Revue de presse ADCET n° 149 du 20 décembre 2021

MOBILITE

Saint-Etienne Métropole lauréate du « prix mobilité 2021 » pour son projet de mobilité hydrogène

if-saint-etienne.fr -Xavier Alix

Publié le 14 décembre 2021

C’est à l’occasion du Forum Paris Zéro Carbone, « événement qui réunit tous les acteurs de la ville engagés pour atteindre la neutralité Carbone en 2050 organisé par France urbaine et La Tribune » , le 30 novembre, que Saint-Etienne Métropole s’est vu remettre le « prix mobilité 2021 » pour son projet de mobilité à l’hydrogène vert. En septembre dernier, à l’occasion de l’inauguration des H2 Days, évènement consacré à la mobilité hydrogène dans le cadre des semaines du développement durable, la mairie de Saint-Etienne et Saint-Etienne Métropole signaient une lettre d’intention pour l’achat et la location de neuf véhicules à hydrogène : quatre bus et deux véhicules ou utilitaires légers pour l’intercommunalité. Deux véhicules ou utilitaires légers et un poids-Lourd pour la Ville. 

Deux stations à hydrogène créées sur le territoire métropolitain

Une décision qui a permis la conclusion d’un partenariat avec la SAS Hympulsionpour l’implantation de deux stations à hydrogène sur le territoire métropolitain. Un investissement de 5,2 M€. « Le prix mobilité 2021 confirme le rôle précurseur de la métropole stéphanoise en matière de nouvelles énergies, celle-ci étant également engagée dans un plan de solarisation de son patrimoine immobilier unique en France de par son ampleur mais également en matière de mobilité », clame Saint-Etienne Métropole. La collectivité met là en avant le fait d’être la première métropole française à s’équiper de trolleybus IMC et à lancer un dispositif d’installation de bornes de recharges pour véhicules électriques sur demande citoyenne.

Lire la suite : https://www.if-saint-etienne.fr/breves/saint-etienne-metropole-laureate-du-prix-mobilite-2021-pour-son-projet-de-mobilite-hydrogene

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Empreinte carbone, prix des billets, carte des lignes... Le retour des trains de nuit en France en trois étapes

francetvinfo.fr - Camille Adaoust

Publié le 18 décembre 2021

De nouvelles lignes de train de nuit sont rouvertes depuis plusieurs mois en France. Quels sont leurs avantages ? Où se dessinent-elles ? Réponse en infographies.

"Les trains de nuit sont de retour", s'est félicité Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué au Transports. Plusieurs lignes ont redémarré en France en 2021 : Paris-Nice en mai, Paris-Lourdes il y a quelques jours ou encore Paris-Vienne (Autriche), mardi 14 décembre. Le gouvernement veut continuer sur cette lancée : "Je souhaite que nous ayons une dizaine de lignes nationales de train de nuit à l'horizon 2030", a ajouté Jean-Baptiste Djebbari.

Cela pourrait être une bonne nouvelle pour le bilan carbone de l'Hexagone, car si l'on compare plusieurs modes de transports, "pour un trajet donné, les émissions de gaz à effet de serre du train sont parmi les plus basses", commente auprès de franceinfo Marc Cottignies, ingénieur expert au service transports et mobilité de l'Agence de la transition écologique (Ademe). Empreinte carbone, prix, carte des lignes existantes… Trois arrêts, quatre minutes de voyage, voici le guide illustré des trains de nuit en France.

1Une empreinte carbone meilleure que l'avion, la voiture et le car

En France, les transports sont le secteur le plus émetteur en gaz à effet de serre, moteurs du réchauffement climatique, avec 132 millions de tonnes d'équivalent CO2 émises, soit 30% du total national en 2020, selon le ministère de la Transition écologique. Face à ce lourd bilan, le train de nuit apparaît comme une solution. "Par personne et par kilomètre, le train pollue huit fois moins que la voiture et 14 fois moins que l'avion", résume l'Ademe. Entre Paris et Nice, les émissions dues au trajet sont divisées par plus de 40 lorsqu'un passager préfère l'intercité – rames utilisées pour les trains de nuit – à l'avion ou la voiture thermique (plus de 95% des voitures en circulation en France en 2020). Le TGV affiche un meilleur bilan encore que le train de nuit. Une différence due aux "arrêts, aux caractéristiques techniques des trains, à la vitesse ou encore aux taux d'occupation" des intercités, précise Marc Cottignies.

Pour visualiser l'empreinte carbone de votre trajet de vacances ou quotidien, l'Ademe a mis en ligne le comparateur "Mon impact transport", qui permet de renseigner le nombre de kilomètres parcourus ou les points de départ et d'arrivée et de constater l'empreinte carbone des différents modes de transports envisagés.

Plus largement, selon une étude du gouvernement (document PDF) publiée en mai, "le report modal vers le train nuit permet de diminuer de 95% les émissions de CO2" liées aux trajets concernés. "Les voyageurs attendus dans les trains de nuit se reporteront majoritairement de l'avion et de la voiture, une partie d'entre eux venant de l'offre ferroviaire de jour existante et une partie (…) correspondant à des déplacements qui n'auraient pas été réalisés sans cette nouvelle offre", peut-on lire.

2 Des lignes moins nombreuses qu'avant 1981

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/infographies-empreinte-carbone-prix-des-billets-carte-des-lignes-le-retour-des-trains-de-nuit-en-france-en-trois-etapes_4880775.html

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Construire l’avenir de la mobilité aérienne légère verte et durable

aquitaineonline.com - Philippe Cloutet

Publié le 17 décembre 2021

Découvrez les projets des lauréats du 1er Hackathon MAELE, pour répondre aux défis de l’aviation légère de demain et leurs projets pour construire l’avenir de la Mobilité Aérienne Légère Verte & Durable, pour la Grande finale le 11 février 2022 au Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine.

Lancée par Aerospace Valley en novembre 2020 et soutenue par les Régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, MAELE (Mobilité AErienne Légère et Environnementalement responsable) est une initiative qui rassemble une communauté d’acteurs des deux régions dans le domaine de la mobilité aérienne légère et décarbonée, pour faire émerger des idées innovantes pour l’aviation légère de demain.

Afin de faire connaître les enjeux de l’aviation légère de demain et les métiers qui vont en découler, tout en cherchant des solutions pour répondre aux défis de cette filière, Aerospace Valley, avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine, a lancé le premier Hackathon MAELE en Nouvelle-Aquitaine, visant à faire émerger des projets innovants dans le secteur.

Les 3 objectifs de ce Hackathon :

- Acculturer les jeunes aux problématiques et opportunités de la mobilité aérienne légère verte et durable ;

- Susciter leur réflexion et créativité quant au développement et à la communication du rôle sociétal de cette mobilité aérienne légère, verte et durable, ainsi qu’aux nouveaux usages et business modèles ;

- Faire la promotion de l’attractivité de la filière auprès des jeunes, et les mettre en relation avec des entreprises-phare du territoire.

Lire la suite : http://www.aquitaineonline.com/actualites-en-aquitaine/sud-ouest/9689-hackathon-maele-verospace-valley.html

Cybersécurité

Le Sénat s'inquiète de la cybersécurité des collectivités locales

cio-online.com - Bertrand Lemaire, rédacteur en chef de CIO

Publié le 18 Décembre 2021

Le Sénat vient de diffuser un rapport d'information consacré à la cybersécurité dans les collectivités territoriales.

Fait conjointement par la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation d'une part et la délégation aux entreprises d'autre part, le rapport d'information relatif à la cybersécurité au sein des collectivités territoriales vient d'être diffusé par le Sénat. Il est basé sur les travaux d'un colloque ayant eu lieu le 28 octobre 2021. Et il cite notamment une étude du Clusif : « en 2020, près de 30 % des collectivités territoriales ont été victimes d'une attaque au rançongiciel. »

Le rapport souligne l'importance de sensibiliser les élus locaux aux enjeux de la cybersécurité et la nécessité de revaloriser le rôle de RSSI dans les collectivités. Mais il tient à respecter l'autonomie de gestion voulue par la Constitution et favorise donc une approche par le principe de subsidiarité en matière de politique de sécurité numérique. Le Sénat regrette malgré tout que les outils mis en place par l'État (comme l'ANSSI) soient peu pertinents pour les petites collectivités qui ont besoin d'une assistance et d'un accompagnement à leur niveau.

Quelques courts témoignages viennent illustrer un propos qui, par ailleurs, est assez classique dans son contenu. L'intérêt de ce rapport réside dans son existence même : enfin l'échelon politique se préoccupe de la cybersécurité des collectivités locales ! Sans doute les DSI et RSSI de ces collectivités pourront-ils s'appuyer dessus pour obtenir les moyens et les décisions nécessaires.

En savoir plus

- Sur le site du Sénat : Les collectivités territoriales face au défi de la cybersécurité

Lire la suite : https://www.cio-online.com/actualites/lire-le-senat-s-inquiete-de-la-cybersecurite-des-collectivites-locales-13761.html

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Faille LOG4SHELL: quelques semaines agitées à venir pour la cybersécurité, prédit l'anssi

bfmtv.com - Victoria Beurnez avec AFP

Publié le 14 décembre 2021

Une faille "grave", révélée ces derniers jours, compromet un grand nombre de services en ligne. Selon le gardien de la sécurité numérique, le retour à la normale n'est pas pour tout de suite.

L'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) prévoit quelques semaines agitées pour les responsables de sécurité informatique après la découverte la semaine dernière d'une faille critique, avant un retour progressif à la normale.

La vulnérabilité est "grave", et "promet des fêtes de fin d'année un peu pénibles pour beaucoup d'experts", a estimé Guillaume Poupard, son directeur général.

Mais "dans un mois on n'en parlera probablement plus, ca sera résiduel", a-t-il ajouté, lors d'une conférence de presse sur le futur campus cyber de la Défense.

La vulnérabilité révélée la semaine dernière est présente dans Log4j, un petit module de code utilisé dans de multiples logiciels et applications à travers le monde.

Prise de contrôle à distance

Partout les responsables de sécurité informatique sont engagés dans une course contre la montre pour déterminer si les serveurs utilisés par leur entreprise ont recours, ou non, à Log4j. La faille de ce petit programme est très facile à exploiter, et permet de prendre la main sur les machines où ce petit module de code est installé.

Un correctif a été publié, mais les pirates informatiques sont en train de scanner automatiquement les serveurs sur tout internet, pour déceler ceux qui n'ont pas encore été protégés.

Pour l'instant, les pirates semblent n'avoir réussi à utiliser la faille que pour des attaques relativement bénignes, comme l'installation clandestine de "cryptominers" (logiciels de minage de cryptomonnaies).

L’ampleur encore inconnue

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/tech/faille-log4shell-quelques-semaines-agitees-a-venir-pour-la-cybersecurite-predit-l-anssi_AD-202112140359.html

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Faille de Log4j : pourquoi cette menace va affecter la cybersécurité des DSI pendant longtemps

zdnzt.fr - Danny Palmer

Publié le 17 Décembre 2021

Technologie : La vulnérabilité de Log4j est décrite comme l'une des plus graves failles de sécurité de ces dernières années. Mais peut-on vraiment être sûr de cela ? Ou le pire est-il encore à venir ?

S'il y avait encore des doutes sur la gravité de la vulnérabilité de Log4j, la directrice de l'agence américaine de cybersécurité CISA (l'équivalent de l'Anssi outre-Atlantique), Jen Easterly, les a immédiatement levés en la décrivant comme "l'une des plus graves que j'ai vues dans toute ma carrière, si ce n'est la plus grave".

Le vendredi 9 décembre, le monde de la sécurité informatique a été secoué par la divulgation de Log4j (CVE-2021-44228), une vulnérabilité de type "zero-day" dans la bibliothèque de journalisation Java Apache Log4j, largement utilisée, qui permet aux attaquants d'exécuter du code à distance et d'accéder à des machines.

Non seulement la vulnérabilité est relativement simple à exploiter, mais la nature omniprésente de Log4j dans les systèmes signifie qu'elle est intégrée dans un large éventail d'applications, de services et d'outils logiciels d'entreprise écrits en Java - et utilisés par des organisations et des particuliers dans le monde entier.
Comprendre si ce code fait partie des applications et constitue donc un risque potentiel

Cela signifie qu'après une année longue et épuisante, le personnel technique de la DSI se retrouve à se démener pour corriger une nouvelle vulnérabilité critique.

Pire encore, dans le cas de Log4j, il peut être extrêmement difficile, même pour les professionnels de la sécurité, de comprendre si ce code fait partie de leurs applications et constitue donc un risque potentiel. Comme beaucoup de logiciels libres, il est intégré en aval de la chaîne d'approvisionnement. De nombreux fournisseurs tentent encore de savoir si leurs produits sont concernés.

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/faille-de-log4j-pourquoi-cette-menace-va-affecter-la-cybersecurite-des-dsi-pendant-longtemps-39934327.htm

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Un bâtiment dédié à la recherche en cybersécurité à Rennes

scienceetavenir.fr -Arnaud Devillard

Publié le 14 décembre 2021

L’IMT Atlantique a inauguré mi-novembre Cencyble, un bâtiment entièrement dédié à la cybersécurité. Il dispose de laboratoires pour mener des expérimentations et des travaux avec les entreprises.

Avant l’inauguration prochaine du Campus Cyber de la Défense, à Paris, Rennes a présenté officiellement un lieu à la vocation similaire le 18 novembre 2021. L’école d’ingénieurs IMT Atlantique a en effet construit sur son campus de Rennes un bâtiment expressément dédié à ce domaine de recherche. Appelé Cencyble, il a été livré au printemps dernier mais les conditions sanitaires en avaient retardé l'inauguration.

Il regroupe sur trois niveaux des activités de formation, recherche et innovation. Un FabLab (atelier équipé d'outils de fabrication, notamment numériques) est disponible au rez-de-chaussée de Cencyble, pour les start-up en cybersécurité hébergées dans l’incubateur du campus rennais d’IMT Atlantique.

Une cage de Faraday de 12m3

“Le bâtiment compte deux laboratoires, l’un ouvert et l’autre destiné à des expérimentations sensibles”, détaille Yann Busnel, responsable du département systèmes réseaux, cybersécurité et droit du numérique. Une cage de Faraday occupe une pièce entière, isolant les expériences des interférences venues de champs électromagnétiques extérieurs mais aussi empêchant les réseaux des alentours d’être perturbés par les travaux qui se déroulent dans cet endroit. Son volume de 12m3 en fait un équipement rare hors domaine militaire ou hospitalier.

"L’idée de se doter d’un tel bâtiment remonte à 2016 ou 2017, continue Yann Busnel, mais l’idée est dans l’air du temps, avec le Campus Cyber à la Défense et ses déclinaisons régionales qui sont d’ores et déjà prévues, ou le Centre de Compétences en Cybersécurité d’Inria, à Rennes également."

Lire la suite : https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/un-batiment-pour-la-recherche-en-cybersecurite-a-rennes_159765

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Le Royaume-Uni annonce des plans cybernétiques pour lutter contre la Russie et la Chine

forbes.fr - Article traduit de Forbes US – Auteure : Emma Woollacott

Publié le 17 décembre 2021

Soulignant un « conflit de valeurs » avec la Russie et la Chine, le Royaume-Uni a lancé sa nouvelle stratégie nationale en matière de cybercriminalité, qui vise à améliorer les compétences informatiques et à accroître la résilience.

Il est prévu d’augmenter le financement de l’application de la loi pour permettre de cibler davantage les criminels, ainsi que d’accroître les investissements dans la National Cyber Force, qui lutte contre les cyberattaques internationales.

« La stratégie nationale en matière de cybercriminalité s’appuie sur les solides fondations du pays en matière de cyber-sécurité, dans lesquelles s’inscrit le travail du GCHQ (Government Communications Headquarters), notamment par le biais du NCSC (National Cyber Security Centre). Mais elle va plus loin. Elle rassemble toute la gamme des activités cybernétiques, des compétences aux communautés, et à l’utilisation de cybercapacités offensives par le biais de la nouvelle National Cyber Force », déclare Sir Jeremy Fleming, directeur du GCHQ.

« Il montre comment le Royaume-Uni peut renforcer ses capacités dans tout le pays pour continuer à prospérer grâce aux possibilités offertes par le cyberespace. Et, en tant que cyberpuissance responsable de premier plan, il peut nouer des alliances avec des partenaires démocratiques dans le monde entier pour protéger un cyberespace libre, ouvert et pacifique. »

Promouvoir

Parallèlement, les capacités de recherche du NCSC du GCHQ vont être renforcées, notamment par la création d’un nouveau pôle de recherche appliquée à Manchester.

Il est prévu de mettre en œuvre le nouveau projet de loi sur la sécurité des produits et les infrastructures de télécommunications afin d’imposer des normes de sécurité minimales dans tous les nouveaux produits intelligents grand public.

Et il y aura plus d’investissements dans la cybersécurité du secteur public, dans le but de garantir que les services publics clés restent résilients face à l’évolution des menaces.

« La cybercriminalité ruine des vies et facilite d’autres crimes tels que la fraude, le harcèlement et les violences domestiques. Des milliards de livres sont perdues chaque année à cause des cybercriminels qui volent ou rançonnent les données personnelles et qui perturbent les services publics clés ou les secteurs vitaux de l’économie nationale », déclare la ministre de l’intérieur britannique Priti Patel.

Lire la suite : https://www.forbes.fr/politique/le-royaume-uni-annonce-des-plans-cybernetiques-pour-lutter-contre-la-russie-et-la-chine/

Smart City

Une ville belge utilise l'intelligence artificielle pour lutter contre la pollution sonore

smartcitiesworld.net - by SmartCitiesWorld news team

(traduit par Google Translate)

Publié le 16 décembre 2021

Genk utilise la technologie Scene Analytics de Nokia pour capturer et mesurer les niveaux de bruit excessifs dans une rue commerçante de Genk, permettant aux autorités de quantifier les préoccupations des résidents et des visiteurs.

La ville belge de Genk travaille avec Nokia pour quantifier le niveau de pollution sonore le long de l'une des rues principales de la ville.

Les autorités de la ville veulent répondre aux problèmes de santé et de sécurité des résidents et des visiteurs qui subissent un bruit excessif provenant des systèmes d'échappement modifiés des voitures, motos et autres véhicules circulant sur la Stalenstraat.

Proof of concept

Nokia déploie sa technologie d'analyse de scène basée sur l'intelligence artificielle (IA) pour le projet de validation de principe.

La solution utilise les données des microphones et des caméras installées, utilisées comme capteurs IoT le long de la route. Si un véhicule en approche dépasse le seuil prédéterminé, les microphones et les caméras déployés dans la rue commencent à enregistrer.

Nokia Scene Analytics ajoute de l'intelligence aux données d'événement transmises par les capteurs à l'aide d'un algorithme alimenté en décibels pour l'analyse audio et la reconnaissance automatisée des plaques d'immatriculation (ANPR). Ces informations sont transmises aux autorités qui reçoivent des observations et des orientations chiffrées afin de prendre des décisions éclairées sur « si » et « comment » elles aborderont le problème.

« Cela nous aidera à mettre en place des plans pour résoudre les problèmes de véhicules bruyants dans la ville et en faire un endroit plus sûr et plus paisible pour tout le monde dans les limites de la ville »

« La ville de Genk adopte une technologie qui améliore la vie de ses habitants et de ses visiteurs », a déclaré le maire de Genk, Wim Dries. « Les données collectées par la plate-forme basée sur l'IA de Nokia analyseront automatiquement les modèles de bruit et de trafic, ce qui nous permettra de comprendre avec des résultats quantifiables les préoccupations des résidents et des visiteurs.

« Cela nous aidera à mettre en place des plans pour résoudre les problèmes des véhicules bruyants dans la ville et en faire un endroit plus sûr et plus paisible pour tout le monde dans les limites de la ville. »

Lire la suite (en anglais) : https://www.smartcitiesworld.net/news/belgian-city-uses-artificial-intelligence-to-tackle-noise-pollution-7243?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=Weekly%20Newsletter

Identité numérique

La Commission européenne propose une identité numérique pour tous les Européens

nexus.fr

Publié le 13 Décembre 2021

Dans un communiqué de presse publié le 3 juin 2021, la Commission européenne expliquait avoir « proposé un cadre pour une identité numérique européenne qui sera disponible pour tous les citoyens, résidents et entreprises de l’UE. »

Le but est que chaque citoyen puisse, à l’aide de son smartphone, s’identifier et accéder à un très grand nombre de services en ligne. Cet identifiant numérique sera, s’il est mis en place, reconnu dans toute l’Europe, et les très grandes plateformes devront accepter l’utilisation de ce pass numérique.

 Notre nouveau « meilleur ami » ?

L’entreprise Gemalto, qui appartient au groupe Thales, a sorti une version de ce pass numérique : le Digital Identity Wallet (portefeuille d’identité numérique).

Dans une vidéo de présentation, le groupe nous explique que ce nouvel outil sera notre « meilleur ami » qui centralisera toutes nos données : identité, permis de conduire, dossier médical, compte bancaire, signature… À chaque fois que cela sera nécessaire, l’utilisateur pourra produire un QR code qui permettra à son interlocuteur d’avoir les infos dont il a besoin.

Afin d’empêcher toute fraude, le portefeuille est équipé d’un dispositif de reconnaissance biométrique, c’est-à-dire qu’il reconnaît les visages ou  les empreintes digitales. L’idée est que ce dispositif soit utilisé dans les tâches quotidiennes.

La Commission Européenne a demandé à tous les États membres de dessiner les contours techniques et législatifs permettant des expériences pilotes d’ici à septembre 2022, mais nous ne savons pas encore si le Digital Identity Wallet de Thales remportera le marché.

Lire la suite : https://www.nexus.fr/actualite/technoscience/identite-numerique/

5G

L’exposition aux ondes à un niveau « comparable » avant et après la 5G, selon l’ANFR

20minutes.fr - 20 minutes avec l’AFP

Publié le 14 décembre 2021

TELEPHONIE A la demande du gouvernement, l’Agence nationale des fréquences a lancé un programme d’analyse portant sur plus de 3.000 mesures pour caractériser l'influence de la 5G.

Aucun changement. L’exposition du public aux ondes électromagnétiques en France est restée à un niveau « comparable » avant et quelques mois après la mise en service du réseau 5G, entre 2020 et 2021, a indiqué l’Agence nationale des fréquences (ANFR) dans une étude préliminaire publiée mardi.

À la demande du gouvernement, l’ANFR a lancé un programme d’analyse portant sur plus de 3.000 mesures pour caractériser l’influence de la 5G, dont les premières antennes ont été mises en service à partir de décembre 2020, sur le niveau d’exposition aux ondes électromagnétiques dans les bandes de fréquences 700 MHz, 2100 MHz («bandes basses ») et 3,5 GHz.

« Peu d’utilisateurs sollicitent pour le moment le réseau »

« La moitié de ces mesures a été réalisée à proximité de sites identifiés pour accueillir des antennes 5G, avant leur mise en service. L’autre moitié des mesures a été réalisée au même endroit, après mise en service de la 5G, permettant ainsi d’identifier précisément l’évolution de l’exposition liée à ce nouveau réseau », a précisé l’ANFR au sujet de sa méthodologie. Concernant les bandes basses, les premiers résultats montrent que l’exposition du public aux ondes « reste stable » malgré leur adaptation à la 5G.

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/societe/3197555-20211214-exposition-ondes-niveau-comparable-avant-apres-5g-selon-anfr

Intelligence Artificielle

Nucléaire : Orano (ex Areva), La Poste et le CEA créent des outils industriels orientés intelligence artificielle

larevuedudigital.com

Publié le 16 décembre 2021

Le projet réunit 12 entreprises autour du nucléaire

Orano (ex Areva), leader français du nucléaire, s’associe à La Poste, via sa filiale Probayes, au CEA et à plusieurs petites entreprises afin de créer les sites industriels de demain. L’objectif est d’accélérer le déploiement de l’usine du futur au cœur des sites d’Orano.

Des entreprises et des organismes de recherche
Le projet est piloté par Orano avec 11 partenaires industriels durant une période de 3 ans. On trouve: 6 TPE-PME (Aeraccess, Axionable, Diota, Ob’dO, Shark Robotics, Sileane), 2 grandes entreprises (Predict, Probayes) et 3 organismes de recherche (le CEA, l’Ecole des Mines de Saint-Etienne et l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne).
Les travaux porteront sur la conception de capteurs miniaturisés pour des mesures radiologiques plus performantes. De nouveaux algorithmes à base d’intelligence artificielle seront développés afin de faciliter l’aide à la décision et l’anticipation des actions. Des plateformes de réalité mixte fondées sur des maquettes numériques 3D et la dématérialisation des flux assisteront les opérateurs en environnements nucléaire contraints.

Des robots d’intervention à distance
Enfin, de nouveaux robots seront développés pour réaliser des opérations complexes à distance et automatiser des tâches simples. Ces nouvelles solutions sont applicables à la filière nucléaire et à toute l’industrie. Elles doivent permettre de développer de nouvelles connaissances et des briques technologiques innovantes.
Le projet intitulé udd@Orano, Usine De Demain, répond aux critères du plan de relance du gouvernement. A ce titre, il bénéficie d’une subvention de 10,5 millions d’euros attribuée par France Relance à l’ensemble des partenaires. Le projet devrait amener un chiffre d’affaires supplémentaire de 11 millions d’euros par an à partir de 2025 pour ses partenaires TPE et PME, et la création de 70 emplois directs qualifiés sur le territoire national et autant d’emplois indirects.

Des drones de surveillance des sites sensibles

Lire la suite : https://www.larevuedudigital.com/nucleaire-orano-ex-areva-la-poste-et-le-cea-creent-des-outils-industriels-orientes-intelligence-artificielle/

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Essonne. IBM ouvre un centre international dédié à l'intelligence artificielle

actu.fr - Thomas Berthelot

Publié le 18 décembre 2021

À Orsay (Essonne), IBM a inauguré vendredi 17 décembre 2021 son centre de co-innovation et de recherche en matière d'intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle (IA) sera sans aucun doute l’un des éléments majeurs la société de demain. La société IBM l’a bien compris et a installé en conséquence son nouveau centre de co-innovation et de recherche à Orsay (Essonne). Situé au sein du cluster Paris-Saclay, l’endroit a été inauguré vendredi 17 décembre 2021.

Près de 6 millions d’euros investis par an pour la recherche

En présence de Cédric O, le secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique, les 6 000 m2 du centre IBM ont été présenté au cours d’une visite.

Composé de chercheurs, designers et développeurs, 200 personnes y travaillent actuellement. À terme, il devrait être près de 350 à se pencher sur les enjeux de l’IA.

Pour cela, ce ne sont pas moins de 6,5 millions d’euros qui sont investis chaque année afin d’être « à la pointe de la technologie ». Lancé janvier 2021, le centre IBM s’est installé dans les locaux du tout nouveau bâtiment Paris-Saclay.

Permettre le progrès dans la santé, l’environnement ou encore la finance

Si l’IA peut s’appliquer à divers domaines, IBM annonce se concentrer sur certains d’entre eux, à commencer par la santé.

Les chercheurs travaillent en ce moment sur des outils d’imagerie médicale pour faciliter l’analyse des cancers de la prostate et du foie. Un partenariat existe aussi avec l’Institut Pasteur afin de réduire la durée de développement de ses traitements.

Lire la suite : https://actu.fr/ile-de-france/orsay_91471/essonne-ibm-ouvre-un-centre-international-dediee-a-l-intelligence-artificielle_47331795.html

RGPD

La CNIL publie la v2 de son guide RGPD du développeur

Une révision considérée comme majeure par la Commission, qui « intègre des fiches inédites ainsi que des extraits de code pour illustrer de manière pratique certaines exigences » du règlement.

« Ces contenus concernent notamment l’application de règles sur l’usage de cookies et autres traceurs en ligne et sur les solutions de mesure d’audience » ajoute la CNIL.

Elle comporte également « une liste non exhaustive de vulnérabilités ayant conduit à des violations de données notifiées à la CNIL et présente des exemples de mesures qui auraient permis de les éviter » est-il précisé.

La Commission propose à ceux qui le souhaitent de contribuer à ce guide. Mais comme le regrette Cellular sur Twitter, cela passe par la plateforme américaine GitHub de Microsoft, alors que la CNIL aurait pu se doter d'un dépôt maison via des outils open source comme GitLab par exemple. 

Lire la suite : https://www.nextinpact.com/lebrief/49204/la-cnil-publie-v2-son-guide-rgpd-developpeur

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La Cnil traque encore les récalcitrants aux mauvaises pratiques cookies

lemondeinformatique.fr - Dominique Filippone

Publié le 14 Décembre 2021

Les mises en demeure envoyées aux entreprises dont les pratiques en matière de refus de cookies ne sont pas dans les clous continuent de pleuvoir. La commission nationale de l'informatique et des libertés vient d'en renvoyer une trentaine, portant leur nombre à près de 90 depuis 7 mois.

Après une période de bienveillance, la CNIL est passée à l'attaque dans la chasse aux entreprises qui ne jouent pas le jeu des bonnes pratiques en matière de gestion des politiques de cookies. Après avoir mis en demeure en mai dernier puis en juillet une soixantaine d'entreprises pour ne pas proposer un refus aussi simple qu'une acceptation des différents cookies en vigueur (nécessaires, performance et publicité), la commission récidive. Dans un communiqué, l'institution indique ainsi avoir envoyé une mise en demeure à près d'une trentaine d'organismes supplémentaires, portant à près de 90 le nombre total d'entreprises ou organisations publiques pris en faute.

Dans le viseur de la Commission, on trouve les pratiques abusives et délictueuses en matière de gestion des cookies dont le fait de déposer par exemple de façon automatique des cookies sur le terminal d'un internaute avant toute demande de consentement, la non conformité des bandeaux d'information en ne permettant pas aux utilisateurs de refuser le dépôt de cookies aussi simplement qu'ils peuvent l'accepter. Ou encore, summum de l'hypocrisie, proposer de refuser les cookies... mais les déposer quand même sur le système du visiteur.

Pas encore de « name and shame » pour la Cnil

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-cnil-traque-encore-les-recalcitrants-aux-mauvaises-pratiques-cookies-85119.html

Services publics

Le gouvernement veut créer un service public « augmenté » par les initiatives privées

lemonde.fr - Benoît Floch

Publié le 17 décembre 2021

Le ministère de la transformation et de la fonction publiques a présenté, vendredi, un « accélérateur d’initiatives citoyennes » pour financer des projets individuels venant en renfort des missions de l’administration, sur le modèle des sites comme ViteMaDose ou CovidTracker.

Pendant la crise sanitaire, ils ont bousculé l’Etat. Des entrepreneurs comme Guillaume Rozier, créateur de CovidTracker et ViteMaDose, ont poussé l’administration à toujours plus de réactivité et de transparence. Sous leur pression, les autorités publiques ont publié davantage de données afin de permettre aux citoyens de suivre l’évolution de l’épidémie, et de réagir. « Ils ont contribué à la gestion de la crise », reconnaît le gouvernement.

Et, plutôt que de se formaliser, l’exécutif a décidé de saisir la balle au bond. Il a annoncé vendredi 17 décembre le lancement d’un « accélérateur d’initiatives citoyennes » pour promouvoir « un service public augmenté ». Car, a expliqué le président de la République, en annonçant l’initiative le 15 décembre dans une intervention lors du Sommet mondial du partenariat pour un gouvernement ouvert, « l’action des entreprises, des associations, des initiatives citoyennes, forme un service public augmenté, à l’intersection de deux bonnes volontés : celle de l’administration, dont c’est le cœur de métier, et celle de nos concitoyens, qui ont tellement à apporter ».

L’enjeu est ni plus ni moins que de « construire le service public du XXIe siècle ». Il s’agit de faire participer les Français à l’élaboration et à la conduite des politiques publiques, mais aussi de renforcer la transparence de la vie publique et de promouvoir une société numérique qui n’oublie personne. Et les citoyens qui mènent des projets d’intérêt collectif à l’extérieur de l’administration ne doivent « pas être vus comme des concurrents », a assuré la ministre de la transformation et de la fonction publiques, Amélie de Montchalin, vendredi. « Ces initiatives augmentent le service public, elles ne le remplacent pas », a-t-elle ajouté.

10 millions d’utilisateurs par mois

Elle promet « jusqu’à » 10 millions d’euros pour financer l’accélérateur.

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