Revue de presse ADCET n° 163 du 04 avril 2022

Mobilité

La SNCF lance sa carte « Max Senior » pour les 60 ans et + pour 79 euros par mois

lejsi.com - La rédaction

Publié le 30 mars 2022

Une nouvelle carte d'abonnement est lancée ce mercredi par la SNCF. Elle est destinée aux plus de 60 ans qui voyagent dans les TGV Inoui et les Intercités, dont les trains de nuit, entre le lundi et le vendredi.

La SNCF lance ce mercredi une nouvelle carte d'abonnement pour les voyageurs de 60 ans et + : la carte « Max Senior » pour toutes les destinations françaises, ainsi que vers Fribourg-en-Brisgau en Allemagne et le Luxembourg.

« Pour 79€ par mois, les clients seniors peuvent voyager en seconde classe sur TGV Inoui et les trains Intercités à réservation obligatoire, dont les trains de nuit (places assises et couchettes seconde), du lundi au vendredi, sur les places dédiées Max », indique SNCF Voyageurs dans un communiqué. 

Elle se différencie sur un point de la carte Max Jeune (16-27 ans) puisqu'avec cette dernière les clients peuvent voyager tous les jours de la semaine.

« Les seniors, plus flexibles dans leurs déplacements, souhaitent voyager plus souvent tout en maîtrisant leur budget. Ainsi, plus de 50 000 clients seniors effectuent plus de 10 allers-retours en une année en train, avec une préférence notable pour les trajets en semaine et sur des périodes de moindre affluence », explique l'entreprise.

En dehors des périodes d’affluence

Lire la suite : https://www.lejsl.com/transport/2022/03/30/la-sncf-lance-sa-carte-max-senior-pour-les-60-ans-et-pour-79-euros-par-mois

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Perpignan : Pourquoi pas un téléphérique comme à Toulouse, Brest ou La Paz ?

Lindependant.fr - Thierry Bouldoire

Publié le 27 mars 2022

Au printemps 2022, le téléphérique urbain toulousain entrera en service. À Perpignan, le projet avancé en 2016, reste dans les cartons.

D'ici quelques semaines, Téléo, le Téléphérique Urbain Sud, reliera, en 10 minutes, l'Oncopole de Toulouse à l'Université Paul-Sabatier en passant par le CHU Rangueil. Le projet, initié en 2016, est dans sa phase ultime d'essais et de contrôles. Toulouse suit ainsi le mouvement lancé en France par Brest en 2016, mais aussi programmé à Grenoble ou sur le Grand Paris, où un projet à 125 millions d'euros pourrait relier Créteil à Villeneuve-Saint-Georges, le long de cinq stations et 17 minutes de trajet.

La Paz, Medelin ont depuis longtemps adopté le transport préféré des skieurs. Il plafonne aussi sur New York. Et Perpignan ? En 2016, Laurent Gauze, l'actuel président de la CCI, osait l'idée d'une liaison téléphérique entre l'hôpital et Tecnosud, via le centre-ville et l'université. C'était en plein débat sur le retour d'un tramway en ville.  "Il faut débourser en moyenne entre 40 millions et 50 millions d'euros pour construire un kilomètre de métro, entre 15 millions et 25 millions d'euros pour le tramway. Il faut seulement 8 millions à 15 millions d'euros pour le téléphérique", militait alors le président de Perpignan Invest. Le téléphérique devenait la colonne vertébrale des transports urbains, connecté aux autres services de transports.

Le projet est depuis enterré.

Lire la suite : https://www.lindependant.fr/2022/03/25/perpignan-pourquoi-pas-un-telepherique-comme-a-toulouse-brest-ou-la-paz-10194314.php

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Carte RoadMate : frais de mobilité et compensation carbone

La carte Roadmate gère le paiement des moyens de mobilité dans le cadre du forfait mobilités durables ou du crédit mobilité, et reverse une commission sur les transactions à des projets de compensation carbone.

flotauto.com - Frédéric Blin

Publié le 29 mars 2022

Rattachée au plan d’action « France Mobilités » du ministère des transports, la start-up Roadmate, lance sa carte de paiement des frais de mobilité des salariés. Particularité : « c’est la première carte qui, par son utilisation quotidienne, permet de compenser l’empreinte CO2 », avance Thierry Cosme, le directeur général de Roadmate.

Roadmate veut réduire l’empreinte carbone de ses clients

Roadmate, start-up créée en 2019, s’est en effet donné pour mission « de réduire l’empreinte carbone de ses entreprises clientes ». Avec aussi l’objectif d’améliorer le bien-être de leurs salariés. « Pour chaque transaction, la start-up affecte une partie de sa commission à des projets de boisement et de reboisement en France », indique Roadmate. Des projets gérés par Stock CO2, un organisme indépendant labellisé bas carbone.

La carte Roadmate est affiliée au réseau Mastercard. Elle permet ainsi de régler les déplacements liés au forfait mobilités durables ou au crédit mobilité accordés par les entreprises. Le montant du forfait mobilités durables atteint jusqu’à 600 euros en cas de cumul avec un abonnement de transport en commun. L’entreprise verse le crédit mobilité au salarié en fonction de son renoncement, total ou partiel, à sa voiture de fonction.

Des services de mobilité douce

Lire la suite : https://www.flotauto.com/carte-roadmate-moyens-mobilite-20220329.html

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Payer ses frais de transport en titres-mobilité, c'est possible !

challenges.fr -  Challenges Pratique

Publié le 29 mars 2022

PRATIQUE - Les titres-mobilité s'inscrivent dans le cadre du "forfait mobilités durables" et permettent de régler ses transports de manière dématérialisée. Tout comprendre sur ce dispositif récent !

Les titres-mobilité sont le nouvel atout à disposition des entreprises pour inciter leurs salariés à utiliser des moyens de transport durables, alternatifs et favorables à l'environnement. Ce dispositif s'inscrit dans le cadre des remboursements des frais de transport des salariés et du "forfait mobilités durables", mis en place par le gouvernement pour encourager les déplacements à vélo, en transports en commun, ou en covoiturage. Les titres-mobilité disponibles depuis le er janvier 2022 fonctionnent comme des titres-restaurants dématérialisés. 

Les titres-mobilité: comment les utiliser?

Les titres-mobilité, émis par des sociétés spécialisées, sont des solutions de paiement dématérialisées, et payées à l'avance par l'employeur. Ces titres prennent en charge les moyens de transport des salariés, utilisant des équipements alternatifs et durables, comme les vélos, les trottinettes électriques, le covoiturage, les transports publics ou la location de cycles. Ils prennent également en charge les frais de carburant de véhicule électrique et hybride rechargeable de leurs salariés.

Les titres-mobilité, qui interviennent dans le cadre des déplacements domicile-travail, ne sont pas des avantages en nature, mais permettent certaines exonérations. Ainsi, tout employeur prenant en charge des frais de mobilité durable peut bénéficier d'une diminution d'impôts sur le revenu et des cotisations sociales, dans la limite de 500 euros par an et par salarié, ou de 600 euros dans le cas d'un cumul avec un remboursement partiel d’un abonnement de transport collectif ou de vélo en libre-service. 

Quels frais de transport sont couverts par les titres-mobilité?

Lire la suite : https://www.challenges.fr/emploi/payer-ses-frais-de-transport-en-titres-mobilite-c-est-possible_804761

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Tunisie

Mobilité urbaine: Une politique nationale pour mieux gérer les transports en Tunisie

challenges.tm - - Challenges

Publié le 02 avril 2022

La Tunisie a entamé la mise en œuvre d’une Politique Nationale de Mobilité Urbaine (PNMU). Celle-ci prévoit, selon le ministre du transport, Rabie Majidi, l’établissement d’un système intégré de mobilité urbaine qui répondra aux exigences du développement urbain, démographique, social, économique et institutionnel».

Développée avec la participation de toutes les parties concernées et approuvée lors du Conseil des Ministres tenu le 07 mai 2020, cette politique repose sur 9 axes, dont principalement le renforcement des compétences, la formation dans le domaine de la mobilité urbaine, la restructuration et la réorganisation du secteur des transports publics urbains et le contrôle de l’évolution des voitures spéciales, a expliqué le ministre, lors du Forum de la mobilité urbaine, organisé, vendredi, 1 avril 2022, avec l’appui de l’Agence Française de Développement(AFD) et l’association CODATU (Coopération pour le Développement et l’Amélioration des Transports Urbains et Périurbains).

Il s’agit, également, d’assurer la cohérence entre planification des transports, aménagement du territoire et urbanisation et de soutenir et développer des modes de transport respectueux de l’environnement, a-t-il poursuivi, rappelant que cette démarche a été entamée pour trouver des solutions à la situation de la mobilité au sein des espaces urbains en Tunisie, la détérioration des services, la congestion continue du trafic, les faibles niveaux de sûreté et de sécurité, dont les impacts sont devenus perceptibles sur la vie quotidienne du citoyen et sur le tissu économique en général.

Toujours selon Rabie Majidi, la politique Nationale de mobilité urbaine a été élaborée dans une optique de développement durable. Elle prend en compte l’adaptation aux changements climatiques, favorise les modes de transport durables et écologiques et aide la Tunisie à respecter ses engagements internationaux au niveau de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La Tunisie, rappelle-t-on a signé l’Accord de Paris sur le Climat. Elle prévoit, dans sa Contribution à l’échelle nationale (NDC), de réduire ses émissions de 41%, dont 13% sont volontaires et 28% sont conditionnés à la fourniture par les pays donateurs des fonds et de l’assistance technique nécessaires.

Lire la suite : https://www.challenges.tn/economie/mobilite-urbaine-une-politique-nationale-pour-mieux-gerer-les-transports-en-tunisie/

Grenoble Alpes Métropole

Plan pluriannuel d’investissement : 1,6 milliard d’euros au service des transitions

grenoblealpesmetropole.fr - Communiqué

Publié le 29 mars 2022

Vendredi 25 mars, parallèlement au vote du budget 2022, le conseil métropolitain a adopté son premier plan pluriannuel d'investissement (PPI). D’un montant de 1,6 milliard d'euros, celui-ci va permettre de financer des actions en faveur de la qualité de l’air, des mobilités douces, du développement économique, du logement social…

C’est une étape clé de l’histoire de la Métropole et l’aboutissement de huit mois de travail entre les élus, l’administration, les différents groupes politique et les communes. La collectivité vient de se doter d’un outil lui permettant de prioriser ses actions et de planifier ses investissements sur la période 2021- 2026.

« Le plan pluriannuel d'investissement vise à programmer et financer les actions de la Métropole mais aussi à les articuler et à donner du sens aux politiques métropolitaines », explique Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes Métropole. « Ce PPI affiche notre ambition collective en matière de transition écologique et de solidarités et va rendre très concrète l’action de la Métropole dans les communes ».

Priorité au climat

Afin de répondre à l’urgence climatique, 675 M€ seront dédiés à des actions visant à réduire les consommations énergétiques, augmenter la part des énergies renouvelables, lutter contre la dégradation de la qualité de l’air… tout en veillant à accompagner et à soutenir les ménages les plus modestes dans cette transition. Il s’agit notamment d’accompagner la zone faible émission (ZFE) et de poursuivre le déploiement des dispositifs Prime Air Bois ou MurMur mais aussi de préserver les terres agricoles ou d'améliorer le tri des déchets.

Parmi les autres priorités identifiées, le développement des modes doux de transport, la végétalisation des espaces publics, le soutien à l’attractivité économique, la rénovation énergétique des bâtiments, la construction de logements sociaux… « Il s’agit d’une base de travail. Le PPI est un outil vivant qui pourra être ajusté en fonction de l’évolution des projets et des opportunités ou contraintes rencontrées », précise Raphaël Guerrero, vice-président de Grenoble Alpes Métropole en charge des finances. Mais le cap est fixé.

TÉLÉCHARGER LE DOCUMENT DE PRÉSENTATION

Lire la suite : https://www.grenoblealpesmetropole.fr/actualite/1495/104-plan-pluriannuel-d-investissement-1-6-milliard-d-euros-au-service-des-transitions.htm?utm_source=Aspmail&utm_medium=email&utm_campaign=Lettre+d%27infos+du+31+mars+2022+-+EXTERNE

Aménagement numérique du territoire

Aménagement numérique des territoires : l'Arcep publie un rapport pour les collectivités territoriales

maire-info.com - Lucile Bonin

Publié le 1er avril 2022

Des avancées constatées mais des progrès qui restent à faire. L'Arcep a publié hier son rapport « Territoires connectés » à destination des élus, des représentants des collectivités locales et des opérateurs. Le régulateur dresse le bilan des travaux et des actions menées en 2021 en matière d'aménagement numérique du territoire.

Par Lucile Bonnin

« New deal mobile », déploiements 4G et 5G, qualité de l’exploitation des réseaux FttH, fermeture du réseau du cuivre : le rapport publié hier par l’Arcep fait le point sur les actions mises en place « en faveur de la connectivité des territoires. »  Ce document d’une centaine de pages est avant tout destiné aux élus, aux représentants des collectivités locales et aux opérateurs et dresse un panorama des avancées et des problèmes à résoudre en terme d’infrastructures numériques en France. 

Tandis que le New deal mobile semble « porter ses fruits » , le déploiement de la fibre pose davantage de problèmes. L’entretien du réseau cuivre, « notamment dans les communes où le réseau fibre n’est pas encore déployé et où les habitants et les entreprises restent dépendants du réseau historique pour communiquer », est aussi un sujet brûlant pour les élus et l’Arcep suit de près ces évolutions. Enfin, ce rapport est aussi l’occasion pour le régulateur de rappeler son engagement pour un numérique plus responsable. 

La connectivité mobile en France progresse

« Le New deal conclu avec les opérateurs en 2018 porte ses fruits pour une amélioration de la couverture en réseaux mobiles, notamment dans les territoires ruraux : au titre du dispositif de couverture ciblée, plus de 3 000 sites ont fait l’objet d’un arrêté ministériel après identification par les collectivités, dont 1 224 sites mis en service par les opérateurs, très majoritairement quadri opérateurs ; la quasi-totalité des sites mobiles des opérateurs donnent désormais accès à la 4G » , indique Laure de la Raudière, présidente de l’Arcep dans l’éditorial du rapport. 

Ce bilan plutôt positif se confirme par les chiffres. D’abord, les déploiements mobiles en France métropolitaine en 2021, 88 % des sites zones blanches sont équipés en 4G et 85 % du territoire est couvert en 4G par 4 opérateurs. Si des progrès restent à faire, notamment sur la question des zones blanches -évoquée par plusieurs candidats à la présidentielle lors de l’audition InfraNum (lire Maire info du 24 mars)- les avancées sont incontestables. 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/amenagement-numerique-du-territoire/amenagement-numerique-territoires-arcep-publie-un-rapport-pour-les-collectivites-territoriales-article-26279

Intelligence artificielle

Le memristor quantique, chaînon manquant reliant l’intelligence artificielle et l’informatique quantique ?

actuia.fr

Publié le 31 mars 2022

Le potentiel de l’intelligence artificielle pour aider à surmonter les défis auxquels nous sommes confrontés est certain mais la limitation des capacités de calcul des ordinateurs classiques est un frein à la résolution de certains problèmes. Le quantique combiné à l’IA pourrait bien être la solution. Pour le démontrer, des physiciens de l’Université de Vienne, du Conseil national de la recherche (CNR) et du Politecnico di Milano, dirigés par le professeur Philip Walther et le Dr Roberto Osellame, ont conçu un memristor optique quantique basé sur la photonique intégrée. Leur étude a été publiée dans la revue « nature photonics. »

Les réseaux de neurones artificiels, qui simulent la structure biologique du cerveau, sont à la base des applications d’intelligence artificielle. Grâce au deep learning, ils deviennent peu à peu autonomes mais pour cela, doivent être entraînés sur de grandes quantités de données. En plus du volume, l’un des plus grands défis de l’IA concerne la puissance de calcul nécessaire pour entraîner les réseaux de neurones.

Grâce à sa puissance combinatoire, l’ordinateur quantique pourrait permettre de réduire les temps d’apprentissage et les délais de traitement de nombreuses applications d’IA.

Du memristor classique au memristor quantique

Décrit pour la première fois en 1971 par Leon Chua, le memristor (ou memristance) est un composant électronique passif, au même titre que le condensateur ou la résistance. Ce composant, constitué d’une couche ferroélectrique enserrée par deux électrodes, intéresse les chercheurs pour ses capacités à imiter les neurones et synapses des cerveaux biologiques et sa capacité d’autoapprentissage.

Les premiers memristors reposaient sur le transfert d’ions ou d’atomes dans un matériau sous l’effet d’une tension électrique et d’une brusque montée de température provoquée par le courant électrique mais consommaient beaucoup d’énergie. C’est pourquoi une équipe de recherche associant le CNRS, Thales et l’Université de Cambridge, a mis au point en 2017, un nouveau type de memristor reposant sur une propriété quantique de la matière, l’effet tunnel, qui permet aux électrons de sauter à travers une couche très fine de matériau ferroélectrique polarisé électriquement, comme un aimant. Plusieurs autres propositions de memristor quantique ont été faites par la suite mais toutes ont été confrontées à une fonctionnalité technologique limitée.

Le memristor optique quantique de l’étude

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/le-memristor-quantique-chainon-manquant-reliant-lintelligence-artificielle-et-linformatique-quantique/

Sources de l’article : « Memristor quantique photonique expérimental »

https://www.nature.com/articles/s41566-022-00973-5#citeas

Blockchain

La france, terre d’accueil des cryptomonnaies et de la blockchain ? les 20 propositions de l’adan

journalducoin.com - Magali

Publié le 27 mars 2022

Rapporteur – Les cryptomonnaies ne sont plus un simple phénomène. Fin 2021, le pic de capitalisation boursière atteint 3 000 milliards de dollars. Cette évolution vers le numérique, reste une inconnue freinant l’adoption du grand public. Cependant, certaines évidences sont là : opportunité en matière d’emploi, de finance, de développement artistique ou encore de sécurité et de traçabilité, les technologies de la blockchain sont positives et durables.

L’étude Adan-KPMG, réalisée en France, soutient cette idée d’un Web 3 cryptographique qui gagne du terrain sur le Web 2, parfois trop désuet. Au plan national, certaines entreprises crypto sont des exemples de développement réussi. Parfois licorne, parfois simple cheval de course, leur rôle à jouer dans l’expansion de l’univers crypto est essentiel. L’Association pour le Développement des Actifs Numériques (Adan) en France et en Europe l’a bien compris. Consciente de son rôle dans cette course folle elle propose, dans un contexte politique inédit, un Manifeste de l’Adan à l’attention des candidats à l’élection présidentielle de 2022 . 20 propositions y sont discutées, toutes axées autour d’un objectif, système nerveux de l’association : « fédérer l’industrie des actifs numériques et promouvoir son développement au service d’une nouvelle économie numérique ». Murmure dans une salle hurlante, écoutons ce que l’Adan nous propose.

Une souveraineté dans le web 3 construite autour :

D’une reconnaissance du potentiel de la blockchain et des cryptomonnaies

En préambule, l’Adan explique que nous nous dirigeons vers une cashless society : une société où nous réduisons l’argent liquide au profit de l’utilisation de nos cartes bleues et autres cartes de crédit.
On comprend alors que les cryptomonnaies dépassent ce type de paiement en abolissant la notion d’intermédiaire. Opportunité pour les citoyens, faire germer ne serait-ce que l’idée de cette mutation parait délicate.

Rendre accessible à tous la valeur économique du Web 3 passerait alors par une reconnaissance du secteur de la blockchain, nécessitant une stratégie nationale.

Lire la suite : https://journalducoin.com/analyses/france-terre-accueil-cryptomonnaies-blockchain-20-propositions-adan/

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Massa Network, la blockchain du peuple ? tout ce que vous devez savoir sur le futur de la décentralisation

journalducoin.com - Gregory

Publié le 02 avril 2022

Massa Network se lance sur le testnet, et les plus curieux d’entre vous pourraient bien profiter de l’opportunité pour prendre position sur l’un protocole novateur qui cherche à réinventer l’univers de la blockchain. Si vous êtes un peu perdus face à ces multiples blockchains du Web3 qui disent vouloir révolutionner la data on chain, pas de panique : on vous présente aujourd’hui un détail technique de Massa et de sa vision d’une blockchain « scalable et décentralisée », selon les mots du projet. Alors, partants pour mettre les mains dans le cambouis et lancer votre propre nœud complet Massa sur le testnet ? C’est parti, je vous explique tout.

Cet article n’est pas sponsorisé : il s’inscrit dans mes expérimentations spontanées dans le monde bizarre des testnets de projets blockchain naissants, menées de façon totalement degen.

MASSA NETWORK, LA BLOCKCHAIN QUI N’EST PAS QU’UNE BLOCKCHAIN

Massa repose sur une version retravaillée des historiques DAG (Directed Acyclic Graphs) : schématiquement, dans ce type de réseau, toutes les données de changement d’état des smart contracts et des changement de possession des jetons du réseau sont stockées, mais il n’y a à la base pas de blockchain unique à proprement parler. Il s’agit surtout d’une infrastructure novatrice pour stocker la donnée de façon décentralisée, tout en visant une haute efficience et des capacités en terme de transactions par seconde bien supérieures aux blockchains de première génération.

Un exemple de graphe orienté acyclique, ou DAG (Wikipédia).

Il n’existe donc pas de blockchain à proprement parler dans un DAG, seulement des nœuds qui permettent aux usagers de valider que les règles locales de la cryptomonnaie émise sur le réseau et de ses contrats intelligents ont été respectées. Chaque transaction est alors un nœud (sommet) du graphe. L’avantage, par rapport à la structure en arbre des blockchains, est qu’il est beaucoup plus rapide de parcourir et de traiter les données. Le problème des plus courts chemins – trouver le chemin le plus court entre deux sommets – est ainsi résolu de façon linéaire.

Lire la suite : https://journalducoin.com/actualites/massa-network-blockchain-peuple-ce-que-vous-devez-savoir/

Paiement électronique

Exclusive: French Cities Make Move to Open-Loop Payments, Though Paris Holds Back

mobility-payments.com - Dan Balaban

Publié le 31 mars 2022

More than 30 transit agencies have launched acceptance of contactless EMV payments or have hired vendors to implement the technology. The French capital, however, is a major exception.

France had fallen behind such open-loop payments hotspots in Europe as the UK and Italy. But it has been catching up over the past couple of years, starting with small to medium-sized cities.

Traduction en français avec Google translate (revue par C. Copin)

Exclusif : les villes françaises passent aux paiements en boucle ouverte, même si Paris se retient

Plus de 30 agences de transports en commun ont lancé l'acceptation des paiements EMV sans contact ou ont utilisé des fournisseurs pour mettre en œuvre la technologie. La capitale française fait cependant figure d'exception.

La France avait pris du retard sur des points importants dans le domaine de l’Open Loop Payment en Europe tout comme le Royaume-Uni et l'Italie. Mais le pays a rattrapé son retard au cours des deux dernières années, en commençant par les petites et moyennes villes.

Et d'ici à cet été, deux des cinq premières villes françaises, Lyon et Toulouse, prévoient de commencer l’acceptation des cartes de crédit et de débit sans contact et les identifiants de cartes en « Open Loop » dans les portefeuilles NFC. Cela porterait le nombre de villes ou de réseaux de transport en boucle ouverte en France à 25 organisations, selon Keolis, l'un des plus grands opérateurs de transport en commun en France. (Voir le tableau ci-dessous.) A noter que d'autres agences françaises qui ne figurent pas sur la liste prévoient également des lancements.

« Ce n'est pas si bon marché (les paiements en boucle ouverte), si vous voyez ce que je veux dire, parce que tout a un coût », a déclaré Christophe Badesco, responsable mondial de la billetterie AFC pour la société française Keolis, à Mobility Payments. « Mais pour moi, c'est tellement pratique que je ne peux pas imaginer, pour l'instant, un réseau de transport qui n’utiliserait pas l’Open Payment ».

Christophe Badesco, note que chaque appel d'offres des autorités organisatrices de transport en commun comprend un chapitre sur l’Open Payment. Dans le futur, Christope Badesco estime que toutes les autorités organisatrices de transport en France voudront un tel système de paiement.

De son côté, François Mottet, responsable de la stratégie pour la société française Flowbird, a déclaré à Mobility Payments que son entreprise travaille actuellement sur une dizaine de projets en France et à Monaco. Deux ont déjà été lancés pour les villes d’Amiens et de Monaco. Les autres projets seront lancées dans les prochains mois, notamment à Toulouse, ainsi que dans les villes d'Angers, Clermont-Ferrand et Avignon. « Ce que nous pouvons constater en France, est que beaucoup d'agences dont de telles demandes » a-t-il déclaré. "Je dirais que chaque offre de billetterie émise en ce moment, portent sur un système OP ».

Kuba, un fournisseur basé au Royaume-Uni, travaille également sur plusieurs projets en France. Dans l’est de la France, Besançon, été lancée en janvier, ainsi que la ville de Cannes qui sera lancée dès la semaine prochaine ; ainsi que Cherbourg, Arras et le département de l'Oise, a annoncé Tarik Dinane, responsable de Kuba France.

Lire la suite (en anglais) : https://www.mobility-payments.com/2022/03/31/exclusive-french-cities-make-move-to-open-loop-payments-though-paris-holds-back/?utm_source=Mobility+Payments&utm_campaign=4eb6ef6cfb-EMAIL_CAMPAIGN_2021_07_06_10_05_COPY_25&utm_medium=email&utm_term=0_ef4676330e-4eb6ef6cfb-531697734&mc_cid=4eb6ef6cfb&mc_eid=884b7f5058

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Belgique. Des commerçants toujours réfractaires au paiement électronique

lecho.be - Dominique Liesse

Publié le 29 mars 2022

Cet été, le paiement électronique, qu'il soit par carte ou par application, sera obligatoire dans tous les commerces. Pourtant, certains commerçants affirment que cette obligation ne changera rien pour eux: ils n'offriront toujours pas cette possibilité.

Dès le 1er juillet prochain, tous les commerçants devront accepter le paiement électronique. À cette heure, seuls 79% d'entre eux offrent déjà cette possibilité. Ceux qui ne l'offrent pas évoquent un manque de demande de la part des clients ou un service trop coûteux. C'est ce qui ressort d'une étude de CCV, un acteur de solutions de paiement.

Aujourd'hui, 21% des commerçants belges ne proposent donc toujours aucune forme de paiement électronique. Ils sont 26% en Wallonie (dont 33% en province de Liège) et 18% en Flandre (dont 24% dans le Limbourg).

Après le 1er juillet, 22% des commerçants ne proposant pas encore le paiement électronique actuellement continueront de le refuser.

Une fois la date du 1er juillet passée, 22% d'entre eux affirment qu'ils refuseront encore le paiement électronique; un refus persistant davantage marqué en Flandre qu'en Wallonie.

Dans le chef des clients, 50% des sondés indiquent que l'enseigne "cash only" fait fuir vers un autre magasin.

Lire aussi : Le paiement électronique obligatoire dans tous les commerces dès juillet 2022

Idée préconçue

Face à l'argument du coût du terminal et du service, CCV note une méconnaissance des commerçants. « Les commerçants qui n'acceptent pas le paiement électronique n'ont en réalité aucune idée du prix de revient réel », explique Sylvie Vanthomme, qui a supervisé l'enquête, soulignant un coût moyen mensuel de 42 euros, contre les 144 euros estimés.

Lire la suite : https://www.lecho.be/economie-politique/belgique/general/le-paiement-electronique-obligatoire-dans-tous-les-commerces-des-juillet-2022/1034407

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Vite un e-dollar pour ne pas perdre la suprématie du dollar dans le monde

latribune.fr - Jean-Jacques Quisquater, Charles Cuvelliez et Bruno Colmant

Publié le 18 Mars 2022

OPINION. Cette fois, c'est sûr, la course au e-dollar est lancée. Le président américain a signé, le 9 mars dernier, un ordre présidentiel qui donne une feuille de route et les ambitions de cet e-dollar. Elles sont à l'image du dollar car il s'agit de ne pas perdre la suprématie mondiale en la matière. Par Jean-Jacques Quisquater, Université de Louvain, Ecole Polytechnique de Louvain, Charles Cuvelliez, Université de Bruxelles, Ecole Polytechnique de Bruxelles et Bruno Colmant, Université de Bruxelles.

L'e-dollar est un CBDC ou Central Bank Digital Currency (1), c'est-à-dire un dollar en cash mais pas sous format papier mais sous forme numérique. On y décèle d'abord un sens de l'urgence. Il faut que les Etats-Unis puissent participer de manière crédible aux discussions internationales relatives au CBDC. Sans projet d'e-dollar, c'est impossible. L'e-dollar servira aux transferts d'argent transfrontaliers notoirement trop chers et inefficaces. Ils doivent favoriser l'inclusion financière.

Le président Joe Biden charge son administration de lui fournir une vue sur les choix techniques possibles, le réel impact des CBDC pour promouvoir l'inclusion financière car trop d'Américains n'ont même pas de compte en banque : mais aussi les relations entre CBDC et les monnaies numériques privées qui, curieusement, ne sont pas ignorées ni dédaignées comme dans d'autres projets de CBDC ailleurs dans le monde.

L'ordre exécutif établit aussi un lien entre CBDC, monnaies privées et leur impact sur la démocratie, comme si ce droit régalien, battre monnaie, avait déjà eu une influence sur la bonne santé des démocraties.  Le président Biden s'inquiète aussi de savoir si les projets de CBDC à l'étranger ont le potentiel de disrupter les systèmes internationaux de paiement d'aujourd'hui dans un sens qui marginaliserait la centralité des Etats-Unis et du dollar. Il veut aussi savoir comment les CBDC pourraient influencer négativement le respect des sanctions contre des Etats, les crimes financiers, la sécurité nationale et le respect des droits de l'homme. Ce n'est pas parce qu'un CBDC est émis par une banque centrale, par définition, qu'il est plus sûr qu'une monnaie numérique privée (on ne parle même pas du bitcoin).

Au-delà des CBDC, les actifs numériques en général

Lire la suite : https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/vite-un-e-dollar-pour-ne-pas-perdre-la-suprematie-du-dollar-dans-le-monde-906472.html

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A rebours des cryptos, des parlementaires américains proposent un dollar numérique sans blockchain

latribune.fr - Guillaume Renouard

Publié le 29 mars 2022

Une nouvelle proposition de loi émise par plusieurs élus démocrates de la Chambre des représentants propose la création d’une monnaie virtuelle, mais qui, contrairement à la déferlante des cryptomonnaies, n'est pas basée sur la blockchain. Ce dollar-ci entend être une copie de l’argent liquide. Son objectif affiché est d’être à la fois inclusif et innovant, selon les soutiens de cette loi.

Le billet vert aura-t-il bientôt son double numérique ? C'est du moins ce que souhaitent plusieurs parlementaires démocrates américains. Menés par Stephen Lynch, élu du Massachusetts à la Chambre des représentants, ils viennent d'introduire une proposition de loi, le Electronic Currency and Secure Hardware (ECASH) Act, qui conduirait le Département du Trésor à tester l'usage d'une « version électronique » du dollar.

Si la loi est votée (ce qui reste très incertain, les démocrates n'ayant qu'une très courte majorité législative, face à un parti républicain peu coopératif), elle entraînerait la mise en œuvre par le Département du Trésor d'un Electronic Currency Innovation Program (ECIP). Celui-ci serait ensuite chargé de superviser une série de projets pilotes expérimentant l'usage d'un « e-cash », une monnaie virtuelle émise par le Département du Trésor, qui pourrait être utilisée sans passer par l'intermédiaire des banques. Les tests seraient déployés au maximum 90 jours après le passage de la loi, et la monnaie virtuelle devrait être rendue accessible au public sous un délai de quatre ans.

Lire la suite (réservée aux abonnés) : https://www.latribune.fr/technos-medias/a-rebours-des-cryptos-des-parlementaires-americains-proposent-un-dollar-numerique-sans-blockchain-907248.html

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Apple veut croquer, seul, le marché du paiement

Agefi.fr - Johann Corric

Publié le 01 avril 2022

D’après Bloomberg, le géant de la technologie travaillerait à une nouvelle structure, entièrement internalisée, pour ses offres de paiement et de services financiers.

L’information a de quoi faire trembler les banques et les fintechs. Selon Bloomberg, le géant à la pomme serait en train de développer son propre système intégré de solutions de paiement et de services financiers.

Des sources proches du dossier ont confié à l’agence de presse que le projet porterait sur plusieurs années et viserait une large gamme de solutions, du traitement des paiements à la gestion des risques concernant les prêts en passant par l’analyse des fraudes, le contrôle des crédits et la gestion des plaintes.

Alors que d’autres géants de la technologie ont récemment abandonné des projets dans le domaine (les comptes bancaires pour Google ou la monnaie numérique pour Facebook), le groupe de Cupertino veut capitaliser sur le succès d’Apple Pay. Lancée en 2014, cette solution permet aux détenteurs d’iPhone de régler leurs achats dans de nombreux commerces avec leur téléphone mobile. Disponible dans 70 pays, cette entité, dirigée par Jennifer Bailey, est devenue, selon Bloomberg, un important contributeur aux revenus de la branche Services, qui a enregistré 68,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires l’an dernier (+48% en deux ans).

Paiement différé

Plus récemment, Apple a élargi sa palette de services financiers en lançant en 2019 une carte bancaire aux Etats-Unis qui s’appuie sur des sociétés extérieures, dont CoreCard, Green Dot et Goldman Sachs. Le groupe s’est également associé à la banque américaine pour développer une offre de paiement différé sur l’Apple Pay. Ce service pourrait d’ailleurs être le premier à rejoindre le futur système intégré du groupe.

Lire la suite : https://www.agefi.fr/tech-finance/actualites/quotidien/20220401/apple-veut-croquer-seul-marche-paiement-340959

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Paiement : la mauvaise santé financière des “néobanques” doit-elle vous inquiéter ?

capital.fr - Alexandre Loukil

Publié le 01 avril 2022

Le gendarme des banques a mis en garde les nouveaux acteurs du paiement, improprement qualifiés de “néobanques”, contre leur manque de rentabilité et leur business plan trop “ambitieux”.

“Un écart important entre les plans d’affaires présentés lors des agréments et les résultats effectivement atteints par ces nouveaux acteurs”. Dans son “panorama des nouveaux acteurs du paiement”, le régulateur des banques, l’Autorité de contrôle prudentiel et résolution (ACPR), a adressé le 15 mars quelques piques (bien senties) aux fintechs, et en particulier concernant leurs projections financières. Ces établissements, contraction de “finance” et de “technologie”, se sont multipliés sur le marché français depuis une dizaine d'années grâce à l’ouverture du marché instaurée par deux grandes directives européennes.

Qu’ils soient établissements de paiement ou de monnaie électronique, plus de la moitié des 62 acteurs existants, 32 pour être précis, ont obtenu un agrément de l’ACPR après 2018. Rappelons qu’il ne s’agit pas de banques, car n’étant pas en mesure de proposer des crédits ou des produits d’épargne. Le gendarme les avait d’ailleurs mis en garde l’année dernière à propos de la mise en avant du terme “néobanque”, source de confusion entre établissements de paiement et établissements de crédit. À noter qu’en France, N26 possède le statut de banque, et Revolut a annoncé fin 2021 avoir déployé sa licence bancaire lituanienne en France.

Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/paiement-la-mauvaise-sante-financiere-des-neobanques-doit-elle-vous-inquieter-1432759

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Identité numérique

IN Groupe et le CEA préparent l’avenir des technologies de l’identité numérique en lançant leurs travaux de recherche commun

cea.fr - Communiqué

Publié le 28 mars 2022

Face à la digitalisation croissante et la nécessité qui l’accompagne d'assurer la protection des données des citoyens et l’intégrité des entreprises, IN Groupe et le CEA lancent officiellement leur partenariat de recherche sur les technologies liées au futur de l’identité numérique.

Les thématiques abordées en priorité sont :

  • - L’identité décentralisée et la blockchain interopérable dans le cadre des réflexions européennes en cours sur l’identité numérique,
  • - La détection de la fraude dans l’image (deepfake, antispoofing) pour l’identité liée au passage aux frontières,
  • - Le RAE (Risk Analysis Management) pour l’analyse de risque au passage aux frontières.

L’identité numérique, en tant que pierre angulaire de l’économie et des échanges digitaux, doit pouvoir s’appuyer sur des solutions de confiance, souveraines et flexibles. Les possibilités offertes par les technologies récentes comme la blockchain ou les moteurs d’analyse n’ont pas encore été totalement exploitées mais elles contribuent déjà à l’amélioration de nombreux traitements de données.

Les technologies développées autour de l’identité numérique doivent garantir sécurité et confiance pour les États et gouvernements. Elles se combinent désormais avec des usages étendus et un recours croissant aux différents attributs de l’identité des citoyens.

En tant que partenaire historique des Etats dans la conception de titres et de solutions d’identités sécurisées, IN Groupe pousse les technologies actuelles toujours plus loin afin d’apporter le meilleur équilibre entre sécurité et usages.

Pour IN Groupe, l’enjeu est, à partir de résultats de recherche du CEA, de co-innover et d’appliquer ces innovations dans ses domaines d’activité qui sont l’identité numérique et le contrôle aux frontières. La maitrise des technologies clefs qui régissent cet univers et le rôle moteur du CEA au sein de puissants écosystèmes d’innovation seront mis au service de l’ambition commune.
Lire la suite : https://www.cea.fr/presse/Pages/actualites-communiques/ntic/partenariat-ingroupe-cea.aspx

Cybersécurité

Présidentielle : la cybercriminalité, un dossier oublié des candidats

capital.fr - Emmanuel Paquette

Publié le 31 mars 2022

La campagne d’Emmanuel Macron en 2017 avait fait l’objet d’attaques nombreuses. La leçon ne semble pas avoir été retenue.

Ce message publié sur Twitter a rappelé de bien mauvais souvenirs aux équipes de La République en marche (LREM). Le 22 janvier, Jack Posobiec, l’un des plus célèbres supporters de Donald Trump, a écrit ceci à propos d’Emmanuel Macron: «Candidat à l’élection dans trois mois, il joue sur la fibre patriotique pour montrer qu'il peut tenir tête aux Etats-Unis (sur le dossier ukrainien, NDLR). Il espère également que je ne divulguerai plus ses e-mails.»

Cette figure de l'extrême droite américaine à 1,5 million de followers avait déjà fait parler d’elle en 2017. Dans l’entre-deux-tours de la précédente élection présidentielle française, Posobiec avait indiqué aux internautes sur quel site pirate ils pouvaient trouver les mails échangés par l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron.

Vingt mille courriels avaient ainsi été divulgués, ouvrant l’opération MacronLeaks. La fuite visait à mélanger de vraies données (les noms de certains donateurs, par exemple) et des informations bidon (un prétendu compte aux Bahamas), afin de déstabiliser le candidat. Emmanuel Macron avait porté plainte contre X. Depuis, le ministère de la Justice américain a attribué la manipulation au service de renseignement russe, le GRU. Jack Posobiec, lui, s’en est tiré sans un bobo.

Cela devient une habitude: toutes les grandes élections donnent désormais lieu à des cyberattaques. Parfois pour des raisons purement crapuleuses: détourner les dons des sympathisants ou rançonner les candidats. Mais plus souvent avec un objectif politique: dénaturer les propositions des candidats avec de faux sites Internet, diffuser des fake news, lancer des boules puantes pour les décrédibiliser, espionner les équipes de campagne, etc. France Digitale a fait récemment un décompte des événements les plus graves intervenus depuis 2000, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Inde, au Brésil ou en France. C’est ainsi que la victoire des pro-Brexit au Royaume-Uni a été facilitée par l’utilisation de 87 millions de données personnelles que Facebook n’avait pas protégées.

Echaudé par ces précédents incidents, l’Etat français aurait dû sonner l’alerte bien avant que la campagne électorale ne commence. Il n’en a rien été. Le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), le service en charge de ces questions, a certes organisé une première réunion le 14 octobre en présence de la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés), du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) et du nouveau service de lutte contre les ingérences numériques étrangères, Viginum, mais, à l’époque, elle concernait uniquement les partis politiques. Et Eric Zemmour, Valérie Pécresse ou Christiane Taubira n’étaient pas encore dans la course.

Ce n’est que mi-février que le même SGDSN devait réunir les candidats déclarés. «Tout cela arrive bien trop tard, estime Marianne Tordeux Bitker, directrice des affaires publiques chez France Digitale. Depuis 2017 et au regard des événements survenus à l’étranger, la France aurait dû mieux se préparer.»

Lire la suite : https://www.capital.fr/economie-politique/presidentielle-la-cybercriminalite-un-dossier-oublie-des-candidats-1432661

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CAMPUS CYBER CAEN NORMANDIE : Les acteurs de la cyber sécurité s'organisent pour préfigurer un futur campus territorial de la cybersécurité

normandie.fr - Communiqué

Publié le 31 mars 2022

Jeudi 31 mars, au MOHO à Caen, Fabrice Clerc, Président de l'association Campus Cyber Caen Normandie, Hervé Morin, Président de la Région Normandie et Joël Bruneau, Président de la Communauté urbaine Caen la mer ont présenté aux partenaires le projet de création du Campus Cyber Caen Normandie, déclinaison territoriale de Campus Cyber France, installé à Paris/La Défense depuis février 2022.

Fabrice Clerc : « Voir l'écosystème normand se réunir aujourd'hui et porter ensemble ce projet de Campus Cyber Territorial est déjà une grande réussite. Ce futur Campus Cyber Territorial a pour vocation de créer une offre de services (solutions de protection, de prévention), d'enrichir l'offre de formations et de poursuivre les efforts de recherche faisant ainsi de notre Région un territoire innovant en cybersécurité. »

Hervé Morin : « Je me félicite de cette initiative. Il faut que l'on bâtisse en Normandie un écosystème d'excellence dans le domaine cyber. Au national, ce secteur est porteur de dizaines de milliers d'emplois. C'est pourquoi, j'ai mandaté l'Université de Caen pour bâtir un cursus universitaire dans ce domaine. La Région est aussi l'une des deux Régions françaises à avoir signé une convention avec l'Agence nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information (ANSSI) qui nous accompagne dans la création d'un centre d'urgence cyber régional. Il sera géré par l'Agence de Développement pour la Normandie. Dans sa première phase, il permettra aux entrepreneurs et aux collectivités confrontés à une cyberattaque d'être orientés vers des solutions dans les plus brefs délais. »

Joël Bruneau : « Consciente des enjeux de la menace cyber mais aussi du potentiel de développement économique de cette filière, Caen la mer a pleinement mobilisé l'écosystème de la cybersécurité de son territoire. En octobre dernier, sous son impulsion, l'association Campus Cyber Caen Normandie a vu le jour permettant ainsi de faire le premier pas vers la création d'un Campus Cyber à Caen Normandie. »

Un campus cyber territorial

Connecté au Campus Cyber National, le campus territorial aura pour mission de rassembler et renforcer l'expertise cyber en Normandie, de mieux protéger les territoires et participer au rayonnement de l'expertise cyber française à l'échelon international. Le Campus Cyber Caen Normandie pourra voir le jour en 2023.

Le projet de création d'un Campus Cyber Normand a une portée nationale et s'inscrit dans le réseau des campus cyber territoriaux. L'objectif de ces campus est de développer une offre de service à destination des organisations ciblées par la cybercriminalité mais également de susciter des vocations et développer les formations autour des métiers de la cybersécurité.

Lire la suite : https://www.normandie.fr/communiques-de-presse

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Cybersécurité : la CNIL devient membre de Cybermalveillance.gouv.fr

cnil.fr - Communiqué

Publié le 04 mars 2022

Depuis le 3 mars 2022, la CNIL fait partie des membres du dispositif national d’assistance aux victimes de cybermalveillance et de prévention du risque numérique piloté par le Groupement d’Intérêt Public Action contre la cybermalveillance (GIP ACYMA).

La CNIL intègre le dispositif national d’assistance aux victimes de cybermalveillance et de prévention du risque numérique composé d’une cinquantaine de membres issus du secteur public, du privé et du domaine associatif. Ce collectif, piloté par le GIP Action contre la cybermalveillance (GIP ACYMA), exerce des missions de sensibilisation aux risques numériques, d’accompagnement des victimes et d’observatoire de la menace sur le territoire français.

Par cette démarche, la CNIL entend renforcer son action en matière de cybersécurité à destination des particuliers, des entreprises et des collectivités territoriales. Elle contribuera aux travaux du GIP, notamment par la mise à disposition de contenus pédagogiques et des analyses de tendances issues des notifications de violations de données.

Au travers de sa plateforme, Cybermalveillance.gouv.fr a assisté plus de 173 000 victimes et accueilli près de 2,5 millions de visiteurs en 2021. Sont également référencés sur son site des professionnels en sécurité numérique, répartis sur tout le territoire français, pour venir en aide aux victimes. Depuis février 2021, le dispositif propose également aux entreprises et collectivités un accompagnement par des professionnels labellisés ExpertCyber pour la sécurisation de leur système d'information.

Lire : https://www.cnil.fr/fr/cybersecurite-la-cnil-devient-membre-de-cybermalveillancegouvfr

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Cybersécurité : le Cloud rend les entreprises vulnérables !

business.lesechos.fr - Isabelle Capet

Publié le 31 mars 2022

Selon un rapport récent de l’Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), les entreprises augmentent leur vulnérabilité en stockant leurs données sur le nuage.

Alors que l’on pourrait penser que les plates-formes de Cloud computing permettent de mieux faire face aux risques de cyberattaques, le rapport de l’ANSSI « Panorama de la menace informatique 2021 », paru ce mois-ci, indique le contraire et pointe plusieurs causes. D’abord, la crise sanitaire a fortement renforcé le recours à ce type de stockage des données depuis 2 ans dans les secteurs public et privé, entraînant mécaniquement une augmentation du niveau de menace pesant sur ses utilisateurs. Les attaquants y trouvent un intérêt notamment dans la puissance de calcul du cloud qu’ils peuvent chercher à détourner à leur profit (par exemple, pour du minage de cryptomonnaies). Le cloud attire également parce qu’il offre des moyens de se propager sans utiliser un code malveillant et sans être détecté.

Des défauts de sécurisation

Pire, l’ANSSI note que des défauts de sécurisation des données sont encore trop souvent constatés, citant une étude de Palo Alto Networks qui a relevé quelque 2 100 instances cloud non sécurisées facilement accessibles en 2020-2021. Enfin, l’agence rappelle que le Cloud peut aussi être source de contraintes et de difficultés lorsque les utilisateurs ne maîtrisent pas l’infrastructure et dépendent du fournisseur de services, avec parfois pour conséquence des modalités de partage de responsabilité opaques, des difficultés d’intervention et d’investigation, de détection et de remédiation des problèmes. Sans compter la localisation des données à l’étranger qui peuvent avoir des conséquences en matière de protection des données et de souveraineté…

Pour consulter le rapport : https://www.ssi.gouv.fr/

Lire la suite : https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/marketing-vente/18648038-cybersecurite-le-cloud-rend-les-entreprises-vulnerables-347686.php

5G

"Le projet Convergence 5G permettra de développer des architectures 5G utilisant des réseaux classiques »

journaldunet.com - Celia Garcia-Montero

Le projet de l'opérateur français Weaccess Group est l'un des lauréats de la Mission 5G, visant à développer des solutions répondant aux problématiques des industriels dans le déploiement de la 5G.

DN. Votre projet Convergence 5G est lauréat de la mission 5G industrielle lancée par le gouvernement. Qu'est-ce qui vous a poussé à développer une solution pour la 5G ?

François Hedin. Aujourd'hui, il y a encore peu de produits 5G disponibles sur le marché. La Direction générale des entreprises (DGE), dans la cadre de la Mission 5G industrielle, vise au développement d'offres pour répondre aux problématiques de trois marchés, à savoir l'aménagement du territoire, l'industrie 4.0 et la couverture indoor. Nous avons choisi de répondre à une problématique liée à l'architecture : les équipements 5G ont tous aujourd'hui une conception en Open-RAN. Cette architecture demande des accès à la fibre dédiés sur les sites pour relier entre eux la partie radio à l'émetteur du cœur de réseau. Résultat : dans une usine ou des bureaux collectifs, il faut amener de la fibre dédiée car l'on ne peut pas utiliser les fibres informatiques classiques déployées. Si on veut par exemple un hôpital en 5G, il faut redéployer de la fibre optique noire non activée avec une architecture spécifique dans tous les bâtiments, y compris dans les sièges sociaux, pour que la 5G indoor fonctionne.

Pour des industriels comme Arcelor Mittal, il est tout simplement hors de question de redéployer des fils sur leurs sites Aujourd'hui, on est donc coincé dans les développements et les déploiements 5G en France si on ne conçoit pas des architectures hardware spécifiques. C'est ce qui nous a poussé à travailler sur cette solution 5G autonome intégrée pour les déploiements des petits sites 5G industriels avec les sociétés françaises Grolleau, acteur majeur des infrastructures au service des territoires intelligents, et Arelis-LGM, spécialiste de l'électronique militaire radio.

Ce qui signifie que la solution développée dans le cadre du projet Convergence 5G permettra d'utiliser la fibre classique, n'est-ce pas ?

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/ebusiness/internet-mobile/1510247-francois-hedin-weaccess-group/

ATOS

[Portrait] Sophie Proust, CTO d'Atos

saint-quentin-en-yvelines.fr -

Publié le 29 mars 2022

Elle travaille depuis 30 ans sur le site d’Atos aux Clayes-sous-Bois. Depuis 2019, elle est directrice de la technologie du Groupe. C’est l’une des seules femmes à occuper un tel poste dans le monde de la Tech. Portrait.

Puissante et simple à la fois. Voilà l’impression que dégage Sophie Proust. Nommée CTO (Chief Technology Officer), elle rejoint le cercle des dirigeants d’Atos qui est aujourd’hui l’une des 10 plus grandes ENS, (entreprise du service du numérique) au monde.

Elle est ensuite rapidement identifiée comme l’une des 100 personnes les plus importantes du monde de la Tech. Pourtant, c’est avec une simplicité impressionnante qu’elle vous accueille dans le cœur du nouveau laboratoire de R&D D’Atos aux Clayes-sous-Bois, qu’elle dirige.

Ce site, elle le connait depuis 30 ans. « Je suis arrivée ici, anciennement Bull, en 2003 comme ingénieure, explique-t-elle. Ce métier a été très vite une évidence pour moi tant j’aimais développer des programmes, coder et mettre en équation une problématique. Travailler au sein d’une grande entreprise française m’a permis d’évoluer. »

« Je suis consciente d’être un exemple pour les femmes »

Si Sophie Proust a conscience d’être un exemple de réussite pour nombre de femmes, elle explique qu’« à l’époque la question de la place des femmes dans les grandes entreprises, ne se posait pas de la même manière.

« Aujourd’hui, je pense essentiel de montrer l’exemple. Arriver à des postes de haute responsabilité, pour une femme, c’est possible. Il est aussi nécessaire d’inciter les jeunes filles, dès leur plus jeune âge, à s’intéresser au monde de l’informatique » Sophie Proust.

Lire la suite : https://www.saint-quentin-en-yvelines.fr/fr/actualites/portrait-sophie-proust-cto-d-atos-25977