Revue de presse ADCET n° 93 du 19 Octobre 2020

Mobilité

Nantes. Mobilité : un RER métropolitain ? Johanna Rolland « tout à fait favorable »

ouest-france.fr

Publié le 11 Octobre 2020

SNCF Réseau propose au gouvernement de déployer des RER dans les grandes agglomérations. Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de la métropole, y est favorable.

SNCF Réseau a présenté au gouvernement, vendredi 9 octobre, un schéma directeur prônant le déploiement de RER métropolitains dans les grandes métropoles. « Cela va dans le bons sens », a réagi Roch Brancour (LR), l’élu chargé des transports à la Région Pays de la Loire, qui prévient : « L’effort financier sera inévitablement important, notamment dans les gares. À Nantes, il faudra réfléchir sur les voies pour s’adapter ».

« Sur le principe, je suis tout à fait favorable », réagit aussi Johanna Rolland (PS), maire de Nantes et présidente de France urbaine : « Dans le projet pour la métropole que j’ai présenté en mars dernier, je proposais avec d’autres maires l’idée d’un véritable réseau TER express à porter auprès de la Région, qui a la compétence ferroviaire. Ce serait une avancée pour les métropolitains mais peut-être surtout pour tous les habitants du département. Ce serait une alternative efficace et écologique à la voiture. Évidemment, un tel réseau doit se penser en synergie et complémentarité avec le réseau de transports urbains. Je suis naturellement prête à travailler avec la Région en ce sens ». Bertrand Affilé (PS), chargé des transports à la métropole « a déjà eu l’occasion de faire part à la Région de nos attentes pour aller plus loin sur l’utilisation de l’étoile ferroviaire », précise Johanna Rolland.

Lire la suite : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-un-rer-metropolitain-johanna-rolland-tout-a-fait-favorable-e2197b80-0bdd-11eb-82a5-752297af205f

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[Entretien] Transports à Marseille : Audrey Gatian veut rattraper le retard (1/4)

gomet.net - Propos recueillis par Lena Cardo et Mathieu Marais

Publié le 11 octobre 2020 

L’adjointe aux transports de la Ville de Marseille, Audrey Gatian, a répondu aux questions de Gomet’ vendredi 9 octobre. Un entretien consacré à la stratégie de la nouvelle municipalité en matière de transports. Elle y aborde sans détours les dossiers d’actualité et les relations compliquées avec la Métropole.
Audrey Gatian, 20e adjointe de Michèle Rubirola est en charge de  la politique de la ville et des mobilités. Dans le cadre de cette délégation, elle a notamment en charge les transports urbains, les voitures publiques, le vélo, la circulation et les relations avec la Régie des Transports Métropolitains. Résumé en vidéo. Interview complète à suivre tout au long de la semaine.

Lire et écouter l’entretien sur : https://gomet.net/audrey-gatian-interview-gomet/

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Objectif 100 000 bornes de recharge : le gouvernement mise sur le partenariat de tous les acteurs

maire-info.com

Publié le 13 octobre 2020

Le gouvernement a réuni hier un certain nombre d’acteurs économiques et locaux pour signer la charte « Objectif 100 000 bornes ». Par cette signature, ces acteurs – dont la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies – s’engagent à « concourir » à cet objectif. 
Des représentants de la grande distribution (Leclerc, Lidl, Casino, groupe U), de l’énergie (Total, Engie, Enedis…), des gestionnaires d’autoroutes et des collectivités (FNCCR et Métropole du Grand Paris) étaient présents hier au ministère de la Transition énergétique pour signer cette charte. « L’année 2020 marque un tournant dans la transition énergétique du secteur automobile », est-il écrit en préambule de celle-ci. « Malgré la crise sanitaire, les immatriculations de véhicules électriques connaissent une progression inédite, et le parc automobile français pourrait comporter plus d’un million de véhicules électriques et hybrides rechargeables en 2022. » 


L’accélération des ventes de véhicules électriques doit impérativement s’accompagner d’une augmentation du nombre de points de recharge (ce que l’on appelle communément les bornes, ou IRVE pour infrastructures de recharge des véhicules électriques). Le déploiement de ce réseau devra, souligne le gouvernement, se faire « dans un souci de maillage territorial », en associant tous les acteurs impliqués : collectivités, sociétés d’autoroutes, distributeurs d’énergie, acteurs de la grande distribution, hôtels et restaurants. Tous ces acteurs – sauf les hôtels et restaurants, dont aucun représentant n’était présent hier pour signer la charte – sont intervenus lors de cette séance pour s’engager à concourir à l’objectif de déploiement de 100 000 bornes de recharges ouverts au public dès la fin de 2021, chacun faisant état d’objectifs chiffrés.


Côté collectivités, la FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies) a rappelé que quelque 30 000 IRVE avaient été ouvertes sur le territoire de ses collectivités adhérentes. Elle s’est fixée un objectif de 6 000 bornes supplémentaires en 2021. Quant à Patrick Ollier, au nom de la Métropole du Grand Paris (MGP), il s’est engagé pour 3 000 points de charge l’année prochaine (hors Paris), ainsi que sur la création d’une aide de la MGP pouvant atteindre 19 000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique. 

Lire la suite : https://www.youtube.com/watch?v=-q9ZroH3oEE&list=RDmDeFdGzthV0&index=3

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Transports : pourquoi Paris est neuvième du Top 10 mondial des grandes villes

lesechos.fr - Antoine Boudetn Denis Fainsilber

Publié le 8 octobre 2020

Pour la deuxième année consécutive, le Oliver Wyman Forum publie avec l'Université de Berkeley son indice sur les systèmes de transport de 50 grandes agglomérations dans le monde. Six villes européennes figurent dans le Top 10, mais Paris est la bonne dernière d'entre elles. La capitale française souffre notamment d'une gouvernance fragmentée et d'une gestion des flux de trafic déficiente.

Quelles sont parmi les grandes métropoles mondiales, celles ayant les meilleurs systèmes de transport ? La question n'est pas anodine, tant le sujet de la mobilité urbaine est un enjeu majeur pour l'attractivité de ces villes en compétition afin d'attirer les sièges des entreprises multinationales ou encore les grands congrès internationaux. Le Oliver Wyman Forum, think tank animé par Guillaume Thibault, publie la nouvelle édition de son « classement mondial des 50 villes les plus résilientes en matière de mobilité urbaine. »

Enjeux du futur

Selon ce « Urban Mobility Readiness Index », établi conjointement avec l'Université de Berkeley (Californie), Singapour, Londres, Stockholm, Hong Kong et Amsterdam constituent le Top 5 du classement. Paris apparaît à la neuvième place d'un Top 10 dans lequel apparaissent 6 villes européennes, 3 asiatiques et 1 américaine, New York étant en queue de peloton. « Cet indice passe au crible 50 agglomérations dans le monde à travers pas moins de 55 critères, parmi lesquels, entre autres, les réseaux et services de mobilité existants, publics comme privés, la réglementation en vigueur, la qualité des infrastructures ou encore l'utilisation efficace des nouvelles technologies », explique aux « Echos » l'associé au bureau parisien de cabinet de conseil en stratégie, au sein de la pratique Transports et Services. « Il mesure les performances de la stratégie globale de mobilité des grandes villes et leur capacité à adresser les enjeux du futur face au réchauffement climatique, aux crises sanitaires et aux questions de cybersécurité », ajoute-t-il.

Visions de long terme

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/transports-pourquoi-paris-est-neuvieme-du-top-10-mondial-des-grandes-villes-1253013

 

Internet des objets

Orange Business Services va développer une plate-forme IoT pour véhicules connectés

datanews.levif.be - Michel van der Ven, rédacteur chez Data News.

Publié le 15 Octobre 2020

L'entreprise japonaise KDDI, fournisseur de services télécoms, a choisi Orange Business Services pour le développement d'une plate-forme IoT pour Toyota et Mazda. Avec cette plate-forme, les deux constructeurs automobiles proposeront des solutions pour véhicules connectés sur le marché européen.

Dans un premier temps, Orange veillera à ce que les constructeurs automobiles japonais puissent proposer des services de connectivité dans 63 pays européens via la connectivité cellulaire d'Orange. Cette solution sera embarquée dans la propre plate-forme de KDDI et devrait offrir une expérience 'Internet of Things' sûre et fiable à un million de conducteurs Toyota et Mazda environ. Les connexions 'cloud' requises seront mises en oeuvre au moyen de réseaux dorsaux d'Orange.

Expérience de roulage européenne

'Les services IoT connectés sont cruciaux pour améliorer l'expérience de roulage de nos clients', déclare Ken Sakai, managing director de KDDI Europe. 'Avec la plate-forme IoT d'Orange, les automobilistes profiteront bientôt de meilleures alternatives en matière de sécurité, de protection et d'in-car-experience.'

Lire la suite : https://datanews.levif.be/ict/actualite/orange-business-services-va-developper-une-plate-forme-iot-pour-vehicules-connectes/article-news-1345441.html?cookie_check=1602936696

 

5G

5G : le moratoire à Lille est une « tartufferie » pour Cédric O

leigaro.fr

Publié le 11 octobre 2020

Malgré la fronde de certains maires, la 5G « sera bien en place d'ici à la fin de l'année », a annoncé le secrétaire d'État au Numérique.

L'adoption d'un moratoire sur la 5G au conseil municipal de Lille est une « tartufferie incompréhensible venant d'une ancienne ministre » a réagi Cédric O, secrétaire d'État au Numérique dans une interview au Parisien-Aujourd'hui-en-France. « Dire qu'il y a encore des incertitudes sur les fréquences utilisées pour la 5G, c'est mentir aux Français », a même lâché Cédric O.

A lire aussi : Les maires peuvent-ils interdire l'installation d'une antenne 5G ?

La maire PS de Lille Martine Aubry a émis des «doutes» sur l'impact sanitaire de la 5G et sur la sobriété numérique. « Depuis 2003, tous les rapports de l'Anses (Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale) sur les ondes téléphoniques ont systématiquement conclu à l'absence d'impact sanitaire au-dessous des valeurs limites », rétorque le secrétaire d'État au Numérique.

Plus de contrôles

Cédric O salue, a contrario, l'attitude «infiniment plus courageuse et responsable» de la maire de Paris, Anne Hidalgo, soulignant qu'elle refuse un moratoire dans la capitale. Il note aussi que le maire de Bordeaux, l'écologiste Pierre Hurmic, «n'a lui non plus, finalement, pas fait voter un moratoire».

Malgré la fronde de certains élus comme Martine Aubry donc mais aussi des maires écologistes (Grenoble, Besançon, Nantes, Rennes), le secrétaire d'État au Numérique confirme que «la 5G sera bien en place d'ici à la fin de l'année». Mais pour tenter de rassurer les maires, Cédric O annonce que «les maires et les associations pourront demander des contrôles des antennes 5G». Ainsi, «nous ferons 6500 contrôles d'exposition aux antennes en 2020 et 10.000 en 2021 dont 4800 mesures en priorité sur les équipements télécom 5G (contre 3066 en 2019)», a-t-il déclaré.

Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/5g-le-moratoire-a-lille-est-une-tartufferie-pour-cedric-o-20201011

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Exposition aux ondes : le gouvernement renforce le contrôle de la 5G

Pour disposer des données chiffrées, l'Agence nationale des fréquences va multiplier les contrôles des smartphones et des antennes.

lefigaro.frElsa Bembaron

Publié le 12 octobre 2020

Face à la montée de la contestation anti-5G, le gouvernement veut opposer des données chiffrées. Cela passe par de nouvelles mesures des émissions sur le terrain. L'Agence nationale des fréquences (ANFR) va augmenter ses points de contrôles sur les antennes et les smartphones. Cédric O, secrétaire d'État chargé de la Transition numérique des Communications électroniques, a dévoilé ce lundi un plan visant à doubler les contrôles opérés par l'Agence nationale des Fréquences (ANFR).

Dans ce cadre, le gouvernement a mandaté l'ANFR afin qu'elle double le nombre de contrôles des smartphones : 70 modèles différents ont été contrôlés en 2019 et 140 le seront en 2021. Plus de 80% des modèles les plus vendus en France, en ciblant particulièrement les smartphones 5G, seront testés dès 2020. Dans le détail, l'ANFR mesure le débit d'absorption spécifique (DAS). Cette mesure «évalue l'énergie qu'absorbe le corps humain lors de l'utilisation d'un appareil radioélectrique (téléphone portable, tablettes, montre connectée, micro-onde, plaques à induction par exemple). Les normes françaises s'appuient sur les références internationales et européennes», précise le secrétariat d'État.

10.000 contrôles d' antennes en 2021

De plus, l'ANFR va renforcer les contrôles effectués sur les antennes. L'année dernière, l'agence des fréquences a effectué 3.066 contrôles. «En moyenne, les mesures montrent une exposition aux ondes des Français près de 150 fois inférieure aux seuils sanitaires maximums définis au niveau international», fait savoir le gouvernement. À la demande du gouvernement, l'ANFR a engagé un plan d'augmentation substantielle des contrôles, qui passeront à 6.500 en 2020 et 10.000 en 2021. À cela vont s'ajouter 4.800 mesures spécifiques dans le contexte du lancement de la 5G. Dans le détail, 300 mesures seront réalisées sur la 5G avant la fin de l'année 2020 et 4 500 au cours de l'année 2021.

Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/exposition-aux-ondes-le-gouvernement-renforce-le-controle-de-la-5g-20201012

 

Blockchain

L’automobile développe sa blockchain pour les données certifiées des véhicules connectés

cryptonaute.fr - Christophe auffray

Publié le 12 octobre 2020

Le constructeur automobile PSA s’associe à un institut de recherche, des spécialistes blockchain et des assureurs français pour développer une architecture blockchain. La plateforme doit servir l’ensemble de la filière automobile pour le partage et la valorisation des données des véhicules.

C’est l’embouteillage dans le domaine de la blockchain pour le secteur de l’automobile. Les industriels multiplient les projets, à l’image de BMW avec son programme de fidélité ou de Renault pour les composants.

Le dernier projet en date n’est cependant pas à l’initiative d’un seul constructeur. Plusieurs acteurs, de différents secteurs, sont cette fois à la manœuvre. Pour ses instigateurs, il s’agit en effet de mettre la blockchain au service de l’ensemble de la filière automobile en Europe.

Partager et valoriser les données des véhicules connectés

SystemX, The Blockchain XDEV, PSA, Mobivia, Matmut, Crédit Agricole Assurances et IMAl s’associent donc autour d’une expérimentation. L’objectif pour ces entreprises de la recherche, de l’assurance et de l’automobile est de tester une plateforme de données certifiées. Et celle-ci repose donc sur la technologie blockchain.

Grâce à cette plateforme, les partenaires souhaitent « favoriser le développement économique de la filière automobile autour du partage et de la valorisation des données du véhicule ». Et ce, « dans le respect de la RGPD », le règlement européen sur la protection des données.

Dès à présent, les initiateurs du projet de blockchain « standardisée et souveraine » lancent un appel aux autres acteurs de la filière. Cela englobe à la fois les constructeurs, les équipementiers, les réseaux d’entretien et de réparations, ainsi que les assureurs, banques et  institutionnels.

L’objectif du projet et sa plus-value nécessitent en effet la multiplicité des participants. L’architecture blockchain doit à terme garantir la traçabilité et la certification des données du véhicule connecté durant l’ensemble de son cycle de vie.

Lire la suite : https://cryptonaute.fr/lautomobile-developpe-sa-blockchain-pour-les-donnees-certifiees-des-vehicules-connectes/


Numérique

L’eurométropole de Strasbourg gagne en indépendance avec son cloud privé

lagazettedescommunes.com - Baptiste Cessieux

Publié le 12 octobre 2020

Posséder son cloud permet d’héberger des solutions informatiques pour ses propres services ou pour les autres collectivités du territoire. Celles qui ont un déjà un data center sont assez robustes pour investir dans un cloud privé. Elles peuvent aussi mutualiser l’investissement. En réintégrant le stockage aux serveurs et en synchronisant les données, ces derniers deviennent plus simples à maintenir et facilitent la mise en place de la virtualisation.

A quoi sert le « cloud » ? En français, on peut le décrire comme une délocalisation de l’ordinateur. L’utilisateur garde son écran, son clavier et sa souris devant lui, mais tous les calculs habituellement accomplis par sa machine sont effectués à distance, dans des serveurs qui peuvent se situer à l’autre bout du monde. De nombreux opérateurs privés comme Google, Microsoft et surtout Amazon proposent ces services de « cloud computing ». Moyennant un abonnement qui varie en fonction de l’utilisation, il est possible de transformer son vieil ordinateur en machine de guerre utilisant les composants informatiques les plus récents.

Pour une collectivité, c’est tout simplement la perspective d’un parc informatique qui suit les évolutions techniques sans avoir besoin d’acheter régulièrement de nouvelles unités centrales. Devant cette promesse, l’eurométropole de Strasbourg a décidé de sauter le pas en 2017 et de se tourner vers des machines virtuelles. Mais point de Gafa (1) dans cette histoire : pour héberger ses ordinateurs et ses applications, l’interco a transformé son data center en véritable serveur cloud. Un changement lourd, mais invisible pour les agents de la métropole.

Disques durs et processeurs

Dans la salle des serveurs de la capitale européenne, rien ne saurait différencier les armoires informatiques d’un autre data center. Ici, pourtant, l’amoncellement de câbles et d’électronique sert à la fois de stockage de données et de puissance de calcul. Les disques durs côtoient les processeurs montés en série. Un deux en un qui ouvre de nouvelles possibilités. « Ce système permet de suivre les évolutions de l’informatique plus facilement, note Didier Guyon, responsable de l’infrastructure à l’eurométropole. C’est quasiment du plug and play”. »

Lire la suite (réservée aux abonnées) : https://www.lagazettedescommunes.com/699490/leurometropole-de-strasbourg-gagne-en-independance-avec-son-cloud-prive/#utm_source=quotidien&utm_medium=Email&utm_campaign=2020-10-12-quotidien&email=Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.&xtor=EPR-2

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Les élus au numérique plaident pour une « gouvernance numérique locale »

lagazettedescommunes.com - Laura Fernandez Rodriguez

Publié le 13 octobre 2020

A l'issue du congrès des élus au numérique qui s'est déroulé le 12 octobre, une motion commune portée par l'association Villes internet est adressée au gouvernement. Elle plaide pour une gouvernance numérique locale et s'articule autour de huit grands principes.

Faire entendre un message commun qui, lui, s’appuie sur plus d’un millier de contributions : c’est l’objet de la motion commune portée par l’association Villes internet, qui s’est basée sur « l’analyse sémantique de plus de 1 000 contributions exprimées par 287 élus locaux dans un dispositif de consultation à la fois distanciel et présentiel », explique l’association dans un communiqué paru le mardi 13 octobre.

Lors du congrès des élus au numérique qui s’est déroulé le 12 octobre, « ces contributions ont été enrichies et organisées pour permettre leur présentation au gouvernement et au public ». Cette motion s’articule autour de huit grands principes bâtissant une réelle « gouvernance numérique locale ».  Ils sont les suivants :

  1. 1. Une égalité d’accès aux réseaux et usages par les citoyens et pour les territoires, face à « l’urgence nationale à assumer la grande inégalité d’accès au numérique et aux services publics dématérialisés ».
  2. 2. Une transition numérique qui renforce la transition écologique, puisque l’on sait que « l’usage du numérique est loin d’être neutre écologiquement ». Ainsi, « les collectivités veulent contribuer à organiser la prudence, l’analyse préalable des impacts et l’organisation d’un contrôle continu des innovations numériques avant et après leur mise sur le marché ».
  3. 3. Une stratégie publique de la gestion du cycle de vie de la donnée ; protection, stockage, ouverture, exploitation, disparition… Les collectivités interviennent « à chaque étape du cheminement de la donnée« , ce qui amène à réfléchir à « une compétence locale avec des référents formés » et pourrait se traduire par la mise en place d’un « service public sécurisé de la donnée ».

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/700961/les-elus-au-numerique-plaident-pour-une-gouvernance-numerique-locale/

 

Cybesécurité

Thales alerte sur les risques liés à la cybercriminalité mondiale à travers sa nouvelle édition du « CyberThreat Handbook : la cybercriminalité organisée »

thalesgroup.com - Communiqué

Publié le 12 octobre 2020

• L’Organisation des Nations-Unies estime que le coût de la cybercriminalité organisée devrait représenter 5 200 milliards de dollars par an pour l’économie mondiale entre 2020 et 2025.. Les experts en cybersécurité de Thales alertent sur cette menace, la plus importante selon eux pour les entreprises, les organisations et les institutions.

• Dans le cadre de l’édition cybercriminalité de son annuel CyberThreat Handbook, Thales décrypte ce système d’organisation, qui permet aux cybercriminels de mixer les attaques cyber avec d’autres formes de criminalités.

• Pour mieux protéger ses clients, Thales présente les modes opératoires des cybercriminels et les recettes pour les contrer.

A l’occasion des Assises de la Sécurité 2020, Thales lance la nouvelle édition de son CyberThreat Handbook, cette année dédiée aux cybercriminels. Les experts de Thales dévoilent leur analyse et leurs conclusions face à la menace croissante que représente la cybercriminalité, un réseau très dangereux de différents groupes d’attaquants au sein duquel les interactions, les mouvements permanents solidarisent la cybercriminalité organisée et lui donne vie. Sans protection ou mesures proactives, les actions de ces cybercriminels peuvent causer des dégâts toujours plus importants.

lire la suite : https://www.thalesgroup.com/sites/default/files/database/document/2020-10/CP_12102020_Thales%20alerte%20sur%20les%20risques%20li%C3%A9s%20%C3%A0%20la%20cybercriminalit%C3%A9%20mondiale%20%C3%A0%20travers%20sa%20nouvelle%20%C3%A9dition%20du%20CyberThreat%20Handbook_5.pdf

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Organiser un exercice de gestion de crise cyber

ssi.gouv.fr

Ce guide vise à accompagner, pas à pas, les organisations dans la mise en place d’un exercice de gestion de crise d’origine cyber vraisemblable et formateur, pour les joueurs comme pour les organisateurs.

Face à une menace informatique toujours croissante et en mutation, l’amélioration de la résilience numérique par l’entraînement à la gestion de crise cyber n’est plus seulement une opportunité, mais bien une nécessité pour toutes les organisations.

Demain, l’organisation responsable et génératrice de confiance sera celle qui s’attache à maîtriser le risque numérique et fait preuve de sa capacité à se relever d’une crise d’origine cyber. Or, les crises cyber ont leurs spécificités : technicité du sujet, impacts fulgurants, évolutivité, sortie de crise longue, etc.

Il est donc essentiel de s’y préparer. Pour cela, l’organisation d’exercices de gestion de crise cyber est fondamentale. Co-réalisé avec le Club de la continuité d’activité (CCA), ce guide est le fruit d’une expertise développée à l’ANSSI au fil des années ; et la combinaison d’experiences en cybersécurité et en gestion de crise.

« Face à la menace, l’organisation d’exercices est fondamentale. En s’entraînant, les équipes développent des réflexes et des méthodes pour mieux travailler ensemble. Lorsqu’une attaque survient, elles sont alors prêtes à y faire face. » Guillaume Poupard, directeur général de l’ANSSI

A qui s’adresse ce guide ?

Toute organisation privée comme publique, petite ou grande, souhaitant s’entraîner à la gestion de crise cyber peut consulter ce guide.

Plus particulièrement, il s’adresse à toute personne souhaitant mettre en place un exercice de niveau décisionnel visant à entraîner la cellule de crise de son organisation : risk managers, responsable de la continuité d’activité, des exercices ou de la gestion de crise, responsable de la sécurité des systèmes d’information ou équivalent, etc. Ce guide ne vise ainsi pas à construire des exercices purement techniques proposant par exemple une simulation complète d’un système d’information (SI) à l’aide de machines virtuelles (dit « cyber range »).

Que contient-il ?

télécharger le guide : https://www.ssi.gouv.fr/uploads/2020/10/anssi-guide-organiser-un-exercice-de-gestion-de-crise-cyber-v1.0.pdf

Lire la suite : https://www.ssi.gouv.fr/guide/organiser-un-exercice-de-gestion-de-crise-cyber/

 

Biométrie

Le Parlement européen veut mettre en place un système de pointage biométrique

usine-digitale.fr - Alice Vitard

Publié le 12 octobre 2020

Pour contrôler la présence des députés à Bruxelles, le Parlement européen souhaite instaurer un dispositif biométrique dont la phase de test débute en décembre et durera deux mois. A l'entrée des lieux, les députés scanneront leurs empreintes digitales et recevront automatiquement leur indemnité journalière. Le fournisseur de la technologie n'a pas été dévoilé.

Le Parlement européen veut mettre en place un système de pointage biométrique pour contrôler la participation des députés aux réunions, révèle Euractiv qui a pu consulter des documents internes. Une phase de test du système doit commencer en décembre et durera deux mois environ.

Plus besoin de signer une liste de présence

Grâce à ce nouveau « registre central de présence biométrique », les hauts fonctionnaires recevront « automatiquement » leur indemnité journalière pour leur présence dans les locaux bruxellois. Ainsi, « à l'avenir ils n'auront plus besoin de signer une liste de présence », détaille le document.

Concrètement, les députés scanneront leurs empreintes digitales dans « l’une des machines » pour attester leur présence et recevront automatiquement leur indemnité journalière. Le système « ne prendra pas ou ne stockera pas » une image « précise » de l'empreinte digitale, mais « seulement un modèle biométrique ».

Le fournisseur de la technologie n'est pas connu. Récemment, l'Union européenne a choisi Idemia, spécialisée dans l'identité numérique, et l'entreprise de services du numérique et de conseil Sopra Steria pour gérer une future base de données biométriques permettant de contrôle les entrées et les sorties de l'espace Schengen.

Lire la suite : https://www.usine-digitale.fr/article/le-parlement-europeen-veut-mettre-en-place-un-systeme-de-pointage-biometrique.N1014974

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Thales fournira des permis de conduire mobiles à l'État de Floride

businesswire.com

Publié le 13 octobre 2020

Thales va fournir au ‘Department of Motor Vehicles’ de Floride une solution de permis de conduire sur mobile conforme aux normes nationales et internationales.

Thales jouera le rôle de prestataire de services d'accréditation, au cœur des programmes de vérification d'identité et d'authentification en ligne de l'État.

La solution permettra aux Floridiens de pouvoir prouver leur identité, leur âge et leurs certificats de conduite depuis leur smartphone.

PARIS LA DÉFENSE--(BUSINESS WIRE)--L'État de Floride sera le premier des États-Unis à doter les permis de conduire mobiles de dispositifs de sécurité avant-gardistes, en parfaite conformité avec les normes nationales et internationales. Thales équipera le ‘Department of Highway Safety and Motor Vehicles’ de Floride de services de vérification des permis de conduire mobiles, associés à une solution de permis de conduire mobile pour ses résidents.

« Je me réjouis de ce projet d'innovation qui fera de l'État de Floride une référence nationale en matière d'identification mobile sûre et fiable, une priorité pour notre gouverneur, Ron DeSantis »

En 2021, les résidents de Floride pourront installer l’application sécurisée permis de conduire auxquels ils pourront accéder facilement sur smartphones et tablettes. Ces permis de conduire mobiles sont conformes aux normes nationales et internationales de l' ’American Association of Motor Vehicle Administrators’ et de l'Organisation internationale de normalisation, autrement dit, ils peuvent être utilisés partout aux États-Unis et dans le monde entier.

Ces nouveaux permis de conduire mobiles bénéficient de la même validité que les permis de conduire traditionnels pour vérifier l'identité, y compris l'âge et les droits du conducteur. Ils jouent également un rôle supplémentaire en tant qu'outil d'authentification fiable, permettant aux Floridiens de faire valoir en toute sécurité leur identité en ligne pour un large éventail de services.

Pour compléter l'utilisation traditionnelle du permis de conduire prouvant leur identité, les Floridiens pourront simplement ouvrir de façon sécurisée leur application d'identification mobile, sélectionner le type de vérification nécessaire et présenter leur identité ou attributs d’identité sur mobile. Le téléphone portable ne quitte jamais la main de son propriétaire, un moyen pratique et sans contact de présenter une pièce d'identité.

Lire la suite : https://www.businesswire.com/news/home/20201013005099/fr/