Revue de presse ADCET n° 128 du 28 juin 2021

Mobilité

Enquête dans la région Grand-Est : proximité, ralentissement et nouveau rapport au travail plébiscités

forumviesmobiles.org

Recherches terminées

Début: 01 May 2021
Fin: 01 June 2021

Alors que la mobilité occupe une place centrale dans les modes de vie contemporains, les habitudes ont été bouleversées par la crise sanitaire. L’immobilité a longtemps été prescrite autant que possible et le télétravail s’est imposé à une partie significative des habitants de la région Grand-Est qui sont de plus en plus nombreux à s’interroger sur leur mode de vie. Avant le premier tour des élections régionales 2021, le Forum Vies Mobiles donne quelques pistes pour comprendre les nouvelles attentes des habitants en matière de modes de vie et de mobilité, grâce à une enquête menée mi-avril auprès de 1 000 habitants de la régions Grand Est.

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Pour mieux connaitre les aspirations des habitants de la région Grand Est pour le futur et leur permettre de faire des propositions qui seront portées auprès des élus, un Forum Citoyen réunissant les habitants du Grand Est aura lieu les 2, 3 et 4 juillet à Saint-Dié des Vosges autour d’une thématique centrale pour le futur : Mobilité et travail.

Le Forum Citoyen est un dispositif participatif lancé cette année par le Forum Vies Mobiles dont l’objectif est de faire débattre 120 citoyens dans les territoires des enjeux des déplacements liés au travail dans les modes de vie.

Lire la suite : https://fr.forumviesmobiles.org/projet/2021/06/14/enquete-dans-region-grand-est-proximite-ralentissement-et-nouveau-rapport-au-travail-plebiscites-13714

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Climat et résilience : les sénateurs veulent résoudre la question du transit des poids lourds dans les communes

maire-info.com - Franck Lemarc

Publié le 25 juin 2021

Les sénateurs ont terminé hier, en séance publique, l'examen du volet « déplacements » du projet de loi Climat et résilience. Ils ont notamment demandé le report de la mise en place d'une écotaxe régionale et modifié le dispositif des zones à faibles émissions. 

Par Franck Lemarc

Il a fallu deux jours de débats aux sénateurs pour venir à bout du titre III du projet de loi Climat et résilience, sur lequel la Haute assemblée avait des divergences profondes avec l’Assemblée nationale et le gouvernement. Les sénateurs, en séance, ont confirmé les principaux apports adoptés en commissions et ajouté d’autres modifications. On peut retenir notamment la diminution du taux de TVA à 5,5 % pour les billets de train, la limitation des capacités aéroportuaires, l’objectif d’un doublement de la part modale du fret ferroviaire et fluvial d’ici 2030. En matière de vélo, le Sénat a adopté le principe d’un soutien à la création de parcs de stationnement sécurisés dans les parkings relais en entrées d’agglomération et celui d’un apprentissage « gratuit et universel »  du vélo pour les enfants. 

Écotaxe régionale repoussée à 2028

Lire la suite : https://www.maire-info.com/transports/climat-resilience-les-senateurs-veulent-resoudre-la-question-du-transit-poids-lourds-dans-les-communes-article-25468

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Les téléphériques : la mobilité urbaine de demain ?

theworldnews.net

Publié le 21 Juin 2021

Est-ce que les grandes métropoles urbaines vont prendre, dans les années à venir, des allures de station de ski ? La remarque mérite un temps de réflexion au regard des multiples projets de téléphériques urbains qui poussent comme des champignons dans toute la France ces derniers temps. Brest a ainsi été la première ville française à se doter d'une telle infrastructure, en 2016, avec des cabines dressées à une cinquantaine de mètres de hauteur.

S'il peut se revendiquer être le seul téléphérique urbain encore en service aujourd'hui dans l'Hexagone, celui-ci est à l'arrêt depuis plusieurs mois en raison d'indices de dégradation inquiétants et sans qu'une date de remise en marche ne soit connue. Néanmoins, ses déboires ne freinent pas l'ambition d'autres collectivités en la matière. La région Île-de-France vient de débloquer 125 millions d'euros pour son « Câble A », devant relier en 17 minutes Créteil à Villeneuve-Saint-Georges.

La Réunion, Ajaccio et Grenoble ont également déterminé des tracés et doivent désormais passer à la mise en chantier. Dans la catégorie des grandes villes, Bordeaux et Lyon réfléchissent ouvertement à un tel projet. « Pour ces nouvelles municipalités (désormais écologistes, ndlr), il y a l'idée de marquer son territoire et son mandat avec un mode de transport qui illustre, en tout cas c'est ce qu'on veut faire croire, une nouvelle époque, par rapport aux tramways qui datent des années 1920 ou encore des métros qui ont émergé en 1970. De plus, ce sont des modes de transports vertueux sur le plan environnemental, avec une faible emprise au sol et un fonctionnement totalement électrique », tente de justifier Pierre-Yves Péguy, le directeur du Laboratoire Aménagement Économie Transports (LAET). Celui de Toulouse est dans les cartons depuis des d'années et a monopolisé un temps toutes les municipalités du xxie siècle sans exception. Cette longue réflexion va ainsi permettre à la quatrième ville de France d'avoir un transport collectif et aérien dès l'été prochain, avec un enjeu simple. Il s'agit de survoler la Garonne, pour effectuer en 10 minutes de téléphérique un trajet habituellement réalisé en 40 minutes avec la voiture.

Lire la suite : https://theworldnews.net/fr-news/telepheriques-la-mobilite-urbaine-de-demain

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Une application mobile innovante récompense les trajets écoresponsables

environnement-magazine.fr - Abdessamad Attigui

Publié le 21 juin 2021

La pollution automobile freine la transition écologique. Face à ce constat, deux ingénieurs niçois ont développé l’application Rob. Objectif : favoriser l’usage des modes de transport plus responsables, en gratifiant les utilisateurs.

Vélos, autobus, trains... Les citoyens sont récompensés automatiquement pour chaque trajet écoresponsable. Créée en 2020, l’application Rob s’inspire du modèle des miles aériens qui vise à fidéliser les clients à voyager en avion. Les ingénieurs David Atlan et Thibaut Arnould ont souhaité rendre cette recette commerciale plus vertueuse en incitant le maximum d’utilisateurs à se déplacer pour une mobilité plus responsable.

Déployée à ce jour sur le secteur de Paris, l’application attribue des points aux utilisateurs lorsqu’ils se déplacent en transports doux et responsables : le bus, le tramway, le métro, le train, le covoiturage, le VTC green, le scooter électrique, le vélo ou bien la trottinette électrique. Concrètement, ils peuvent gagner des points en scannant les titres de transport ou en connectant leur carte bancaire à l’application qui détectera le paiement des voyages effectués. « Toutes les données sont cryptées et les serveurs sont situés dans l’Union européenne », font savoir les deux fondateurs.

Rob encourage également les initiatives personnelles. Celle-ci gratifie les achats de matériels de mobilité et les réparations ou recharge des véhicules électriques personnels. Les points accumulés peuvent être échangés contre des minutes de mobilité électrique, des cartes cadeaux éthiques ou encore transformés en dons pour des associations.

Un calculateur d’empreinte carbone

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Seine-Saint-Denis : le premier vol de taxi volant a eu lieu au Bourget

lesechos.fr - Loana Berbedj

Publié le 22 juin 2021

L'aéronef développé par la firme allemande Volocopter a décollé pour la première fois au Bourget. Un test grandeur nature qui a pour objectif de commercialiser ce nouveau mode de transport d'ici 2030.

Un décollage sans encombre et sans bruit. Pour son premier vol, ce lundi 21 juin, Volocity , l'aéronef développé par l'entreprise allemande Volocopter, s'est élancé de l'aérodrome du Bourget (Seine-Saint-Denis) à l'occasion du Paris Air Forum.

Visuellement, ce taxi volant ne ressemble pas tout à fait à celui imaginé par Luc Besson en 1997, dans son film Le Cinquième élément. Avec ce premier test, les créateurs de l'engin, qui a plutôt l'air d'un hélicoptère miniature, espèrent reconduire les expérimentations à la rentrée dans le but de proposer des vols de démonstrations pendant les Jeux Olympiques de Paris, en 2024. À terme, l'objectif vise à déployer une offre commerciale à l'horizon 2030.

Légende : Pour son premier vol, Volocity, l'aéronef développé par l'entreprise allemande Volocopter, s'est élancé de l'aérodrome du Bourget (Seine-Saint-Denis) (Michel Euler/AP/SIPA)

Adieu nuisances sonores

Si l'idée est d'intégrer ces drones à l'écosystème des grandes villes pour fluidifier les transports, le véhicule électrique à décollage vertical, qui dispose de deux places, a pour l'instant effectué un premier vol de 2 minutes, sans pilote ni tapage. « Nous avons un outil qui va nous permettre de relever les défis des nuisances sonores, donc de l'acceptabilité par la population », a expliqué le directeur de l'aéroport Paris - CDG, Marc Houalla.

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile-de-france/seine-saint-denis-le-premier-vol-de-taxi-volant-a-eu-lieu-au-bourget-1325667

Cybersécurité

Ransomware : pourquoi il ne faut pas payer la rançon en cas d'attaque

01net.com - Gilbert Kallenborn - Source : Cybereason

Publié le 21 juin 2021

La très grande majorité des entreprises qui payent reçoivent une seconde attaque dans la foulée. Et dans presque la moitié des cas, c’est le même ransomware.

Prises pour cible par un ransomware, les entreprises décident parfois de payer la rançon demandée, parce qu’il n’y a pas de sauvegardes, pour aller plus vite, ou encore par peur que les données soient publiées en ligne.
Les forces de l’ordre, pourtant, prônent toujours l’inverse : il ne faut jamais payer de rançon, car cela finance la cybercriminalité et l’on n’est jamais sûr que les malfrats tiennent leur parole. Un sondage réalisé par Cybereason auprès de 1 263 professionnels de la cybersécurité semble leur donner raison.

A découvrir aussi en video sur le site

Parmi ceux qui ont mis la main au porte-monnaie, seuls 51 % ont pu totalement retrouver leurs données. 3 % n’ont rien pu récupérer du tout et 46 % se sont retrouvés avec des données partiellement altérées. Bonjour la galère.

Lire la suite : https://www.01net.com/actualites/ransomware-pourquoi-il-ne-faut-pas-payer-la-rancon-en-cas-d-attaque-2044778.html

Monnaie numérique

La Banque de France réalise une nouvelle expérimentation de monnaie numérique de banque centraleMonnaie numérique

Objectif : tester et la fiabilité d'une monnaie numérique pour ses citoyens

siecledigital.fr - Alexandre Plancher
Publié le 23 juin 2021

La Banque de France a révélé avoir réussi avec succès sa dernière expérience autour de l’utilisation de Monnaie Numérique de Banque Centrale (MNBC). L’opération qui consistait à transférer et à payer un titre coté a permis de tester une nouvelle fois la compatibilité des cryptomonnaies avec les infrastructures traditionnelles.

La Banque de France a annoncé lundi dernier avoir réussi avec l’aide de SEBA Bank, une cryptobanque suisse, une nouvelle expérimentation d’usage de la monnaie numérique, la MNBC. L’opération consistait à utiliser de la monnaie numérique de banque centrale pour simuler le règlement de titres cotés et déclencher leur livraison dans la plateforme européenne de gestion des transactions financières. L’opération qui s’est avérée être un succès a ainsi permis à la Banque de France de tester la compatibilité de la blockchain avec les infrastructures traditionnelles, tout en assurant la confidentialité des transactions. « Cette expérimentation a permis de démontrer les possibilités d’interactions entre les infrastructures conventionnelles et les infrastructures distribuées et ouvre la voie à d’autres alliances dans l’objectif de bénéficier des opportunités offertes par les actifs financiers dans un environnement blockchain », a indiqué Nathalie Aufauvre, Directrice Générale de la Stabilité Financière et des Opérations de la Banque de France.

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2021/06/23/la-banque-de-france-realise-une-nouvelle-experimentation-de-monnaie-numerique-de-banque-centrale/

Paiement mobile / Blockchain

Deutsche Telekom lance un réseau de paiement mobile basé sur la blockchain Celo

fr.cryptonews.com - Tim Alper

Publié le 22 juin 2021

Les entreprises de télécommunications mondiales s'intéressent de plus en plus à la technologie blockchain. Deutsche Telekom (DT), le plus important fournisseur de télécommunications d'Allemagne et d'Europe, a annoncé qu'il s'était associé au poids lourd du secteur financier, Andreessen Horowitz (AH), dans le cadre d'un nouvel accord impliquant le réseau blockchain Celo.

Dans un communiqué de presse partagé avec Cryptonews.com, les entreprises ont déclaré qu'elles avaient conclu un accord qui verrait les entreprises placer des jetons Celo (CELO) en “staking” et créer un nouveau réseau de paiements mobiles alimenté par la blockchain. (Celo est soutenu à la fois par DT et AH, parmi d'autres investisseurs tels que Coinbase Ventures ou Polychain Capital).

Ils ont expliqué qu'ils souhaitaient "construire une plateforme de paiement mondiale qui peut être utilisée par toute personne possédant un téléphone mobile."

DT, l'ancien monopole d'État, réalise cette opération par l'intermédiaire de sa filiale d'innovations numériques T-Systems MMS. L'entreprise n'a pas révélé le montant de son investissement, mais en avril de cette année, elle a annoncé qu'elle avait réalisé un "investissement significatif dans le secteur de la finance décentralisée (DeFi)".

Aucun détail n’a également été révélé concernant le montant de la participation d'Andreessen Horowitz. Mais, a ajouté la société allemande, Andreessen Horowitz et T-Systems vont maintenant chercher à “staker” leurs jetons auprès de validateurs intéressés sur le réseau.

Lire la suite : https://fr.cryptonews.com/news/deutsche-telekom-to-launch-celo-powered-mobile-pay-network-11074.htm

Services publics/Paiement en ligne

Services publics : plusieurs nouveautés pour les paiements en ligne 

maire-info.com - A.W.

Publié le 22 juin 2021

Les collectivités utilisant le service de paiement en ligne PayFiP vont devoir modifier le lien qu'elles utilisent sur leur site internet. Désormais, les usagers des services publics pourront utiliser Paylib pour payer leurs factures. 

Le site gouvernemental des collectivités locales fait le point, dans sa dernière lettre d'information, sur les nouveautés déployées au mois de juin concernant les paiements en ligne.
Celles-ci arrivent alors que toutes les collectivités encaissant plus de 5 000 euros de produits locaux par an seront tenues de proposer à leurs usagers une solution de paiement en ligne dès l’an prochain, et que celles dépassant les 50 000 euros de produits locaux annuels y sont déjà contraintes par décret depuis le 1er janvier 2020.

Le paiement via Paylib autorisé

« Pour aider les collectivités à respecter facilement cette réglementation », la direction générale des finances publiques (DGFiP) a développé, depuis une dizaine d’années, une solution numérique dénommée initialement « TIPI »  puis, depuis 2018, « PayFiP » , qui permet aux usagers des services publics de payer leurs factures (eau, cantines scolaires, crèches, etc.) par carte de crédit ou par prélèvement SEPA unique.
« L’avantage », pour ces derniers, expliquent la DGFiP et la direction générale des collectivités locales (DGCL) dans la lettre d'information des collectivités locales, est qu’ils n’ont « pas à se déplacer (ni à la régie, ni au centre des Finances publiques, ni dans un bureau de tabac pour le paiement de proximité) », ni à débourser « des frais postaux, par rapport au paiement par chèque ». De plus, ce service en ligne est disponible « 24 heures sur 24 et sept jours sur sept ».
Afin d’élargir la palette des moyens de paiement, il est aussi proposé aux usagers depuis le début du mois d’utiliser une autre solution de paiement en ligne pour régler sa facture : Paylib. Celle-ci est « sécurisée, 100 % française [et] associe le smartphone de l’usager à son compte bancaire », assurent les auteurs de la lettre d’information, qui précisent qu’« au lieu de taper son numéro de carte bancaire sur la page de paiement, l’usager s’identifie par son numéro de téléphone portable ». 

PayFiP : l’URL doit être changée

Lire la suite : https://www.maire-info.com/services-publics/services-publics-plusieurs-nouveautes-pour-les-paiements-en-ligne-article-25450

Biométrie

Un système de biométrie chargé de vérifier l’identité des bénéficiaires du chômage montre des lacunes

siecledigital.fr - Valentin Cimino - @ciminix
Publié le 21 juin 2021

Aux États-Unis, alors que les autorités tentent de réduire la fraude, certains demandeurs d'emploi disent être pénalisés par cette technologie de reconnaissance faciale.

Depuis plusieurs mois, une vingtaine d'États américains utilisent un système de reconnaissance faciale pour vérifier l'identité des personnes qui demandent des allocations de chômage. Vraisemblablement ce système biométrique ne fonctionne pas si bien. Certaines personnes se sont vues refuser leurs allocations sans raison.

Les bénéficiaires du chômage sont pénalisés par ce système biométrique

Selon The Verge, le service de vérification d'identité baptisé ID.me, a pour objectif de réduire la fraude aux États-Unis, auprès des personnes qui demandent à bénéficier d'une allocation chômage. Pour tenter d'y parvenir, les services publics américains ont décidé d'utiliser une technologie de reconnaissance faciale pour vérifier l'identité des des personnes. L'idée est évidemment de gagner du temps, mais aussi de simplifier la vérification de l'identité du demandeur.

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2021/06/21/etats-unis-biometrie-identite-chomage/

5G

La 5G vraiment plus performante que la 4G ? Une étude montre d'importantes disparités

La 5G va plus vite que la 4G, mais cela varie en fonction des pays.

cnetfrance.fr - Roch Arène 
Publié le jeudi 24 juin 2021 

Les données compilées par Statista entre le 1er février et le 1er mai 2021 sont dites « fiables », cela signifie qu’il s’agit de la vitesse moyenne que 90 % des utilisateurs dépassent.

La 5G vraiment plus rapide que la 4G ?

Le constat est assez simple, la 5G est bien plus rapide que la 4G, mais on remarque toutefois d’importantes disparités entre les pays. Alors que le ratio est de 1 à 12 pour la Corée du Sud, il est de 1 à 7 pour l’Australie et 1 à 3 pour les États-Unis. À vrai dire, seule la Corée du Sud propose une vitesse de téléchargement moyenne en 5G au-delà des 100 mégabits par seconde. Le constat le plus amer concerne l'Italie avec un débit qui passe de 6,6 mégabits en 4G à seulement 10,2 mégabits en 5G.

Graphique à reprendre

https://d1fmx1rbmqrxrr.cloudfront.net/cnet/i/edit/2021/06/5G-statista.jpg

En ce qui concerne la France, on passe de 5,7 mégabits en moyenne à 16,1 mégabits. Un gain non négligeable, mais qui n’est pas aussi fulgurant qu’annoncé. Cela s’explique sans doute par le choix des opérateurs pour déployer la 5G avec principalement les bandes de fréquences 2,1 GHz et 700 MHz qui ont une plus grande portée, mais des débits plus faibles. 

Lire la suite : https://www.cnetfrance.fr/news/la-5g-vraiment-plus-performante-que-la-4g-une-etude-montre-d-importantes-disparites-39925143.htm

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La 5G “autonome” d'Orange pour les entreprises prévue en 2022

lesnumeriques.com - Bastien Lion (@BastienLion)

Publié le 21 juin 2021

Orange prépare le terrain pour le déploiement des réseaux 5G standalone qui permettront aux entreprises de bénéficier de leur propre réseau découpable selon leurs besoins entre les différents appareils connectés présents sur site.

On ne cesse de le répéter, l'impact réel de la 5G sera surtout mesurable du côté des entreprises. Des forfaits spécialement pensés pour celles-ci ont déjà vu le jour chez les différents opérateurs, mais les possibilités offertes aux professionnels par cette nouvelle génération réseau n'ont pas encore été toutes dévoilées. D'autant qu'à l'heure actuelle, une grande partie des sites 5G déployés le sont sur des bases posées via la 4G. C'est d'ailleurs l'un des principaux reproches faits à Free, qui a choisi de miser en majorité sur des antennes 700 MHz, loin des 3,5 GHz requis pour la fameuse “bande-cœur”.

ARTICLE RECOMMANDÉ : Laure de la Raudière (Arcep) : “Les opérateurs doivent être très clairs sur la qualité de l'expérience 5G offerte”

De son côté, Orange prépare la suite des événements. Michaël Trabbia, responsable technologie et innovation de l'ex-France Télécom, en a dit un peu plus à nos confrères de 01Net sur les futurs réseaux privés 5G à destination des entreprises. Des dispositifs totalement indépendants de la 4G, logiquement dénommés standalone (autonome en français). Ils seront installés directement au sein des locaux des acteurs concernés, principalement des ports et des zones industrielles.

2022 pour les pros, 2023 pour le grand public

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Intelligence artificielle

Depuis un an, la Haute-Garonne exploite l’intelligence artificielle pour entretenir ses routes départementales

actuia.com - Zacharie Tazrout

Publié le 23 juin 2021

Dans tous les départements de France, l’évaluation de l’usure des routes départementales est un vrai défi : la Haute-Garonne ne fait pas figure d’exception avec ses 6 000 km de routes. Pour résoudre ce problème, le conseil départemental du 31 a signé un accord avec la société Vaisala, spécialisée dans la conception de produits et de services pour la mesure environnementale et industrielle. L’entreprise a fourni au département un logiciel d’intelligence artificielle pour détecter la moindre fissure ou le moindre nid-de-poule sur la chaussée.

Un partenariat technologique pour résoudre le problème de l’entretien des routes départementales

Dans un département où le trafic routier progresse de 4 à 6 % par an, le département de la Haute-Garonne doit investir près de quinze millions d’euros par an pour entretenir ses routes. Les véhicules pouvant le plus souvent détériorer la route involontairement sont les poids lourds, les bus, mais également les machines permettant de déneiger les routes en hiver, fréquemment utilisées dans le sud du département. Les différences de température peuvent également jouer sur la qualité des routes.

Pour résoudre ce problème, la Haute-Garonne a signé un partenariat en juin 2020, avec Vaisala, un fournisseur finlandais de solutions environnementales et industrielles. Leur solution a pour but d’aider les 450 agents opérationnels de la direction des routes du département en conduisant partout dans le département sans qu’il y ait besoin de s’arrêter pour vérifier chaque défaut de la chaussée.

Un outil d’intelligence artificielle mettant à contribution les conducteurs

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Nice expérimente l’intelligence artificielle contre les dépôts sauvages

leparisien.fr - Matthias Galente

Publié le 24 juin 2021

La ville teste un nouveau dispositif fonctionnant grâce à des caméras de vidéoprotection et une association d’algorithmes. Les contrevenants sont directement harangués à distance avec des haut-parleurs.

Sur l’un des écrans du centre de supervision urbain de Nice, qui regroupe les images des 3800 caméras de vidéoprotection, une alerte apparaît brusquement. On aperçoit un homme abandonnant de gros cartons en pleine rue depuis sa camionnette. En catimini, il fait ce que l’on appelle « un dépôt sauvage ». L’un des 800 déplorés chaque jour dans la commune. En quelques secondes, l’opératrice de la police municipale effectue une levée de doute, puis s’adresse à l’individu via des haut-parleurs installés sur les caméras. La suite du scénario ? Potentiellement une amende plus ou moins salée.

S’il ne s’agissait encore que d’une démonstration, effectuée jeudi devant les représentants des comités de quartier, la scène devrait bien être réelle dans les jours à venir. Nice a en effet décidé de tester, pendant six mois, un nouveau dispositif permettant de lutter contre ce fléau qui lui coûte plusieurs millions d’euros par an. Grâce à l’association d’algorithmes et la collaboration de spécialistes en intelligence artificielle, elle a développé, « en interne », promet-elle, un logiciel capable de détecter automatiquement et immédiatement le dépôt sur la voie publique d’objets en tout genre (électroménager, meubles, emballages…). « Une première en France » selon le maire, Christian Estrosi.

Éviter les foudres de la Cnil

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RGPD

RGPD : vers une « jurisprudence Facebook » ?

silicon.fr - Clément Bohic

Publié le 21 juin 2021

Dans une affaire impliquant Facebook, la CJUE a précisé le pouvoir des autorités de contrôle vis-à-vis des traitements de données transfrontaliers.

Quels pouvoirs le RGPD confère-t-il vraiment à la CNIL et ses homologues ? La Cour de justice de l’Union européenne vient de trancher une partie de la question. En l’occurrence, sur les traitements de données transfrontaliers.

L’arrêt qu’elle a rendu la semaine passée s’inscrit dans une affaire qui remonte à 2015. À l’origine, il y a une révision de la politique de Facebook en matière de données et de cookies. On avait pu constater les pratiques qui s’étaient ensuivies. Dans les grandes lignes, un suivi à la trace des internautes belges, qu’ils soient ou non membres du réseau social.

En septembre 2015, le président de l’autorité de contrôle nationale (Commission de protection de la vie privée) avait fini par intenter une action en cessation à l’encontre de Facebook. Plus précisément de la maison mère et de ses filiales belge et irlandaise.

Condamné en référé (avant de retourner la situation), Facebook l’avait surtout été sur le fond en février 2018. Le tribunal de première instance néerlandophone de Bruxelles avait conclu à une information insuffisante des personnes concernées. Et à l’invalidité du consentement recueilli.

L’affaire avait rebondi en Cour d’appel. Avec, entre-temps, l’entrée en application du RGPD, le 25 mai 2018. Dans ce contexte, la justice a dû examiner d’une part les faits antérieurs à cette date et de l’autre, les faits postérieurs. Pour les premiers, Facebook Belgique dénonçait une action irrecevable, la transposition du RGPD ayant éliminé la base juridique précédente. Pour les seconds, il avançait le mécanisme du « guichet unique ».

RGPD : Facebook et l’argument irlandais

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RGPD : échec de la Protection, triomphe de la Gouvernance

zdnet.fr - Frédéric Charles pour Green SI

Publié le 21 juin 2021

Innovation : Le RGPD est aujourd'hui plus présent par la gouvernance qu'il impose que par la protection des données des européens qu'il amène

En décembre 2017, GreenSI s'étonnait que la prévision de l'année 2020 était l'explosion des emplois en IA, de l'ordre 2 millions, sans considérer l'épée de Damoclès que l'Europe allait mettre en 2018 sur tous ses champions : le RGPD. Le carburant de l'IA restant la donnée et la donnée personnelle s'immisçant partout quand les experts cherchent la petite bête ou l'exception, l'équation semblait insoluble.

Le RGPD est maintenant en place depuis plus de trois ans et en regardant autour de vous le constat semble sans appel. L'intention initiale à bien fait pschitt et le RGPD est aujourd'hui plus présent par la gouvernance qu'il impose aux entreprises basées en Europe que par la protection des données des européens qu'il amène à ceux qui naviguent sur l'internet mondial.

La protection des données a même peut-être aussi touché ses limites pendant la crise sanitaire. Elle a été utilisée pour bloquer la diffusion d'un moyen moderne de prévenir et de sauver des vies, l'application TousAntiCovid. Plus d'un an après sa sortie, elle commence à s'imposer comme une évidence de protection des individus pour fréquenter les lieux publics, alors qu'elle n'a été sauvée que par le passage en force du gouvernement. 

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