Revue de presse ADCET n° 90 du 28 Septembre 2020

Mobilité

U-Shift : le futur de la mobilité urbaine ?

tomsguide.fr

Publié le 21 septembre 2020

Le centre allemand de l’aérospatial (DLR) a dévoilé un prototype de son véhicule utilitaire autonome, U-shift. Les usages potentiels d’un tel produit seraient nombreux.

En marge de l’Interim Conference of the Strategic Dialogue for the Automotive Sector, qui s’est tenue à Stuttgart, le centre allemand de l’aérospatial a levé le voile sur le prototype de sa nouvelle solution de mobilité urbaine, U-Shift. Une solution qui pourrait avoir de nombreuses applications grâce à sa flexibilité.

Peu commune, la forme de ce prototype est liée à l’un de ses principaux arguments : la flexibilité. U-Shift est constitué d’une base en forme de « U », qui contient la partie motorisée de l’appareil. Ce « U » est utilisé comme un hub, auquel on peut attacher différents modules en fonction des besoins. L’organisme allemand DLR, qui veut relancer son avion hypersonique, a déjà donné quelques pistes d’usages possibles. On retiendra notamment un service de transport autonome, un véhicule publicitaire, ou encore un service de livraison autonome. D’autres applications sont possibles, il suffira de concevoir des modules adaptés aux besoins.

Un fort potentiel qui reste à développer

U-shift, le futur de la mobilité urbaine

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Le président d'Orléans Métropole enterre le projet de téléphérique à Fleury-les-Aubrais

francebleu.fr - Antoine Denéchère, Anne Oger, France Bleu Orléans

Publié le 24 septembre 2020

Deux mois après son élection à la présidence d'Orléans Métropole, Christophe Chaillou annonce l'abandon du projet de téléphérique initié par son prédécesseur Olivier Carré et l'ex maire de Fleury-les-Aubrais Marie-Agnès Linguet. Trop cher pour les finances de la collectivité.

Invité ce jeudi matin sur France Bleu Orléans, le président d'Orléans Métropole Christophe Chaillou, élu le 16 juillet dernier, annonce l'arrêt du projet de téléphérique à Fleury-les-Aubrais. Ce transport par câble était censé relier la future zone Interives à la gare des Aubrais en passant par dessus les voies ferrées. Son coût : quinze millions d'euros.

Sur France Bleu Orléans, Christophe Chaillou (PS) explique : "sur ce projet de téléphérique, j'ai estimé après avoir échangé avec la maire de Fleury-les-Aubrais Carole Canette [ndlr. élue en juin 2020] et les autres maires, qu'il ne devait pas être poursuivi."

D'autres projets abandonnés ?

Le président d'Orléans Métropole assure que ce n'est pas le début d'un abandon en série de projets lancés sous la précédente mandature, par Olivier Carré, alors maire d'Orléans et président de la Métropole, battu aux dernières municipales. "D'autres projets seront confirmés, sur l'enseignement supérieur par exemple. D'autres sont en cours de discussion et de débat, je pense à Come't [future salle de spectacles et de sports, en cours de construction près du Zénith d'Orléans] notamment. Avec Serge Grouard [maire LR d'Orléans], nous avons demandé un audit sur ce chantier".

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Monétique

Cette start-up fait faire des économies à l’Etat avec sa carte de paiement

bfmtv.com - Frédéric Bianchi

Publié le 22 septembre 2020

La start-up française Mooncard a convaincu 500 administrations françaises d'utiliser sa solution de simplifications de notes de frais. Avec d'importantes économies à la clef.

La "start-up nation" peut-elle permettre à l'Etat de faire des économies ? C'est ce que pense Tristan Leteurtre, le fondateur de la start-up Mooncard, qui vient de proposer sa technologie à 500 administrations en France qui vont de Matignon à Bercy en passant par la Police, la Gendarmerie Nationale, le CNRS et de nombreuses collectivités locales.

Spécialisée dans la digitalisation des notes de frais, Mooncard permet aux administration de simplifier les paiements de service de transport (carburant, péage, parking) avec une seule carte.

Concrètement, l'agent se voit confier une carte bancaire Visa qu'il va utiliser pour payer ces frais. La dépense est alors automatiquement communiquée au logiciel de comptabilité de l'administration.

Pourquoi cette technologie permet de faire des économies ? "Parce qu'avant, les administrations avaient des cartes pour l'essence d'un réseau particulier et souvent les agents devaient faire des détours pour aller faire le plein, explique Tristan Leteurtre. Maintenant, ils peuvent aller à la première station qu'ils croisent, un supermarché éventuellement." Ce qui permet de réaliser des gains de carburant (éviter les détours, aller à la station la moins chère) estimés à 10% pour les entreprises qui utilisent déjà cette solution.

15.000 euros écnomisés chaque année pour une PME de 50 salariés

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5G

5G : quel est votre niveau d’exposition aux ondes ? Un site de l’ANFR vous renseigne

Numerama.com - Julien Lausson

Publié le 19 septembre 2020

Dans le cadre du suivi des expérimentations de la 5G, l'Agence nationale des fréquences propose un service pour connaître le niveau d'exposition aux ondes électromagnétiques à l'adresse indiquée.

Dans le cadre de ses missions, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) rend chaque année des rapports sur le niveau d’exposition aux ondes. En 2020 par exemple, elle a partagé les résultats d’une nouvelle campagne de mesures concernant le compteur Linky et observé qu’il respecte les seuils réglementaires. Idem pour les stations expérimentales dédiées à la 5G, où l’exposition est minime.

Seulement, les rapports de l’ANFR ont beau régulièrement constater que l’exposition de la population aux ondes est globalement faible en France, leurs conclusions n’atteignent pas toujours le public.

Aussi l’Agence s’est-elle essayée à une approche plus pédagogique. Elle a par exemple lancé en 2017 la Maison de l’ANFR, un site qui montre l’émission d’ondes de différents objets du quotidien (téléviseur, perceuse, ampoule basse consommation, cafetière, smartphone, réfrigérateur, babyphone, etc.), avec des niveaux parfois supérieurs à ceux constatés pour un compteur Linky.

Un observatoire des ondes sur les tests 5g

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Un déploiement de la 5G sous haute tension

lagazettedescommunes.com - Alexandre Léchenet Laura Fernandez Rodriguez

Publié le 25 septembre 2020

Les enchères pour l’attribution des fréquences de la 5G commenceront le 29 septembre. Cette technologie devrait déssaturer les réseaux mobiles et préparer la massification des objets connectés. Mais des maires s’inquiètent des conséquences sanitaires et environnementales.

Aujourd’hui, environ 500 antennes permettent de tester la 5G et elles seront bientôt des milliers (voire l’infographie ci-dessous). Avec les enchères annoncées pour le 29 septembre, dont le prix de réserve est fixé à 70 millions d’euros par bloc de fréquences, l’exploitation commerciale de la 5G devrait démarrer avant la fin de l’année. Dans un premier temps, sur une bande de fréquence à 3,5 GHz, pour assurer un meilleur débit mobile et désaturer le réseau 4G, qui pourrait atteindre ses limites en 2022, selon la Fédération française des télécoms. Puis, dans deux ou trois ans, sur une bande à 26 GHz, pour « massifier » l’usage des objets connectés, avec des applications potentielles dans la logistique, la télémédecine, la mobilité et l’agriculture.

Plus de 60 élus réclament un moratoire

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Inclusion numérique

Pour financer l'inclusion numérique », les sénateurs réclament un milliard d'euros d'ici 2022

maire-info.com

Publié le 21 septembre 2020

La mission sénatoriale d’information sur la lutte contre l’illectronisme et pour l’inclusion numérique estime que les 250 millions d’euros (sur deux ans) mobilisés par le gouvernement dans le cadre du plan de relance « seront probablement insuffisants pour atteindre le nouvel objectif de 4 millions de formés d’ici 2022 ». Elle avance 45 propositions, parmi lesquelles plusieurs concernent les territoires.

« Dans une société toujours plus numérisée », dans laquelle les accès aux droits sociaux et au monde du travail sont conditionnés à la maîtrise du numérique, 14 millions de Français, parmi lesquels les personnes en situation de handicap, les personnes détenues ou hospitalisées, n’ont, paradoxalement, pas cette compétence et près d’un Français sur deux n’est pas à l’aise avec les outils numériques, observe, dans un rapport présenté à la presse jeudi, le sénateur Raymond Vall (Gers, RDSE). Un constat problématique au moment où « le numérique envahit toute l'économie, y compris les métiers traditionnels et pas seulement dans l’industrie du futur ». Le rapporteur de la mission d’information sur la lutte contre l’illectronisme et pour l’inclusion numérique égratigne, dans ce contexte, « la dématérialisation généralisée des services publics, à marche forcée » : prévue pour 2022, celle-ci permettrait d’économiser 450 millions d’euros chaque année à l’État mais laisserait « sur le bord de la route trois Français sur cinq », incapables de réaliser des démarches administratives en ligne ». Le sénateur lui préférerait une dématérialisation « 100 % accessible » qui comprendrait notamment le maintien d’un accès physique et/ou d’un accueil téléphonique pour l’ensemble des démarches dématérialisées des services publics. 

Un « manque d’ambition financière » 
Le Gersois pointe surtout le « manque d’ambition financière » de la stratégie nationale pour un numérique inclusif, lancée par le gouvernement en 2018. « Alors que France Stratégie met en valeur, dans un rapport de 2018, les bénéfices attendus d’une meilleure autonomie numérique, chiffrés à 1,6 milliard par an si la fracture numérique se résorbait », le gouvernement n’a alloué que 10 millions d’euros en 2018 et 30 millions d’euros en 2019 au déploiement du fer de lance de cette stratégie, le pass numérique. « Le plan de relance, présenté en septembre 2020, acte d’ailleurs l’insuffisance des moyens initialement alloués à la Stratégie et sa faible ambition : le gouvernement entend désormais consacrer 250 millions d’euros d’ici 2022 à la formation de 4 millions de Français », écrit Raymond Vall, pour qui « un milliard d’euros doit être mobilisé d’ici 2022 pour financer l’inclusion numérique, soit quatre fois plus que le montant alloué par le gouvernement dans le cadre du plan de relance ». 

Un fonds de lutte contre l’exclusion numérique

Télécharger le rapport.

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Cybersécurité

La cybersécurité française s’installe à la Défense

Par Ingrid Vergara

INFO LE FIGARO - L’objectif est de rassembler en un même lieu l’élite de l’expertise française en la matière.

Publié le 21 septembre 2020

Le Campus cyber français prendra ses quartiers à la Défense, plus précisément dans les 26.000 mètres carrés de l’immeuble Eria. Inspiré du CyberSpark israélien, ce lieu vise à rassembler en un même lieu la crème de l’expertise française en matière de cybersécurité, qu’elle vienne du secteur privé et du secteur public.

À LIRE AUSSI : Un contrat de filière pour la cybersécurité française

Quelque mille personnes venues de groupes privés comme Thales, Atos, Orange, Capgemini, d’agences de l’État comme l’Anssi, du monde de la recherche, des start-up, des centres de formation s’y installeront à partir du mois de septembre 2021. Objectif: faire travailler sur des projets communs un écosystème français de la cybersécurité encore trop fragmenté. Il s’agit à la fois d’être plus fort en travaillant ensemble face aux menaces grandissantes et d’assurer un meilleur rayonnement à l’international du savoir-faire tricolore en la matière. L’immeuble sera d’ailleurs lui-même un lieu vitrine des meilleures technologies françaises dès l’accès au bâtiment.

Susciter des vocations

«Nous voulons pouvoir montrer tout le côté positif de la cybersécurité, trop souvent réduite à son caractère anxiogène», insiste Michel Van Den Berghe, directeur général d’Orange Cyberdéfense et architecte de ce projet. Il s’agit aussi de susciter des vocations dans une filière très en demande. Dans un second temps, un autre site de taille équivalente ouvrira sur le plateau de Satory, à Versailles, pour pouvoir travailler sur des projets plus gourmands en espace comme la sécurité des véhicules connectés, des drones ou des chaînes de montage. L’État a fait de la cybersécurité un axe prioritaire du volet numérique de son plan de relance. Un plan cybersécurité avec des engagements financiers forts doit être présenté par Emmanuel Macron d’ici à la fin du mois d’octobre.

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Intelligence artificielle

Intelligence artificielle : IBM lance en France un projet de R&D mondial

lefigaro.fr - Ingrid Vergara

Publié le 22 septembre 2020

S'inscrivant dans le plan IA de la France, un consortium d'acteurs privés s'associe avec les chercheurs de Paris-Saclay pour développer une plateforme d'apprentissage à destination des entreprises. Un projet à 33 millions d'euros.

ll y a un an et demi, IBM ouvrait son laboratoire d'intelligence artificielle à Saclay (Essonne), pour accompagner l'ambition gouvernementale d'être à l'avant-garde sur le marché de l'intelligence artificielle. «Notre objectif est de positionner la France comme un leader sur le marché de l'intelligence opérationnelle» rappelle Nicolas Sekkaki, le président d'IBM France. Parmi les objectifs, encourager la co-innovation entre entreprises privées et la recherche publique française. Un premier fruit de cette implantation à Saclay voit le jour avec «AIDA» (Artificial Intelligence for digital automation), qui associe IBM, trois autres entreprises françaises, l'Université Paris-Saclay et Bpifrance. L'ambition du projet est de développer une plateforme d'apprentissage ouverte qui permettra aux entreprises d'intégrer facilement davantage d'intelligence artificielle dans leurs processus afin d'améliorer leur productivité et leur compétitivité.

Cas d'utilisation concrets

Pour cela, le projet combine les avancées les plus récentes de chercheurs de l'Université Paris-Saclay sur les algorithmes d'intelligence artificielle et des problématiques concrètes d'entreprises. «Nous voulions des cas concrets d'utilisation pour alimenter notre réflexion» explique Harley Davis, VP Automation Intelligence and France Lab chez IBM. Ainsi la société Stet, qui gère le système de paiement de détail en France, amène sa réflexion et ses besoins en matière de détection de fraudes financières. Softeam Group, filiale de Docaposte, est confrontée, elle, à des problématiques d'optimisation dans l'aide à la décision. Des cas d'usage concrets qui croisent des préoccupations majeures des chercheurs en matière de transparence et d'explicabilité des algorithmes d'intelligence artificielle. «Nous développons une plateforme technologique à même de mieux gérer les données à la source des modèles d'intelligence artificielle, tout en augmentant la confiance dans l'intelligence artificielle» insiste Harley Davis. L'intelligence artificielle doit avoir des résultats explicables, pouvant faire l'objet de contrôles et d'audits. Elle doit aussi être capable de s'adapter aux changements rapides ( objectifs, environnement concurrentiel...) et à des contextes complexes, qui mêlent plusieurs processus de décisions.

Emplois dans la haute valeur ajoutée

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