Revue de presse ADCET n° 106 du 25 janvier 2021

Mobilité

Thales, Idemia… 30 entreprises sélectionnées pour structurer la mobilité aérienne urbaine en Ile-de-France

usine-digitale.fr - Alice Vitard

Publié le 18 janvier 2021

A l'issue d'un appel à manifestation d'intérêt international lancé par ADP, la RATP et Choose Paris, 30 entreprises spécialisées dans la mobilité urbaine aérienne ont été choisies pour mener des expérimentations dès juin 2021 sur l'aérodrome de Pontoise, en Ile-de-France. Des industriels, tels qu'Airbus et Dassault Aviation, comme des start-up ont été sélectionnés. Des VTOL feront des démonstrations de vols lors des Jeux Olympiques de 2024, avant le déploiement d'une offre de commercialisation en 2030.

Vocopter

© Ascendance Flight Technologies

Le groupe ADP (aéroports de Paris), la RATP et Choose Paris Region viennent de révéler les lauréats de l'appel à manifestation d'intérêt international (AMI) lancé en septembre dernier. Une trentaine d'entreprises rejoignent donc Velecopter, le premier acteur qui testera son taxi volant VoloCity à l'aérodrome de Pontoise, inauguré le 30 septembre dernier.

Des tests prévus à partir de juin
Ainsi, les lauréats pourront mener des expérimentations à partir de juin 2021, en étroite collaboration avec la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC), le soutien de l'Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (AESA) ainsi qu'Eurocontrol, l'organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne. Au-delà des tests, l'idée est également d'instaurer un dialogue entre ces différents acteurs.

"Nous avons été les premiers surpris par le succès de notre appel", a déclaré Marie-Claude Dupuis, directrice stratégie "Innovation et Développement" au sein du groupe RATP, lors de la conférence de presse. L'AMI, qui a reçu 150 candidatures issues de 25 pays, a sélectionné 30 entreprises dans cinq catégories : véhicule, infrastructure, opérations, intégration dans l'espace aérien et acceptabilité.

Airbus et Safran choisis pour travailler sur les véhicules

Concernant les véhicules, pour la plupart des aéronefs à décollage et atterrissage verticaux (VTOL), neuf entreprises ont été sélectionnées parmi lesquelles trois Français : Airbus,  Safran Electronics & Defense, à l'origine notamment du drone Patroller, et Ascendance Flight Technologies qui travaille sur le VTOL hybride Atea de transport de passager. De plus, l'entreprise allemande Volocopter et britannique Vertical Aerospace font parties des lauréates. La start-up californienne Zipline, le constructeur chinois Ehang, le Singapourien H3 Dynamics et l'entreprise slovène Pipistrel ont également été sélectionnés.

Pour la catégorie "opérations", Air France et Dassault Falcon Services, filiale de Dassault Aviation, font partie des lauréats en tant que spécialistes de la maintenance. L'Ecole d'ingénieurs spécialisée en mobilité et en techniques aéronautiques (ESTACA), la compagnie aérienne d'hélicoptères spécialisée dans l'aviation d'affaire Helifirst et Helipass qui édite une plateforme de réservation de vols en hélicoptères ont aussi été choisies lors de cet AMI. L'entreprise canadienne spécialisée dans la défense, Canadian Aviation Electronics (CAE), a également séduit.

Dans la catégorie "infrastructure", ADP, la RATP et l'agence Choose Paris ont choisi deux entreprises françaises : le spécialiste de la biométrie Idemia sera chargé de développer un parcours fluide et sécurisé pour les voyageurs et Leopshere, qui développement des capteurs Lidar permettant de générer des prévisions météorologiques de pointe. L'entreprise suisse Green Motion, qui fournit des systèmes de recharge pour les véhicules électriques, et le Britannique Skyports, travaillant déjà avec Velecopter en tant qu'opérateur de vertiports, ont également été sélectionnés.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/thales-idemia-30-entreprises-selectionnees-pour-structurer-la-mobilite-aerienne-urbaine-en-ile-de-france.N1049979

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Le vélo électrique Angell : le rêve d’une ville sans voiture de Marc Simoncini

franceculture.fr - Annabelle Grelier

Publié le 18 janvier 2021

Demain l'éco | Parti sur les chapeaux de roues, le vélo électrique Angell a connu des débuts difficiles. Trop de demande sans capacité suffisante de production, la start-up a dû s'allier à l’industriel Seb. Avec un objectif de produire 3000 vélos par mois, Angell veut devenir le leader mondial du vélo intelligent.

Angell, c’est le dernier projet de Marc Simoncini, qui s'est fait notamment connaître par la création il y a vingt ans d'un célèbre site de rencontres. "Sa dernière boîte", comme il dit, non sans le désir de finir une carrière d’entrepreneur sur un coup de maître car celle-ci représente un défi particulier. Tout d’abord c’est une passion qu’il nourrit pour le vélo qui l’a poussé à se lancer dans cette aventure. Même s’il avait déjà pu s’essayer à inventer un vélo de course haut de gamme avec son associé Jules Trecco, cette fois, c’est un vélo grand public et un vélo électrique qui a l’ambition de devenir le premier vélo intelligent au monde.

C’est au-delà de vendre des vélos aux gens, c’est aussi de l’ordre d’une mission que nous nous sommes donnée, celle de sortir la voiture thermique des centres villes. Je rêve qu’il n’y ait plus de voitures individuelles à essence à Paris et dans les grandes villes d’Europe.              
Marc Simoncini

Concernés par les problématiques de mobilité et d'écologie, les deux associés ont souhaité développer un produit innovant autour de la mobilité urbaine. C’est le vélo électrique qui s’est vite imposé, vu comme le moyen idéal de parcourir nos déplacements quotidiens de petites distances allant de 3 à 10 kilomètres, comme aller au travail, déposer les enfants à la garderie, faire ses courses. Mais pour démocratiser l’usage du vélo, la start-up fait le pari qu’il faut inventer un vélo équipé pour accroître sa sécurité et le protéger du vol. 

Le pionnier du vélo intelligent

Le vélo Angell est truffé de connectivités et de sécurités. Conçu comme un produit connecté entièrement autonome, avec son propre système d'exploitation et son propre algorithme d'assistance électrique pour pouvoir maîtriser toutes les parties du vélo et le faire évoluer en permanence.

Après deux ans de Recherche et Développement, Angell est devenu le premier vélo à assistance électrique, avec la vocation d'avoir toutes les fonctionnalités que l'on peut retrouver aujourd'hui dans les automobiles en termes de sécurité : alerte de chute, alarme, détection de mouvements, clignotants, feux de signalisation ou GPS. 

Lire la suite : https://www.franceculture.fr/economie/le-velo-electrique-angell-le-reve-dune-ville-sans-voiture-de-marc-simoncini

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Cybersécurité : le vélo connecté de Joe Biden, un risque pour la Maison Blanche

bfmtv - Raphaël Grably

Publié le 20 janvier 2021

L’appareil utilisé par le nouveau président américain pourrait être la cible de pirates informatiques désireux d’espionner le dirigeant.

Un vélo de course comme cheval de Troie de potentiels hackers? C’est l’hypothèse qui agite certains experts en cybersécurité, à quelques heures de la prise de fonction de Joe Biden, d’après le site Popular Mechanics. Ce dernier est en effet un utilisateur quotidien d’un vélo connecté de la marque Peloton (vendu 1.500 euros), comme il l’avait récemment confié au cours d’une interview. Problème: l’appareil est bardé d’accessoires connectés à Internet, avec un risque inhérent de faille informatique.

Déconnecter le vélo connecté

Le vélo connecté Peloton, qui propose de suivre des entraînements virtuels ou d'échanger avec d'autres utilisateurs, est notamment équipé d’une caméra et d’un micro, qui, si leur usage était détourné par des pirates informatiques, pourraient être utilisés pour espionner de près le président américain et son entourage le plus intime.

La connectivité du vélo avec d’autres appareils, comme les montres connectées, pourrait par ailleurs permettre de pénétrer par extension dans ces systèmes et de collecter certaines données de santé liées au dirigeant de 78 ans.

D’après Popular Mechanics, les services de renseignement chargés de sécuriser la Maison Blanche pourraient être contraints de retirer certains composants du vélo de Joe Biden, à commencer par le micro, la caméra et le modem lui permettant de se connecter à Internet. Ce qui en ferait alors un vélo d’appartement classique.

Comme l’écrivait le site américain The Verge en 2017, cette personnalisation ne serait pas une première. D’après ses informations, l’ancienne Première dame Michelle Obama dispose elle aussi d’un vélo d’appartement connecté de la marque Peloton, dépourvu exceptionnellement de tous ses accessoires high tech pour éviter tout risque d’intrusion informatique.

Si l’équipe de Joe Biden a confirmé au New York Times qu’il était toujours un utilisateur régulier de son vélo connecté, elle n’a pas répondu aux questions concernant l’avenir de l’appareil à la Maison Blanche.

Source : https://www.bfmtv.com/tech/cybersecurite-le-velo-connecte-de-joe-biden-un-risque-pour-la-maison-blanche_AN-202101200184.html

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74 % des actifs vont travailler en voiture, selon l'Insee

mairie-info.com -

Publié le 20 janvier 2021

Une étude publiée hier par l'Insee sur les déplacements domicile-travail relativise nettement la place qu'occupe encore le vélo dans ces déplacements - même si celle-ci a progressé pendant l'épidémie. L'automobile reste très largement prépondérante. 

L’étude de l’Insee concerne l’année 2017, mais elle aborde les évolutions plus récentes, concernant notamment le vélo. L’étude concerne les quelque 25 millions de salariés qui doivent se déplacer pour aller travailler. 

La voiture (toujours) reine

Environ un tiers de ces salariés parcourt de petites distances (moins de 5 km) pour se rendre au travail. Une moitié fait plus de 9 km. « Quelle que soit la distance parcourue », la voiture reste le mode de transport très largement privilégié : 74 % des actifs l’utilisent, même lorsqu’il s’agit de petites distances. Logiquement, l’usage de la voiture augmente en même temps que la distance domicile-travail : si « seulement »  60 % des salariés prennent leur voiture pour des déplacements de moins de 5 km, ils sont 80 % à le faire pour les déplacements de 25 à 30 km. 
Sans surprise, les actifs résidant dans les « pôles des aires d’attraction des villes »  utilisent nettement moins la voiture que les ruraux, ayant à leur disposition davantage de transports en commun : 28 % des actifs utilisent la voiture dans ces aires urbaines, contre 90 % hors de ces zones. Mais l’Insee note que la distance domicile-travail n’est pas seule en cause dans l’usage de voiture, puisque « la moitié des actifs résidant à moins d’un kilomètre de leur travail »  utilisent leur voiture. Avec cette nuance : « Le choix de ce mode de déplacement pour de très courtes distances peut être lié à des critères divers, comme la succession d’activités différentes lors d’un même trajet (par exemple, accompagner des enfants à l’école avant de se rendre à son lieu de travail) »  ou faire des courses.

Transports collectifs

Les transports en commun restent l’apanage des grandes villes. C’est la région parisienne qui a, de très loin, la palme en la matière, avec « sept actifs sur dix »  qui ont recours aux transports en commun (métro, bus, RER ou tramway). Dans les autres villes, la part des actifs qui utilisent les transports collectifs est bien plus faible (14 %). Globalement (c’est-à-dire en intégrant Paris qui tire les chiffres vers le haut), les transports en commun sont utilisés par 26,8 % des actifs dans les communes des aires urbaines, contre 5 % dans les communes des couronnes et 1,9 % dans les communes rurales. 
Pour les distances supérieures à 50 km, la part des transports collectifs augmente grâce à l’usage du train. Mais l’utilisation de celui-ci est très inégale d’un territoire à un autre, en particulier en fonction des facilités d’accès à une gare. 

Modes doux

Télécharger l’étude de l’Insee. 

Lire la suite : https://www.maire-info.com/transports/74--actifs-vont-travailler-en-voiture-selon-insee-article-24921

5G - Télécoms

Orange déploie la 5G dans huit communes de la Métropole de Lyon

bfmtv.com - Cy.C

Publié le 20 janvier 2021

Après SFR, c'est au tour d'Orange de déployer la technologie 5G. Huit villes de la Métropole de Lyon sont concernées.

Huit communes de la métropole lyonnaise sont désormais dotée de la technologie 5G, a annoncé Orange ce mercredi dans un communiqué. Il s'agit des communes de Villeurbanne, Bron, Corbas, Vaulx-en-Velin, Charbonnières-les-Bains, Pierre-Bénite, Rillieux-la-Pape et Sainte-Foy-lès-Lyon.

"Nous ouvrons en priorité les zones où la 4G est en voie de saturation", explique Nicolas Drouillet, Directeur Réseaux de la direction Orange Grand Sud-Est, au Progrès. "Pour télécharger un film de deux heures, il faut 12 à 13 minutes actuellement. En 5G, il suffit de 3 à 4 minutes."

Pour en profiter, il faut cependant un téléphone compatible 5G et un abonnement spécifique.

Le 5G déployée à Lyon

L'opérateur téléphonique SFR (propriété d’Altice, maison-mère de BFMTV) avait lancé en décembre son service 5G à Lyon, passant outre les réticences de la municipalité écologiste qui souhaitait retarder le déploiement de cette technologie.

Orange, quant à lui, ne donne pas de date quant à son arrivée dans la Préfecture du Rhône. "À Lyon comme ailleurs, nous discutons avec la mairie. On se prépare activement mais nous prenons le temps du dialogue, de la discussion", explique Nicolas Drouillet.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/lyon/orange-deploie-la-5g-dans-huit-communes-de-la-metropole-de-lyon_AN-202101200403.html

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La 5G déployée à Brest ce vendredi par Orange

francebleu.fr - Aurélie Lagain, France Bleu Breizh Izel

Publié le 22 janvier 2021

Orange déploie ce vendredi la 5G à Brest. Il est possible de bénéficier d'un débit plus rapide si l'on a un abonnement et un téléphone compatibles.

Pour surfer au mieux dès ce vendredi, pas besoin d'aller à la Torche ! Il faut aller à Brest, où Orange déploie sa 5G. "Brest est la première ville de Bretagne à avoir droit au 5G", se réjouit Pierre Jacobs, directeur grand ouest. "C’est près de 98% de la population qui peut profiter de la 5G", à condition d'avoir un téléphone et un forfait compatibles 5G.

Ce déploiement n'est pas synonyme de nouvelles implantations d'antennes, dans le viseur des opposants, détaille le patron : "Nous avons 16 antennes mobiles. Ce sont des sites où nous avions déjà une antenne 4G. Ce n’est pas visible mais ça permet de couvrir 98% de la ville." 

Brest pour la 5G, sinon comptez sur la 4G

Pour le moment aucune autre date n'est envisagée. Ni à Lannion, où est basé Orange Labs, ni à Quimper. "On est au début du lancement de la 5G" rappelle Pierre Jacobs,  "et les licences ont été attribuées en novembre. Par capillarité, nous allons petit à petit déployer le réseau pour les autres villes de la métropole. Mais n’oublions pas le réseau 4G qui couvre 99% de la population du Finistère. Nous avons 40 nouveaux sites en projet sur la 4G notamment pour la ligne ferroviaire Rennes-Brest. "

La 5G pour éviter la saturation

Alors pourquoi la 5G ? "Pour éviter la saturation du réseau 4G déjà. Ça laissera la place aux clients du réseau 4G qui vont arriver. Et puis, ça va quatre fois plus vite au démarrage, jusqu’à 10 fois plus vite dans les prochaines années. C’est bénéfique aussi pour  les entreprises, dans la santé, l’industrie, les smartcities." Il y a l'argument aussi avancé par Orange, de l'environnement. Au risque de faire bondir les opposants. "C’est aussi une empreinte carbone plus légère. Il consomme 10 fois moins d'énergie que les réseaux des générations précédentes."

Source : https://www.francebleu.fr/infos/societe/la-5g-deployee-a-brest-ce-vendredi-telephonie-orange-1611305719

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5G : on ne nous dit pas tout

francebleu.fr - Gilbert Guerrand

Publié le 17 janvier 2021

La 5G ne serait pas la même d'un opérateur à l'autre. On vous explique ce qu'est vraiment la 5G et pourquoi les opérateurs se livrent une guerre sans merci à son sujet.

Pour faire simple, disons que la 5G, c'est ce qu'on appelle un protocole. De manière encore plus claire, un langage qu'utilisent les appareils (comme les téléphones) pour communiquer entre eux. 

Pour supporter ce dialogue, vos équipements ont besoin d'un réseau. Une sorte d'"autoroute", constituée de fréquences, réparties en bandes, pour plus de clarté. Lumineux.
Il y a plusieurs bandes de fréquences... 

  • Les basses, à 700MHz (un peu comme des départementales).
  • Les disons "moyennes" (sorte de nationales) 
  • Les hautes, à plus de 6GHz (celles là sont plutôt des autoroutes). T

Toutes ne permettent pas toutes de rouler (de se connecter) à la même vitesse. D'ailleurs, elle ne maillent pas non plus le territoire de la même manière. On trouve plus de départementales que d'autoroutes. 

Une chose à savoir aussi, c'est que (globalement) plus la fréquence est basse, plus elle passe partout (à travers les bâtiments).  
Plus la fréquence est haute, moins elle a de portée, et plus il faut d’émetteurs... Donc plus cela revient cher à l'opérateur en infrastructure.    

En gros, mon téléphone 5G sur certaines fréquences n'ira peut être pas bien vite, mais je risque de mieux capter, car il y a plus d’émetteurs basse fréquences (ceux qui « passent » partout). Vous me suivez ?  

Un téléphone, en 5G, voit sa vitesse conditionnée aux routes qu'il emprunte.

Lire la suite : https://www.francebleu.fr/emissions/100-pixel-france-bleu-cotentin/cotentin/5g-ne-nous-dit-pas-tout

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Orange - Communiqué de presse

Publié le 22 janvier 2021

Pour soutenir son développement dans la fibre en zone rurale et valoriser ses infrastructures, Orange crée Orange Concessions en s’associant avec des investisseurs de long terme.

• Avec plus de 4,5 millions de prises FTTH, Orange Concessions sera le premier opérateur de réseaux fibre en zone rurale.

• A l’issue d’un processus compétitif de portée internationale, la meilleure offre pour une participation de 50% de co-contrôle du capital d’Orange Concessions est celle du consortium regroupant La Banque des Territoires (Caisse des Dépôts), CNP Assurances (« CNP ») et EDF Invest.

• Cette transaction valorise Orange Concessions à 2,675 milliards d’euros.

• Conformément aux ambitions de son plan stratégique Engage 2025, ce partenariat permet à Orange de dégager les marges de manœuvre pour appuyer son développement dans la fibre, notamment en zone rurale.

Orange a conclu un accord exclusif avec La Banque des Territoires (Caisse des Dépôts), CNP Assurances (« CNP ») et EDF Invest pour la vente de 50 % du capital et le co-contrôle d’Orange Concessions.

Avec 23 réseaux d’initiatives publiques (RIP) représentant plus de 4,5 millions de prises FTTH construites ou à construire, Orange Concessions sera le premier opérateur en France des réseaux de fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH) déployés et opérés pour le compte des collectivités territoriales.

L’association d’Orange, leader dans le déploiement de la fibre optique en France et en Europe, et d’investisseurs de long terme reconnus en matière d’infrastructures et de développement local permettra à Orange Concessions de profiter pleinement de toutes les opportunités de développement. Cette transaction permettra ainsi à Orange de soutenir son ambition dans les réseaux d’initiative publique tout en partageant l’effort d’investissement.

Les réseaux opérés par Orange Concessions pour le compte des collectivités territoriales sont ouverts à l’ensemble des opérateurs. Le déploiement et la maintenance de la fibre resteront assurés par Orange qui dispose d’un appareil industriel efficace et éprouvé. Sur le terrain, l’engagement et la mobilisation des équipes se poursuivront en partenariat avec les collectivités.

Lire la suite : https://webmail.viaduc.fr/?_task=mail&_frame=1&_mbox=ADCET%2FRevue%20de%20presse%20ADCET%2FRP%20ADCET%20JUIN%202020&_uid=942&_part=2&_action=get&_extwin=1

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La 5G américaine encore loin des promesses du marketing

Par AFP le 17.01.2021

Aux Etats-Unis, la 5G est parvenue à un stade très avancé de marketing: les opérateurs promettent des révolutions, mais le déploiement des infrastructures et des applications concrètes restent balbutiants.

« La 5G pourrait ajouter 1.500 milliards au PIB américain sur les cinq prochaines années », indique Jefferson Wang, directeur de la stratégie 5G chez Accenture.

Les premiers smartphones adaptés à la dernière génération de téléphonie mobile ultra-rapide sont sortis mi-2019, chez Samsung et Huawei. Apple s'est lancé à l'automne dernier.

La 5G se généralise donc sur les téléphones, mais cela ne signifie pas que leurs utilisateurs peuvent immédiatement télécharger des vidéos avec des vitesses d'1 gigaoctet par seconde, à moins d'avoir un abonnement Verizon et de se trouver dans la bonne ville et le bon quartier, pile au bon coin de rue.

Cet opérateur a choisi d'investir d'abord dans les ondes millimétriques: Ce sont les plus rapides mais elles ne se propagent pas loin et sont limitées par toutes sortes d'obstacles (les murs, la pluie...).

Ses concurrents T-Mobile et AT&T parient de leur côté sur les basses et moyennes fréquences. Plus elles sont basses, plus elles couvrent un territoire étendu, et plus la vitesse diminue. Les déploiements ont progressé en 2020, mais certains appels d'offre sont toujours en cours.

- "Pas assez sexy" -

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Cybersécurité

Cyberattaque de collectivités. Avant Angers, d’autres villes ont subi des piratages massifs

La Ville d’Angers (Maine-et-Loire) et Angers Loire métropole ne sont pas les premières collectivités à subir des cyberattaques de type « rançongiciel ». L’objectif des pirates informatiques ? Obtenir une rançon en échange du rétablissement des données piratées. Avant Angers, Annecy, Marseille ou encore La Rochelle ont été touchées par une attaque similaire. Dans la majeure partie des cas, elles ont refusé de céder au chantage.

Décembre 2020 : Des hackers exigent une rançon à l’agglomération d’Annecy

Les pirates informatiques ont, à leur tableau de chasse, depuis peu, le Grand Annecy. Dans la nuit de dimanche 27 au lundi 28 décembre, des cybercriminels ont lancé une cyberattaque contre la collectivité. La totalité des données ont été cryptées à l’insu de la collectivité. « Elles [les données] sont toujours sur vos serveurs mais vous n’êtes plus capables de les lire », indiquait le directeur général des services à nos confrères de France 3 Auvergne Rhône-Alpes. Par conséquent, les employés n’avaient plus accès à Internet et à leurs mails professionnels. Ils étaient uniquement joignables par téléphone. Les pirates informatiques ont demandé une rançon à l’agglomération. Cette dernière a refusé de s’y plier.

Décembre 2020 : Un après Noël mouvementé à la Rochelle

Au beau milieu des fêtes de fin d’année, entre Noël et le Nouvel an, La Rochelle et son agglomération ont, eux aussi, été victimes d’une cyberattaque. Les réseaux informatiques de la collectivité sont tombés en rade. Par précaution, les serveurs ont été fermés comme l’indiquaient nos confrères de Sud Ouest . Début janvier, toujours dans la presse locale, on apprenait que le groupe Netwalker avait revendiqué sur son blog la cyberattaque. Pour le prouver, les pirates auraient transmis sur des réseaux privés et semi-privés des données appartenant à différents services de la Ville. Pour stopper la diffusion, ils ont réclamé une rançon. La collectivité a refusé toutes négociations.

Mars 2020 : Attaque « massive » à la mairie et à la métropole

Les cyberattaques touchent toutes les collectivités peu importe leur taille. La preuve, en mars 2020, c’est la deuxième ville de France qui est frappé par un piratage juste avant les élections municipalesEntre Marseille et sa métropole Aix-Marseille-Provence, quelque 300 machines ont été rendues inopérantes selon l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi), sur la métropole Aix-Marseille-Provence ainsi qu’à Martigues (Bouches-du-Rhône). Dans un communiqué, la métropole évoquait une « cyberattaque inédite par son ampleur ». Là encore, elle a pris la forme d’un « rançongiciel ». Une enquête a été confiée à la sous-direction de la lutte contre la cybercriminalité de la police nationale.

Mai 2019 : Aux États-Unis, une ville en rade pendant plusieurs semaines

Si les Angevins et Angevines se demandent quelles seront les répercussions de la cyberattaque sur leur quotidien, ils peuvent s’en faire une petite idée en regardant du côté de Baltimore. Cette ville de 602 000 habitants, située à l’est des États-Unis, a été paralysée pendant plusieurs semaines en mars 2019. Les cybercriminels ont réussi à bloquer, pendant plusieurs semaines, des milliers d’ordinateurs de la mairie. L’impact sur la vie quotidienne des habitants n’est pas négligeable. Ils ne pouvaient, par exemple, plus payer leurs factures d’eau, ni certains impôts locaux, ni leurs amendes par internet. Refusant de céder aux pirates, la Ville se retrouvait dans l’obligation de reconstruire une partie de son système informatique. Une opération à 18 millions de dollars… Une situation à laquelle les élus d’Angers et d’Angers Loire métropole pourraient être confrontés.

Lire la suite : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/cyberattaque-de-collectivites-avant-angers-d-autres-villes-ont-subi-des-piratages-massifs-7121672

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Sophos dresse les menaces de 2021

futura-sciences.com - La rédaction de Futura

Publié le 21 janvier 2021

Le spécialiste de la cybersécurité Sophos a dévoilé son rapport sur les menaces pour l'année 2021. L'intelligence artificielle vient aider les ransomwares à s'attaquer aux grandes entreprises et les hackers s'organisent en véritables cartels. Les nuées d'attaques restent de redoutables jalons pour des attaques majeures.

Ce mois de janvier est celui des bilans de l'année précédente, mais aussi des prospectives pour la suivante. Du côté de la cybersécurité et des menaces, celles des ransomwares et de l'espionnage ont encore monté d'un cran en 2020. Et les risques vont continuer à s'accroître en 2021 avec le télétravail et l'affaiblissement de l'économie, les opportunités sont nombreuses pour les hackers.

Outre la montée en puissance de la sophistication des attaques, le milieu des hackers semble avoir enclenché une révolution au niveau de son organisation. C'est, ce que souligne le dernier rapport sur les menaces 2021 de l'éditeur de solutions de sécurité Sophos. Les chercheurs de Sophos, aidés de leurs équipes d'intervention rapide et de leurs spécialistes en intelligence artificielle (IA), ont dressé le portrait-robot des menaces pour cette nouvelle année 2021. Les experts ont découvert que les hackers n'opèrent plus vraiment tels des loups solitaires, mais collaborent entre eux, au point de s'organiser en véritables cartels de cybercriminalité. C'est en décortiquant les différentes attaques de 2020 à base de ransomwares que les chercheurs ont pu dresser ce constat. Au lieu d'une grande variété de ransomwares, ils ont découvert que nombre d'entre eux partagent le même code et que certains groupes de ransomwares travaillent en collaboration et non pas en concurrence les uns des autres.

Toujours autour de ces ransomwares, le rapport explique que cette forme de menace a beaucoup évolué et s'adapte de plus en plus aux systèmes de défense de plus en plus renforcés par l'IA dans les entreprises pour les déjouer. Si l'IA et l'apprentissage automatique ont permis de réduire la menace dans les solutions de sécurité, elles sont aussi exploitées par les hackers. Au final, les cybercriminels en profitent pour automatiser leurs attaques. Concrètement, ils n'améliorent pas le ransomware en lui-même. Son code malveillant reste toujours le même. En revanche, ils utilisent l'IA pour éviter que le malware ne tombe dans le filet de systèmes de sécurité plus intelligents. C'est donc dans la phase initiale de l'attaque que tout se joue. Et dans ce domaine, en 2021, les hackers vont encore s'appuyer sur une IA de plus en plus performante pour contourner les suites de sécurité et se faire passer pour des éléments légitimes afin d'ouvrir la porte à la charge virale.

Des cartels de hackers aussi doués que des États-nations

Lire la suite : https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/cybersecurite-cybersecurite-sophos-dresse-portrait-menaces-2021-85243/

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Atos avale In Fidem et se renforce dans la cybersécurité

Atos a finalisé le rachat d'In Fidem (cybersécurité), basée au Canada. Le géant français élargit ainsi son portefeuille de clients internationaux.

Atos pousse ses pions dans la cybersécurité. Le géant français a finalisé l'acquisition d'In Fidem, une société de conseil spécialisée dans la cybersécurité, basée au Canada. In Fidem possède une forte expertise en sécurité cloud, identité numérique, gestion des risques, opérations de sécurité, enquêtes informatiques (forensics) et lutte contre les cybercrimes. Atos élargit ainsi son portefeuille de clients internationaux et son expertise dans le domaine des services de cybersécurité.

Cette opération dans le domaine de la cybersécurité fait suite aux acquisitions de Paladion, digital.security et SEC Consult, réalisées au cours des derniers mois dans différents pays. Elle s'inscrit dans la stratégie de développement continu du spécialiste de la transformation numérique sur les marchés stratégiques. En novembre dernier, les actions Atos ont été portées par la spéculation entourant une possible fusion avec Orange pour créer le leader européen de la cybersécurité.

Lire la suite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/atos-le-rachat-din-fidem-cybersecurite-est-finalise-1391482

RGDP

Protection des données : l’UE a infligé 159 millions d’euros d’amendes en 2020

geeko.lesoir.be - Jennifer Mertens

Publié le 22 janvier 2021

L’amende la plus salée a été infligée à Google. Elle s’élève à 50 millions d’euros.

Depuis l’entrée en vigueur du règlement général sur la protection des données (RGPD) en 2018, l’Union européenne a infligé de nombreuses amendes à des entreprises en infraction avec le règlement. Des sanctions financières qui s’élèvent à un montant total de 272 millions d’euros. L’année 2020 a été une année record puisqu’à elle seule elle représente 40% des amendes infligées pour violation des règles sur la protection des données, soit 159 millions d’euros, selon une étude du cabinet d’avocats DLA Piper.

La sanction financière la plus importante a été infligée à Google par les autorités françaises. Une amende de 50 millions d’euros pour 3 manquements au RGPD. Une condamnation infligée en 2020, mais qui date en réalité de 2019. Le géant américain avait en effet fait appel de la décision. La France lui reprochait son manque de transparence au sein de son système d’exploitation mobile Android, une information floue transmise à ses utilisateurs et une absence de consentement valable sur la publicité ciblée.

Mais si on cumule toutes les amendes infligées depuis l’entrée en vigueur du RGPD en mai 2018, c’est l’Italie qui est en tête, suivie par l’Allemagne avec respectivement 69,3 millions et 69,1 millions d’euros d’amendes infligées. Les sanctions de la France ne s’élèvent qu’à 54,4 millions d’euros.

Au cours des deux dernières années, le nombre d’infractions n’a cessé de grimper, et ce, même si l’UE avait annoncé l’entrée en vigueur du RGPD depuis 2016. En parallèle, le montant des sanctions financières augmente de manière significative.

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L'Agence régionale de santé mise en demeure par la Cnil pour sa gestion des fichiers de contact tracing

usine-digitale.fr - Alice Vitard

Publié le 21 janvier 2021

L'une des 18 Agences régionale de santé, acteur central dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, a été mise en demeure par la Cnil pour la mauvaise gestion du fichier "Contact Covid". Cette base de données sert à détecter les cas contacts et les chaînes de contamination. Une conservation excessive et une absence de sécurisation des données sont à déplorer.

C'est l'heure du bilan de mi-parcours pour la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) qui vient de publier son avis sur plusieurs mesures mises en place par le gouvernement dans le cadre de la crise sanitaire. Sont concernés l'application TousAntiCovid, le système d'information Vaccin COVID et les deux fichiers de contact tracing, SI-DEP et Contact Covid. 

Une mauvaise gestion de "contact covid"

Bonne nouvelle : pour l'essentiel, ces dispositifs respectent les obligations du Règlement général sur la protection des données (RGPD). Seul bémol : la gestion du fichier "Contact Covid" mis en place par la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) qui recueille des informations sur les cas contacts et les chaînes de contamination. En pratique, il vise à détecter les cas contacts à trois niveaux différents : médecins de ville/établissements de santé/centres de santé (niveau 1), personnel habilité de l’assurance maladie (niveau 2), Agence régionale de santé (niveau 3).

Dans le cadre de ses contrôles, le gendarme de la vie privée a relevé de "nombreuses disparités" concernant les pratiques des ARS dans l'activité de contact tracing de niveau 3. L'une des 18 Agences régionales de santé est coupable de plusieurs manquements dans la gestion des données personnelles, notamment sur leur durée de conservation et leur sécurité dans son logiciel dédié au contrat tracing. La Cnil a donc décidé de la mettre en demeure de se conformer aux exigences du RGPD dans un délai d'un mois. Un courrier a également été adressé au ministère de la Santé et des Solidarités pour alerter sur ces manquements.

Une conservation excessive des données personnelles

Dans les détails, la Cnil a observé que les informations recueillies sur le "patient zéro", première personne d'un cluster, sont renseignées dans un tableur. Ce fichier est ensuite adressé à la Cnam par une "messagerie sécurisée de santé" pour qu'elle reporte ces données dans la base "Contact Covid". Cette pratique, bien que prévue par une circulaire ministérielle, entraîne "une dispersion des données" dans les messageries. De plus, ces informations, étant en partie stockées dans des serveurs, risquent d'être conservées trop longtemps. 

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