Revue de presse ADCET n° 157 du 21 Février 2022

 

Mobilité

Plan "Mobilité 2028": 160 km de pistes cyclables supplémentaires et une liaison Nice-Monaco

nice-matin.com - S. G.

Publié le 04 février 2022

Construction de pistes cyclables, boucles avec circuits de loisirs, aires de stationnement… Le plan "Mobilité 2028" du Département fait la part belle à la petite reine. En 2023, une piste cyclable qui reliera Nice à Monaco devrait être achevée. 160 kilomètres d'aménagements supplémentaires sur le territoire qui vont être créés d'ici à 2026 dont 75 km à Nice.

En avril dernier, Christian Estrosi présentait son Plan vélo 2021-2026 pour le territoire de la Métropole Nice Côte d’Azur.

Les objectifs: atteindre 10% de part du vélo dans les déplacements (alors que la loi d’orientation des mobilités prévoit 9%), créer 160 km d’aménagements sur le territoire, dont 75 km à Nice, poursuivre le développement du réseau, avec notamment la création de raccordements, et démultiplier l’offre de stationnement sur la voirie mais également dans des espaces sécurisés, notamment près des pôles d’échanges multimodaux et dans les parkings.

Cette année, un budget de 100.000 euros a été dédié à la rénovation de l’ensemble des aménagements existants. Un budget qui sera, promet la Métropole, reconduit chaque année.

Nice-Monaco à vélo

Au rang des projets, une nouvelle liaison cyclable entre Nice et Monaco sur le maximum possible de kilomètres est en cours de réalisation et devrait être achevée d’ici 2023.

L’aménagement d’une piste sécurisée dans la vallée du Paillon pour connecter La Trinité à l’est de Nice est attendu pour 2022-2023, comme l’axe permettant de relier Vence et Saint-Jeannet.

Le trafic mesuré

À Nice, les aménagements "urbains" se poursuivent, notamment en centre-ville. La mise en œuvre de liaisons pour les quartiers Nice nord et Cimiez sont en cours d’étude et seront programmées d’ici 2025.

Afin de quantifier en temps réel le nombre de cyclistes et d’adapter les aménagements, la Métropole a déployé, depuis octobre 2019, 20 compteurs automatiques: treize à Nice, trois à Saint-Laurent-du-Var, deux à Cagnes-sur-Mer, et un à Carros, à Gattières et au Broc.

Lire la suite : https://www.nicematin.com/index.php/vie-locale/plan-mobilite-2028-160-km-de-pistes-cyclables-supplementaires-et-une-liaison-nice-monaco-746373

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Harcèlement dans les transports : "Demandez Angela" dans le tramway à Bordeaux

france3-regions.francetvinfo.fr - Olfa Aved et AFP - © Sylvie Tusq-Mounet - France Télévision

Publié le 18 février 2022

Cette borne d'appel permet à des victimes ou des témoins de harcèlement dans l'espace public d'alerter des agents de la société de transport urbain de la métropole bordelaise (TBM).

Six bornes d’appel ont été installées, jeudi 17 février 2022, dans deux stations de tramway à Bordeaux, pour permettre aux victimes ou témoins de harcèlement d’alerter de la situation les agents du réseau de transport. Cette phase de test de trois mois doit s’étendre à toutes les stations et toutes les rames de la Métropole.

«  »On ne se sent pas super en sécurité, surtout le soir », témoigne une jeune femme rencontrée à Bordeaux. "Je sors au moins avec trois amis parce que j’ai peur, c’est pas serein la nuit", raconte une autre.

Dans la capitale girondine, "les faits de harcèlements et d'agressions sexuelles ont triplé entre 2012 et 2020", témoigne le maire EELV de Bordeaux, Pierre Hurmic.
Selon une étude nationale de 2015 du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, 100% des utilisatrices des transports en commun ont été victimes au moins une fois dans leur vie de harcèlement sexiste ou d'agression sexuelle.

Ainsi, depuis jeudi 17 février 2022, six bornes d’appel ont été installées à la station de tramway de la Victoire et de la Porte de Bourgogne –deux stations du centre-ville – pour permettre aux victimes ou témoins d’harcèlement de le signaler. Ce dispositif appelé "Demandez Angela" est en test durant trois mois et devrait s’étendre à toutes les stations et toutes les rames de tramway de la Métropole.

"Si c'est nécessaire, ils appellent la police"

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/harcelement-dans-les-transports-demandez-angela-dans-le-tramway-a-bordeaux-2466661.html

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En 2023, il sera possible de valider son titre de transport parisien avec un IPhone

bfmtv.com - Victoria Beurnez

Publié le 17 février 2022

Valider son titre de transport au moyen de son iPhone sera possible en 2023 dans la capitale française. Jusqu'ici, les appareils d'Apple permettaient seulement la recharge d'un pass Navigo.

En 2023, il sera possible de valider son titre de transport parisien grâce à son appareil Apple: iPhone, Apple Watch ou encore iPad. Le métro, le tram et le bus parisien sont concernés par cette nouveauté.

L'application "Wallet" d'Apple, sorte de portefeuille virtuel, permettra d'accéder à un "pass Navigo virtuel", ainsi qu'aux offres des services de transport parisiens, selon les informations du Parisien.

Jusqu'ici, il était seulement possible de recharger son pass Navigo ou acheter des tickets T+ pour une carte Easy, un pass Navigo dédié aux voyageurs occasionnels.

Cette fonction est très attendue, et pour cause: elle sera active dès l'été 2022 pour les smartphones Android. Si elle a mis du temps à se déployer sur iPhone, c'est avant tout une question technologique.

Les paiements sans contact, dits "NFC", n'étaient pas les bienvenus sur les smartphones d'Apple, ce dernier préférant valoriser son système de paiement interne, Apple Pay.

Pass Navigo virtuel

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/tech/en-2023-il-sera-possible-de-valider-son-titre-de-transport-parisien-avec-un-i-phone_AN-202202170240.html

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Calypso, la nouvelle navette fluviale du réseau Astuce

metropole-rouen-normandie.fr

  • Publié le 14 février 2022

Une nouvelle navette fluviale permet de traverser la Seine à Rouen.

A l’été 2019, la Métropole Rouen Normandie lançait l’expérimentation d’une navette fluviale à énergie électro-solaire à Rouen pour faciliter le passage de la rive droite à la rive gauche aux piétons. En 2022, face à l’engouement pour ce mode de transport doux, la Métropole transforme l’essai et pérennise définitivement la navette fluviale comme ligne de transport en commun au sein du réseau Astuce.

Intégrée au réseau Astuce et désormais nommée « Calypso », la navette fluviale poursuit son itinéraire habituel de la rive droite au départ du ponton Jean Ango à la rive gauche au ponton situé devant le hangar 108. Dotée d’un nouveau bateau, toujours électrique et d’une capacité d’accueil de 49 personnes, Calypso circule :
- Du lundi au vendredi de 7h45 à 9h30, de 11h30 à 14h30 et de 16h30 à 18h45 (sauf soirs de matchs de hockey où la navette est interrompue à partir de 18h00),
- Les week-end et jours fériés de 11h00 à 19h00 (sauf soirs de matchs de hockey où la navette est interrompue à partir de 18h00).

Pour l’emprunter, les usagers doivent être munis d’un titre de transport valable sur le réseau Astuce : tous les abonnements et titres du réseau Astuce sont acceptés y compris le titre SMS et le M-ticket. Un valideur présent à l’intérieur de la navette permet de valider aussi bien un titre magnétique qu’une carte Astuce. A noter qu’aucun achat de titre ne peut être effectué actuellement dans la navette.

Les traversées sont effectuées à un rythme régulier en fonction de la fréquentation. Si une personne souhaite emprunter la navette et que cette dernière est amarrée sur l’autre rive, il lui suffit de faire un geste pour signaler son intention de traverser.

Le samedi et le dimanche, c’est gratuit, je valide !

Lire la suite : https://www.metropole-rouen-normandie.fr/actualite/2022/calypso-la-nouvelle-navette-fluviale-du-reseau-astuce-25878

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Les premiers TER hybrides de France arrivent bientôt en Centre-Val de Loire

france3-regions.francetvinfo.fr - Thomas Hermans

Publié le 16 février 2022

Seules les rames Régiolis (ici en photo, une rame Régiolis en avril 2014) seront concernées par cette transformation vers l'hybride. • © François Guillot/AFP

La région, avec trois autres, a investi auprès d'Alstom et de la SNCF pour la conversion de rames à moteur thermique en rames hybrides. Plus écologiques, ces TER rénovés pourraient rouler entre Bourges et Montluçon dès 2024.

C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes, et dans les vieux trains que la SNCF expérimente l'avenir. La société ferroviaire a présenté ce mercredi 16 février, en conférence de presse, les résultats de son expérimentation d'un train hybride, une première en France.

Ou une quasi première, car des trains dits "bimodes" existent déjà depuis un certain nombre d'années, permettant de switcher entre traction électrique et traction diesel en fonction de la présence d'un caténaire au-dessus des voies. Cette fois-ci, la différence réside dans la batterie lithium-ion, utilisée notamment pour récupérer l'énergie de freinage du train. Résultat : "la consommation de carburant baisse de 20%" en moyenne, affirme Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs. 

Alternative à l'électrification

Pour créer une rame expérimentale, soumise à de nombreux examens depuis 8 mois, Alstom a réutilisé une rame TER modèle Régiolis. Le constructeur a retiré plusieurs éléments du moteur, dont des réservoirs diesel, pour y glisser la batterie et le nouveau système. Conséquence de ce lifting : pas de baisse de performance, ni de capacité en voyageurs, pour une consommation moindre, soutient la SNCF.

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/cher/bourges/les-premiers-ter-hybrides-de-france-arrivent-bientot-en-centre-val-de-loire-2464753.html

Internet

6 milliards d'euros pour que l'Union européenne ait son propre service d'Internet par satellite

usine-digitale.fr - Léna Corot

Publié le 16 février 2022

Deux initiatives européennes dans le secteur du spatial sont présentées le 15 février 2022 : une proposition de règlement relatif à une connectivité spatiale sécurisée et une communication conjointe du Conseil et du Parlement sur l'approche de l'UE concernant la gestion du trafic spatial. Ce projet d'une connexion à Internet par satellite va faire l'objet d'un partenariat public-privé (PPP) et sera doté d'une enveloppe de 6 milliards d'euros. Des déploiements initiaux doivent commencer à partir de 2023 et être complétés d'ici à 2028 avec un système de cryptographie quantique.

Coup d'envoi de l'initiative européenne relative au lancement d'un réseau européen de communication par satellite. L'Union européenne a présenté le 15 février 2022 une proposition de règlement relatif à une connectivité spatiale sécurisée. Ce programme sera progressivement mis en place avec des déploiements initiaux qui pourraient commencer à partir de 2023. La fourniture des premiers services et les essais en orbite de la cryptographie quantique sont prévus d'ici à 2025. Le déploiement complet du système et de sa cryptographie quantique intégrée est prévu d'ici à 2028.

Le coût estimé du projet à 6 milliards d'euros. La contribution de l'UE s'élève à 2,4 milliards d'euros. Le reste du budget proviendra du secteur privé et d'autres sources du secteur public (ESA, Etats membres, etc.). « Il s'agira d'un projet véritablement paneuropéen, qui permettra à nos nombreuses start-up et à l'Europe dans son ensemble d'être à la pointe de l'innovation technologique », déclare Thierry Breton, commissaire au marché intérieur, dans un communiqué.

Rivaliser avec les Etats-Unis, la Chine et la Russie

Ce projet a été initié en décembre 2020 : un consortium d'entreprises, dont font partie Airbus Space et Arianespace, est alors chargé d'étudier sa faisabilité. Auparavant, le commissaire européen Thierry Breton avait affirmé qu'il était essentiel pour la souveraineté numérique que l'Union européenne se dote de sa propre constellation de satellites dédiée à l'internet haut débit. Des méga-constellations, en cours de déploiement, sont déjà soutenues par les Etats-Unis, la Chine et la Russie. L'Europe doit se doter de sa propre technologie pour répondre aux besoins d'hyper-connectivité et la nécessité d'avoir une connectivité sécurisée. Et surtout ne pas être dépendante d'acteurs étrangers dans ce domaine.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/6-milliards-d-euros-pour-que-l-union-europeenne-ait-son-propre-service-d-internet-par-satellite.N1785042

Super calculateur

Atos dévoile un nouveau supercalculateur de pointe pour rivaliser avec IBM et Fujitsu

lesnumeriques.com - Maxence Fabrion

Publié le 17 février 2022

BRÈVE // Atos est le seul constructeur européen de supercalculateurs. Le groupe français vient de présenter le BullSequana XH3000, une nouvelle machine dotée d’une puissance de calcul six fois supérieure à celle de la précédente génération.

Atos ne veut pas se laisser distancer dans la course aux supercalculateurs. Dans ce but, le groupe français a présenté au Palais de Tokyo, à Paris, le BullSequana XH3000, une nouvelle machine dotée d’une puissance de calcul six fois supérieure à celle de la précédente génération. Atos, seul constructeur européen de supercalculateurs qui se retrouve en concurrence avec Fujitsu, IBM et même Meta (Facebook), estime que cette dernière est de “classe exascale”, ce qui correspond à la capacité à calculer un trilliard d’opérations par seconde.

Constitué de microprocesseurs AMD, Intel et Nvidia, le BullSequana XH3000 a été conçu pour aller du petaflops à l’exaflops pour la simulation numérique et jusqu’à 10 exaflops pour les applications d’intelligence artificielle. Une telle puissance de calcul sera notamment utile dans des secteurs comme les prévisions météorologiques et le changement climatique, la découverte de nouveaux médicaments ou encore la génomique. Pensé et fabriqué en France dans son usine d’Angers, ce nouveau supercalculateur d’Atos sera disponible au quatrième trimestre 2022.

Source : https://www.lesnumeriques.com/pro/atos-devoile-un-nouveau-supercalculateur-de-pointe-pour-rivaliser-avec-ibm-et-fujitsu-n176925.html

Services publics

Services publics en zones rurales : on a passé les programmes des candidats au crible

marianne.net - Hugo Romani

Publié le 17 février 2022

Présidentielle 2022

Déserts médicaux, dématérialisation des services publics, déclassement… Que proposent les candidats à l'élection présidentielle 2022 ? On fait le tour avec le regard d'un élu particulièrement concerné : le maire de Varzy (Nièvre), Gilles Noël.

Comment lutter contre le « grand déclassement » ? Mardi 15 février, le Mouvement de la Ruralité – anciennement Chasse Pêche Nature et Traditions – recevait les différents candidats à la présidentielle 2022 dans le cadre d’un grand oral sur la question de la ruralité. Valérie Pécresse, Éric Zemmour, Nicolas Dupont Aignan et Jean Lassalle ont présenté leurs plans. Parmi les différentes problématiques abordées, la question des services publics, et de leur raréfaction, reste centrale.

Pour en parler, Marianne a contacté Gilles Noël, maire de Varzy et président de l’association des maires ruraux de la Nièvre. Cette petite commune se trouve à une heure de Nevers, le chef-lieu du département. Avec ses 1 300 habitants, le village subit de plein fouet le manque d’investissement politique. L’élection présidentielle 2022 s’annonce donc décisive. L’édile analyse pour nous les mesures de chaque candidat.

Précision : Marianne ne présente ici que les programmes des candidats ayant reçu plus de 150 parrainages, ainsi que celui de Christiane Taubira, souvent testée dans les sondages.

Lire la suite : https://www.marianne.net/services-publics-en-zones-rurales-on-a-passe-les-programmes-des-candidats-au-crible

Intelligence Artificielle

La région Ile-de France labellise 9 domaines de recherche et d’innovation majeurs

actuia.com -

Publié le 18 février 2022

Réseaux scientifiques pluridisciplinaires, créés à l’initiative de la Région Ile-de-France, les Domaines d’intérêt majeur (DIM) ont pour objectif de fédérer des équipes de recherche franciliennes autour de thématiques partagées. Neuf nouveaux domaines d’intérêt majeur ont été labellisés et bénéficieront de financements pour la période 2022-2026. Parmi eux, se trouve le DIM “Intelligence artificielle centrée sur l’humain en Île-de-France (AI4IDF), mené par le Centre INRIA de Paris”.

La région Ile-de-France a pour objectif de soutenir et promouvoir l’excellence francilienne en matière d’enseignement, de recherche et d’innovation. Elle entend accroître le rayonnement scientifique des laboratoires franciliens et leur attractivité auprès des chercheurs et enseignants-chercheurs étrangers et faciliter le transfert de connaissances et de technologies. Ainsi, elle a lancé en 2018 un plan pour devenir le pôle majeur de l’intelligence artificielle en Europe.

La région a créé les DIM pour porter la recherche sur son territoire, sur des thèmes jugés porteurs et autour desquels tout un réseau d’universités, d’établissements d’enseignement supérieur, de laboratoires de recherche et d’entreprises est constitué. Elle a soutenu 13 DIM entre 2017 et 2021, leur apportant une aide financière de 110 millions d’euros.

L’Ile-de-France, première région scientifique et technologique européenne

Les DIM ont été créés pour :

• Constituer en Île-de-France des réseaux de recherche et d’innovation porteurs de sujets en émergence et à très fort potentiel scientifique et économique,

• Renforcer l’attractivité des laboratoires franciliens par l’apport de compétences scientifiques et technologiques et d’équipements de pointe,

• Améliorer la visibilité des équipes de recherche franciliennes en Europe et à l’international,

• Favoriser la valorisation des connaissances et la dissémination des résultats de la recherche, y compris auprès du grand public et des jeunes,

• Renforcer les liens entre recherche et économie en favorisant le transfert de technologie et l’innovation.

Les DIM labellisés 2022-2026

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/la-region-ile-de-france-labellise-9-domaines-de-recherche-et-dinnovation-majeurs/?mc_cid=9412efe818&mc_eid=1b5f52f4fd

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Intelligence artificielle : un marché de 500 milliards $ à horizon 2023

silicon.fr - Ariane Beky

Publié le 15 février 2022

Le cap des 500 Md$ d’investissements mondiaux dans les logiciels, matériels et services d’IA serait franchi dès 2023, selon IDC.

IDC prévoit que les investissements dans les technologies d’intelligence artificielle (IA) – logiciels, matériels et services – progressent de 19,6% pour atteindre 432,8 milliards de dollars cette année 2022. Quant au cap des 500 milliards de dollars, il serait franchi dès 2023, soit une année plus tôt que ne le prévoyait initialement la société d’études.

« Les solutions d’intelligence artificielle sont actuellement axées sur les problèmatiques d’optimisation des processus métiers et d’augmentation des capacités humaines », déclare Ritu Jyoti, vice-présidente de recherche IA et automatisation chez IDC. Les « progrès de technologies linguistiques, vocales et visuelles, et de solutions d’intelligence artificielle multimodale » sont indéniables. Couplés à « l’ingéniosité humaine », elles consituent « un facteur de différenciation » qui permet aux entreprises « de se développer et de prospérer ».

Qu’en est-il dans le détail ?

Le segment des services d’intelligence artificielle – services IT et professionnels d’IA – devrait croître en moyenne de 22% par an pour peser 52,6 milliards de dollars à horizon 2025. Quant au segment le moins étendu du marché, celui du matériel (serveurs et systèmes de stockage prêts pour l’IA), il devrait croître de 20,5% par an sur la période étudiée, anticipe IDC.

Le segment « software » reste le plus étendu

Lire la suite : https://www.silicon.fr/intelligence-artificielle-500-milliards-2023-432263.html

Internet des Objets

Covid-19 : Comment la technologie IoT peut aider à construire une nouvelle normalité ?

objetconnecte.comAndo R.

Publié le 16 février 2022

Les capteurs et réseaux IoT peuvent aider les organisations à créer des bâtiments plus sûrs et à maintenir les employés en bonne santé. Découvrez les cas d’utilisation pour les soins de santé, les tests, le CVC et la gestion des appareils. Des appareils utiles pendant la pandémie de Covid-19.

Rationaliser la collecte des données COVID-19

Dans le domaine de la santé, l’IoT a permis d’atténuer les effets du COVID-19. Les capteurs IoT permettent aux patients atteints de COVID-19 de se mettre en quarantaine chez eux. Les patients qui portent des appareils connectés permettent aux médecins de suivre leurs progrès sans risquer la sécurité des autres.

L’IoT fournit des données indispensables aux épidémiologistes. Des chercheurs utilisent l’IoT pour suivre l’évolution des variantes grâce à des thermomètres connectés. Kinsa, une société américaine qui vend des thermomètres intelligents connectés, explique que les données qu’elle a recueillies permettent de suivre les taux de COVID-19 aux États-Unis.

La distribution des vaccins et le suivi de l’approvisionnement seraient une tâche quasi impossible sans l’IoT. Les différents vaccins ont également des besoins de stockage différents. Ce qui nécessite une surveillance résiliente, fiable et proactive tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

Des tests Covid instantanés avec des options connectées

En 2022, il existe des tests à domicile pour le COVID-19 dans les pharmacies et par correspondance.

Un dispositif peu coûteux appelé miSHERLOCK permet désormais de recueillir de la salive pendant le test COVID-19. La conception de l’appareil nécessite moins de ressources. Il peut être construit avec une imprimante 3D et utilise un smartphone pour traiter les résultats des tests.

Si ce dispositif ou un dispositif similaire est produit en masse les organisations pourraient tester instantanément les employés avant qu’ils n’entrent sur le lieu de travail.

Des capteurs pour des bureaux plus propres et plus sûrs

Lire la suite : https://www.objetconnecte.com/covid19-retour-normal-iot/

Cybersécurité

Comment va fonctionner le "Campus Cyber", inauguré dans le quartier de la Défense ?

francetvinfo.fr - Franck Cognard

Publié le 15 février 2022

Installé dans le quartier de la Défense, près de Paris, il a vocation à devenir un lieu de partage d'innovations et de bonnes pratiques d'hygiène numérique.

L'immeuble de 13 étages doit regrouper l'élite publique et privée de la lutte contre la criminalité sur internet. Emmanuel Macron inaugure mardi 15 février le Campus Cyber, à la Défense, aux portes de Paris. 

Venues du ministère de l'Intérieur, de celui des Armées, d'administrations, de grands groupes industriels ou de startups, quelque 1 800 personnes vont se regrouper au sein de ce pôle, avec l'ambition de devenir un lieu de partage d'innovations et de bonnes pratiques d'hygiène numérique. Ce campus a un principe : celui de la "machine à café". On s'y croise, on se parle. Dans cette tour de la Défense, vont se retrouver des agents de la DGSE, des gendarmes, des policiers, des personnels d'Orange ou de Thalès, de PME, de startups, d'administrations, d'hôpitaux...

La France en retard

Ce campus veut être, pour ses concepteurs, un endroit où ça réfléchit ensemble, ça conçoit ensemble, ça se protège ensemble. Et il doit aussi rattraper le retard : il arrive douze ans après Skolkovo, le modèle russe, huit ans après CyberSpark, le modèle israélien... En Israël, d'ailleurs, l'armée est au coeur du campus, ce ne sera pas le cas ici. Les situations sont différentes, mais l'idée reste la même : puisqu'il y a des attaques, il faut savoir se défendre et contre-attaquer ensemble, pas chacun dans son coin.

Invité de franceinfo, mardi 15 février, le général Marc Boget, commandant de la gendarmerie dans le cyberespace, précise : "On n’est jamais à l’abri mais on s’y prépare. (...) Dans le monde, il y a une attaque toutes les onze secondes par rançongiciel. Nous sommes 7500 aujourd’hui, nous serons 10 000 en 2023 pour augmenter le niveau de réponse des gendarmes".

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/internet/securite-sur-internet/comment-va-fonctionner-le-campus-cyber-inaugure-dans-le-quartier-de-la-defense_4962498.html

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Opinion | Guerres ou campagnes électorales : la cybercriminalité impose de plus en plus sa loi

lesechos.fr - Guillaume Gamelin,  (vice-président régional chez F-Secure)

Publié le 15 février 2022

Alors que les guerres se jouent de plus en plus dans le cyberespace, les campagnes électorales sont, elles aussi, la cible d’actions cybercriminelles propagées par des États étrangers. Face à une telle situation, les élections présidentielles et législatives françaises seront-elles la cible de désinformation et de manipulation de l’opinion publique ?

Le pouvoir de la cyberguerre

Aujourd’hui, les armes des cyberattaques remplacent les technologies guerrières traditionnelles. Miroir du réel, le monde cyber révèle les mêmes alliances géopolitiques : Russie contre USA, Chine contre USA, Israël contre Iran, etc.
La frontière entre les deux mondes devient si ténue qu’en Ukraine la cyberguerre a commencé alors même que les troupes se positionnent sur le terrain et qu’aucun tir n’a été effectué.

Ainsi, selon des chercheurs de Microsoft, des pirates auraient déjà attaqué des dizaines de sites web gouvernementaux en Ukraine via des logiciels malveillants placés à l’intérieur des agences gouvernementales et des sociétés de technologie ukrainiennes. Soupçonnant les Russes d’être à l’origine de ces cyberattaques, le président Joe Biden n’a, d’ailleurs, pas hésité, le 19 janvier dernier, à menacer les Russes de représailles dans le cyberespace.

Mais les logiciels malveillants sont-ils aussi dangereux que les chars et les missiles ? Si au premier abord les uns font plus peur que les autres, les dégâts d’une cyberattaque n’en sont pas moins tragiques. En effet, bloquer le système informatique d’un avion en plein vol, créer et diffuser de fausses informations dans un système informatique d’une usine d’eau potable, d’une centrale nucléaire ou d’une chaîne de production de médicaments, pirater des données confidentielles d’un centre militaire sont autant de cyberattaques dont les conséquences peuvent être dramatiques.

Mais si jusqu’à présent les grandes cyberattaques comme WannaCry (logiciel malveillant touchant plus de 300 000 ordinateurs dans le monde) ou Stuxnet (ver informatique américain et israélien développé pour espionner et saboter les installations nucléaires iraniennes), n’ont causé que des dégâts limités, rien ne garantit qu’une catastrophe ne puisse se produire.

La campagne électorale française sera-t-elle la cible de cyberattaques ?

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-guerres-ou-campagnes-electorales-la-cybercriminalite-impose-de-plus-en-plus-sa-loi-1387116

5G

La 5G ne génère pas de nouveaux risques pour la santé, conclut l'Anses

lesechos.fr - Raphaël Balenieri

Publié le 17 février 2022

En l'état actuel des connaissances, il est « peu probable » que le déploiement de la 5G entraîne de nouveaux risques pour la santé, estime l'Agence nationale de sécurité sanitaire dans son rapport final publié jeudi. Prudente, l'Anses insiste toutefois sur la nécessité d'accumuler davantage de données, notamment sur la bande des 26 gigahertz.

Les autorités sanitaires sont prudentes, mais affirmatives. « En l'état actuel des connaissances », il est « peu probable » que la 5G - la nouvelle génération de téléphonie mobile lancée en France il y a plus d'un an - entraîne de nouveaux risques pour la santé. C'est la conclusion à laquelle arrive l'Anses (l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) dans son rapport final sur la question paru jeudi.

Ce résultat n'est pas entièrement une surprise. Au printemps dernier, l'agence était déjà parvenue à une conclusion similaire dans un premier avis. De nombreuses villes, inquiètes des conséquences de la 5G, avaient alors conditionné le déploiement de la technologie à ces premières conclusions. Mais l'Anses devait encore recueillir des données supplémentaires. Pour cela, une consultation a été lancée. L'Anses a passé au peigne fin 200 contributions d'associations, de citoyens et d'industriels.

Entre-temps, l'Anses s'est aussi appuyée sur les données de l'Agence nationale des fréquences (ANFR). Fin 2021, cet autre organisme public avait réalisé sa première campagne de mesure, sur 1.500 pylônes, avant et après l'installation d'antennes 5G. L'agence avait alors constaté une très faible augmentation de l'exposition aux ondes : +0,11 volt par mètre lorsque le signal passe par la bande-coeur des 3,5 gigahertz, l'une des trois bandes de la 5G.

Bande des 26 gigahertz

Tous ces éléments confortent l'Anses dans ses conclusions initiales. Dans les bandes de fréquences déjà utilisées pour la 3G ou la 4G, et même la bande 3,5 gigahertz, « les niveaux globaux d'exposition aux champs électromagnétiques seront comparables ou légèrement supérieurs à ceux des technologies existantes », précise l'agence. Dès lors, le risque pour la santé est « peu probable ».

lire la suite : https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/la-5g-ne-genere-pas-de-nouveaux-risques-pour-la-sante-conclut-lanses-1387884

Blockchain

Intel annonce la sortie d’une puce blockchain qui révolutionnera le mining des cryptomonnaies

lun 14 Fév 2022 ▪ 9h00 ▪ 3 min de lecture - par Luc Jose Adjinacou

Majoritairement pratiqué à ses débuts par des spécialistes de la cryptosphère, le mining des cryptomonnaies s’est progressivement démocratisé ces dernières années. L’activité qui attire désormais de nombreux particuliers s’apprête à connaitre une importante révolution grâce au dernier produit d’Intel. La société vient en effet de concevoir une puce blockchain qui permettra d’effectuer le mining des cryptomonnaies en un seul clic.

Accélération des tâches et économie d’énergie

À l’heure actuelle, le mining est une activité qui nécessite un accès à une énergie électrique bon marché et une machine de calcul plus ou moins sophistiqué. La puissance de cette dernière permet notamment d’effectuer plusieurs tâches complexes qui nécessitent un certain temps. La nouvelle puce d’Intel permettra justement d’accélérer les tâches de la blockchain et de réduire la consommation d’énergie. La société a annoncé que son dernier processeur consomme moins d’énergie et offre des vitesses plus rapides que les autres puces existantes sur le marché. Il peut donc traiter plus rapidement les données en utilisant beaucoup moins les systèmes de refroidissement.

Alors que les cartes graphiques de Nvidia sont couramment utilisées pour le mining, l’entreprise fabrique également une puce spécifiquement conçue pour la blockchain Ethereum. À cet effet, Intel a renforcé sa présence dans l’industrie informatique avec un tout nouveau groupe appelé Custom Computing Group. L’unité commerciale ACG de la société se concentrera sur la fourniture de solutions de calcul à haute performance pour les chercheurs et les scientifiques du monde entier, les rendant plus puissants que jamais. Les mineurs de cryptomonnaies devraient visiblement être les premiers à en bénéficier.

La vision d’Intel derrière la puce Blockchain

Vice-président senior de la division architecture, graphisme et logiciel d’Intel, Raja M. Koduri a déclaré que la société contribuera davantage au développement des technologies blockchain. Il a affirmé que celle-ci fera désormais la promotion d’un écosystème blockchain ouvert et sécurisé tout en aidant ces acteurs à faire progresser cette technologie de manière responsable et durable.

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RGPD

Présidentielle 2022 : le plan d’action de la CNIL pour protéger les données des électeurs

cnil.fr - Communiqué

Publié le 16 février 2022

À l’occasion de chaque élection locale ou nationale, la CNIL met en place un « observatoire des élections » dont les missions sont d’organiser une veille sur les pratiques de communication politique, de dialoguer avec les partis et candidats et d'informer les électeurs sur leurs droits. Son action a pour principal objet d’assurer que l’utilisation de fichiers de données personnelles au cours de la campagne électorale s’effectue dans le respect du RGPD.

Le contexte 

La communication et la prospection politiques reposent sur une utilisation croissante de données personnelles et n’échappent pas à la numérisation accélérée de notre société. De nouveaux usages en ligne se développent depuis plusieurs années, notamment au travers de réseaux sociaux.

Le respect des règles en matière de protection des données est devenu une question centrale dans le processus électoral et, plus généralement, dans la vie démocratique. De plus en plus de personnes sollicitent la CNIL sur les mauvaises pratiques qu’elles observent et n’hésitent pas à les dénoncer publiquement.

Afin de faire face à ces différents enjeux et de s’assurer que les partis politiques et les candidats prennent en compte la législation sur la protection des données dans leurs pratiques, la CNIL met en œuvre une série d’actions en vue de la Présidentielle 2022.

Les principales missions de l’Observatoire des élections

Les différentes actions menées par la CNIL pendant la période électorale ont principalement vocation à permettre un meilleur exercice de leurs droits par les personnes et une mise en œuvre effective des principes du RGPD à l’occasion des opérations de communication politique.

En pratique, la CNIL agit auprès des responsables de traitement (les partis politiques et les candidats) et des personnes concernées (les électeurs).

Les actions menées auprès des acteurs politiques et de leurs prestataires

La CNIL a tout d’abord adressé une série de courriers aux partis politiques et candidats qui se sont officiellement déclarés afin de les sensibiliser aux enjeux de la protection des données sur les bonnes pratiques à respecter. Des courriers similaires ont été adressés à des sociétés proposant des logiciels de stratégie électorale.

Elle complète cette démarche d’accompagnement par la fourniture d’outils et de conseils pratiques pour se conformer à la règlementation sur la protection des données à l’occasion de la réalisation d’opérations de communication et de prospection politique.

La mise à disposition d’une plateforme de signalement pour les électeurs

En parallèle de sa mission d’accompagnement des candidats et partis, la CNIL met à disposition des électeurs :

• une fiche pratique rappelant leurs droits dans le cadre des élections ;

un formulaire pour leur permettre de signaler à la CNIL des pratiques qu’ils considèrent comme contraire au RGPD.

Tout au long de la campagne, la CNIL examine des signalements ou d’éventuelles plaintes qui lui sont adressés en lien avec des opérations de communication politique, notamment de prospection électorale. Ces éléments doivent lui permettre de réagir rapidement aux pratiques qui pourraient révéler une méconnaissance de la règlementation sur la protection des données et, si nécessaire, de mener des contrôles.

Sur la base de ses investigations, en cas de manquement avéré, la CNIL est susceptible d’adopter des mesures correctrices (sanctions ou mises en demeure).

À l’issue des élections présidentielles et législatives qui se tiendront dans la foulée, la CNIL dressera un bilan des actions qu’elle a menée ainsi que des pratiques observées.

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