Revue de presse ADCET n° 160 du 14 mars 2022

Mobilité

A Lyon, la majorité écologiste enterre les projets de nouveaux métros

lagazettedescommunes.com - Patrick Giraud

Publié le 04 mars 2022

Alors que la crise a vidé ses caisses, l’autorité organisatrice des transports dans le Rhône et l’agglomération lyonnaise remet à plat sa politique d’investissement. Les arbitrages seront rendus avant l’été, mais les nouvelles lignes de métro semblent déjà condamnées.

Mi décembre, le Sytral (Syndicat des transports sur le Rhône et l’agglomération Lyonnaise) achevait une consultation de 3 mois sur son plan métro à horizon 2040. Aujourd’hui, il fait ses comptes. Et les conclusions des deux initiatives ne sont pas en phase. Alors que la consultation sur le plan métro portait sur 4 projets structurants, le Sytral accuse sur les deux dernières années, une perte de recettes de plus de 150 millions d’euros pour un budget de l’ordre de 800 millions. « La question est de savoir à quel niveau on peut financer un projet et quel choix retenir », résume Bruno Bernard, président du Sytral et de la Métropole de Lyon.

Sur les quatre projets de création ou prolongation de lignes de métro soumis à concertation, deux ont été assez facilement écartés au profit d’autres modes. Restent deux tracés l’un desservant le nord de l’agglomération et l’autre l’ouest. Bruno Bernard a réuni, le 3 mars, une commission générale transport et mobilité pour débattre des alternatives techniques et financières de ces deux projets avec l’ensemble des groupes politiques. Loin du débat et plus proche des postures politiques, l’exercice a toutefois permis de voir émerger le visage des futures lignes de transport en commun de l’agglomération lyonnaise, même si les pistes de financement restent encore floues.

Et il ne fait guère de doute que l’avenir des transports en commun lyonnais se jouera en surface. Après avoir construit 4 lignes de métro sur les 50 dernières années, Lyon va donc très certainement faire l’expérience du tramway en partie souterrain – permettant d’absorber un fort dénivelé –  pour la desserte de l’ouest lyonnais, le tracé qui semble tenir la corde des projets structurants à venir. Un bus à haut niveau de service étant l’alternative la plus probable au prolongement de la ligne de métro B vers le nord jugée trop onéreuse au regard du potentiel de fréquentation.

Le tramway express mettrait, dès 2030, l’ouest de Lyon à 15 minutes de la Presqu’île pour un coût estimé entre 700 millions et 1 milliard d’euros alors que le métro E, avec un temps de parcours de 10 minutes ne verrait le jour qu’en 2035 et mobiliserait 1,5 à 2 milliards d’euros, soit la quasi-totalité du plan d’investissement du mandat prévu à 2,5 milliards. L’exécutif du Sytral se donne jusqu’à cet été avant de rendre ses arbitrages définitifs. Le temps de préciser certains points à la demande des groupes d’opposition dans le cadre d’un groupe de travail qu’il promet de mettre sur pied rapidement.

Hausse du versement mobilité

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Transports en Île-de-France : un trajet en train, métro ou RER ne coûtera désormais pas plus de 5€

soriraparis.com - Cécile D.

Publié le 8 mars 2022

Selon des informations du JDD, un bouclier tarifaire va être mis en place en Île-de-France sur les transports en commun : à partir du 7 mars 2022, un trajet en métro, RER ou train ne dépassera pas les 5 euros pour ceux qui ne possèdent pas d'abonnement au pass Navigo.

Les transports en commun en Île-de-France continuent d'évoluer : après l'annonce du pass Navigo permettant d'obtenir des avantages dans les lieux culturels, après l'ouverture de nouvelles stations et l'arrivée prochaine du pass entièrement dématérialisé sur smartphone, Île-de-France Mobilités dévoile une nouvelle surprise.

Cette information, dévoilée par le JDD du 6 mars 2022, était une promesse de campagne de Valérie Pécresse lors des dernières élections régionales. A partir de ce lundi 7 mars, un ticket pour voyager sur « l’ensemble des destinations sur les lignes de trains et de RER du réseau » ne coûtera pas plus de 5 euros pour ceux qui ne possèdent pas d'abonnement Navigo. Ce "bouclier tarifaire" va être déployé pour les deux millions de personnes qui, chaque année, dépensaient parfois jusqu'à 8 euros pour un seul trajet dans la région.

Si les abonnés Navigo profitent d'un tarif unique pour circuler entre les différentes zones d'Île-de-France, ce n'était pas le cas de ceux qui achètent leur ticket à l'unité, et qui pouvaient dépenser 6 euros pour un trajet Châtelet -Trappes.

Ainsi, désormais, un carnet de dix tickets coûtera 40 euros, et un billet à l'unité sera plafonné à 5 euros. Une bonne nouvelle pour de nombreux utilisateurs : « environ 21 millions de trajets par an étaient réalisés en achetant des tickets à plus de 5 euros le voyage par environ 2 millions de personnes », a indiqué Île-de-France Mobilités.

Lire la suite : https://www.sortiraparis.com/actualites/a-paris/articles/272142-transports-en-ile-de-france-un-trajet-en-train-metro-ou-rer-ne-coutera-desormais-pas-plus-de-5

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La Carte jeune de Bordeaux gagne 9 nouvelles villes de la Métropole

sudouest.fr - Marie Morizot

Publié le 11/03/2022 à 9h14

Mis à jour le 11/03/2022 à 10h58

La carte gratuite permettant aux moins de 26 ans de bénéficier de réductions pour des activités culturelles, sportives ou de loisirs est désormais disponible dans 21 villes de la Métropole.

Trois ans après un premier élargissement à 12 communes, la Carte jeune est depuis ce jeudi 10 mars, désormais accessible aux jeunes – de 0 à 25 ans – de 21 villes de la métropole bordelaise (1). Les villes partagent ainsi ce dispositif gratuit permettant de bénéficier de réductions auprès des différents partenaires sportifs, culturels ou de loisirs. Pour un budget annuel de 190 000 euros, répartis entre chaque commune au prorata de son nombre d’habitants.

Seules les communes de Bassens, Eysines, Floirac, Le Haillan, Lormont, Parempuyre et Saint-Vincent-de-Paul manquent encore à l’appel. Mais « On va tenter de les dropper pour rejoindre le dispositif », plaisantait ce jeudi le maire de Bègles, Clément Rossignol Puech, lors de la signature ce jeudi 10 mars, de la nouvelle convention d’entente intercommunale.

Pour quoi faire ?

Cinéma, expositions, théâtre, salles de sport, concerts, matchs, permis de conduire… Plus de 170 opérateurs sont actuellement recensés. Concrètement, ça donne – 5 % à la libraire Mollat ou à celle du Contretemps (Bègles), des réductions pour les festivals d’Allez les filles, l’entrée de la Base sous-marine, une école de conduite, des transports, les Boxers de Bordeaux ou encore le CGR de Villenave-d’Ornon… pour les 88 % des jeunes de Bordeaux Métropole éligibles au dispositif, qui délivre aussi des exclus sur les réseaux sociaux (FacebookInstagram, TikTok) et un agenda des sorties à ses quelque 35 000 porteurs.

Lire la suite : https://www.sudouest.fr/societe/la-carte-jeune-de-bordeaux-gagne-10-nouvelles-villes-de-la-metropole-9621679.php

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L’intégration de la blockchain dans le cadre juridique des smart cities

lemoniteur.fr - Eloïse Renou

Publié le 11 mars 2022

Ces dernières années, les projets de smart cities ne cessent de se multiplier, avec notamment l’essor de la blockchain. Ce qui fait surgir de nombreuses problématiques en matière de smart contract, de protection des données personnelles, etc., évoquées par le cabinet Osborne Clarke et la société SmartB lors du webinaire « Diving into blockchain : smart cities et décarbonation ».

 « La blockchain est une nouvelle technologie qui n’est plus si nouvelle, mais qui a des bénéfices considérables pour les « 3D » de la smart city - digitalisation, décarbonation et dynamiques urbaines - » énonce Xavier Pican, avocat associé au sein du cabinet Osborne Clarke, en guise d’introduction de son intervention et de celle d’Alice Vigne, avocate collaboratrice au sein du même cabinet, ainsi que de celle de Nicolas Merle, co-fondateur et dirigeant de SmartB, lors du webinaire organisé le 8 mars 2022.

Tracer les crédits carbone

Comme le rappelle Alice Vigne, la blockchain est un « registre partagé simultanément entre les utilisateurs qui valident et échangent entre eux. Elle contient donc un historique de tous les échanges effectués par les utilisateurs qui ont la capacité d’y inscrire des données en respectant un protocole ». Ce registre permet de mieux penser la ville, la logistique, les transports, la santé et la manière de vivre dans son ensemble.
Par exemple, selon Xavier Pican, la blockchain est « le moyen idéal pour mutualiser les parkings aussi bien pour une utilisation publique, privée que mixte ». Elle offre aussi la possibilité de mieux stocker et contrôler l’utilisation des énergies et permet également de « certifier la source de l’énergie et de prouver l’exactitude des crédits carbones que les entreprises achètent », explique l'avocat. Ou encore, de mieux tracer les certificats d'économie d'énergie.

Adapter les nouvelles technologies au droit

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Benchmark Standards MaaS

wiki.lafabriquedesmobilites.fr

Description en une ligne : Ce benchmark, réalisé entre septembre et novembre 2021 à travers 17 entretiens, de la recherche documentaire et des relectures d’experts, a pour objectif de documenter et d’analyser les démarches de standardisation parmi les plus abouties à travers le monde. Pour ce faire, nous avons sélectionné, interrogé et observé 7 démarches de standardisation MaaS (standards de données, d’interfaces, et standards connexes au MaaS) : GTFS, MDS, TOMP-API, CDS-M, OTI, Transmodel/ NeTEx et Calypso. Elles témoignent toutes d’une adoption significative, d’une reconnaissance importante par l’écosystème, et d’une démarche inspirante, au service du secteur de la mobilité dans son ensemble.

Description :

Avant propos

Le benchmark sur les standards MaaS a été réalisé dans le cadre de la tranche 1 du programme CEE sur les standards d'interfaces MaaS. Son but était de nourrir la feuille de route pour la suite du projet et mieux comprendre, au delà des aspects techniques , les dynamiques de création d'un standard, son cycle de vie et ses choix de gouvernance.

Il a été réalisé par Marguerite Grandjean et Ghislain Delabie avec l'aide Julie Braka et Julien de Labaca

Télécharger le rapport

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Transports publics : Keolis revient dans le vert en 2021

lefigaro.fr - Le Figaro avec AFP

Publié le 09 mars 2022

Le chiffre d'affaires a progressé en 2021 de 4% par rapport à l'exercice précédent, à 6,313 milliards d'euros.

L'opérateur de transports publics Keolis est revenu dans le vert en 2021, estimant que «la barre est redressée» après deux années difficiles et affirmant «une belle ambition» pour son expansion La filiale de transports urbains de la SNCF a dégagé l'an dernier un bénéfice net de 20 millions d'euros, selon des résultats publiés mercredi. La direction préfère comparer avec des «résultats nets ajustés» - sans tenir compte de provisions et dépréciations importantes - de -101 millions en 2020 et +47 millions en 2019. Le rapport annuel du groupe fait état de pertes nettes de respectivement 298 millions et 110 millions sur ces deux exercices.

À lire aussi Keolis résiste à la désaffection pour les transports

Le chiffre d'affaires a progressé en 2021 de 4% par rapport à l'exercice précédent, à 6,313 milliards d'euros. Il reste encore de 4% inférieur à son niveau de 2019, avant la crise sanitaire. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) s'est parallèlement redressé de 30% à 690 millions, retrouvant quasiment son niveau de 2019 grâce à une meilleure maîtrise des coûts et des frais de structure et des accords avec des autorités organisatrices dans certains pays, qui ont soutenu le secteur. La marge d'exploitation, elle, s'est redressée à 10,9%. «La barre est redressée malgré le résiduel du Covid», a commenté auprès de l'AFP la présidente Marie-Ange Debon, vantant «un bon bilan commercial et des fondamentaux qui se sont assainis».

L'opérateur s'affirme en France et gagne des positions à l'international

Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/transports-publics-keolis-revient-dans-le-vert-en-2021-20220309

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Quand la technologie se met au service de la mobilité urbaine durable

group.bnpparibas

Publié le 10 mars 2022

Jour après jour, la technologie s’impose comme un levier essentiel pour favoriser une mobilité urbaine propre et sûre, en plus d’accélérer la transition vers la neutralité carbone.

Cet article a été traduit de l'anglais

Aider les villes à faire évoluer l'écosystème de la mobilité

En matière de mobilité, les villes modernes ont de nombreux défis à relever. Pollution atmosphérique, bruit, circulation et embouteillages nuisent à la santé de la planète et de ses habitants. De plus, selon les prévisions de l’ONU, 70 % de la population mondiale devrait vivre dans des zones urbaines à l’horizon 2050 (contre 55 % aujourd’hui). Dans ce contexte, la technologie s’impose de plus en plus comme un levier essentiel pour aider les villes et les autorités à faire évoluer l’écosystème de mobilité et accélérer la transition vers la neutralité carbone. Lors du sommet mondial "Hello Tomorrow" sur les technologies de rupture, des experts ont analysé les enjeux et possibilités liés à la technologie pour une mobilité urbaine plus respectueuse de l’environnement. Vous découvrirez ci-dessous ce qu’il faut en retenir.

La technologie : un levier essentiel

La transformation numérique constitue un levier essentiel pour faire évoluer notre infrastructure urbaine. En effet, elle facilite l’accès à la mobilité et propose aux usagers de nouveaux modes d’interaction. Grâce aux services numériques offerts par de nouveaux modèles, comme la mobilité en tant que service (MaaS)les utilisateurs peuvent tout à la fois planifier leurs besoins de mobilité, réserver et payer (article en anglais). 

Les plateformes MaaS incitent par ailleurs les citadins à envisager leurs déplacements de manière multimodale, leur proposant les solutions les plus vertes en fonction de leurs usages. Dans les métropoles, jusqu’à 30 % des déplacements devraient être réservés sur une plateforme de mobilité urbaine d’ici 2035 (Étude BCG – Janvier 2020).

La technologie joue par ailleurs un rôle important dans le bon fonctionnement des solutions de mobilité. En plus d’une réduction des émissions de CO2, un parc électrique connecté à des données permet également de mesurer et de suivre l’impact des déplacements, limitant le gaspillage d’énergie et permettant d’évaluer l’efficacité des dispositifs. 

Données et veille collective

La technologie facilite également le partage d’informations relatives à la mobilité. Par exemple, avec une application collaborative comme Arval Mobility, ou l’outil d’info-trafic Waze, les utilisateurs interagissent pour signaler les embouteillages, travaux ou autres problèmes sur la route. Fortes de leur capacité à fluidifier la circulation en proposant des itinéraires alternatifs en temps réel, ces applications peuvent changer la donne quand elles sont déployées à l’échelle d’une ville.  

Pour les services de transport à la demande, comme les vélos ou voitures à la location, les utilisateurs peuvent trouver un véhicule et un point de dépôt via une application.  Les données collectées sont ensuite traitées pour en dégager des tendances d’utilisation et adapter le service en conséquence.

L’importance des partenariats

Lire la suite : https://group.bnpparibas/actualite/quand-la-technologie-se-met-au-service-de-la-mobilite-urbaine-durable

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Au bureau des temps de Rennes, les enjeux de télétravail et de mobilité sont au coeur de la politique temporelle

ladepeche.fr

(ETX Daily Up) - Le télétravail a redessiné la temporalité des usages dans la ville et les habitudes de travail. Hélène Reveillard, responsable au bureau des temps de Rennes depuis janvier dernier revient sur ces changements et les nouveaux enjeux pour les politiques temporelles de demain dans la métropole bretonne.

Les bureaux du temps sont des outils au service de la collectivité et de la ville. Aujourd'hui, chaque mairie qui possède ce service organise les usages de sa population en fonction de ses besoins : trajets domicile-travail, activités quotidiennes, modes de transports, congestion…

Le bureau des temps de Rennes existe depuis 2002. En vingt ans de politique temporelle, les enjeux ont évolué, faisant émerger certains sujets, comme la mobilité, devenus incontournables dans l'organisation des villes. Hélène Reveillard, responsable au bureau des temps de Rennes depuis janvier 2022, souligne comment les nouvelles pratiques de télétravail ont modifié nos usages du temps. Dès 2012, la ville travaillait déjà sur l'organisation du télétravail, notamment pour répondre à des questions de mobilité et de congestion, sujet phare du territoire.

Avec la pandémie, le télétravail s'est généralisé. Est-ce qu'il a fait germer une nouvelle temporalité ?

Oui, parce que le télétravail a été une contrainte à un moment donné et est devenu une obligation. On a pu observer avec des études par exemple, un resserrement du travail au bureau le mardi et le jeudi. C'est-à-dire que les gens prennent beaucoup de leurs jours de télétravail le lundi et le vendredi. Ce qui renforce vraiment les problèmes de congestion.

La congestion s'est finalement densifiée ?

Oui, c'est presque un effet pervers du télétravail. C'est d'ailleurs un effet que l'observe très récemment. Cela implique de savoir comment on accompagne les bonnes pratiques de l'usage du télétravail et toutes les conséquences adjacentes, qui sont par exemple, partager des bureaux inoccupés avec autrui.

Comment adaptez-vous ces nouveaux rythmes ?

Lire la suite : https://www.ladepeche.fr/2022/03/10/au-bureau-des-temps-de-rennes-les-enjeux-de-teletravail-et-de-mobilite-sont-au-coeur-de-la-politique-temporelle-10161531.php

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Toulouse. Vélo, voiture électrique, piétonnisation… Les habitants réclament une mobilité plus écolo

Vélo, auto, marche à pied, métro... Une étude parue mardi 8 mars 2022 passe au crible la mobilité à Toulouse et en Occitanie. Voici ce qu'il en ressort.

Par Thibaut Calatayud

actu.fr - Actu Toulouse

Publié le 11 Mar 2022 

Que ce soit au volant, dans les transports en commun, à vélo ou à pied, 88% des Toulousains sont « heureux » de leurs trajets quotidiens. Ce résultat, qui peut surprendre, est tiré d’une étude d’Odoxa pour BMW Group France sur la mobilité dans la Ville rose. Elle a été dévoilée mardi 8 mars 2022 au MEETT, le nouveau parc des expositions de l’agglomération.

La mobilité dans la Ville rose passée au crible

Cette étude a passé au crible la mobilité à Toulouse et dans le reste de l’Occitanie. Pour la réaliser, un échantillon représentatif de 500 habitants de la région (dont 250 Toulousains) a été interrogé sur internet du 20 septembre au 11 octobre 2021.

« Cette étude dresse un état des lieux complet de la mobilité dans la région et pose des pistes de réflexion pour une mobilité durable », indique BMW Group France, qui a également fait la même chose à Paris, Lyon (Rhône) ou encore Strasbourg (Bas-Rhin).

Toulousains et Occitans satisfaits de leurs trajets quotidiens

On l’a dit, 88% des Toulousains trouvent leurs trajets de tous les jours « agréables ». Ce pourcentage s’élève à 84% pour les automobilistes quotidiens.

En Occitanie, ce taux est un peu plus élevé puisque 93% des usagers sont satisfaits par leurs trajets quotidiens. Comptez un taux de satisfaction de 90% pour les conducteurs.

Comment l’expliquer ?

Lire la suite : https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-velo-pietonnisation-les-habitants-favorables-a-une-mobilite-plus-ecolo-selon-une-etude_49251106.html

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Bordeaux : pour fêter le printemps, TBM vous demande vos plus beaux poèmes

actu.fr - Jonas Denis

Publié le 12 mars 2022

TBM (Transports Bordeaux Métropole) vous demande de composer des poèmes pour fêter l'arrivée du printemps. Ceux sélectionnés comme les plus beaux seront diffusés dans les stations.

Afin de fêter l’arrivée prochaine du printemps, dimanche 20 mars 2022, le réseau de Transports Bordeaux Métropole (TBM) invite les usagers du tram bordelais à écrire un poème. Particularité : il devra respecter les règles des haïkus, ces courts poèmes japonais : trois vers de 5, 7 puis 5 syllabes, et 28 signes au maximum.

Les meilleurs de ces haïkus seront diffusés dans les stations de tramway.

Pour participer, les poètes doivent publier leur haïku  sur le compte Twitter ou Facebook de la TBM en précisant la ligne de tram qu’ils empruntent. 

Pour la Saint-Valentin en 2020

En février 2020, à l’occasion de la Saint-Valentin, le réseau de transport en commun bordelais avait demandé aux amoureux de relayer leurs messages d’amour aux différentes stations de tramway de Bordeaux.

Lire la suite : https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/bordeaux-pour-feter-le-printemps-tbm-vous-demande-vos-plus-beaux-poemes_49371114.html

Intelligence artificielle

Docaposte crée un pôle data et IA de 400 experts pour devenir « une référence du marché »

itsocial.fr - Mourad Krim

Publié le 11 mars 2022

La filiale numérique du groupe La Poste rassemble les compétences de ses filiales (Openvalue et Probayes) dans un pôle dédié à la donnée et à l’intelligence artificielle, et qui compte 400 experts. Par sa taille, il atteint d’emblée la cinquième position des acteurs du secteur en France. La création de ce pôle d’expertise vise à positionner le groupe sur un marché d’avenir, et d’adresser les besoins des entreprises de moyenne et grande taille. Un secteur dans lequel il est peu présent. La création de ce pôle permettra ainsi d’accélérer l’innovation de Docaposte, pour proposer des « services de confiance numérique par le déploiement de solutions d’IA éthiques et responsables à destination de ses clients ».

Après avoir renforcé sa présence dans les métiers de la data et de l’IA avec le rachat de Softeam en 2019, et celui d’Openvalue en 2021, Docaposte suit son plan stratégique 2030 pour transformer ses capacités acquises en avantage compétitif. L’entreprise entend faire du numérique un levier de croissance, en créant un acteur du conseil en intelligence artificielle à destination des grandes entreprises. Docaposte vise les secteurs BtoB (entreprises et organismes du secteur public) et BtoBtoC.

Ce pôle data et IA est placé sous la coordination de Guillaume Leboucher, nommé au comité exécutif de Docaposte. Guillaume Leboucher est le PDG-fondateur d’Openvalue. « La création du pôle data et intelligence artificielle et la nomination de Guillaume Leboucher au comité exécutif de Docaposte répondent à notre stratégie de consolidation de notre position de référent français des solutions de confiance numérique. Grâce à cette expertise en IA éthique et responsable, nous serons en mesure de proposer à nos clients des solutions innovantes et souveraines en cohérence avec les valeurs de La Poste », souligne Olivier Vallet, président directeur général de Docaposte.

lire la suite : https://itsocial.fr/actualites/docaposte-cree-un-pole-data-et-ia-de-400-experts-pour-devenir-%E2%80%89une-reference-du-marche%E2%80%89/

Fonction publique territoriale

1607 heures dans la fonction publique territoriale : un tribunal administratif ouvre une brèche  

maire-info.com - Granck Lemard

Publié le 07 mars 2022

Contrairement à ce qui s'est passé en Seine-Saint-Denis, le tribunal administratif de Melun (Seine-et-Marne) a estimé qu'imposer les 1607 heures annuelles dans les collectivités posait peut-être un problème en matière de libre administration des collectivités territoriales, et a transmis la question au Conseil d'État.  

Les décisions des tribunaux administratifs se suivent et ne se ressemblent pas. Il y a un mois (lire Maire info du 1er février), le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis), saisi par le préfet, ordonnait à cinq communes réfractaires d’appliquer les dispositions de la loi de transformation de la fonction publique. Les maires de Bobigny, Stains, Noisy-le-Sec, Montreuil et Tremblay-en-France se voyaient ordonner de prendre sous 40 jours une délibération pour fixer « une durée annuelle de travail effectif de 1607 heures ». 

Autre département, même saisine, autre décision : le tribunal administratif (TA) de Melun n’a pas la même lecture que celui de Montreuil. 

Rejets et suspensions

Tout comme en Seine-Saint-Denis, le préfet a saisi le TA de Melun sous forme de déféré-suspension, à l’encontre de dix communes ou EPCI du Val-de-Marne qui « n’ont pas remis en cause avant le 1er janvier 2022 les règles de temps de travail dérogeant aux 1607 heures annuelles ». 

Le préfet avait attaqué ces dix communes ou EPCI (1) en arguant que le refus, par les maires concernés, de soumettre au conseil municipal une délibération relative au temps de travail des agents « révèle l’existence d’une décision (…) de refuser d’appliquer la loi ». Le préfet a donc demandé au juge de suspendre cette décision, même si celle-ci est implicite. Le préfet a par ailleurs demandé au juge d’enjoindre les maires concernés de transmettre la délibération sous un mois, « sous astreinte de 1 500 euros par jour de retard ».

Le tribunal a rendu des décisions différentes selon les cas. Pour la moitié des communes et établissements concernés (Thiais, Grand Orly, Gentilly, Arcueil, Le Kremlin-Bicêtre), il a tout bonnement rejeté la demande du préfet, et donc refusé de sanctionner les communes. Explication : « Le juge des référés a estimé que, en dépit du retard constaté, le processus d’adaptation, qui suppose une procédure longue en raison de la consultation des personnels, des réorganisations des services et le vote de l’assemblée délibérante, était effectivement engagé et qu’il n’y avait en conséquence pas de décision suffisamment caractérisée de refus d’application ». 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/fonction-publique-territoriale/1607-heures-dans-la-fonction-publique-territoriale-un-tribunal-administratif-ouvre-une-breche--article-26182

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Le gouvernement veut inciter les collectivités à s'associer davantage à FranceConnect

maire-info.com - Franck Lemarc

Publié le 8 mars 2022

Dans un communiqué publié avant-hier, le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques invite les collectivités à s'emparer de l'outil FranceConnect, en fixant un objectif de 5 000 collectivités supplémentaires raccordées à la fin de l'année.

Par Franck Lemarc

« Ne pas demander sans cesse aux Français dans leurs démarches des informations et justificatifs que l’administration détient déjà. »  Cette louable intention doit s’étendre, souhaite le gouvernement, aux démarches des collectivités locales (« inscriptions en crèche, à la cantine, aux transports scolaires ou aux activités municipales » ). 

Qu’est-ce que FranceConnect ?

C’est l’objectif de la démarche FranceConnect, lancée en 2014, et qui compte actuellement, selon le gouvernement, quelque 35 millions d’utilisateurs. L’idée première est d’éviter aux utilisateurs d’avoir à utiliser de trop nombreux identifiants et mots de passe pour se connecter à divers services publics. Il est donc désormais possible à partir d’un seul compte officiel (par exemple celui du fisc ou de la Sécurité sociale), d’accéder aux principaux services publics (impôts, La Poste, Assurance maladie, Mutualité sociale agricole). L’avantage étant de n'avoir à retenir qu’un seul identifiant et un seul mot de passe. 

Deuxième avantage : tous les services qui adhérent à FranceConnect sont interconnectés, ce qui permet le pré-remplissage des formulaires. Ainsi, le site impots.gouv.fr étant relié à FranceConnect, un autre site qui a besoin de connaître le quotient familial d’une personne l’obtiendra automatiquement. L’idée de FranceConnect est donc de centraliser toutes les informations que l’administration détient (avis d’imposition, statut d’étudiant ou de demandeur d’emploi, etc.) pour ne pas avoir à les demander à chaque démarche aux usagers. 

Accélérer le mouvement

Lire la suite : https://www.maire-info.com/numerique/le-gouvernement-veut-inciter-les-collectivites-sassocier-davantage-franceconnect-article-26190

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Entrepreneurs d'intérêt général : des talents de la tech pour construire le service public de demain

journaldunet.com - Chronique de Corine Waroquiers - DINUM

Publié le 11 mars 2022

6 ans après, le programme a séduit 80 administrations, contribué à recruter 172 talents du numérique et produit de multiples impacts sur les services publics.

En 2017, l’État a lancé un programme dont le nom à lui seul interpelle : Entrepreneurs d’Intérêt Général. Son objectif : créer le service public de demain en transformant l’administration de l’intérieur. Pour y parvenir, deux leviers sont convoqués : d’une part le numérique et la puissance des données, et d’autre part les méthodes entrepreneuriales.

6 ans après, le programme a séduit 80 administrations, contribué à recruter 172 talents du numérique et produit de multiples impacts sur les services publics (création de nouveaux produits numériques, optimisation de services existants, amélioration de l’accès à ceux-ci) mais aussi en termes de transformation des organisations (nouvelles méthodologies, outils et environnement de travail numériques, structuration des équipes, recrutement de talents…).

Fort de ces succès, depuis le 7 mars 2022 et jusqu’au 3 avril 2022, le programme Entrepreneurs d’intérêt général (EIG) poursuit son développement et sélectionne une nouvelle promotion de spécialistes. Qu’ils exercent dans le développement, les métiers de la donnée, du design ou du droit du numérique, les spécialistes du numérique sont invités à répondre à l’appel à candidatures du programme pour tester et expérimenter de nouveaux possibles avec des agents de l’État. De la justice à la santé, en passant par la culture, l'éducation, la défense, les défis ont un dénominateur commun : transformer les services publics par le numérique en travaillant au cœur de l’administration. 

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/solutions/dsi/1509937-entrepreneurs-d-interet-general-des-talents-de-la-tech-pour-construire-le-service-public-de-demain/

Blockchain

Voici les 50 entreprises les plus prometteuses de la blockchain

jiournaldunet.com - Jean-Etienne Juthier

Publié le 07 mars 2022

CB Insights s'est penché sur 3 000 entreprises blockchain pour établir un palmarès. Secteurs d'activité, montants levés, nationalité… Découvrez les.

Pour la seconde année consécutive, CB Insights a décidé d'établir son palmarès des sociétés blockchain les plus prometteuses, "The Blockchain 50". Comment ? D'abord par un processus d'identification ayant abouti à une liste de 3 000 entreprises puis en appliquant plusieurs critères : business model, positionnement, maturité du marché plus un algorithme maison (Mosaic), qui s'est par le passé plusieurs fois montré pertinent. Les 50 sociétés sorties indemnes de la moulinette sont présentées dans l'infographie ci-dessous :

© CB Insights

Intérêt du palmarès, les entreprises sont présentées par activité. La catégorie Infrastructure et Développement remporte la palme, avec 8 sociétés, suivie des Exchanges (7) puis des Wallets, ex aequo avec les NFT & Gaming (6). Dans chacune de ces catégories, l'étude se penche sur les entreprises ayant levé le plus de fonds. Voici le résultat :

Entreprise ayant le plus levé par activité

Activité

Entreprise

Capital Markets

Axoni

Consumer Yield

Celsius Network

Custody & Wallet Services

Fireblocks

Data & Analytics

Nansen

DeFi

Aave

Exchanges

FTX

Infrastructure & Development

Alchemy

Institutional Crypto Services

NYDIG

NFTs & Gaming

Forte Labs

Payments

MoonPay

RegTech & Security

Chainalysis

Staking & Node Hosting

Blockdaemon

Autre palmarès intéressant, voici les 10 entreprises ayant levé le plus de fonds et leurs investisseurs : 

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/economie/finance/1509823-voici-les-50-entreprises-les-plus-prometteuse-de-la-blockchain/

Cybersécurité

Les entreprises françaises augmentent leurs dépenses en cybersécurité

siecledigital.fr - Valentin Vimino

Publié le 11 mars 2022

88% des entreprises de plus de 500 salariés interrogées considèrent que la probabilité qu'elles soient exposées à des cybermenaces a augmenté au cours des deux dernières années.

Une récente étude menée par IDC France montre que 70% des entreprises françaises de plus de 500 salariés ont augmenté leurs dépenses en cybersécurité au cours de l'année 2021, contre 45% en 2020. Les dépenses en solutions de protection ont atteint 3,9 milliards d'euros et devraient encore croître de 400 millions d'euros en 2022.

70% des entreprises ont augmenté leurs budgets en cybersécurité en 2021

Ce rapport réalisé pour le cabinet de conseil mc2i ne laisse aucune place au doute. Les hausses des budgets consacrés à la cybersécurité se poursuivent en France. Les entreprises françaises ont pris conscience des risques liés à la cybercriminalité. L'étude montre que 88% des entreprises de plus de 500 salariés interrogées considèrent que « la probabilité qu'elles soient exposées à des cybermenaces a augmenté au cours des deux dernières années ». Résultat, 70% de ces mêmes entreprises ont augmenté leurs dépenses pour sécuriser leurs infrastructures.

Guillaume Poupard, directeur général de l’ANSSI, affirme que « l’année 2021 a sans conteste fait l’objet d’une professionnalisation des cyberattaques ». Pour y faire face, Eddye Dibar, Senior Research Analyst chez IDC, est convaincu qu'au cours des deux prochaines années, « les entreprises du secteur privé comme les organisations publiques vont concentrer leurs efforts sur la lutte contre les attaques ciblées telles que les ransomwares ». Pour lui, cela passera par des investissements technologiques, notamment en matière d'automatisation et d'intelligence artificielle.

La détection et la gestion des cyberattaques : le premier sujet dans lequel investir selon experts

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2022/03/11/les-entreprises-francaises-augmentent-leurs-depenses-en-cybersecurite/

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Google rachète le géant de la cybersécurité Mandiant pour 5,4 milliards de dollars

usine-digitale.fr - Alice Vitard

Publié le 08 mars 2022

VU AILLEURS Google a mis la main sur Mandiant, une entreprise née de la scission de FireEye, pour 5,4 milliards de dollars. Cette opération marque une étape importante pour la firme de Mountain View car elle renforce ses activités dans la cybersécurité afin de faire face à ses concurrents comme Microsoft.  

Google annonce ce mardi 8 mars le rachat de Mandiant pour 5,4 milliards de dollars. L'opération devrait être finalisée d'ici la fin de l'année, d'après le communiqué. 

Article original : Google va-t-il signer la deuxième plus importante transaction de son histoire ? Après le rachat de Motorola Mobility pour 12,5 milliards d'euros en 2011, la firme de Mountain View lorgnerait Mandiant, une entreprise américaine spécialisée dans la cybersécurité, d'après The Information.

Microsoft ne serait plus intéressé

Microsoft, intéressé depuis plusieurs mois, aurait finalement abandonné la transaction la semaine dernière, d'après deux sources proches du dossier citées par Bloomberg. L'entreprise craignait que "l'ensemble des activités de Mandiant ne corresponde pas suffisamment à sa stratégie", rapporte l'agence de presse. Ces dernières années, Microsoft a multiplié les acquisitions de start-up spécialisées dans la cybersécurité, telles que CyberX, spécialisée dans les solutions de sécurité de l'IoT, ReFirm Labs qui a développé un outil d'analyse du firmware des objets connectés, ou encore CloudKnox spécialisée dans l'Identity and Access Management.

Mettre la main sur Mandiant serait une opération majeure pour Google car elle renforcerait considérablement ses activités dans la sécurité informatique. Mandiant a repris son indépendance en juin dernier en revendant sa gamme de solutions FireEeye Products à Symphony Technology Group (STG) pour 1,2 milliard de dollars.

Mandiant à l'origine de la découverte de solarwinds

La société est également connue car elle a admis que ses propres réseaux avaient été piratés, une initiative saluée par l'ensemble du secteur de la cybersécurité pour avoir contribué à accélérer les efforts qui ont conduit à la découverte de l'attaque d'espionnage SolarWinds, attribuée plus tard aux services de renseignements étrangers russes.

Google a renforcé son portefeuille de solutions dédiées à la cybersécurité, en lançant en octobre dernier une nouvelle offre cybersécurité "cloud first" et un service de conseil stratégique. 

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/google-rachete-le-geant-de-la-cybersecurite-mandiant-pour-5-4-milliards-de-dollars.N1791712

 

Internet des Objets

Le plus petit module NB-IoT de récupération d’énergie au monde vient de voir le jour

objetconnecté.com - Nirina

Publié le 8 mars 2022

Trois entreprises dont Murata, Deutsche Telekom et Nowi se sont prononcés sur le déploiement du plus petit module NB-Iot ayant jamais existé.

La réalisation d’un module miniature NB-IoT, qui en plus est équipé de nuSIM, une technologie de haute volée et aussi une première dans l’histoire. Cette prouesse est le résultat d’une collaboration entre le japonais Murata, Nowi, entreprise professionnelle en matière de récupération d’énergie, et enfin le leader du télécom Deutsche Telekom.

Le travail d’équipe entre ces trois géants de la technologie date de plusieurs mois maintenant. L’objectif de cette cohésion était, bien évidemment, la quête d’une « solution innovante de développement IoT cellulaire autonome en énergie ». Ce trio d’entreprises a même procédé au lancement conjoint d’un livre blanc à but informatif. Ce dernier ne concerne nul autre que le Mobile World Congress de 2022.

Focus sur la solution développée par le trio

L’ANDS, que l’on peut retranscrire comme étant la solution de développement NB-IoT autonome est, à ce jour, la plus petite puce-système qui existe sur le marché. Celle-ci recèle trois composantes, choisies pour s’accommoder au peu d’espace disponible. On entrevoit ainsi un module Murata, le nuSIM intégré signé Deutsche Telekom et enfin le PMIC avancé de Nowi.

En ce qui concerne le premier constituant, il servira à la transmission sans fil et veillera à un minimum de consommation d’énergie. Le second, lui, est nécessaire en matière de connectivité réseau. Quant au dernier, le PMIC Nowi, il permettra de faire carburer NB-IoT grâce à l’énergie lumineuse ambiante.

Focus sur le fonctionnement de chaque composante

Lire la suite : https://www.objetconnecte.com/le-plus-petit-module-nb-iot-de-recuperation-denergie-au-monde-vient-de-voir-le-jour/

Paiement électronique

Belgique

Les commerces seront obligés d'offrir le paiement électronique

rtl.be

Publié le 10 mars 2022

Les commerces devront proposer à leurs clients au moins un moyen de paiement électronique à partir du 1er juillet 2022.
La mesure est contenue dans le projet de loi-programme que la Chambre a approuvé jeudi en séance plénière. Les commerçants seront libres de proposer le mode de paiement électronique qu'ils veulent. Le paiement en espèces demeurera également toujours possible. La mesure s'inscrit dans le plan de lutte contre la fraude du ministre. Par ce biais, M. Van Peteghem espère créer un effet comparable à celui de l'introduction de la caisse intelligente dans l'Horeca. Le projet de loi contient d'autres dispositions pour lutter contre la fraude fiscale.

Il vise ainsi à renforcer l'efficacité des services de contrôle fiscal, en créant la possibilité d'établir des partenariats de grande envergure avec le ministère public et d'autres services de contrôle dans le cadre d'équipes mixtes d'enquête multidisciplinaire. Pour cette raison, la qualité d'officier de police judiciaire sera attribuée à un minimum de 25 fonctionnaires de l'Inspection Sociale des Impôts (ISI).

Lire la suite : https://www.rtl.be/info/belgique/economie/les-commerces-seront-obliges-d-offrir-le-paiement-electronique-1362656.aspx

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Le nouveau Tap to Pay d’Apple va-t-il faciliter les paiements ?

iphonote.com - Rémi

Publié le 8 mars 2022

TAP TO PAY : focus sur la nouvelle fonctionnalité nfc de l’iphone

La technologie n’a jamais cessé d’évoluer lorsqu’il s’agit d’offrir des facilités sur le plan des transactions monétaires. Depuis les PME (Porte-Monnaie Électroniques), les systèmes de paiement ont connu un long chemin jusqu’aux paiements sans contact qui se démocratisent. La technologie NFC (Communication en Champ Proche) y est pour beaucoup et s’est développée à petit pas. En considérant ces évolutions du marché, la marque Apple décide d’aller encore plus loin avec sa nouvelle invention. Mais avant de vous y plonger, revenons à quelques notions de base.

L’évolution des solutions de paiement et le tremplin de la NFC

La traditionnelle carte bancaire et les TPE (Terminaux de Paiement Électronique) sont aujourd’hui presque ‘’à l’ancienne’’. Après le développement effréné d’internet, les paiements en ligne se sont de plus en plus développés. Au départ, un règlement sur le net nécessitait la saisie des données bancaires afin d’enclencher le processus de paiement, mais aujourd’hui plusieurs chemins mènent à Rome. Il y a quelques années, de nouvelles inventions ont vu le jour et ont facilité le processus : Les portefeuilles électroniques bancaires et le NFC qui permet à l’iPhone d’analyser les cartes d’identité par exemple.

Le développement des systèmes de paiement

Les portefeuilles électroniques représentent l’un des nombreux moyens ayant permis l’évolution des solutions de paiement. Ce sont des processeurs spécifiques permettant d’effectuer plusieurs types d’opérations en ligne ; achat d’articles, transactions financières, etc., le tout sans entrer vos coordonnées bancaires. Le principe est simple : Le portefeuille électronique implique un compte que vous créez en votre nom auprès de l’organisme de gestion de portefeuille de votre choix (via son site ou son application). Le compte contient vos coordonnées personnelles liées au portefeuille, ainsi que les coordonnées bancaires d’un de vos modes de paiement que le portefeuille sécurisera pour vous. Cela vous évite de saisir vos données bancaires à chaque opération en ligne et de protéger ses informations sensibles avec le gestionnaire qui se charge de les archiver en toute sécurité. Vous n’avez alors qu’à entrer partiellement vos identifiants de portefeuille créés (le serveur d’authentification se chargera du reste) et votre opération passera en deux trois clics ! Dans un univers connecté où les menaces sont de plus en plus persistantes et pernicieuses, cette réduction de la divulgation des données a été une avancée très appréciée.

La massification des solutions de paiement : cas des casinos en ligne

Lire la suite : https://www.iphonote.com/actu/348385/le-nouveau-tap-to-pay-dapple-va-t-il-faciliter-les-paiements%E2%80%89