Revue de presse ADCET n° 125 du 7 juin 2021

Mobilité

Véhicules électriques : comment Jean-Baptiste Djebbari veut « dynamiser » le déploiement des bornes de recharge

maire-info.com - Ludovic Galtier

Publié le 31 mai 2021

Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, dévoile en exclusivité à Maire info la marche à suivre pour l'élaboration des « schémas directeurs » qui structureront le déploiement des bornes de recharge pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables. Interview.

Pour atteindre l’objectif de 100 000 bornes de recharge pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables fin 2021, les autorités organisatrices de la mobilité pourront élaborer un « schéma directeur »  pour structurer le déploiement de ces bornes. Le gouvernement a édité un guide à ce sujet à l’attention des collectivités. Quel sera exactement leur rôle ?

Pour l’élaboration des schémas, la collectivité territoriale ou l’établissement public associera à la concertation les acteurs publics ou privés qui sont aménageurs d’infrastructures de recharge ouvertes au public, de même que les aménageurs de nouvelles infrastructures de recharge. Les gestionnaires du réseau public de distribution d’électricité seront également mobilisés. Il est possible, et c’est objectivement préférable, que les schémas directeurs soient réalisés à une maille territoriale la plus grande possible. 

Comment cela va précisément se mettre en musique ?

En premier lieu, les travaux doivent s’appuyer sur une analyse fine de la situation actuelle incluant un état des lieux de la mobilité électrique et de l’utilisation des infrastructures de recharge ouvertes au public existantes. Ainsi pour faciliter l’élaboration de ces diagnostics, nous avons pris un décret pour permettre la récupération des données des aménageurs d’infrastructures de recharge. Associée à une vision prospective de la mobilité électrique, ces éléments vont ainsi servir de base à l’élaboration des besoins d’infrastructures de recharge sur chaque territoire, tant pour les usages locaux que pour les usages en transit.

Justement, les collectivités doivent définir leurs priorités « afin de parvenir à une offre de recharge suffisante pour satisfaire le trafic local et le trafic de transit ». A partir de quels indicateurs cette offre sera-t-elle considérée suffisante ?

L’offre doit naturellement prendre en compte les éléments prospectifs de la mobilité électrique du territoire, c’est-à-dire les flux potentiels de véhicules électriques à court et moyen termes. Plus que des indicateurs, il s’agit de fixer des objectifs car les actions définies dans les schémas directeurs font l’objet à moyen terme d’une évaluation. Au regard de cette évaluation et de l’actualisation du diagnostic, le schéma directeur sera mis à jour en définissant de nouvelles échéances de moyen et de long terme. 

« Un coup de boost aux aides pour les nouveaux déploiements » 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/transports/vehicules-electriques-comment-jean-baptiste-djebbari-veut-dynamiser-deploiement-bornes-recharge-article-25370

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Métro, bus, tram : à Toulouse, les usagers pourront bientôt payer leur voyage en carte bancaire

ouest-france.fr - avec NG

Publié le 04 juin 2021

À Toulouse (Haute-Garonne), les usagers des transports en commun pourront prochainement régler leur voyage grâce à leur carte bancaire sans contact. Après une phase de test l’année prochaine, le déploiement de ce dispositif d’Open Payment à l’ensemble du réseau est prévu pour 2023.

Le paiement pour emprunter les transports en commun sera bientôt simplifié à Toulouse (Haute-Garonne). Les usagers du métro, du bus et du tram n’auront plus besoin d’avoir un titre de transport magnétique ou faire l’appoint en espèce.

Ils pourront ainsi régler leur voyage directement dans les transports avec leur carte bancaire, grâce au paiement sans contact, ou avec leur smartphone, rapporte Actu Toulouse, jeudi 3 juin.

Déployé sur tout le réseau en 2023

En effet, Tisséo, opérateur des transports en commun de Toulouse et de sa région, va mettre en place sur l’ensemble du réseau un dispositif d’Open Payment (paiement au valideur) qui permet le paiement en sans contact à la place des tickets magnétiques.

Le service sera d’abord testé sur la Navette aéroport en 2022 avant d’être étendu aux autres lignes à l’horizon 2023, précise Actu Toulouse.

Lire la suite : https://www.ouest-france.fr/region-occitanie/toulouse-31000/metro-bus-tram-a-toulouse-les-usagers-pourront-bientot-payer-leur-voyage-en-carte-bancaire-7288015

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Groupe RATP x Fieldbox.ai : L’intelligence artificielle au service des aiguilleurs du RER B

lesechos.fr - Proposé par Viva Technology

Publié le 31 mai 2021

Le groupe RATP présente en vidéo son partenariat avec la startup FieldBox.ai. Ensemble, ils ont développé une solution qui va faciliter le travail des opérateurs et fluidifier le trafic sur la ligne B du RER.

Regardez la vidéo « VivaStory » du Groupe RATP. Charles-Emmanuel Frénoy, directeur commercial de la startup, et Claire Bouhot, en charge du digital pour RER, y présentent les grandes lignes de ce projet phare de l’accélération digitale pour le groupe.

Essayez de regarder cette vidéo sur www.youtube.com

Viva Technology, l’événement startup et tech numéro 1 en Europe, est de retour du 16 au 19 juin 2021 dans une version hybride mêlant présentiel et digital. 

Comme les précédentes éditions, VivaTech se tiendra à Paris Expo Porte de Versailles, dans un hall d'une superficie de 25 000 m². Les règles sanitaires y seront strictement observées : port du masque et test négatif obligatoire pour tous les visiteurs, et jauge de public.

Dans le même temps, un dispositif digital innovant permettra de rejoindre des salles de networking virtuelles, d’assister à des conférences ou encore de découvrir plus de 500 innovations modélisées en 3D et en réalité augmentée.

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/partenaires/viva-tech-2021/groupe-ratp-x-fieldboxai-lintelligence-artificielle-au-service-des-aiguilleurs-du-rer-b-1319302

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RATP : une intelligence artificielle pour gérer l’affluence dans le métro

lepoint.fr

Publié le 25 mai 2021

L’IA traduit les données sur un écran placé près des bornes de validation de billets, dans la salle d’échanges de la gare de Lyon, rapporte « Le Parisien ».

Publié le 25/05/2021 à 21h34 - Modifié le 26/05/2021 à 06h28

À Paris, à la station Gare de Lyon sur la ligne 14, les voyageurs peuvent désormais connaître en temps réel le taux d'occupation des quais grâce à une intelligence artificielle, rapporte Le Parisien. Une mesure testée depuis mardi 25 mai par la RATP. Un nouvel écran d'affichage et de nouveaux panneaux d'information ont ainsi été installés dans la station de métro. Des annonces sonores sont également prévues dans les prochains jours.

« Nous préparons la future exploitation. Avec le prolongement Sud vers l'aéroport d'Orly et Nord à Saint-Denis-Pleyel, la fréquentation va doubler et passer de 500 000 à 1 million de voyageurs », indique Emmanuel Sologny, directeur du métro de la ligne 14. La question de la fluidité devient alors centrale.

« À aucun moment, nous n'identifions les visages »

Pour gérer l'affluence, une intelligence artificielle va ainsi compter le nombre de silhouettes humaines qu'elle identifie, à partir des images de six caméras présentes sur les quais. Des images supprimées par la suite. « Tout est anonyme. À aucun moment, nous n'identifions les visages », précise le directeur de l'innovation à la RATP, Côme Berbain.

L'IA traduit ensuite les données sur un écran placé près des bornes de validation de billets, dans la salle d'échanges de la gare. Des bonshommes de différentes couleurs indiquent le taux d'occupation des quais : en rouge, les zones saturées avec plus de deux personnes pour 10 m2, en orange, les zones plus denses avec une personne pour la même superficie et en gris, lorsqu'il n'y a que 0,5 personne pour la même surface.

Une expérimentation qui pourrait être déployée sur d'autres lignes

Lire la suite : https://www.lepoint.fr/societe/ratp-une-intelligence-artificielle-pour-gerer-l-affluence-dans-le-metro-25-05-2021-2428175_23.php

Services publics

L’UE s’apprête à annoncer un portefeuille numérique pour les citoyens européens

siecledigital.fr - Benjamin Terrasson - @BenTerrasson
Publié le 1 juin 2021

C’est le 2 juin que ce nouveau service doit être présenté

L’Union européenne doit présenter le 2 juin un nouveau service à destination des citoyens des pays membres selon le Financial Times, un portefeuille numérique. Il doit permettre à ses utilisateurs d’accéder à des services publics et privés partout dans l’Union.

Un service pour stocker ses données sensibles

Ce service devrait prendre la forme d’une application. L’utilisateur pourra s’en servir en tant que coffre-fort numérique pour stocker des documents officiels comme un permis de conduire ou conserver des données sensibles, voire des moyens de paiements…

L’application devrait également faciliter l’accès aux services publics, pour payer ses factures notamment, ou encore aux administrations locales, en cas de voyage au sein de l’Union européenne. Des services privés seront également présents sur le portefeuille numérique, le Financial Times rapporte l’exemple du paiement d’une voiture de location.

Pour accéder à l’application, l’empreinte digitale ou rétinienne pourrait être envisagée. Afin de sécuriser la confidentialité des données et surtout éviter qu’elle ne soit réutilisée, l’UE promet d’en empêcher l’exploitation commerciale grâce à des séparations structurelles au sein du service.

Au cœur du projet : la souveraineté numérique

Lire la suite : https://siecledigital.fr/2021/06/01/ue-portefeuille-numerique/

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Assises de la dématérialisation : les annonces et l’analyse de l’Etat

lagazettedescommunes.com - Par La Rédaction 

Publié le 03 juin 2021

La ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, a ouvert les 4e Assises de la dématérialisation organisées par la Gazette, le 27 mai. Elle a rappelé l'ampleur des chantiers en cours, et annoncé comment la transition numérique pouvait bénéficier du plan de Relance. Nadi Bou Hanna, le délégué interministériel au numérique est revenu dans le détail, lui, sur les différents chantiers des collectivités : démat' des autorisation d'urbanisme, archivage, logiciels libres, cybersécurité...

L’objectif de dématérialisation des services publics du gouvernement est ambitieux, puisque l’ensemble des procédures doivent être dématérialisées d’ici 2022, les services de l’Etat embarquant avec eux les services publics opérés par les collectivités territoriales.

Mais tout ne peut pas être que numérique, prévient Amélie de Montchalin, la ministre de la transition et de la fonction publiques, en ouverture des 4èmes Assises de la dématérialisation organisées par la Gazette des Communes le 27 mai 2021. Elle insiste également sur la nécessaire qualité offerte par les services numérisés : accessibilité, identité numérique, accompagnement, simplification réelle…

Amélie de Montchalin a également détaillé les moyens mis à la disposition des collectivités territoriales, dans le plan de relance, pour accélérer sur la transition numérique, ainsi que les chantiers partagés avec les collectivités locales, et notamment le partage de données.

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/748587/assises-de-la-dematerialisation-les-annonces-et-lanalyse-de-letat/

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Service public local de la donnée : Brest prend la main

brest.fr

Mis en ligne le vendredi 04 juin 2021

La question des données fait désormais partie du quotidien. Brest métropole et ses partenaires ont posé, le 3 juin, les bases de la construction d’un service public local de la donnée, pour lequel chacun et chacune est invité à s’exprimer.

Le sujet n’a rien d’évident, et nombre d’entre nous seraient tentés de ne pas y prêter attention. Mais les données collectées par les entreprises privées comme par les services publics constituent une source d’information inédite sur nos vies. Pour mieux les protéger, et en garantir un bon usage, Brest métropole s’engage donc dans un chantier ambitieux : celui de la création d’un service public local de la donnée (SPLD), à l’échelle de l’Ouest breton. 

Améliorer le service public

Le lancement de ces travaux s’est déroulé le 3 juin, à Brest, au sein des Ateliers des Capucins, en présence notamment d’Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d’Etat à l’origine de la loi pour une République numérique, adoptée en 2016. 
« Cette loi a été fondatrice, et les collectivités territoriales ne peuvent pas être absentes de ce sujet. Elles possèdent un nombre de données important, en lien avec leurs compétences, de l’éducation à la culture, en passant par le transport ou le logement. La question est de savoir comment nous pouvons les utiliser dans le cadre d’une amélioration du service public », a pu rappeler François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest métropole. 

Une concertation en ligne

Lire la suite : https://www.brest.fr/actus-agenda/actualites/actualites-2561/service-public-local-de-la-donnee-brest-prend-la-main-1039054.html

5G

5 G : Un partenariat Ecole des Mines / Orange a été lancé

lessor42.fr - Rédaction

Publié Le 01 juin 2021 

Mercredi 19 mai, l'Ecole des Mines de Saint-Etienne, représentant le consortium DIWII (Digital Intelligence way for industry institute), et Orange ont signé un partenariat concernant l'installation du Orange 5G Lab et de démonstrateurs IoT (Internet of things) sur l'espace DIWII au Campus Région du numérique à Lyon. Objectif : accompagner les entreprises pour tester et développer les usages innovants portés par la 5G et l'IoT.

DIWII, co-pilotée par Mines Saint-Etienne et l'emlyon, associe des partenaires pour aider les entreprises industrielles à accélérer leurs transformations technologique, numérique, environnementale et organisationnelle. DIWII est une plateforme technologique représentant grandeur nature une Usine 4.0, physique et virtuelle qui forme et accompagne les entreprises vers l'Industrie 4.0.

La plateforme est située sur le campus Région du numérique à Charbonnières-Les-Bains (69), au cœur de l'écosystème numérique de la région Auvergne-Rhône-Alpes, première région industrielle française en termes d'emplois.

Pour Marie-Claude Foucré, déléguée régionale Orange : « Orange est ravi d'intégrer la plateforme DIWII et d'accueillir au campus Région du numérique les entreprises au sein de l'espace Orange 5G Lab. Grâce à ce partenariat, à la présence de solutions et d'experts d'Orange business services, les entreprises d'Auvergne-Rhône-Alpes co-innoveront, expérimenteront les futurs usages de la 5G et de l'IoT, et renforceront leur compétitivité. »

Pour Pascal Ray, directeur de Mines Saint-Etienne : « L'installation du Orange 5G Lab à DIWII enrichira l'offre de services aux entreprises, sur les réseaux haut débit et solutions industrielles d'IoT. L'objectif est de soutenir les entreprises pour renforcer leur force d'innovation et leur développement économique. L'industrie 4.0 est au cœur de la stratégie de Mines Saint-Etienne. Nous sommes tête de pont de l'industrie 4.0 à l'Institut Mines-Télécom (IMT), premier groupe français de grandes écoles d'ingénieurs et de management, dont nous sommes membres. »

Lire la suite : https://www.lessor42.fr/5-g-un-partenariat-ecole-des-mines-orange-a-ete-lance-26865.html

Intelligence artificielle

Un système d'IA pourrait aider à contrer la propagation de la désinformation avec une précision de 96 %

Grâce à un mécanisme qui détecte les comptes de médias sociaux à l'origine de ces campagnes

intelligence-artificielle.developpez.com - Stan Adkens

Publié le 30 mai 2021

Une équipe du groupe Artificial Intelligence Software Architectures and Algorithms du Lincoln Laboratory de MIT a tenté de mieux comprendre les campagnes de désinformation en ligne et a également créé un mécanisme permettant de les détecter, dans le cadre d’un programme baptisé RIO (Reconnaissance of Influence Operations). L'objectif du programme était également de faire en sorte que ceux qui diffusent ces fausses informations sur les plateformes de médias sociaux soient identifiés. L'équipe a publié un article en janvier dernier dans Proceedings of the National Academy of Sciences, une revue scientifique multidisciplinaire.

Les campagnes de désinformation ne sont pas nouvelles, ce qui est nouveau, en revanche, c'est l'utilisation d'Internet et des médias sociaux pour diffuser ces campagnes. La diffusion de la désinformation via les médias sociaux a le pouvoir de modifier les élections, de renforcer les théories du complot et de semer la discorde.

Un nouveau rapport publié en fin 2018 sur la campagne de désinformation menée par la Russie lors de l'élection présidentielle américaine de 2016 a révélé que toutes les grandes plateformes de médias sociaux ont été utilisées pour diffuser des mots, des images et des vidéos dans le but d'influencer les électeurs pour favoriser l'élection du président Donald Trump. Le rapport offrait des détails sur la manière dont les Russes travaillant à l’Internet Research Agency auraient influencé les Américains lors des élections présidentielles de 2016 avec des infox.

Au cours du même mois, un autre rapport a conclu que la manipulation de l'opinion publique sur les plateformes de médias sociaux était devenue une menace critique pour la vie publique. Le rapport a révélé que malgré les efforts pour lutter contre la propagande informatique, le problème s'aggrave à grande échelle. En effet, partout dans le monde, des agences gouvernementales et des partis politiques exploitent les plateformes de médias sociaux pour diffuser des informations indésirables et la désinformation, exercer une censure et un contrôle, et saper la confiance dans les médias, les institutions publiques et la science.

Lire la suite : https://intelligence-artificielle.developpez.com/actu/315604/Un-systeme-d-IA-pourrait-aider-a-contrer-la-propagation-de-la-desinformation-avec-une-precision-de-96-pourcent-grace-a-un-mecanisme-qui-detecte-les-comptes-de-medias-sociaux-a-l-origine-de-ces-campagnes/

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L’Union européenne accuse un retard conséquent en matière d’intelligence artificielle et de blockchain

actuia.com

Publié le 3 juin 2021

Le 1er juin dernier, la Banque européenne d’investissement (BEI) a publié un rapport détaillé autour de l’intelligence artificielle et de la blockchain. Le document rapporte que l’Union européenne n’est à l’origine que de 7 % des investissements annuels globaux réalisés autour de ces deux technologies, contrairement à la Chine et aux États-Unis qui représentent 80 % du marché. Le déficit d’investissement annuel dans ces deux secteurs correspond à 10 milliards d’euros : une somme que l’UE doit investir si elle souhaite rester compétitive.

Un rapport de la BEI évoquant les investissements autour de l’intelligence artificielle et de la blockchain

Le rapport intitulé “Artificial intelligence, blockchain and the future of Europe” montre que par rapport à ses concurrents, l’Union européenne prend un retard non négligeable dans le déploiement d’innovations liées à l’IA et à la blockchain. Ces deux technologies semblent être celles qui joueront un rôle central dans la stratégie de transition numérique européenne ainsi que dans le renforcement de sa souveraineté technologique.

Cette étude réalisée par la BEI précise que les deux secteurs représentent 25 milliards d’euros d’investissements annuels, dont 80 % sont assumés par les États-Unis et la Chine. Environ 1,75 milliard d’euros, soit 7 % des investissements sont réalisés par les 27 états membres de l’Union européenne, bien loin des 20 milliards d’euros dépensés par les deux superpuissances. Le rapport conseille donc à l’UE de revenir à hauteur en investissant près de 10 milliards d’euros dans la blockchain et l’IA.

Graphique représentant l’ensemble des investissements réalisés par différents pays autour de la blockchain et de l’IA :

L’Union européenne accuse d’autres retards dans les deux secteurs

L’étude montre que le plus grand nombre de PME impliquées dans l’IA et la blockchain se trouve aux États-Unis avec 2 995 entreprises, puis en Chine avec 1 418 structures, et enfin en Union européenne avec 1 232 PME. Le Royaume-Uni seul comprend 495 entreprises spécialisées dans les deux technologies. Au sein de l’UE, l’Allemagne et l’Autriche en comportent le plus grand nombre, suivies des nations de l’Europe du Sud puis de la France.

Lire la suite : https://www.actuia.com/actualite/lunion-europeenne-accuse-un-retard-consequent-en-matiere-dintelligence-artificielle-et-de-blockchain/

RGPD

RGPD, Cnil : le constat de l'échec

journaldunet.com - Alain Steinmann, Directeur du JDN

Publié le 2 juin 2021

Les données personnelles des Français sont plus pillées que jamais, les acteurs européens de l'adtech sont massacrés, les Gafa sont au fait de leur puissance. La technocratie a tué la tech européenne.

Bon anniversaire ! C'était il y a un peu plus de cinq ans, déjà. Le 24 mai 2016 entrait en vigueur le RGPD, pour une application deux ans plus tard. Les technocrates qui l'ont pondu nous avaient promis mille merveilles. L'Europe allait devenir un « nouveau continent » du respect des données personnelles pour le bien de l'ensemble de ses citoyens, ce qui allait créer un nouveau pan entier de l'économie, permettre le développement de milliers de start-up, tout en (gnark gnark) boutant hors de nos frontières les méchants Gafa. Un rêve de technocrate vendu à ceux qui voulaient bien y croire. Il y a d'ailleurs un village Potemkine où tout semble aller pour le mieux pour les données personnelles : le 3 Place de Fontenoy dans le chic 7e arrondissement de Paris, le siège de la Cnil. Si cet organisme était lucide, il tirerait le bilan de cinq ans d'échecs de régulation des données personnelles et écrirait ceci dans son bilan annuel :

Les données personnelles des Européens et des Français sont exploitées et raffinées comme cela n'a sans doute jamais été le cas, par des milliers d'entreprises "shadow" situées à Tel Aviv ou à Hong Kong, hauts-lieux de l'impunité numérique. Elles collectent, volent, traitent et revendent les données de chaque citoyen européen. La Cnil n'y peut rien, ces sociétés ne daignent même pas lui répondre. Alors elle met à l'amende Carrefour. Un PDG très en vue, un siège social en France, une marque connue, des activités non délocalisables. Voici la cible idéale pour les courageux serviteurs de la Cnil : un (en réalité) faible qui va payer. Un communiqué de presse où la présidente, Marie-Laure Denis, pourra montrer qu'elle agit. Et préparer la suite de sa carrière. Ailleurs, loin des champs de ruines qu'aura provoqués le RGPD. Contribuable, ton argent n'est pas jeté par les fenêtres à deux pas des Invalides, regarde, on te protège. Propagande, qui ne sert qu'à masquer que seules les entreprises européennes respectent le règlement. Les autres s'en contre-fichent. Même les Gafa pourtant très en vue (leur adresse est dans les Pages Jaunes) n'ont jamais mis en place les recommandations de la Cnil sur la possibilité de refuser tous les cookies en entrant sur un site.

Lire la suite : https://www.journaldunet.com/ebusiness/publicite/1502065-rgpd-cnil-la-debacle/