés, représentants des collectivités, de la filière et des usagers, pour proposer 3 mesures phares et 10 priorités pour mettre en place le système vélo.  Les trois mesures phares : Doubler le réseau cyclable pour le porter à 100 000 kms, mettre tous les publics à vélo et en particulier les enfants à travers l’apprentissage du vélo à l’école et faire de tous les territoires des espaces agréables à vivre et dynamisés par le vélo et la marche.

Des propositions à retrouver plus en détail dans notre livre blanc  https://villes-cyclables.org/ressources/les-publications-du-club-et-de-ses-partenaires/faire-du-velo-un-atout-pour-la-france-livre-blanc-de-l-alliance-pour-le-velo , ainsi que les engagements des candidats sur la plateforme commune parlons vélo: https://elections.parlons-velo.fr/2022/presidentielle/

Qu’attendez-vous de EuMo 2022 au regard des enjeux de la filière ? 

Lors des RNTP à Toulouse, nous avions consacré notre plénière finale à sa mise en valeur, clôturant ainsi notre Tour de France de la filière. Guillaume Gouffier Cha, co-président du Club des élus nationaux pour le vélo y avait annoncé le lancement de sa mission. Remis début février, déjà, ce rapport fait date ! Il est un socle dont se sont saisis les acteurs de cette filière économique au sens large, pour envisager une structuration pérenne, et dans laquelle les collectivités prennent toute leur part. EuMo 2022 pourra en être une étape !

Lire la suite : https://www.eumo-expo.com/a-la-une/6552/

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Ubitransport acquiert Actoll pour devenir un champion de la mobilité intelligente

usine-digitale.fr - Nadège Hubert

Publié le 06 avril 2022

Deux acteurs de la mobilité intelligente, Ubistransport et Actoll, ne font plus qu’un depuis le 5 avril 2022. Le premier vient d’acquérir le deuxième avec l’ambition de devenir un leader du secteur en combinant leurs compétences réciproques de la billettique connectée, des solutions de paiement ou encore de la gestion des flux d’usagers.

Dans sa stratégie de croissance externe, la société Ubistransport, installée depuis 2012 à Mâcon (Saône-et-Loire) et spécialiste des solutions de mobilité intelligente, s’est associée les compétences de l’entreprise iséroise Actoll le 5 avril 2022. "Nous avons vu l’opportunité de nous rapprocher. Actoll intervient également dans les transports mais avec des offres différentes, des technologies complémentaires", précise Jean-Paul Medioni, fondateur et dirigeant d’Ubitransport.

Sa société bourguignonne et ses 150 salariés conçoivent des solutions billettiques, de gestion des flux d’usagers et des titres de transport pour les réseaux de transport tout en intégrant des applications d’aide au conducteur ainsi que des plans, des outils de gestion des déplacements et des flottes véhiculées. "Nous équipons 160 réseaux de transport urbain ou scolaire en France principalement mais aussi au Canada", précise Jean-Paul Medioni.

Complémentarité technologique

L’offre pour le transport d’Actoll intègre également du déploiement billettique et des moyens de paiement qui ont déjà séduit une quarantaine de réseaux de Brest à Arcachon en passant par Nevers. "Actoll a déployé des outils autour de la monétique avec la possibilité de payer avec sa carte bancaire. Nous n’avions pas cette technologie en interne et faisions appel à des partenaires avec lesquels nous continuerons toutefois de travailler."

Le rapprochement des deux sociétés vise également à élargir l’offre globale de l’entreprise. "En complément, nous proposons également des solutions pour les téléphériques et les péages autoroutiers aux majors du secteur comme Vinci", précise Liborio Panzarella, président d’Actoll. Les deux responsables misent sur les synergies potentielles entre leurs outils et les usages pour séduire leurs clients réciproques et de nouveaux acteurs.

Un futur leader français

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/ubitransport-acquiert-actoll-devenir-leader-de-la-mobilite-intelligente.N1804592

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Sept propositions pour propulser la mobilité durable

environnement-magazine.fr - A.A.

Publié le 6 avril 2022

Un nouveau plan d’investissement, titre unique, bureau des temps... Le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) présente ses propositions aux candidats à l’élection présidentielle pour favoriser la mobilité.

En 2019, juste avant la crise sanitaire, 73 % des Français déclaraient recourir régulièrement aux transports publics. Partant de ce constat, le Groupement des autorités responsables de transport dévoile à quelques jours de l’élection présidentielle, sept propositions pour encourager une mobilité durable du quotidien.

Le Gart rappelle dans un premier temps qu’un engagement financier massif de l’État est indispensable pour accompagner le déploiement de la mobilité propre. Quatre appels à projets ont été mis en place depuis 2008 par l’État pour le développement de lignes de transports collectifs en site propre et de pôles d’échanges multimodaux en métropole et Outre-mer. Néanmoins, pour le Groupement ce soutien est « loin d’être suffisant pour répondre aux ambitions fortes des autorité organisatrice de la mobilité (AOM) ».

Dans ce contexte, le Gart recommande à l’État de mobiliser 5 milliards d’euros sur les 5 prochaines années, à travers différents appels à projets ciblés afin « de mieux répartir les financements en fonction des besoins » des AOM. Ce plan d’investissement sera répartit en une enveloppe de 3 milliards d’euros pour développer l’offre de mobilité, y compris les mobilités actives et 2 milliards d’euros sur 5 ans pour la conversion de l’ensemble du parc de véhicules vers des matériels à plus faible émissions.

Baisser la TVA à 5,5 %

Lire la suite : https://www.environnement-magazine.fr/mobilite/article/2022/04/06/139001/sept-propositions-pour-propulser-mobilite-durable

Cybersécurité

Conflit Russie-Ukraine : état de la menace et mesures de vigilance cybersécurité

cybermalveillance.gouv.fr - Communiqué

Publié le 9 mars 2022

L’invasion militaire de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022 a généré une situation de tensions internationales susceptibles d’avoir des répercussions dans la sphère cyber. Cybermalveillance.gouv.fr dresse pour ses publics un état des lieux des cybermenaces potentielles et des principales mesures de cybersécurité à mettre en œuvre pour y faire face.

État de la cybermenace

À ce stade du conflit, aucune cyberattaque directe ayant pu avoir des impacts significatifs sur la population française n’a été recensée sur le périmètre de Cybermalveillance.gouv.fr.

Cette situation est toutefois susceptible d’évoluer dans la durée. Des actions de représailles aux sanctions et positions défendues par la communauté internationale ne peuvent être exclues, tout comme une dégradation et une escalade des hostilités.

La dépendance numérique des sociétés voit les guerres modernes se dérouler également dans le cyberespace. Des cyberattaques étatiques sont conduites par les parties pour affaiblir leurs adversaires, tant dans leur fonctionnement qu’auprès de leur opinion publique qui peut se trouver impactée.

Différentes formes de cyberattaques à visées activistes, indépendantes ou promues par les forces en présence, sont également généralement constatées dans ce type de situation et peuvent contribuer à la déstabilisation générale.

Tout conflit armé s’accompagne d’actions de propagande et de désinformation, de la part des belligérants et de leurs soutiens, qui se livrent une guerre de l’information pour promouvoir leurs positions, tant auprès de leurs populations que de la communauté internationale.

Lire la suite : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/actualites/russie-ukraine-menace-et-cybersecurite

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Cyberattaques : les assureurs pourront continuer de couvrir le paiement de rançons par les entreprises

bfmtv.com - Caroline Morisseau

Publié le 24 mars 2022

Le gouvernement a présenté un article de loi autorisant les assureurs à continuer d'indemniser le paiement de rançons par les entreprises victimes de cyber-attaques.

Faut-il couvrir le paiement des rançons versées par les entreprises victimes de cyberattaques au risque d'encourager la cybercriminalité? Ce débat qui dure depuis plusieurs mois s'apprête à être tranché alors que le gouvernement a présenté mi-mars un article de loi sur le sujet dans le cadre du texte d'orientation et de programmation du ministère de l'Intérieur.

Selon cet article, les assureurs pourront continuer à couvrir le paiement des rançons versées en cas de cyberattaques, à condition que l'entreprise visée dépose une plainte dans les 48 heures suivant le paiement de la rançon, rapporte La Tribune.

"C'est une clarification que nous demandions depuis des années. Nulle part dans le monde, on a interdit le paiement des rançons. Ceci dit, le paiement de la rançon n'est pas l'alpha et l'omega. C'est le dernier levier quand tous les autres ont échoué. Il y a plein de choses à faire avant de payer la rançon", a réagi ce jeudi sur BFM Business Florence Lustman, présidente de France Assureurs.

Encadrer plutôt qu'interdire

Le texte de loi présenté par le gouvernement met donc fin à une longue période d'incertitudes. Il va à l'encontre d'un rapport parlementaire ou encore de l'ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) qui prônaient une interdiction pure et simple de couvrir les paiements de rançons à des pirates informatiques, estimant que c'était le meilleur moyen de dissuader les entreprises de payer et donc les pirates d'agir.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/cyberattaques-les-assureurs-pourront-continuer-de-couvrir-le-paiement-de-rancons-par-les-entreprises_AV-202203240188.html

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CAMPUS CYBER CAEN NORMANDIE :

Les acteurs de la cyber sécurité s’organisent pour préfigurer un futur campus territorial de la cybersécurité

Normandie.fr - Communiqué

Publié le 31 mars 2022

Jeudi 31 mars, au MOHO à Caen, Fabrice Clerc, Président de l’association Campus Cyber Caen Normandie, Hervé Morin, Président de la Région Normandie et Joël Bruneau, Président de la Communauté urbaine Caen la mer ont présenté aux partenaires le projet de création du Campus Cyber Caen Normandie, déclinaison territoriale de Campus Cyber France, installé à Paris/La Défense depuis février 2022.

Fabrice Clerc : « Voir l’écosystème normand se réunir aujourd’hui et porter ensemble ce projet de Campus Cyber Territorial est déjà une grande réussite. Ce futur Campus Cyber Territorial a pour vocation de créer une offre de services (solutions de protection, de prévention), d’enrichir l’offre de formations et de poursuivre les efforts de recherche faisant ainsi de notre Région un territoire innovant en cybersécurité. »

 Hervé Morin : « Je me félicite de cette initiative. Il faut que l’on bâtisse en Normandie un écosystème d’excellence dans le domaine cyber. Au national, ce secteur est porteur de dizaines de milliers d’emplois. C’est pourquoi, j’ai mandaté l’Université de Caen pour bâtir un cursus universitaire dans ce domaine. La Région est aussi l’une des deux Régions françaises à avoir signé une convention avec l’Agence nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) qui nous accompagne dans la création d’un centre d’urgence cyber régional. Il sera géré par l’Agence de Développement pour la Normandie. Dans sa première phase, il permettra aux entrepreneurs et aux collectivités confrontés à une cyberattaque d’être orientés vers des solutions dans les plus brefs délais. »

Joël Bruneau : « Consciente des enjeux de la menace cyber mais aussi du potentiel de développement économique de cette filière, Caen la mer a pleinement mobilisé l’écosystème de la cybersécurité de son territoire. En octobre dernier, sous son impulsion, l’association Campus Cyber Caen Normandie a vu le jour permettant ainsi de faire le premier pas vers la création d’un Campus Cyber à Caen Normandie. »

Un campus cyber territorial

Lire la suite : https://www.normandie.fr/communiques-de-presse

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Hydra, le plus grand forum de cybercriminalité du monde n'est plus. Fermé dans le cadre d'une opération policière

securite.developpez.com - Bruno

Publié le 07 avril 2022

Hydra, le plus grand forum de cybercriminalité du monde est fermé. La police fédérale allemande, en coordination avec les forces de l'ordre américaines a saisi les serveurs et autres infrastructures utilisés par cette entreprise d’une valeur d'un milliard de dollars, ainsi qu'une réserve d'environ 25 millions de dollars en bitcoins.

Dans la journée de mardi, le ministère américain de la justice a annoncé des poursuites pénales contre l'un des opérateurs et administrateurs système présumés d'Hydra, le Russe Dmitry Olegovich Pavlov, âgé de 30 ans. De plus, le département du Trésor américain a sanctionné la monstruosité du dark-web. L'Office of Foreign Assets Control du Trésor a identifié plus de 100 adresses en monnaie virtuelle associées à ses opérations, qui auraient été utilisées pour effectuer des transactions illicites.

Hydra était en activité depuis au moins 2015 et avait connu une ascension fulgurante depuis lors. En 2020, elle avait des revenus annuels de plus de 1,37 milliard de dollars, selon un rapport de 2021 publié conjointement par la société de sécurité Flashpoint et la société d'analyse de blockchain Chainalysis. En 2016, les entreprises ont déclaré qu'Hydra avait un revenu de seulement 9,4 millions de dollars. Les autorités allemandes ont déclaré que le site comptait 17 millions de clients et plus de 19 000 comptes de vendeurs enregistrés.

« Les saisies effectuées aujourd'hui ont été précédées d'enquêtes approfondies qui ont été menées par le BKA et le ZIT depuis août 2021 et dans lesquelles plusieurs autorités américaines ont été impliquées », ont écrit les autorités dans un communiqué.

Voici, ci-dessous, l’intégralité du communiqué de l'Office fédéral de police criminelle à cet effet :

« Le parquet général de Francfort, Office central de lutte contre la criminalité sur Internet (ZIT) et l'Office fédéral de police criminelle (BKA) ont saisi aujourd'hui mardi l'infrastructure de serveurs située en Allemagne de la plus grande place de marché illégale du darknet au monde, "Hydra Market", et l'ont ainsi fermée. Des bitcoins d'un montant actuel d'environ 23 millions d'euros, attribués à la place de marché, ont été saisis.

Lire la suite : https://securite.developpez.com/actu/332414/Hydra-le-plus-grand-forum-de-cybercriminalite-du-monde-n-est-plus-ferme-dans-le-cadre-d-une-operation-policiere/

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Les États-Unis bloquent un réseau russe de milliers d’ordinateurs espions

Des particuliers étaient visés à leur insu.

numerama.com - Bogdan Bodnar

Publié le 07 avril 2022

Les services américains de cyberdéfense ont repéré puis bloqué la prolifération d’un logiciel malveillant. Un groupe célèbre de hackers russes serait à l’origine de cette cyberattaque.

Washington prend ses précautions. Le FBI, la police fédérale américaine, a déclaré mercredi 6 avril 2022 avoir démantelé un réseau mondial composé de milliers d’ordinateurs infectés et contrôlés par les services de renseignements russes.

Concrètement, les services de cyber sécurité sont parvenus à bloquer un logiciel malveillant destiné à créer des « botnets », c’est-à-dire des réseaux d’ordinateurs infectés puis détournés pour attaquer ou surveiller une cible. Washington est formelle, selon le New York Times, le botnet appelé Cyclops Blink est sous le contrôle de Sandworm, une unité du service de renseignements militaires russe, le GRU. Les agences de cyberdéfense américaines et britanniques avaient publiquement attribué ce malware aux hackers de Moscou en février dernier.

« Le gouvernement russe a récemment utilisé une infrastructure similaire pour attaquer des cibles ukrainiennes, a déclaré le procureur général Merrick Garland aux journalistes. Heureusement, nous avons été en mesure de bloquer ce botnet avant qu’il ne puisse être utilisé. »

Paradoxalement, les box de la société de cyberprotection Watchguard étaient directement visées par le malware. // Source : Watchguard

Cyclops Blink a été conçu pour détourner des dispositifs fabriqués par la société taiwanaise Asus et équipés des logiciels firewall de WatchGuard, selon les recherches effectuées par des entreprises privées de cybersécurité. Il fournit aux services russes un accès à ces systèmes compromis, offrant la possibilité d’exfiltrer ou de supprimer des données à distance ou de retourner les appareils contre un tiers.

Un groupe de hackers russe spécialisé dans le piratage de masse

Lire la suite : https://www.numerama.com/cyberguerre/914479-les-etats-unis-bloquent-un-reseau-russe-de-milliers-dordinateurs-espions.html

Intelligence artificielle

La France ne veut pas bloquer l'utilisation de l'IA par les forces de l'ordre

usine-digitale.fr - Alice Vitard

Publié le 06 avril 2022

Le projet de règlement encadrant le recours à l'intelligence artificielle est en cours de discussion devant les institutions bruxellois. La France, présidente du Conseil de l'Union européenne, compte bien promouvoir sa vision des choses en particulier sur les forces de l'ordre.

La présidence française du Conseil de l'Union européenne a présenté un ensemble de modifications pour l'Artificial Intelligence Act, le futur règlement encadrant l'intelligence artificielle, rapporte Euractiv dans un article publié le 5 avril. Elles portent en particulier sur le recours par les forces de l'ordre à cette technologie. L'objectif de la France semble être de ne pas bloquer cette utilisation.

L'aspect répressif de la législation est un point de friction majeur des discussions, au point où l'Allemagne et la Finlande demandent de séparer ces dispositifs dans un autre texte. 

Exclure les vérifications d'identité

En premier lieu, les négociateurs français souhaitent exclure les vérifications et contrôles d'identité pour accéder par exemple à un aéroport afin que ces technologies ne soient pas soumises à des obligations trop strictes. En effet, pour rappel, la législation européenne classe les différents systèmes d'IA en fonction de leur risque. Si peu de restrictions s’appliquent aux systèmes dont l’usage n’est pas susceptible d’entraîner des risques significatifs, à l’inverse, plusieurs types d'usage sont expressément interdits et une régulation est mise en place pour les systèmes dont l’usage présente un haut risque.

Ils veulent aussi élargir les cas dans lesquels la reconnaissance biométrique peut être utilisée, en supprimant l'exemple spécifique des enfants disparus et la référence au caractère "imminent" de la menace. En outre, la garantie de la sécurité des infrastructures physiques a été ajoutée.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/la-france-ne-veut-pas-bloquer-l-utilisation-de-l-ia-par-les-forces-de-l-ordre.N1991227

Blockchain

Pendant une semaine, « la France est la capitale mondiale de la blockchain », explique Emmanuel Fenet

20minutes.fr - Laurent Bainier

Publié le 12 avril 2022

Innovation. Le directeur général du Paris Blockchain Week Summit explique pourquoi cet événement incontournable du Web 3, s'ouvre le 12 avril par une journée consacrée aux NFT.

Emmanuel Fenet organisait des salons bien des années avant que Satoshi Nakamoto n’invente le Bitcoin. Mais depuis quelques mois, il est devenu un spécialiste de la blockchain, présidant aux destinées du plus grand salon français consacré à cette technologie, le Paris Blockchain Week Summit ( PBWS, du 13 au 14 avril). Pour l’édition 2022, qui se tiendra au Palais Brongniart, en plein cœur de la capitale, il innove en consacrant intégralement une journée aux NFT, le Paris NFT Day le 12 avril, dont 20 Minutes et son projet  20 Mint sont partenaires. Présentation de cette journée très chargée.

Une journée spéciale pour les NFT, les jetons non fongibles dont tout le monde parle depuis des mois. C’est la preuve que c’est un phénomène à part, plus médiatique encore que la blockchain…

Le NFT, c’est un certificat d’authenticité qui est inviolable parce qu’il est sur la blockchain, cette technologie qu’on pourrait définir comme un créateur de confiance. Sans l’une, l’autre n’existe pas. Pendant le PBWS, la France est la capitale mondiale de la blockchain. On s’est vite rendu compte qu’on ne pourrait pas éviter le boom des NFT pendant cette semaine. Mais on a pris un parti bien spécial : celui de nous adresser principalement aux entreprises, en leur apportant tout ce qu’elles doivent savoir sur cette innovation pour l’intégrer à leur activité. Et repartir avec tout ce qu’il faut pour se lancer…

C’est une journée de formation ?

Il y aura des masterclass tout au long de la journée, oui, pour comprendre en 1h30 le métavers ou les NFT. Mais, il y aura bien plus. D’une part des conférences avec des experts mondialement connus et de l’autre cinq espaces pour expérimenter soi-même une bonne partie des applications concrètes qui s’appuient sur les NFT.

Vous aurez une galerie d’art ?

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/high-tech/3264899-20220404-pendant-semaine-france-capitale-mondiale-blockchain-explique-emmanuel-fenet

Santé

Santé : La Région finance à hauteur de 1,5 million d’euros un outil numérique collaboratif

Normandie.fr - Communiqué

Hervé MORIN, Président de la Région Normandie, a assisté à la démonstration du projet « Espace numérique collaboratif d’échange et de partage », porté par Normand-e-Santé (NeS), à Saint Martin du Vivier (76), en présence de Julie BARENTON-GUILLAS, Vice-Présidente de la Région Normandie en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche, du numérique et de l’innovation, Aline LOUISY-LOUIS, Vice-Présidente de la Région Normandie en charge de la jeunesse et du sport, et de Éric HERBET et Jonas HADDAD, Conseillers régionaux.

Cet outil numérique est financé à hauteur de 1,5 million d’euros par la Région Normandie via les fonds FEDER Numérique.

Déployé sur l’ensemble du territoire normand, il consiste à la mise en place d’une plate-forme, interface numérique, qui permet la gestion efficiente de parcours patients au sein des territoires, pour les établissements comme leurs partenaires de ville.

Elle comporte :

• La Prise de rendez-vous en ligne avec géolocalisation des offres de soins territoriales,

• La Messagerie instantanée sécurisée entre professionnels de santé et avec le patient,• La Ligne de vie qui retrace graphiquement l'ensemble des évènements du parcours de santé de l'usager,

• La Gestion documentaire sécurisée,

• Les Questionnaires de parcours / de suivi des patients à distance,

• La Gestion des parcours des soins patients coordonnées entre la ville et l’hôpital.

La mise en place de cet outil nécessite le développement et l’acquisition d’une licence régionale illimitée de bouquet « Ensemble des services », indispensable pour faciliter la coordination entre professionnels de santé, qu’ils soient hospitaliers ou libéraux, et ainsi faciliter les coopérations ville/hôpital sur l’ensemble du territoire.

Lire la suite : https://www.normandie.fr/communiques-de-presse

5G

Observatoire anfr : au 1er avril 2022, près de 33 000 sites 5g et 60 000 sites 4g autorisés par l’anfr en France

anfr.fr - Communiqué

Publié le 05 avril 2022

L’Agence nationale des fréquences (ANFR) actualise son observatoire mensuel des déploiements des réseaux mobiles ainsi que Cartoradio.fr, plateforme cartographique qui répertorie l’ensemble des sites radioélectriques autorisés sur le territoire français. 

Au 1er avril, l’ANFR a autorisé au total 60 431 sites de réseaux mobiles en France, toutes générations confondues (+ 530 sur le mois de mars). 

Déploiement de la 5G

32 930 sites 5G sont autorisés en France par l’ANFR, dont 5 sites en Outre-Mer.

24 046 d’entre eux sont déclarés techniquement opérationnels1 par les opérateurs de téléphonie mobile. La quasi-totalité de ces implantations 5G sont autorisées sur des sites existants, déjà utilisés par les technologies 2G, 3G ou 4G.  Seuls 4 sites n’hébergent que de la 5G. 

Sur le mois de mars, les sites 5G autorisés ont donc augmenté de 0,9 %. 

Selon les déclarations des opérateurs, 73 % des sites autorisés sont techniquement opérationnels. 

En France, quatre bandes de fréquences permettent actuellement de fournir un service 5G :

• 19 289 sites 5G sont autorisés dans la bande 700 MHz (Free Mobile), dont 14 568 sont déclarés techniquement opérationnels ;

• 5 sites 5G sont autorisés dans la bande 1800 MHz en Guyane (Outremer Telecom) ;

• 13 423 sites 5G sont autorisés dans la bande 2 100 MHz (Bouygues Telecom, Orange, SFR et Outremer Telecom), dont 8 263 sont déclarés techniquement opérationnels ;

• 17 147 sites 5G sont autorisés dans la nouvelle bande 3,5 GHz (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR), dont 10 514 sont déclarés techniquement opérationnels.
Certains des sites autorisés sont mutualisés : la somme des sites autorisés par bande de fréquences est plus élevée que le total des supports autorisés.

Déploiement de la 4G

Lire la suite : https://www.anfr.fr/gestion-des-frequences-sites/lobservatoire/actualites/actualite/actualites/observatoire-anfr-au-1er-avril-2022-pres-de-33000-sites-5g-et-60000-sites-4g-autorises-par-lanfr-en-france/

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5G : Clermont-Ferrand reste la ville la mieux couverte par la 5G

journaldunet.com - Célia Garcia-Montero

Publié le 05 avril 2022

[5G] Lancée en novembre 2020, la 5G est un véritable enjeu pour les opérateurs, qui travaillent d'arrache-pied pour déployer leur réseau dans un nombre croissant de villes. Selon le palmarès établi par Lemon.fr et Flashs, Clermont-Ferrand, Dijon et Saint-Etienne forment le podium.

[Mis à jour le 5 avril 2022] Pour profiter pleinement de la 5G, c'est à Clermont-Ferrand qu'il faut être. Selon le classement des grandes villes 5G établi par Lemon.fr et l'agence spécialisée en data Flashs, la ville du centre de la France occupe la première place avec un ratio de 1,03 antenne pour 1 000 habitants. Dijon et Saint-Etienne complètent le podium, avec 1,01 antenne et 1,02 antenne commercialisée pour 1 000 habitants. Les plus fortes progressions sur le dernier trimestre 2021 sont enregistrées par Nîmes, qui gagne 23 places en passant de la 31e à la 8e places, et par Strasbourg qui progresse de la 34e à la 19e place. Marseille, 17e ville du classement, accueille les expérimentations de Sony et Orange quant aux futurs services 5G pour les médias au Vélodrome. La capitale se classe quant à elle à la 27e place. En bas de classement et comme en septembre, Dunkerque (0,28), Amiens (0,30) et Rouen (0,30) ferment toujours la marche des 50 plus grandes villes pour le déploiement de la 5G.

Source du Graphique : https://img-0.journaldunet.com/QJzZIsC5pt5dPFx63xcnuhhemDM=/1080x/smart/b78ec597a7ef49fca6401f56d18ad40a/ccmcms-jdn/33247442.jpg

Qu'est-ce que la 5G ?

La 5G, dont le nom officiel est IMT-2020, est la cinquième génération de standards pour la téléphonie mobile. Elle se caractérise par son débit, sa faible latence et sa capacité à connecter un grand nombre d'objets. Elle a été développée pour "éviter la saturation des réseaux annoncée en 2022 et permettre de suivre des objets à grande vitesse, ce dont n'est pas capable la 4G", rappelle Nicolas Sironneau, consultant pour la Fondation Concorde. Mais la 5G, c'est aussi d'autres usages. "On se focalise sur la technologie radio, mais la 5G ce n'est pas que ça, souligne Lionel Morand, architecte réseau chez Orange et président de chaire à l'organisme de standardisation 3GPP. Ce sera aussi la possibilité de créer des interfaces de services spécialisées pour l'industrie (le network slicing, ndlr). Omettre ce détail c'est enlever 50% de l'intérêt de la 5G." 

Quels débits en 5G ?

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/web-tech/dictionnaire-de-l-iot/1196828-5g-clermont-ferrand-reste-la-ville-la-mieux-couverte-par-la-5g/

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La 5G compte désormais 3 millions d'utilisateurs en France

bfmtv.com - OC avec AFP

Publié le 07 avril 2022

C'est peu par rapport à la 4G qui a rassemblé 66,1 millions d'utilisateurs au 4e trimestre dernier mais le régulateur souligne que ce chiffre a doublé sur trois mois.

Un an après son lancement en France, la 5G comptait fin 2021 près de 3 millions d'utilisateurs, selon les chiffres publiés par le régulateur des télécoms jeudi.

"Ce nombre a pratiquement doublé" par rapport au trimestre précédent, indique l'Arcep dans son observatoire trimestriel des communications électroniques.

La 5G, qui permet des vitesses de connexion à l'internet mobile plus rapides, a été lancée en France début décembre 2020, après un processus d'enchères pour l'attribution des fréquences qui a rapporté 2,789 milliards d'euros à l'État.

Les quatre grands opérateurs français proposent des abonnements 5G. Mais le nombre d'utilisateurs reste encore faible au regard du nombre d'utilisateurs de la 4G, de 66,1 millions au quatrième trimestre 2021.

La fibre dépasse l'ADSL

Ce nombre "continue de croître à un rythme soutenu, entre 10% et 15% en rythme annuel depuis deux ans", selon l'Arcep. Le nombre d'utilisateurs de la 3G s'élève de son côté à 67,7 millions.

Ces catégories ne sont pas exclusives, un consommateur ayant utilisé les réseaux 3G, 4G, et 5G au cours du trimestre étant comptabilisé dans chacune des catégories.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/economie/consommation/la-5g-compte-desormais-3-millions-d-utilisateurs-en-france_AD-202204070601.html

Commission Européenne

Chips Act : l'UE se relance dans les semi-conducteurs

lemondeinformatique.fr - Dominique Filippone

Publié le 08 Février 2022

Dans les tuyaux depuis de longs mois, le plan de développement européen dans les puces a été présenté par la Commission européenne. Objectif : tenter de remettre sur les rails une Europe largement distancée dans ce domaine depuis des années par les Etats-Unis et la Chine.

Afin de réduire sa dépendance aux Etats-Unis et à la Chine en matière de production de puces - et éviter au passage de subir de plein fouet les risques pénuriques - l'Europe abat enfin ses cartes. Dans les tuyaux depuis de nombreux mois - un rapport avait été émis en mars 2021 sur ses ambitions - le plan d'attaque de la Commission européenne a été dévoilé ce 8 février 2022 par la vice présidente de cette institution, Margrethe Vestager, et Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur. A noter que ce projet de règlement va nécessiter pour être entériné d’être adopté par les pays membres et le Parlement européen.

Pour multiplier par deux la part de marché de l'Europe - actuellement 10 % - dans les semi-conducteurs d'ici 2030, la Commission a annoncé une enveloppe budgétaire de 43 milliards d'euros. Avec ce plan, l'Europe espère jouer un rôle moteur dans la conception et la fabrication des prochaines générations de micropuces, de 2nm et en-deçà. Baptisé Chip Act, ce programme s'articule autour de plusieurs axes incluant des outils de design et des lignes pilotes pour prototyper, tester et expérimenter des puces, élaborer des modèles certifiés basse consommation, soutenir l'installation d'usines de fabrication en Europe, aider des start-ups, scale-ups et ETI de ce secteur pour accéder à des financements de fonds, développer les compétences et les talents en microélectronique,...

30 Md$ d'aides publiques issues du plan de relance européen

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-chips-act-l-ue-se-relance-dans-les-semi-conducteurs-85738.html

Metavers

Accenture veut préparer les entreprises à la "révolution du metavers"

usine-digitale.fr - Julien Bergounhoux

Publié le 06 avril 2022

Metavers. Le métavers va transformer la façon dont les entreprises opèrent, Accenture en est persuadé. A tel point que le géant du conseil a créé un Metaverse Continuum Business Group dédié à ces questions. Il doit permettre à ses clients d'anticiper les "disruptions" que provoquera ce nouveau paradigme technologique au cours de la décennie à venir.

Accenture mise beaucoup sur l'émergence du "métavers", concept encore flou mais que le géant du conseil situe dans la continuité de la transformation numérique telle que les entreprises et l'économie de façon générale la vivent depuis des décennies. C'est donc sans surprise qu'il est au cœur de son rapport annuel "Tech Vision", qui combine l'expertise d'Accenture Research et Accenture Labs et s'appuie entre autres sur un sondage auprès de 4600 cadres dirigeants et 25 000 consommateurs dans 35 pays et 25 industries.

En bref, Accenture perçoit l'avènement du métavers comme un bouleversement majeur à venir, du même ordre que l'émergence de l'Internet dans les années 90. Et s'il est encore très tôt et que son impact ne se fera pas forcément sentir avant des années, les briques technologiques qui en formeront la base sont déjà là. Il s'agit de technologies qui nous sont déjà familières, comme les jumeaux numériques, la réalité virtuelle et augmentée, la blockchain, la 5G ou l'Internet des objets.

UNE NOUVELLE ENTITÉ FOCALISÉE SUR LE "METAVERSE CONTINUUM"...

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/editorial/accenture-veut-preparer-les-entreprises-a-la-revolution-du-metavers.N1804142

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The metaverse will be worth trillions

thefinanser.com - Chris Skinner’s

Publié le 4 avril 2022

I stumbled across an interesting white paper from Citi the other day saying that the metaverse is an $8 to $13 TRILLION opportunity:

“The total addressable market for the Metaverse could be between $8 trillion and $13 trillion by 2030, with total Metaverse users numbering around five billion. But getting to that market level is going to require infrastructure investment. The content streaming environment of the Metaverse will likely require a computational efficiency improvement of over 1,000x today’s levels. Investment will be needed in areas such as compute, storage, network infrastructure, consumer hardware, and game development platforms.

Lire la suite (en anglais) : https://thefinanser.com/2022/04/the-metaverse-will-be-worth-trillions.html/

Le métaverse vaudra plusieurs mille milliards de dollars

Traduit par Google avec des corrections de C. Copin

Je suis tombé sur un livre blanc intéressant de Citi l'autre jour disant que le métaverse est une opportunité de 8 à 13 000 milliards de dollars :

"Le marché adressable total pour le métaverse pourrait se situer entre 8 000 milliards de dollars et 13 000 milliards de dollars d'ici 2030, avec un nombre total d'utilisateurs de métaverse d'environ cinq milliards. Mais pour atteindre ce niveau de marché, il faudra investir dans les infrastructures. L'environnement de streaming de contenu du Metaverse nécessitera probablement une amélioration de l'efficacité de calcul de plus de 1 000 fois les niveaux actuels. Des investissements seront nécessaires dans des domaines tels que le calcul, le stockage, l'infrastructure réseau, le matériel grand public et les plates-formes de développement de jeux.

"La définition de ce qui est considéré comme de l'argent dans l'Open Metaverse est également susceptible d'être très différente de sa conception dans le monde réel aujourd'hui. L'interopérabilité et l'échange transparent entre la technologie blockchain sous-jacente sont essentiels pour garantir une expérience utilisateur sans friction. Différentes formes de crypto-monnaie devraient dominer, mais étant donné la tendance multi-chaînes dans l'écosystème crypto, la crypto-monnaie coexistera probablement avec les monnaies fiduciaires, les monnaies numériques des banques centrales (CBDC) et les « stablecoins ».

L'article ne m'a pas surpris, car des entreprises comme JPMC ouvrent des succursales dans le métaverse  [ Ndlr : une succursale ? Qu'est-ce qu'une succursale ? ] , mais je ne peux pas aller au delà de mon excitation ici car le métaverse n'est pas nouveau. Il a commencé comme holodeck dans Star Trek dans les années 1990, puis est devenu Second Life  dans les années 2000. Ce n'est donc pas nouveau. Cela dit, la technologie s'améliore de jour en jour et va devenir grand public, mais qu'avons-nous appris de Star Trek et de Second Life ?

Le principal est que les mondes virtuels peuvent être récréatifs mais, quand il s'agit d'argent, ce n'est pas le cas. Voici pourquoi :

"La popularité de Second Life a disparu lorsque leur système bancaire s'est effondré à l'été 2007. L'effondrement bancaire était une réaction au fait que Second Life a été contraint de fermer les installations de jeu dans leur monde virtuel en juillet 2007.

« Jusque-là, le site Web était un phénomène, passant de pratiquement aucun utilisateur à plus de 10 millions en un an. C'était incroyable, et tout le monde pensait que cela démontrait l'émergence de nouveaux modèles d'affaires.

« En particulier, le fait que Second Life permette de réaliser des transactions commerciales réelles en convertissant de vrais dollars américains en dollars virtuels, signifie que tout le monde a commencé à tester le commerce dans des mondes virtuels via le service. Par exemple, plusieurs banques ont investi dans de grands projets dans Second Life, dont ING, Wells Fargo, SAXO Bank et Deutsche Bank.

"Cependant, plusieurs banques opéraient également dans Second Life qui étaient gérées par des personnes isolés dans leurs appartements. Celles-ci comprenaient des banques telles que Ginko Bank, dirigées par un brésilien depuis son domicile.

"Les problèmes rencontrés par Ginko Bank ont commencé lorsque les jeux d'argent sur Internet ont été contraints de fermer en vertu des lois américaines. La direction de Second Life a décidé qu'elle devait également fermer l'accès aux jeux d'argent dans les mondes virtuels en juillet 2007 pour se conformer à cette politique, ce qui a conduit à une ruée majeure sur les banques virtuelles.

"Jusqu'à cette date, une grande partie des transactions commerciales ayant lieu dans Second Life, où les gens convertissaient de vrais dollars américains en dollars Linden (devise utilisée dans le système Second Life), étaient apparemment à des fins de jeu. Par conséquent, la fermeture des adhérents dans le monde virtuel a signifié qu’ils ont immédiatement commencé à retirer de l'argent des banques virtuelles, un peu comme Northern Rock mais en pire.

"Alors imaginez que vous êtes Andre Sanchez à Sao Paulo, le groupe solo derrière la banque virtuelle Ginko. "Vous avez plus d'un million de dollars américains réels sur votre compte, traduit en environ 275 millions de dollars Linden que vous gérez pour la communauté Second Life. Soudain, vos clients exigent que leur argent soit reconverti en dollars réels, et vous vous noyez dans leurs demandes, alors vous fermez simplement la banque virtuelle, laissant les parieurs avec des pertes d'environ 750 000 $ dans la vraie vie. « Cela a conduit à des demandes d'indemnisation de la part de Linden Labs, qui exploite Second Life, mais ils ont déclaré que ce n'était pas leur travail de réglementer les banques. Résultat : la popularité de Second Life s'est effondrée et, dans un effort désespéré pour rétablir la confiance, ils ont déclaré que seules les vraies banques avec des licences bancaires réelles pouvaient désormais exploiter des banques virtuelles."

Ma conclusion de cette entrée de blog de 2007 est que si vous voulez être une banque dans le monde virtuel, vous devez être une banque dans le monde réel. Je reviens continuellement à cette histoire de Second Life  car elle a démontré le problème pour tous. Le principal problème est que le monde virtuel n'était pas réglementé. Lorsque Ginko Bank a disparu, Linden Labs – le créateur de la plateforme Second Life – a subi la colère des manifestants devant leurs bureaux pendant des mois, réclamant leur argent.

Initialement, Linden Labs a déclaré que ce n'était pas leur problème. Finalement, ils ont changé de cap et ont dit que si vous voulez être une banque dans le monde virtuel, vous devez être une banque dans le monde réel, et c'est le message principal et la leçon.

Aujourd’hui, nous ressuscitons Second Life et l'appelons le métaverse, mais rien n'a changé. Dans le métaverse, les gens s'amuseront, mais ils investiront et échangeront également de l'argent et de la valeur. Ce faisant, ils auront besoin d' une banque métaverse et d'une monnaie métaverse .

Quiconque possède ces plateformes sera réglementé et géré, de la même manière que l'argent du monde réel. Cela ne signifie pas qu'ils sont réglementés et gérés par un gouvernement national, car le gouvernement pourrait être le réseau. Il peut s'agir d'une crypto-monnaie ou d'une nouvelle monnaie mondiale que le réseau approuve et accepte. Après tout, nous croyons que l'argent est de l'argent et a de la valeur … parce que c'est ce que nous croyons.

Lire aussi : Metaverse and Money

 

Metaverse

Accenture veut préparer les entreprises à la "révolution du metavers"

usine-digitale.fr - Julien Bergounhoux

Publié le 06 avril 2022

Metavers. Le métavers va transformer la façon dont les entreprises opèrent, Accenture en est persuadé. A tel point que le géant du conseil a créé un Metaverse Continuum Business Group dédié à ces questions. Il doit permettre à ses clients d'anticiper les "disruptions" que provoquera ce nouveau paradigme technologique au cours de la décennie à venir.

Accenture mise beaucoup sur l'émergence du "métavers", concept encore flou mais que le géant du conseil situe dans la continuité de la transformation numérique telle que les entreprises et l'économie de façon générale la vivent depuis des décennies. C'est donc sans surprise qu'il est au cœur de son rapport annuel "Tech Vision", qui combine l'expertise d'Accenture Research et Accenture Labs et s'appuie entre autres sur un sondage auprès de 4600 cadres dirigeants et 25 000 consommateurs dans 35 pays et 25 industries.

En bref, Accenture perçoit l'avènement du métavers comme un bouleversement majeur à venir, du même ordre que l'émergence de l'Internet dans les années 90. Et s'il est encore très tôt et que son impact ne se fera pas forcément sentir avant des années, les briques technologiques qui en formeront la base sont déjà là. Il s'agit de technologies qui nous sont déjà familières, comme les jumeaux numériques, la réalité virtuelle et augmentée, la blockchain, la 5G ou l'Internet des objets.

UNE NOUVELLE ENTITÉ FOCALISÉE SUR LE "METAVERSE CONTINUUM"...

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/editorial/accenture-veut-preparer-les-entreprises-a-la-revolution-du-metavers.N1804142

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The metaverse will be worth trillions

thefinanser.com - Chris Skinner’s

Publié le 4 avril 2022

I stumbled across an interesting white paper from Citi the other day saying that the metaverse is an $8 to $13 TRILLION opportunity:

“The total addressable market for the Metaverse could be between $8 trillion and $13 trillion by 2030, with total Metaverse users numbering around five billion. But getting to that market level is going to require infrastructure investment. The content streaming environment of the Metaverse will likely require a computational efficiency improvement of over 1,000x today’s levels. Investment will be needed in areas such as compute, storage, network infrastructure, consumer hardware, and game development platforms.

Lire la suite (en anglais) : https://thefinanser.com/2022/04/the-metaverse-will-be-worth-trillions.html/

Traduit par Google avec des corrections de C. Copin

Le métaverse vaudra plusieurs mille milliards de dollars

Je suis tombé sur un livre blanc intéressant de Citi l'autre jour disant que le métaverse est une opportunité de 8 à 13 000 milliards de dollars :

"Le marché adressable total pour le métaverse pourrait se situer entre 8 000 milliards de dollars et 13 000 milliards de dollars d'ici 2030, avec un nombre total d'utilisateurs de métaverse d'environ cinq milliards. Mais pour atteindre ce niveau de marché, il faudra investir dans les infrastructures. L'environnement de streaming de contenu du Metaverse nécessitera probablement une amélioration de l'efficacité de calcul de plus de 1 000 fois les niveaux actuels. Des investissements seront nécessaires dans des domaines tels que le calcul, le stockage, l'infrastructure réseau, le matériel grand public et les plates-formes de développement de jeux.

"La définition de ce qui est considéré comme de l'argent dans l'Open Metaverse est également susceptible d'être très différente de sa conception dans le monde réel aujourd'hui. L'interopérabilité et l'échange transparent entre la technologie blockchain sous-jacente sont essentiels pour garantir une expérience utilisateur sans friction. Différentes formes de crypto-monnaie devraient dominer, mais étant donné la tendance multi-chaînes dans l'écosystème crypto, la crypto-monnaie coexistera probablement avec les monnaies fiduciaires, les monnaies numériques des banques centrales (CBDC) et les « stablecoins ».

L'article ne m'a pas surpris, car des entreprises comme JPMC ouvrent des succursales dans le métaverse  [ Ndlr : une succursale ? Qu'est-ce qu'une succursale ? ] , mais je ne peux pas aller au delà de mon excitation ici car le métaverse n'est pas nouveau. Il a commencé comme holodeck dans Star Trek dans les années 1990, puis est devenu Second Life  dans les années 2000. Ce n'est donc pas nouveau. Cela dit, la technologie s'améliore de jour en jour et va devenir grand public, mais qu'avons-nous appris de Star Trek et de Second Life ?

Le principal est que les mondes virtuels peuvent être récréatifs mais, quand il s'agit d'argent, ce n'est pas le cas. Voici pourquoi :

"La popularité de Second Life a disparu lorsque leur système bancaire s'est effondré à l'été 2007. L'effondrement bancaire était une réaction au fait que Second Life a été contraint de fermer les installations de jeu dans leur monde virtuel en juillet 2007.

« Jusque-là, le site Web était un phénomène, passant de pratiquement aucun utilisateur à plus de 10 millions en un an. C'était incroyable, et tout le monde pensait que cela démontrait l'émergence de nouveaux modèles d'affaires.

« En particulier, le fait que Second Life permette de réaliser des transactions commerciales réelles en convertissant de vrais dollars américains en dollars virtuels, signifie que tout le monde a commencé à tester le commerce dans des mondes virtuels via le service. Par exemple, plusieurs banques ont investi dans de grands projets dans Second Life, dont ING, Wells Fargo, SAXO Bank et Deutsche Bank.

"Cependant, plusieurs banques opéraient également dans Second Life qui étaient gérées par des personnes isolés dans leurs appartements. Celles-ci comprenaient des banques telles que Ginko Bank, dirigées par un brésilien depuis son domicile.

"Les problèmes rencontrés par Ginko Bank ont commencé lorsque les jeux d'argent sur Internet ont été contraints de fermer en vertu des lois américaines. La direction de Second Life a décidé qu'elle devait également fermer l'accès aux jeux d'argent dans les mondes virtuels en juillet 2007 pour se conformer à cette politique, ce qui a conduit à une ruée majeure sur les banques virtuelles.

"Jusqu'à cette date, une grande partie des transactions commerciales ayant lieu dans Second Life, où les gens convertissaient de vrais dollars américains en dollars Linden (devise utilisée dans le système Second Life), étaient apparemment à des fins de jeu. Par conséquent, la fermeture des adhérents dans le monde virtuel a signifié qu’ils ont immédiatement commencé à retirer de l'argent des banques virtuelles, un peu comme Northern Rock mais en pire.

"Alors imaginez que vous êtes Andre Sanchez à Sao Paulo, le groupe solo derrière la banque virtuelle Ginko. "Vous avez plus d'un million de dollars américains réels sur votre compte, traduit en environ 275 millions de dollars Linden que vous gérez pour la communauté Second Life. Soudain, vos clients exigent que leur argent soit reconverti en dollars réels, et vous vous noyez dans leurs demandes, alors vous fermez simplement la banque virtuelle, laissant les parieurs avec des pertes d'environ 750 000 $ dans la vraie vie. « Cela a conduit à des demandes d'indemnisation de la part de Linden Labs, qui exploite Second Life, mais ils ont déclaré que ce n'était pas leur travail de réglementer les banques. Résultat : la popularité de Second Life s'est effondrée et, dans un effort désespéré pour rétablir la confiance, ils ont déclaré que seules les vraies banques avec des licences bancaires réelles pouvaient désormais exploiter des banques virtuelles."

Ma conclusion de cette entrée de blog de 2007 est que si vous voulez être une banque dans le monde virtuel, vous devez être une banque dans le monde réel. Je reviens continuellement à cette histoire de Second Life  car elle a démontré le problème pour tous. Le principal problème est que le monde virtuel n'était pas réglementé. Lorsque Ginko Bank a disparu, Linden Labs – le créateur de la plateforme Second Life – a subi la colère des manifestants devant leurs bureaux pendant des mois, réclamant leur argent.

Initialement, Linden Labs a déclaré que ce n'était pas leur problème. Finalement, ils ont changé de cap et ont dit que si vous voulez être une banque dans le monde virtuel, vous devez être une banque dans le monde réel, et c'est le message principal et la leçon.

Aujourd’hui, nous ressuscitons Second Life et l'appelons le métaverse, mais rien n'a changé. Dans le métaverse, les gens s'amuseront, mais ils investiront et échangeront également de l'argent et de la valeur. Ce faisant, ils auront besoin d' une banque métaverse et d'une monnaie métaverse .

Quiconque possède ces plateformes sera réglementé et géré, de la même manière que l'argent du monde réel. Cela ne signifie pas qu'ils sont réglementés et gérés par un gouvernement national, car le gouvernement pourrait être le réseau. Il peut s'agir d'une crypto-monnaie ou d'une nouvelle monnaie mondiale que le réseau approuve et accepte. Après tout, nous croyons que l'argent est de l'argent et a de la valeur … parce que c'est ce que nous croyons.

Lire aussi (en anglais : Metavers and Money

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