Revue de presse ADCET n° 81 du 29 Juin 2020

 

Mobilité

Nice : le tramway fonce vers Cagnes-sur-Mer

tpbm-presse.com - Rémy MARIO

Publié le 16 juin 2020

La métropole Nice Côte d'Azur vient de lancer le marché de maîtrise d'oeuvre de ce projet de 247 millions d'euros HT.

Après le lancement d'un marché d'assistance à maîtrise d'ouvrage à l'automne dernier, la métropole Nice Côte d'Azur franchit une nouvelle étape dans la préparation de ses futures opérations de transport en commun en site propre (TCSP). Elle vient de lancer la consultation de maîtrise d'oeuvre pour la ligne 4 du tramway, reliant le quartier de Saint Augustin / Grand Arénas au centre ville de Cagnes-sur-Mer (remise des candidatures jusqu'au 9 juillet). Un projet au total de 7 km, attendu depuis de nombreuses années par les élus de Cagnes-sur-Mer. Le tracé prévoit un franchissement du fleuve Var au niveau des ouvrages de la RM 6007 ou de la RM 6098, une desserte de Saint-Laurent-du-Var puis un passage au niveau de l'hippodrome, jusqu'à l'avenue Maréchal Juin et le parc des sports Pierre Sauvago (desserte en tranche optionnelle). Cette infrastructure, qui marque une nouvelle étape dans la construction du réseau de transport urbain de la métropole (il s'agit de la première ligne sortant des limites de la ville-centre), va nécessiter un investissement de 247 millions d'euros HT.

Marchés connexes vont suivre

Lire la suite : https://www.tpbm-presse.com/nice-le-tramway-fonce-vers-cagnes-sur-mer-3600.html

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Transports publics : l'Etat confronté à une dangereuse impasse budgétaire

lesechos.fr - Denis Fainsilber

Publié le 22 juin 2020

Les pouvoirs publics sont restés sourds aux doléances des exploitants de transports publics, qui cumulent des pertes de 4 milliards d'euros. En première ligne, la présidente de la Région Ile-de-France Valérie Pécresse cache mal son agacement. Elle menace d'arrêter de payer comme prévu la RATP et la SNCF, renvoyant la balle dans le camp du gouvernement.

Va-t-on voir prochainement une forte réduction des services de transports en commun franciliens pour des questions d'économies budgétaires, au moment précis où la « convention citoyenne » préconise auprès de l'Elysée un plus fort déploiement des transports collectifs dans l'Hexagone, au nom du bilan écologique ? Ce scénario hautement paradoxal n'est pas à exclure, en raison du bras de fer de plus en plus tendu entre Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France et le gouvernement, au sujet du comblement des pertes générées par le confinement.

« Le Covid est un ouragan qui nous a causé des pertes de recettes abyssales, de 2,6 milliards d'euros. Depuis le début, nous avons payé pour l'équivalent de 100 % des services (principalement auprès de la RATP et du Transilien de la SNCF, NDLR), avec 30 % des trains qui roulaient, des trains eux-mêmes vides. Nous l'avons fait en pensant que l'Etat serait à nos côtés. Désormais, nous ne pouvons plus payer, par manque de trésorerie. Le 8 juillet, nous arrêterons donc de payer, et nous ferons jouer la clause d'imprévisibilité prévue dans nos contrats avec les opérateurs », a prévenu Valérie Pécresse lundi, au cours d'une vidéoconférence de presse, sans cacher son incompréhension face au manque d'écoute des pouvoirs publics. « L'Etat est actionnaire de la RATP et de la SNCF, qu'il arrête donc les trains lui-même, qu'il prenne les décisions qu'il veut nous pousser à prendre ! », tonne l'élue.

Lire la suite (réservé aux abonnés) : https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/transports-publics-letat-confronte-a-une-dangereuse-impasse-budgetaire-1217451#utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_lec_18h-20200622

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Mesures de soutien, transports, impôts de production : les attentes des grandes villes

Lesechos.fr - Laurent Thevenin

Publié le 22 juin 2020

France urbaine, l'association des grandes villes et métropoles, monte au créneau pour obtenir un meilleur système de compensation des pertes liées à la crise du Covid-19. L'impact sur les autorités organisatrices de mobilité est au coeur des préoccupations.

Les métropoles et les grandes villes ne se satisfont pas des mesures d'urgence prévues dans le projet de loi de Finances rectificative (PLFR) pour aider les communes et intercommunalités à faire face à l'impact financier de la crise sanitaire. « Il y a eu des échanges et un diagnostic partagé avec Bercy, mais les réponses ne sont pas à la hauteur », regrette dans un entretien aux « Echos » François Rebsamen, coprésident de la commission finances de France urbaine, leur association, et maire de Dijon. L'Etat va mettre sur la table 750 millions d'euros pour compenser les pertes de recettes fiscales et domaniales (droits de stationnement, etc.) subies cette année, dans un effort présenté comme sans précédent.

Premier grief : le mode de calcul, basé sur la moyenne des années 2017-2019, qui globalise l'ensemble de ces recettes et n'intègre pas les recettes tarifaires. « Cette globalisation est une astuce permettant de dire qu'avec 750 millions d'euros on compense les pertes en 2020. Mais le compte n'y est pas », affirme François Rebsamen.

« Recette par recette »

Selon France urbaine, la compensation devrait plutôt se faire « recette par recette, en se concentrant sur les ressources les plus importantes, c'est-à-dire pour les métropoles et les grandes villes les recettes tarifaires, les droits de mutation (DMTO), la taxe de séjour et le versement mobilité ». Les grandes villes s'étonnent ainsi que leurs pertes de DMTO n'ont pas été prises en compte en tant que tel alors que les départements, très dépendants de ces « frais de notaire », ont obtenu des avances remboursables.

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/mesures-de-soutien-transports-impots-de-production-les-attentes-des-grandes-villes-1217323

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Ligne de nuit, vélos à assistance électrique… : Bibus renforce le réseau de transport à Brest

actu.fr - Rédaction côté Brest

Publié le 24 Juin 2020

Parmi les nouveautés proposées par Bibus, réseau de transport de Brest métropole, une ligne de nuit, du port de commerce aux résidences universitaires via le centre-ville.

À quelques jours du premier anniversaire de son arrivée comme opérateur des mobilités de Brest métropoleRATP Dev a présenté des évolutions et innovations proposées sur le réseau de transport en commun Bibus

Lire aussi : Brest métropole : Bibus crée une ligne reliant les ports au centre-ville

Une ligne de nuit du port de commerce aux résidences universitaires 

Bibus annonce la mise en place de la première ligne de nuit du réseau à compter du mois de septembre.
Conçue dans le cadre du plan alcool de la Ville de Brest, cette ligne permettra, aux jeunes et étudiants notamment, de rentrer chez eux en toute sécurité.
Du port de commerce, trois départs sont prévus en fin de semaine à 4h, 5h et 6h du matin, avec un arrêt au centre-ville et en destinations des résidences et zones d’habitation étudiantes.
Cette nouvelle ligne portera le numéro 30.

Bibus propose aux étudiants et futurs étudiants de Brest métropole de participer au choix du nom de cette ligne. Une opération sera menée sur les réseaux sociaux au mois de juillet pour communiquer les idées.

Lire la suite : https://actu.fr/bretagne/brest_29019/ligne-de-nuit-velos-a-assistance-electrique-bibus-renforce-le-reseau-de-transport-a-brest_34479928.html

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Citézen, le bus à haut niveau de service roulera en 2026

republicain-lorrain.fr - C.R.

Publié le 22 juin 2020

Les agglomérations de Thionville et Hayange seront reliées en 2026 par un bus à haut niveau de service circulant en site propre et à l’électricité. Deux lignes desserviront sept communes avec un tronc commun traversant le centre-ville et la gare de Thionville, au cœur de la mobilité transfrontalière.

C’est un dossier au long cours, aux débats houleux, aux sueurs froides, qui est enfin sur les rails après six ans de gestation. Le projet de transport en commun en site propre (TCSP), qui desservira l’agglomération Thionville-Fensch, a été entériné, jeudi en réunion du comité syndical de Smitu (syndicat mixte des transports urbains) dans un climat apaisé.

Un chantier à 200 M€

Citézen, c’est son nom, dont les travaux vont démarrer dans les prochains jours, consiste en la création de deux lignes à haut niveau de service reliant Hayange à Basse-Ham et Metzange à Yutz en passant par le centre-ville de Thionville et la gare, centre névralgique de la mobilité transfrontalière notamment. La mise en service est prévue en 2026 avec une flotte de 27 bus électriques.

Lire la suite : https://www.republicain-lorrain.fr/economie/2020/06/22/citezen-le-bus-a-haut-niveau-de-service-roulera-en-2026

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Belgique

Charleroi Métropole va lancer une centrale de mobilité : trains, bus, véhicules partagés, taxis sociaux, ... via un 0800 unique sur 29 communes

dhnet.be - Jean van Kasteel

Publié le 23 juin 2020

"Les résultats du travail sur Charleroi Métropole commencent à se voir", se réjouissait ce mardi Paul Furlan, président de la Conférence des bourgmestres. Pour rappel, Charleroi Métropole, créée en septembre 2017 et sans cadre légal pour l'instant, réunit 29 entités - soit à peu près 600.000 habitants - pour "dépasser l'égoïsme communal, renforcer l'attractivité du territoire et définir son positionnement stratégique sur la carte, en suivant des objectifs communs."

Et Charleroi Métropole vient de signer un deal avec Mobilesem : l'asbl, basée à Philippeville, sera chargée de devenir une "centrale de mobilité" à l'échelle de l'ensemble du territoire. Le ministre wallon Philippe Henry avait fait le déplacement pour signer la convention. Un deal à 125.000€, qui peut être vu comme un coup de pouce pour lancer une machine bien plus conséquente à terme autour des thèmes de la mobilité, "une préoccupation majeure des Wallons" selon le ministre.

Mais qu'est-ce que ça signifie? Au niveau macro, déjà, cela signifie qu'en plus de penser la mobilité commune par commune, Charleroi Métropole - en tant que bassin de vie - aura sa propre centrale de mobilité : elle pourra notamment servir d'interface entre chaque ville et village et la centrale de mobilité wallonne, créée il y a deux ans. Une "prise de hauteur" bienvenue, non pas en termes de prise de décision à proprement parler, mais pour avoir une analyse globale des déplacements - et des moyens de déplacement - à un échelon supérieur. Au niveau local, ensuite, Mobilesem fournira deux services concrets : une centrale téléphonique (0800/15230) pour informer les citoyens sur la mobilité et des recommandations aux communes et aux opérateurs de transport (TEC, SNCB) pour tenter d'améliorer la mobilité - surtout dans les zones "blanches" où peu, voire pas, d'alternatives à la voiture personnelle existent.

Lire la suite : https://www.dhnet.be/regions/charleroi/charleroi-metropole-va-lancer-une-centrale-de-mobilite-trains-bus-vehicules-partages-taxis-sociaux-via-un-0800-unique-sur-29-communes-5ef1e34ad8ad585d08431876

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Urbanisme tactique : le Grand Lyon passe à la vitesse supérieure

lesechos.fr - Françoise Sigot

Publié le 25 juin 2020

En tirant les enseignements des premières semaines de son expérimentation, la métropole maintient son objectif de créer plus de pistes cyclables. Elle en supprime toutefois déjà certaines générant des embouteillages. La localisation des nouvelles infrastructures se décidera en concertation plus fine avec les communes et les associations d'usagers.

Les Lyonnais sont-ils en passe de devenir de fervents adeptes du vélo ? Les premiers bilans post-confinement semblent plaider pour une conclusion positive. « Nous enregistrons environ 300.000 passages de cyclistes sur nos points de comptage, ce qui représente 150 % de la situation avant confinement », relève Pierre Soulard, responsable du service mobilité urbaine à la Métropole.

Au regard de ces comptages, la métropole entend amplifier son plan d'urbanisme tactique commencé mi-mars. Elle maintient à cet effet un budget de 5 millions d'euros. Aux 30 kilomètres de pistes cyclables aménagés à la hâte, notamment sur les voies de bus, elle en ajoutera au moins une cinquantaine d'ici la rentrée, soit environ dix de plus que prévu. « Nous avons une forte pression de la part des usagers et des communes », justifie David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon. Il entend donc s'appuyer sur ces acteurs pour définir les axes à aménager en priorité et les solliciter pour des retours d'expériences sur les pistes cyclables en place.

Adaptation

Lire la suite : https://www.lesechos.fr/pme-regions/auvergne-rhone-alpes/urbanisme-tactique-le-grand-lyon-passe-a-la-vitesse-superieure-1218406

 

Paiement électronique

BNP Paribas va lancer une carte bancaire à reconnaissance d'empreinte digitale

lefigaro.fr - Pierre Zéau

Publié le 24 juin 2020 à 19:25

Cette révolution permettra au propriétaire de la carte de payer en posant simplement son doigt dessus.

Retour au contact. Après l'immense succès du paiement sans contact, c'est au tour du paiement digital de voir le jour en France, nous apprend Le Parisien/Aujourd'hui en France . Selon les informations du journal, confirmées au Figaro, la BNP Paribas doit lancer, à l'automne, une carte biométrique. Celle-ci permettra à son détenteur de payer en positionnant le doigt à un point précis de sa carte, et donc de s'affranchir du code. Le geste sera le même que lors du paiement sans contact, sauf qu'ici, la transaction ne sera pas plafonnée à 50 euros. «La carte est très simple d'usage, elle n'est pas plus épaisse, la forme et la taille ne changent pas», explique-t-on à la BNP.

Entre 10.000 et 15.000 cartes biométriques devraient être déployées dès l'automne, pour le lancement de l'opération. Elles seront livrées en premier aux détenteurs de cartes Gold ou Premier, accompagnées d'un petit boîtier. Celui-ci permettra d'enregistrer son empreinte dès la réception de la carte, pour la rendre opérationnelle. «L'idée étant ensuite que la carte soit accessible et rendue accessible à tous nos clients», détaille la banque.

Lire la suite : https://www.lefigaro.fr/argent/bnp-paribas-va-lancer-une-carte-bancaire-a-reconnaissance-d-empreinte-digitale-20200624

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Déconfinement : l’observatoire Afterbanking a analysé les impacts de la crise sur la consommation des Français et leurs pratiques de paiement

orange.com/fr - Communiqué

Publié le 25 juin 2020

L’Observatoire des usages bancaires est une étude qui mesure l’impact du digital sur la relation à l’argent et à la banque. Cette nouvelle édition présente les résultats d’une enquête, en partenariat avec OpinionWay réalisée en France en période de déconfinement, du 22 mai au 1er juin 2020 ainsi qu’une une analyse de l’évolution des comportements des clients d’Orange Bank sur les quatre derniers mois. Elle permet ainsi de mesurer l’impact de la crise sanitaire sur l’utilisation des moyens de paiement, la relation à la banque et sur les comportements de consommation avant, pendant et après le confinement. Les deux principaux enseignements de cette étude sont la forte accélération de la digitalisation des moyens de paiement et une nette reprise de la consommation chez les Français.

Accélération de la digitalisation des moyens de paiement

Cette enquête révèle qu’un Français sur cinq a déjà utilisé son smartphone pour payer sans contact en magasin (+ 6 points en 18 mois) et un sur 10 le fait régulièrement. Les jeunes actifs (25-34 ans) sont particulièrement adeptes (31% l’ont déjà utilisé). En termes socioprofessionnel, toutes les catégories sont bien représentées, le paiement mobile se démocratise, il n’est plus l’apanage d’une clientèle élitiste.

Lire la suite : https://www.orange.com/fr/content/download/54385/1487924/version/5/file/CP_ObservatoireAfterbanking.pdf

Retrouvez l’étude sur : https://media.orange.com/c/sirius/Observatoire%20Afterbanking%20Juin%202020.pdf

 

Services publics

Le coût réel des services publics est de 45 000 euros par an par ménage

bourssorama.com - Mingzi

Publié le 24 juin 2020

Début 2019, Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des comptes publics, avait proposé que l'on « envoie chaque année à tous les Français le coût réel des services publics qu'ils ont utilisés ». Un article publié par le site de Fipeco apporte des éléments de réponse.

Comment informer les Français du coût des services publics ?

La synthèse du grand débat national avait montré que les Français voulaient savoir à quoi servent leurs impôts. C'est pourquoi, début 2019, Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des comptes publics, avait proposé que l'on « envoie chaque année à tous les Français le coût réel des services publics qu'ils ont utilisés, sous la forme d'une simulation personnalisée, non pas pour leur facturer mais pour que chacun prenne conscience de la façon dont leurs impôts sont employés ». L'objectif était de faire prendre conscience aux Français du coût des services publics et des prestations sociales financées grâce aux prélèvements obligatoires. 

Comment établir une telle facture ? Dans un article publié sur le site de Fipeco (site d'informations sur les finances publiques) dont il est le Président, François Ecalle, ancien magistrat de la Cour des comptes, apporte des éléments de réponse.

Comment sont utilisés 1 000 euros de dépenses publiques ?

Lire la suite : https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/le-cout-reel-des-services-publics-est-de-45-000-euros-par-an-par-menage-ab0a4c07b134256dbe198c979dbab7c5

 

5G

Déploiement de la 5G : le gouvernement lance une mission d’enquête

leparisien.fr - Daniel Rosenweg

Publié le 26 juin 2020

Alors que la Convention citoyenne sur le climat et plusieurs associations réclament un moratoire, une mission va travailler tout l’été sur l’évaluation des risques sanitaires et écologiques du très haut débit de cinquième génération.

Comme avant l'arrivée de la 4G, le futur réseau télécom de cinquième génération (5G), qui ne sera accessible qu'à la toute fin 2020, suscite une polémique de plus en plus vive quant à ses possibles effets sur la santé et l'environnement.

Le Sénat va d'ailleurs consacrer à ce sujet une table ronde le mercredi 1 er juillet. En attendant, face aux critiques des associations et, dit-on à Bercy, à la propagation de « fake news », le gouvernement a décidé de lancer une mission d'étude interservices qui devra rendre ses conclusions début septembre. Soit juste avant le lancement des enchères sur les fréquences de la 5G.

En février dernier, deux associations, Agir pour l'environnement et Priartem, ont jeté le premier pavé dans la mare en déposant un recours devant le Conseil d'Etat. Selon leur avocat, Me Lafforgue, cette nouvelle technologie aux effets méconnus doit, à ce titre, « faire l'objet d'une évaluation environnementale ».

Véran et Borne favorables à un moratoire

Lire la suite : https://www.leparisien.fr/high-tech/deploiement-de-la-5g-le-gouvernement-lance-une-mission-d-enquete-26-06-2020-8342775.php

 

Blockchain

Le Forum Economique monde (WEF) tente d’éradiquer la corruption grâce à la blockchain

placecrypto.fr - Aguirre Mimoun

Publié le 22 juin 2020

Pour lutter contre le phénomène de la corruption, le Forum Économique mondial mise sur un dispositif blockchain permettant de rendre les échanges financiers réalisés par les dirigeants politiques traçables et transparents.

La blockchain pour lutter contre la corruption 

La blockchain offre des perspectives très prometteuses pour lutter contre la corruptionEn effet, cette technologie permet de garder sur un registre immuable et infalsifiable des transactions réalisées par les deux parties. Ainsi, le Forum Économique mondial (WEF) souhaite exploiter cette technologie pour enrayer la corruption qui gangrène bon nombre de gouvernements.

« La corruption est un espace à fort potentiel pour la blockchain parce que la décentralisation est vraiment bénéfique ; les documents sont très difficiles à supprimer ou à censurer, par exemple », relève en outre Ashley Lannquist, chef du projet blockchain du WEF.

Ainsi, le Forum Economique Monde a formé une équipe de développeurs blockchain qualifiée pour enquêter, concevoir, tester l’utilisation de cette technologie dans « les processus gouvernementaux sujets à la corruption ».

Un essai pilote en Colombie

Lire la suite : https://www.placecrypto.fr/blockchain/le-forum-economique-monde-wef-tente-deradiquer-la-corruption-grace-a-la-blockchain-29121/

 

RGPD

Un éditeur de site web peut bloquer l'accès à un internaute qui refuserait les cookies

bfmtv.com - F.B avec AFP

Publié le 20 juin 2020

Selon le Conseil d'État, les éditeurs de site internet peuvent bloquer l'accès à leur site à un internaute qui refuserait les cookies. C'est contraire à ce qu'indique la Cnil dans ses lignes directrices sur le sujet publiées en 2019.

Le Conseil d'État a donné raison vendredi aux éditeurs de sites internet contre la Cnil sur un point crucial concernant les « cookies », ces traceurs informatiques critiqués par les défenseurs de la vie privée des internautes. Ce jugement leur donne raison contre la Cnil, le gendarme des données personnelles.

La Cnil ne peut « légalement interdire (...) les cookies walls, pratique qui consiste à bloquer l'accès à un site internet en cas de refus des cookies », a indiqué le Conseil d'État. "En déduisant une telle interdiction de la seule exigence d'un consentement libre de l'utilisateur au dépôt de traceurs posé par le Règlement européen sur la protection des données (RGPD), la Cnil a excédé ce qu'elle pouvait légalement faire", poursuit la haute juridiction administrative.

La CNIL a pris acte de cette décision

Lire la suite : https://www.bfmtv.com/tech/un-editeur-de-site-web-peut-bloquer-l-acces-a-un-internaute-ayant-refuse-un-cookie_AD-202006200101.html

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Les Caméras « Intelligentes » Peu Compatibles Avec La RGPD, Selon La Cnil

busetcar.com - Grégoire Hamon

Publié le : 23 juin 2020

Droit d’opposition. Depuis le début de la pandémie, plusieurs lieux de transit ont vu fleurir des dispositifs de vidéo-surveillance dite «intelligente», recourant à l’intelligence artificielle pour vérifier le port du masque, comme au métro Châtelet-les-Halles à Paris ou dans un bus (et plusieurs marchés) à Cannes. Des entreprises privées se dotent également de ces moyens pour surveiller la distanciation sociale à l’intérieur de leurs locaux. Or ces dispositifs s’avèrent rarement en accord avec la loi, si l’on se fie au dernier avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). Dans sa dernière note datée du 17 juin, la Cnil rappelle qu’en vertu du règlement général sur la protection des données (RGPD) en vigueur dans l’Union européenne, chacun a le droit de s’opposer à une captation de son image dans l’espace public. Une prérogative difficilement applicable dans les faits. Pour ses caméras de reconnaissance faciale, le prestataire Datakalab, choisi par la RATP et la mairie de Cannes, donne ainsi le droit aux voyageurs de s’opposer à l’enregistrement de leur visage grâce à un signe négatif de la tête. Une méthode jugée «peu praticable dans les faits et difficilement généralisable», tranche la Cnil, qui considère de plus que cette méthode oblige les individus à afficher publiquement leur opposition au traitement et fait porter une charge trop importante sur leur personne.

Sentiment de surveillance. De fait, l’expérience a été arrêtée à la RATP le 12 mai pour répondre aux préoccupations de la Cnil,rapporte l’agence Reuters (la RATP n’a pas répondu à nos sollicitations sur le sujet). La Cnil vient rappeler que la technologie doit s’arrêter dès lors que la notion de liberté individuelle est en jeu, et appelle les acteurs «à une grande vigilance afin de ne pas multiplier et de ne pas pérenniser les instruments de surveillance par caméras dans les lieux publics ou ouverts au public. (…) Leur développement incontrôlé présente le risque de généraliser un sentiment de surveillance chez les citoyens, de créer un phénomène d’accoutumance et de banalisation de technologies intrusives, et d’engendrer une surveillance accrue, susceptible de porter atteinte au bon fonctionnement de notre société démocratique».

Source : http://www.busetcar.com/les-cameras-intelligentes-peu-compatibles-avec-la-rgpd-selon-la-cnil/