Revue de presse ADCET n° 92 du 12 Octobre 2020

Mobilité

Valérie Pécresse veut des photos « tête nue » sur les cartes Navigo en Île-de-France

Valérie Pécresse sollicite le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour pouvoir imposer les photos tête nue sur les cartes Navigo

actu.fr - Thomas Martin

Publié le 08 Octobre 2020

Des photos tête nue. A l’image de ce qui est de mise pour les documents administratifs officiels, Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France et d’Île-de-France Mobilités, souhaite que les visages n’apparaissent pas dissimulés pour partie sur les cartes de transport Navigo. Comprenez sous un foulard. 

Selon une information du Figaro, Valérie Pécresse vient d’écrire à Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, pour lui demander de prendre des mesures en ce sens. 

Dans un souci de préservation de l'ordre public et de lutte contre la fraude, je vous demande de bien vouloir prendre toutes les mesures utiles, par arrêté ou par décret pour permettre de maintenir l'obligation d'une photographie "tête nue" sur les titres de transport, comme cela est prévu pour d'autres documents d'identification (carte vitale par exemple)"

Comme le rappelle Le Figaro, le défenseur des Droits a désavoué Île-de-France Mobilités qui exige déjà « une photo d’identité récente (de face, tête nue, fond neutre, non utilisée, non scannée, non photographiée) », en lui indiquant que seul un texte réglementaire peut légalement justifier d’imposer une photo « tête nue ».

Un décret ou une loi sont donc nécessaires. 

Sera-t-elle suivie ?

Source : https://actu.fr/societe/valerie-pecresse-veut-des-photos-tete-nue-sur-les-cartes-navigo-en-ile-de-france_36644022.html

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Mobilité : un premier rapport de la SNCF ouvre la voie aux RER métropolitains

lemondefr - avec AFP

Publié le 10 octobre 2020

Le gouvernement veut s’appuyer sur ce rapport, remis vendredi au ministre délégué aux transports, pour développer d’ici dix ans des RER dans plusieurs métropoles françaises.

Les grandes villes de province auront-elles un jour des RER comme à Paris ? Un rapport de la SNCF dresse un premier cahier des charges, les collectivités locales étant maintenant priées de définir leurs priorités… avant de trouver les financements.

Dans son « schéma directeur », SNCF Réseau définit ce que devraient être ces « services express métropolitains » (SEM). L’idée n’est pas nouvelle : la ministre des transports d’alors, Elisabeth Borne, avait chargé en mai 2019 le gestionnaire public des voies ferrées françaises de plancher sur la question, et la loi d’orientation des mobilités (LOM) prône « la réalisation de projets de “RER métropolitains” ».

Le document n’a « aucune ambition prescriptive », a assuré Matthieu Chabanel, directeur général délégué de SNCF Réseau, en le remettant vendredi 9 octobre à Strasbourg entre les mains de Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux transports. « Notre ambition est que ce document serve de point de départ et soit une contribution de SNCF Réseau à ce qui se jouera dans les territoires – et certainement d’une manière très différente d’un territoire à l’autre », a-t-il ajouté devant des journalistes.

« L’objectif ambitieux » du gouvernement est « de doubler la part modale du transport ferroviaire autour des grands pôles urbains d’ici dix ans grâce à la création de services ferroviaires plus attrayants », a souligné M. Djebbari.

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/10/10/mobilite-un-premier-rapport-de-la-sncf-ouvre-la-voie-aux-rer-metropolitains_6055568_3224.html

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Un seul titre de transport valable sur tous les réseaux de transports en commun, bientôt une réalité à Bruxelles

bx1.be - Un reportage de Jean-Michel Herbint et Nicolas Scheenaerts.

Diffusé le 3 octobre 2020

Un seul titre de transport, valable autant sur les réseaux Stib, TEC, De Lijn et SNCB, ce sera bientôt une réalité pour les Bruxellois. Si un accord de principe est acté, les modalités pratiques doivent encore être déterminées. 

De nombreux utilisateurs des transports en commun attendent cette mesure avec impatience. Ce nouveau modèle de paiement va probablement se baser sur une carte de type MOBIB, valable sur les différents réseaux.

L’idée est d’encourager le transport modal vers les transports en commun pour les automobilistes arrivant en périphérie de la capitale.

Le prix de cette carte devrait être de 15 euros pour 10 trajets.

Un reportage de Jean-Michel Herbint et Nicolas Scheenaerts.

Lire la suite : https://bx1.be/news/un-seul-titre-de-transport-valable-sur-tous-les-reseaux-de-transports-en-commun-bientot-une-realite-a-bruxelles/

 

Services publics

Développée près de Rouen, WeeM est la cabine qui fait venir les services publics à votre porte

paris-normandie.fr - Céline Bruet

Publié le 7 octobre 2020

Innovation. Vous n’avez plus ni Poste ni agence EDF près de chez vous ? Mais peut-être aurez-vous bientôt une WeeM ! Mille de ces cabines connectées imaginées près de Rouen doivent être installées d’ici 2022.

Les plus anciens se souviennent des cabines téléphoniques. Mais connaissez-vous les cabines acoustiques connectées ? Ça ne va pas tarder... Installée au Petit-Quevilly, près de Rouen, l’entreprise WeeM vient de boucler une levée de fonds de 2,170 millions d’euros qui va lui permettre d’en implanter cinquante d’ici la fin de l’année 2020, mille à l’horizon 2022.

C’est quoi ?

Mais c’est quoi une cabine acoustique ? « C’est un espace où on peut s’isoler. Ce n’est pas nous qui l’avons inventée, mais nous l’avons truffée de technologie », résume Emmanuel Ratel, directeur général de la start-up normande.

À l’intérieur du confortable wagon noir équipé d’une connexion Internet : une table, une banquette, des prises pour brancher son ordinateur ou son téléphone, et surtout, un écran tactile donnant accès à de multiples applications. Premier usage possible : installer ces wagons en zone rurale ou périurbaine pour permettre aux habitants d’accéder aux services - Pôle emploi, La Poste, EDF etc. - qui ont déserté ces secteurs.

Votre médecin ou votre conseiller bancaire en ligne

« Les cabines peuvent être implantées dans les mairies, les gares, les médiathèques, etc. Une fois dans la cabine, personne n’entend ce qui se dit à l’intérieur. Les gens peuvent appeler en visio leur conseiller bancaire par exemple. » Ou un médecin, vu que la téléconsultation s’est démocratisée pendant le confinement...

Preuve que les citoyens s’y sentent en sécurité, sur les cinq cabines tests installées à Lillebonne, Petit-Quevilly, Vernon, Houlgate (14) et Le Pin-au-Haras (61), 30 % des utilisateurs ont profité de l’intimité de la WeeM pour joindre le 116 006, le numéro d’aide aux victimes... « C’est un usage que nous n’avions absolument pas anticipé. »

Dans les entreprises

Lire la suite : https://www.paris-normandie.fr/actualites/economie/developpee-pres-de-rouen-weem-est-la-cabine-qui-fait-venir-les-services-publics-a-votre-porte-GE17319359

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Pourquoi la crise va laisser des séquelles sur certains services publics locaux

lagazettedescommuns.com - Cédric Néau

Publié le 09 octobre 2020

Et si la crise allait affecter durablement les équilibres financiers de certains services publics locaux et les mettre ainsi en danger ? Ce scénario du pire se dessine déjà dans au moins deux domaines : le transport et l’action sociale. Et ce n’est peut-être pas fini.

Le plan de relance est construit pour effacer les stigmates de la crise sanitaire. La croissance à aller chercher à coup de milliards, pour une partie recyclés, effacerait tout, des baisses de recettes aux hausses des dépenses en passant par le niveau de la dette. Une véritable éponge magique.

Une mobilité à l’arrêt

Mais il est aussi possible que, sur certains postes, la situation ne revienne jamais vraiment comme avant. Ou avant très longtemps. C’est par exemple le cas pour les recettes issues de la mobilité. La saturation chronique des lignes de transport en commun dans la plupart des grandes métropoles ne plaide pas pour un retour massif vers ces modes de transport en situation de pandémie.

« Le retour des usagers va prendre du temps » s’inquiète-t-on dans les couloirs de l’association des grandes villes et interco France Urbaine. Avec les représentants des autorités organisatrices de la mobilité (AOM), ils luttent auprès du gouvernement pour aligner les conditions de compensation des pertes liées à la crise de tous les AOM sur celles obtenues par la région Ile-de-France.

Ces aides agissent sur deux leviers. D’une part le gouvernement a finalement accepté de combler toutes les pertes de versement mobilité constatées par Ile-de-France Mobilités quand il n’avait prévu d’en octroyer au départ que la moitié, soit 425 millions d’euros. D’autre part, l’exécutif a accepté de prendre en compte les pertes de recettes tarifaires, mais seulement sur forme d’avances remboursables. Si le trafic ne reprend pas, quid du remboursement ? Cette menace a déjà été anticipée : « Le remboursement de l’avance se fera sur 16 ans de manière très progressive grâce à la reprise du trafic et à la reprise économique post Covid », a précisé IDFM. Et une clause de revoyure est également prévue en 2021 et 2022.

Lire la suite : https://www.lagazettedescommunes.com/700090/pourquoi-la-crise-va-laisser-des-sequelles-sur-certains-services-publics-locaux/

 

5G

La mairie de Lille adopte un moratoire sur la 5G

lemonde.fr

Publié le 10 octobre 2020

Martine Aubry estime qu’il est « urgent d’attendre » le rapport de l’Anses prévu en 2021 concernant les risques sanitaires de cette nouvelle technologie.

Le conseil municipal de Lille a adopté dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 octobre un moratoire sur le déploiement de la 5G, lequel prévoit de de surseoir à « toute autorisation » d’installation d’antennes tant que l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) n’aura pas publié son rapport sur le sujet (prévu pour 2021).

Martine Aubry, maire de Lille, a partagé cette motion instituée par la majorité municipale sur Twitter, et a affirmé qu’« il [était] urgent d’attendre ».

« Les rapports officiels publiés ces derniers mois (...) ne permettent toujours pas aux instances les plus compétentes d’exclure tout risque réel sur les populations en lien avec l’exposition à cette nouvelle technologie », explique le texte, qui s’interroge aussi quant au « haut niveau des investissements induits » dans le « contexte financier difficile » lié à l’épidémie de Covid-19, ou encore à « l’utilité réelle » de cette technologie, laquelle accentue l’obsolescence des appareils électroniques existants.

Lire aussi  Sur la 5G, ce qui est vrai, ce qui est faux et ce qu’on ne sait pas encore

La motion adoptée prévoit de surseoir, sur le territoire de la commune, « à toute autorisation d’implantation ou d’allumage d’antennes test liées à la technologie 5G, (...) au moins jusqu’à la publication du rapport attendu en 2021 de l’Anses ». Les élus du groupe Lille en commun demandent à la métropole européenne de Lille (MEL) de prendre « une position similaire ».

Une tribune d’élus locaux en septembre

Lire aussi :  Une ville ou une région peuvent-elles interdire la 5G ?

Lire la suite : https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/10/10/la-mairie-de-lille-adopte-un-moratoire-sur-la-5g_6055565_823448.html

 

Cybersécurité

Cybercriminalité : une cyberattaque de grande ampleur sur plusieurs collectivités, dont la Métropole d'Orléans

france3-regions.francetvinfo.fr

Publié le 08 octobre 2020

Un virus informatique, Emotet, a été actif dans un grand nombre de grandes entreprises et d'institutions françaises entre le mois d'août et la fin septembre. La Métropole d'Orléans, mais aussi la Ville et au moins 14 des 18 académies de l'Education nationale ont été visées.

Le Mag IT, un site spécialisé sur la cyber-sécurité, a révélé ce 7 octobre que la Métropole d'Orléans ainsi que plusieurs grandes entreprises ont été touchées au mois de septembre par l'activité d'un virus de type Cheval de Troie appelé Emotet. Comme l'ont découvert par la suite le Mag IT et France 3, l'attaque a aussi touché la municipalité d'Orléans et plusieurs académies, dont Orléans-Tours mais aussi Nantes, Rennes, Amiens, Nancy-Metz, Strasbourg, Lyon, Grenoble, Montpellier, Toulouse, Aix-Marseille, Versailles, Paris, et Créteil. Jointe par France 3, la Métropole a pu confirmer qu'un message de vigilance avait été diffusé fin septembre, et que l'incident "a été maîtrisé en 24 heures par le service informatique".

Une porte ouverte à toutes les fenêtres internet

"Emotet est utilisé comme point d'attaque, comme premier maillon d'une chaîne logistique" explique Valéry Marchive, rédacteur-en-chef du Mag IT et spécialiste de la cybersécurité. L'ordinateur infecté se retrouve enrôlé dans un "botnet", un réseau de "machines zombies" qui sont désormais accessibles et manipulables pour le pirate, sans que cela soit visible de l'extérieur. Elles peuvent dès lors rester dormantes ou être exploitées par le cybercriminel.

"En gros, c'est comme si quelqu'un avait le pied dans la porte de chez vous, et que vous ne pouviez plus la refermer", résume Valéry Marchive. A partir de ce point d'attaque, les cyber-criminels ont ensuite toute latitude pour continuer à propager le virus en se servant de l'adresse infectée, surtout si celle-ci se trouve dans une institution ou une entreprise importante, de sorte que les destinataires du message vont plus facilement lui accorder confiance.

Lire la suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/cybercriminalite-cyberattaque-grande-ampleur-plusieurs-collectivites-1882124.html

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Les entreprises investissent dans la cybersécurité

itsocial.fr - Philippe Richard -

Publié le 5 octobre 2020

Selon la dernière étude de marché réalisée par International Data Corporation (IDC), les dépenses mondiales en équipements, logiciels et services liés à la sécurité informatique s'élèveront à 125,2 milliards de dollars en 2020, soit une augmentation de 6 % par rapport à 2019.

Les dépenses des entreprises en équipements et services de sécurité informatique ont connu une nouvelle croissance en 2020, selon cette récente enquête d’IDC. Principale raison : le déploiement du télétravail a obligé les organisations à renforcer les mesures de protection des terminaux mobiles et des échanges de données.

Alors que les dépenses informatiques se contractent et migrent vers le cloud, la demande en matière de sécurité informatique reste forte, selon les analystes d’IDC.

Ils prévoient que les dépenses mondiales en matière de cybersécurité atteindront 174,7 milliards de dollars en 2024 avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 8,1 % sur la période de prévision 2020-2024.

Lire la suite : https://itsocial.fr/partenaires/oracle/ei-art-oracle/les-entreprises-investissent-dans-la-cybersecurite/

Blockchain

La Blockchain Tezos (XTZ) à l’appui de la Démocratie Locale et du Vote Electronique

Par Hellmouth Banner Publié le 4 octobre 2020

Les 2 octobre 2020, la ville de Verneuil-sur-Seine annonce dans un communiqué, la possibilité pour les habitants de voter par internet du 1er au 8 octobre. Le scrutin se fait via l’application Avosvotes s’appuyant sur Tezos (XTZ). La consultation concerne le contournement de la route départementale RD154. Une nouvelle ère pour le vote électronique utilisant la blockchain ?

Quand Démocratie locale rime avec technologie de disruption

Verneuil-sur-Seine le 2 Octobre 2020 – Depuis plus de 60 ans, un contournement de la route départementale RD154 fait l’objet d’un projet imaginé par plusieurs élus locaux.

Le Conseil Départemental des Yvelines est aujourd’hui maître d’œuvre de ce projet de contournement. Pour autant, le projet fait l’objet de débats depuis plusieurs dizaines d’années. Et pour cause : la route départementale RD 154 est un axe de circulation qui traverse les communes de Vernouillet et de Verneuil-sur-Seine et permet aux populations et activités des agglomérations en rive droite de la Seine (Triel sur Seine et Meulan-en-Yvelines) de rejoindre l’A13.

Avec ce projet, c’est donc toute une vision du territoire du nord des Yvelines qui est en jeu. C’est dans ce contexte que les Maires de Chapet, Vernouillet et de Verneuil-sur-Seine lancent une consultation des habitants pour connaître leurs avis et faire part du résultat de la consultation auprès du Conseil Départemental des Yvelines. Après un mois de campagne (réunions publiques, etc) et de communication, l’heure est maintenant au vote….via blockchain !

Avosvotes : la solution de consultation en ligne yvelinoise

Le 1er au 8 octobre 2020, les Vernoliens votent en ligne via l’application web et mobile, Avosvotes, basée sur la blockchain Tezos. Cette solution sécurise l’identité numérique : les identités sont vérifiées manuellement, outre celle effectuée par une intelligence artificielle. Elle respecte le RGPD en utilisant des serveurs français, permet aux administrés de nationalité française ou non de voter. Les preuves de vote sous forme de certificat sont stockées sur la blockchain Tezos. Elles sont envoyées aux votants pour suivre la comptabilisation de leur voix.

« A Verneuil-sur-Seine, les preuves de vote décentralisées et sécurisées sur la blockchain issue de la recherche française Tezos permettront de garantir la sincérité du scrutin. le vote sera ainsi 100% sécurisé et chaque votant pourra vérifier que son vote a bien été pris en compte lors du dépouillement numérique »

Florian Ribière, CEO de la startup Avosvotes

Lire la suite : https://www.thecointribune.com/actualites/la-blockchain-tezos-xtz-a-lappui-de-la-democratie-locale-et-du-vote-electronique/

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Trois communes françaises ont lancé une consultation publique qui s'appuie sur la blockchain

clubic.com - Edouard Luquet

Publié le 5 octobre 2020

Les habitants de Chapet, Verneuil-sur-Seine et Vernouillet ont jusqu'au 8 octobre pour voter en ligne pour ou contre un projet de contournement d'une route départementale.

La technologie blockchain peut-elle rendre la démocratie plus participative ? Dans les Yvelines, trois communes se sont associées à la plateforme Avosvotes pour recueillir l'avis des habitants.

Une semaine pour s'exprimer, le vote en bureau maintenu

La route départementale D154 fait débat dans le nord des Yvelines. Si elle permet aux communes de Triel sur Seine et Meulan-en-Yvelines de rejoindre l’autoroute A13, elle est aussi source de nuisances pour les communes de Chapet, Verneuil-sur-Seine et Vernouillet.

C’est dans ce contexte que les maires des trois communes ont décidé de lancer une consultation publique. Particularité : elle s’appuie sur un système de vote hébergé sur une blockchain. Depuis jeudi dernier, les habitants ont une semaine (jusqu’au 8 octobre) pour donner leur réponse à la question :  « Êtes-vous "pour" ou "contre" l'actuel projet de déviation de la RD154 ? ». La consultation se clôturera dimanche 11 octobre par une session classique en bureau vote, pour les habitants qui n’auront pas voté via Internet.

« L’objectif de cette consultation à la fois numérique et physique est d’associer le plus largement possible les habitants de nos communes à un enjeux clé de territoire, » explique Fabien Aufrechter, maire de Verneuil-sur-Seine. « Si elle s’avère suffisamment significative, cela sera un signe positif pour la revitalisation de la démocratie participative locale.»

Un vote sécurisé et transparent

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La machine à voter Polys (© Kaspersky)

La machine à voter Polys (© Kaspersky)

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