Revue de presse ADCET n° 118 du 19 avril 2021

Mobilité

La Métropole veut « le plus beau réseau de bus de France ! »

magcentre.fr - Jean-Jacques Talpin

Publié le 15 avril 2021

Face au mécontentement des usagers et à de nombreux dysfonctionnements du réseau TAO place désormais à la qualité de service avec la préparation d’un nouveau réseau de bus pour 2022. L ‘ancien dogme « 100% électrique » ayant été abandonné priorité à une réflexion plus pragmatique sur le renouvellement du matériel qui avait pris beaucoup de retard et sur l’amélioration des relations de proximité avec le transport à la demande.

Les « vieux coucous » diesel, poussifs, bruyants et dégageant de nauséabondes volutes noires feront bientôt partie de l’histoire. La Métropole a en effet décidé de reprendre en main le dossier des transports urbains qui avait donné lieu à l’automne dernier à une vague de mécontentements des voyageurs avec de nombreux bus en retard ou supprimés  et/ou avec des arrêts non desservis. « C’est vrai reconnaît Romain Roy, vice-président d’Orléans Métropole en charge des transports et des déplacements, nous avons hérité d’un outil patrimonial compliqué avec des pannes, des problèmes de disponibilités. Nous étions dans une spirale négative ». 

En clair alors qu’en France la durée de vie moyenne des bus est de 15 ans, le réseau TAO exploité par Kéolis fait encore rouler des bus âgés de 22 ou 23 ans qui sont 10 fois plus polluants que les matériels diesel actuels. Pour les 36 millions de voyageurs qui fréquentent le réseau chaque année ces vieux bus pouvaient parfois signifier l’enfer. En cause un renouvellement freiné ces dernières années pour préparer le réseau 100% électrique jugé aujourd’hui trop coûteux alors qu’il faudrait chaque année au moins 15 à 20 bus nouveaux.

Nouvelle politique sociale

Romain Roy se veut donc plus pragmatique en optant pour un renouvellement qui n’exclut aucune mode : électrique, hybride électrique-diesel, bioéthanol, GNV et plus tard hydrogène. D’ici à la fin de l’année ce sont 50 bus, dont 29 éclectiques et 21 hybrides, qui vont venir donner un coup de jeune au réseau.

Chaque mois près de 200 réclamations de voyageurs arrivaient au siège de TAO, un chiffre aujourd’hui divisé par 2. Car en plus du matériel c’est aussi le climat social au sein de Keolis qui a pénalisé la qualité de service. Le manque de conducteurs (Keolis en a besoin de 70 à 80 chaque année) a pesé sur les relations sociales avec un mécontentement du personnel, un absentéisme fort et un climat social compliqué. Keolis a donc engagé un « cercle vertueux » avec des augmentations salariales (1,30% d’augmentation accordé fin 2020, prime Macron de 250 euros) et avec l’ouverture en 2022 d’un centre régional de formation qui devraient porter leurs fruits. En espérant que les nouveaux matériels, une politique de l’emploi plus sociale et la définition d’un réseau plus attractif se traduisent par des facilités de recrutement pour étoffer l’équipe de 500 conducteurs.

« Le plus beau réseau »

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Blockchain

La technologie blockchain peut aider à réprimer la criminalité, selon un ancien directeur de la CIA
agenceecofin.com

Publié le16 avril 2021
(Agence Ecofin) - Cette semaine, un vent favorable souffle sur le marché des cryptomonnaies, dont les prix sont en hausse. Si les détracteurs maintiennent leurs positions, les partisans se multiplient. Le dernier en date est l’ancien directeur de la CIA Michael Morell qui découvre un usage surprenant aux cryptos.

Selon Michael Morell, l’ancien directeur de la CIA, la technologie blockchain derrière le Bitcoin serait un outil puissant « de lutte contre la criminalité et la collecte de renseignements ». Dans un rapport de 11 pages publié plus tôt ce mois et intitulé « An Analysis of Bitcoin's Use in Illegal Finance », il a ouvertement soutenu le Bitcoin et affirmé que les thèses selon lesquelles la cryptomonnaie serait beaucoup utilisée pour du financement illicite sont exagérées.

Pour Morell et les coauteurs du rapport Thomas Schoenberger et Josh Kirshner, la technologie derrière le BTC offre un pouvoir juridico-légal assez considérable, car elle enregistre chaque transaction au vu et au su de tous et ces transactions peuvent être retracées. Il serait donc plus facile pour les forces de l’ordre de retracer une activité illicite à l’aide de bitcoins que de suivre une activité illicite transfrontalière à l’aide de transactions bancaires traditionnelles ou de transactions en espèces.

Ce nouveau rapport tranche avec les récentes sorties de personnalités de la finance mondiale. En février dernier, Christine Lagarde, ex-DG du FMI et présidente de la Banque centrale européenne depuis 2019, déclarait que le Bictoin était utilisé pour des « affaires loufoques et le blanchiment d’argent ». Des semaines plus tard, c’est Janet Yellen, ancienne patronne de la Réserve fédérale américaine et actuellement secrétaire au Trésor, qui jugeait le Bitcoin « extrêmement inefficace », pointant aussi son utilisation pour du « financement illicite ». Selon Michael Morell, qui dit avoir été surpris par ces sorties de grandes figures comme les personnalités susmentionnées, ces discours ne seraient pas basés sur des faits, mais sur une méfiance par principe.

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Blockchain : Société Générale émet un produit structuré sur Tezos

journaldunet.com - La rédaction

Publié le 15 avril 2021

[BLOCKCHAIN] Cette opération inédite fait suite à deux émissions obligataires sous la forme de security tokens qui ont eu lieu en avril 2019 et mai 2020.

Société Générale remet le couvert de la blockchain. La banque française annonce avoir émis un produit structuré sous la forme de security token (des titres financiers tokenisés). L'opération, menée par sa filiale Forge, a été réalisée sur la blockchain publique Tezos. Les titres ont été entièrement souscrits par Société Générale Assurances. "Cette nouvelle expérimentation, conforme aux meilleurs standards de marchés, démontre la faisabilité juridique, réglementaire et opérationnelle d'émissions d'instruments financiers complexes (produits structurés) sur blockchain publique", indique la banque dans un communiqué. Passer par une blockchain permet notamment d'automatiser des opérations sur titres, accélérer le transfert et le règlement des titres, réduire les coûts et le nombre d'intermédiaires. Ce n'est pas la première fois que Société Générale effectue des opérations sur la blockchain. Elle a réalisé une première émission obligataire de 100 millions d'euros sur la blockchain Ethereum en euros en avril 2019 et une seconde de 40 millions d'euros, réglée en Monnaie digitale de banque centrale (MDBC), émise par la Banque de France en mai 2020. Sa filiale Forge compte offrir d'ici 2022 aux clients professionnels du groupe "des services de structuration, d'émission, d'échange et de conservation de cryptoactifs."

Définition de la blockchain

La blockchain (dont la traduction en français est chaîne de blocs) est une technologie qui permet de stocker et transmettre des informations de manière transparente, sécurisée et sans organe central de contrôle. Elle ressemble à une grande base de données qui contient l'historique de tous les échanges réalisés entre ses utilisateurs depuis sa création. La blockchain peut être utilisée de trois façons : pour du transfert d'actifs (monnaie, titres, actions…), pour une meilleure traçabilité d'actifs et produits et pour exécuter automatiquement des contrats (des "smart contracts").

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Intelligence artificielle

Comment l’UE veut lutter contre les effets pervers de l’intelligence artificielle

presse-citron.net - Jean-Yves Alric

Publié le 15 avril 2021

Les derniers arbitrages sont en train d’être effectués avant l’annonce du nouveau règlement le 21 avril prochain.

En septembre 2017, le président russe Vladimir Poutine affirmait à propos de l’Intelligence artificielle que « celui qui deviendra le leader dans ce domaine sera le maître du monde. » De fait, les grandes puissances sont toutes très actives sur ce secteur, à commencer par la Chine et les États-Unis. L’Union européenne veut aussi aller de l’avant, sans pour autant oublier les potentielles dérives qui pourraient être associées à ce type de technologies.

C’est en ce sens que la Commission présentera le 21 avril prochain son projet de régulation de l’intelligence artificielle. Politico s’est procuré en avant-première ce document qui pourrait encore évoluer d’ici la semaine prochaine. Il comprend des mesures très fermes qui, sans contenter tout le monde, feraient du Vieux continent un précurseur.

Bannissement des systèmes de crédits sociaux et encadrement de la reconnaissance faciale

En clair, et pour ne citer que quelques exemples fournis par nos confrères, si un système permet de modéliser le changement climatique, ou de rendre le réseau énergétique plus efficace, il est évidemment le bienvenu. Mais les algorithmes utilisés pour les recrutements, évaluer la solvabilité d’une personne, distribuer des prestations sociales, ou encore prendre des décisions judiciaires, seront par principe considérés comme à haut risque et feront l’objet d’un examen bien plus approfondi.

Plusieurs autres applications potentielles de l’intelligence artificielle sont dans le viseur des autorités européennes. Les systèmes de crédit sociaux qui permettent de juger de la fiabilité d’une personne en fonction de son comportement social ou des traits de sa personnalisé seront formellement interdits. Les IA « qui causent du tort aux personnes en manipulant leur comportement, leurs opinions, ou leurs décisions », devraient également être bannies.

L’UE ne ferme en revanche pas totalement la porte aux systèmes d’identification biométrique à distance. La reconnaissance faciale sera toutefois encadrée et soumise à une autorisation spéciale. Politico affirme que cette mesure est destinée à apaiser des pays comme la France qui sont tentés d’intégrer ces dispositifs dans leur arsenal de sécurité.

Des amendes salées en cas de non-respect des règles

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Bordeaux : Une étude montre l'intérêt d'une intelligence artificielle pour faire gagner du temps aux régulateurs du Samu

20minutes.fr - Elsa Provenzano

Publié le 15 avril 2021

SANTE Pendant le premier confinement, un nouvel outil pour analyser les appels passés au Samu a été testé en Gironde et pourrait permettre d'ébaucher un système de surveillance de santé publique à une plus grande échelle.

Un outil basé sur une IA a été testé en Gironde pendant le premier confinement pour analyser les appels passés au Samu.

L’étude menée conjointement par le CHU de Bordeaux et l’Inserm permet d’imaginer la mise en place d’un système de surveillance de problèmes de santé publique (accidents de voitures, abus d’alcool etc.)

• L’IA pourrait aussi permettre d’alléger le travail des régulateurs du Samu en les délestant des tâches les plus rébarbatives.

Avec une moyenne d’environ 1.500 appels par jour en Gironde, en 2020, les assistants régulateurs du Samu, travaillent dans l’urgence et rédigent des comptes rendus en temps réel. « Le nombre d’appels en régulation est énorme tout comme le nombre d’admissions, et clairement un triage humain pour faire de la santé publique à partir de tout ça est inimaginable, estime le docteur Cédric Gil-Jardiné du service des urgences du centre hospitalier universitaire de Bordeaux. D’où l’idée d’ une intelligence artificielle (IA) capable de « lire » ces comptes rendus et d’en extraire les contenus utiles pour faire de la surveillance syndromique. »

Lire la suite : https://www.20minutes.fr/bordeaux/3020319-20210415-bordeaux-etude-montre-interet-intelligence-artificielle-faire-gagner-temps-regulateurs-samu

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HPE équipera d'un supercalculateur la "Maison de l'intelligence artificielle" à Sophia Antipolis

usine-digitale.fr - Alice Vitard

Publié le 13 avril 2021

Le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes a choisi l'entreprise HPE pour la construction d'un supercalculateur pour la "Maison de l'intelligence artificielle" implantée à Sophia Antipolis. Ses capacités de calcul seront utilisées par trois projets : le développement de la prochaine génération de voitures à conduite autonome, les traitements contre le cancer et le comptage des loups dans le Mercantour.

Hewlett Packard Enterprise (HPE) a annoncé ce mardi 13 avril avoir décroché un contrat pour construire un supercalculateur pour la "Maison de l'intelligence artificielle". Porté par le département des Alpes-Maritimes, ce lieu a ouvert ses portes en mars 2020 à Sophia Antipolis. Il rassemble des acteurs publics et privés autour de projets communs dans le but de favoriser "une IA éthique et responsable".

Le supercalculateur sera mise en œuvre par HPE Pointnext Services, son service de conseils en transformation numérique. Il s'appuiera sur les systèmes HPE Apollo 6500 Gen10, spécialement conçus pour le calcul haute performance, et sur des GPU Nvidia Quadro RTX 600. Sa performance théorique n'est pas indiquée. 

TÂCHES DE MODÉLISATION, DE SIMULATION, D'ANALYSE…

Grâce à ce calculateur, les start-up, chercheurs et aux étudiants pourront effectuer "des tâches complexes de modélisation, de simulation, d'IA et d'analyse", explique Jérôme Riboulon, directeur du centre de R&D HPE à Sophia Antipolis.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/hpe-equipera-d-un-supercalculateur-la-maison-de-l-intelligence-artificielle-a-sophia-antipolis.N1081634

Paiement électronique / Biométrie

Le paiement biométrique s’installe en France mais comporte des risques

zdnet.fr - Harold Li, ExpressVPN

Publié le mardi 13 avril 2021

Tribune : Avant la pandémie, le paiement sans contact en France ne représentait que 3 % des règlements par carte. En 2020, la moitié des paiements par carte ont été effectués avec le sans contact, mentionne Harold Li, de ExpressVPN.

La pandémie a accéléré l’usage du paiement sans contact en France. Avant celle-ci, ce mode de paiement ne représentait que 3% des règlements par carte(1). Avec la hausse du plafond de paiement, passé de 30 à 50 euros, ce sont, au total en 2020, la  moitié des paiements par carte qui ont été effectués  avec le sans contact.

Au même moment, les banques  comme BNP Paribas commencent à proposer des cartes de paiements biométriques à leurs consommateurs, pour accélérer l’adoption de cette nouvelle technologie.

Cela peut être considéré comme la première étape vers la mise en place d'autres moyens de paiement biométriques, telles que la reconnaissance faciale. C'est déjà une réalité en Chine depuis plusieurs années, où par exemple, les clients peuvent utiliser la technologie  de reconnaissance faciale pour payer leurs repas dans certains fast-foods.
Que se passe-t-il lorsque les données biométriques sont corrompues ? 

Les Français sont très attachés à l’utilisation de la carte bancaire : ils font d’ailleurs  partie des consommateurs européens qui plébiscitent le plus ce moyen de paiement. Avec  l’ajout des options biométriques, au lieu d’un code à quatre chiffres, l’introduction de la  biométrie à travers la carte bancaire est une bonne entrée en la matière pour les  consommateurs français. En effet, avec des options d’identification plus difficiles à pirater qu’un mot de passe classique, c’est la combinaison entre la sécurité et la commodité de la  carte bleue qui permet de faire rentrer ce nouveau moyen de paiement dans les mœurs. 

Lire la suite : https://www.zdnet.fr/actualites/le-paiement-biometrique-s-installe-en-france-mais-comporte-des-risques-39920769.htm

5G

5G : près de 23 000 sites autorisés et plus de 12 000 techniquement opérationnels

generation-nt.com - Jérôme G.

Publié 10 10 Avril 2021

L'Agence nationale des fréquences publie son observatoire sur le déploiement des réseaux mobiles avec la 5G et la 4G au 1er avril 2021.

L'Agence nationale des fréquences (ANFR) a mis en ligne son observatoire mensuel des déploiements des réseaux mobiles.

Au 1er avril et tous opérateurs confondus, 22 857 sites 5G ont été autorisés par l'ANFR en métropole (+5,3 % sur le mois de mars), dont 12 213 sont déclarés techniquement opérationnels. Ce sont des sites allumés, sans être nécessairement ouverts commercialement. C'est l'Arcep qui informe sur les sites ouverts commercialement.

Pour fournir un service 5G, 15 985 sites sont autorisés dans la bande 700 MHz (Free Mobile) dont 8 084 sont techniquement opérationnels, 6 981 sites dans la bande 2,1 GHz (Bouygues Telecom, Orange et SFR) avec 3 483 sites déclarés techniquement opérationnels.

Dans la nouvelle bande 3,5 GHz (bande cœur 5G), ce sont 6 679 sites autorisés (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR) dont 2 731 techniquement opérationnels. Certains sites autorisés sont mutualisés.

Lire la suite : https://www.generation-nt.com/5g-deploiement-anfr-sites-techniquement-operationnels-actualite-1986913.html

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Nantes : verdict ce mardi pour la 5G

francebleu.fr - Bertrand Pidance

Publié le 13 avril 2021

La mairie de Nantes et Nantes Métropole rendent ce mardi leurs conclusions sur le déploiement de la 5G.

La mairie de Nantes et Nantes Métropole devraient annoncer ce mardi leur position sur le déploiement de la 5G. Cette implantation devait être lancée à l'automne dernier mais devant les interrogations de certains, les deux collectivités avaient mis en place un moratoire accompagné d'une concertation. Cette concertation, sur une plateforme dédiée, a recueilli 404 contributions citoyennes dont 139 propositions.

La 5G est-elle dangereuse pour notre santé ? 

"Les ondes électromagnétiques ne sont pas dangereuses en général", affirme Eduardo Motta Cruz, directeur de la Chaire Télécommunications & Réseaux à l'Ecole Polytech de Nantes. L'enseignant de l'Ecole Polytechnique, invité de France Bleu Loire Océan ce mardi, explique : "Il s'agit d'ajouter des fréquences qui existent déjà. A partir du moment où on respecte les normes d'exposition aux champs électromagnétiques, il n'y a pas de dangerosité. Nous sommes dans un pays où nous avons un certain nombre d'organisations et de réglementations qui veillent à ce que les niveaux d'exposition ne dépassent pas".

À lire aussi Nantes : une plateforme en ligne pour continuer à débattre de la 5G

Vous avez repéré ou imaginé une solution pour améliorer le quotidien autour de chez vous ? Vous avez identifié des besoins locaux et vous avez des idées pour y répondre ? Avec “Ma solution”, France Bleu vous donne la parole : partagez votre expérience, signalez les initiatives les plus utiles, faites vos propositions et donnez votre avis sur celles des autres. La solution, c’est vous !

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/infos/environnement/nantes-le-verdict-aujourd-hui-pour-la-5g-1618296128

Cybercriminalité

Chiffres et tendances des cybermenaces : Cybermalveillance.gouv.fr dévoile son rapport d’activité 2020

cybermalveillance.gouv.fr

Publié le 15 avril 2021

Quelles ont été les grandes tendances de la menace observées en 2020 sur la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, dans le contexte de crise sanitaire ? Quelles furent les répartitions des cyberattaques chez les particuliers et les professionnels ? Hameçonnage, piratage de compte, vol de données, rançongiciels… quelles ont été les principales causes de recherche d’assistance ? Enfin, quels outils et services pour répondre efficacement aux demandes d’assistance des victimes d’actes de cybermalveillance ? Le dispositif Cybermalveillance.gouv.fr répond à l’ensemble de ces questions dans son rapport d’activité 2020, qu’il publie ce jour sur son site Internet.

Composé de quatre parties, le rapport détaille entre autres les missions du dispositif, un bilan chiffré des recherches d’assistance (nombre de parcours victimes, répartition des menaces par type de publics…) et apporte une analyse des grandes tendances observées cette année, dans un contexte marqué par la crise sanitaire. Quelles informations retenir de ce bilan ?

De nouveaux services et contenus pour les publics

Outre un changement de logotype pour accompagner une identité visuelle plus ancrée dans le numérique, l’actualité du dispositif a été particulièrement riche, avec notamment :

  • La refonte en profondeur de sa plateforme Cybermalveillance.gouv.fr pour mieux répondre aux attentes des publics, les assister plus efficacement et mettre à leur disposition des outils de prévention ;
  • Le lancement du label ExpertCyber reconnaissant l’expertise des professionnels en sécurité numérique dans les domaines de l’installation, de la maintenance et de l’assistance, pour accompagner les entreprises, associations et collectivités dans leur sécurisation.

Sur le volet « sensibilisation », 260 communications, dont 41 alertes, ont été publiées sur les réseaux sociaux. Le top 5 de ces publications en nombre d’impressions a concerné exclusivement des alertes liées à la crise sanitaire (recommandations pour le télétravail en situation de crise, faux kits de confinement, etc.). 33 contenus d’actualité ont été mis en ligne sur la plateforme, dont 6 fiches « réflexes » et « pratiques ». Sur ces contenus, l’indice de satisfaction des internautes était de 98,5 %.

Les principaux chiffres de l’assistance en 2020

Lire la suite : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/actualites/rapport-activite-2020

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7,8 Md$ injectés dans les sociétés de cybersécurité en 2020

lemondeinformatique.fr - Dominique Filippone

Publié le 15 Avril 2021

La crise sanitaire n'a pas freiné les investisseurs qui ont soutenu financièrement en masse les sociétés spécialisées en cybersécurité sur l'année écoulée. D'après Crunchbase, 7,8 milliards de dollars ont été injectés dans leur capital, un montant jamais atteint depuis 2011.

Ce n'est un secret pour personne, la crise sanitaire a soulevé des enjeux inédits en termes de collaboration à distance et de mutation de la manière de travailler. En recourant massivement au télétravail, les entreprises ont couru des risques cyber très importants en augmentant mécaniquement la surface d'attaque via des connexions au SI depuis le domicile d'un collaborateur par exemple. Un facteur qui a constitué un terreau idéal à la montée en puissance des solutions et services en cybersécurité auprès des entreprises. Mais pas uniquement.

L'année écoulée a également été marquée par un très grand appétit des sociétés de capital risque et des fonds d'investissements pour investir en masse dans ce secteur. A tel point qu'un seuil a été franchi : d'après les derniers chiffres d'une étude menée par Crunchbase, les investissements capitalistiques dans des sociétés cyber au niveau mondial (levées de fonds, IPO...) ont dépassé les 7,8 milliards de dollars en 2020. Un montant plus élevé encore qu'en 2019 (7,6Md$), année qui s'était déjà illustrée comme le meilleur cru depuis la création de cette étude en 2011. Ce confortable matelas s'est réparti entre plus de 665 opérations. Parmi lesquelles on peut citer Snyk (300 M$), iboss (145 M$) ou encore BioCatch, Aqua Security, Cato Networks...

Transformation numérique et pandémie, accélérateurs de croissance en cybersécurité

« L'industrie de la cybersécurité a connu une croissance mondiale rapide au cours de la dernière décennie et, avec de nombreuses entreprises forcées d'effectuer leur transition vers le online, la pandémie n'a fait qu'accroître cette urgence et rendre l'industrie cybersécurité pertinente », explique Crunchbase. Les sociétés en cybersécurité opèrent dans des domaines porteurs tel que la sécurité des réseaux, du cloud, de la prévention des pertes de données ou encore de la détection des intrusions. Tout comme la gestion des identités et des accès, de la protection des terminaux en bout de réseau ou encore des anti-malwares. Selon les chiffres de l'étude, environ 1 500 sociétés en cybersécurité ont reçu des fonds depuis 2017, répartis comme suit selon leur maturité : 58% d'entre elles en phase d'amorçage, 32% en croissance et 10% au-delà.

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-7-8-md$-injectes-dans-les-societes-de-cybersecurite-en-2020-82630.html

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Les cyberattaques perpétrées par les États-nations ont doublé en trois ans, d'après une étude

usine-digitale.fr - Alice Vitard

Publié le 16 avril 2021

Les cyberattaques menées par les acteurs étatiques explosent, rapporte le criminologue Mike McGuire dans une étude réalisée pour le compte de HP. Ainsi, en seulement trois ans, elles ont été multipliées par deux. Les entreprises à forte valeur ajoutée sont les premières victimes de ces campagnes malveillantes. Si l'adoption d'un traité international semble être l'une des solutions les plus séduisantes pour y remédier, elle se heurte cependant à la réalité du terrain.

Entre 2017 et 2020, il y a eu une augmentation de 100% des incidents significatifs de sécurité informatique liés à des Etats-nations, d'après l'Into The Web of Profit. Cette étude, commandée par l'entreprise américaine HP, a été rédigée par Mike McGuire, maître de conférences en criminologie à l'Université de Surrey au Royaume-Uni.

Le professeur explique que les Etats-nations investissent de plus en plus "de temps et de ressources à l'obtention d'avantages stratégiques cyber pour promouvoir leurs intérêts nationaux, leurs capacités de collecte de renseignements, et leur puissance militaire par l'espionnage et le vol".

LES ENTREPRISES, LES PREMIÈRES VICTIMES

Les entreprises à forte valeur ajoutée, telles que les laboratoires pharmaceutiques et les sociétés technologiques, sont les premières victimes ces attaques d'ampleur (35%), suivies par l'industrie de la cyberdéfense (25%), les médias (14%), les institutions gouvernementales et organismes de régulation (12%) et les infrastructures critiques (10%).

En 2020, les hackers ont particulièrement ciblé les organismes publics comme privés qui travaillaient à lutter contre le Covid-19 à travers la recherche de traitements et/ou de vaccins, note l'étude. En France, plusieurs organismes de recherche qui travaillaient avec l'Institut Pasteur ont été pris pour cibles. Le laboratoire AstraZeneca et la biotech Moderna, tous deux à l'origine d'un vaccin, ont également été attaqués. 

50 % UTILISENT DES OUTILS FACILEMENT TROUVABLES

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