Revue de presse ADCET n° 117 du 12 avril 2021

Mobilité

Les rues scolaires, un concept aux résultats encourageants pour transformer la mobilité urbaine

Theconversation.com

Publié le 5 avril 2021

Alors qu’il y a, en France, plus de 12 millions d’élèves dans nos écoles, collèges et lycées, la mobilité scolaire reste trop souvent un angle mort des politiques publiques.

Ces derniers mois, plusieurs pays européens ont déployé à plus ou moins grande échelle le concept de rues scolaires. Qu’est-ce qu’une rue scolaire ? Il s’agit de piétonniser temporairement les voies des écoles aux heures d’ouverture et de fermeture des classes, afin de les sécuriser mais également d’encourager les déplacements à pied, à trottinette ou à vélo plutôt qu’en voiture.

Ce dispositif en plein essor est en train d’être déployé en Belgique, au Royaume-Uni, en Espagne et même en France, où les choses se sont accélérées depuis la rentrée scolaire de septembre 2020.

La Belgique, pionnier européen

La Belgique est sans doute le premier pays européen à s’être emparé du sujet. Dès 2004, une obligation de créer des zones 30 aux abords de toutes les écoles du pays a été introduite, visant à améliorer la sécurité des enfants. Les retours d’expérience montrent que cette mesure a permis de réduire les vitesses pratiquées et d’améliorer la sécurité aux abords des écoles, mais n’a pas ou peu permis d’y diminuer le volume de trafic automobile.

C’est pour cela que les premières expérimentations de rues scolaires ont vu le jour à partir de 2012, jusqu’à ce que ce concept entre dans le Code de la route en 2018, légalisant ainsi la mesure.

Le Code de la route belge définit la rue scolaire comme « une voie publique située à proximité d’un établissement scolaire où, temporairement et à certaines heures, l’accès de véhicules à moteur est interdit […]. Dans les rues scolaires, la voie publique est réservée aux piétons et aux cycles ainsi qu’aux vélos électriques. Seuls les véhicules prioritaires […] ont accès à la rue scolaire. Les conducteurs qui circulent dans la rue scolaire le font au pas ; ils cèdent le passage aux piétons et aux cyclistes, leur cèdent la priorité et, au besoin, s’arrêtent. Les conducteurs ne mettent en danger ni les piétons ni les cyclistes et ne les gênent pas. »

Cercle vertueux des rues scolaires. Mathieu Chassignet, adapté du guide « Concevoir une rue scolaire : méthodologie et bonnes pratiques », CC BY-NC-SA

En 2019, le gouvernement bruxellois a mis à disposition un fonds d’un million d’euros dédié à la création de rues scolaires dans la Région de Bruxelles-Capitale.

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Du concept à la réalité : comment le projet Urbanloop veut révolutionner la mobilité urbaine à Nancy

usine-digitale.fr - Nadège Jubert

Publé le 09 avril 2021

Légende : les capuses du projet Urbanrloop

 

Ce qui s’annonçait comme un simple projet de travail pour des étudiants de Nancy en 2017 pourrait devenir un nouveau mode de transport en 2024. Alors qu’Urbanloop s’apprête à tenter le record du monde de la consommation énergétique au kilomètre pour un véhicule autonome sur rail, la mairie de Nancy envisage de s’équiper de cette solution de mobilité innovante.

La prochaine génération de réseaux de transports urbains innovants viendra-t-elle du Grand Est ? Une capsule Urbanloop réalise actuellement des essais sur une boucle de 1 200 mètres de rails installée sur un terrain de 4,5 hectares en Meurthe-et-Moselle. Avant d’envisager faire tomber un record du monde le 28 mai prochain, celui de la consommation énergétique au kilomètre pour un véhicule autonome sur rail, Urbanloop n’était que le fruit d’une réflexion à l’École nationale supérieure d’électricité et de mécanique de Nancy.

"En 2017, nous avons lancé un sujet de projets aux étudiants sur la mobilité. Ils devaient imaginer un transport écologique, économique, accessible à tous, sécurisé et réalisable avec les briques technologiques actuelles" se souvient Jean-Philippe Mangeot, initiateur du projet et enseignant. Depuis l’idée qui ne devait jamais voir le jour a fait son chemin. Après avoir été modélisé puis conçu à taille réelle sur un circuit de 250 mètres, le projet Urbanloop avec sa capsule vient de réaliser une boucle sur deux circuits, l’un de 800 mètres, le second de 400 mètres, avec trois stations.

ECOLOGIQUE ET ÉCONOMIQUE

Urbanloop consiste en plusieurs capsules individuelles, fonctionnant à l’électricité, pouvant accueillir deux personnes dont une personne à mobilité réduite avec un accompagnant ou encore un cycliste seul avec son vélo. "Nous utilisons des moteurs à faible consommation électrique, comme ceux d’un vélo ou d’un scooter."

Ce sont des moteurs brushless synchrone d’une puissance de 3 kW, d’une intensité de 50 ampères et d’une tension de 42-72 V DC pour la propulsion de la capsule qui consomment moins d’un centime du kilomètre. Grâce à eux, la capsule réalise des pointes à 75 km/heure et affiche une vitesse moyenne de 60 km/h. "L’objectif est de sortir la voiture du centre-ville donc il faut une solution de mobilité qui aille plus vite." Le système se veut un véritable "service à la demande" qui évite l’attente et capable de répartir la charge du réseau.

DES CAPSULES INTELLIGENTES

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La Nouvelle Éco : l'application corrézienne Witick à la conquête des transports urbains des grandes villes

francebleu.fr - Alain Ginestet France Bleu Limousin

Publié le lundi 5 avril 2021

La start-up corrézienne Myzee Technology, basée à Ussac, vient de boucler une levée de fonds de 1,3 million d'euros. Objectif : développer son application de réservation de trajets en transports en commun, Witick, lancée à Bordeaux il y a deux ans. Avec des créations d'emplois à la clé.

C'est une start-up discrète, mais extrêmement créative, la société corrézienne Myzee Technology, basée à Ussac, vient de boucler une levée de fonds de 1,3 million d'euros, afin de financer l'extension de son application de réservation de trajets en transports en commun, Witick, lancée à Bordeaux il y a deux ans. 

Witick permet d'acheter et de valider un titre de transports en commun, en un clic, en présentant son téléphone portable devant une borne en montant dans le bus ou dans le tram. Plus besoin d'avoir de cartes ou de tickets, "c'était l'objectif", explique le Président de Myzee Technology, Romain Combe, "ne plus faire la queue à un distributeur, ne plus avoir de ticket ou de carte que l'on oublie ou que l'on perd". Le système a été lancé voilà deux ans dans les transports en commun de Bordeaux Métropole, avec un certain succès puisqu'il y a "plus de 200.000 utilisateurs, et on représente aujourd'hui 20 à 25%  des ventes de titres de transports sur la métropole de Bordeaux" se réjouit Romain Combe, qui ne compte pas s'arrêter là.

Aujourd'hui Bordeaux, demain Brive et Limoges, puis Paris ou Nantes ?

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Cotentin : Kéolis écarté du projet Bus nouvelle génération au profit d'un nouveau délégataire

actu.fr - Corinne Gallier

Publié le 7 avril 2021

En présentant le projet du Bus nouvelle génération, l'Agglo du Cotentin a également annoncé le nouveau délégataire de service qui assurera les transports urbains et interurbains.

Une étape importante a été franchie ce mardi 6 avril 2021  pour l’offre de transports du Cotentin.

Réunis à Valognes, les élus communautaires ont eu notamment à leur menu le vote de l’avant-projet de Bus nouvelle génération. Mais ils ont aussi dû entériner le choix du titulaire de la délégation de service public, autrement dit de l’opérateur qui sera chargé d’assurer l’exploitation des lignes urbaines – y compris de bus à haut niveau de service -, des lignes non urbaines, des services de transport à la demande, et des services de transports pour les personnes à mobilité réduite.

À lire aussi : Cotentin : quelles leçons retirer du défi mobilité « une semaine sans voiture » ?

Ce sera Transdev jusqu’en 2028

Trois candidats s’étaient manifestés, deux avaient été retenus : Kéolis (société présente actuellement à Cherbourg avec Zéphir Bus) et Transdev. C’est finalement ce dernier qui a décroché le pompon. Un nouveau prestataire avec lequel une convention va être signée pour une période allant du 1er juillet 2021 au 30 juin 2028.

« Nous avons eu la chance d'avoir eu deux très bons candidats. Je salue le professionnalisme de Kéolis pendant toutes ces années. Les agents seront repris par Transdev, à l'exception de l'équipe dirigeante. » Arnaud Catherine, Vice-président en charge des mobilités à l'Agglomération du Cotentin

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Mobilité : demain sera collaboratif !

latribune.fr - Marc Charlet

Publié le 7 avril 2021

OPINION. La mobilité est un enjeu sociétal, environnemental et doit innover à travers de nouveaux modèles et outils pour répondre à des défis inédits. Dans de nombreux projets déjà lancés et expérimentés, jamais la collaboration intersectorielle n’a été poussée aussi loin. Pour donner à ces initiatives toutes les chances d’aboutir, l’écosystème de la mobilité doit mutualiser les efforts et casser les silos afin de profiter pleinement de la fertilisation cross-industrie. Par Marc Charlet, Directeur Général du pôle de compétitivité Nextmove (*)

La mobilité de demain sera plus sûre, plus automatisée et plus connectée. En effet, les attentes en la matière évoluent fortement, en particulier en termes de confort, de service et d'information qui se développent à bord des véhicules. De plus, la sécurité routière n'est aujourd'hui plus négociable, ce qu'entérine le seuil de zéro mort sur la route d'ici 2050 fixé par la Commission européenne.

Autres enjeux qui propulsent la mobilité vers ses modèles et solutions de demain : les questions environnementales avec un objectif de réduction drastique de l'empreinte carbone des transports, et sociétales avec une exigence d'inclusivité et d'accès à des transports durables pour tous.

Ainsi, la mobilité moderne s'inscrit dans de grands changements technologiques, d'usage et sociétaux et évolue à grande vitesse. Dans ces mutations majeures, la mobilité doit s'adapter, voire se réinventer.

De nouveaux modèles de mobilité à la croisée des expertises

Les transformations de la mobilité de demain sont notamment technologiques, avec l'électrification, le déploiement de l'automatisation et de l'intelligence artificielle dans les véhicules. De plus, des usages et des outils spontanément adoptés par le public offrent un réel intérêt à être développés à grande échelle. C'est le cas du covoiturage ou du transport à la demande que des collectivités territoriales cherchent à organiser et étendre pour mieux desservir leur territoire, ou de modes de transports actifs comme la trottinette ou le vélo électriques qui font partie des très nombreux modes de mobilité qui viendront compléter l'offre existante.

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Intelligence artificielle

Une IA qui détecte les mensonges aux postes de frontières de l’Europe

presse-citron.net -Emmanuel Ghesquier

Publié le 2 novembre 2018

L’Union Européenne va prochainement tester une intelligence artificielle dans plusieurs postes de frontière. Cette IA est censée détecter les mensonges en analysant les comportements.

Une intelligence artificielle qui détecte les mensonges aux frontières

iBorderCtrl, c’est le nom de cette intelligence artificielle que s’apprête à tester l’Union Européenne dans 4 postes de frontières. Cette IA va lire et analyser le langage corporel des personnes passant la frontière de l’espace Schengen alors qu’elle leur posera différentes questions. En analysant différents détails inconscients du visage (des micro mouvements), l’intelligence artificielle pourra déterminer si la personne ment ou pas.

Si l’IA suspecte que la personne a émis un ou plusieurs mensonges, elle demandera à ce qu’un humain vérifie l’identité et le contenu des bagages de la personne. Si, au contraire, l’intelligence artificielle pense que les réponses sont sincères, elle remettra un code QR à la personne et celle-ci pourra passer la frontière sans autres formalités. Le langage non verbal est utilisé pour lire entre les lignes de ce que dit une personne.

Les menteurs sont généralement trahis par leurs expressions faciales, qui disent l’inverse de leurs paroles. Encore faut-il savoir connaître et interpréter ces signaux. C’est tout là le fort de cette IA, qui a appris à détecter les mensonges grâce au Machine Learning.

Vers un taux de détection de 85 % des mensonges

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Orange constitue un conseil consultatif d’éthique de la data et de l’IA composé d’experts

actuia.com

Publié le 6 avril 2021

Orange a présenté la création de son Conseil d’éthique de la Data et de l’IA composé de 11 personnalités reconnues dans le domaine. Présidé par Stéphane Richard, Président-Directeur général d’Orange, cet organe consultatif et indépendant a pour mission d’accompagner la mise en œuvre par l’entreprise de principes éthiques encadrant l’utilisation des technologies de data et d’Intelligence Artificielle.

Le Conseil a vocation à intervenir sur une grande variété de sujets, comme par exemple pour s’assurer que les systèmes à base d’IA développés par le Groupe ont bien intégré dès leur conception des principes de non-discrimination et d’équité, ou encore qu’ils ne présentent pas de risques d’atteinte à la vie privée quand ils analysent des données réseau pour détecter les causes d’une panne du service vidéo sur la fibre. C’est dans ce cadre d’intervention que ce conseil sera également chargé de créer une charte éthique pour un usage responsable de la data et de l’IA chez Orange, et de suivre son implémentation au sein des entités du Groupe. Il pourra être saisi par des personnalités externes, des représentants de clients et ou des collaborateurs d’Orange pour étudier des cas concrets touchant à l’éthique de la data et de l’IA, et proposera des recommandations qui seront soumises à la validation du Comité Exécutif d’Orange. Il émettra également des avis prospectifs sur l’utilisation des technologies de data et d’IA au sein du Groupe.

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Moody’s Analytics, lauréat 2021 du prix de la meilleure utilisation de l’IA dans les banques ou les technologies financières

actuia.com

Publié le 8 avril 2021

L’édition 2021 des The Global Annual Achievement Awards for Artificial Intelligence a vu Moody’s Analytics remporter le prix de la meilleure utilisation de l’IA dans les banques ou les technologies financières. Ce prix récompense Moody’s Analytics pour Credit Sentiment Score, son outil basé sur l’IA.

Cette solution apportée par Moody’s Analytics vise à favoriser les processus d’évaluation et de suivi de crédit. Les techniques d’IA utilisées par Credit Sentiment Score servent à l’identification dans une base de données composée de l’ensemble des articles de journaux et de magazines spécialisés, les signaux négatifs ne permettant pas d’investir dans un crédit. Selon Nihil Parel, directeur général de Moody’s Analytics :

La surveillance des articles d’actualité relatifs au crédit est devenue très précieuse pour effectuer un suivi des entreprises, en particulier en dehors du cycle de présentation des rapports. Grâce à notre solution, cela peut être réalisé plus rapidement, plus largement et de façon plus économique que ce qui était possible auparavant

Credit Sentiment Score prend en compte le fait que des signaux de difficulté apparaissent généralement dans les articles d’actualité six mois ou plus avant la survenue des incidents de crédit majeurs. L’outil permettra d’accroire la surveillance d’articles d’actualité abordant les sujets liés aux crédits et d’améliorer le suivi financier et les processus décisionnels des entreprises, des investisseurs et des prêteurs.

Source : https://www.actuia.com/actualite/moodys-analytics-laureat-2021-du-prix-de-la-meilleure-utilisation-de-lia-dans-les-banques-ou-les-technologies-financieres/

Blockchain

La blockchain au service de la collecte des données financières à des fins fiscales

lemondeduchiffre.fr

Publié le 6 avril 2021

Une tribune de Sascha Jafari, CEO de Summitto.

Les données financières des entreprises font d’ores et déjà l’objet de collectes à des fins fiscales et administratives. Avec la transformation digitale et la mise en œuvre de l'article 153 de la loi de finances pour 2020, de nouveaux mécanismes sont en voie de devenir obligatoire. En effet, la facturation électronique (e-invoicing) et la transmission électronique des données de facturation (reporting) deviendront obligatoires dès 2023. Néanmoins, cela soulève certaines inquiétudes pour les entreprises, et notamment vis-à-vis de la sécurisation des données financières.

Les dernières innovations technologiques permettent toutefois de proposer des solutions à la sécurité accrue et quasi-impénétrable. Tel est le cas de certains types de blockchains. Pour rappel, la blockchain est une technologie permettant le stockage et la transmission d’informations, dans le sens de données, de façon sécurisée, décentralisée et transparente. Ainsi, la blockchain est en mesure d'offrir des solutions surpassant les capacités des systèmes préexistants, tout en offrant plus de sécurité.

Une blockchain peut-elle être en conformité avec les normes RGPD ?

Lors de la mise en place du RGPD, certains organismes, tels que la Cnil ou l’Observatoire-forum des chaînes de blocs de l’UE, se sont penchés sur la question de la conformité de la blockchain avec le RGPD. Les conclusions mitigées peuvent se résumer simplement : cela dépend.

Pour aller à l’essentiel, il n’y a pas un type de blockchain en conformité avec les normes RGPD, mais des blockchains aux attributs variés qui peuvent s’inscrire dans une démarche d’application du principe de protection de la vie privée dès la conception, comme le confirme la Cnil. La Cnil reconnaît que l’adoption de méthodes de chiffrement, d’empreinte numérique hachée et d’engagement cryptographique permettent de se rapprocher au plus près des exigences en matière de protection des données. Ainsi, la préconception selon laquelle la blockchain est incompatible avec l’application de la norme RGPD est démystifiée par un usage éthique et responsable.

La blockchain peut-elle renforcer les mécanismes de collecte des données financières ?

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Cryptomonnaie

Amazon Coin : Amazon prépare sa crypto-monnaie !

mon-livret.fr

Publié le 9 avril 2021

Changpeng Zhao est une personnalité très respectée dans le monde des crypto-monnaies. “CZ”, comme on le surnomme, est un chef d’entreprise d’origine sino-canadienne et créateur de Binance, la plus grande bourse dédiée à ce segment des actifs numériques.

En février 2019, Zhao a fait une prémonition qui a provoqué des remous dans l’écosystème en affirmant que le géant du commerce électronique Amazon, inévitablement, allait lancer sa propre monnaie virtuelle.

L’expert a justifié son message sur la nécessité pour les entreprises basées sur Internet d’intégrer les crypto-monnaies comme options de paiement pour les utilisateurs. Les cryptomonnaies sont moins chères que les monnaies fiduciaires traditionnelles et permettent d’inclure un plus grand nombre de clients du monde entier.

“C’est le système le plus facile, le plus rapide et le moins cher à intégrer que les passerelles de paiement traditionnelles. Moins de paperasse“, rajoute le fondateur de Binance.

Depuis lors, le secteur des crypto-monnaies spécule sur le jour où Amazon transformera cette prédiction en réalité. Et tout semble indiquer que ce jour est proche.

De plus, une nouvelle récente, dont l’épicentre se situe au Mexique, a provoqué un autre onde de choc : la société fondée par Jeff Bezos travaille sur un nouveau système de paiement numérique et vise à créer sa propre crypto-monnaie.

“Cet outil permettra aux utilisateurs de convertir leur argent en monnaie numérique pour profiter de services en ligne, notamment l’achat de produits et de services tels que Prime Video“, précisent-ils.

L’impact du “Amazon Coin“

Si la nouvelle a ébranlé certains experts du monde de la crypto, d’autres n’ont pas été pris par surprise, en raison de la vitesse à laquelle la technologie progresse et de la poussée réalisée par les tokens avec l’arrivée de la pandémie.

Manuel Beaudroit, PDG du portefeuille numérique Belo, souligne qu’Amazon, à partir d’Amazon Web Services (AWS), exploite indirectement environ 25% de tous les nœuds du réseau Ethereum, ce type d’initiative n’est donc pas surprenant.

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5G

Lancement de l’appel à projets « usages citoyens » des applications de la 5G

vipress.net

Publié le 7 Avril 2021

Le gouvernement lance le volet « usages citoyens » de l’appel à projet France Relance de 120 millions d’euros dédié au soutien des projets de développement d’applications de la 5G, afin de soutenir les projets de développement de la 5G dans l’environnement, l’industrie, l’agriculture, les transports…

Pour soutenir la modernisation de l’industrie, un appel à projets spécifiquement dédié au secteur des télécommunications, doté de 120 millions d’euros, a pour objectif de développer des projets d’applications de la 5G. 40 millions d’euros ont déjà été attribués pour soutenir 9 projets innovants dans le domaine industriel (voir liste des projets ci-dessous). Le volet « usages citoyens » de cet appel à projet, lancé hier, vise, quant à lui, à soutenir des projets, initiés dans les territoires et à fort impact social ou environnemental. Dans ce cadre, l’Etat subventionnera plusieurs projets portés par une ou plusieurs entreprises qui développeront des applications 5G innovantes permettant d’améliorer la vie quotidienne des Français.

Les thématiques suivantes sont particulièrement ciblées :

Environnement (smart grids, internet des objets pour la gestion de l’eau et de l’énergie…) ;

Agriculture (agriculture intelligente, connectivité des capteurs…) ;

Santé (hôpitaux connectés, ambulances connectées, télémédecine…) ;

Transports et logistique (assistance à la conduite, sécurité routière, véhicules connectés, plateformes connectées, logistique intelligente…) ;

Éducation et culture (contenus immersifs, campus digitalisé, vidéos augmentées…)

Les candidats sont invités à proposer des projets co-construits en étroite coordination avec des collectivités territoriales. Afin de permettre un développement équilibré des usages de la 5G sur le territoire français, une attention particulière sera portée aux projets déployés hors des agglomérations. Le montant minimum des investissements doit être de 500 000 euros et pourra être porté en deçà, à titre dérogatoire, pour les projets qui se distinguent, souligne le gouvernement.

Les candidatures à l’appel à projet sont à déposer en ligne sur la plateforme nationale de Bpifrance avant le 1er juin 2021.

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Internet des objets

[dossier] IoT: que reste-t-il à la zéro G ?

linformaticien.com - Christophe Guillemin

Publié le 07 avril 2021

Le secteur des réseaux IoT est en pleine ébullition. D’origine française, les technologies à basse consommation et longue portée de type LoRaWan, et celle de Sigfox a plus bas débit, font face à la concurrence des technologies LTE-M et NB-IoT, portées notamment par la Chine et les États-Unis. S’y ajoute l’ombre de la 5G, et l’Internet des objets, son application phare. Toutes ces technologies vont-elles survivre ou s’oriente-t-on vers la domination d’une seule d’entre elles ?

Il y a une décennie, une petite PME toulousaine décidait de révolutionner le marché des communications radio «Machine to Machine», avec une technologie à contre-courant de la course à la performance du secteur des télécoms : Sigfox faisait le pari d’un système bas débit, basse consommation et à longue portée. Il exploite le protocole UNB (Ultra Narrow Band), déjà utilisée pendant la Première Guerre mondiale pour communiquer avec les sous-marins. L’approche a, depuis, fait émules etd’autres acteurs, dont les opérateurs télécoms, se sont réunis au sein de la LoRa Alliance pour développer la technologie LoRa. La proposition est similaire : une basse consommation, une longue portée, mais des débits supérieurs : jusqu’à 50 kbps pour LoRa contre 600 bps au maximum pour Sigfox. Parallèlement, deux autres protocoles ont émergé, notamment en Asie et aux États-Unis : le LTE-M et le NB-IoT. Exploitant les réseaux de téléphonie mobile, ils offrent des débits encore supérieurs à ceux du protocole LoRaWan et celui de Sigfox (1 Mps pour le LTE-M et 250 kbps pour le NB-IoT), mais également une consommation plus élevée (+20 à +25%).

Ces quatre technologies forment aujourd’hui la famille des réseaux LPWAN (Low Power Wide Area Network). Loin d’avoir encore révélé tout leur potentiel, les réseaux LPWAN semblent déjà confrontés à un concurrent de taille : la cinquième génération de téléphonie mobile. Disponible en France depuis la fin 2019, la 5G est en effet aujourd’hui exploitée pour désaturer les réseaux 4G (notre dossier dans L’Informaticien n° 191). Mais demain, elle a vocation à être aussi exploitée dans le domaine de l’Internet des objets (IoT). Et les promesses sont alléchantes. À l’horizon 2025, la 5G devrait permettre de connecter un million d’objets par cellule pour faire du «massive IoT», c’està-dire densifier les objets connectés sur une zone. La 5G doit également évoluer vers la basse consommation avec pour objectif d’atteindre une autonomie de dix à quinze ans pour les objets connectés, soit l’équivalent de ce que propose Sigfox ou LoRa.

Lire la suite : https://linformaticien.com/iot-que-reste-t-il-a-la-zero-g/

Cybercriminalité

Cybercriminalité: Des données de 500 millions de comptes Facebook mises en ligne

lematin.ma - AFP

Publié le 04 avril 2021

Ces données comprennent notamment numéro de téléphone, nom complet, date de naissance et, pour certains comptes, adresse e-mail, selon «Business Insider».

Des données concernant plus de 500 millions d'utilisateurs Facebook et issues d'une fuite survenue en 2019, dont des adresses e-mail et des numéros de téléphone, ont été mises en ligne sur un forum de hackers, a rapporté, samedi, le site «Business Insider», confirmant les informations d'un expert en cybercriminalité.

« Les archives concernant 533 millions de comptes Facebook viennent d'être divulguées gratuitement », a tweeté, samedi matin, Alon Gal, directeur technique de l'agence anti-cybercriminalité Hudson Rock, fustigeant l'«absolue négligence» de Facebook.

«Business Insider» affirme avoir pu vérifier que certains numéros de téléphone fuités appartenaient toujours aux propriétaires des comptes Facebook concernés.

« Il s'agit de données anciennes » dont la fuite «avait déjà été rapportée dans les médias en 2019. Nous avons trouvé et réparé ce problème en août 2019», a réagi auprès de l'AFP, un porte-parole de Facebook.

Près de 20 millions de comptes français et 32 millions de comptes américains, entre autres, pourraient être affectés, indiquait Alon Gal sur Twitter en janvier, lorsqu'un utilisateur cherchait alors encore à vendre ces données sur le même forum.

Lire la suite : https://lematin.ma/express/2021/donnees-500-millions-comptes-mises-ligne/356028.html