Revue de presse ADCET n° 146 du 29 novembre 2021

Mobilité

À la Métropole, la droite votera pour le GPSO et intègre le bureau

placeco.fr - Marie Bardet-Crougnaud

Publié le 24 NOVEMBRE 2021

Le groupe d’opposition Bordeaux Métropole Commune(s) et Alain Anziani sont parvenus à une entente pour le vote du GPSO. Les élus de droite s’engagent à voter pour la participation financière de la collectivité au projet de LGV Bordeaux-Toulouse.

(article mis à jour à 19h50 pour ajouter la réaction du maire de Bordeaux)

« La prise d’otage de la Métropole par les Verts est terminée », s’est réjouit Patrick Bobet, le maire du Bouscat et chef de file du groupe d’opposition Bordeaux Métropole Commune(s). Lors d’un point presse ce mercredi 24 novembre, il a annoncé l’entrée en vigueur dès le 1er décembre prochain d’une gouvernance partagée avec la majorité d’Alain Anziani, président de la Métropole. « C’est un nouveau départ qu’on appelait de nos vœux depuis 16 mois. […] Ce n’est pas de la cogestion, car les 11 maires de notre groupe qui vont entrer au bureau y entreront sans délégation ni vice-présidence », a précisé Patrick Bobet. Ce chamboulement est le fruit des dissensions entre Alain Anziani (PS) et son vice-président Pierre Hurmic (EELV), farouche opposant au Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO).

Car à la veille du conseil métropolitain, et du vote sur la participation financière de la collectivité au projet de ligne à grande vitesse vers Toulouse et Dax, seule une alliance avec le groupe de droite pouvait assurer à Alain Anziani une issue favorable. « Le GPSO va se faire, on va le voter et il n’y pas d’ambiguïté là-dessus, a affirmé Patrick Bobet. Il y aura sûrement entre 6 et 8 votes contre parmi nos élus, mais on est 34 au sein de notre groupe donc on sera au rendez-vous sans aucune difficulté. »

A lire aussi : Financement du GPSO - semaine charnière pour Bordeaux Métropole

Des engagements de la part d’Alain Anziani

Lire la suite : https://www.placeco.fr/article/article/gpso-a-la-metropole-la-droite-sallie-a-anziani-et-integre-le-bureau-1205

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"Truckxy, c'est l'Uber de l'utilitaire": deux Cannois lancent une application de transport d'objets à la demande

theworldnews.net -

Publié le 21 novembre 2021

Il en a connu des week-ends à déménager des copains avec son camion. C’est d’ailleurs ce qui lui a donné l’idée de l’appli qu’il vient de créer avec sa sœur Afifa.

"Truckxy, c’est l’Uber de l’utilitaire", résume-t-il enthousiaste, sûr de tenir la bonne idée. L’idée en question? On clique sur l’appli Truckxy et on voit le camion et son chauffeur le plus proche du colis, meuble, déménagement à transporter d’un point A à un point B.

"C’est un copier-coller d’Uber avec carte de France et système de géolocalisation", mais pour transporter des objets, pas des gens.

150 chauffeurs déjà inscrits

L’appli a été créée en février 2021 et acceptée sur Apple ou Play store en août. Depuis, plus de 150 chauffeurs de camion professionnels s’y sont déjà inscrits "histoire d’arrondir leur fin de mois", explique Faissal Bargaoui, résident du Riou, quartier cannois où il a grandi.

"Nous prenons 10% de la course, mais nous voulons qu’ils nous accompagnent dans le développement de la société. Qu’ils grandissent avec nous."

Quadragénaire, père de famille, impliqué dans l’association "Vivre-ensemble", Faissal Bargaoui est aussi chef d’entreprise: "Je suis moi aussi dans les camions. Je fais de la location de bennes pour la collecte et le recyclage de déchets."

Il a baptisé son entreprise, créée il y a près de trois ans, Hubert Gravats. Il en est le chef et l’unique salarié pour l’instant. "On est sur le terrain, on voit le besoin des gens en transport", dit-il.

Déjà, en 2018, il avait tenté une appli sur le même créneau. "Mais c’était trop amateur, pas abouti. Un site à l’économie baptisé Feuber. Un flop complet et en sommeil depuis."

Dont une quarantaine dans les A.-M.

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Pour le black friday, la sncf casse le prix de sa carte avantage

bfmtv.com - Olivier Chicheportiche

Publié le 23 novembre 2021

Cette carte permet à tous les voyageurs d'accéder à des tarifs plafonnés et à des réductions toute l'année.

Si la SNCF se dit très satisfaite des ventes de sa nouvelle carte Avantage, elle ne se prive pas de lancer un opération promotionnelle à l'occasion du Black Friday (qui débute le 26 novembre). Normalement vendue 49 euros pour un an, cette carte sera facturée 25 euros. Elle peut etre achetée aujourd'hui et n'être activée que dans 5 mois maximum.

Rappelons que la carte déclinée en trois versions (12/27 ans, 27/59 ans, plus de 60 ans) et permet à son détenteur et à un accompagnant d'obtenir 30% de réduction toute l'année.

Elle donne surtout accès, sous conditions, à des prix plafonnés même au dernier moment: 39 euros pour les trajets courts, 59 euro pour les trajets intermédiaires et 79 euros pour les trajets longs (plus de 3 heures).

3 millions de détenteurs de la carte

A ce tarif, la SNCF estime que la carte est rentabilisée dès le premier aller-retour. Précisions que le tarif de 25 ans est valable un an, il revient ensuite à 49 euros par an.

La SNCF, souvent sous le feu des critiques pour ses prix jugés élevés et surtout opaques, a lancé cette nouvelle carte en juin dernier. Le groupe avait donc promis une remise à plat totale de son modèle, une annonce d'autant plus stratégique que ses lignes à grande vitesse et régionales sont désormais ouvertes à la concurrence.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/transports/pour-le-black-friday-la-sncf-casse-le-prix-de-sa-carte-avantage_AV-202111230188.html

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Transports en commun : les incivilités coûtent près d'un milliard d'euros par an

leprogres.fr - Par C.T.

Selon l'Observatoire de la mobilité, les agressions de voyageurs ont progressé en 2020, notamment au sujet du port du masque. Quant à la fraude, elle dépasse les 15% dans les transports urbains de province.

L'Union des transports publics et professionnels (UTP) a publié jeudi l'Observatoire de la mobilité 2021, basé sur un sondage IFOP réalisé auprès de 1500 personnes majeures vivant dans une agglomération de 50 000 habitants ou plus. Il révèle que 96% des personnes interrogées jugent important de renforcer la lutte contre la délinquance et l'incivilité dans les transports publics. 83% considèrent également important de renforcer la lutte contre la fraude et 78% la lutte contre la mendicité. 

Des incivilités qui, selon ce rapport, coûtent au moins un milliard d'euros par an aux transports en commun : 195 millions d'euros de lutte contre la fraude et 600 millions de manque à gagner, ainsi que 200 millions d'euros pour lutter contre l'insécurité. C'est un enjeu important de leur développement : chaque année, des études mettent en lumière l'insécurité ressentie par les Français dans les transports en commun.

"Le ressenti d'insécurité est lié aux faits de délinquance, incivilités et agressions qui existent, comme dans l'ensemble de l'espace public, et dont l'appréciation du risque est renforcée par la dimension de claustration des transports publics, analyse Claude Faucher, délégué général de l'UTP. Mais dans la pratique, les faits de délinquance sont élucidés beaucoup plus vite dans les transports que dans la rue car il existe tout un ensemble de dispositifs comme des systèmes de vidéoprotection et des personnels dédiés à la sûreté." 

Les agressions de voyageurs au plus haut en 2020

Lire la suite : https://www.leprogres.fr/transport/2021/11/26/transports-en-commun-les-incivilites-coutent-plus-d-un-milliard-d-euros-par-an

Régulation des GAFAM

Les Etats membres de l'UE s'accordent sur DSA/DMA pour réguler les grandes entreprises technologiques

usine-digitale.fr - Alice Vitard

Publié le 26 novembre 2021

Les gouvernements des Etats membres de l'UE ont adopté une position commune sur le paquet DSA/DMA visant à réguler les grandes entreprises technologiques. La France, présidente du Conseil de l'UE dès janvier 2022, sera chargée de conduire les négociations avec le Parlement pour aboutir à une version commune.

c’est une nouvelle étape de franchie. Le Conseil de l'Union européenne, qui porte la voix des gouvernements membres de l'UE, a adopté le 25 novembre 2021 ses orientations générales sur le Digital Services Act (DSA) et le Digital Markets Act (DMA). Tandis que le premier texte vise la mise en responsabilité des plateformes numériques, le second instaure un nouveau modèle de régulation fondé sur un système d'obligations graduées qui cible les "gatekeepers" (les "contrôleurs d'accès").  

LA FRANCE PRÉSIDENTE EN 2022

Cédric O, le secrétaire d'Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques, représentait le gouvernement à cette occasion. Il s'est félicité de cet accord qu'il a qualifié "d'historique". "La France est déterminée à engager tous les efforts nécessaires pour bâtir des textes à la hauteur des enjeux", a-t-il écrit dans un post sur son compte Twitter faisant référence à la future présidence de la France à la tête du Conseil de l'UE à partir de janvier 2022. 

De son côté, la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs a adopté sa version du DMA, pas encore du DSA, le 22 novembre 2021. Le texte va ensuite être voté lors d'une session plénière du Parlement prévue en décembre 2021. La France sera ensuite chargée à partir de janvier de conduire les négociations avec le Parlement sur les deux versions du DMA puis du DSA. 

RÉGULER LES GRANDES ENTREPRISES TECHNOLOGIQUES

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/editorial/les-etats-membres-de-l-ue-s-accordent-sur-dsa-dma-pour-reguler-les-grandes-entreprises-technologiques.N1163277

SmartCity

Smart Cities : voici le classement des villes les plus « intelligentes » dans le monde en 2021

Une ville dite intelligente ne fait plus référence à la seule prouesse technologique mise en œuvre sur son territoire. Dans le contexte post-pandémique de la Covid-19 et face à l'urgence climatique, des villes se montrent plus « intelligentes » que d'autres et répondent mieux aux attentes de leurs concitoyens en quête de mieux-être. Ces villes intelligentes, ou smart cities, sont aux avant-postes des enjeux de santé et des défis sociétaux.

Singapour arrive en tête du classement Smart City Index 2021, qui recense les villes les plus impliquées dans la technologie, mais aussi dans  les questions écologiques, sanitaires et sociétales. La cité asiatique devance Zurich et Oslo. Autant de villes qui, selon leurs habitants, ont parfaitement géré la crise de la Covid-19 et tendent à devenir rapidement résilientes.

Les dernières données collectées indiquent que les préoccupations environnementales sont finalement les plus fortes dans les villes relativement riches. Plus globalement, l'accès à une meilleure qualité de l'air et à davantage de services de santé sont devenus prioritaires depuis le début de la pandémie. D'ailleurs, la crise liée à la Covid-19 a considérablement changé la façon dont les dirigeants des grandes villes envisagent les défis à venir. En plus de l'urgence climatique, les facteurs liés à la santé deviennent eux aussi prioritaires.

À la lumière de l'expérience de la pandémie, c'est donc la conception et l'aménagement urbains qui doivent également être adaptés à ces nouveaux défis pour en faire des villes définitivement résilientes, dans tous les domaines.

Top 10 des villes les plus intelligentes dans le monde en 2021

1. Singapour
2. Zurich (Suisse)
3. Oslo (Norvège)
4. Taipei (Taïwan)
5. Lausanne (Suisse)
6. Helsinki (Finlande)
7. Copenhague (Danemark)
8. Genève (Suisse)
9. Auckland (Nouvelle-Zélande)
10. Bilbao (Espagne)

À noter que trois villes françaises apparaissent dans le Top 50, dont Lille, Bordeaux étant la mieux classée (32e), et que Paris ne se distingue qu'en 61e position. Concernant l'Amérique du Nord, c'est New York (12e) qui fait figure de bonne élève. Au Moyen-Orient, c'est Abou Dabi (28e) ; en Europe de l'Est, Moscou (54e) ; en Amérique latine, Buenos Aires (98e) et en Afrique, Le Caire (104e).

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https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/technologie-smart-cities-voici-classement-villes-plus-intelligentes-monde-2021-95014/?utm_source=alerte&utm_medium=fs&utm_campaign=emailing&utm_content=2021-11-23-ces-villes-intelligentes-et-resilientes#xtor=EPR-57-[ALERTE]-20211123

Monnaie

Quel avenir pour la monnaie au 21e siècle ?

finyear.com

Publié le 03 septembre 2021

Le présent flash s’interroge sur le rôle de la monnaie dans notre économie en dressant un bref état des lieux et en envisageant certaines évolutions pour le futur.

1. Monnaie fiduciaire vs monnaie scripturale : de quoi parle-t-on ?

Dans sa définition la plus répandue, la monnaie a trois fonctions : moyen d’échange, unité de compte et réserve de valeur. Par rapport aux deux dernières, la première est sans doute la plus caractéristique en permettant l’échange, au sein d’un espace monétaire donné (le plus souvent, un pays), sous une forme à la fois universelle, immédiate et sans coût. La monnaie est « matérielle » (pièces, billets) mais également « immatérielle » (jeux d’écritures dans les comptes d’un établissement financier). C’est ainsi qu’on parle, pour la première, de monnaie « fiduciaire » (du latin fiducia, « confiance ») et, pour la seconde, de monnaie « scripturale ». Dans une économie moderne, la monnaie fiduciaire ne compte que pour une fraction très minoritaire de la masse monétaire : ainsi, selon les données de la Banque centrale européenne (BCE), la monnaie en circulation (près de 1 000Md€) représentait 9 % du total de la masse monétaire de la zone euro en 2014. Par comparaison, le montant des dépôts à vue (comptes courants) était cinq fois plus important (environ 5 000Md€). On distingue traditionnellement les agrégats monétaires selon un principe cumulatif en fonction de leur degré de liquidité : M1 est le plus étroit et le plus liquide alors que M3 est le plus large et le moins liquide, M2 étant l’agrégat intermédiaire où l’on trouve, outre M1, les dépôts non disponibles immédiatement (livret A…).

2. Le comportement des Français en matière de paiement

Le Gouvernement français a récemment annoncé plusieurs mesures afin de « moderniser les moyens de paiement », notamment à l’occasion des « Assises des moyens de paiement » tenues le 2 juin dernier (1). Le ministre des finances et des comptes publics a ainsi décidé la suppression de la part fixe de la commission interbancaire de paiement et vise la division par deux de la commission minimale supportée par les commerçants (lorsqu’elle existe). Par ailleurs, par décret en date du 27 juin 2015, il a été décidé l’abaissement du plafond de paiement en espèces de 3 000€ à 1 000€ à compter du 1er septembre de cette année pour « limiter la part des transactions anonymes dans l’économie qui peuvent correspondre à des actions de fraude, de blanchiment voire de financement du terrorisme »(2). Que peut-on dire sur le comportement des Français en matière de paiement hors espèces (3) ? Selon les données de la BCE, la carte bancaire est le moyen privilégié de règlement (une transaction sur deux), suivie par le prélèvement automatique (19 %), le virement (17 %) et le chèque (13 %). En évolution, le volume de paiement par carte aurait doublé en dix ans. Le montant moyen par instrument fait apparaître une hiérarchie distincte : en effet, la carte est avant tout utilisée pour des « petits » règlements (49€) contrairement au prélèvement automatique (385€), au chèque (505€) et, a fortiori, au virement (7 423€).

Lire la suite : https://www.finyear.com/Quel-avenir-pour-la-monnaie-au-21e-siecle_a33783.html

Cybersécurité

Attaques par rançongiciel envers les entreprises et les institutions - Interstats Analyse N°37

interieur.gouv.fr

Publié le 24 novembre 2021

Résumé :

Entre 2016 et 2020, on estime que les services de police et de gendarmerie nationales ont enregistré entre 1 580  et 1 870 procédures en lien avec des attaques par rançongiciel (logiciels malveillants de demande de rançon par blocage de l’accès aux données) visant des entreprises et des institutions. Quelle que soit l’estimation retenue, les tendances sont les mêmes. En particulier, selon l’estimation haute, le nombre de procédures ouvertes en lien avec des attaques par rançongiciel a augmenté en moyenne de 3 % chaque année jusqu’en 2019, avec une accélération entre 2019 et 2020 (+32 %). Bien que ce phénomène soit en hausse, les procédures en lien avec des attaques par rançongiciel envers les entreprises et les institutions ne représentent cependant que 15 % des atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données enregistrées entre 2016 et 2020.

Certains secteurs d’activité sont plus visés que d’autres. Le secteur industriel est particulièrement touché : il représente 15 % des victimes enregistrées contre 7 % du tissu économique en France. De même, le secteur des administrations publiques, de l’enseignement, de la santé humaine et de l’action sociale est surreprésenté : 20 % des victimes pour 13 % des établissements en France.

Sur la période 2016-2020, les enregistrements issus des logiciels de rédaction des procédures ne permettent pas d’approcher de manière exhaustive le nombre de cyberattaquants identifiés par les services. Sur l’ensemble des procédures en lien avec des rançongiciels, seules 0,3 % ont au moins un mis en cause enregistré.

Enfin, en lien avec des attaques de plus en plus ciblées, les entreprises et les institutions se voient réclamer des rançons de plus en plus importantes, le plus souvent en cryptomonnaie. Ainsi, selon les données enregistrées par la police et la gendarmerie, lorsque les montants sont renseignés (dans 16 % des procédures seulement), la valeur médiane a progressé d’environ 50 % par an entre 2016 et 2020, s’élevant à 6 375 euros pour cette dernière année.

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Source : https://www.interieur.gouv.fr/Interstats/Actualites/Attaques-par-rancongiciel-envers-les-entreprises-et-les-institutions-Interstats-Analyse-N-37

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La cyberdéfense, relais de croissance (à deux chiffres) pour Orange

lopinion.fr - Muriel Motte

Publié le 21 novembre 2021

Le marché mondial du cybercrime croît à une vitesse fulgurante, celui de la cybersécurité aussi. L’opérateur télécom se distingue

Les faits - Orange Cyberdefense poursuit son développement à travers 26 centres de détection dans 13 pays. La société est devenue en quelques années le numéro un français du secteur et un leader européen.

L’année qui touche à sa fin sera marquée par au moins un record. La cybercriminalitédevrait coûter la bagatelle de 6 000 milliards de dollars à l’économie mondiale, estime la société Cybersecurity Ventures, référence en la matière. Cela équivaut au PIB de ce qui pourrait être la troisième économie de la planète. Et c’est un PIB en plein boom : d’ici à 2025, le cybercrime pourrait peser 10 000 milliards de dollars, selon la même source.

La pandémie, le confinement, le télétravail et le basculement d’une partie de l’activité sur le net ont été un formidable booster pour les cybercriminels. En France, les attaques par rançongiciels ont été quatre fois plus nombreuses en 2020 qu’en 2019, chiffrait il y a quelques mois l’Anssi, l’Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information. Les leurres utilisant le Covid 19 comme appât ont évidemment fait un carton. « Nous sommes tous une porte d’entrée numérique dans notre entreprise, et même une porte multiple quand nous consultons des mails personnels sur un ordinateur de bureau, s’inquiétait la semaine dernière le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux dans les colonnes de l’Opinion.Cette prise de conscience passe par la répétition et par le récit que font les entreprises malheureusement victimes ».

L’internet des objets, la 5G (en attendant la 6G), les usines 4.0, tout cela place la sécurité des données au centre des préoccupations

Lire la suite : https://www.lopinion.fr/economie/la-cyberdefense-relais-de-croissance-a-deux-chiffres-pour-orange

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Investissements d’avenir | Stratégie d’accélération pour la cybersécurité : annonce des 6 lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt « sécuriser les territoires »

gouvernement.fr - Communiqué

Publié le 23 novembre 2021

Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, et Guillaume Boudy, secrétaire général pour l’investissement, annoncent les lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt « Sécuriser les territoires ». Cet AMI a pour objectif d’identifier les collectivités territoriales, ports et établissements de santé, qui présentent des besoins en solutions innovantes de cybersécurité. Il sera suivi d’un appel à projet qui visera à sélectionner les entreprises qui répondront à ces besoins de sécurisation en développant des prototypes appelés « démonstrateurs de cybersécurité ».

Dans le cadre de France Relance et du 4e Programme d’investissements d’avenir (PIA 4), le Président de la République a lancé le 18 février 2021 la stratégie d’accélération cybersécurité qui vise à accompagner le développement d’une filière économique à fort potentiel  et assurer à notre pays la maîtrise des technologies essentielles à la garantie de sa souveraineté, tout en faisant émerger des champions français de la cybersécurité.

Le renforcement de la cybersécurité des territoires est identifié comme une priorité de la stratégie d’accélération cybersécurité. Des solutions de cybersécurité trop faibles risquent de ne pas être suffisantes contre des attaques aux dégâts potentiellement considérables sur l’activité des structures les plus critiques, comme les hôpitaux par exemple, pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines. C’est pourquoi le soutien à la demande et à l’équipement en solutions de cybersécurité est l’un des cinq axes autour desquels s’articule la stratégie d’accélération.

L’appel à manifestation d’intérêt (AMI) « Sécuriser les territoires », s’inscrit dans cette volonté de renforcement de la cybersécurité des territoires. Cet AMI, opéré par la Banque des territoires pour le compte de l’Etat dans le cadre du PIA 4, avait pour objectif d’identifier les collectivités territoriales, ports et établissements de santé, qui présentaient des besoins en solutions innovantes et souhaitaient héberger des prototypes appelés « démonstrateurs de cybersécurité ». Un appel à projet sera lancé prochainement pour sélectionner les entreprises qui développeront ces démonstrateurs de cybersécurité.

Un jury interministériel a assuré la sélection des lauréats de l’AMI en s’appuyant sur 4 critères principaux :

Lire la suite : https://www.gouvernement.fr/investissements-d-avenir-strategie-d-acceleration-pour-la-cybersecurite-annonce-des-6-laureats-de-l

Intelligence artificielle

IA : un laboratoire de recherche mis en place par le ministère du travail

cbnews.fr - Par l’AFP

Publié le 21 novembre 2021

Un laboratoire de recherche, LaborIA, a été lancé vendredi, sous l'égide du ministère du Travail, pour mieux cerner les effets, encore mal connus, de l'intelligence artificielle (IA) sur les conditions de travail, le recrutement, les compétences... D'une durée de 5 ans, ce programme, fruit d'une convention entre le ministère et l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), sera opéré par l'institut d'innovation Matrice, incubateur de start-up et formateur de demandeurs d'emploi au développement web et au traitement des données.

"Le but est de tester concrètement des IA en contexte de travail : transformation des carrières et du recrutement, outillage du dialogue social, automatisation de tâches et évolution des emplois, impact sur les faibles niveaux de qualification", a expliqué son directeur François-Xavier Petit lors de sa présentation. Il se déroulera en trois phase : construction d'un baromètre sur l'IA au travail sur la base d'une enquête réalisée auprès d'entreprises entre novembre 2021 et avril 2022 ; formalisation avec les entreprises de projets concrets ; lancement fin 2022 d'expérimentations de six mois qui permettront de faire des recommandations pouvant être étendues à d'autres entreprises.

Lors d'une table ronde, les différents intervenants ont insisté sur l'importance que l'utilisateur comprenne "les valeurs sur lesquelles a été conçu l'algorithme", qui peut "imposer des modes de management" ou "brouiller des pistes entre l'humain et le non humain". Face à l'explosion de la quantité de données, l'IA est déjà utilisée dans de nombreux secteurs économiques ou par certains acteurs publics comme à Pôle emploi. "Mais les utilisateurs finaux doivent y trouver un sens", par exemple, "les médecins ont besoin de comprendre comment la donnée va améliorer la prise en charge thérapeutique, sinon elle n'a aucune valeur", a souligné Salima Benhamou, qui suit ces questions à France Stratégie.

Sociologue à l'Icam, Yann Ferguson a mis en garde contre la reproduction par l'algorithme "des biais liés à la communauté qui a construit le code" ou "liés au jeu de données transmis par l'entreprise". Et "le risque de perte d'expertise ou de sens critique si lui on fait une extrême confiance".  "L'IA pose des tas de questions dans le domaine du travail, c'est vertigineux. Mais c'est mieux de rechercher les enjeux en amont que d'en découvrir les effets à posteriori", a conclu la ministre du Travail Elisabeth Borne.

Lire la suite : https://www.cbnews.fr/digital/image-realytics-lance-ciblage-data-tv-lineaire-sa-plateforme-adkymia-65492