Revue de presse ADCET n° 98 du 23 novembre 2020

Mobilité

Le premier observatoire du MaaS en France

cerema.fr

22 novembre 2019

Face à la difficulté de donner une définition précise du MaaS, il s’avère plus pertinent de le considérer comme "une direction", une "cible à viser". Sur la base des travaux de recherche existants, le Cerema a ainsi établi une grille de fonctionnalités et de caractéristiques, pour ensuite décrire en détail chaque service d’information et mesurer son avancement vers le MaaS.

S'il n’existe pas de définition unanime du MaaS, l’acception la plus commune considère qu’il s’agit d’un système intégré proposant information, réservation, achat et validation, pour un panel de services de mobilité le plus étendu  possible. Cela passe par un compte unique où l’usager définit une fois pour toutes son profil, ses préférences et où il peut gérer ses achats et abonnements pour l’ensemble des modes.

Cette intégration complète de toutes les fonctionnalités et tous les modes reste aujourd’hui un idéal, recherché mais pas encore atteint, même si plusieurs candidats s’en rapprochent sérieusement. C’est dans les grandes  métropoles d’Europe du Nord, que cette mobilité servicielle est la plus aboutie. Ces exemples emblématiques européens donnent une idée des différentes approches possibles pour le MaaS, mais aussi des fonctionnalités et  caractéristiques qui pourraient voir le jour en France dans les années qui viennent.

Comment caractériser le MAAS ?

Le MaaS se caractérise par une approche centrée sur l’usager. Les services et fonctionnalités qui lui sont offerts constituent donc des indicateurs appropriés. Pour chaque étape nécessaire à la réalisation d’un déplacement, les fonctions proposées peuvent être plus ou moins avancées, facilitant d’autant la réalisation du déplacement.

Ainsi, concernant l’information, la base est de proposer un calcul d’itinéraires multimodal avec les horaires théoriques et des fonctions de localisation basées sur le GPS du smartphone. Mais l’information peut-être plus élaborée et fournie en temps réel (disponibilité, horaires actualisés), voire de façon prédictive. L’étape d’achat de titre de transport peut se faire en ligne (site internet ou application), mais la complexité réside aussi dans le lien nécessaire avec le système de validation. Lorsque celui-ci est basé sur un dispositif billettique classique, alors la vente en ligne doit être couplée avec un dispositif qui inscrit le nouveau titre sur la carte, soit au moyen d’un lecteur de carte à domicile, soit grâce à des équipements sur le réseau (au sein des valideurs ou sur des bornes ad hoc).

Les systèmes plus récents de billettique légère stockent l’information des titres dans une base de données en ligne, et l’utilisateur dispose uniquement d’un identifiant unique, stocké sur une carte ou sur son smartphone. Les techniques de validation possibles avec l’outil numérique sont nombreuses : le QR code, le M-ticket, le NFC, les balises Beacon, la carte bancaire… chacune apportant plus ou moins de simplification dans le parcours utilisateur.

Les systèmes qui tendent vers le MaaS se déploient généralement par étapes, en commençant souvent par la vente en ligne des titres de transport collectif uniquement, et c’est ensuite le nombre de modes disponibles à l’achat et à la validation qui peut donner un indicateur révélateur du niveau du système. Au-delà de la présence des fonctionnalités liées à l’information, l’achat et la validation, un système MaaS se caractérise par l’intégration de toutes ces fonctions et tous les modes proposés. Cette multimodalité peut s’appréhender par l’existence d’un compte personnel unique, avec les différentes fonctions de personnalisation possibles, ou encore par les systèmes de tarification ou de paiement multimodal.

Où en est le MAAS en France ?

Lire la suite : https://www.cerema.fr/fr/actualites/premier-observatoire-du-maas-france

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Les transports publics vont-il perdre définitivement 30% des usagers ?

lagazettedescommunes.com - Nathalie Arensonas

Publié le 19 novembre 2020

L’Observatoire de la mobilité piloté par l’Union des transports publics et ferroviaires a révélé, le 19 novembre, les résultats d’une enquête menée en septembre auprès d’habitants de grandes agglomérations françaises. S’ils font confiance aux mesures sanitaires dans les transports collectifs, 27% disent qu’ils les prendront moins souvent, 3% plus du tout.

Près des deux tiers des Français interrogés par Ipsos pour le compte de l’UTP, après le premier confinement et avant le reconfinement, se disent confiants dans les mesures de sécurité sanitaires déployées dans les transports publics depuis la pandémie de Covid-19. Contre 36 % de sceptiques. Ceux-là même qui déserteront durablement les couloirs de métro, les bus, tramways, RER, TER dans les grandes métropoles françaises ?

L’enquête Ipsos pour l’Observatoire des mobilités (lire l’encadré ci-dessous) a livré ses résultats le 19 novembre 2020. Elle indique également que près d’un tiers des clients des transports publics les emprunteront moins souvent (27 %), voire plus du tout (3 %). Notons que cette enquête a été menée avant le reconfinement de fin octobre, et que les chutes de fréquentation dans les transports urbains sont moindres qu’au premier confinement : il y a près de 50 % de voyageurs en moins depuis le 28 octobre, contre 90 % de chute de fréquentation au printemps dernier (avec une offre à 10 %, contre plus de 90 % aujourd’hui en heures de pointe).

A pied ou en voiture

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/708193/les-transports-publics-vont-il-perdre-definitivement-30-des-usagers/

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L’hydrogène, un vecteur énergétique alternatif à l’électricité pour la mobilité lourde

techniques-ingenieur.fr - Joël Spaes

Publié le 17 novembre 2020

Comme l’électricité, l’hydrogène est un vecteur énergétique, et non directement une source d’énergie provenant de la nature. Pour miser sur ce vecteur, qui n’émet ni CO2, ni ne pollue l’atmosphère, il faut donc qu’il soit lui-même produit à partir de sources d’énergie décarbonées. A ce jour, l’hydrogène utilisé majoritairement dans l’industrie est produit à partir de composés carbonés. La problématique de la mobilité repose ainsi également sur la production de l’hydrogène. Mais d’autres aspects entrent en jeu : points de charge, stockage, réseau ?

« La crise du Covid-19 joue un rôle d’accélérateur : après l’électricité, l’Europe s’attaque à la décarbonation des transports et l’on sait désormais quelles technologies seront déployées à grande échelle. Le véhicule électrique à batterie s’impose ainsi pour la mobilité individuelle, mais il y a aussi des niches en complément pour l’hydrogène propre et le bioGNV (bus, camionnettes, camions de ramassage, fret routier lourd) », constate dans un communiqué Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre Énergie & Climat de l’Ifri, co-auteur d’une récente étude réalisée avec La Fabrique de la Cité.

Logiquement, la mobilité hydrogène est l’un des grands axes du plan hydrogène, détaillé par le gouvernement. Avec 20 % des rejets de CO2, les transports sont en effet en ligne de mire.

Reste que pour les véhicules particuliers, le marché est encore loin, beaucoup plus loin que le marché électrique, qui avance à grands pas. Même si, le véhicule hydrogène est en réalité un véhicule électrique fonctionnant avec une pile à combustible qui consomme l’hydrogène pour produire de l’électricité et alimenter un moteur électrique identique à celui des véhicules électriques.

Néanmoins, cela implique un réservoir qui, pour l’heure, occupe un volume certain, malgré les avancées de ces dernières années en la matière, et freine le développement de la voiture particulière. Même s’il suffit de 4 à 5 kg d’hydrogène compressé (à 700 bar) pour alimenter un véhicule léger sur 500 à 600 km, le volume du réservoir demeure suffisamment important. C’est en effet un peu plus d’une centaine de litres si le gaz est uniquement comprimé, mais s’il est liquide (à -252.87°C et à 1 013 bar), il est possible de parvenir à 75 litres… Reste que le réservoir lui-même occupe un certain volume, peu compatible avec les besoins d’un véhicule particulier. En attendant le stockage sous forme solide, mais là nous en sommes encore au stade de la recherche.

Lire la suite : https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/lhydrogene-un-vecteur-energetique-alternatif-a-lelectricite-pour-la-mobilite-lourde-85019/

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Russie

La carte de transport de Moscou primée comme la plus intelligente du monde

sputniknews.com - Irina Dmitrieva

Publié le 18 novembre 2020

Un jury international a attribué le prix de la carte de transport la plus intelligente du monde à la Troïka de Moscou lors d’une conférence à Londres, selon le maire-adjoint de la capitale russe pour les transports, Maksim Liksoutov.

La carte de transport moscovite Troïka a été désignée comme la plus intelligente du monde lors de la conférence internationale Transport Ticketing Global 2020 à Londres, a annoncé ce mercredi 18 novembre le maire-adjoint de Moscou pour les transports, Maksim Liksoutov.

« Cette année, la Troïka s'est classée première à Londres en tant que carte de transport la plus intelligente au monde. Pour nous, c'est le résultat de notre travail dans le domaine des transports depuis son lancement en 2013 », a indiqué M.Liksutov lors du 14e Forum international des Transports en Russie.

Parmi les concurrents du département moscovite des Transports figuraient la plus grande société de transport britannique Arriva, les chemins de fer allemands Deutsche Bahn et l'opérateur des chemins de fer de Manchester, précise le ministère russe des Transports.

Une carte rapide et universelle

«À Moscou, la vitesse de lecture des cartes de transport par les validateurs est l'une des plus élevées, elle est inférieure à 0,3 seconde (300 millisecondes). Par exemple, dans le métro de Londres ou de New York, une opération similaire prend environ une demi-seconde (500 millisecondes). Notre système peut calculer toutes les options tarifaires en tenant compte des remises et des transferts complexes entre tous les types de transports publics. En une fraction de seconde, il peut traiter plus de 1.800 combinaisons afin de choisir le tarif le plus adapté», a ajouté M.Liksoutov.

La Troïka permet d’enregistrer des billets à l’unité et des abonnements pour tous les transports en commun de la ville de Moscou, ainsi que les billets des trains de banlieue. Son application intégrée «Porte-monnaie» permet également d’y mettre de l’argent pour l’utiliser comme une carte de paiement dans les magasins et les musées.

Le jury du prix a été impressionné par «la nature globale et intégrée» du programme russe Troïka, lancé par «l’une des plus grandes agglomérations du monde», et ont déclaré que «ses avantages opérationnels font ressortir ce candidat», rappelle le site officiel de Transport Ticketing Global.

Source : https://fr.sputniknews.com/russie/202011181044790515-la-carte-de-transport-de-moscou-primee-comme-la-plus-intelligente-du-monde/

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Le transport à la demande étend sa toile sur l'Eurométropole de Strasbourg

lesechos.fr - Les echos

Publié le 19 novembre 2020

La métropole de Strasbourg a décidé d'étendre ce service sur l'ensemble son territoire. Il permet aux habitants de réserver le passage d'un véhicule à l'arrêt du bus de leur choix. Ce service a déjà été testé avec succès pendant un an par treize communes rurales et périurbaines.

  • Pas toujours facile aujourd'hui d'aller d'une commune à une autre par les transports en commun quand on habite l'Eurométropole de Strasbourg. Cette situation devrait s'améliorer dès février prochain avec la généralisation du transport à la demande (TAD). Ce service permet aux usagers de réserver le passage d'un véhicule à l'arrêt de bus de leur choix pour aller vers un autre arrêt de leur choix. De quoi pallier la faiblesse de certaines dessertes notamment en deuxième couronne.
  • Proposé par la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS), ce service s'appuie sur deux partenaires. À savoir, Antony, un opérateur de transport qui se charge aussi des réservations téléphoniques. Et Padam Mobility , éditeur d'une plate-forme en marque blanche dédiée au TAD. Celle-ci délivre des services aux opérateurs de transport, aux usagers et aux collectivités.
  • Cinquante territoires en France l'utilisent en marque blanche.
  • Aujourd'hui treize communes desservies
  • lire la suite : https://www.lesechos.fr/pme-regions/grand-est/le-transport-a-la-demande-etend-sa-toile-sur-leurometropole-de-strasbourg-1266455

Cybersécurité

Rennes. Cybersécurité : et si un hacker prenait le contrôle du métro ?

ouest-france.fr

Publié le 19 novembre 2020

La ligne B du métro entrera en service à l’été 2021. Les élus de Rennes métropole ne peuvent être plus précis tant que dure la crise sanitaire. Avec le plan Vigipirate porté au niveau « Urgence attentat », la question de la cybersécurité devient également centrale.

Fin juin ou début juillet… Impossible pour les élus de donner à ce jour, au vu de la crise sanitaire, une date précise pour la mise en service de la ligne B du métro de Rennes. Une date circule tout de même pour l’inauguration : vendredi 25 juin. « Pour la mise en service, l’objectif est bien celui de l’été, explique, prudente, Nathalie Appéré, présidente de Rennes métropole. C’est un objectif très tendu, il faut être clair. »

Nouvelles réglementations

Des aspects nouveaux doivent également être réglés. Notamment la question de la cybersécurité, dans le cadre du plan Vigipirate qui a été porté au niveau « Urgence attentat », depuis le 29 octobre 2020.

Risque qu’un hacker parvienne un jour à bloquer les rames ou à s’introduire dans les systèmes de contrôle… Les menaces sur la sécurité informatique des opérateurs de transports sont connues. « La question de la cybersécurité n’est pas nouvelle, mais est réapparue avec les nouvelles réglementations dans le courant du chantier et nous avons intégré cette contrainte », indique Nathalie Appéré.

Système à pilotage automatisé

Le groupe Siemens a été chargé de sécuriser la nouvelle ligne B. Un chantier très compliqué. « Sur un système à pilotage automatisé, on est forcément sur des notices techniques extrêmement complexes », précise la présidente de Rennes métropole.

« En matière de cybersécurité, il y a des obligations qui incombent au constructeur, d’autres à l’opérateur, ajoute Laurent Senigout, le directeur de Keolis Rennes, l’exploitant du réseau Star dans la métropole. On suit ce dossier avec la Semtcar depuis plusieurs années, pour résoudre à la fois les questions organisationnelles, par exemple comment on gère les mots de passe des opérateurs du poste de commande et de contrôle, ainsi que le demande la loi de sécurité militaire ; mais aussi les questions de sécurité sur la construction de la ligne. »

Lire la suite : https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-cybersecurite-et-si-un-hacker-prenait-le-controle-du-metro-7057335

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L’écosystème français de la cybersécurité aura bientôt son campus à la Défense

lemonde.fr - Sophy Caulier

Publié le 15 novembre 2020

Fin 2021, cette structure privé-public accueillera ses premiers occupants dans un immeuble situé dans les Hauts-de-Seine. Une seconde implantation est prévue dans les Yvelines.

Tous les signaux sont maintenant au vert pour que le projet de Campus Cyber français soit rapidement opérationnel. En juillet 2019, alors qu’il était premier ministre, Edouard Philippe a confié à Michel Van Den Berghe, directeur général d’Orange Cyberdéfense, le projet de créer un campus qui regrouperait l’écosystème français de la cybersécurité. Le projet est devenu rapport de faisabilité puis s’est concrétisé.

Le Campus Cyber a désormais un statut, des futurs locataires et une adresse : l’immeuble Eria, dessiné par Christian de Portzamparc et situé dans le quartier Bellini, à la Défense, dans les Hauts-de-Seine.

Livré dans les prochaines semaines, l’immeuble de treize étages va subir les nécessaires travaux d’aménagement et de sécurisation avant de recevoir ses premiers occupants à l’automne 2021. A terme, il devrait accueillir un millier de personnes. Une seconde implantation du côté de Satory (Yvelines) et des campus régionaux devraient ensuite compléter le dispositif.

Faire croître la filière industrielle française

Le Campus Cyber est une structure privé-public, avec un statut de SAS (société par actions simplifiée), dont le capital est détenu à 49 % par l’Etat et à 51 % par une soixantaine d’entreprises. L’Etat apporte 900 000 euros, les entreprises partenaires 1,1 million d’euros. La SAS sera régie par un fonds de pérennité, dispositif introduit par la loi Pacte [promulguée en 2019], qui protège durablement le capital de la structure et évite les tentatives de prise de contrôle

Lire la suite (réservée aux abonnés) https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/11/15/l-ecosysteme-francais-de-la-cybersecurite-aura-bientot-son-campus-a-la-defense_6059829_3234.html

 

Cloud

Atos OneCloud bénéficiera de 2 milliards d’euros d’investissements

atos.net - communiqué

Publié le 16 novembre 2020

Atos, leader international de la transformation digitale, lance aujourd’hui Atos OneCloud, une initiative unique pour accélérer de manière pro-active la migration de ses clients vers le Cloud à travers un guichet unique d’offres, des capacités sectorielles spécifiques de mise sur le marché et une organisation dédiée. Atos OneCloud permettra aux entreprises de bénéficier de tout le potentiel du Cloud grâce à l’optimisation de leurs processus métiers et la modernisation de leurs applications, les rendant plus agiles, plus mobiles, plus axées sur les données et plus centrées sur leurs clients. Soutenu par 2 milliards d’euros d’investissements sur 5 ans, Atos OneCloud sera fourni dans des environnements de Cloud public, privé ou hybride, hautement sécurisés et décarbonés.

L’ambition principale d’Atos OneCloud est de générer des avantages commerciaux concrets pour les entreprises, qui soient adaptés à leur secteur d’activité. Atos entend ainsi répondre à leurs enjeux spécifiques et s’adapter à leur niveau de maturité en matière de transformation Cloud, que leur démarche soit fondamentale, opportuniste, stratégique ou transformationnelle. D’autre part, Atos OneCloud est conçu pour être modulaire, permettant aux clients de migrer leur environnement entier vers le Cloud, ou bloc par bloc.

« Nous sommes convaincus que le Cloud est, plus que jamais, la pierre angulaire de l’économie digitale et Atos dispose d’atouts uniques pour aider ses clients à en extraire toute sa valeur », a déclaré Elie Girard, Directeur Général, Atos. « Atos OneCloud est la seule solution du marché à intégrer dans un ensemble de services de bout en bout une capacité de conseil sectoriel et une expertise dans la transformation d’applications. Atos OneCloud est la réponse pour accélérer encore davantage la transformation digitale de nos clients vers des environnements Cloud sécurisés et décarbonés. Pour tirer pleinement bénéfice du Cloud, chacun de nos clients a désormais la possibilité de co-créer son propre Plan Atos OneCloud. Profitant d’un éventail unique de compétences et de connaissances, cette feuille de route pour la transformation des entreprises sera entièrement construite et fournie par Atos, avec l’aide d’un puissant écosystème de partenaires. »

Pour offrir de tels avantages commerciaux, Atos OneCloud intègre un ensemble de 10 offres regroupées en un guichet unique. La force d’Atos OneCloud repose sur la capacité d’Atos à orchestrer n’importe quelle combinaison de ces différentes offres pour créer des offres personnalisées et les décliner par secteur d’activité, s’inscrivant ainsi dans l’approche sectorielle d’Atos, SPRING, lancée au début de l’année 2020. Cet ensemble de 10 offres inclut :

Des services de conseil sectoriel pour développer des solutions métiers Cloud à l’échelle ;

Lire la suite : https://atos.net/fr/2020/communiques-de-presse_2020_11_16/atos-lance-atos-onecloud

 

Intelligence artificielle

Covid-19: comment une intelligence artificielle anticipe les hospitalisations

bfmtv.com - Pauline Dumonteil

Publié le 16 novembre 2020

Des chercheurs de l'Inria ont développé, en collaboration avec l'AP-HP, un algorithme capable de prédire l'évolution de l'épidémie du Covid-19 et des hospitalisations. Quatre centres Samu en sont déjà pourvus.

Alors que le pic de la seconde vague du Covid-19 serait derrière nous, selon le ministre de la Santé Olivier Véran, comment envisager l'avenir? Des recherches menées par des médecins de l’AP-HP et des mathématiciens de l’Inria et de Polytechnique, ont permis de donner naissance à un outil capable d’analyser l’évolution du virus et de prédire toute résurgence de l’épidémie, rapporte L'Usine Nouvelle. Cet algorithme pourrait permettre de définir des mesures sanitaires spécifiques selon les régions et de prédire des clusters géolocalisés, dans l'éventualité de la mise en place de confinements locaux.

Laurent Massoulié, directeur de recherche à l’Inria (Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique) a présenté ses travaux lors d'un forum en ligne de France Digitale, dédié à l'intelligence articielle, ce lundi 16 novembre.

Analyse des appels au Samu

Menées en collaboration avec l'AP-HP, ces recherches sont basées sur les appels reçus par le Samu en région parisienne, au cours des mois de mars et avril, lors de la première vague de l'épidémie. A l'époque, le premier confinement avait été déclaré, le télétravail généralisé, et les écoles fermées.

Pour élaborer leur algorithme, les chercheurs ont pris en compte deux signaux. "Les appels au Samu de personnes ayant des symptômes mais ne nécessitant pas l’envoi d’une ambulance", et "les appels qui ont donné lieu à l’envoi d’une ambulance", a expliqué Laurent Massoulié, directeur de recherche à l’Inria, à nos confrères de L'Usine Nouvelle.

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/tech/covid-19-comment-une-intelligence-artificielle-anticipe-les-hospitalisations_AN-202011160242.html

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[Webinar] IA & Confiance: quels enjeux ?

Mercredi 2 décembre à 11h, avec Sopra Steria

frenchweb.fr

Publié le 17 novembre 2020

Aujourd’hui, l’explosion l’IA est liée à l’explosion des solutions d’analyse et de traitement de données à base d’apprentissage automatique comme le deep learning.

Cela augmente le nombre de décisions prises à partir de ces traitements et donc à partir des données. Mais alors, comment s’assurer que ces décisions seront les bonnes ? Autrement dit: peut-on faire confiance à ces systèmes d’intelligence artificielle ?

Basées sur du machine learning (apprentissage automatique), les décisions fournies par l’IA sont directement liées aux données. Cependant, ces données peuvent être biaisées et par conséquent les décisions prises le sont aussi. Le traitement à base de techniques d’IA catalyse ainsi les biais initiaux. Comment alors rendre la décision proposée non biaisée dans l’exemple ci-dessus pour qu’elle soit acceptable ?

Cela interroge aussi sur la notion de responsabilité : l’entreprise est-elle responsable des décisions de l’IA ?

Seront abordés pendant ce webinar :

  • - IA & confiance : un lien évident ?
  • - Qu’est-ce que l’IA : définition & enjeux / Qu’est-ce que la confiance : définition & enjeux / Une filiation multiple
  • - Comment sécuriser les prises de décision dans les entreprises ? Rôle et responsabilités : des projets
    menés au quotidien auprès de nos clients
  • - Être un acteur majeur identifié sur le sujet
  • - Exemples de projets : participation à un programme de recherche & participation à un programme gouvernemental :
    – IA & confiance qui concerne des industries de systèmes embarqués
    – Développement d’une expertise interne : IA de confiance

Lire la suite : https://www.frenchweb.fr/webinar-ia-confiance/409686

 

Blockchain

Caisse des Dépôts, BNP Paribas CIB, CA CIB, The Blockchain Xdev et Tokeny conviennent d'explorer le développement d'un Digital Interbank Currency

abdbourse.com

Publiée le 16 novembre 2020

BNP Paribas, CA CIB, caisse des dépôts, The Blockchain Group via sa filiale Blockchain Xdev et Tokeny combinent leurs expertises et annoncent aujourd’hui le lancement d’un projet qui explorera l’utilisation potentielle et les implications de la création d’une monnaie numérique interbancaire destinée à la technologie des grands livres distribués (Distributed Ledger Technology – DLT).

Le projet explorera comment les transactions financières impliquant des actifs numériques peuvent être réglées sur des plateformes utilisant initialement les technologies Ethereum et Tezos. Les participants examineront en particulier les implications du règlement « atomique » de livraison par rapport au paiement des jetons ou des titres réglementés échangés sur une blockchain – où les jetons de sécurité (Security Token) et les jetons en espèces existent sur le même registre.

Les acteurs du projet examineront les impacts opérationnels de cette technologie, y compris la mise en œuvre de plusieurs expérimentations visant à valider l’interopérabilité technologique d’un tel outil dans un contexte multi-technologie, sur les blockchains publiques ou privées et sur les impacts réglementaires dans une situation quotidienne de transactions multi-devises et multi-acteurs sur les marchés financiers.

Les participants à ce projet s’engagent à se conformer aux réglementations applicables et à contribuer aux travaux exploratoires en cours dans l’UE et dans le domaine de la numérisation des actifs financiers.

De plus, l’objectif des partenaires est de fédérer autour de ce projet le plus grand nombre possible d’acteurs Français, européens et internationaux souhaitant participer à la construction d’une infrastructure et de ses composants.

Le projet sera achevé en 2021.

Source : https://www.abcbourse.com/marches/caisse-des-depots-bnp-paribas-cib-ca-cib-the-blockchain-xdev-et-tokeny-convie_519035

 

Numérique

France relance : un investissement inédit pour le numérique

cohesion-territoires.gouv.fr - Communiqué

Publié le 17 novembre 2020

Lors de l’ouverture de l’édition 2020 du Forum Numérique en Commun[s], Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, et Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, ont annoncé les principales mesures du plan de relance en faveur de l’inclusion numérique.
Par cette action, il s’agit de porter un coup d’accélérateur inédit en faveur de l’inclusion numérique et en faire une vraie politique publique. 250 millions d’euros sont mobilisés pour rapprocher le numérique du quotidien de tous les Français, partout. L’objectif est
simple : pour mieux former, il faut plus de professionnels, des lieux équipés et multipliés, plus d’outils pour les aidants.

- 4 000 conseillers numériques France Services vont être recrutés, formés et déployés, pour développer des ateliers et des formations numériques sur le terrain. L’Etat finance leur formation et leurs activités, avec une enveloppe de 200 millions d’euros.
- L’Etat finance aussi la conception et le déploiement de kits d’inclusion numérique accessibles et attractifs pour toutes les structures de proximité (mairies, bibliothèques, centres sociaux, mairies, tiers-lieux, associations caritatives). Il y consacre 40 millions d’euros.
- Enfin, avec les 10 millions d’euros restants, l’Etat finance la généralisation  du service public numérique « Aidants Connect » et la montée en compétences numériques des aidants professionnels, en première ligne de l’inclusion numérique.

Ce plan de relance a été co-construit avec les collectivités territoriales et les acteurs de l’inclusion numérique depuis septembre. Il repose sur 2 principes : confiance dans les projets des territoires et rapidité de déploiement. En gardant la méthode partenariale adoptée depuis le début, il s’agit d’aller plus vite, plus loin.

Ce plan de relance renforce les actions déjà mises en place depuis 18 mois par l’Etat, les collectivités territoriales et les acteurs de l’inclusion numérique au premier rang desquelles figurent le déploiement du Pass numérique et la structuration des écosystèmes par le soutien à des hubs régionaux. Cette stratégie comprend trois axes : outiller les aidants numériques qui accompagnent les Français qui ne seront jamais autonomes vis-à-vis du numérique, proposer des formations de montée en compétence aux Français qui le veulent et le peuvent et soutenir les initiatives des collectivités territoriales.

Lire la suite : https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/france-relance-un-investissement-inedit-pour-le-numerique

 

RGPD

Peut-on encore héberger légalement ses données dans le cloud ?

lemondeinformatique.fr - Etienne Papin (chroniqueur)

Publié le 17 novembre 2020mbre 2020

Après l'invalidation du "Privacy Shield" par l'arrêt Schrems II le 16 juillet 2020, la légalité du recours aux services cloud de fournisseurs US est remise en cause. Le groupe des "CNIL européennes" et la Commission européenne viennent de publier deux documents qui doivent conduire les entreprises à prendre rapidement des décisions concernant les services cloud auxquelles elles recourent.

La Cour de Justice de l’Union Européenne a donné le 16 juillet 2020 un coup de massue sur la tête des juristes spécialisés en droit des données personnelles. Par l’effet de son arrêt dit « Schrems II », les transferts de données personnelles vers les Etats-Unis sont devenus illicites. Effet magique de la justice qui transforme du jour au lendemain la réalité d’un comportement en un comportement illicite. Rappelons ici qu’un accès depuis les Etats-Unis à des données hébergées en Europe constitue un transfert de données vers les États-Unis au sens du RGPD.

 Il a fallu se rendre à l’évidence des conséquences de cette décision. Que les transferts de données vers les Etats-Unis soient fondés sur le mécanisme dit du « Privacy Shield » ou sur celui des « Clauses types de la Commission Européenne », aucun de ces mécanismes ne permettait d’échapper à la critique fondamentale de la CJUE : les Etats-Unis n’offrent pas aux données personnelles des Européens un niveau de protection équivalent à celui de l’Europe. La principale cause est la capacité des agences américaines à accéder à toute donnée traitée par une société américaine ou sous contrôle d’une société américaine par application, principalement, de l’article 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act, sans recours juridictionnel effectif pour les personnes concernées.

Alors, comment remettre la réalité en accord avec le droit ?

Les institutions européennes phosphorent et viennent de livrer, coup sur coup, deux documents destinés à « aider » les entreprises pour répondre à cette question fondamentale.

Des mesures additionnelles pour un transfert hors de l’Union Européenne

Le European Data Protection Board (le groupe des « Cnil » européennes) a fourni le 10 novembre 2020 des recommandations « sur les mesures qui complètent les mécanismes de transferts de données en conformité avec le niveau européen de protection des données personnelles ».

Lire la suite : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-peut-on-encore-heberger-legalement-ses-donnees-dans-le-cloud-81036.html