Revue de presse ADCET n° 120 du 3 mai 2021

Mobilité

Cinq leaders mondiaux s’unissent pour lancer la Software République, un écosystème d’open innovation pour la mobilité

forbes.fr - Marie-Caroline Selmer, Journaliste Forbes France

Publié le 28 avril 2021

Dévoilé début avril, le projet présenté comme une communauté d’innovations est porté par 5 grandes entreprises françaises qui se sont rapprochées pour apporter des solutions technologiques aux enjeux et aux défis de la mobilité d’aujourd’hui et de demain. Une nouvelle proposition de valeur basée sur des collaborations ouvertes entre les membres actuels et futurs de la Software République.

Un enjeu de souveraineté

Lancée à l’initiative de Luca de Meo, la Software République a été pensée comme un écosystème d’open innovation permettant à ses membres fondateurs de mutualiser leurs expertises sur les sujets de mobilité, d’intelligence artificielle, de big data, ou encore de cybersécurité pour créer les solutions et systèmes de la mobilité de demain. Des thèmes transversaux qui participent à la transformation de tout un secteur, et sur lesquels il était important d’apporter une solution collaborative de grande envergure pour assurer la souveraineté de la France et de l’Europe dans ce domaine. Un acte de leadership fort porté par Elie Girard, Bernard Charlès, Luca de Meo, Jean-Marc Chéry et Patrice Caine, respectivement les dirigeants des entreprises Atos, Dassault Systèmes, Groupe Renault, STMicroelectronics et Thales.

Nouvelle chaîne de valeur de la mobilité

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Thionville. Citézen, un projet pour la mobilité à 200 millions d’euros

lasemaine.fr - Fabrice Barbian

Publié le 26 avril 2021

Porté par le Syndicat mixte des transports urbains Thionville Fensch (SMiTU), le projet Citézen, bus à haut niveau de service, va réinventer la mobilité sur Thionville et les communes environnantes. Mais aussi redessiner la ville de Thionville. Près de 200 millions d’euros sont investis.

« Ce projet est majeur. Il va transformer notre territoire alors que nous avons 10 à 15 ans de retard en matière de mobilité », a d’emblée précisé Pierre Cuny, le maire de Thionville, lors du conseil municipal du 19 avril, à propos du projet « Citézen, bus à haut niveau de service (BHNS) » porté par le Syndicat mixte des transports urbains Thionville Fensch (SMiTU). Si ce projet est évoqué depuis une dizaine d’années, il entre dans une phase opérationnelle, cette année. L’ambition est de répondre aux besoins en matière de mobilité tant locaux que frontaliers en sachant que ces derniers sont amenés à « exploser » dans les années à venir. 100 000 frontaliers français travaillent actuellement au Luxembourg, ils seront 140 000 d’ici 10 ans. Et la majorité d’entre eux sont installés à Thionville et dans les communes environnantes, ce qui pèse fortement sur les déplacements et leur fluidité.

Des bus à l’heure

Avec le BHNS, l’objectif est d’améliorer l’offre de service afin de favoriser les déplacements en bus en termes de confort ou d’accessibilité mais aussi, et surtout, en termes de régularité et de vitesse. « Avec le BHNS, l’usager a l’assurance que son bus passera systématiquement à l’heure prévue. Et ça change tout, notamment lorsqu’il est question de se rendre à la gare pour y prendre un train », précise Pierre Cuny. Pour assurer cette régularité, il est prévu de créer deux lignes de bus, entre Hayange et Basse-Ham et Metzange et Yutz, qui desserviront Thionville. Une troisième pourrait voir le jour entre Esch-sur-Alzette et Frisange, des études ayant été lancées en ce sens. Ces lignes bénéficieront de voies de circulation réservées sur la chaussée, de la priorité aux carrefours, de stations spécifiques… Et sur ces axes, viendront se greffer le réseau des autres bus, des pistes cyclables, des voies piétonnes, des parkings-relais pour assurer des déplacements doux et rapides. Et plus écologiques puisque les bus seront 100% électriques.

« Ça va râler »

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La mobilité déchire les régions

lemoniteur.fr -Laurent Miguet

Publié le 22 avril 2021

La première carte de France des autorités organisatrices de la mobilité donne une image saisissante de la notion de différenciation, après la publication de l’enquête menée en avril par l’Assemblée des communautés de France (AdCF). Dans le taux d’adhésion des communautés de communes à la compétence optionnelle créée par la Loi d’orientation sur les mobilités (Lom), les divergences entre régions se révèlent jusqu’à la caricature : 100 % en Bretagne, 4 % en Occitanie.

La compétence d’autorité organisatrice de la mobilité a séduit 54 % des communautés de communes de France, qui pouvaient délibérer en ce sens jusqu’au 31 mars. Ce score résulte de l’enquête menée en avril par l’Association des communautés de France. 218 directeurs généraux de services communautaires y ont répondu.

Liberté surveillée

Derrière le résultat globalement positif pour les auteurs de la loi d’orientation des mobilités du 24 décembre 2019, se cache un frein à la libre détermination des collectivités pressenties. L’AdCF signale une réponse typique de certaines d’entre elles : « La décision du conseil communautaire de ne pas prendre la compétence "mobilité" fait suite au souhait "appuyé" de la Région de ne pas la partager »…

Parmi les principaux foyers de résistance, l’Occitanie ne s’est pas cachée, dans les colonnes du Moniteur du 16 avril, d’opposer un contre-modèle à la « balkanisation » qui résulterait d’une multiplication des AOM dans son territoire. En plus du Centre Val-de-Loire, les plus fortes réticentes se manifestent dans la moitié sud. En Ile-de-France, la Lom donne l'AOM au conseil régional sur tout son territoire.

Croissant fertile au nord

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Programme « ponts » pour 28 000 communes : la date butoir repoussée au 10 mai

maire-info.com - Franck Lemarc

Publié le 30 avril 2021

Le programme national Ponts, piloté par le Cerema, va permettre le recensement et l'évaluation des ouvrages d'art dans quelque 28 000 communes. Ce programme commence par une vaste enquête à laquelle les maires sont invités à répondre. Ils ont maintenant jusqu'au 10 mai pour le faire.

« Pour rester ‘’en bonne santé’’, un ouvrage d’art a besoin d’un entretien courant régulier et d’opérations spécialisées », rappelle le Cerema en préambule de son vademecum du programme national Ponts. L’État – en particulier à la suite de la catastrophe de Mirepoix-sur-Tarn, en novembre 2019 et surtout de Gênes, en Italie, à l’été 2019 – a lancé un certain nombre d’initiatives pour recenser les ponts, notamment dans les plus petites communes, et aider à les diagnostiquer. Dans le cadre du plan de relance, 40 millions d’euros ont été débloqués pour financer un plan de recensement et d’évaluation des ouvrages. 

Communes et ouvrages concernés

Ce sont quelque 28 000 communes qui sont éligibles à ce plan, selon des critères liés à la population au potentiel fiscal : sont éligibles les communes dont la population est inférieure à 2 000 habitants et dont le potentiel fiscal est inférieur ou égal à 1 000 000 euros ;  celles dont la population est comprise entre 2 000 et 4 999 habitants et dont le potentiel fiscal est inférieur ou égal à 1 500 000 euros ; et enfin celles dont la population est comprise entre 5 000 et 9 999 habitants et dont le potentiel fiscal est inférieur à 2 500 000 euros.
Les ouvrages concernés sont ceux qui portent une voirie communale ou faisant partie du domaine public communal, ainsi que les ouvrages de franchissement d’une ouverture supérieure ou égale à deux mètres et les murs de soutènement aval portant une voirie communale de plus de deux mètres au point le plus haut. Sont aussi concernés les murs de quais s’ils soutiennent une voirie communale. 
Ne sont en revanche pas concernés les tunnels et tranchées ouvertes, les barrages, les murs de soutènement amont.  
La liste complète des communes éligibles est fournie par le Cerema. 

Enquête et visite d’expert

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Covid-19

Plan national de résilience et de relance : des mesures qui concernent de près les collectivités territoriales

maire-info.com - A.W.

Publié le 28 avril 2021

Aux côtés de son homologue allemand, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a dévoilé les investissements prévus dans son plan national en réclamant à la Commission européenne de mettre en oeuvre le plan de relance européen « le plus vite possible ». À ce titre, la France devrait recevoir 40 milliards d'euros de subventions.

Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, a présenté hier le plan national de relance et de résilience (PNRR) français – qu'il doit transmettre aujourd’hui à Bruxelles – dans lequel il détaille comment sera utilisé le financement d’environ 40 milliards d'euros de subventions inscrits dans le plan de relance historique européen de 750 milliards d'euros. Ainsi que l’agenda de réformes visant à satisfaire la feuille de route européenne.

« Nous avons perdu trop de temps » 

Lors de cette conférence de presse conjointe avec son homologue allemand, Olaf Scholz, il a toutefois appelé la Commission européenne à examiner les plans de relance nationaux qui lui seront soumis cette semaine par les États membres « le plus vite possible », afin qu'ils deviennent une « réalité concrète pour les citoyens européens »  et que « l'argent soit versé avant la fin de l'été ». 
Car, selon lui, « nous avons perdu trop de temps », rappelant que « la croissance chinoise est repartie, les États-Unis sont en plein essor ». Pour ne pas être décrochée, « l'Union européenne doit rester dans la course ». 
Alors que ce plan doit permettre « d’investir massivement dans la transition écologique et numérique », la France peut donc prétendre à faire financer son propre plan de relance 100 milliards d'euros à hauteur de 40 % par Bruxelles. 
Le PNRR s’articule autour de trois piliers (écologie, compétitivité, cohésion sociale et territoriale) dont 5,8 milliards d’euros doivent aller à la rénovation énergétique, 7 milliards aux infrastructures et mobilités vertes, ou encore 2,1 milliards devant servir à la mise à niveau numérique de l’État, des territoires, des entreprises et de la culture. Dans ce cadre, la France respecte les critères fixés par Bruxelles : au moins 37 % de dépenses en faveur de la transition écologique et 20 % pour la transition numérique notamment.
Parmi les réformes structurelles mises en avant, le gouvernement a repris une bonne partie des réformes adoptées depuis 2017 (la politique du logement, la loi climat ou encore la loi de simplification de l'action publique et de la vie des entreprises), mais aussi celle de la réforme de l'assurance-chômage, dont l'entrée en vigueur est désormais prévue en juillet, ou celle visant la révision de la gestion des finances publiques afin de « mettre en place un cadre pluriannuel, avec une règle de dépense », a défendu Bruno Le Maire.

Rénovation des bâtiments, centres de tri...

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Carte Vitale

Le GIE SESAM-Vitale déploie une solution d'enrôlement pour son application mobile

cio-online.com - La rédaction de CIO

Publié le 30 Avril 2021

Pour fluidifier l'enrôlement sur son application mobile carte Vitale, le GIE SESAM-Vitale a mis en place un service de vérification d'identité à distance fourni par Tessi et son partenaire Electronic IDentification.

Maître d'oeuvre de nombreux grands projets numériques dans le secteur de la santé, le GIE SESAM-Vitale a été chargé en 2019 de concevoir une application mobile carte Vitale, permettant aux citoyens assurés de s'authentifier de manière simple et sécurisée via leur smartphone, sur tous les services en ligne de santé. « L'application tiendra le même rôle que la carte Vitale physique auprès des professionnels de santé. Puis, ses usages seront élargis grâce au développement de l'authentification à distance sur site web ou sur smartphone. Ainsi, elle pourra être la clé d'accès unique à un ensemble de services en ligne, tels que l'espace numérique de santé, le dossier médical partagé, la prise de rendez-vous en ligne, la télémédecine ou la préadmission à l'hôpital », explique Michel Venet, directeur identité numérique au sein du GIE SESAM-Vitale.

Dans le cadre de ce projet, le GIE SESAM-Vitale a souhaité assurer un parcours d'enrôlement fluide pour les utilisateurs et conforme aux exigences réglementaires eIDAS sur l'identification électronique. Pour cela, il a retenu le service de vérification d'identité à distance proposé par Tessi et ses partenaires : Electronic Identification, éditeur de technologie d'identification par vidéo reposant sur l'intelligence artificielle, et Sealweb, spécialiste des projets de mise en conformité réglementaire eIDAS. Deux raisons principales ont motivé ce choix : d'une part, la technologie proposée permettait de s'interfacer facilement avec le système d'information du GIE, automatisant de façon fiable la vérification d'identité tout en préservant la fluidité de l'expérience utilisateur. D'autre part, la solution était totalement conforme aux exigences du référentiel de l'ANSSI en matière de vérification d'identité à distance.

Contrôles et vérifications automatisés

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Cybersécurité

Cyberattaques : le bouclier juridique doit devenir une arme

magazine-decideurs.com

Publié le 28 avril 2021

En 2018, en France, 80 % des entreprises (grandes entreprises et PME) ont été victimes d’un incident de cybercriminalité et ce taux est passé à 90 % en 2019. Sur le plan mondial, la cybercriminalité́ devrait coûter aux entreprises 6 000 milliards de dollars par an à partir de 2021. Sous l’égide du Club des juristes, un rapport détaillé propose de mieux utiliser le droit comme arme de lutte contre la cyberdélinquance, tout en pointant du doigt les mécanismes qu’il serait judicieux de mettre en place rapidement.

Fini le temps des braquages de banques spectaculaires. Désormais, la plupart des vols et escroqueries ont lieu en ligne. Mais "le Web n’est pas une zone de non-droit !", rappelle Nicolas Arpagian, directeur de la stratégie et des affaires publiques d’Orange Cyberdefense et membre de la commission ad hoc cyber risk du Club des juristes qui vient tout juste de publier un rapport consacré au droit pénal à l’épreuve des cyberattaques, à destination des juristes, des directeurs des systèmes d’information, des régulateurs et des pouvoirs publics. Principale conclusion de ce groupe de travail qui a réuni des professionnels du droit, des technologies et des forces de police : le droit est suffisamment dense pour devenir une arme redoutable. Encore faut-il avoir les moyens financiers et humains pour ce faire.

Une cybersphère sans frontières

Obstacle majeur : la cybercriminalité est par essence mondiale et sans frontières là où le droit est national, au mieux européen. Le constat est sans appel : les cyberdélinquants atteignent simultanément en quelques clics des personnes et des entreprises sur tout le globe. Cette lutte impose dès lors une coopération internationale entre les États, souvent "frileux de céder une part de leur souveraineté et très précautionneux de leurs intérêts stratégiques", explique Nicolas Arpagian. Au fil des années, les pays se sont dotés de règles sanctionnant les infractions en ligne et ont créé des agences nationales chargées de la sécurité informatique, telle que l’Anssi en France. Mais encore faut-il que les victimes sachent vers qui se tourner pour porter plainte face à des cyberpirates se déplaçant facilement d’un pays à l’autre et, donc, d’un droit à un autre droit. Il existe un décalage entre le caractère national du droit et la nécessité d’une coopération policière judiciaire internationale.

Une coopération internationale insuffisante

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Atos inaugure un centre de R&D sur l'informatique quantique, l'IA et la cybersécurité

usine.digitale.fr - Léna Corot

Publié le 22 avril 2021

Atos inaugure un nouveau centre de R&D en région parisienne. Dédié à la recherche en informatique quantique, au calcul haute performance, à l'edge computing, à l'intelligence artificielle et la cybersécurité, ce laboratoire va aussi travailler sur des sujets touchant à la lutte contre le réchauffement climatique.

Atos inaugure ce jeudi 22 avril un nouveau laboratoire de R&D aux Clayes-sous-Bois en Ile-de-France. Cet espace de 8 000 m², qui regroupe un total de 350 ingénieurs, est dédié à la recherche dans les domaines de l'informatique quantique, le calcul haute performance, l'edge computing, l'intelligence artificielle et la cybersécurité.

La lutte contre le réchauffement climatique

Ce nouveau laboratoire est adossé au site historique d'Atos, qui reste le centre névralgique de l'entreprise. "Depuis ce site symbolique, nous allons faire avancer notre ambitieux programme d’informatique quantique et développer des technologies, produits et solutions stratégiques qui seront vendus dans le monde entier et contribueront à façonner un avenir sûr et décarboné", a commenté Elie Girard, directeur général d'Atos, dans un communiqué.

Atos Quantum, son programme de recherche en informatique quantique lancé en 2016 va être mené à cet endroit. L'idée est d'accélérer le développement de cas d'usage liés à l'informatique quantique pour la science et l'industrie. L'entreprise a déjà présenté son simulateur quantique baptisé Atos Quantum Learning Machine (Atos QLM).

Les équipes vont aussi plancher sur des projets dédiés à la lutte contre le réchauffement climatique en exploitant par exemple les capacités de l'informatique quantique ou l'efficacité énergétique des supercalculateurs. Atos explique vouloir créer un "cerveau de supercalculateur" capable de "prévoir et d’optimiser la consommation énergétique en fonction de la charge de travail et de l’énergie disponible sur les réseaux des fournisseurs d’électricité".

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La région Bretagne recrute 500 informaticiens en réseaux et cybersécurité

lemondeinformatique.fr - Véronique Arène

Publié le 29 Avril 2021

Organisé le 18 mai en mode virtuel, le salon de recrutement lancé à l'initiative de la technopole Anticipa de Lannion permettra à des candidats de postuler à 500 offres d'emplois dans les domaines des réseaux, des télécoms et de la cybersécurité. Une dizaine d'entreprises ayant d'importants besoins en recrutement participent à l'évènement.

La technopole Anticipa, associée à la Région Bretagne, à Lannion Trégor Communauté et Bretagne Développement Innovation, se mobilise autour d’une action ciblée : celle d’aider les entreprises des filières réseaux et sécurité à recruter sur le territoire. C’est dans ce but qu’un job dating virtuel aura lieu le 18 mai prochain avec à la clé, plus de 500 postes IT à pourvoir à Lannion (Côtes-d’Armor). A ce titre, les entreprises du territoire ayant les plus importants besoins de recrutement se présenteront lors de cet évènement en ligne. Parmi elles, Nokia ouvre 97 postes pour son centre R&D de cybersécurité avec une demande centrée sur des spécialistes de la sécurité informatique du cloud et également des télécoms. A ses côtés, Bcom recrute 90 personnes pour accélérer dans les réseaux privés 5G, ainsi qu’en cyber et dans le développement d’applications. Les candidats attirés par la côte de Granit Rose pourront aussi tenter leur chance auprès d’Experis en quête de 70 techniciens et ingénieurs (en automatisation, tests et validation, réseaux et télécoms et développement). Ils auront la possibilité de postuler chez Qualcomm qui ouvre une dizaine de postes pour la création de son centre de R&D sur la 5G ou auprès d’Ericsson avec une vingtaine d’offres autour de la xG, la 5G, les réseaux, l’IA et la cybersécurité.

Ce job dating réunira également des SSII comme Akka technologies ciblant une vingtaine de ressources IT tant dans la 5G, que dans la cybersécurité, le cloud et les logiciels embarqués ou Open en quête de 25 développeurs web et logiciel, directeurs et chefs de projet.  A leurs côtés, on citera également des recruteurs tels que Synacktiv, Sipartech, Keyyo communication, Apitic, Experis, Qaunteo/Eco-Compteur, ou encore Ekinops avec des postes de techniciens et d’ingénieurs dans les télécoms, les infrastructures, les systèmes embarqués, le développement informatique et bien d’autres encore. 

Un joaboard pour postuler dès maintenant

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Sécurité intérieure

 

Ce que contient le nouveau projet de loi sur le terrorisme et le renseignement

maire-info.com - Franck Lemarc

Publié le 28 avril 2021

Le gouvernement va présenter aujourd'hui, en Conseil des ministres, un nouveau projet de loi antiterrorisme. Il s'agit, pour l'essentiel, de faire passer dans le droit commun des mesures qui, jusqu'à présent, n'étaient possibles que pendant l'état d'urgence. 

Le gouvernement l’affirme : c’est un hasard du calendrier si ce texte est présenté quelques jours après l’assassinat d’une fonctionnaire de police, à Rambouillet (Yvelines). Le texte était en préparation depuis plusieurs mois et il doit, de toute façon, être adopté avant la fin juillet : en effet, c’est à cette date que les mesures anti-terroristes actuellement en vigueur arriveront à échéance. Explications. 

Pérennisation des mesures d’exception

Depuis les attentats de 2015, les lois visant à lutter contre le terrorisme se sont succédé. Pendant deux ans, le pays a vécu sous le régime d’exception de l’état d’urgence et parallèlement, les gouvernements successifs ont fait adopter des lois durcissant l’arsenal juridique sur ce sujet : texte relatif à la prévention des actes terroristes dans les transports en mars 2016, loi contre le financement du terrorisme en juin 2016, loi permettant la fermeture des lieux de culte où se produisent des incitations à la violence, après l’attentat de Nice en juillet 2016… Après l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée, l’exécutif a souhaité intégrer un certain nombre de mesures permises par l’état d’urgence au droit commun, avec la loi Silt (sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme), votée le 30 octobre 2017. Cette loi a intégré dans l’arsenal législatif des mesures telles que l’instauration des périmètres de sécurité par les préfets, dans lesquelles la circulation est réglementée, la fermeture de certains lieux de culte, ainsi que les fameuses « Micas », les mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance – équivalentes aux assignations à résidence utilisées pendant l’état d’urgence. Enfin, cette loi autorise les visites domiciliaires chez toute personne pour laquelle il existe « des raisons sérieuses »  de croire qu’elle est liée à une action terroriste. 
Les mesures contenues dans la loi Silt, si elles pouvaient s’exercer en dehors de l’état d’urgence, n’étaient pour autant pas pérennes : elles ne pouvaient s’appliquer que jusqu’au 31 décembre 2020. À l’été 2020, le gouvernement a proposé de prolonger le dispositif d’un an (jusqu’à la fin 2021, donc), mais le Parlement l’a refusé, et l’application de la loi Silt n’a été autorisée que jusqu’en juillet 2021. 
Le gouvernement souhaite donc que d’ici là, une nouvelle loi, cette fois pérenne, soit adoptée, et inscrive de façon définitive ces mesures dans la loi. 

Dépendances des lieux de culte

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Intelligence artificielle

Comment l’Europe va réglementer les usages de l’intelligence artificielle

usinenouvelle.com - Marion Garreau

Publié le 21 avril 2021

La Commission européenne a dévoilé mercredi 21 avril son projet de réglementation de l’intelligence artificielle. N’interdisant qu’une poignée d’applications – sauf pour motif sécuritaire – le texte encadre les utilisations à haut risque. Décryptage des principaux points et des impacts pour les entreprises.

Une approche réglementaire par le risque. C’est la voie choisie par l’Union européenne pour encadrer le développement de l’intelligence artificielle et tenter un compromis entre innovation et protection des citoyens. La Commission a dévoilé mercredi 21 avril un projet de réglementation, résultat de plusieurs années de réflexion, notamment menée par le Groupe d’experts de haut niveau sur l’IA (GEHN IA) qu’elle a créée en 2018.

"En adoptant ces règles qui feront date, l'UE prend l'initiative d'élaborer de nouvelles normes mondiales qui garantiront que l'IA soit digne de confiance, a déclaré Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission, chargée du numérique et de la concurrence. En établissant les normes, nous pouvons ouvrir la voie à une technologie éthique dans le monde entier, tout en préservant la compétitivité de l'UE." Avec ce texte, Bruxelles veut s’assurer que les systèmes d’IA utilisés sur le marché européen soient sûrs et respectueux des droits fondamentaux et des valeurs de l’UE, tout en essayant de créer un cadre juridique favorable à l’innovation et à l’investissement. Un numéro d’équilibriste.

Quelques usages interdits ... sauf pour motifs sécuritaires

Le projet de réglementation européen n’interdit que très peu d’applications d’IA, en l’occurrence celles pour lesquelles le risque est jugé inacceptable en matière de sécurité, de moyens de subsistance et de droits des individus. "Il s'agit notamment des systèmes ou applications d'IA qui manipulent le comportement humain pour priver les utilisateurs de leur libre arbitre (par exemple, des jouets utilisant une assistance vocale incitant des mineurs à avoir un comportement dangereux) et des systèmes qui permettent la notation sociale par les États", note la Commission européenne dans sa communication. A noter également que l’utilisation pour le maintien de l’ordre de la reconnaissance faciale à distance, dans l’espace public et "en temps réel", est interdite. A trois exceptions près : rechercher un enfant disparu ; prévenir une menace terroriste spécifique et imminente ; identifier ou poursuivre l'auteur ou le suspect d'une infraction pénale grave. A chaque fois les enquêteurs devront obtenir une autorisation, limitée dans l’espace et dans le temps.

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Cryptomonnaies - Blockchain

Cryptomonnaies : L’UE fait les premiers pas vers un euro numérique

geeko.lesoir.be - Martin Venroelen

Publié le 30 avril 2021

Des obligations numériques de la valeur de 100 millions d’Euros ont été émises par la Banque européenne d’Investissements en utilisant une monnaie numérique de banque centrale (MDBC).  

Il y a un an, le membre du directoire de la Banque Centrale Européenne (BCE) Yves Mersch affirmait à Reuters que cette dernière ne voyait aucune « business case » justifiant le lancement de sa propre monnaie numérique. Mais il précisait que la BCE n’excluait pas d’explorer l’idée d’une devise européenne numérique “afin que nous soyons bien préparés si jamais nous prenions cette décision politique“, disait-il.

La blockchain a de l’avenir en Europe

La Commission européenne a publié une brochure sur son site internet dédiée à cette technologie. « L’ambition de l’Europe est d’établir l’étalon-or des technologies blockchain. Nous avons mis en place un cadre réglementaire et politique solide qui soutient l’innovation durable en matière de blockchain ainsi que les écosystèmes de démarrage et de mise à l’échelle. Les administrations de toute l’Europe jouent un rôle de pionnier dans la mise en œuvre de cette nouvelle technologie passionnante et essentielle » y affirme Roberto Viola directeur général au digital à la Commission.

Selon le Forum et Observatoire sur la Blockchain de l’UE organisé par la Commission, les monnaies virtuelles programmables font partie des secteurs à haut potentiel dans lesquels la technologie peut être déployée : « Créer de la “monnaie programmable” sous la forme de monnaies numériques de banque centrale (MBDC) et de stable coins pour débloquer de nouveaux modèles commerciaux, améliorer l’efficacité des paiements et offrir plus de choix aux consommateurs. La programmabilité de la monnaie dans les blockchains peut prendre en charge, par exemple, le paiement automatique des frais de congestion et des péages, la recharge des véhicules électriques » est-il indiqué.

Les banques centrales prennent le train en marche

Lire la suite : https://geeko.lesoir.be/2021/04/30/cryptomonnaies-lue-fait-les-premiers-pas-vers-un-euro-numerique/