Revue de presse ADCET n° 130 du 12 juillet 2021

Mobilité

À Compiègne dès septembre le réseau de bus augmente sa capacité d'accueil, roule au gaz naturel et reste gratuit

france3-regions.francetvinfo.fr

Publié le 05 juillet 2021

La ville de Compiègne vient de signer un nouvel accord avec son concessionnaire historique de transport en commun Acary. Ils vont en profiter pour modifier le réseau de bus, tout en conservant sa gratuité, en place depuis 1975.

La ville de Compiègne s’apprête à réorganiser son réseau de bus. "Tout sera mis en place à la rentrée de septembre", assure Nicolas Leday, vice-président de l’agglomération de la région de Compiègne chargé des transports. Nouveau plan, nouveaux horaires, il y aura du changement pour les quelques 6 millions d’usagers annuels du réseau de bus de la Cité impériale, dont la gratuité est en vigueur depuis 1975.

Commande d'un nouveau bus articulé pour la ligne 5

Le premier enjeu : augmenter la capacité d’accueil des lignes les plus empruntées les lignes 5 et 2. "Nous avons commandé un bus articulé (140 places) pour la ligne 5. C’est 40 places de plus que dans un bus traditionnel. Ça va nous permettre de dégager un bus traditionnel (110 places) vers la ligne 2 qui est elle aussi très encombrée", explique-t-il.

Le deuxième enjeu : la préservation de l’environnement. Dès cette année, les nouveaux bus rouleront au gaz naturel de ville. "Nous allons changer deux à trois bus par ans pour que la flotte soit entièrement au gaz naturel de ville", détaille Nicolas Leday.

Enfin, la ville va mettre en place une navette pour relier les marchés depuis la gare. "Elle sera mise en place dès que les travaux du pôle central de la gare seront terminés. Les usagers pourront y garer leur voiture et prendre la navette qui les amènera directement sur les marchés", explique-t-il.

Conserver la gratuité des transports

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/compiegne/a-compiegne-des-septembre-le-reseau-de-bus-augmente-sa-capacite-d-accueil-roule-au-gaz-naturel-et-reste-gratuit-2167537.html

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A Montpellier, le maire Michaël Delafosse secoue organisation et gouvernance des structures satellites

objectif-languedoc-rouosillon.latribune.fr - Cécile Chaigneau

Publié le 06 juillet 2021

Un grand coup de pied dans la fourmilière. C’est ce que le maire de Montpellier et président de la Métropole est en train de faire, un an après son élection. Michaël Delafosse secoue l’organisation de l’action publique, notamment en fusionnant l’aménageur public SERM-SA3M à l’office public de l’habitat ACM. Mais pas que… Décryptage.

Michaël Delafosse, le maire (PS) de Montpellier et président de la Métropole, aux manettes depuis un an, fait un nouveau pas dans la profonde mutation de l'organisation de l'action publique...

Le 5 juillet, il présentait ainsi aux agents concernés les contours du projet de fusion de la SERM-SA3M (aménageur public, bras armé de la Métropole sur l'urbanisme) avec le bailleur social de la Métropole ACM Habitat, ainsi que la transformation de la TaM (Transports de l'agglomération de Montpellier) en société publique locale (SPL).

« Malgré la crise sanitaire et ses conséquences lourdes, j'ai souhaité dès mon élection imprimer un tempo de réformes extrêmement soutenu pour rattraper nos retards, déclare-t-il. De nombreux freins organisationnels ralentissent l'action publique et nuisent à l'intérêt général. Manque de transversalité et de lisibilité, complexité des procédures, multiplicité des acteurs... Autant d'obstacles à l'innovation et au rayonnement du territoire. Je ne m'y résous pas ! Avec le lancement d'une nouvelle architecture de gouvernance, nous nous dotons d'outils modernes pour agir au service des habitants. Nous offrons un service public plus efficient pour soutenir les projets des entreprises, accompagner les aménageurs, aider les associations. »

Créer un opérateur intégré

Premier acte : la fusion SERM-SA3M avec ACM Habitat qui, engagée dans les prochaines semaines, sera effective en 2022 pour donner naissance à un opérateur intégré "aménagement et logement".

Créée en 1961, la SERM (actionnaires : Ville et Métropole de Montpellier) emploie 129 salariés pour un chiffre d'affaires de 185 millions de euros. En moyenne, elle participe chaque année à la production de plus de 2.000 logements, commercialise pour la construction de 20.000 à 25.000 m2 de surfaces tertiaires, et investit plus de 20 millions d'euros dans le développement économique.

Le bailleur ACM Habitat, quant à lui, détient un patrimoine de près de 22.000 logements répartis sur la Métropole mais aussi sur la Communauté d'agglomération du Pays de l'Or et la Communauté de communes du Pays de Lunel. Il emploie 320 collaborateurs (de droit privé). ACM Habitat s'est fixé un objectif de 30.000 logements à horizon 2030.

« Je lui fixe un but : accélérer »

Lire la suite : https://objectif-languedoc-roussillon.latribune.fr/politique/politiques-publiques/2021-07-06/a-montpellier-le-maire-michael-delafosse-secoue-l-organisation-et-la-gouvernance-de-ses-satellites-888446.html

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Électrique, abonnements : Mobilize, la marque d’autopartage de Renault, dévoile sa stratégie (Interview)

clubic.com - Alexandre Boero

Publié le 04 juillet 2021

Mobilize est la quatrième marque du groupe Renault, et les ambitions du constructeur pour sa nouvelle entité au service de la mobilité durable sont grandes : il s’attend à ce qu’elle constitue un quart de son chiffre d’affaires d’ici 10 ans.

Née en tout début d’année, Mobilize s’inscrit dans le futur à court, moyen et long terme de Renault. À la fois service de mobilité, offre liée à l’énergie (électrique) et entité dédiée à la seconde vie des batteries , l’entreprise est portée par trois véhicules :

  • Le premier, Duo, est un petit véhicule biplace réservé à la mobilité partagée (autopartage), donc aux particuliers. Il remplace le Renault Twizy.
  • Le second, Bento, est une extension du premier, avec un petit espace cargo, pouvant convenir à la livraison ou au transport de petits colis, donc aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels. Duo et Bento devraient prendre du service en 2023.
  • Le troisième, Hippo, est dérivé du Renault EZ-Flex. Modulaire, il est destiné à la livraison du dernier kilomètre, et est déjà en activité.

Lire la suite : https://www.clubic.com/mag/transports/interview-376814-electrique-abonnements-mobilize-la-marque-d-autopartage-de-renault-devoile-sa-strategie-interview-.html

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Transport gratuit tous les week-ends pour les moins de 25 ans à Nice, sous ces quelques conditions

nice-premium.com - Lorène Mabou

Publié le 07 juillet 2021

Depuis le 01er juillet, les jeunes âgés entre 18 et 25 ans ont la possibilité d'obtenir le « Pass week-end » illimité à condition de créer une carte de transport classique lignes d'Azur.

La création de cette carte inclus le « Pass week-end gratuit ». Huit euros supplémentaires seront demandés pour les frais de dossier. Dès lors, le récipiendaire a accès à tous les réseaux de transport chaque week-end. « C’est une superbe idée. Tous les samedis soir, mes amis et moi sommes extrêmement bourrés. C’est mieux de se déplacer en tram’ pour plus de sécurité » , nous confie Bastien, jeune niçois.

Derrière cette initiative se cache d’importants enjeux

Plus qu’une promesse de campagne, la gratuité des transports urbains pour les jeunes se veut être un palliatif pour limiter les accidents de circulation. Aussi, un moyen de désenclaver les routes, de booster l’autonomie et l’implication de la jeunesse. « Je suis fier de voir se mettre en œuvre dès ce samedi cet engagement pris durant ma campagne pour renforcer le pouvoir d’achat de nos jeunes, particulièrement éprouvés par la crise sanitaire que nous traversons », a écrit Christian Estrosi sur sa page Facebook officielle. Rendez-vous dans n’importe quelle agence lignes d’Azur pour créer sa carte.

Lire la suite : https://www.nice-premium.com/actualite,42/local,5/transport-gratuit-tous-les-week-ends-pour-les-moins-de-25-ans-a-nice-sous-ces-quelques-conditions,30898.html

Cybersécurité

La Fédération française de la cybersécurité donne naissance au métier d’assistant cyber avec 20.000 créations d’emplois à la clé

channelnews.fr - Johann Armand

Publié le 9 juillet 2021

La toute jeune Fédération française de la cybersécurité (FFC) annonce la création d’un référentiel définissant les contours d’un tout nouveau métier : celui d’assistant cyber. « L’assistant cyber a vocation à assister les DSI, les RSSI, les délégués à la protection des données et les managers de risques dans les tâches dont ils ne peuvent ou ne veulent pas s’occuper », expose David Ofer, président de la Fédération française de cybersécurité (photo). Il a vocation à aller au contact des utilisateurs pour réduire les surfaces d’attaques informatiques de l’entreprise, en veillant au respect de sa politique de sécurité, en communiquant sur les règles d’hygiène numérique, en s’assurant de la conformité et de la bonne application des normes et règlements (notamment sur la protection des données privées)…

En parallèle de ce référentiel, la FFC a créé un cursus de formation au métier d’assistant cyber, qui a donné lieu au dépôt d’un titre de formation auprès de France Compétence en mars dernier. Le cursus concocté par la FFC ne nécessite pas de prérequis technique. D’une durée de 400 à 500 heures (+100 heures de stage), soit douze à quinze semaines, il s’adresse aux jeunes de niveau Bac ou à des personnes en reconversion professionnelle.

Sur la base de ce référentiel métier et de ce titre de formation, et après validation par un premier OPCO (opérateur de compétences) et plusieurs centres de formation, la FFC s’est mise en quête de partenaires susceptibles de donner corps à ce nouveau métier en mettant sur pied les premières promotions. La FFC vient ainsi de signer un premier partenariat avec Paris Plaine Commune pour la formation de 500 personnes dans le cadre de de son programme d’aide à l’insertion des jeunes. La collectivité est actuellement en train de sélectionner la vingtaine de stagiaires qui participeront à la première promotion devant démarrer en septembre. La formation sera assurée par l’EPIE Formation. Quant aux entreprises qui accueilleront ces candidats en stage, elles sont également en cours de recrutement.

Les besoins sont énormes veut croire la Fédération. Elle estime à 200.000 le nombre d’entreprises et de collectivités locales susceptibles d’utiliser à terme les services de ces assistants cyber.

Lire la suite : https://www.channelnews.fr/la-federation-francaise-de-la-cybersecurite-donne-naissance-au-metier-dassistant-cyber-avec-20-000-creations-demplois-a-la-cle-104517

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L'usurpation d'identité lors des paiements en ligne pourrait coûter 206 milliards de dollars d’ici à 2025

usine-digitale.fr - Sabrina Fekht

Publié le 05 juillet 2021

Selon une étude de Juniper Research, les pertes dues à la fraude aux paiements en ligne dépasseront les 206 milliards de dollars entre 2021 et 2025. Et le moyen le plus favorisé par les hackers reste l'usurpation d'identité, rapporte le cabinet d'étude. Face à l'augmentation du volume de paiements en ligne, ces chiffres pourraient être amenés à encore augmenter si les professionnels n'investissement pas dans de meilleures méthodes de protection.

Boosté par la pandémie de Covid-19, le commerce en ligne a entrainé une hausse du piratage par usurpation d'identité. Selon une étude de Juniper Research publiée ce lundi 5 juillet, les entreprises devraient subir plus de 206 milliards de dollars de pertes dues à ce type de fraude entre 2021 et 2025. Un chiffre équivalant à 10 fois le revenu net d'Amazon pour l'exercice 2020.

Juniper Research prévoit que les utilisateurs de portes-monnaie électroniques dépasseront les 4,4 milliards d'invididus dans le monde d'ici à 2025, contre 2,6 milliards en 2020. Chaque transaction est basée sur une vérification de l'identité des clients, toutefois les hackers redoublent d'ingéniosité pour s'en emparer. Le cabinet d'analyse répertorie plusieurs méthodes telles que les botnets, l'usurpation d'identité en contournant les technologies des services bancaires, et les campagnes de phishing.

DES MÉTHODES DE FRAUDE EN VOGUE

Ces dernières, très en vogue, visent à usurper l'identité d'une marque ou d'une organisation connue et inciter par la suite la victime à lui fournir des données personnelles, telles qu'un mot de passe ou des informations bancaires. Ces données sont par la suite monnayées sur le dark web où règne l'anonymat, rendant difficile les enquêtes des forces de l'ordre. "Dès lorsqu'une place de marché sur le dark web est fermée, une autre apparaît", déplore Juniper Research.

Aux États-Unis, le réseau Consumer Sentinel, qui fait partie de la FTC (Federal Trade Commission), suit les fraudes liées à l'identité. En 2020, Sentinel a reçu plus de 2,1 millions de rapports de fraude, dont plus de la moitié sont liés à l'usurpation d'identité. Et ce n'est pas près de s'arrêter là pour cette année sous le signe de l'hyperdigitalisation. "Les pertes dues à la fraude dans le commerce électronique augmenteront passeront de 17,5 milliards de dollars en 2020 à plus de 20 milliards de dollars en 2021, soit une croissance de 18 % sur une seule année", indique Juniper Research.

SÉCURISER LES API EST PRIMORDIAL

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/l-usurpation-d-identite-lors-des-paiements-en-ligne-pourrait-couter-206-milliards-de-dollars-d-ici-a-2025.N1118669

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Cybersécurité : voici les 10 mesures à suivre pour se protéger, selon la DGSI

cnews.fr - Nicolas Cailleaud

Publié le 08 juillet 2021

Arnaques, usurpations d'identités, vols de données de santé... Parce qu'il est aujourd'hui de plus en plus difficile de protéger son identité numérique, ses informations personnelles, voire de préserver sa réputation en ligne, la DGSI vient de partager 10 conseils à suivre en matière de cybersécurité.

La Direction générale de la sécurité intérieure a en effet lancé le 6 juillet son nouveau site internet, dans lequel elle partage ses recommandations à l'attention des citoyens français. Dans cette logique d'intérêt public, les experts en contre-espionnage rappellent ainsi des points essentiels à respecter pour sa sécurité numérique.

Appliquer les mises à jour de sécurité

En matière d'«hygiène numérique», il demeure impératif d'«appliquer immédiatement les mises à jour de sécurité sur tous vos appareils», rappelle la DGSI. En effet, que ce soit sur PC, Mac, smartphones, tablettes et même pour les objets connectés du foyer, les mises à jour sont cruciales. Celles-ci intègrent les moyens de contrer les derniers logiciels malveillants connus, mais aussi corrigent les failles de ces appareils, qui pourraient servir de portes d'entrées aux cyberattaquants.

Utiliser un antivirus

Lire la suite : https://www.cnews.fr/vie-numerique/2021-07-08/cybersecurite-voici-les-10-mesures-suivre-pour-se-proteger-selon-la-dgsi

Internet des objets

Comment l'IoT valorise la collecte de déchets

journaldunet.com - Célia Garcia-Montero

Publié le 07 juillet 2021

Digitaliser la gestion des déchets permet de réduire de 30% le nombre de tournées, selon Birdz, filiale IoT de Veolia. Un enjeu d'importance pour les collectivités françaises.

Dans la transformation des villes en smart city, les déchets ont aussi leur mot à dire. Pour les collecter au bon moment, éviter les débordements et les insalubrités qui en découlent ou favoriser le recyclage, une solution : l'IoT. En plaçant un capteur connecté dans les conteneurs pour en mesurer le taux de remplissage par laser ou ultrason, les tournées sont optimisées puisque la capacité des conteneurs est comme doublé. La raison ? Le passage des camions de collecte est programmé une fois qu'une alerte est reçue, en moyenne à un seuil de remplissage de 85%, alors qu'ils ne sont plein qu'à 45% lors des tournées à l'aveugle effectuées quotidiennement sans donnée remontée, révèle l'infographie réalisée par Birdz, filiale IoT de Veolia.

 

 

En corollaire, un autre argument de poids est de nature à convaincre les municipalités. Cette optimisation des tournées permet d'adapter les itinéraires et de réduire de 30% en moyenne le nombre de tournées par camion, ce qui se répercute sur les coûts. Une commune consacre en moyenne 20% de son budget de fonctionnement aux déchets, dont la collecte représente une part de 42% et le transport 8%. "En découle une réduction de l'empreinte carbone, la majorité du parc fonctionnant au diesel", souligne Pierre-Guillaume Seguin de la Salle, responsable marketing smart city chez Birdz. En disposant des données, les collectivités peuvent par ailleurs définir le meilleur emplacement pour leurs conteneurs et optimiser les tournées. "C'est ce qu'ont fait Grenoble en France et la ville de Prague en Europe notamment", poursuit-il.

 

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Numérique

Numérique : 71 % des Français ont au moins réalisé une démarche administrative en ligne en 2020

maire-info.com

Publié le 05 juillet 2021

Les résultats de l'édition 2021 du Baromètre du numérique ont été révélés, jeudi, par l'Arcep, le Conseil général de l'économie, le programme Société numérique de l'Agence nationale de la cohésion des territoires et le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc).

Par Ludovic Galtier

Amplifié par la crise sanitaire, le développement des usages numériques en 2020 est indéniable, selon les résultats, dévoilés jeudi 1er juillet, du Baromètre du numérique*. Trois quarts des Français ont, par exemple, échangé avec des proches via des outils numériques, 62 % ont recherché de l’information en ligne sur le covid-19 et 33 % ont télétravaillé. 

Par rapport à 2017, « 15 % de la population supplémentaire s’estime dorénavant compétente pour utiliser un ordinateur, pour un total de plus de 8 Français sur 10 [82 %, ndlr], se réjouit Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques. Cependant, la crise sanitaire a eu aussi pour effet délétère de marginaliser davantage ceux encore à l’écart du numérique, tant ce dernier est devenu vital ». 35 % des Français éprouvent, en effet, au moins une forme de difficulté avec les outils numériques : 18 % des Français ne maîtrisent, par exemple, pas suffisamment les outils informatiques pour pouvoir les utiliser pleinement et 11 % sont équipés, mais l’équipement est dépassé ou trop vieux pour bien fonctionner. Décryptage des principaux résultats.

Les moins diplômés, les ruraux et les plus pauvres en difficulté en ligne

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Blockchain

Une publication de RSA Conference sur la blockchain enflamme Twitter

cointribune.com - Luc José Adjinacou

Publié le 8 Juillet 2021

Peut-on utiliser la blockchain pour améliorer la sécurité des réseaux sociaux et des autres sites ? Des experts en sécurité informatique pensent que cette disposition peut être prise. Ils pensent qu’on peut remplacer le protocole d’internet TCP/IP par la blockchain.

La blockchain peut éliminer les défauts d’Internet »

Sur Twitter, RSA Conference, un compte pour la série de rassemblements des professionnels de la sécurité informatique, a relayé un article de blog qui soutient que « Internet a un grave défaut fondamental : le protocole de contrôle de transmission/protocole Internet ».

Pour que les internautes accèdent à tous les sites et naviguent aisément, ils recourent au protocole TCP/IP. En fait, c’est sur ce protocole qu’est construite l’architecture d’Internet. Mais cette base serait défaillante. C’est ce qu’a indiqué Rohan Hall, l’auteur de l’article relayé par le compte Twitter RSA Conference.

Selon M. Hall, le directeur technique de la société RocketFuel, le protocole TCP/IP doit être changé en raison de l’augmentation des fraudes par carte de crédit. Il propose une solution différente qui offrira de nombreux avantages aux internautes. « La blockchain peut éliminer les défauts de sécurité fondamentaux du TCP/IP », souligne M. Hall dans son article.

Supprimer le protocole TCP/IP pour la blockchain ne constitue cependant pas une bonne idée pour plusieurs personnes. Elles sont très loin d’épouser le point de vue de M. Hall, et elles l’ont fait savoir sur le réseau social Twitter. Alors, RSA Conference a supprimé sa publication.

La goutte qui fait déborder le vase

Lire la suite : https://www.cointribune.com/analyses/institutions-entreprises/une-publication-de-rsa-conference-sur-la-blockchain-enflamme-twitter/

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Les greffiers des tribunaux de commerce commencent à miser sur la blockchain

zdnet.fr - Clarisse Treilles

Publié le mardi 06 juillet 2021

Transformation digitale : Les greffiers des tribunaux de commerce vont prendre en main la technologie blockchain d'Archipels pour mieux contrôler, via une API, l’existence du siège des entreprises immatriculées au registre du commerce et des sociétés.

La profession de greffier passe un nouveau cap dans sa transformation numérique, en recourant à la technologie blockchain pour améliorer la gestion du registre du commerce et des sociétés (RCS), dans un effort de renforcer ses moyens de lutte contre la fraude.

Le Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce et la société Archipels ont annoncé un partenariat venant confirmer l’intérêt de cette profession réglementée pour la technologie de la blockchain. La certification documentaire ainsi proposée permettra aux greffiers de vérifier, via une API, l’existence du siège des entreprises immatriculées au registre du commerce et des sociétés.

« Aujourd'hui, quand nous recevons une facture, pour contrôler la réalité du siège de l'entreprise, nous utilisons les moyens mis à disposition en réalisant un contrôle de cohérence », explique à ZDNet Victor Geneste, membre du Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce et porte-parole sur ce projet. Dès lors que la facture est numérique, « la blockchain peut donner la certitude que le document entre les mains est bien celui émis à l'origine », indique-t-il.

Certifier des informations à la source

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/les-greffiers-des-tribunaux-de-commerce-commencent-a-miser-sur-la-blockchain-39925825.htm

5G

Une île à l'heure de la 5G

corsematin.com - Noël Kruslin

Publié le 03 juillet 2021

En opérateur leader, Orange a officiellement lancé son réseau 5G, hier. Une première étape qui permet, pour l'heure, d'arroser les villes d'Ajaccio, Bastia, Porto-Vecchio et Calvi. D'ici 2022, cette couverture va se déployer sur d'autres communes majeures de l'île. Explications

Direction régionale, ambassadeurs digitaux, techniciens et autres personnels... Orange tenait vraiment, hier matin, à l'Hôtel Best Western d'Ajaccio, à assurer une communication de grande envergure à l'occasion du lancement officiel de son réseau 5G sur la Corse.

Une technologie d'ores et déjà opérationnelle sur les quatre cœurs de ville d'Ajaccio, Bastia, Porto-Vecchio et Calvi, grâce à l'installation de nouveaux modules sur les antennes existantes. Une technologie qui, aux yeux de l'opérateur, constitue une évolution considérable, et ce à plus d'un titre.

"La 5G, c'est une nécessité pour la Corse, mais aussi une opportunité", a souligné André Martin, le directeur régional d'Orange, présent lors de cette opération de communication. La nécessité, elle concerne essentiellement le grand public, surtout à l'heure d'une saison touristique où les usages les plus courants se démultiplient. La 5G est là pour désaturer un trafic en croissance permanente, de l'ordre de 40 % par an.

L'opportunité est celle d'accompagner ce que le directeur régional d'Orange qualifie de "forte appétence" pour un développement qui s'appuie sur la technologie. "Dans ce domaine, la Corse figure au second rang des sites les plus actifs du grand Sud-Est", précise André Martin, soucieux d'inscrire la démarche de son entreprise dans une perspective de développement économique. "Et ce dans une vision responsable pour une couverture en fonction des besoins du territoire."

Dans la dynamique de transition écologique

Lire la suite : https://www.corsematin.com/articles/une-ile-a-lheure-de-la-5g-118773

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Le brief éco. Téléphonie : le gouvernement accélère le développement de la 5G

Un plan d’investissement vient d’être dévoilé, il sera financé par le plan de relance.

francetvinfo.fr - Emmanuel Cugny

Publié le 07 juillet 2021

Un plan à 1,7 milliard d’euros : le programme de développement de la 5G présenté mardi 6 juillet par la ministre déléguée en charge de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, et le secrétaire d'État au Numérique Cédric O, est à la fois public et privé. L’État va y consacrer 735 millions d’euros jusqu’en 2025 et le reste sera mobilisé par le secteur privé. L’objectif n’est pas de déployer des infrastructures autour de l’internet nouvelle génération ultra rapide mais d’accélérer le développement des usages de la 5G, en particulier dans le monde industriel. C’est du donnant-donnant, une opération gagnant-gagnant pour chacune des deux parties.

Il s’agit de pousser des projets innovants dans la santé, l’industrie et les transports, trois secteurs clefs de la reprise. L’État a déjà sélectionné – il y a moins d’un an – quelques projets qui recevront les premiers fonds et le but est d’élargir à d’autres nouvelles idées. Parmi les premiers projets sélectionnés, on trouve par exemple une carte d’accélération de réseau inventée par une PME grenobloise (Kalray) qui a séduit les groupes Renault, Orange et Atos ; une solution de contrôle de la ventilation et du chauffage des bâtiments par une entreprise qui emploie 30 salariés en Rhône-Alpes (Adeunis) ; un système de communication entre unités de production (de machine à machine) conçu par une société d’ingénierie et de conseils basée au Pecq, dans les Yvelines (Médiane Système) qui travaille avec EDF, etc.

Créations d’emplois

Selon la ministre Agnès Pannier-Runacher, cette mobilisation d’argent public et privé, cet effort de stimulation des applications de la 5G (télémédecine, relations inter-entreprises, objets et voitures connectés…), peut permettre de créer 20 000 emplois d’ici quatre ans et porter à 15 milliards d’euros le marché de l’internet très haut débit en France. Derrière tout cela, il y a l’exportation, l’exposition de nos petites entreprises à l’international qui en ont bien besoin. Et puis surtout, la mise en valeur des compétences de nos régions, les bassins d’emplois où naissent les idées et se créé la croissance et la richesse industrielle. Le but est d’élargir le financement à d’autres nouvelles idées. Avis aux amateurs.

Lire la suite : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-eco/le-brief-eco-telephonie-le-gouvernement-accelere-le-developpement-de-la-5g_4674895.html

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5G : la France table sur un marché de 15 milliards d’euros d’ici 2025

euractiv.fr - Mathieu Pollet | EURACTIV France

Publié le 6 juillet 2021

Près de 1,7 milliard d’euros devrait être investi dans le marché de la 5G français, selon la ministre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher et le secrétaire d’État à la Transition Numérique Cédric O, qui ont présenté ce matin (6 juillet) leur stratégie « d’accélération » pour les télécommunications.

« Nous avons pris le temps de lever les doutes (…) et maintenant nous devons accélérer », a annoncé d’entrée la ministre chargée de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher dans le cadre de la présentation de la « stratégie nationale sur la 5G et les futures technologies des réseaux de télécommunications ».

Pour atteindre l’ambition française d’un marché 5G en France à 15 milliards d’euros à l’horizon 2025, le gouvernement a annoncé une enveloppe de 480 millions d’euros de financements publics pour soutenir des projets prioritaires d’ici à 2022, enveloppe qui devrait s’étoffer jusqu’à atteindre 735 millions en 2025. Au total, en prenant en compte l’investissement privé, ce sont plus de 1,7 milliards qui devraient être mobilisés pour le secteur des télécommunications dans les années à venir.

Mme Panier-Runacher a insisté sur les opportunités qu’offre la 5G en matière de compétitivité, que ce soit dans le domaine automobile, hospitalier, agricole, etc. « La présidente de la Commission européenne a fait de la 5G une de ses priorités », a-t-elle souligné au passage.

Lire la suite : https://www.euractiv.fr/section/economie/news/5g-la-france-table-sur-un-marche-de-15-milliards-deuros-dici-2025/

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Le gouvernement veut soutenir des projets 5G industriels à hauteur de 480 millions d'euros d'ici 2022

usine-digitale.fr - Léna Corot

Publié le 06 juillet 2021

Le gouvernement va investir 480 millions d'euros d'ici 2022 et jusqu'à 735 millions d'euros d'ici 2025 pour soutenir des projets autour de la 5G. Il souhaite spécifiquement soutenir des projets qui contribuent à la compétitivité de l'industrie française.

Dans le cadre du plan de France Relance, le gouvernement consacre une enveloppe pour le développement de la 5G. Le but est d'aider à la mise en place de ce réseau et de cas d'usages industriels, et de réfléchir aux futures technologies de réseaux de télécommunications.

"La 5G est un pilier de l’industrie 4.0 et de l’usine du futur : la mobilisation de nos industriels autour de la 5G et de ses usages est clef pour la compétitivité de notre pays et représente une véritable opportunité pour créer des emplois pérennes dans nos territoires", explique Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, dans un communiqué. Le gouvernement pense que cette stratégie permettra de créer jusqu'à 20 000 nouveaux emplois à l'horizon 2025.

480 MILLIONS D'EUROS D'ICI 2022

Au total, le gouvernement souhaite mobiliser 480 millions d'euros pour soutenir des projets jugés prioritaires d'ici 2022 et jusqu'à 735 millions d'euros d'ici 2025. Ces fonds publics proviennent du 4ème programme d'investissement d'avenir (PIA) et du plan France Relance. Ces sommes ne sont pas tellement nouvelles, mais le gouvernement n'avait encore détaillé les montants précis qui seraient investis dans la 5G. Ces fonds publics doivent, par effet de levier, mobiliser des fonds privés pour un investissement total qui pourrait s'élever à 1,7 milliard d'euros d'ici 2025.

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