Mobilité
Lille: de nouvelles lignes de tramway prévues d'ici 2028, une consultation publique débute
bfmtv.vom - Juliette Desmonceaux
Publié le 21 février 2022
Deux lignes de tramway sont prévues dans la région, l'une doit passer à l'ouest de Lille et l'autre entre Roubaix et Tourcoing. La consultation est ouverte à tous depuis ce lundi.
Une grande consultation publique débute ce lundi. L'objectif? Recueillir l'opinion des habitants de la région lilloise sur le lancement de nouvelles lignes de tramway d'ici 2028.
"Des interpellations citoyennes sur l'espace public auront lieu sur différentes communes du territoire entre le mardi 22 février et le mardi 1er mars. Elles vous permettront de vous informer et de contribuer", indique la métropole européenne de Lille (Mel) sur son site Internet.
La consultation doit se dérouler en ligne sur le site de la Mel et durera six semaines. Chacun est invité à donner son avis lors de réunions publiques et d'ateliers participatifs donnés en présentiel et à distance.
Deux nouvelles lignes de tramway sont prévues dans les prochaines années. L'une doit passer à l'ouest de Lille et l'autre entre Roubaix et Tourcoing.
« Doubler le trafic » à Roubaix
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Rennes sur le podium des villes cyclables
presse.metropole.rennes.fr - Communiqué
© PRiOU.s
Jeudi 10 février 2022, la Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUB) a annoncé les résultats de l'édition 2021 de l'enquête Baromètre "Parlons vélo" des villes cyclables. Rennes se classe 3ème du palmarès des villes cyclables dans la catégorie des villes de plus de 100 000 habitants
Cette enquête, qui vise à évaluer le ressenti citoyen en matière de cyclabilité, a rencontré un large succès, avec près de 280 000 réponses au niveau national (dont 2 060 réponses à Rennes), soit 55 % de réponses supplémentaires par rapport à l'édition précédente.
L'enquête a permis d'établir un diagnostic du ressenti des cyclistes dans plus de 1 600 villes françaises (768 en 2019) classées en 5 catégories en fonction de leur population. Rennes est 3ème du classement des 38 villes de plus de 100 000 habitants, derrière Grenoble et Strasbourg.
"C'est une grande fierté de voir Rennes monter à nouveau cette année sur le podium des villes cyclables. Ce classement reflète l'ambition politique et les moyens déployés en faveur de la pratique du vélo et nous encourage à poursuivre nos efforts. Développement des infrastructures, des services aux cyclistes, sécurisation des carrefours, actions de promotion et de communication, nous menons une politique ambitieuse à 360 degrés."
Nathalie Appéré, Maire de Rennes et Présidente de Rennes Métropole
Les points forts de Rennes
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En Grand Est, tous à vélo !
grandest.fr - EMI_CRO
Publié le 15 février 2022
Pratique, économique, non polluante et respectueuse de l’environnement, la pratique du vélo favorise une réappropriation de l’espace public et améliore le cadre de vie des habitants. La Région Grand Est souhaite devenir la 1ère région cyclable de France et offrir à ses citoyens un mode de transport sécurisé, en phase avec leurs attentes.
La Région Grand Est a organisé mardi 15 février 2022, un programme dédié à 100% à la pratique du vélo, invitant ainsi collectivités, agences d’urbanisme, partenaires institutionnels, associations, clubs sportifs, acteurs économiques et de formation, à prendre part à l’élaboration d’une stratégie cyclable à 360° !
Un séminaire participatif pour devenir la première région cyclable de France
Mobilité, économie, formation, tourisme, santé, sport, aide aux territoires, lycées : cette stratégie se veut être un véritable plan à 360°, co-construit avec les acteurs du terrain.
Au total, ce sont plus de 230 participants qui ont suivi le séminaire en présentiel et en visioconférence, au Siège de la Région à Strasbourg. Ils ont découvert, échangé, partagé y compris lors de groupes de travail thématiques, autour des pratiques actuelles du vélo, de ses enjeux et objectifs à venir.
Un partenariat unique avec le tour de France femmes avec Zwift
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Retour sur la Conférence Technique Territoriale - Élaborer une stratégie de mobilité pour son territoire : pourquoi ? comment ?
Publié le 22 Février 2022
Le 11 janvier 2022, le département Mobilités du Cerema a organisé un webinaire consacré aux stratégies de mobilité dans les territoires. A une heure où la gouvernance et la planification des déplacements ont connu de substantielles évolutions du fait de la Loi d’orientation des mobilités, il importait en effet de revenir sur les enjeux des stratégies de mobilité et d’entendre les témoignages de collectivités ayant entrepris de telles démarches.
Cette conférence technique territoriale organisée par le Cerema Centre-Est a été organisée autour de quatre séquences thématiques.
Nouveau enjeux, nouvelles démarches en matière de stratégie de mobilité.
La loi d’orientation des mobilités du 24 décembre 2019 a apporté des perspectives nouvelles en matière d’action publique dans le champ des mobilités. Aménagements ou services en faveur des modes actifs, transports collectifs réguliers ou à la demande, covoiturage, autopartage, transports solidaires... les autorités organisatrices de la mobilité ont désormais à leur disposition des leviers diversifiés pour améliorer les déplacements quotidiens sur leurs territoires et répondre à une grande diversité de besoins en la matière.
La géographie même de l’exercice de cette compétence a également évolué de manière sensible, puisque la moitié environ des communautés de communes de France sont aujourd’hui autorités organisatrices.
De ce fait, de nombreux territoires souhaitent aujourd’hui enclencher ou renforcer une dynamique d’action en matière de mobilité durable. Élaborer une stratégie de mobilité leur permet alors de prendre un peu de recul, afin d’identifier les grands enjeux de leur politique, de préciser leurs objectifs d’évolution des pratiques de déplacements et de définir un programme d’actions à mettre en œuvre pour les atteindre.
A l’occasion de ce webinaire, le Cerema est revenu sur les cadres privilégiés de ces stratégies de mobilité :
• Dans les grandes agglomérations, il peut s’agir des plans de mobilité (ex. plans de déplacements urbains) ou des PLUi intégrés qui en tiennent lieu.
• Dans les villes moyennes et les territoires peu denses, une stratégie de mobilité peut s’incarner dans différentes démarches : plan de mobilité simplifié, PLU intercommunal avec un volet mobilité renforcé ou encore stratégie volontaire ne répondant à aucun cadre réglementaire de planification.
Quel que soit le support choisi, quatre aspects nécessitent une attention particulière : le diagnostic, le dialogue avec les autres partenaires des politiques de déplacements, la concertation citoyenne et enfin le passage de la stratégie au plan d’actions.
Le Cerema Territoires et ville est revenu sur l’étape-clé du diagnostic en présentant l’objectif et les premiers éléments de contenu d’un site dédié, CAPAMOB. Ce site en cours de développement (il devrait être ouvert au public au printemps) permettra de présenter les ressources utiles pour mener à bien un diagnostic de mobilité sur un territoire. Il proposera des repères pour cet exercice suivant quatre grandes entrées : les questions à se poser, les analyses à mener, les méthodes à connaître et les acteurs à mobiliser.
Élaborer une première stratégie de mobilité dans un territoire rural : l’intérêt des plans de mobilité simplifiés.
Lire la suite : https://www.cerema.fr/fr/actualites/retour-ctt-elaborer-strategie-mobilit%C3%A9-pour-son-territoire
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France Hydrogène Mobilité publie un livre blanc sur le camion électrique à hydrogène
voxlog.fr - Olivier ROUSSARD
Publié le 25 février 2022|
Dans son livre blanc, France Hydrogène Mobilité dresse les perspectives pour le déploiement du poids-lourd électrique à hydrogène afin d'amener le transport de marchandises vers des solutions basses et zéro émission.
France Hydrogène Mobilité, groupe consacré à la mobilité routière au sein de France Hydrogène, un groupement de 400 acteurs de la filière française de l’hydrogène, publie un livre blanc sur les perspectives de déploiement du camion électrique à hydrogène dans le transport de marchandises. Ce travail a été présenté à l'occasion d'un évènement organisé par l'association France Supply Chain, rassemblant les acteurs de la logistique et du transport.
Avec près de 40 millions de tonnes équivalent CO2, ce type de poids-lourd est vu comme une solution pour la décarbonation du secteur du transport routier de marchandises. D'autant plus que les objectifs de réduction des émissions de CO2 pour les poids lourds fixés à -15 % en 2025 et -30 % en 2030 par rapport à 2019 imposent aux constructeurs d’accélérer leur transition. « Tout doit être mis en œuvre pour favoriser l’émergence d’une filière européenne compétitive et accompagner cette dynamique de déploiement. Nous devons agir dès maintenant pour accélérer la décarbonation d’un secteur qui joue un rôle majeur dans la lutte contre la pollution et dans le même temps, un rôle essentiel pour le développement de la mobilité hydrogène. Nous avons conçu ce livre blanc pour informer et accompagner les acteurs de la chaîne logistique du transport de marchandises souhaitant s’engager vers cette solution zéro émission », explique Valérie Bouillon-Delporte, première vice-présidente de France Hydrogène et coordinatrice du groupe Mobilité.
Les premiers camions à hydrogène pour 2023-2024
Télécharger le Libre Blanc : https://www.france-hydrogene.org/publication/quelles-perspectives-pour-le-poids-lourd-electrique-a-hydrogene-pour-le-transport-de-marchandises/
Lire la suite : https://www.voxlog.fr/actualite/6001/france-hydrogene-mobilite-publie-un-livre-blanc-sur-le-camion-electrique-a-hydrogene
Dématérialisation
Echange de données numériques : ce que change la loi 3DS
lagazettedescommunes.com - Alexandre Léchenet, Laura Fernandez Rodriguez
Publié le 25 février 2022
La loi 3DS va permettre aux différentes administrations de s’échanger plus facilement des données au bénéfice des usagers, notamment grâce aux interfaces de programmation (API). Elle pose aussi une première brique législative pour construire une « administration proactive ».
La logique du « Dites-le-nous une fois » entre dans une nouvelle dimension avec la promulgation de la loi 3DS, publiée au Journal officiel trois semaines après le compromis trouvé en commission mixte paritaire, et notamment son article 162 (également appelé article 50 tout au long de la discussion parlementaire).
Pour un usager, les échanges avec l’administration pouvaient sembler répétitifs, tant les justificatifs à fournir étaient parfois redondants. Afin d’y remédier, un travail de simplification avait été entrepris avec la mise en place de France Connect et le développement des API, ces interfaces qui rendent techniquement possible le fait d’échanger des informations entre administrations.
De l’exception à la généralisation
La loi 3DS va faciliter davantage l’échange d’informations entre administrations : « On passe d’un régime d’exception à une généralisation. Auparavant, chaque API devait être mentionnée dans un décret, sur lequel la Cnil s’exprimait. Désormais, l’ouverture est la règle et c’est l’exception qui devra être mentionnée », explique-t-on au cabinet d’Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques (MFTP).
« Cette logique de partage va dans le bon sens, nous nous félicitons de la volonté de rendre encore plus efficace le partage de données entre Etat et collectivités », réagit Céline Colucci, délégué générale des Interconnectés. « Afin de simplifier les échanges et de maximiser la circulation des données et l’usage de France Connect des API, une charte proposée par la ministre Amélie de Montchalin a été signée par France Urbaine, Intercommunalités de France, et les Interconnectées », précise-t-elle. Charte qui devrait être dévoilée prochainement.
Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/792424/echange-de-donnees-et-api-ce-que-change-la-loi-3ds/
Transformation numérique
ArcelorMittal implante un Digital Lab à Uckange
grandest.fr - EMI_CRO
Publié le 10 février 2022
Inauguré mercredi 9 février, le Digital Lab d’Uckange (57) illustre la volonté d’Arcelor Mittal de s’inscrire dans une stratégie de transformation numérique. Seconde implantation française, après Dunkerque en 2021, il est installé dans la zone technologique U4, ancien haut fourneau, véritable patrimoine industriel de la vallée de la Fensch. Un site qui a été choisi comme trait d’union entre le passé historique et un futur tourné vers les technologies digitales.
Ce Digital Lab est centré sur le développement d’outils et systèmes numériques orientés sur ces domaines d’excellence : Qualité des produits et Services, Big Data et intelligence artificielle. Un outil au sein duquel sont menées plusieurs missions:
- - La Digital Factory vise à co-développer les projets de digitalisation avec des startups et des partenaires et pourra accueillir des startups, en lien avec le programme d’incubation industrielle du réseau régional d’incubateurs Quest for Change.
- - La Digital Academy vise à former des salariés en interne mais sera ouvert à l’écosystème local. Un partenariat est établi avec l’ENSAM.
- - La Digital Community vise à renforcer les liens avec l’écosystème : mise à disposition d’un entrepôt de données pour des hackathons
Le Lab a vocation a s’ancrer dans l’environnement local de la recherche et du développement : centre de recherche d’ArcelorMittal de Maizières-lès-Metz, universités et écoles supérieures de Metz et Nancy. ArcelorMittal est également associé au Campus des Métiers d’Excellence CAMEX-IA, qui bénéficie d’un soutien régional.
Lire la suite : https://www.grandest.fr/actualites/arcelormittal-implante-un-digital-lab-a-uckange/
Investissements
Projets innovants: l'État investira 6,5 milliards en fonds propres
lefigaro.fr - Le Figaro avec AFP
Publié le 23 février 2022
Cette somme fait partie des 54 milliards d'euros alloués au programme France 2030 et au Programme investissement d'avenir 4.
Le gouvernement va placer 6,5 milliards en fonds propres dans des projets innovants, a indiqué mercredi le secrétaire général à l'investissement Bruno Bonnell. «Sur les 54 milliards, il y a 6,5 milliards en fonds propres et 47,5 milliards qui seront en subventions ou en avances remboursables», a-t-il déclaré dans une réunion conjointe des commissaires des affaires économiques et des finances de l'Assemblée nationale.
Ce dernier a précisé qu'il y avait aujourd'hui un milliard d'euros de capitaux «fléchés en levier avec des moyens européens», le reste étant géré par la banque publique Bpifrance à travers «différents fonds». Il a également ajouté ne pas «encore avoir l'affectation plus précise» entre subventions et avances remboursables, mais indiqué que le secrétariat général à l'investissement (SGPI), structure de 35 personnes à la tête de laquelle il a été nommé en janvier, allait «beaucoup travailler l'effet de levier», permis par la mobilisation de l'argent public.
«On peut peut-être pousser parfois un peu des engagements économiques complémentaires du secteur privé ou de tiers européens, institutionnels», a détaillé le secrétaire général. Bruno Bonnell a également rappelé que les quatre opérateurs des appels à projets lancés par le SGPI seront Bpifrance, la Caisse des dépôts, l'Agence nationale pour la recherche (ANR) et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). France 2030 prévoit des investissements sur les cinq prochaines années dans le nucléaire et l'hydrogène vert, les véhicules verts et les avions bas carbone, les biomédicaments, les composants électroniques et le recyclage.
Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/projets-innovants-l-etat-investira-6-5-milliards-en-fonds-propres-20220223
Internet des Objets
Internet des objets : des enjeux qui restent à maitriser
itsocial.fr - Serge Escalé
Publié le 21 février 2022
Cette solution technologique, devenue l’un des piliers de la transformation numérique, induit des enjeux techniques, sociaux et environnementaux. L’institution gouvernementale France Stratégie dresse un constat et propose des pistes d’actions.
L’internet des objets (IoT en anglais) n’est autre que la mise en réseau d’objets, machines, caméras, etc. Cette connexion massive de dispositifs physiques monte en puissance et suppose un impact croissant sur la société, les citoyens et les entreprises. France Stratégie, institution placée auprès du Premier ministre, vient de publier le rapport « Le monde de l'Internet des objets : des dynamiques à maîtriser » Il dresse une liste des constats et propose des recommandations. Les observations de l’institution sur cet ensemble de technologies sont déclinées en cinq constats majeurs concernant les particuliers et les entreprises.
En premier lieu, l’IoT transforme nos rapports au numérique et en particulier les interactions humain-machine. Son omniprésence et sa relative invisibilité vont avoir des conséquences sur la vie privée ainsi que sur le travail et son organisation.
Le second point porte sur l’augmentation significative de la consommation énergétique et de l’empreinte carbone. Un point négatif que France stratégie contrebalance avec l’espérance des bénéfices possibles par la maitrise des autres dépenses énergétiques.
Troisième constat, l’IoT, accroit les surfaces de vulnérabilités avec la présence de dizaines de millions d’objets connectés et de capteurs. Un enjeu critique de cybersécurité.
Les incertitudes techniques font l’objet d’une quatrième remarque. Les technologies impliquées sont de maturité inégale, souvent développées hors de France. Des questions ardues auxquelles il faut répondre.
Enfin, l’IoT est régulé par un ensemble de règles au niveau européen et national qui génèrent de la complexité pour les entreprises.
Des recommandations pour répondre aux défis techniques, sociaux, législatifs
Lire la suite : https://itsocial.fr/enjeux-it/enjeux-tech/objets-connectes/internet-des-objets-des-enjeux-qui-restent-a-maitriser/
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Les bornes de recharge de véhicules, trois opportunités d'usage pour l'IoT
journaldunet.com - Célia Garcia-Montero
Publié le 21 février 2022
Les enjeux autour de l'installation des bornes de recharge pour véhicules électriques permettent à la technologie IoT de prouver son utilité en matière de robotique, de smart grids et de maintenance.
Le marché des bornes de recharge pour les véhicules électriques est en pleine croissance : au 31 décembre 2021, la France comptait 53 667 points de recharge ouverts au public, un nombre en hausse de 64% par rapport à 2020, selon l'association professionnelle française Avere France, mais encore loin de l'objectif de 100 000 bornes fixé par le gouvernement. L'essor est similaire en Europe, notamment en Allemagne où 44 486 stations de recharge classique et près 8 000 bornes de charge rapide étaient installées au 1er janvier 2022. Répondre aux enjeux de ce marché n'est pas un sujet qu'en mobilité, mais aussi en IoT, pour lequel les bornes de recharge ouvrent la voie à de nouvelles opportunités.
En premier lieu en réponse aux problématiques d'installation. "Le manque de bornes de recharge est un frein aujourd'hui pour les acheteurs. Ainsi quand nous parlons de mobilité du futur et de bornes de recharges, cela concerne l'IoT et plus précisément la robotisation des bornes pour proposer des robots mobiles autonomes", témoigne Manon Lavergne, fondatrice de la marque française de scooter électrique Viluso. Et de citer en exemple pour les parkings Charles, le robot de recharge de la start-up lyonnaise Mob-energy, ou Mochi, le robot de l'entreprise Envision. C'est également le choix fait par Akeoplus, société française d'ingénierie spécialisée en services et solutions 4.0 pour l'industrie, acquise par l'équipementier automobile français EFI Automotive. "Nous développons notre savoir-faire dans l'IoT pour concevoir un prototype de robot chargeur pour véhicule électrique sans déperdition d'énergie. Les capteurs lui permettront de se repérer et d'optimiser ses trajectoires", explique Sébastien Verchère, directeur général d'Akeoplus.
Un moyen également d'optimiser les places de stationnement. "D'autant qu'avec la loi d'orientation des mobilités (LOM), le nombre de voitures et de places de parking sont limités dans les centres villes", rappelle Jad Tabet, country manager France chez Targa Telematics, fournisseur de technologies dans le secteur automobile.
L'IoT au cœur de la charge intelligente
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Identité numérique
Comprendre la philosophie, le fonctionnement et les applications du self-sovereign Iidentity
journaldunet.com - Chronique de Quentin Drouot - Archipels
Publié le 21 février 2022
Les fraudes à l'identité sont en forte augmentation. L'individu doit pouvoir contrôler et gérer son identité numérique sans intervention d'une autorité administrative tierce.
À l’heure où l’augmentation des fraudes à l’identité s’accélère (+44% depuis 2019), la question de la gestion des données personnelles par des services tiers est au cœur des débats.
Dans ce contexte, l’approche du Self-Sovereign Identity (SSI) ou de l’identité numérique auto-souveraine connaît une avancée sans précédent, notamment grâce aux évolutions de la technologie blockchain et des Privacy Enhancing Technologies (ces technologies permettant d’apporter connaissance et confiance tout en protégeant les données personnelles des utilisateurs).
Cette approche où l’individu doit pouvoir contrôler et gérer son identité numérique, sans l’intervention d’une autorité administrative tierce, est en passe de devenir un standard dans le développement d’applications web3.
Mais quelles sont les fondations et les principaux concepts qui forment le SSI ?
Comment le SSI permet-il de redonner le contrôle des données personnelles aux utilisateurs finaux, sans compromettre l’expérience utilisateur lors de la jouissance d’un service ?
Concentrons-nous sur les verifiable credentials (VCs) ou justificatifs vérifiables et les decentralized identifiers (DIDs) ou les informations d’identification décentralisées qui, avec la blockchain, constituent les éléments fondateurs du SSI.
Verifiable credentials ou justificatifs vérifiables pour l’authentification en ligne
Lire la suite : https://www.journaldunet.com/solutions/dsi/1509443-comprendre-la-philosophie-le-fonctionnement-et-les-applications-du-self-sovereign-identity/
Cybersécurité
La montée des usurpations d'identité des mairies inquiète
clubic.com - Alexandre Boreo
Publié le 25 février 2022
La plateforme France Verif attire notre attention sur la montée, jugée « inquiétante », de l'usurpation d'identité des mairies, technique de plus en plus utilisée par les cybercriminels.
Les mairies sont de plus en plus nombreuses à voir leur identité numérique être usurpée. C'est le constat qui est fait par France Verif, la plateforme web et mobile qui détecte les fraudes et arnaques en ligne et protège les cyberacheteurs. Le service a publié une édition spéciale de son baromètre mensuel sur les cyber escroqueries, par lequel il nous informe d'une recrudescence de l'usurpation d'identité des mairies.
Les cybercriminels exploitent les (grosses) carences des mairies françaises
Élection présidentielle à venir oblige, les Français sont nombreux, ces temps-ci, à se rapprocher de leur mairie de façon à obtenir ou à actualiser leur carte d'électeur, des suites par exemple d'un déménagement.
France Verif le souligne bien, et à juste titre : de nombreuses mairies françaises sont encore très en retard sur le plan de la sécurité informatique, parfois par manque de moyens humains, financiers, ou tout simplement par manque de volonté. Il est donc souvent facile, pour les cybercriminels, de faire mouche et de piéger les employés ou les représentants des mairies, pour s'emparer de leur identité numérique.
Par la suite, les hackers ont autant d'opportunités de s'emparer d'informations précieuses sur les citoyens, qui se font piéger par la technique du SIM swap , technique privilégiée des escrocs, qui parviennent à contourner certains systèmes de sécurité, par exemple les codes de vérification ou SMS d'identification, en établissant une autre carte SIM au nom de la victime afin de vider le compte bancaire de cette dernière, avec une imparable facilité.
Les fondateurs de France Verif ont infiltré le monde des cyber escrocs
Lire la suite : https://www.clubic.com/cybercriminality/actualite-410646-la-montee-des-usurpations-d-identite-des-mairies-inquiete.html
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En Bretagne, bientôt un démonstrateur de cybersécurité ?
hospitalia.fr - Aurélie Pasquelin
Publié le 21 février 2022
Fondé en 2007, le Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) e-santé Bretagne a répondu en mars dernier à un appel à manifestation d’intérêt pour son projet Balise, qui prévoit la construction d’un démonstrateur de cybersécurité. Encore à ses débuts, la démarche se structure progressivement pour apporter des réponses concrètes aux dix établissements impliqués.
« Déployer et coordonner des projets et services numériques de e-santé conformes aux besoins des professionnels de santé ». Telle est la mission du Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) e-santé Bretagne. L’organisme, qui regroupe 304 structures du secteur de la santé bretonne, a répondu en mars dernier à un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) lancé par les pouvoirs publics pour « sécuriser les territoires ». Le projet, nommé Balise, est porté par dix structures de la région : un laboratoire (Biorance), deux CHU (Brest et Rennes), trois GHT (Armor, Brocéliande Atlantique et Rance Émeraude), ainsi que le Centre armoricain de radiothérapie d’imagerie médicale et d’oncologie, le groupe Hospitalité Saint-Thomas de Villeneuve, le groupe Vivalto Santé et l’EHPAD Les Trois Sources, à Loperhet dans le Finistère.
« Protéger, détecter, remédier et réparer »
Ces organismes ont, au cours de la démarche, « exprimé leurs besoins en matière de cybersécurité », se félicite Gilles Larroche, chef de projet du GCS. L’objectif est, désormais, de mettre au point un démonstrateur de cybersécurité « concernant la protection, la détection, la remédiation et le repérage de fuite de données sensibles issues des systèmes d’information des structures de santé de la région ». Concrètement, le démonstrateur devrait répondre à quatre objectifs : « protéger, détecter, remédier et réparer ».
Pour ce faire, les initiateurs du projet prévoient ainsi l’identification et le marquage des données à protéger. « Ainsi la traçabilité de leur parcours sera assurée de bout en bout », explique Yohann Fourchon, Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI) du GHT Armor. Cette fonctionnalité offerte par le démonstrateur devrait être complétée d’autres mesures effectives en cas d’intrusion. Le projet prévoit en effet la surveillance, l’alerte ainsi que le blocage des fuites de données sensibles « avant qu’elles ne sortent du système d’information de la structure ». Au cas où certaines données parviendraient à être exfiltrées, le projet prévoit aussi « la surveillance et le repérage des données de santé sur toutes les couches du web afin d’identifier le propriétaire et/ou la chaîne de transmission », ajoute le RSSI.
Une démarche innovante
Lire la suite : https://www.hospitalia.fr/En-Bretagne-bientot-un-demonstrateur-de-cybersecurite_a3114.html
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La France se dote d'un cyberscore pour afficher le niveau de protection des services numériques
usine-digitale.fr - Alice Vitard
Publié le 25 février 2022
A la manière du nutri-score pour les produits alimentaires, le cyberscore vise à informer le grand public du niveau de sécurisation des données offert par des services numériques à destination du grand public. Cet étiquetage sera décidé à l'issue d'un audit mené par des prestataires labellisés par l'Anssi. Un décret précisera les seuils à partir desquels les entreprises y sont soumises. La loi entrera en vigueur le 1er octobre 2023.
Le Sénat a définitivement adopté la proposition de la loi pour la mise en place d'une certification de cybersécurité des plateformes numériques destinées au grand public. Il doit entrer en application le 1er octobre 2023.
Rendre lisibles des informations cruciales
Aujourd'hui, les conditions générales d'utilisation contiennent déjà la plupart des informations relatives à la sécurité information d'un service. Or, elles sont "inexploitables en pratique" car elles sont "noyées dans des termes techniques", a regretté Cédric O, le secrétaire d'Etat à la transition numérique et aux communications électroniques, devant le Sénat. Le nouveau système d'étiquetage vise à simplifier la lecture de ces informations afin que "le consommateur soit mieux informé sur la protection de ses données en ligne", a expliqué Anne-Catherine Loisier, rapporteure de la commission des affaires économiques.
L'objectif initial du sénateur du Val-de-Marne Laurent Lafon était de cibler les plateformes numériques les plus utilisées. Après plusieurs amendements, c'est la notion "d'opérateur de plateforme en ligne" qui a été retenue. D'après l'article L.111-7 du code de la consommation, il s'agit d'une personne physique ou morale proposant "à titre professionnels de manière rémunérée ou non un service de communication au public en ligne" reposant sur "le classement ou le référencement au moyen d'algorithmes informatiques, de contenus, de biens ou de services proposés ou mis en ligne par des tiers" ou sur "la mise en relation de plusieurs parties en vue de la vente d'un bien de la fourniture d'un service ou de l'échange ou du partage d'un contenu, d'un bien ou d'un service".
Moteur de recherche, marketplace, logiciel de visioconférence...
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/la-france-se-dote-d-un-cyberscore-pour-afficher-le-niveau-de-protection-des-services-numeriques.N1788167
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Bourgogne : un centre régional de réponse aux cyberattaques voit le jour
Publié le 16 février 2022
Dans le cadre du plan France Relance, la région Bourgogne-Franche-Comté met en place un centre régional de réponse d’urgence aux cyberattaques. Alors que les attaques informatiques sont de plus en plus fréquentes, le centre aura pour rôle de faire de la prévention et d’intervenir lorsqu’une attaque informatique est décelée.
Ce projet de centre bénéficie d’une enveloppe d’un million d’euros et sera relié à l’Agence nationale de sécurité des systèmes informatiques (ANSSI).
La déléguée de l’ANSSI de la Bourgogne-Franche-Comté, explique que « pendant le premier confinement, une attaque en Franche-Comté a touché une cinquantaine d’entreprises. On s’est rendu compte qu’elles avaient toutes le même prestataire et que l’attaque étais passée par ce biais. Deux de ces entreprises ont été obligées de déposer le bilan. S’il y avait eu, à l’époque, un centre de réponse qui aurait répertorié les incidents et vu arriver les choses, on aurait pu alerter en amont et éviter que ces structures se retrouvent dans une situation difficile ».
Patrick Molinoz, le vice-président du conseil régional en charge de la transition numérique explique que « le jour ou une entreprise ou une collectivité sera attaquée, elle pourra appeler un numéro dédié ». En effet, le centre pourra analyser ce qu’il s’est passé et faire des préconisations dans l’urgence pour sécuriser ce qui peut l’être.
Un responsable de centre a pour l’instant été recruté et deux analystes spécialisés vont ensuite le rejoindre. Ils vont être formés pendants quatre mois par l’ANSSI, avant de démarrer concrètement leurs activités.
Ainsi, les CSIRT de Bourgogne Franche-Comté, du Centre-Val de Loire, de Corse, du Grand Est, de Normandie, de Nouvelle Aquitaine et du Sud-Provence Alpes Côte d’Azur participeront au programme d’incubation mis en place par l’ANSSI.
Lire la suite : https://www.tonicradio.fr/bourgogne-un-centre-regional-de-reponse-aux-cyberattaques-voit-le-jour/
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Avec France Relance, l’Anssi contribue au renforcement de la cybersécurité de la nation
ss.gouv.fr - Communique
Publié le
A l’occasion de l’inauguration du Campus Cyber qui s’est tenue le 15 février, l’ANSSI est revenue sur la mise en œuvre opérationnelle d’un projet phare du volet cybersécurité de France Relance : les parcours de cybersécurité. Au travers des parcours de cybersécurité, l’ANSSI souhaite élever substantiellement le niveau de sécurité numérique de l’ensemble des entités au service du citoyen : services publics, acteurs économiques locaux, collectivités territoriales et établissements de santé.
LES PARCOURS DE CYBERSÉCURITÉ : PLUS DE 600 BÉNÉFICIAIRES À FIN 2021
Dans le cadre de France Relance, le gouvernement a alloué 1,7 milliard d’euros d’investissements à la transformation numérique de l’État et des territoires. Ce plan intègre un « volet cybersécurité », piloté par l’ANSSI, qui s’élève à 136 millions d’euros sur la période 2021-2022.
S’adressant en premier lieu aux acteurs vulnérables à des cyberattaques d’un faible niveau de sophistication, un accompagnement sous la forme de « parcours de cybersécurité » a été conçu. Très modulaire, il peut s’adapter à des entités plus matures souhaitant disposer d’une évaluation de la sécurité de leurs systèmes d’information et d’un soutien pour atteindre un niveau de protection adapté aux enjeux et au niveau de menace auxquels ils font face.
Au travers de ces parcours, l’objectif est d’insuffler une dynamique pour une meilleure prise en compte de la cybersécurité et d’en maintenir durablement les effets. Ils permettent d’accompagner chaque bénéficiaire sur l’ensemble des volets nécessaires à la mise en œuvre d’une démarche de cybersécurité :
- • Sur le plan humain en apportant des compétences, via des prestataires de cybersécurité auprès de chaque bénéficiaire pour définir l’état de sécurité de son système d’information et les travaux les plus urgents à réaliser en fonction de ses enjeux ;
- • Sur le plan technique via un encadrement méthodologique des parcours par l’ANSSI ;
- • Sur le plan financier via une subvention de 140 k€ par établissement de santé, ou de 90 k€ par collectivité territoriale ou établissement public.
Au 31 décembre 2021, 626 candidats ont déjà été retenus pour bénéficier d’un parcours, pour un total de 69 M€.
Rapport d’activité 2021 : un succès important et des engagements à tenir
Pour en savoir plus :
- • Téléchargez le Rapport d’activité 2021 des parcours de cybersécurité.
- • Découvrez les portraits vidéos de plusieurs bénéficiaires dans le cadre de la campagne des « Portraits de la Relance ».
Lire la suite : https://www.ssi.gouv.fr/actualite/avec-france-relance-lanssi-contribue-au-renforcement-de-la-cybersecurite-de-la-nation/
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Cybersécurité : « notre centre de réponse oriente les victimes »
lagazettedescommunes.com Alexande Léchenet
Publié le 25 février 2022
Les régions prennent petit à petit la place de cheffe de file de la cybersécurité. Mission leur a été confiée d’établir des centres de réponse aux incidents « cyber » (on le résumé par l’acronyme anglais CSIRT). Les conventions avec les régions ont été signées en 2021, pour garantir le versement des subventions dans le cadre du plan de relance – un million pour trois ans a été accordé par l’Agence nationale de sécurité informatique (Anssi) à chaque région, une « impulsion », selon le directeur général adjoint de l’Anssi. Sept régions sont déjà engagées dans le processus et accompagnées par l’Anssi dans un processus d’incubation.
Place maintenant aux images officielles et à la communication. Jeudi 24 janvier, dans l’enceinte du conseil régional de Bourgogne-Franche Comté était signée officiellement la convention entre l’Etat, l’Anssi et la région. « Nous vous accueillons pour lancer les bases d’un centre dont l’acronyme est compliquée, a introduit Marie-Guite Dufay, présidente de la région. Le CSIRT va accompagner les collectivités et les entreprises de la région. »
La veille, le préfet avait signé la création de l’Agence régionale du numérique et de l’intelligence artificielle (Arnia), émanation du GIP Territoires numériques, qui portera le CSIRT dans la région. Patrick Molinoz, président de la nouvelle-née Arnia a répondu aux questions de la Gazette après la signature.
L’Arnia, historiquement tournée vers les collectivités de Bourgogne-Franche-Comté, devra également communiquer avec les entreprises dans le cadre du CSIRT. Est-ce un changement de paradigme ?
Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/792141/cybersecurite-notre-centre-de-reponse-oriente-les-victimes/
Intelligence artificielle
Chine : l’intelligence artificielle pour remplacer les procureurs ?
actuia.com - Thomas Calvi
Publié le 21 février 2022
Une intelligence artificielle, actuellement testée par le parquet populaire de Shanghai, district de Pudong, pourrait remplacer les procureurs en Chine. Sur la base de descriptions orales, l’algorithme a été entraîné sur les huit crimes les plus perpétrés dans la ville et donnerait un verdict avéré de 97%.
L’intelligence artificielle entre peu à peu dans le domaine de la justice prédictive. En France, elle permet d’établir des probabilités de succès et d’estimer le montant des dommages-intérêts auquel peut prétendre un justiciable, en s’appuyant sur l’ensemble des décisions de justice accessibles. Les juges peuvent également s’y référer en cas de jurisprudence. les chercheurs en IA chinois vont beaucoup plus loin puisqu’ils disent avoir développé une IA capable de rendre des décisions à la place d’un procureur.
La justice chinoise et l’IA
Les procureurs chinois ont recours à l’intelligence artificielle depuis 2016 et utilisent actuellement l’outil IA Système 206 qui permet d’évaluer les preuves, les conditions de l’arrestation et le dangerosité d’un suspect pour la société. Le professeur Shi Yong, scientifique en chef du projet et directeur du Laboratoire de gestion des mégadonnées et des connaissances de l’Académie chinoise des sciences, déclare :
« tous les outils d’IA existants sont d’une utilité limitée car ils ne participent pas au processus décisionnel consistant à intenter des poursuites et à recommander des peines. »
Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/chine-lintelligence-artificielle-pour-remplacer-les-procureurs/
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Bruxelles injecte 292 millions d'euros dans l'IA, la cybersécurité et la blockchain
usine-digitale.fr - Alice Vitard
Publié le 22 février 2022
La Commission européenne prévoit d'investir 292 millions d'euros sous forme d'appels à projets et de subventions dans l'intelligence artificielle, la cybersécurité, la blockchain et la formation. Les acteurs publics et privés ont jusqu'au 17 mai pour soumettre leurs propositions.
La Commission européenne a ouvert ce mardi 22 février la deuxième série d'appels à projets dans le cadre de son programme "Pour une Europe numérique". Doté d'une enveloppe globale de 7,5 milliards d'euros, il a pour objectif de construire "des infrastructures numériques sûres et durables".
Une enveloppe de 292 millions d'euros
Cette nouvelle vague d'appels à projets comprend un financement de 292 millions d'euros. Il s'adresse aux entreprises, aux organisations et aux administrations publiques des Etats membres de l'Union européenne ainsi qu'aux entités d'autres pays associés au programme. Ils ont jusqu'au 17 mai 2022 pour soumettre leurs propositions.
Plusieurs secteurs ont été sélectionnés par l'exécutif européen. Il s'agit des espaces de données, des infrastructures européennes de blockchain, de la formation aux compétences numériques "avancées", des solutions pour de meilleurs services publics et des projets pilotes d'utilisation de l'intelligence artificielle pour lutter contre la criminalité.
Dont 43 millions pour la cybersécurité
Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/editorial/bruxelles-injecte-292-millions-d-euros-dans-l-ia-la-cybersecurite-et-la-blockchain.N1786972
Internet des Objets
Thales lance une nouvelle solution de connectivité IoT pour les appareils intelligents
25 février 2022
Thales propose depuis plus de 20 ans des solutions IoT de confiance à ses clients. Début février, il a annoncé le lancement d’une nouvelle solution de connectivité IoT : Cinterion® ELS62. Les applications comme les systèmes de sécurité connectés, les dispositifs médicaux, les compteurs intelligents… pourront bénéficier des fonctionnalités de communication fiables et sécurisées de la série ELS62.
Thales, groupe français basé à Paris est présent dans 68 pays et compte 81 000 employés, il possède d’ailleurs une division intelligence artificielle et un centre de recherche en IA situé à Montréal. Leader mondial des hautes technologies, il investit dans les innovations du numérique et de la deep tech (connectivité, big data, intelligence artificielle, cybersécurité et quantique). Le Groupe propose des solutions, services et produits qui aident ses clients, entreprises, organisations et états, dans les domaines de la défense, de l’aéronautique, de l’espace, du transport et de l’identité et sécurité numériques, à remplir leurs missions critiques en plaçant l’humain au cœur des décisions.
Le marché de l’IoT
Le marché du secteur de l’IoT est exponentiel : alors que l’on comptait 27 milliards d’appareils connectés IoT en 2020, leur nombre devrait passer à 75 milliards d’ici 2025, avec une valeur marchande potentielle d’environ 1,6 billion de dollars ou plus. Les solutions IoT permettent de saisir ces opportunités commerciales plus rapidement et simplifient la connectivité, la sécurité, la gestion et l’analyse des données, améliorant ainsi la compétitivité des entreprises. Pour accompagner ses clients, Thales propose une technologie et des solutions IoT innovantes qui rationalisent et accélèrent la transformation numérique des entreprises.
Blocs de construction IoT pour accélérer la mise sur le marché
L’approche à 360° de Thalès fournit les éléments de base IoT essentiels nécessaires pour simplifier la conception et le développement et accélérer la mise sur le marché des solutions connectées les plus exigeantes et les plus fiables au monde qui sont :
- • Connecter les actifs aux réseaux sans fil et aux plates-formes cloud
- • Gérer le long cycle de vie des solutions IoT
- • Sécuriser les appareils et leurs données
- • Analyser les données en temps réel en les transformant en intelligence d’affaires.
Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/thales-lance-une-nouvelle-solution-de-connectivite-iot-pour-les-appareils-intelligents/
RGPD
Google Analytics non conforme au RGPD : quand allons-nous sortir de cet imbroglio juridique ?
latribune.fr - Loïc Riviere
Publié le 22 février 2022
La décision de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) de déclarer l'usage de Google Analytics non conforme au RGPD, va forcer une grande partie des entreprises présentes sur Internet à adapter leur stratégies d'audience. En cause, un imbroglio juridique qui met en péril le secteur de la publicité en ligne, et qui nécessite de la part de l'Union européenne et des Etats-Unis d'avancer vite pour trouver un nouvel accord, après 19 mois d'inertie politique. Par Loïc Rivière, Président de Hindsight.
La CNIL vient de déclarer l'usage de l'outil de mesure d'audience sur Internet Google Analytics non conforme au RGPD (Règlement Général de Protection des Données Personnelles) en raison de l'hébergement des données collectées aux États-Unis. C'est un véritable séisme, car ce service plébiscité par le marché depuis plus de 15 ans est considéré comme un outil essentiel, pratiquement un « basic », pour des millions d'entreprises présentes sur Internet.
Disponible gratuitement pour tous les sites de faible et moyenne fréquentation, il équipe aussi tous les sites marchands ou ceux des annonceurs qui mesurent ainsi l'efficacité de leur marketing et de leurs campagnes publicitaires. La lumière vient donc en quelque sorte de s'éteindre sur une partie du web et bon nombre d'acteurs vont devoir adapter leurs stratégies d'audience sauf à devenir aveugles sur leurs campagnes...
La responsabilité impérieuse de sortir les entreprises de cet imbroglio juridique
En cause, un imbroglio juridique qui témoigne, il faut bien le dire, d'une inertie politique qui semble faire peu de cas des conséquences de l'insécurité juridique dans laquelle se trouvent, depuis bientôt deux ans, de très nombreuses entreprises. Toutes celles qui utilisent des solutions traitant des données personnelles transférées aux États-Unis pour leurs besoins ou bien qui ont tout simplement une activité outre-Atlantique. Car si c'est le recueil des adresses IP qui est en l'espèce concerné pour le cas de Google Analytics, il en va de même par exemple pour toutes les données RH que transfèrent les filiales d'entreprises internationales installées aux États-Unis, soit à minima tout le CAC 40 !
Le Privacy Shield, cadre juridique qui permettait le transfert de ces données, est en effet invalidé depuis juillet 2020. Il est considéré que les données personnelles des européens ne bénéficient pas d'un même niveau de protection aux États-Unis que leur offre le RGPD. Soit ! Il est alors de la responsabilité impérieuse des deux parties d'avancer vers la conclusion d'un nouvel accord intégrant les garanties nécessaires, sauf à ramener l'ère numérique à l'âge de pierre du commerce international, après presque 19 mois sans aucune avancée politique.
Un front global ouvert contre la publicité en ligne des annonceurs
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